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Corrections diagonalisable et det A est le produit des valeurs propres de A comptées avec
multiplicité. Par suite det A > 0.
Exercice 1 : [énoncé] b) Ap ∈ Sp (R) et pour tout X ∈ Mp,1 (R), t XAp X = t X 0 AX 0 avec X 0 ∈ Mn,1 (R)
La matrice A est évidemment symétrique. la colonne obtenue en poursuivant la colonne X de coefficients nuls. On en déduit
Posons que si A ∈ Sn++ (R) alors Ap ∈ Sp++ (R) puis det Ap > 0.
c) La propriété est immédiate au rang n = 1.
1 ··· 1
T =
.. .. ∈ GL (R) Supposons la propriété acquise au rang n > 1.
. . n
Soit A ∈ Sn+1 (R) vérifiant pour tout p ∈ {1, . . . , n + 1}, det Ap > 0.
(0) 1 Par blocs, A est de la forme
On remarque
An Cn
A = tT T A= t
Cn λ
On en déduit que pour tout X ∈ Mn,1 (R)
Par application de l’hypothèse de récurrence, An ∈ Sn++ (R). Il existe donc
2
t t
XAX = (T X)T X = kT Xk > 0 Pn ∈ On (R) vérifiant t P AP = Dn = diag(λ1 , . . . , λn ) avec λi > 0.
Considérons alors
avec égalité si, et seulement si, T X = 0 ce qui donne X = 0. Pn Xn
Pn+1 = ∈ GLn+1 (R)
0 1
On a
Exercice 2 : [énoncé] t Dn Yn
Pn+1 APn+1 = t
H est symétrique donc diagonalisable. Yn ?
H est la matrice du produit scalaire avec Yn = t Pn (AXn + Cn ).
Z 1 En choisissant Xn = −A−1
n Cn , on obtient
(P, Q) 7→ P (t)Q(t) dt
0 t Dn 0
Pn+1 APn+1 =
0 ?
sur Rn−1 [X] donc H est définie positive et donc à valeurs propres strictement
positives. avec λn+1 > 0 car det A > 0 entraîne λ1 . . . λn+1 > 0.
On peut alors affirmer que A est symétrique définie positive car A représente une
telle forme bilinéaire symétrique dans une certaine base.
Exercice 3 : [énoncé] Récurrence établie.
a) ϕ est clairement bilinéaire, symétrique car A l’est et définie positive car
A ∈ Sn++ (R).
b) Notons E1 , . . . , En les matrices élémentaires de Mn,1 (R). Exercice 5 : [énoncé]
ϕ(Ei , Ej ) = ai,j , ϕ(Ei , Ei ) = ai,i et ϕ(Ej , Ej ) = aj,j donc l’inégalité de On peut écrire
Cauchy-Schwarz donne a2i,j 6 ai,i aj,j . In + AB = A A−1 + B
De plus, s’il y a égalité alors Ei et Ej sont colinéaires ce qui ne peut être le cas
que si Ei = Ej . La matrice A−1 + B est symétrique réelle et vérifie
Exercice 4 : [énoncé] On en déduit que A−1 + B est inversible car élément de Sn++ (R) et donc In + AB
a) Si A est définie positive alors SpA ⊂ R+? . De plus A est symétrique réelle donc est inversible par produit de matrices inversibles.
Pour λ ∈ Sp(t AA), Par l’étude précédente, |det A0 | 6 1 donc |det A| 6 (det C)2 = det B.
ker(t AA − λIn ) = ker(S 2 − λIn )
Or par le lemme de décomposition des noyaux, Exercice 9 : [énoncé]
√ √ a) Par le théorème spectral, la matrice symétrique réelle A est orthogonalement
ker(S 2 − λIn ) = ker(S − λIn ) ⊕ ker(S + λIn ) diagonalisable. De plus, étant définie positive, ses valeurs propres sont strictement
positive. On peut donc écrire
car λ > 0. Or √
ker(S + λIn ) = {0} A = t P DP avec P ∈ On (R), D = diag(λ1 , . . . , λn ) et λi > 0
√ √
car SpS ⊂ R+? . Ainsi pour tout λ ∈ Sp(t AA), La matrice C = t P ∆P avec ∆ = diag(1/ λ1 , . . . , 1/ λn ) convient.
b) On vérifie t D = D et t XDX = t (CX)B(CX) > 0 donc D ∈ Sn+ (R). On peut
ker(t AA − λIn ) = ker(S − λIn ) alors écrire
ce qui suffit à établir l’unicité de S car D = t QD0 Q avec Q ∈ On (R), D0 = diag(µ1 , . . . , µn ) et µi > 0
En choisissant ai = ln µi , on obtient avec ∆i,j le mineur d’indice (i, j) de la matrice S i.e. le déterminant de la matrice
! obtenue en supprimant la ième ligne et la jème colonne de S. Or le déterminant
n n
Y 1/n
Y d’une matrice est aussi celui de sa transposée et puisque la matrice S est
ln 1 + µi 6 ln (1 + µi )1/n
symétrique, le mineur d’indice (i, j) est égal à celui d’indice (j, i). On en déduit
i=1 i=1
que la comatrice de S est symétrique.
puis l’inégalité voulue. Si S ∈ Sn++ (R) alors
c) On a comS = t (comS) = det(S)S −1
(det C)2 det(A + B) = det(CAC + CBC) = det(I + D) Puisque S est définie positive, son inverse S −1 l’est aussi et det S > 0 donc comS
avec est définie positive.
det A = 1/(det C)2 et det B = det D/(det C)2 Si S ∈ Sn+ (R) alors pour tout t > 0,
B + AB −1 A + A = On
avec
t
XBX, t (AX)B(AX), t XAX > 0
ce qui est absurde.
Exercice 11 : [énoncé]
Le coefficient d’indice (i, j) de la comatrice de S est
(−1)i+j ∆i,j