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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de laRecherche Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté d’Electronique et Informatique


Département de Télécommunications

Mémoire de MASTER
Domaine : Sciences et Technologie
Filière : Télécommunications
Spécialité : Communication Radio Mobile
THEME

Contribution à la réduction des interférences dans


les réseaux mobiles 4G LTE

Proposé par : Présenté par :


Mr. BELGUIDOUM Adel Bouzid BENKANOUN Sarah
MAATOUK Sarah
Dirigé par :
Mr. BELGUIDOUM Adel Bouzid
Pr. TOUNSI Mohamed Lamine

Soutenu le : 27 juin 2019


Devant le jury composé de :
Président : Mme. Falek Leila, Professeur, USTHB
Examinateur : Mr Abidine Bilal, MCB, USTHB
Promoteur : Mr Belguidoum Adel Bouzid, Senior consultant, Nokia
Co-promoteur : Mr TOUNSI Mohamed Lamine, Professeur, USTHB
Promotion: Juin 2019
Remerciements

Nous remercions en premier lieu ALLAH le Tout Puissant de nous avoir


donné la volonté et le courage de mener à bien ce projet.
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à
Monsieur A. BELGUIDOUM pour le temps qu’il nous a consacré, pour la
qualité de son encadrement, ainsi que ses précieux conseils.
Nous remercions également Monsieur A. TOUNSI pour ses remarques très
précieuses et sa disponibilité.
Nos plus vifs remerciements s’adressent à l’ensemble du personnel de Ooredoo
qui nous a accueillies au sein de leur entreprise.
Nous profitons de cette opportunité pour exprimer notre gratitude à Madame
GHISLANE et Monsieur Y.BELHADIA pour leur precieuse aide à la
réalisation de ce travail .
Notre profonde reconnaissance et notre respect vont aussi aux membres de jury
Mme. FALEK et Mr.ABIDINE qui nous font l’honneur d’avoir accepter de
juger ce travail.
Nos remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou de
loin à l’élaboration de ce travail.
Dédicace

“A mes chers parents ”


“A ma soeur et mon frère ”
“A tous mes professeurs, ma famille et mes amies ”
“A toute personne qui d’une manière ou d’une autre, m’a aidée
et encouragée pour l’aboutissement de ce travail, trouve ici l’expression de ma gratitude ”

Sarah BENKANOUN

“Je dédie ce mémoire de fin d’études à mes chers parents, mes frères et mes sœurs, à ma
famille, mes amis, à ceux qui m’ont soutenue et à toutes les personnes qui ont
contribué dans la réalisation de ce travail de près ou de loin. ”
“A tous ceux qui ont cru en moi et a tous
ceux qui m’aiment et que j’aime.”

Sarah MAATOUK
Liste des abréviations

4G 4ème Génération
3GPP 3rd Generation Partnership Project
64 QAM 64 Quadrature Amplitude Modulation
A
ACK Acknowledgement

C
CAZAC Constant Amplitude Zero Auto-Correlation
CFI Control Format Indicator
CQI Channel Quality Indicator
CRS Cell Reference Signal

D
DC Direct Current
DL Downlink
DMRS Demodulation Reference Signal

DwPTS Downlink Pilot Timeslot

E
eNB Evolved NodeB
EPC Evolved Packet Core
EPS Evolved Packet System
E-UTRAN Evolved-UTRAN

F
FDD Frequency Divison Duplex

G
GERAN GSM EDGE Radio Access Network
GP Guard Period

H
HSS Home Subscriber Server

I
ICI Inter Cell Interference
IEEE Institute Electrical Electronics Engineers
IES Interférences Entre Symboles

I
IMT-A International Mobile Telecommunication-
Advanced
K
KPI Key Performance Indicator

L
LTE-A Long Term Evolution-Advanced
LTE Long Term Evolution

M
MCS Modulation Coding Schema
MIMO Multiple Input Multiple Output
MME Mobility Management Entity

N
NAC No ACKnowledgement
NAS Non Access Stratum

O
OFDM Orthogonal Frequency Division Multiplexing
OFDMA Orthogonal Frequency Division Multiple Access

P
PBCH Physical Broadcast Channel
PCFICH Physical Control Format Indicator Channel
PCI Physical Cell Id
PCRF Policy Charging Rule Function
PDCCH Physical Downlink Control Channel
PDSCH Physical Downlink Shared Channel
P-GW Packet Data Network Gateway
PHICH Physical Hybrid ARQ Indicator Channel
PMI Pre-coding Matrix Indicator
PRACH Physical Random Access Channel
PRB Physical Ressource Block
PSS Primary Synchronization Signal
PUCCH Physical Uplink Control Chennel
PUSCH Physical Uplink Shared Channel

Q
QPSK Quadrature Phase Shift Keying

R
RACH Random Access CHannel
RAN Radio Access Network
RAR Random Access Response
RB Resource Blocks
RI Rank Indicator
RNTI Radio Network Temporary Identifier
RRC Radio Ressource Control

II
RS Reference Signal
RSI Root Sequences Index

S
SC-FDMA Signal Carrier Frequency Division Multiple Access
S-GW Servin Gateway
SIB System Information Block
SIG Système Information Géographique
SIMO Single Input Multiple Output
SINR Signal Interference Noise Ratio
SRS Sounding Reference Signal
SSS Secondary Synchronization Signal
S-TMSI Shortend Temporary Mobile Subscriber Identity

T
TC-RNTI Temporary Cell Radio Network Temporary
Identifier
TTI TransmissionTime Interval
TDD Time Division Duplex

U
UE User Equipement
UL Uplink
UMTS Universal Mobile Telecommunication System
UpPTS Uplink Pilot Timeslot
UTRAN UMTS Terrestrial Radio Access Network

W
WIMAX Worldwide Interoperability for Microwave Access

III
Liste des figures

Figure 1.1. Architecture génerale du réseau 4G LTE…………………………….....................4


