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fr] édité le 4 octobre 2013 Enoncés 1

Calcul de polynôme minimal Exercice 5 Mines-Ponts MP [ 02710 ] [correction]


On pose  
0 1 0
Exercice 1 [ 00841 ] [correction]
A= 1 0 1 
Soit 
1 1
 0 1 0
A=
0 1 Que dire de cette matrice ? Sans la diagonaliser, déterminer son polynôme
caractéristique, son polynôme minimal, calculer Ak pour k ∈ N et évaluer exp(A).
Déterminer µA .

Exercice 6 Mines-Ponts MP [ 02707 ] [correction]


Exercice 2 [ 00842 ] [correction] Soient a, b ∈ R, b 6= 0 et A ∈ Mn (R) la matrice dont les éléments diagonaux
Soit valent a et les autres valent b. A est-elle diagonalisable ? Quelles sont les valeurs

0 1
 propres de A ? Quel est le polynôme minimal de A ? Sous quelles conditions sur a
.. et b, A est-elle inversible ? Lorsque c’est le cas trouver l’inverse de A.
M =  ∈ Mn (R) avec n > 2
 
.
1 0
Exercice 7 Mines-Ponts MP [ 02701 ] [correction]
a) Montrer que M est diagonalisable. Soient a ∈ R? et
b) Déterminer le polynôme minimal de M . a2
 
0 a
c) Calculer M p pour p ∈ N. A =  1/a 0 a 
1/a2 1/a 0
a) Calculer le polynôme minimal de A.
Exercice 3 [ 00843 ] [correction] b) La matrice A est-elle diagonalisable ? Si oui, la diagonaliser.
Soit a un réel. Pour M ∈ Mn (R), on pose c) Calculer eA .

L(M ) = aM + tr(M )In


Exercice 8 Mines-Ponts MP [correction]
[ 02711 ]
a) Montrer que L est un endomorphisme de Mn (R), trouver ses éléments propres Soit  
et son polynôme minimal. 0 0 0
b) Pour quels a, L est-il un automorphisme ? Trouver son inverse dans ces cas. A= 0 0 1 
0 −1 0
dans M3 (R). Déterminer le polynôme caractéristique et le polynôme minimal de
Exercice 4 [ 00845 ] [correction] A. Calculer exp A et exp(A) exp(t A).
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension n.
a) On suppose que f est diagonalisable. A quelle condition existe-t-il un vecteur
Exercice 9 Mines-Ponts MP [ 02712 ] [correction]
x ∈ E tel que la famille formée des vecteurs x1 = x, x2 = f (x1 ),. . . , xn = f (xn−1 )
Soit
forme une base de E ? 1

j j2

b) On ne suppose plus f diagonalisable mais on suppose l’existence d’une base A= j j2 1 
(x1 , x2 , . . . , xn ) de E du type précédent. Déterminer le commutant de f . Quel est j2 1 j
le polynôme minimal de f ?
Etudier la diagonalisabilité de A, déterminer les polynômes minimal et
caractéristique de A, calculer exp A. Proposer une généralisation en dimension n.

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Exercice 10 CCP MP [ 02497 ] [correction]


Soit a un réel. Pour M ∈ Mn (R)(avec n > 2), on pose

L(M ) = aM + tr(M )In

a) Montrer que L est un endomorphisme de Mn (R) et trouver ses éléments


propres et son polynôme minimal.
b) Pour quels a, l’endomorphisme L est-il un automorphisme ?
Trouver son inverse dans ces cas.

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Corrections Exercice 3 : [énoncé]


a) Il est clair que L est linéaire.
Exercice 1 : [énoncé] Si tr(M ) = 0 alors L(M ) = aM .
µA | χA = (X − 1)2 mais A n’est pas diagonalisable, donc µA = (X − 1)2 . a est valeur propre de L et le sous-espace propre associé est l’hyperplan des
matrices de trace nulle.
Si tr(M ) 6= 0 alors L(M ) = λM implique M ∈ Vect(In ). Or L(In ) = (a + n)In
Exercice 2 : [énoncé] donc a + n est valeur propre de L et le sous-espace propre associé est la droite
a) 1ère méthode : Vect(In ).
L’endomorphisme L est donc diagonalisable et par suite

(n − 1) − λ 1 · · · 1
−λ 1 µL (X) = (X − a)(X − (a + n)).

