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P R É S E N TAT I O N D E S
I N T E RV E N A N T S
Christiane Grégory
ROTTIER BONOMEAU
Responsable du Laboratoire Responsable Projets Feu & Innovation
Centre d’Essais au Feu du CERIB Centre d’Essais au Feu du CERIB
c.rottier@cerib.com g.bonomeau@cerib.com
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QU’EST-CE QUE LA
R É S I S TA N C E A U F E U ?
LE TRIANGLE DU FEU
COMBURANT
Dioxygène O2
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P R I N C I PA U X C R I T È R E S
É VA L U É S
Étanchéité aux flammes
Résistance mécanique Isolation thermique
et aux gaz chauds
Aptitude de l’élément à assurer son rôle Pas de passage de flamme en face Température moyenne de la
mécanique et sa stabilité non exposée face non exposée < 140°C
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LES FEUX NORMALISÉS
1000
Température [°C]
800
600
400
200
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
Temps [min]
L’Eurocode 1 Partie 1-2 (NF EN 1991-1-2) définit trois courbes nominales température/temps :
‒ Courbe température/temps normalisée Θg = 20 + 345 log10(8t + 1)
‒ Courbe de feu extérieur Θg = 20 + 660 (1 – 0,687 e-0,32t – 0,313 e-3,8t)
‒ Courbe d’hydrocarbure Θg = 20 + 1280 (1 – 0,325 e-0,167t – 0,675 e-2,5t)
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R É S I S TA N C E A U F E U
E T R É G L E M E N TAT I O N
LE BUT PREMIER DE LA
R É G L E M E N TAT I O N
RÔLE DE LA
RÉACTION RÔLE DE LA RÉSISTANCE AU FEU
‒ Permettre une évacuation sûre des AU FEU
occupants
Échelle de température
d’intervention
DÉPART DU FEU ET
DÉVELOPPEMENT
INFLAMMATION
PROPAGATION
MAXIMAL
‒ Arrêté du 21/11/2002 [relatif à la réaction au feu des
produits de construction et d'aménagement]
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L A R É S I S TA N C E A U F E U I M P O S É E
PA R L A R É G L E M E N TAT I O N
Les Établissements Recevant du Public (ERP)
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L A R É S I S TA N C E A U F E U I M P O S É E
PA R L A R É G L E M E N TAT I O N
Les habitations
REI 15 pour le
Planchers plancher haut du REI 30 REI 60 REI 90
sous-sol
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L E S P R I N C I PA U X T E X T E S
R É G L E M E N TA I R E S
‒ Arrêté du 22 mars 2004 [relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d'ouvrages]
‒ Arrêté du 25 juin 1980 [portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les
établissements recevant du public (ERP)]
‒ Arrêté du 30 décembre 2011 [portant règlement de sécurité pour la construction des immeubles de grande hauteur et leur protection contre les risques
d'incendie et de panique]
‒ Arrêté du 31 janvier 1986 [relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation]
‒ Arrêté du 11 avril 2017 [relatif aux prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis à la rubrique 1510, y compris lorsqu'ils relèvent
également de l'une ou plusieurs des rubriques 1530, 1532, 2662 ou 2663 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement]
‒ Arrêté du 24 avril 2017 [relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n°
2230 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement]
‒ Arrêté du 5 août 1992 [pris pour l'application des articles R. 235-4-8 et R. 235-4-15 du code du travail et fixant des dispositions pour la prévention des
incendies et le désenfumage de certains lieux de travail]
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EXIGENCES SPÉCIFIQUES RENCONTRÉES :
DIFFÉRENTES APPROCHES POUR
DIFFÉRENTES SOLUTIONS
LES ESSAIS
NORMALISÉS
POURQUOI ? COMMENT ?
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CHOISIR LA BONNE
F O R M U L AT I O N D E B É T O N
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Développement de nouveaux bétons.
‒ Optimisation du dosage en fibres à mettre en œuvre pour le béton d’un ouvrage.
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POUR ALLER L’ÉCAILLAGE, UN PHÉNOMÈNE COMPLEXE
PLUS LOIN
30%
exemple pour les granulats
contenant du calcaire :
25% 23,6% 23,7%
20%
5%
2,0%
3,9%
2,3%
2. Réhydratation lors du refroidissement :
CaO + H2O Ca(OH)2
0,9% 0,7% 0,5% 0,4% 0,2%
0%
Profondeur d'écaillage en mm
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LES FEUX DANS
LES TUNNELS
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Essai de convenance sous sollicitation thermique pour un niveau de sécurité N3 soit HCM120 + CN240.