Figure 1.2. Différence entre OFDMA et SC-FDMA…………………………………………..6
Figure 1.3. Structure de trame en FDD………………………………………………………...7
Figure 1.4. Structure de trame en TDD………………………………………………………...8
Figure 1.5. Bloc de ressource (cas Préfix Cyclique normal)………………………………..….9
Figure 1.6. Mappage des canaux en Downlink (à gauche) et Uplink (à droite).………….….10
Figure 1.7. Structure de préambule…………………………………………………………...11
Figure 1. 8. Grille de ressources PRACH…………………………………...………………..12
Figure 1. 9. La position du PRACH sur à la limite supérieure d’une sous trame…………….14
Figure 1.10. La position du PCFICH sur une sous trame (à gauche) et codage et modulation
du CFI (à droite)……………………………………………………………………………....16
Figure 1.11. Placement des signaux de synchronisation dans la trame FDD………………...17
Figure 1.12. La position des CRS pour un seul port d’antenne (préfixe cyclique normal)…..18
Figure 1.13. La position des CRS pour deux ports d’antenne (préfixe cyclique normal)……18
Figure 1.14. La position des CRS pour quatre ports d’antenne (préfixe cyclique normal)…..19
Figure 1.15. Position des DMRS pour le canal PUSCH…………………………………...…19
Figure 1.16. Position des DMRS pour le canal PUCCH……………………………………..20
Figure 1.17 Position de SRS dans le mode large bande et le mode saut de fréquence…...…21
Figure 2. 1. Cas d’interférence intracellulaire………………………………………………...23
Figure 2. 2. Cas d’interférence intercellulaire…………………………………………...……24
Figure 2. 3. Schéma récapitulatif sur la recherche de la cellule………………………………25
Figure 2. 4. La position de CRS pour vshift =0 (à gauche) et vshift =3 (à droite)…………..27
Figure 2. 5. La position du CRS dans un seul PRB pour des différentes valeurs de PCI…….27
Figure 2. 6. Cas d’interférence CRS-CRS…………………………………………………….28
Figure 2. 7. Exemple de configuration du saut de groupe u ………………………………….29
Figure 2.8. Exemple de position du canal PCFICH pour une valeur de PCI donnée…………31
Figure 2. 9. Problèmes de collision entre deux cellules adjacentes…………………………..31
Figure 2.10. Problème de confusion première degré entre les cellules voisines……………..32
IV
Figure 2. 11. La contention-based de la procédure d’accès aléatoire………………………..33
Figure 2. 12. La non-contention based de la procédure d’accès aléatoire…………...……….34
Figure 2.13. Sélection aléatoire d’un préambule dans le cas de collision……………………35
Figure 3.1. L’espace de travail de MapInfo…………………………………………………………..37
Figure 3.2. L’espace de travail d’Atoll……….…….…………………………………………………38
Figure 3.3. Cas d’un bon planning……………………………………………………………………39
Figure 3.4. Cas d’un mauvais planning de PCI qui a causé PCI collision (à gauche) et PCI confusion
(à droite) ………………………………………………………………………………………………39

Figure 3.5. Cas d’un planning qui ne respecte pas la règle de Mod3 ………………………………..40
Figure 3.6. Cas d’un planning qui ne respecte pas la règle de Mod6………………………………...41
Figure 3.7. Cas d’un planning qui ne respecte pas la règle de Mod30 ………………………………41
Figure 3.8. Conflit de DMRS à cause du planning de PCI qui ne respecte pas la règle Mod30……..42
Figure 3.9. Exemple d'allocation de roots sequences pour différentes cellules………………………44
Figure 3.10. Processus de planification ……………………………………………………………...45
Figure 3.11. Distribution des sites sur Sidi Bel Abbes………………………………………45
Figure 3.12. L’allocation de roots sequences pour différentes cellules de la région de Sidi Bel
Abbes…………………………………………………………………………………………46
Figure 3.13. L’allocation de PCI pour différentes cellules de la région de Sidi Bel Abbes………….47
Figure 3.14. Distribution des sites sur Ain Témouchent……………………………………...48
Figure 3.15. L’allocation de roots sequences pour différentes cellules de la région d’Ain
Temouchent………………………………………………………………………………...…48
Figure 3.16 L’allocation de PCI pour différentes cellules de la région d’Ain Temouchent .….….49
Figure 3.17 Distribution des sites sur Ghriss………………………………………………....49
Figure 3.18. Planification RSI (à droite) et planification du PCI de Ghriss (à gauche)……………...50
Figure 3.19. Distribution des sites sur la wilaya d’Oran……………………………………………...51
Figure 3.20. Zone de calcul choisie pour la planification…………………………………………….51
Figure 3.21. Allocation automatique des voisins……………………………………………………..52
Figure 3.22. Paramétrage et résultat de la planification………………………………………………53
Figure 3.23. Le résultat de l’implémentation du plan dans le réseau ………………………………...53
Figure 3.24. La zone choisie pour la planification de RSI……………………………………………54
Figure 3.25. Configuration des paramètres pour la planification PCI………………………..55
Figure 3.26. Résultats et distribution des valeurs de PCI…………………………………….55
V
Figure 3.27. Amélioration dans le KPI « RACH SP Comp SR » pour Tlemcen………...…..56
Figure 3.28. Amélioration dans le débit………………………………………………..……57
Figure 4.1. Organigramme d’optimisation de PRACH…...…………………………...….....58
Figure 4.2. Illustration de la collision passée pour le site LTL6248. ……………………......60

Figure 4.3 Le RACH Stp Completion SR du site LTL6248 avant et après l’optimisation….60

Figure 4.4 Le RACH Stp Completion SR du site LTL6215 avant et après l’optimisation…..60

Figure 4.5 Le RACH Stp Completion SR du site LMO2759G avant l’optimisation………...61

Figure 4.6 Le site LMO2759 avec son RSI………………………………………………….62

Figure 4.7 Le RACH Stp Completion SR du site LMO2759G après l’optimisation…………62


Figure 4.8 Le RACH Stp Completion SR du site LMO2730I avant et après l’optimisation…63

