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Droit

CHAPITRE 1 : éléments d’introduction à l’étude du droit


SECTION 1 : LA REGLE DE droit et les autres de conduite sociale
I) Les caractères de la règle de droit
- Le caractère général et abstrait
- Le caractère permanent de la règle de droit
- Le caractère contraignant de la règle de droit (choix irrévocable), racolage
II) CARACTERE DES AUTRES REGLES DE CONDUITE
- Les règles morales
- Les règles religieuses
- Les règles de bienséances
Section 2 : les divisions du droit
I) Le droit privé
a) Le droit civil
b) Le droit international prive
c) Le droit commercial
d) Le droit social
II) Le droit public
a) Le droit constitutionnel
b) Le droit international public
c) Le droit administratif
d) Les finances publiques
e) Le droit pénal (avortement thérapeutique)
CHAPITRE 2 : Théorie général du contrat
Section1 : condition de validité
a) La capacité
b) Le consentement (il faut être d’accord avant de dire oui)
En droit qui ne dit mot ne consent pas
c) L’objet
d) La cause (détournement de mineur) l’accusé a été acquitté
Section2 : sanction des conditions de validités
I) La nullité relative
II) La nullité absolue
Section 3 : effets du contrat
I) La force obligatoire du contrat
II) L’effet relatif du contrat
INTRODUCTION GENERALE :

L’homme ne saurait vivre isolé. Il a vocation à vivre en communauté. Dans la perspective


de satisfaction de leurs besoins individuels, ils seraient en perpétuel conflit s’il n’était pas
soumis à un certain nombre de règles impératives. L’adage est bien connu en droit : « ubi
societas ibi jus ». Cela voudrait dire que le droit est consubstantiel que l’existence de la
société. Par ailleurs, le débat sur l’absence de droit en Afrique n’a pas trop de sens dans la
mesure où ce dernier est consubstantiel à toute forme d’organisation sociale. Le droit tout
en préoccupant de l’ordre dans la société trace les contours de l’intervention des différents
sujets de droit dans le champ économique. En définitive il sera question d’analyser
respectivement quelques éléments d’introduction au droit et du droit des contrats dans le
chapitre 2.

Chap1 : ELEMENTS D’INTRODUCTION AU DROIT


Le droit peut avoir diverse acception=signification en science juridique. Le droit au sens
général du terme est un ensemble de règle qui s’impose aux individus vivant en société. Il
est appelé droit objectif c par ce k il est souvent accompagné d’un qualificatif qui précise
son objet : droit civil.
Le système juridique accorde un certain nombre de prorogatif au différent sujet de droit
que sont les personnes physiques (être humain) et les personnes morales (la SONATEL,
l’Etat du Sénégal, la SENELEC).
Il s’agit des droits suggestifs dont la compréhension nécessite un certain effort de
classification compte tenu de leur diversité. Nous examinerons aussi les différentes
sources du droit afin de mieux caractériser la règle du droit.
SECTION 1 : La règle du droit et les autres règles de conduite sociale
Nous nous intéresserons respectivement sur les caractères de la règle de droit
(paragraphe 1) et sur les autres règles de conduite sociale (paragraphe 2)
Paragraphe 1 : Les caractères de la règle de droit
a) Le caractère général et abstrait :
La règle de droit n’y vise pas nommément les personnes, elle s’applique à un groupe
de personne et non à une personne en particulier ; elle vise une catégorie ouverte de
personne (les mineurs -18, les époux). Ce caractère est inhérent à la nature de la règle
de droit car toute prescription qui viserait une personne déterminée ne serait une
décision
La règle de droit est donc abstraite et impersonnelle cela se comprend aisément car
elle est impartiale et la règle de droit est égale pour tous et s’applique à toute personne
qui entrerait dans ces prévisions. La vocation de la règle de droit est de s’inspirer dans
la durée
b) Le caractère permanent de la règle de droit :
Elle s’applique aux situations pour lesquelles elle est prévue. Elle doit par conséquent
s’appliquer ad vitam plus loin aeternam autrement dit cette application réelle ou virtuel
se fait de façon continu jusqu’à son abrogation.
c) Le caractère contraignant de la règle de droit :
Le caractère contraignant de la règle de droit pourrait se décliner en deux aspects que sont
respectivement le caractère obligatoire et le caractère coercitif de celle-ci.
Relativement au caractère obligatoire de la règle de droit, deux niveaux d’analyse sont à
distinguer entre les règles impératives et celles supplétives. Les règles impératives ou
d’ordre public sont celles qui ne souffrent d’aucune dérogation possible. Exemple de règle
impérative : le droit de fidélité dans un couple. Les règles supplétives souvent fréquentes
en matière contractuelle autorisent les clauses contraires. Exemple : en matière
contractuelle l’évaluation du dommage se fait au jour du jugement ou de l’arrêt ; les
parties peuvent d’un commun accord en décider autrement.
Le caractère coercitif implique en cas de violation de la règle de droit, le recours à la force
publique qui applique une sanction. D’ailleurs, la coercition étatique est le caractère
fondamental de la règle de droit. Nous avons à ce titre des sanctions de nature
préventives, répressives et réparatrices par exemple.
Paragraphe 2 : Les caractères des autres règles de conduite sociale
a- Les règles morales :
La morale se préoccupe de la vérité, de la justice et même du droit. Généralement le droit
s’en inspire. Exemple : condamnation du vol, de l’adultère, de l’inceste c’est qu’en réalité,
lorsque la règle de droit s’appuie sur la morale, elle est mieux perçue et acceptée par la
communauté. Cependant les deux catégories de règles se distinguent fondamentalement :
- La morale a pour finalité le perfectionnement intérieur de l’homme.
- Les règles morales proviennent de la révélation de la conscience
- La sanction donc règle morale est donc psychologique (remords, cas de
conscience, réprobation sociale
b- Les règles religieuses :
Les règles religieuses qui coïncident le plus souvent avec les règles de droit s’adressent aux
membres d’une communauté religieuse. Elles leur demandent de prier, d’aider les
nécessiteux etc. Ce qui les caractérise c’est qu’elles sont :
- D’origine divine
- Immuable
- Sanctionnés après la mort du fidèle
c- Les règles de bienséance :
Ce sont des usages auxquelles les individus se conforment par habitude. Les règles de
courtoisie (Salutations), de politesse (Céder la place à une personne âgée dans les
transports en public), sont véhiculées par la coutume et sont sanctionnés par la pression
sociale (exclusion).
Section 2 : Les divisions du droit
Les règles de droit sont réparties en droit public et en droit privé selon qu’elles s’orientent
vers les intérêts publics ou vers les intérêts privés. La complexité des rapports sociaux a
non seulement entraîné un développement des règles juridiques mais également débouché
sur un éclatement de certaines disciplines.

