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Virtualisation hétérogène :

réduction de la complexité
Sommaire

Introduction............................................................................................................................................. 3

1) Le sens du partenariat entre Microsoft et Novell ........................................................................... 4

2) La virtualisation ................................................................................................................................... 6

3) Un monde hétérogène ........................................................................................................................ 9

Conclusion ............................................................................................................................................. 10
Introduction

En novembre 2006, Microsoft et Novell provoquaient un tsunami médiatique en signant un accord de


partenariat technologique et commercial. Si les puristes de Linux hurlaient à la traîtrise de Novell,
nombreux étaient les observateurs à s'interroger sur la logique de ce partenariat pour le moins
antagoniste en apparence. Pourtant, les besoins d'interopérabilité augmentaient, les standards
s'imposaient. Et, pris dans la tourmente d'un procès fleuve avec la Commission européenne pour
abus de position dominante, Microsoft devait se refaire une virginité. Surtout, l'éditeur mondial
numéro un constatait, presque impuissant, la montée en charge des solutions open sources Linux
dans les entreprises. De son côté, Novell ne pouvait faire l'impasse sur la réalité de l'existence de
Microsoft sur les solutions professionnelles et son emprise sur le marché. Les deux éditeurs
propriétaires et open source se réunissaient pour répondre aux attentes de leurs clients respectifs,
affirmaient-ils. Deux ans après la signature, l'heure du bilan a sonné. Tant sur le plan technologique
que sur les aspects économiques. C'est ce que ce document vous propose de survoler.
1) Le sens du partenariat entre Microsoft et Novell

1.1 - Une demande du marché


Selon un sondage interactif réalisé lors de la 25e conférence annuelle du Centre de données Gartner
de novembre-décembre 2006, près de 40 % des centres de données des grandes entreprises
fonctionnent dans des environnements hétérogènes à base de serveurs Windows, Unix, Linux et de
Mainframe. Mais face aux coûts élevés des environnements Unix et Mainframe, Windows et Linux
tendent à s'imposer comme les systèmes dominants dans les data centers pour 70 % des clients.
En février 2008, selon un rapport d'IDC, sur les 2,7 millions de serveurs Linux (toutes distributions
confondues), 49 % (1,3 million de serveurs) sont exploités sans aucun support technique. Avec le
temps, de plus en d'utilisateurs de solutions Linux s'appuient sur le modèle du support payant. Un
modèle qui, face à la maturité grandissante des solutions Linux, apporte un accompagnement de
qualité et rassurant dans le déploiement d'application de production critiques pour les affaires de
l'entreprise.
C'est pour répondre à ce besoin de soutien face aux environnements hétérogènes Windows-Linux de
leurs clients que Microsoft et Novell sont entrés dans un schéma de partenariats techniques et
commercial qu'ils ont concrétisé par la signature d'un accord de développement en novembre 2006.

1.2 - Un partenariat technologique


L'accord signé entre Novell et Microsoft porte sur les besoins d'intéropérabilité entre les solutions des
deux deux éditeurs. Autrement dit, faire dialoguer un PC sous Windows avec un autre sous Linux à
travers les différents services et applications qu'ils utilisent. A savoir :
- la virtualisation
- la gestion des systèmes fondés sur des standards de normalisation WS (web services)
- les annuaires (Microsoft Active Directory et Novell eDirectory) et la fédération des identités

- la compatibilité des formats de documents bureautique OpenXML et OpenDocument

- l'environnement d'exécution d'applications riches (RIA) avec le développement de Moonlight,


version open source de Microsoft Silverlight.

Ces développements technologiques s'effectuent notamment au Joint Interop, un laboratoire


commun situé à Cambridge (Massachusetts) où les équipent d'ingénieurs de Microsoft et Novell
travaillent ensemble comme s'ils appartenaient à une seule et même organisation. Un
fonctionnement qui vise à garantir les meilleurs développements possibles des technologies de
chacun en terme d'intéropérabilité mais aussi de sécurité. Dans la suite de ce document, nous nous
concentreront sur les développements liés à la virtualisation.
1.3 - Un échange de propriété intellectuelle

Le partenariat entre Novell et Microsoft ne se limite pas un échange de développement


technologique. Il répond à une logique industrielle visant à satisfaire les clients d'un point de vue
technologique et commercial tout en affranchissant les entreprises des problématiques de licences
d'utilisations. C'est pourquoi Microsoft et Novell ont également signé un accord d'échange de
propriété intellectuelle (IP). Cette passerelle dressée entre les brevets de Microsoft avec ceux de
Novell autorise ainsi le client à utiliser les technologies de l'un des éditeurs ou de l'autre. L'accord
d'échange de brevets assure aux clients une compatibilité de propriété intellectuelle qui les dégage
de toute problématique de gestion des licences et de droits d'exploitation.