Figure 4.9 Position des deux cellules LOM2702I et LOR6039I……………………………..64

Figure 4.10 La position des cellules LMO2718H, LMO2720I et LM2721I dans la carte…...65

Figure 4.11 Le KPI RACH SP SR de la cellule LMO2718H avant et après l’action……...…66

Figure 4.12 Exemple de confusion de RSI……..…………………………………….…...…66

Figure 4.13 Le KPI « Avg PDCP cell thp UL » pour les sites LTL6156 et LTL6200…....….67

Figure 4.14 La position des deux cellules LTL6156H et LTL6200I……………….……...…67

Figure 4.15 Résultat de changement de PCI pour la cellule LTL6156H……………….…….68

Figure 4.16 Résultat du changement de PCI pour LTL6200I…………………………….…..68

Figure 4.17 Le KPI « RACH Stp Completion SR » avant et après l’action…………………69

Figure 4.18 Impact du changement de position en fréquence du PRACH pour LBJ6199G…70

Figure 4.19 Principe de l’optimisation de la puissance du préambule de PRACH ……...….71

Figure 4.20 La diffusion de l’information de l’activation de LTE801 à partir de SIB2……..71

VI
Liste des tableaux

Tableau I.1. Interfaces reliant les entités dans les réseaux 4G LTE…………………..……….5

Tableau I.2. Les formats de PRACH préambules……………………………………...……..11

Tableau I.3. Le paramètre PRACH Config.Index…………………………………..………..13

Tableau III.1. Rayon de cellules vs décalages cycliques du préambule (PrachCS)…..………43

Tableau III.2 Le nombre des nouveaux sites dans 12 wilayas de l’ouest d’Algérie………….44

Tableau III.3 la différence de nombre de réutilisation de RSI pour deux valeurs de rayon de
cellule………………....………………………………………………………………………50
Tableau III.4. Comparaison entre le plan initial d’Ooredoo (avec USON) et celui que nous
proposons avec Atoll……………………………………………………………………...….56

Tableau IV.1. La configuration des sites LTL6248 et LT6251………………………………59

Tableau IV.2 La configuration des cellules LMO2753I et LMO2730I………………………63

Tableau IV.3 Déclenchement d’alarme pour les cellules LMO2702I et LOR6039I…………64

Tableau VI.4 La distribution de la distance de l’utilisateur UE………………………………65

Tableau IV.5 Changement de paramètre prachFreqOff………………………………………69

VII
Table des matières

Introduction générale……………………………………………………………………….….1

Chapitre 1 : vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE…………………..…….......3