‒ Essai de validation d’une protection thermique rapportée sous sollicitations thermiques HCM.
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POUR ALLER LA COURBE HCM
PLUS LOIN
Courbe ISO Courbe de feu extérieur Courbe d'hydrocarbure Courbe HCM
1400
1200
Température [°C]
1000
800
600
400
200
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
Temps [min]
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ÉCAILLAGE : LES ESSAIS
C O U P L É S À L’ I N G É N I E R I E
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Valider le dimensionnement d’un ouvrage suite à l’apparition d’écaillage au cours de l’essai de convenance.
‒ Valider une nouvelle conception de renforcement suite à l’apparition d’un écaillage généralisé important.
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ICPE : LES ÉTUDES
DE MODE DE RUINE
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Étude de mode de ruine pour un entrepôt logistique.
‒ Étude de compartimentage vérifiant la non-propagation du feu aux cellules voisines.
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ÉTUDE D’INGÉNIERIE :
L’ I N T É R Ê T D U F E U R É E L
POURQUOI ? COMMENT ?
L’arrêté du 22 mars 2004 modifié En réalisant une étude sous feu
autorise le recours à l’utilisation naturel (ou feu réel) qui permettra
d’actions thermiques autres que de déterminer les actions thermiques
prédéterminées. à appliquer sur les éléments
d’ouvrage étudiés. Ces actions
L’étude de stabilité au feu de la thermiques sont issues de scénarios
structure peut alors être réalisée d’incendie qui doivent être validés
avec des actions thermiques par les autorités.
représentatives de l’exploitation et
de la géométrie du bâtiment. Les critères de performance retenus
doivent être respectés pendant toute
la durée du feu.
EXEMPLES
‒ Étude de la stabilité au feu des poteaux dans un hall d’accueil avec peu de charges calorifiques.
‒ Étude de stabilité des poutres non protégées dans un hall de gare avec une hauteur sous plafond importante.
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POUR ALLER LES ESSAIS SOUS FEU NATUREL
PLUS LOIN ET LES AVIS SUR ÉTUDES
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O P T I M I S AT I O N D E L A
PROTECTION THERMIQUE
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Optimisation des épaisseurs de protection à mettre en œuvre sur une passerelle au-dessus d’une autoroute.
‒ Calcul de stabilité au feu d’un PSLV en structure métallique sans protection rapportée.
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C O M PAT I B I L I T É E N T R E L A
R U I N E E T L’ É VA C U AT I O N
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Étude permettant la validation des dispositions constructives d’une mezzanine dans un entrepôt.
‒ Étude ISI dans un établissement ne respectant pas les distances de sécurité pour les issues de secours.
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POUR ALLER L’ÉVACUATION DES PERSONNES
PLUS LOIN
TEMPS
DÉNOMINATION DESCRIPTION SUIVANT NF EN ISO 13943
ÉLÉMENTAIRES
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L A S TA B I L I T É A U F E U
DES INB ET INBS
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Étude de stabilité au feu d’un INB dans le cadre du réexamen de sûreté.
‒ Étude approfondie de l’impact d’un feu de sodium sur les équipements de sûreté.
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L E S A P P R É C I AT I O N S
D E L A B O R AT O I R E
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Extension du domaine d’application directe d’un essai de classement.
‒ Validation d’une gamme de procédés constructifs.
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L E S AV I S D E
CHANTIER
POURQUOI ? COMMENT ?
EXEMPLES
‒ Évaluation de l’impact de la modification de la mise en œuvre d’une protection passive rapportée.
‒ Évaluation d’un assemblage de systèmes dans le cadre d’une réalisation particulière.
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Merci
QUESTIONS
& RÉPONSES
Le Centre d’Essais au Feu du CERIB est un des 3 laboratoires de
À PROPOS résistance au feu agréés par le Ministère de l’Intérieur. Grâce à ses
équipements de pointe, dont Prométhée un four « hors norme », et ses
DU CEF équipes, le CEF est devenu un acteur français et européen du monde de
l’incendie pour les essais, l’ingénierie et la normalisation.
www.labo-promethee.fr
Labo Promethee
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