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Le but de ce chapitre est de définir les différents matériaux de construction qui rentre dans la
composition du béton armé et ainsi leurs caractéristiques et les hypothèses de calcul pour
adopter une bonne conception.
II.1 Matériaux :
II.1.1 Granulat :
Définition :
Matériau inerte provenant de l’érosion des roches ou de leur concassage utilisé dans la
construction et entrant dans la composition du béton.
Origine et minéralogie :
Dans le but d’avoir des granulats qui répond à des spécifications précises à leurs
caractéristiques géométriques et physiques on suit les étapes principales suivantes :
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Matériaux et hypothèses de calcul
L’absorption d’eau : C’est la capacité d’un granulat à absorber et à retenir l’eau elle
dépend de la porosité de ces granulats.
La porosité : Les pores sont les vides contenus dans les granulats leurs formes peuvent
être sphérique cylindrique ou quelconque,
La dureté : C’est la capacité d’un matériau à résister à la pénétration d’un corps plus
dur que lui elle est mesuré à l’aide des minéraux de l’échelle de MOHS.
La granulométrie :Les granulats sont désignés par leur classe granulaire (d/D) ou d
désigne la plus petite dimension de l’élément et D la plus grande dimension de
l’élément, dans la pratique les gravillons sont fabriqués en fraction 3/8, 8/15, 15/25)
ou (5/15, 15/25) les parties qui précèdent la fraction 3/8 et la fraction 5/15 sont
considérés comme sable.
Pour les bétons utilisés dans la construction des bâtiments les granulats les plus courant sont
(5/15, 5/25).
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Matériaux et hypothèses de calcul
II.1.1.1. Sable :
Définition :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Module de finesse :
La finesse d’un sable peut être caractérisée par son module de finesse Mf qui égale à :
Mf =1/100 de la Σ des refus cumulés exprimés en % sur les tamis de la sériesuivante :
0.16-0.315-0.63-1.25-2.5-5
Un bon sable à béton doit avoir un module de finesse compris entre 2.2 et 2.8 (il est possible
de changer le module de finesse d’un sable grossier en adjonction d’un 2eme sable plus fin ).
Cet essai utilisé pourévaluer les propriétés de sable employé dans la composition du béton.il
consiste à verser dans une éprouvette graduée un échantillon de sable et une petite quantité de
solution floculant, et agiter de façon à détacher les impuretés argileuses des particules de
sable, On complète alors le sable en utilisant le reste de la solution floculant afin de faire
remonter les particules fines à la partie supérieure de l’éprouvette, on laisse sédimenter 20
min et mesure h1 et h2.
h2 = sable propre figure II.1 : essai sur le sable par l’éprouvette graduée
ℎ1
ES = ℎ2x100
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Matériaux et hypothèses de calcul
II.1.1.2. Gravillons :
Définition :
Des grains minéraux, roulés obtenus à partir d’une rivière ou sablièreet concassé lorsqu’ils
sont obtenus d’une carrière.
Granularité :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Coefficient de forme :
C’est le rapport du volume du grain sur le volume de la sphère de diamètre, Il désigne l’état
de la surface et la formes des grains,pour les gravillons doit être varie entre 0.15 et 0.2.
𝑉
F= Ф3 ᴨ
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Matériaux et hypothèses de calcul
Figure II.2 :appareil utilisée pour effectuer l’essai« los Angeles» au laboratoire
Principe de l’essai :
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II.1.2 Le ciment :
Définition :
le ciment est une poudre minérale très fine composé de calcaire (80%), argile (20%) et un très
faible pourcentage du gypse , qui forme avec l’eau une pate faisant prise et durci
progressivement ( liant hydraulique ).
Fabrication du ciment :
1. Extraction de la matière première :
à la carrière on fait exploser les roches naturelles à l’explosif à fin d’obtenir le
calcaire et l’argile,ensuite acheminé vers le hall de concassage.
2. Préparation du cru :
le concassage : les matériaux sont réduits par le concasseur à une taille
maximum de 80mm.
le broyage et le séchage : les matières premières sont ensuite séchées et
broyées très finement
préchauffage et cuisson : on chauffe la poudre environ 800 °C dans un
préchauffeur.
3. transformation du cru en clinker :
Obtention du cru et cuisson à 1450 °C qui assure la prédominance du clinker,
Broyage du clinker et l’ajout du gypse et donc l’obtention du ciment.
4. Elaboration du ciment :
On stocke le ciment soit en sac ou en vrac.