1.1. Introduction……………………………………………………………………...………..3

1.2. Long Term Evolution LTE………………………………………………………………..3

1.3. Architecture 4G LTE………………………………………………………………...…....3

1.3.1. User Equipement……………………………………………………………………....4

1.3.2. Réseau d’accès radio……………………………………………………………..…....4

1.3.3. Réseau cœur ………………………………………………………………….....….…4

1.4. Techniques de transmission en LTE……………...…………………………….......….….6

1.4.1.Principe de l’OFDM et SC-FDMA…………………………………………………....6

1.4.2.ModesFDD et TDD du LTE…………………………………………………………...6

1.4.2.1. Structure de trame de type 1 (FDD) ……………………………………………....7

1.4.2.2. Structure de trame de type 2 (TDD)……………………………………………….8

1.4.3. Concept de blocs de ressources (RB)………………………………………...………..8

1.5. Notions de canal en LTE…………………………………………………………………..9

1.6. Canaux physiques…………………………………………………..…...………….........10

1.6.1. Canal d'accès aléatoire physique (PRACH)………………………..…..…………….11

1.6.1.1. Différents formats de préambule………....…………………….……….….........11

1.6.1.2. Paramètres qui définissent le PRACH…………………………………..……....12

A. PRACH configuration index………………………………………………..……….12

B. PRACH Frequency offset…………………………………………………………....13

C. PRACH High Speed Flag…………………………………………………………....14

D. PRACH Cyclic Shift………………………………………………………………...14

E. Root Sequences Index…………..……………………...……………………………15


1.6.2. Canal d’indicateur de format de control physique (PCFICH)…………………....…15

1.7. Signaux physiques ……………………………………………………………..........…..16

1.7.1. Signaux de synchronisation………………….………………......……………….….16

1.7.2. Signaux de référence …………………………………….....………..……...….…....17

1.7.2.1. Signaux de référence spécifiques à la cellule CRS..……...…………..…...….....17

1.7.2.2. Signaux de référence pour la démodulation DMRS.………...….…….......…….19

1.7.2.3. Signaux de référence de sonde (SRS)…………………………......….........…....20

1.8. Conclusion ……………………………………………………………….………....….21

Chapitre 2 : les interférences et les réseaux 4G LTE…………………...……....…….......22

2.1. Introduction…………………………………………………………………....…...…..22

2.2. Définition d’une interférence…………………………………………………........…...22

2.3.Types d’interférences en LTE FDD……………………………………………...............22

2.4.Interférences intercellulaires …………………………………………………….…...….24

2.4.1. Interférences liées à l’identifiant physique de la cellule PCI…….……….......…..24

2.4.1.1. Procédure de recherche de la cellule………………………...…………….......24

2.4.1.2. Identifiant physique de la cellule PCI…............................................................26

2.4.1.3. Signaux de référence de la cellule CRS………………………………..…..….26

2.4.1.4. Signaux de référence pour la démodulation DM RS……………..……......….28

2.4.1.5. Canal physique d’indicateur de format de contrôle PCFICH ……….….........29

2.4.1.6. Problème de collision du PCI………………………….…………...................31

2.4.1.7. Problème de confusion du PCI…………………………………….….…........32

2.4.2. Les interférences liées au canal d’accès aléatoire PRACH……………….......…..32

2.5. Conclusion……………………………………………………………………….…...…36

Chapitre 3 : planification des sites 4G LTE…………………………………………....….37

3.1. Introduction……………………………………………………………………..….…....37
3.2. Présentation des outils utilisés……………………………………………………..…..37

3.2.1. Outil MapInfo Professional……..………………………...…………………..…...37

3.2.2. Outil de planification Atoll……...……………………………………..…...……..38

3.3. Principes de planification du PCI …………………………………………….....…….38

3.4. Principe de planification de PRACH………………………..…………………..…......42

3.5. Application……………………………………………………………………......…….44

3.5.1 Zone urbaine………………………………………………………………...…….…45

3.5.2 Semi-urbaine……………………….………………………………………..…….…47

3.5.3 Zone rurale………………………………………………………………..…...……..49

3.5.4. Zone dense-urbaine …………………….…………………………………...……..50

3.5.4.1. Wilaya d’Oran………………………………………………………….…..…...50

3.5.4.2. Wilaya de Tlemcen………...…………………………………………..…...…...54

3.6. Conclusion …………………………………………………..………….………...…….57


Chapitre 4 : optimisation des sites 4G LTE……………....…………………………..…..58
4.1. Introduction………………………………………………………………………..……58
4.2. Procédure de l’optimisation pour réduire les interférences………………………….…58

4.3. Exemples d’optimisation de quelques cellules impactées……………………………....59

4.3.1. Cas d’un mauvais paramétrage …………………………………………..…………59

4.3.2. Cas de collision de RSI dans un même site……………………………………...….61

4.3.3. Cas de collision de RSI dans deux sites différents…………………...……………..62

4.3.4. Cas de confusion de PCI………………………………………..………………..…63

4.3.5. Cas du handover blacklisting pour améliorer le KPI……………….………….……64

4.3.6. Cas d’un RSI confusion…………………………………...…………………..…….66

4.3.7. Cas d’une collision mod 30………………………………………….………..…….67

4.3.8. Cas d’une cellule qui couvre une zone ouverte ………..…………………………...68

4.3.9. Cas de changement de position de canal PRACH en fréquence…………..……….69

4.4. Paramètres avancés dans l’optimisation …......................................……….....……..…..70

4.4.1. Optimisation de la puissance d’émission du préambule RACH : LTE1235……..….70


4.4.2. Optimisation des signaux de référence UL : LTE801………………………….……71

4.5. Conclusion………………………………………………………..……………….…..…72

Conclusion générale…………………………………………………………………………..73

Références bibliographiques………..……………......………………………………………74

Annexe A ……………………………………………………………………………………77

Annexe B …………………………………………………………………………………….78

Annexe C …………………………………………………………………………………….88

Annexe D ………………………………………………………………………………...….89
Introduction Générale

Les réseaux cellulaires mobiles ont connu une large expansion depuis l’avènement de
la deuxième génération 2G et l’introduction du numérique. Depuis cet énorme succès, de
nouvelles normes ont été introduites pour permettre à l’utilisateur d’accéder à l’internet d’où
l’apparition de la troisième génération 3G qui a favorisé l’utilisation de nouveaux appareils
connectés en permanence tels que les téléphones intelligents (smartphones) qui ont bouleversé
la vie des gens et sont devenus plus qu’indispensables.

Cependant, avec l’évolution de ces technologies, les besoins et les exigences ont aussi évolué.
La demande croissante d’accès avec un haut débit et un plus large éventail d’applications et
de services, a poussé à la création de nouvelles normes et spécifications IMT-A (International
Mobile Telecommunication Advanced) qui a conduit à l’apparition de la quatrième génération
de mobiles 4G. La 3GPP (3rd Generation Partnership Project), parmi d’autres organismes, a
développé sa propre technologie : la 4G/LTE (Long Term Evolution) qui est une extension de
l’UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Cette technologie représente une
solution évolutive, flexible, sécurisée et riche en fonctionnalités pour prendre en charge une
multitude de services existants et nouveaux. La 4G LTE a permis de grandes améliorations
sur plusieurs aspects : des débits plus élevés, augmentation de l’efficacité spectrale cellulaire,
augmentation de la capacité en termes d’utilisateurs, diminution de la latence et amélioration
de la mobilité.

En contrepartie, la gestion du réseau est devenue un défi réel pour l’opérateur, sa taille
et sa complexité ne cessent d’augmenter surtout avec les nouveaux déploiements de sites. Un
des phénomènes auxquels l’opérateur doit faire face c’est le phénomène des interférences. Ce
phénomène a pour effet de réduire les performances des réseaux 4G LTE, dégradant ainsi la
qualité de service. Pour atteindre cet objectif, il y a lieu d’établir un plan efficace pour les
sites déployés dans le réseau. Une fois que le réseau devient opérationnel, l’optimisation
devient cruciale pour l’amélioration des performances dégradées.

Partant de là, l’objectif principal de notre travail consistera à réduire les phénomènes
d’interférences liées au canal physique d’accès aléatoire PRACH (Physical Random Access
Channel) et l’identifiant de la cellule PCI (Physical Cell Identity) afin d’améliorer la qualité
de service. Pour atteindre cet objectif, nous sommes passés par plusieurs étapes : i)
comprendre d’abord ces phénomènes et leurs impacts sur le réseau, ii) élaborer un plan
adéquat pour les nouveaux sites déployés dans le réseau, iii) planifier les régions qui ont
évolué et enfin optimiser les cellules dégradées en utilisant des indicateurs de performance
utiles à la détection des interférences.

1
Notre mémoire est organisé en quatre (4) chapitres. Le premier chapitre est consacré
aux notions générales sur les réseaux 4G LTE dont l’architecture, les différentes techniques
de transmission ainsi que les composants constituant son interface radio.

Le deuxième chapitre explique la notion d’interférences et plus particulièrement celles


liées au canal PRACH et à l’identifiant de la cellule PCI.

Dans le troisième chapitre, nous expliquerons les différents outils et les démarches
suivies pour la réduction des interférences. Nous passerons ensuite à la partie pratique qui
concernera la planification des cellules dans différentes régions de l’ouest de l’Algérie pour le
compte de l’opérateur Ooredoo Algérie.

