Вы находитесь на странице: 1из 14

PROPOSITIONS DE LA CGEM

POUR LE PROJET DE LOI


DE FINANCES 2016

1
NOS SOURCES

§  Le Discours Royal du 20 août 2014


•  « l’économie marocaine a enregistré un retard significatif en la matière, en raison de
l’éparpillement et de la faiblesse du tissu industriel et de la concurrence du secteur
informel » ;
•  « il convient aussi (…) d’engager avec audace les grandes réformes, notamment en
matière de régimes de retraite et de fiscalité. ».

§  La Note de Cadrage du Chef du Gouvernement pour la LF 2016 du 6


Août 2015
•  Résolution de la problématique du butoir à travers l’accélération des remboursements
des crédits de TVA ;
•  Réforme fiscale par l’élargissement de l’assiette, réforme de la TVA, intégration du
secteur informel, lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ….

2
13  octobre  2015   Conseil  d’Administra7on  de  la  CGEM  
NOS SOURCES

§  L’Etude sur les leviers de la compétitivité des entreprises marocaines


•  L’étude vise à proposer les leviers d’amélioration de la compétitivité des entreprises ;
•  marocaines pour remédier aux faiblesses constatées.

§  Les Recommandations des Assises de la Fiscalité


•  Réforme de la TVA, suppression du butoir, harmonisation fiscale, réduction des
dépenses fiscales.

3
13  octobre  2015  
OBJECTIFS RETENUS

§  Améliorer et renforcer la compétitivité des entreprises ;

§  Créer des opportunités pérennes d’emplois ;

§  Tendre vers une fiscalité en adéquation avec les capacités contributives
des entreprises ;

§  Instaurer une meilleure visibilité fiscale ;

§  Elargir l’assiette fiscale par l’intégration du secteur informel ;

§  Maintenir un niveau honorable des recettes fiscales.

4
13  octobre  2015  
NOTRE ENGAGEMENT

§  Mettre en œuvre un programme collaboratif de promotion de civisme


fiscal parmi les entreprises ;

§  Encourager les entreprises à adopter la culture de la transparence et de


la responsabilité ;

§  Œuvrer pour la simplification des démarches et procédures fiscales


pour les entreprises exerçant dans la transparence ;

§  Inciter les entreprises à adhérer au dispositif de la catégorisation fiscale,


de la Télé-déclaration et du Télé-paiement.

5
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À LA TVA

§  Accélération des remboursements du crédit de TVA

Les entreprises sont toujours en attente de remboursement du crédit de TVA relative


aux dossiers déposés en juillet 2014 (moins de 20 millions DHS) et juin 2015 (moins de
500 millions DHS).

La CGEM regrette le décalage entre le discours des pouvoirs publics et la réalité des
remboursements effectués.
La mise en place d’un suivi effectif des délais de remboursement des crédits de TVA
s’impose pour une meilleure visibilité.

§  Généralisation du remboursement de crédit de TVA

Le dispositif introduit par la LF 2014 limite le remboursement du crédit de TVA cumulé


au 31/12/2013 et à des situations précises. Or le crédit de TVA né depuis le 1/1/2014
asphyxie les trésoreries des entreprises.

Pour une réelle neutralité de la TVA, la CGEM propose la généralisation du principe de


remboursement du crédit de TVA quelle qu’en soit l’origine.

6
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À LA TVA

§  Exonération permanente de la TVA sur acquisition des biens


d’investissement

La limitation à 36 mois pour l’achat en exonération de TVA des biens d’investissement


est un frein à l’acte d’investir. Il est impératif de supprimer cette limitation pour
retrouver la neutralité fiscale en matière de TVA.

§  Réduction du nombre de taux de TVA pour éliminer les distorsions


source de crédit de TVA

Pour éliminer les distorsions amont-aval créées par l’existence de plusieurs taux, il est
impératif d’accélérer la convergence vers deux taux. Ceci dans la continuité des
dispositions prises dans le cadre des LF 2014 et 2015, et des recommandations des
Assises Nationales de la Fiscalité (adoption d’un calendrier sur 2 ou 3 ans).

7
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À LA TVA

§  Adoption du paiement de la TVA sur la marge pour les secteurs pour
lesquels les intrants en amont sont exonérés de TVA

L’absence de neutralité conduit à la situation où la TVA appliquée dans certains


secteurs s’apparente plus à une TVA sur le chiffre d’affaires qu’à une taxe sur la
valeur ajoutée. C’est le cas notamment du secteur de l’industrie agro-alimentaire.

La CGEM propose d’adopter un mécanisme de paiement de la TVA sur la marge pour


les secteurs dont les intrants relèvent du secteur agricole dans un premier temps. Les
niveaux des taux bas de TVA en vigueur dans d’autres pays confirment cette
demande.