(n − 1) − λ −λ 1
det(M − λIn ) =
.. =

. = b) En dimension finie, L est un automorphisme si, et seulement si, 0 ∈ / Sp(L) i.e.
. .. ..
.
a 6= 0, −n.
1 −λ
(n − 1) − λ 1

−λ
Puisque
1
1 ··· 1
L2 − (2a + n)L + a(a + n)I = 0
0 −λ − 1 0
((n − 1) − λ) . on a

.. . ..
1
?
L−1 = (L − (2a + n)I)
0 ? ? −λ − 1 a(a + n)
puis det(M − λIn ) = ((n − 1) − λ)(−λ − 1)n−1 et donc sp(M ) = {−1, (n − 1)}. et donc
Soit f l’application linéaire canoniquement associée à M . 1
L−1 (M ) = (tr(M )In − (a + n)M )
f (x1 , ..., xn ) = (x1 , ..., xn ) ⇔ x1 + ... + xn = 0. a(a + n)
Donc E−1 est l’hyperplan d’équation x1 + ... + xn = 0.
Puisque En−1 est au moins une droite vectorielle, la matrice M est diagonalisable.
2ème méthode : Exercice 4 : [énoncé]
Par le calcul, on obverse que M 2 = (n − 1)In + (n − 2)M . a) Notons α1 , . . . , αn les composantes de x dans une base de diagonalisation B de
Par suite, M annule le polynôme scindé simple (X + 1)(X − (n − 1)) et donc M f . La matrice de la famille (x1 , . . . , xn ) dans la base B est
est diagonalisable.
α1 λ1 . . . α1 λn1
 
b) Le polynôme minimal de M est (X + 1)(X − (n − 1)) car en vertu de la
première méthode, la connaissance des valeurs propres de M détermine son  .. .. 
 . . 
polynôme minimal sachant M diagonalisable et, pour la deuxième méthode, ce
αn λn ... αn λnn
polynôme est annulateur alors que les polynômes X + 1 et X − (n − 1) ne le sont
pas. avec λ1 , . . . , λn les valeurs propres de f comptées avec multiplicité. Cette matrice
Par division euclidienne X p = (X + 1)(X − (n − 1))Q + αX + β est de rang n, si, et seulement si,
En évaluant
( la relation en −1 et en n − 1, on obtient
p λ1 . . . λn1

−α + β = (−1)
avec
α1 , . . . , αn 6= 0 et ... ..
p
α(n − 1) + β = (n − 1) 6= 0

.
Après résolution

λn . . . λ n
n
(n − 1)p − (−1)p

α =

n Par déterminant de Vandermonde, on peut assurer l’existence de x tel que voulu
p

β = (n − 1) + (n − 1)(−1)p si, et seulement, si les valeurs propres de f sont deux à deux distincts et non
p
n p p p
nulles. N’importe quel x aux composantes toutes non nulles est alors convenable.
d’où M p = (n−1) n−(−1) M + (n−1) +(n−1)(−1) n In . b) Les polynômes en f commutent avec f .

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Supposons que g soit un endomorphisme de E commutant avec f . avec (