Le quatrième chapitre sera consacré à l’optimisation des cellules dégradées impactées


par les interférences. Les résultats obtenus seront ensuite exposés et interprétés.

Nous terminerons, enfin, notre travail par une conclusion générale et quelques
perspectives intéressantes du travail réalisé.

2
Chapitre 1

Vue d’ensemble sur les


réseaux 4G LTE
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

1.1. Introduction

Le monde a vécu plusieurs évolutions dans le domaine des télécommunications grâce


aux différentes générations des réseaux cellulaires qui se sont succédé et qui ne cessent
d’évoluer. Le passage vers la quatrième génération (4G) constitue un pas géant dans le
domaine des communications sans fils, en particulier, les réseaux LTE et son évolution vers la
LTE-A (Long Term Evolution-Advanced) développés par le 3GPP (3rd Generation
Partnership Project), les réseaux WiMAX développés par IEEE (Institute of Electrical and
Electronics Engineers) ceci, en tenant compte bien sûr des exigences imposées par le IMT-A
(International Mobile Telecommunication-Advanced).

Dans le présent chapitre, nous allons présenter l’architecture 4G LTE de façon globale ainsi
que les différentes techniques de multiplexage et de transmission utilisées. Nous aborderons
ensuite les différents composants qui constituent son interface radio notamment certains
canaux et signaux de la couche physique.

1.2. Long Term Evolution LTE

Le terme LTE (Long Term Evolution) est le nom du projet créé en 2004 par 3GPP dont
l’objectif était de déterminer l’évolution en long terme de l’UMTS (Universal Mobile
Telecommunications System) qui représente la troisième génération [1].

Plusieurs exigences ont amené au développement de cette technologie notamment


l’amélioration en termes de débit, capacité et couverture ainsi que la réduction de la latence et
de la consommation du mobile, sans oublier la flexibilité de l’utilisation des fréquences et la
simplicité du système.

Afin d’atteindre ces objectifs, un ensemble de modifications considérables ont été introduites
dans le réseau cœur d’une part via l’immigration vers un réseau tout-IP et d’autres part au
niveau de l’interface physique par l’introduction de deux technologies clés : la multi-porteuse
et la multi-antenne.

La technologie LTE est une solution haut débit mobile qui offre un riche ensemble de
fonctionnalités avec de nombreuses flexibilités en termes d’options de déploiement et d’offre
de services potentiels [2]. En pratique, on peut atteindre des vitesses maximales de liaison
descendante de l’ordre de 150 Mbps avec une largeur de bande de canal maximale de 20
MHz, une modulation de 64 QAM et multi-antenne MIMO 4X4.

1.3. Architecture 4G LTE

Des modifications et améliorations ont été apportées par la 3GPP sur l’architecture de
l’UMTS afin de permettre au réseau 4G LTE d’atteindre les objectifs définis.

3
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

D’un point de vue physique, cette architecture (figure 1.1) est composée de trois entités [3] :

• l’UE (User Equipement)


• le réseau d’accès, appelé LTE ou E-UTRAN (Evolved-UTRAN)
• le réseau cœur, appelé EPC

L’ensemble est appelé EPS (Evolved Packet System).

Figure 1.1 Architecture générale du réseau 4G LTE [4]

1.3.1. User Equipement

C’est l’équipement (ou terminal) avec lequel l’utilisateur se connecte au réseau pour
transmettre ses informations : voix ou/et données.

1.3.2. Réseau d’accès radio

Il sert à fournir l’accès de l’UE au réseau cœur et vice-versa. Contrairement aux


générations précédentes, il est composé d’un seul élément qui est l’eNB (evolved NodeB).
L’ensemble GERAN, UTRAN et E-UTRAN est appelé RAN (Radio Access Network)

La gestion des ressources radio par l’eNB comporte plusieurs fonctions: le contrôle
d’admission radio, le contrôle de charge, le contrôle de mobilité en mode connecté et
l’ordonnancement (scheduling).

1.3.3. Réseau cœur

Le réseau cœur appelé aussi EPC (Evolved Packet Core) constitue l’élément principal de
l’architecture EPS. Il se distingue par rapport aux générations précédentes par l’évolution
« tout IP ». Cette caractéristique l’a rendu plus simple. Il assure [3] :

• l’enregistrement et la mise à jour de localisation de l’UE,


• l’authentification de l’UE,

4
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

• la sécurité de niveau NAS (Non Access Stratum),


• la gestion des appels,
• l’établissement des bearers (il s’agit d’un tunnel (ou voie) entre deux entités pour
acheminer le traffic)

Toutes ces fonctions sont assurées grâce à plusieurs entités dont chacune a un rôle précis:

Le MME (Mobility Management Entity) est responsable du contrôle de la signalisation, de la


gestion de mobilité ainsi que des fonctions de sécurité (l’authentification et l’autorisation).

Le P-GW (Packet Data Network Gateway) est une passerelle entre l’EPC et le réseau
extérieur.

Le S-GW (Serving Gateway) sert à transférer les paquets de P-GW vers les utilisateurs et
vice-versa, Il est comme une ancre locale qui sert à la mobilité inter-eNodeBs.

Le PCRF (Policy and Charging Rule Function) comme son nom indique, c’est le responsable
des règles et de facturation dans le réseau EPC.

Le HSS (Home Subscriber Server) est une base de données contenant toutes les informations
sur les utilisateurs (profils, services autorisés…). Il intègre aussi le centre d’authentification
assurant des fonctions de sécurité.

Le tableau I.1 décrit quelques interfaces qui relient les différentes entités de l’architecture 4G
LTE

Interface Description
S1-MME Point de référence pour le plan de contrôle entre E-UTRAN et MME.
S1-U Point de référence entre E-UTRAN et S-GW pour chaque tunnel de plan
d’utilisateur et chemin de commutation inter eNB pendant le handover.
S5 fournit un tunnel de plan utilisateur et une gestion de tunnel entre S-GW et
P-GW. Il est utilisé pour la relocalisation du S-GW en raison de la mobilité
de l’UE ainsi que la connexion du S-GW à un PDN-GW pour la
connectivité PDN requise.