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Matériaux et hypothèses de calcul
On peut ajouter au ciment des ajouts pour améliorer ses caractéristiques, parmi ces ajouts on
peut citer : Le calcaire, Le laitier Fumé de silice, Pouzzolane naturelle, Pouzzolane calciné,
Cendre volante siliceuse, Cendre volante calcique.
Classification :
1-Classification des ciments en fonction de leur composition :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Usage du ciment :
CEM I (ciments Portland) et CEM II (ciments Portland composés) :
ciments les plus couramment utilisés dans les ouvrages d’art, les bâtiments industriels et
commerciaux et dans la construction résidentielle, pour réaliser des ouvrages classiques en
béton armé. Certains de ces ciments, spécialement formulés, sont également utilisables dans
les travaux souterrains en milieux agressifs ou sous la mer.
Le but est de mesurer le temps du début et de fin de prise du ciment ,Cet essai permet d’avoir
un aperçu sur le comportement ultérieur du ciment dans des conditions particulaires
d’utilisation comme les bétonnages par temps chaud et par temps froid, à l’aide de l’appareil
de VICAT, par son aiguille qui s’enfonce dans le ciment .
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Matériaux et hypothèses de calcul
Elle permet l’hydratation du ciment, ce qui libère ses capacités de liant, et facilite la mise en
œuvre. L’eau utilisée doit être propre.
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Matériaux et hypothèses de calcul
Nature Effets
Plastifiant :améliore la maniabilité du béton sans l’altérer.
Super plastifiant :
Fonction fluidifiant : améliore la maniabilité mais diminue la
résistance.
Ouvrabilité du béton Fonction réducteur : entraine une forte réduction en eau dans le
mélange tout en conservant une bonne maniabilité.
Plastifiant réducteur d’eau : réduit la teneur en eau dans le but
d’augmenter la résistance du mélange tout en ayant une bonne
maniabilité.
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Matériaux et hypothèses de calcul
II.4. Le béton :
Définition :
Formulation du béton :
1. Dosage en ciment : En générale on adopte :
- Pour les travaux courant : les planchers, les poteaux… 350kg/m3
- pour les ponts : de 350 kg/m3 à 450kg/m3
- pour les travaux à la mer : 450 kg/m3 à 550 kg/m3.
2. dosage en eau :
A partir dela courbe donnant les variations delà résistance de compression en fonction du
rapport E/C, on remarque que au-delà d’une valeur optimale du rapport E/C la valeur de la
résistance décroit.
Par conséquent une quantité d’eau en défaut est plus à craindre une quantité d’eau en excès.
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Matériaux et hypothèses de calcul
La quantité optimale du mélange sable et gravillons est déterminée d’une façon à obtenir un
béton avec une compacité élevée (minimum de vides)
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les quantités des matériaux introduits dans la
composition du béton, Nous citerons :
La méthode de BOLOMEY
La méthode d’ABRAMS.
La méthode VALLETTE.
La méthode de FAURY.
La nature de l’ouvrage :
La résistance souhaitée :
La résistance minimale σ’ atteinte à 28j est fixée, étant donné qu’elle est liée à la résistance
moyenne σ’28 par la formule :
La consistance désirée :
elle est déterminée en fonction des dimensions, densité de ferraillage et des moyens de
vibrations que l’on possède.
elle dépend de l’épaisseur des éléments, de l’écartement entre les armatures dans le but
d’assurer un bon coulage de béton sans qu’il soit empêché par les gros granulats qui bloquent
le passage du béton et de l’enrobage qui dépend de l’agressivité du milieu ambiant dans lequel
sera implanté l’ouvrage.
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Matériaux et hypothèses de calcul
Le dosage en ciment est déterminé après avoir trouvé le rapport E/C qui est le rapport
entre la quantité de ciment et celle de l’eau, ce rapport se déduit à partir de la formule de
BOLOMEY :
σ’₂₈= σc’.G.(C/E-0.5)
σ’₂₈=1.15 σc’
σ’₂₈ :Résistance moyenne à 28 jours en bars.
σc’ : classe vraie du ciment à 28 jours en bars.
C: dosage en ciment (kg/m³)
E: dosage en eau total sur matériaux secs (l/m³)
D : diamètre du plus gros granulat.