On peut écrire g(x1 ) = a1 x1 + · · · + an xn = P (f )(x1 ) avec α = ax + (n − 1)by
P = a1 + a2 X + · · · + an−1 X n−1 . β = ay + bx + (n − 2)by
On a alors
Il suffit alors de résoudre le système
g(x2 ) = g(f (x1 )) = f (g(x1 )) = f (P (f )(x1 )) = P (f )(f (x1 )) = P (f )(x2 ).
Plus généralement, en exploitant xk = f k−1 (x1 ), on obtient g(xk ) = P (f )(xk ).
(
ax + (n − 1)by = 1
Les endomorphismes g et P (f ) coïncident sur les éléments d’une base, ils sont bx + (a + (n − 2)b)y = 0
donc égaux. Finalement, le commutant de f est exactement formé des polynômes
en f . pour expliciter A−1 .
Si le polynôme minimal Πf de f est de degré < n alors la famille (Id, f, . . . , f n−1 )
est liée et alors pour tout x ∈ E, la famille (x, f (x), . . . , f n−1 (x)) l’est aussi. Cela
contredit l’hypothèse de départ. On peut donc affirmer que deg Πf > n et puisque Exercice 7 : [énoncé]
Πf | χf , on a Πf = (−1)χf avec χf polynôme caractéristique de f . a) χA = −(X − 2)(X + 1)2 ,
 2  2   
a −a −a
E2 (A) = Vect  a  et E−1 (A) = Vect  0  ,  1 
     
Exercice 5 : [énoncé] 1 1 0
A est symétrique donc diagonalisable. χA = −X 3 + 2X, πA = −χA .
  La matrice A est diagonalisable, P −1 AP = D avec
1 0 1  2
a −a2 −a
  
A2 =  0 2 0  2 0 0
1 0 1 P = a 0 1  et D =  0 −1 0 
1 1 0 0 0 −1
A3 = 2A, A2k+1 = 2k A et A2k+2 = 2k A2 pour k > 0. On en déduit µA = (X − 2)(X + 1).
+∞ +∞
b) Ci-dessus.
X 2k X 2k−1 1 c) Par division euclidienne X n = (X + 1)(X − 2)Q(X) + αX + β avec
exp(A) = I3 + A+ A2 = I3 + sh(2)A + (ch(2) − 1)A2
(2k + 1)! (2k)! 2
k=0 k=1 2n − (−1)n 2(−1)n + 2n
α= et β =
3 3
donc
Exercice 6 : [énoncé] 2n − (−1)n 2(−1)n + 2n
A est symétrique donc diagonalisable. An = A+ I3
3 3
puis
χA = (−1)n (X − (a + (n − 1)b)(X − (a − b))n−1 e2 − e−1 2e−1 + e2
eA = A+ I3
3 3
Sp(A) = {a + (n − 1)b, a − b} (si n > 2)
πA = (X − (a + (n − 1)b))(X − (a − b)) Exercice 8 : [énoncé]
χA = −X(X 2 + 1), πA = X(X 2 + 1), exp(A) exp(t A) = exp(A) exp(−A) = I3 .
A est inversible si, et seulement si, 0 ∈
/ Sp(A) i.e. a + (n − 1)b 6= 0 et a 6= b.
En calculant A2 , A3 , . . . on obtient
    
a (b) x (y) α (β)
 
1 0 0
 ..  .. =
  ..  exp(A) =  0 cos 1 − sin 1 
 .  . . 
(b) a (y) x (β) α 0 sin 1 cos 1

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 octobre 2013 Corrections 5

Exercice 9 : [énoncé]
A2 = O donc Sp(A) = {0}.
Puisque A 6= 0 , A n’est pas diagonalisable. πA = X 2 et χA = −X 3 .

exp(A) = I + A

L’étude se généralise pour n > 3 avec A = (ω i+j−2 )16i,j6n et ω ∈ Un \ {1}.

Exercice 10 : [énoncé]
a) Il est immédiat que L est un endomorphisme de Mn (R).
Sp(L) = {a, a + n}, Ea (L) = ker(tr) et Ea+n (L) = Vect(In ),
ΠL = (X − a)(X − (a + n)) car L est diagonalisable et donc son polynôme
minimal est le polynôme simple dont les racines sont les valeurs propres de L.
2
b) Par une base de diagonalisation, det L = an −1 (a + n) et donc L est un
automorphisme si, et seulement si, a 6= 0, −n.
Par le polynôme minimal, on a L2 − (2a + n)L + a(a + n)Id = 0 et donc
1
L−1 = ((2a + n)Id − L)
a(a + n)

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