S6a permet le transfert des données d'abonnement et d'authentification pour


authentifier / autoriser l'accès de l'utilisateur entre MME et HSS.
S11 Point de référence entre MME et S-GW
X2 Permet la connexion entre les eNB.
LTE-Uu Le protocole radio E-UTRAN entre l'UE et l'eNodeB
Tableau I.1. Interfaces reliant les entités dans les réseaux 4G LTE [5][6]

5
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

1.4. Techniques de transmission en LTE

1.4.1. Principe de l’OFDM et SC-FDMA

La transmission en LTE est basée sur une modulation appelée OFDM (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing). L’OFDM découpe la bande du système en un grand
nombre de porteuses individuelles appelées sous-porteuses. Les sous-porteuses sont dites
orthogonales car, pour une transmission idéale, un symbole transmis sur une sous-porteuse
peut être démodulé sans interférence de la part de sous-porteuses adjacentes.

Le décodage de la bande du système en sous porteuses permet de multiplexer aisément


différents utilisateurs, ou différents canaux, en leur allouant des sous-porteuses différentes.
L’accès multiple selon ce principe est appelé OFDMA (Orthogonal Frequency Division
Multiple Access) et est employé dans la liaison descendante du LTE.

La modulation SC-FDMA (Signal Carrier Frequency Division Multiple Access) est une
variante de l’OFDM utilisée dans la voie montante du LTE. En OFDMA, les symboles sont
transmis chacun à travers une sous-porteuse, alors qu’en SC-FDMA chaque symbole est étalé
sur l’ensemble des sous porteuses allouées, comme montre la figure suivante.

Figure 1.2. Différence entre OFDMA et SC-FDMA [7]

1.4.2. Modes FDD et TDD du LTE

Le duplexage définit la manière dont sont séparées les transmissions sur la voie
descendante et sur la voie montante. La voie descendante, aussi appelée DownLink (DL),
correspond à la transmission de la station de base vers l’UE. La voie montante, aussi appelée
UpLink(UL), correspond à la transmission de l’UE vers la station de base.

6
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

L’interface radio du LTE comprend deux principaux modes de duplexage: le duplexage en


fréquence ou Frequency Divison Duplex (FDD) et le duplexage en temps ou Time Division
Duplex (TDD).

Le TDD n’exige pas de spectre apparié puisque l’émission et la réception se produisent dans
le même canal alors que dans FDD, il nécessite un spectre apparié avec des fréquences
différentes. Le TDD est moins cher que le FDD car, dans le TDD, aucun duplexeur n’est
nécessaire pour isoler la transmission et les réceptions. Il est possible en mode TDD de
modifier le rapport de capacité des liaisons montante et descendante de manière dynamique en
fonction des besoins, tandis que la capacité FDD est déterminée par l'attribution de fréquences
par les autorités de régulation. Il est donc difficile de faire un changement dynamique. Dans le
réseau TDD, une période de garde plus longue est nécessaire pour maintenir l’espacement des
liaisons montantes et descendantes, ce qui affectera la capacité, tandis que, dans le cas du
réseau FDD, le même concept est appelé bande de garde pour l’isolation des liaisons
montante et descendante sans incidence sur la capacité [8].

Les transmissions downlink et uplink sont organisées en deux types de structures de trame : le
type 1 qui est adapté au FDD et le type 2 adapté au TDD.

1.4.2.1. Structure de trame de type 1 (FDD)

En FDD, les voies montantes et descendantes opèrent sur deux fréquences porteuses
séparées par une bande de garde. Une bande de garde est nécessaire entre les porteuses
dédiées aux voies montante et descendante afin d’éviter l’interférence de canal adjacent de la
bande d’émission sur la bande de réception.

La séparation des voies montante et descendante en fréquence permet aux UE et station de


base d’émettre et de recevoir simultanément en FDD. Dans la structure de trame de type 1
(figure 1.3), dix sous-trames sont disponibles pour la voie montante et dix sous-trames sont
disponibles pour la voie descendante par période de 10 ms. Chaque sous-trame est divisée en
deux slots de 0.5 ms chacun. Les slots d’une trame radio sont numérotés de 0 à 19.

Figure 1.3. Structure de trame en FDD [6].

7
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

1.4.2.2. Structure de trame de type 2 (TDD)

En TDD, les voies montantes et descendantes utilisent la même fréquence porteuse, le


partage s’effectuant dans le domaine temporel. Certains intervalles de temps de transmission
sont réservés à la voie montante, tandis que les autres sont réservés à la voie descendante. Un
temps de garde est nécessaire aux changements de direction de transmission, notamment pour
laisser aux équipements le temps de basculer de l’émission vers la réception.

En TDD, certaines sous-trames sont réservées à la voie montante tandis que d’autres le sont
pour la voie descendante. Il existe de plus, une sous-trame spéciale, qui contient notamment
un temps de garde nécessaire au basculement entre la voie descendante et la voie montante.
Ce temps de garde est noté GP (Guard Period). Cette sous-trame contient aussi le slot pilote
de la liaison descendante (DwPTS) et le slot pilote de la liaison montante (UpPTS) (figure
1.4).

Figure 1.4. Structure de trame en TDD [6].

1.4.3. Concept de blocs de ressources (RB)

Les ressources radio en voie descendante et voie montante se présentent comme une
grille temps-fréquence divisée en blocs de ressources élémentaires RB (Resource Blocks).

Les RB d’une durée de 0.5 ms sont organisés en groupe du 12 sous-porteuses pour un


espacement de 15 KHz i.e. pour une largeur de bande de 180 KHz dans le domaine fréquence
et en 7 symboles OFDM/SC-FDMA dans le domaine temporel (figure 1.5), dans une autre
configuration plus robuste dite « à préfixe étendu », 6 symboles sont utilisés dans un RB.