1.4 - Un accord commercial

Cet accord d'échange de brevet se concrétise à travers les accords commerciaux signés entre
Microsoft et Novell. Ils impliquent que Microsoft commercialise des certificats d'abonnement pour
SUSE Linux Entreprise, lesquels permettent aux clients de bénéficier du support technique de Novell
par Novell comme par Microsoft (dans les fait, le client est simplement orienté vers le meilleur
spécialiste de son problème).

A l'origine, Microsoft avait investit (ou acheté pour) 240 millions de dollars dans les certificats Novell,
par défaut limités en nombre. Mais, face au succès de l'opération (la moitié des certificats ont été
distribués dans la première année), Microsoft a accepté de poursuivre ses investissements de
certificats garantissant ainsi la poursuite des accords commerciaux entre les deux partenaires.
2) La virtualisation

La baisse du coût des machines a eut pour effet leur accumulation dans les centres de données où les
nouveaux serveurs rejoignaient ceux en place au moindre besoin de capacité de calcul. Mais l'envolée
du coût de l'électricité, le prix de l'immobilier et les besoins grandissants en matière de
refroidissement ne permettent plus de poursuivre sur cette voie de manière réaliste. Sans parler de la
complexité de gestion que l'accumulation de serveurs induit inévitablement pour les administrateurs
de ses centres de données.
La virtualisation est une technologie qui autorise l'exécution de plusieurs applications ou
environnements d'exploitation sur une seule et unique machine, un serveur généralement. Elle vise
notamment à optimiser l'exploitation des capacités d'un serveur afin de consolider le nombre de
machines, tout en apportant une réponse aux problématiques de consommation d'énergie et à
l'occupation physique des systèmes au sol. Elle permet également de provisionner des ressources afin
de répondre à des besoins de calculs, de développement ou de tests immédiats, temporaires ou à
longs termes. Enfin, la virtualisation apporte des réponses face aux besoins de performances dans les
environnements hétérogènes. Microsoft et Novell l'ont bien compris et les technologies de
virtualisation sont en première ligne de leurs accords de développements technologiques.
En résumé, la virtualisation est une technologie qui permet de :
- réduire la complexité (par consolidation du serveur et augmentation de l'utilisation de l'unité
centrale)
- réaliser des économies à travers la réduction du matériel, la puissance et les besoins d'espace
- réduire les frais et ressources d'administration à travers une gestion simplifiée et des fichiers de
sauvegarde

- augmenter la réactivité et le rendement

- autoriser une migration rapide de la charge de travail à travers l'hébergement de la machine


virtuelle sur un matériel plus récent et plus rapide

- améliorer le rendement du réseau à travers un centre de données virtuel

- ajouter/synchroniser les ressources fondées sur le changement des exigences/politiques de


rendement

- augmenter la flexibilité et permet le calcul informatisé « juste à temps »

- déployer facilement de nouvelles machines virtuelles, approvisionner, et enlever avec plusieurs


emplacements fondés sur les besoins immédiats en utilisant des modèles sauvegardés

- créer facilement et rapidement des environnements de test avec programmes d'analyse sélective

- assurer une reprise rapide de l'activité en cas de catastrophe à travers les images de machine
virtuelle
La collaboration entre Microsoft et Novell vise à accéder à l'ensemble de ces services mais dans un
environnement dynamique hétérogène où cohabitent des serveurs Windows et SUSE Linux
Enterprise sans augmenter la complexité de gestion, voire même en cherchant à la simplifier. La mise
en œuvre d'une solution de virtualisation vise également à améliorer les performances entre les
différentes machines virtuelles. Un objectif qui passe par l'hyperviseur.

2.1 - L'hyperviseur et les outils d'administration


L'hyperviseur de machines virtuelles est une couche applicative qui se glisse entre le système
d'exploitation au dessus des couches matérielles (le ou les processeurs du serveur essentiellement) et
le système d'exploitation invité. C'est l'hyperviseur qui gère l'attribution des adresses mémoires
habituellement allouées par le système d'exploitation et assure le « dialogue » entre l'OS et le
processeur mais aussi les allocations dynamiques de ressources selon les machines physiques
disponibles. Il s'agit d'un concept d'informatique flexible et temps réel.
L'hyperviseur dispose de ses propres propriétés d'administration et peut être géré localement, à
travers un outil de gestion comme une console d'administration de Windows, ou à distance
<em>via</em> le Microsoft Systems Center dans le cas de Windows. Systems Center est bien plus
puissant qu'une console d'administration dont les capacités se limitent essentiellement à la création
et suppression de machines virtuelles, à leur démarrage et arrêt. Plus abouti, Systems Center se
charge non seulement de la conversion de machines physiques en machines virtuelles (à l'aide de
Microsoft Virtual Machine Manager) mais assure également la gestion des ressources de stockages et
supervise le cycle de vie complet des machines virtuelle. Enfin, Systems Center permet
l'administration de systèmes physiques et virtualisés indifféremment.
Chez Novell, cet outil d'administration s'intitule ZENworks Orchestrator. Il permet d'effectuer peu ou
prou les mêmes tâches que Systems Center : gestion dynamique de ressources et des applications,
création des règles de gestion, réalisation des statistiques et des rapports de fonctionnement, etc.
Orchestrator est renforcé par les solutions de PlateSpin, société précédemment acquise par Novell.
PlateSpin apporte à Novell une plate-forme de gestion des centres de données avec des solutions
pour Linux et Windows dans des environnements physiques comme virtualisés. PlateSpin Forge, par
exemple, est une appliance dédiée à la protection et la récupération d'activité en cas de catastrophe
dans le centre de données par simple glisser-déposer des images archives. PlateSpin Power Recon
apporte un support de décision pour gérer l'exploitation du data center.