G: coefficient granulaire est en fonction de la quantité des granulats et de dimension
maximale des grains D, ses valeurs sont données dans le tableau ci-dessous :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Elle est composée de deux semi droites qui se rencontrent au point désigné par le terme point
de brisure
Point A :
Abscisse 𝑋𝐴=𝐷/2 𝑠𝑖𝐷 < 20𝑚𝑚 et ′𝐴=𝑋1−𝑋22𝑠𝑖𝐷 ≥20𝑚𝑚
Ordonnée : YA=50-√𝐷 + K
Avec k terme correcteur qui dépend du dosage en ciment de l’efficacité de vibration et de
la forme du granulat sa valeur est tirée à partir du tableau ci-dessous :
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Matériaux et hypothèses de calcul
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Matériaux et hypothèses de calcul
Coefficient de compacité:
Les quantités des granulats à prendre sont déterminées à partir des proportions volumiques
retenues graphiquement pour cela on détermine le coefficient de compacité de DREUX –
GORISSE, Ce coefficient est défini comme étant le rapport à 1 m3 du volume absolu des
matières solides (ciment + granulats) réellement contenues dans 1 m3 de béton frais en œuvre.
Avec : ɤ=Vciment+Vs+VG1+VG2…….+VGn
Vtotal
Et V total=1m³=1000L.
1000ϒ=V ciment+Vs+VG1+VG2……+VGn.
𝑐
V ciment=
ρciment
Les Valeurs du coefficient de compacité de DEUX-GORISS est données dans le tableau ci-
dessous en fonction des moyens de vibration, de la consistance et du diamètre maximale pour
1 m3 de béton frais.
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Matériaux et hypothèses de calcul
la propriété essentielle du béton frais est son ouvrabilité qui le rend apte à remplir à n’importe
quel volume.
Ils s’agit de mesurer l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre poids en
introduisant le béton dans le moule tronconique en 3 couches ,et on tasse chaque couche par
25 coups à l’aide de la tige de piquage , on arase la surface du béton par la truelle , on
soulève le moule verticalement avec précaution ,et on lit l’affaissement sur la règle du point le
plus haut du béton immédiatement après démoulage .
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Matériaux et hypothèses de calcul
La résistance des bétons durcis à 28 jours peut être mesurée sur des éprouvettes cylindriques
ou cubiques.
1. Résistance en compression :
Essai de compression :
La résistance à la compression est mesurée par compression axiale de cylindre droit et d’une
hauteur double de leur diamètre, le cylindre le plus couramment utilisé est le cylindre (16/32),
Le principe de l’essai est de soumettre l’éprouvette à une force croissante jusqu’à rupture de
celle-ci afin de déterminer sa résistance à la compression qui varie en fonction de l’âge du
béton.
Cet essai doit s’effectuer sur des éprouvettes cylindriques dont les extrémités ont été
préalablement rectifiées, la rectification consiste à rendre les surfaces planes et
perpendiculaires aux génératrices, l’éprouvette doit être centrée sur la presse d’essai avec une
erreur inférieur à 1% pour cela on utilise un gabarit de centrage.
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Matériaux et hypothèses de calcul
2. Résistance en traction :
2.1.essai indirect :
résistance en traction par flexion :
Cet essai est effectué en général sur des éprouvettes prismatiques reposant sur 2 appuis,
L’essai consiste à écraser un cylindre de béton suivant deux génératrices opposées entre les
plateaux d’une presse, P est la charge de compression maximale produisant l’éclatement du
cylindre par mise en traction du diamètre vertical, La résistance en traction est donnée par :
𝑝
ftj = 0.637𝑙∗ Ф
Ф : diamètre du cylindre
L : la longueur du cylindre
2.2.Essai direct :
Essai direct de traction :
Cet essai est assez délicat à réaliser car il nécessite après sciage des extrémités le collage de
têtes de traction parfaitement centrées, la mesure se fait par mise en traction de cylindres
identiques à celle de la résistance par fendage, l’opération devant avoir lieu sans aucun effort
4𝑃
de flexion parasite, avec ftj =
Фᴨ2
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Matériaux et hypothèses de calcul
Alliage métallique composé essentiellement de fer et un très faible taux de carbone, c’est la
teneur en carbone qui lui donne les propriétés du métal qu’on appelle acier, ilpossède une très
bonne résistance vis à vis de la traction.