Paragraphe1 : Le droit privé


Divisé en plusieurs branches, le droit privé s’intéresse aux rapports des personnes privées
entre elles, qu’elles soient personnes physiques ou personnes morales.
a- Le droit civil :
Il a trait à toutes les règles relatives aux personnes (nom, domicile, état civil, mariage, aux
biens, servitudes, et aux actes et faits juridiques).
b- le droit international privé :
Il règlemente les rapports entre particuliers qui comportent un élément étranger tenant
soit à la nationalité, soit de l’une des parties, soit aux lieux de situation de l’acte ou du fait
générateur. Il pose une réalité un conflit de loi dans l’espace en ce sens que la loi nationale
entre en concurrence avec une loi étrangère.
c- le droit commercial :
Il renvoi à l’ensemble des règles concernant l’activité des commerçants et leur statut,
appelé aussi droit des affaires, il s’applique en principe aux commerçants individuels de
même qu’aux sociétés commerciales.
d- Le droit social :
Il est composé du droit du travail et du droit de la sécurité sociale.
Le droit du travail régit les relations individuelles et collectives de travail entre employeur
et salarié.
Le droit de la sécurité sociale est celui de la redistribution destinée à protéger le travailleur
devant les conséquences financières de certains risques ou de certaines situations (maladie,
congés et accidents).
Paragraphe 2 : Le droit public
Il regroupe les rapports dans lesquelles les personnes publiques interviennent.
a- Le droit constitutionnel :
Il renvoi à l’ensemble des règles qui gouvernent l’organisation publique de l’Etat et son
fonctionnement. Il régit l’exercice et la dévolution du pouvoir politique dans un Etat. La
substance propre du droit fonctionnel se retrouve dans la constitution et les lois
organiques qui la constituent.
b- Le droit international public :
Cette branche du droit s’intéresse aux rapports entre Etats et ceux qui sont relatifs à
l’organisation, au fonctionnement et à la compétence des organisations internationales.
c- Le droit administratif :
C’est l’ensemble des règles relatives à l’organisation des collectivités publiques ainsi qu’à
leur rapport avec les particuliers. Il définit et organise les administrations et les services
publics.
d- Les finances publiques :
Il s’agit des règles qui s’intéressent aux ressources et des charges des collectivités
publiques.
e- Le droit fiscal :
Il s’agit des rapports entre le contribuable et l’administration fiscale, et fixent les différents
impôts et les modalités de leur recouvrement.
f- Le droit pénal :
IL englobe les règles qui qualifient et sanctionne les infractions (Contravention, les délits,
et crimes comme le meurtre l’assassinat). En vertu du principe de la légalité des délits et
des peines, les juridictions répressives ne peuvent pas condamner une personne si elle
n’est pas hauteur d’une infraction prévue par la loi.