2.2 - Microsoft Hyper-V


Hyper-V est l'hyperviseur de Microsoft. Il sera prochainement intégré à la version 2 (R2) de Windows
Server 2008. Hyper-V est un hyperviseur de Type 1, également baptisé « barre metal » ou encore
« natif ». En s'exécutant directement sur une plate-forme matérielle, un hyperviseur de Type 1 peut
inviter un ou plusieurs systèmes d'exploitation secondaires. A l'inverse d'un hyperviseur de Type 2 qui
est en fait un environnement qui s'exécute à l'intérieur du système d'exploitation. Au-delà des
aspects techniques, il faut retenir qu'un hyperviseur de Type 1 sera plus performant et plus efficace
qu'un hyperviseur de Type 2 (comme c'est le cas avec VMware Server, Workstation et Fusion, Sun
Microsystems VirtualBox ou encore Virtual PC et VirtualServer de Microsoft).
Hyper-V assure l'exécution de Windows Server 2008. Le système dispose de protocoles de
communications avec l'hyperviseur. Il est décrits comme «éclairés » dans la mesure où il « sait » qu'il
s'exécute dans un environnement virtualisé à l'inverse des OS « non éclairés » qui « ignorent » leur
situation et sont moins à mènes de communiquer avec l'hyperviseur.
Hyper-V est également capable d'accueillir SUSE Linux Enterprise qui a été particulièrement optimisé
pour l'hyperviseur de Microsoft. SUSE est donc également considéré comme une application
« éclairée » avec les performances qui l'accompagnent. SUSE Linux Enterprise Server est d'ailleurs le
seul OS serveur optimisé pour Hyper-V à ce jour.
2.3 – Novell Xen
De Type 1 également, Xen est l'hyperviseur de SUSE et de Linux en général. Comme Windows Server
2008 pour Hyper-V, SUSE Linux a également été porté pour supporter Xen.
3) Un monde hétérogène

Ces deux hyperviseurs optimisés pour les outils d'administration respectifs des deux éditeurs assurent
aujourd'hui la mise en route d'environnements hétérogènes. Comment? En s'appuyant sur
l'adaptateur VM (virtual machine) communément développé par Microsoft et Novell. L'adaptateur
VM permet à SUSE LInux de communiquer directement avec Hyper-V de Microsoft. L'adaptateur se
charge en fait de traduire les appels (hyper calls) entre la plate-forme Windows et celle de Novell. Ce
qui lui permet à SUSE Linux de s'installer aux côtés de Windows Server dans l'environnement invité et
de travailler efficacement avec le système hôte.
La communication entre les deux systèmes ouvre des possibilités de partages de composants inédites
jusqu'alors ou difficiles à mettre en œuvre. Ainsi, une application développée pour SUSE Linux
Enterprise pourra par exemple tirer simplement partie d'Active Directory de Microsoft.
Cette « complicité » applicative va prochainement être renforcée avec l'arrivée imminente de
Systems Center Office Manager 2007 Cross Platform Extension, un ensemble d'outils Linux qui
viendra se greffer à Microsoft Systems Center. Ce qui autorisera la prise de contrôle de SUSE Linux
depuis la plate-forme de gestion de Microsoft.
SUSE Linux bénéficiera évidemment du support de Novell comme de Microsoft. D'autre part,
commercialement la solution s'avère avantageuse puisque la souscription du support pour SUSE
Linux Enterprise Server couvrira l'ensemble des images virtuelles créées sur un même serveur
physique et non pas seulement le serveur invité.
Conclusion

L'accord Microsoft-Novell est un parfait exemple de collaboration réussie entre modèles propriétaires
et open source. Parce que les deux partenaires ne se sont pas focalisés sur des échanges purement
technologiques mais ont également introduits les questions de propriétés intellectuelles et
économiques dans les accords. Au final, les deux éditeurs mettent en œuvre des plates-formes
technologiques, commerciales et juridiques pleinement opérationnelles, y compris avec l'assurance
de bénéficier d'un support technique des deux environnements, pour satisfaire les besoins
d'hétérogénéité des centres de données. Les clients profitent ainsi du meilleur de deux mondes tout
en optimisant leur environnement de production.

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