Les aciers utilisés en béton armé sont classés selon leurs nuances et leurs états de surface, on
distingue :
Les ronds lisses : ce sont les aciers doux leurs valeur caractéristique de la limite
élastique garantie est de 215 à 235 MPA
Les barres à hautes adhérences : il existe deux types :
- Aciers à hautes adhérences type1 :c’est des aciers laminés à chaud leurs limite
élastique garantie est de 400 MPA
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Matériaux et hypothèses de calcul
- Aciers à hautes adhérences type2 :c’est des aciers laminés à chaud et écrouis
leurs limites élastiques garanties est de 500 MPA
Les treillis soudés : c’est les aciers laminées à chaud par treillage fortement écrouis
leurs limite élastique garantie est de 500 MPA
Le tableau suivant résume les caractéristiques des aciers utilisés en béton armé :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Essai de dureté :
C’est un essai non destructif qui consiste à mesure la pénétration d’un outil dans la pièce sous
une charge constante dont la mesure porte soit :
Cet essai consiste d’abord à plier à froid l’éprouvette suivant un angle de 90° ; puis elle est
dépliée suivant un angle de 30°. Le diamètre du mandrin dans lequel est effectué le pliage
dépend de celui du produit et la nature de l’acier testé. Les barres à haute adhérence ne
doivent pas se rompre ; d’autre part, la zone de pliage ne doit présenter ni fissures, ni
déchirures transversales.
Technologie :
I. Maçonnerie :
Elles interviennent dans l’ossature du bâtiment sous forme d’éléments verticaux réalisés par
assemblage à joints de mortier, Ce sont des murs comportant deux parois avec un intervalle
entre les 2 parois :
Types de briques :
Brique creuse :
- De 10 trous (10x 20 x30)
- De 12trous (15x 20x30)
- De 5 trous (5 x 20x30)
Brique pleine :
- De (5x 10x20)
Brique pleine perforée :
- De (5x10x20)
une isolation thermique suffisante vis-à-vis de l’extérieure ce qui peut être obtenue par :
une isolation phonique suffisante vis-à-vis du l’extérieure ce qui peut être obtenue par :
- Une masse suffisante et par des dispositions à chicanes pour les vides ou les
ouvertures de ventilation.
- Un clavetage en béton ou bourrage en mortier entre les façades et le plancher ou les
murs concernés
Une isolation suffisante vis à vis de problème de transmission de feu ce qui oblige encore à
des clavetage en béton ou des bourrages en mortier au niveau des planchers et à des respects
de distance entre ouverture superposées.
Constituée de briques creuses et légères, elle sera couverte d’un enduit ,puis peinte. Cette
cloison a l’avantage d’offrir de bonnes capacités isolantes et une vraie solidarité
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Matériaux et hypothèses de calcul
Elle sert à
I.3/ L’enduit :
En construction un enduit est une couche de mortier appliquée sur un mur. On distingue :
- Enduit de chaux
- Enduit de ciment
I.4/ Revêtement :
Les revêtements sont une ou des couches superficielles ont pour but d’améliorer les
propriétés d’une surface d’un objet.
Définition :
Le plancher un élément plan, rigide, séparant deux niveaux d’un bâtiment .capable de
supporter les charges et de les transmettre aux éléments porteurs horizontaux et/ou verticaux
de l’ossature.
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Matériaux et hypothèses de calcul
- La portance : il doit résister aux charges fixes ou mobiles, reprendre les efforts
horizontaux et doit être suffisamment rigide pour que la flèche soit minimale et pour
ne pas entrainer de désordres dans les cloisons et les revêtements.
- L’isolation phonique aux bruits aériens et aux bruits d’impact.
- La protection contre l’effraction.
- La protection contre le feu.
- La protection contre l’humidité : réalisée par le revêtement du sol (et des sous couches
appropriées).
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Matériaux et hypothèses de calcul
II.2.1 Hypothèses :
1. Hypothèse sur les matériaux :
- L’Homogénéité : les matériaux sont les mêmes dans toutes les directions
- L’isotropie : les matériaux (béton, acier) gardent les mêmes propriétés mécaniques
dans toutes les directions de l’espace.
- L’Elasticité linéaire : les contraintes sont proportionnelles aux déformations.
2. Les états limites :
C’est un état particulier dans lequel une condition requise d’une construction ou l’un de ses
éléments est strictement satisfaite, et cesserait de l’être en cas de modification défavorable
d’une action.
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Matériaux et hypothèses de calcul
Domaine 1 (pivot A) :
Domaine 2 (pivot B) :
Domaine 3 (pivot c) :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Ils sont liés aux conditions normales d’exploitation et de durabilité, ils correspondent aux
phénomènes suivants :
Ϭb = Eb×ɛb
Es
- Dans les calculs le rapport Eb = n, appelé coefficient d’équivalence et pris égal à 15
par convention.