Une sous-porteuse d’un symbole OFDM/SC-FDMA est appelée un élément de ressource. Un


élément de ressource porte un symbole de modulation en OFDM.

La grille de ressources facilite les attributions du spectre entre les UE. Dans le domaine
temporel, la grille contient 10 sous-trames, chacune d’elles ayant 14 symboles, donc au total
140 symboles pour former une grille. Dans le domaine fréquentiel, la grille de ressources est
organisée en RB et dépend de la largeur de bande du canal.

8
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

La plus petite unité de ressource fréquentielle pouvant être allouée à un UE par le scheduler
est le PRB (Physical Ressource Block). Les PRB étant alloués dans deux slots consécutifs
d’une même sous trame [3].

Figure 1.5. Bloc de ressource (cas Préfixe Cyclique normal) [9]

1.5. Notion de canal en LTE

Les données LTE passent par des canaux avant qu’elles soient transmises sur
l’interface radio. Le concept « canal » permet la distinction entre les différents types de
données, la manière et le moyen de leur transmission car elles n’ont pas nécessairement les
mêmes caractéristiques (protection contre les erreurs, qualité de service, latence tolérée), elles
ne vont donc pas subir le même traitement par les couches protocolaires du LTE.

Il existe trois classes de canaux qui se différencient chacun par son rôle:

• les canaux logiques décrivent le type d’information qui va être transportée.


• les canaux de transport s’occupent de la manière dont les données seront
transportées dans la couche physique.
• les canaux physiques fournissent le moyen de transmettre les données issues des
canaux de transport.

La relation (mappage) entre les canaux est représentée par la figure 1.6.

9
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Figure 1.6 : Mappage des canaux en Downlink (à gauche) et Uplink (à droite) [10]

1.6. Canaux physiques

Un canal physique correspond à un ensemble d’éléments de ressourcesressource temps-


fréquence (ressource élément) dans la sous-trame [3]. Il est utilisé par la couche physique
physiqu
pour transmettre les informations venant des couches supérieures. Les canaux physiques
physique se
distinguent en fonction de la direction de transmission.

En voie montante (UpLink ou UL


UL), trois canaux sont définis:

- le PUSCH (Physical
Physical Uplink Shared Channel
Channel) qui sert à la transmission des données de
l’utilisateur vers le réseau,
- le PUCCH (Physical
Physical Uplink Control ChaChannel) portete les informations de contrôle, il a
trois formats,
- le PRACH (Physical
Physical Random Access Channel
Channel) transporte des préambules utilisés dans
la procédure d’accès
’accès aléatoire. C’est à ce dernier que nous allons nous intéresser.

En voie descendante (DownLink


Link ou DL), cinq canaux sont définis :

- le PDSCH (Physical
Physical Downlink Shared Channel
Channel) transmet les données utilisateurs en
DL après l’ordonnancement ((scheduling) des ressources,
- le PBCH (Physical
Physical Broadcast Channel
Channel) transmet le canal de transport BCH
(Broadcast Channel) qui contient le MIB (Master
Master Information Block),
Block
- le PHICH (Physical
Physical Hybrid ARQ Indicator Channel
Channel) sert à transmettre les réponses
d’acquittement et non
non-acquittement ACK/NACK en DL pour informer l’UE si les
informations transmise
transmises en UL ont été bien reçues ou pas,
- le PDCCH (Physical
Physical Downlink Control Channel
Channel) présente plusieurs formats
format et
contient des informations de contrôle pour l’UE comme les ressources du PDSCH
allouées à chaque utilisateur ainsi que le type de modulation
dulation et de codage utilisés,
utilisé
- le PCFICH (Physical
Physical Control Format Indicator Channel
Channel) contient l’indicateur de
format CFI qui informe sur le nombre de symboles OFDM qui sont allouées à
PDCCH. C’est à ce dernier que nous allons nous intéresser.

10
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

1.6.1. Canal d'accès aléatoire physique (PRACH)

Le PRACH permet de transférer les préambules d'accès utilisés pour lancer la


procédure d'accès aléatoire grâce à laquelle l’UE se signale à l’eNodeB, pour établir une
connexion RRC (Radio Ressource Control) ou pendant un rétablissement de cette dernière.
Cette procédure est utilisée aussi dans le cas du handover (transfert intercellulaire) et la
resynchronisation de l’UE en voie montante ou en voie descendante lors de transfert de
données et la synchronisation est perdue.

La structure générale d'un préambule à accès aléatoire

La structure générale d'un préambule à accès aléatoire comprend un préfixe cyclique


(CP), une séquence aléatoire et un temps de garde (TG).

Figure 1.7 Structure de préambule [11]

Le CP a pour but de faciliter le traitement du PRACH dans le domaine fréquentiel. Une


propriété importante de la séquence du préambule est qu’elle présente une forte fonction
d’autocorrélation afin que le préambule puisse être détecté malgré la présence d’interférences
créées par d’autres préambules. Le TG empêche la réception du canal physique PRACH de
perturber les sous-trames suivantes d'un mobile localisé au bord de l'entité eNB [12].

1.6.1.1. Différents formats de préambule

Quatre formats de préambules ont été définis, chacun étant associé à une gamme de
rayons de cellule. La différence de format est basée sur les différentes durées du préfixe
cyclique, de la séquence et du temps de garde, qui ont une incidence sur le rayon maximal de
la cellule.

Format de Application Durée du “Cyclic Durée de Temps de Longueur Rayon max.


Préambule Prefix” Sequence Guard Totale de cellule

0 FDD & TDD 103.13 µs 800 µs 96.88 µs 1 ms 14.5 km

1 FDD & TDD 684.38 µs 800 µs 515.63 µs 2 ms 77.3 km

2 FDD & TDD 203.13 µs 1600 µs 196.88 µs 2 ms 29.5 km

3 FDD & TDD 684.38 µs 1600 µs 715.63 µs 3 ms 100.2 km

4 Sauf TDD 14.58 µs 133 µs 9.38 µs 0.16 ms 1.4 km

Tableau I.2. Les formats de PRACH préambules [13].