§  Clarification de certaines notions de base pour une meilleure lisibilité


des textes actuels

( territorialité de la TVA, le principe de déduction…….)

8
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À L’IS

§  Rendre la charge fiscale en matière d’IS en adéquation avec les


capacités contributives des entreprises tout en préservant le
rendement de cet impôt

1.  La CGEM revient avec insistance sur l’introduction de la progressivité du calcul de


l’IS. Retenir une imposition progressive tenant compte du niveau du bénéfice nous
semble plus juste et plus équitable économiquement. D’où la proposition du
barème suivant :

§  10% pour la tranche du résultat fiscal inférieur à 300 KDHS ;


§  20% pour la tranche du résultat fiscal supérieur à 300 KDHS et inférieur à 1 million
DHS ;
§  30% pour la tranche du résultat fiscal supérieur à 1 million DHS.

Il est bien entendu que la progressivité de l’IS ne concerne pas les établissements de
crédit et organismes assimilés, et les sociétés d’assurances et de réassurances.

9
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À L’IS

2.  La progressivité de l’IS devrait être accompagnée par la clarification de certaines


dispositions d’assiette et par l’alignement des règles fiscales avec les règles
comptables (provisions, amortissements, déductibilité des charges….).

3.  Enfin, la réforme de l’IS devrait donner lieu à l’introduction de certaines dispositions
permettant l’instauration de la fiscalité de groupe basée sur le résultat consolidé.
Actuellement, le CGI ne prévoit pas de dispositions spécifiques permettant de traiter
le groupe de sociétés comme étant un seul être fiscal. L’adoption de cette disposition
serait un encouragement à l’émergence de «champions nationaux et régionaux», à
l’échelle international.

10
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À L’IS

§  Encouragement des opérateurs à s’installer dans les ZI et les P2I

Instauration d’une réduction d’IS égale à 10% du montant de l’investissement réalisé


dans les ZI dédiées ou P2I et à 5% du montant de l’investissement hors ZI (avec un
plafonnement à 2 millions DHS).

§  Imposition différenciée des plus-values à long terme

Imposition réduite des plus-values à long terme réalisées sur l’outil de production
(abattement de 100% si réinvestissement dans les 3 ans ou 50% si intégration au
capital).

Cette mesure inciterait les entreprises à renouveler leur outil de production pour
mieux répondre aux évolutions technologiques imposées par le marché.

11
13  octobre  2015  
MESURES RELATIVES À L’IR

§  Une meilleure répartition de la charge fiscale, en matière d’IR, entre les
revenus salariaux et les revenus professionnels

Dans un souci d’équité fiscale, les pouvoirs publics devrait introduire des mesures
spécifiques pour un meilleur rendement de l’IR professionnel qui représente,
actuellement, moins de 5% de la recette de l’IR global.

Concernant l’IR sur les salaires, la CGEM propose l’harmonisation des règles fiscales
avec les règles sociales. Ceci éviterait l’existence de plusieurs bases de calcul des
salaires et une meilleure visibilité des entreprises.

Enfin, nous proposons une refonte du dispositif des déductions sur salaires
permettant de coller à la réalité économique (personnes à charge, frais de scolarité,
frais repas……).

12
13  octobre  2015  
L’INTÉGRATION DU SECTEUR INFORMEL

§  Suppression des taxes parafiscales dont le rendement demeure faible


et qui sont une source de migration vers l’informel

L’instauration des taxes parafiscales ces dernières années (sur le ciment, sur le fer à
béton, sur le sable, sur le plastique) ne repose sur aucun fondement économique et
pénalise le développement de certains secteurs d’activités. Pire, toutes les taxes
parafiscales, à l’exception de la taxe spéciale sur le ciment, sont non déductibles
fiscalement. Ce qui pénalise doublement les entreprises.

§  Encadrement du dispositif de la livraison à soi même en matière de


construction d’habitation principale

La simplification du calcul de cet impôt a contribué au recours à la pratique de


l’informel. Nous proposons d’introduire l’obligation de produire les factures lors de la
liquidation de cet impôt.

13
13  octobre  2015  
AUTRES MESURES

§  Reconduction du dispositif d’apport des titres à une société holding en


introduisant des mesures incitatives adaptées à notre tissu des
entreprises familiales ;

§  Introduction d’une incitation fiscale en matière d’IR pour les activités
d’offshoring ;

§  Refonte du dispositif des droits de timbres ;

§  Faire aboutir le dispositif des accords préalables ;

§  Suppression de la Taxe Professionnelle ;

§  Refonte du dispositif du contrôle fiscal ;

§  Simplification et adaptation des tableaux de la liasse fiscale.

14
13  octobre  2015  

Вам также может понравиться