3. Le béton
La Résistance du béton à la compression :
Des calculs probabilistes sur les résultats obtenus permettent de déterminer la valeur
caractéristique de la résistance à la compression du béton testé.
pour évaluer la résistance caractéristique des bétons non traité thermiquement, on peut utiliser
les formules suivantes :
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Matériaux et hypothèses de calcul
Pour : j < 28 :
𝑗
fcj = 4.76+0.83 𝑗 𝑓𝑐𝑗 pour 𝑓𝑐𝑗 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎
𝑗
fcj = 1.40+0.95 𝑗 𝑓𝑐𝑗 pour 𝑓𝑐𝑗 > 40 𝑀𝑃𝑎
Pour : j > 28 :
𝑓𝑐𝑗= 𝑓𝑐28
Il est difficile d’établir la valeur de la résistance en traction par les essais parce qu’ils donnent
des résultats dispersés. Cependant nous pouvons la déduire de la résistance à la compression
par la formule suivante :
Pour un chargement d’une durée d’application < 24h à défaut de mesure, le module de
déformation longitudinale instantanée peut être déduit de la formule suivante pour un béton
3
âgé de j jours : Eij =11000√𝑓𝑐28 MPA
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Matériaux et hypothèses de calcul
𝐸
G=
1+𝜈
Coefficient de poisson :
Sous un chargement une éprouvette se déforme transversalement et longitudinalement.
∆𝑡/𝑡
ν=
∆𝑙/𝑙
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Matériaux et hypothèses de calcul
Durée d'application
1 >24 h
0.9 1h ≤ durée≥24h
0.85 <1h
A l’ELS le béton à un comportement linéaire élastique, En tout point il faut veiller à ce que :
𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎̅𝑏𝑐 avec : 𝜎̅𝑏𝑐 = 0.6fc28
𝑓𝑐𝑗
Si 𝜏𝑢 ≤ min 0.06 pas de vérification et armatures transversales
𝛾𝑏
1.5 MPa
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Matériaux et hypothèses de calcul
Il s’agit des armatures contenues dans des plans perpendiculaires à la fibre moyenne des
poutres.
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Matériaux et hypothèses de calcul
4. L’acier :
On adopte le diagramme contrainte-déformation suivant :
Avec :
𝛄𝐬 : Coefficient de sécurité égal à:
1.15 en situations durables ou transitoires (SDT)
1 en situations accidentelles (SA)
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Matériaux et hypothèses de calcul
Avec :
η : coefficient de fissuration (η= 1 pour rondes lisses Adx et η= 1.6 pour acier HA).
fc28 = 25 MPa
𝑓𝑡𝑗 = 0.6 +0.06 fc28 = 2.1 MPa pour : fc28 = 25 MPa < 60MPa
1. à l’ELU :
- situation durable ou transitoire :
0.85 fc28
fbu = = 14.17 MPa ϴ =1
ϴγb
𝛾𝑏 = 1.5
- situation accidentelle :
0.85 fc28
fbu = = 18.48 MPa ϴ =1
ϴγb
𝛾𝑏 = 1.15
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Matériaux et hypothèses de calcul
2. à l’ELS :
1.5 MPa
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝜏𝑢 ≤ 1 MPa
𝑓𝑐𝑗
0.2 = 3.33 MPa (SDT)
𝛾𝑏
𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑢0 ≤ min 0.2 = 4.35 MPa (SA)
𝛾𝑏
5 MPa
𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑢0 ≤ 𝑚𝑖𝑛 0.15 = 3.26 MPa (SA)
𝛾𝑏
4 MPa
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𝑓𝑐
𝜏𝑢0 ≤ min 0.27 𝛾 𝑗 = 5.87 MPa (SA)
𝑏
7 MPa
400
σs= 𝑓𝑒/𝛾𝑠 = = 347.83 MPa
1.15
- situation accidentelle :
400
σs= 𝑓𝑒/𝛾𝑠= = 400 MPa
1
2. à l’ELS :
Fissuration préjudiciable :
2
𝜎𝑠 ≤ min ( 𝑓𝑒 , 110√𝑓𝑡𝑗 )
3
𝜎𝑠 ≤ 201.63 MPa
1
𝜎𝑠 ≤ min ( 𝑓𝑒 , 90√𝑓𝑡𝑗 )
2
𝜎𝑠 ≤ 164.97 MPa
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Matériaux et hypothèses de calcul
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