SECTION 3: LES SOURCES DU DROIT

Paragraphe1 : les sources internationales : les traités


Ce sont des accords conclus au niveau international sur les rapports entre Etats et sur des
règles de droit privé relatives à la situation des ressortissants de ces Etats. Il revient au
président de la république la prérogative de négocier les accords internationaux qu’il ratifie
ou approuve. Cependant, certains traités assez importants ne peuvent être ratifiés ou
approuvés qu’en vertu d’une loi. Exemple : lorsqu’un pays décide de céder une partie de
son territoire. Les traités ont une autorité supérieure à celle des lois sous réserve que
chaque accord ou traité de son application par une autre partie : c’est le principe de la
réciprocité.
Paragraphe2 : Les sources nationales
a- La loi au sens général du terme :
Ce sont des règles de droit qui émanent d’une autorité sociale. C’est à dire qu’elles ont une
origine étatique, provenant du pouvoir législatif ou du pouvoir exécutif, et qui est écrite.
Les organes appelés à légiférer sont diverses et variés, ce qui implique une certaine
hiérarchisation des règles. On peut citer :
- Les lois constitutionnelles contenues dans la constitution
- Les lois organiques qui complètent la constitution
- Les lois ordinaires
- Le règlement (le décret, les arrêtés).

b- La coutume :
La coutume résulte du fait qu’une règle de droit née d’un usage prolongé est perçue
comme étant obligatoire. A l’évidence tout usage n’est pas nécessairement une coutume.
Cette dernière suppose la réunion d’un élément matériel et d’un élément psychologique.
L’élément matériel traduit une pratique qui est suivie dans le temps et dans l’espace. Une
pratique suivie dans le temps renvoie à un ensemble d’actes habituels et répétés par les
membres du groupe sur une certaine durée. Quant à l’élément psychologique, il résulte de
la conviction chez ceux qui pratiquent l’usage d’agir en vertu d’une norme, d’une règle de
droit.
c- La jurisprudence :
Au sens large, elle désigne l’ensemble des décisions de justice rendues par les cours et
tribunaux. Au sens restreint du terme elle renvoie à la tendance habituelle d’une
juridiction à juger de telle manière. Philosophiquement, il est curieux de considérer la
jurisprudence comme source du droit en vertu de ce qu’on appelle la séparation des
pouvoirs. Tout de même l’interprétation de la loi est nécessairement créatrice.
L’interprétation est à la foi nécessaire et obligatoire. La nécessité de l’interprétation résulte
du fait que la loi est une règle générale qu’il faudra appliquer à un cas particulier. Cette
application suppose alors une interprétation de la loi et toute interprétation implique un
rajout. Le caractère obligatoire de l’interprétation renvoi à l’injonction faite aux juges de
trancher le litige quel qu’en soit la qualité de la loi sous peine de délit de justice.
d- La doctrine :
La doctrine renvoie à l’ensemble des travaux écrits consacrés au droit par ce qui ont pour
fonction de l’étudier. En réalité la doctrine n’est pas une source directe de la loi. Elle
permet tout simplement d’affiner la compréhension des principes qui sous-tendent le
système juridique. Elle peut aider aussi à mettre en lumière les insuffisances du système
juridiques, ce qui peut influencer le juge et le législateur en suggérant des réformes.
CHAPITRE 2 : THEORIE GENERALE DU CONTRAT

SECTION 1 : Les conditions de validité


Paragraphe 1 : La capacité
La capacité est l’aptitude à être titulaire de droits et à les exercer. C’est aussi l’aptitude à
accomplir valablement l’acte juridique. L’aptitude de contracter est la règle et l’inaptitude
l’exception. C’est ainsi que la loi déclare certaines personnes incapables de participer
efficacement aux commerces juridiques.
Paragraphe 2 : Le consentement
Pour être partie à un contrat, il faut exprimer sa volonté dans ce sens, mais celle-ci doit
être intègre et exempt de vices.
a- Les modes d’expression du consentement :
Il peut se manifester de diverses façons : la forme écrite est la plus courante et présente
plus de garantie ; il peut se faire de manière verbale et peut même s’exprimer de manière
tacite ou implicite.
b- Les vices du consentement :
Le consentement doit être exempt de vices pour être efficace. Exemple : l’erreur, dol
(erreur provoqué), la violence physique ou morale.

Paragraphe 3 : L’objet
L’objet renvoi à l’opération juridique que les parties entendent de conclure entre elles. La volonté
des parties portent sur l’objet. L’article 74 du COCC (code des obligations civiles et commerciales) fixe
les caractères de l’objet qui doit être

- possible.
- Déterminé ou déterminable
- Dans le commerce c’est-à-dire autorisé

Paragraphe 4 : La cause

Si l’objet répond à la question de savoir qu’est ce qui est due, la cause elle répond à celle de savoir
pourquoi elle est due. C’est la cause pour laquelle les parties ont conclus le contrat. Elle doit être
licite et ne pas être contraire aux bonnes mœurs. Si toutes les conditions ne sont pas réunies le
contrat est nul.

Un contrat qui ne respecte pas les conditions de validité c’est la nullité.

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