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b- La coutume :
La coutume résulte du fait qu’une règle de droit née d’un usage prolongé est perçue
comme étant obligatoire. A l’évidence tout usage n’est pas nécessairement une coutume.
Cette dernière suppose la réunion d’un élément matériel et d’un élément psychologique.
L’élément matériel traduit une pratique qui est suivie dans le temps et dans l’espace. Une
pratique suivie dans le temps renvoie à un ensemble d’actes habituels et répétés par les
membres du groupe sur une certaine durée. Quant à l’élément psychologique, il résulte de
la conviction chez ceux qui pratiquent l’usage d’agir en vertu d’une norme, d’une règle de
droit.
c- La jurisprudence :
Au sens large, elle désigne l’ensemble des décisions de justice rendues par les cours et
tribunaux. Au sens restreint du terme elle renvoie à la tendance habituelle d’une
juridiction à juger de telle manière. Philosophiquement, il est curieux de considérer la
jurisprudence comme source du droit en vertu de ce qu’on appelle la séparation des
pouvoirs. Tout de même l’interprétation de la loi est nécessairement créatrice.
L’interprétation est à la foi nécessaire et obligatoire. La nécessité de l’interprétation résulte
du fait que la loi est une règle générale qu’il faudra appliquer à un cas particulier. Cette
application suppose alors une interprétation de la loi et toute interprétation implique un
rajout. Le caractère obligatoire de l’interprétation renvoi à l’injonction faite aux juges de
trancher le litige quel qu’en soit la qualité de la loi sous peine de délit de justice.
d- La doctrine :
La doctrine renvoie à l’ensemble des travaux écrits consacrés au droit par ce qui ont pour
fonction de l’étudier. En réalité la doctrine n’est pas une source directe de la loi. Elle
permet tout simplement d’affiner la compréhension des principes qui sous-tendent le
système juridique. Elle peut aider aussi à mettre en lumière les insuffisances du système
juridiques, ce qui peut influencer le juge et le législateur en suggérant des réformes.
CHAPITRE 2 : THEORIE GENERALE DU CONTRAT
Paragraphe 3 : L’objet
L’objet renvoi à l’opération juridique que les parties entendent de conclure entre elles. La volonté
des parties portent sur l’objet. L’article 74 du COCC (code des obligations civiles et commerciales) fixe
les caractères de l’objet qui doit être
- possible.
- Déterminé ou déterminable
- Dans le commerce c’est-à-dire autorisé
Paragraphe 4 : La cause
Si l’objet répond à la question de savoir qu’est ce qui est due, la cause elle répond à celle de savoir
pourquoi elle est due. C’est la cause pour laquelle les parties ont conclus le contrat. Elle doit être
licite et ne pas être contraire aux bonnes mœurs. Si toutes les conditions ne sont pas réunies le
contrat est nul.