11
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

La structure du PRACH est très différente des symboles SC-FDMA utilisés pour le PUSCH
ou le PUCCH. D’une part, la durée des CP et préambules mis en jeu est bien plus grande car
la longueur du préambule dans le domaine de fréquence est égale à 6 RB de la sous-trame UL,
soit 1,08 Mhz et la longueur du préambule dans le domaine temporel, y compris le temps de
garde, la durée de la séquence et la durée du préfixe cyclique (CP), il peut être égal à 1 ou 2
ou 3 ms selon le format de préambule. D’autre part, l’espacement entre sous-porteuses est
bien plus faible car une sous-porteuse du préambule de PRACH est à 1,25 kHz alors qu'une
sous-porteuse utilisée pour le PUSCH et le PUCCH est à 15 kHz. Cela signifie que 12 sous-
porteuses de préambule équivalent à 1 sous-porteuse UL. La figure 1.8 illustre cette
description.

TCP TPRE TGT

Figure 1.8 : Grille de ressources PRACH [14]

1.6.1.2. Paramètres qui définissent le PRACH

A. PRACH configuration index


Ce paramètre détermine le type de format de préambule utilisé ainsi que la trame et le
numéro de la sous-trame pour lequel l’UE peut transmettre le préambule PRACH. La
signification de PRACH-ConfigIndex est décrite par le tableau I.3. Ce tableau est applicable
aux FDD et est divisé en 4 sections, la colonne « Format de Préambule» indique le format
utilisé, la colonne « SFN » définit également le numéro de trame système (SFN).
Une valeur SFN «paire» signifie que les préambules PRACH ne peuvent être transmis que
pendant des trames paires, tandis qu'une valeur «indifférent» signifie que des préambules
peuvent être transmis pendant n’importe quelle trame. La colonne Numéro de sous-trames
spécifie les sous-trames de la trame radio au cours desquelles les transmissions du préambule
PRACH sont autorisées. Par exemple, la valeur de PRACH Config.Index égale à 7 implique

12
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

que l'UE utilisera le format de préambule 0 et la sous-trame 2 ou 7 dans n'importe quelle


trame système, pour envoyer le préambule à eNB.

Config. Format du SFN Numéro de Config. Format du SFN Numéro de


Index Préambule sous-trame Index Préambule sous-trame
0 0 paire 1 32 2 paire 1
1 0 paire 4 33 2 paire 4
2 0 paire 7 34 2 paire 7
3 0 Indiffèrent 1 35 2 Indiffèrent 1
4 0 Indiffèrent 4 36 2 Indiffèrent 4
5 0 Indiffèrent 7 37 2 Indiffèrent 7
6 0 Indiffèrent 1, 6 38 2 Indiffèrent 1, 6
7 0 Indiffèrent 2, 7 39 2 Indiffèrent 2, 7
8 0 Indiffèrent 3, 8 40 2 Indiffèrent 3, 8
9 0 Indiffèrent 1, 4, 7 41 2 Indiffèrent 1, 4, 7
10 0 Indiffèrent 2, 5, 8 42 2 Indiffèrent 2, 5, 8
11 0 Indiffèrent 3, 6, 9 43 2 Indiffèrent 3, 6, 9
12 0 Indiffèrent 0, 2, 4, 6, 8 44 2 Indiffèrent 0, 2, 4, 6, 8
13 0 Indiffèrent 1, 3, 5, 7, 9 45 2 Indiffèrent 1, 3, 5, 7, 9
14 0 Indiffèrent 0 to 9 46
15 0 paire 9 47 2 paire 9
16 1 paire 1 48 3 paire 1
17 1 paire 4 49 3 paire 4
18 1 paire 7 50 3 paire 7
19 1 Indiffèrent 1 51 3 Indiffèrent 1
20 1 Indiffèrent 4 52 3 Indiffèrent 4
21 1 Indiffèrent 7 53 3 Indiffèrent 7
22 1 Indiffèrent 1, 6 54 3 Indiffèrent 1, 6
23 1 Indiffèrent 2, 7 55 3 Indiffèrent 2, 7
24 1 Indiffèrent 3, 8 56 3 Indiffèrent 3, 8
25 1 Indiffèrent 1, 4, 7 57 3 Indiffèrent 1, 4, 7
26 1 Indiffèrent 2, 5, 8 58 3 Indiffèrent 2, 5, 8
27 1 Indiffèrent 3, 6, 9 59 3 Indiffèrent 3, 6, 9
28 1 Indiffèrent 0, 2 , 4, 6, 8 60
29 1 Indiffèrent 1, 3, 5, 7, 9 61
30 62
31 1 paire 9 63 3 paire 9

Tableau I.3. Le paramètre PRACH Config.Index [11]

B. PRACH Frequency offset

La zone PRACH (6 PRB) doit se situer à proximité de la zone PUCCH, à la limite


supérieure ou inférieure de la bande de fréquence, afin de maximiser la zone PUSCH mais
sans chevauchement avec la zone PUCCH.

13
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Le paramètre PARCH-FreqOffset
FreqOffset détermine l'emplacement du préambule du d PRACH dans le
domaine fréquentiel, il peut être placé sur le bord inférieur ou supérieur de la bande passante.
passante

La plage possible pour prach-FreqOffset


FreqOffset est la suivante [15] :

 
0  
  6 (1.1)

Figure 1.9. La position du PRACH sur à la limite inférieure d’une


une sous trame [15]

C. PRACH High Speed Flag

Pour les cellules à haute vitesse, l’effet doppler doit être pris en compte pour la
détection du préambule. Pour ce cas, un ensemble restreint de préambule est disponible.

La vitesse élevée est indiquée par le paramètre PRACH High Speed Flag [1
16].

D. PRACH Cyclic Shift

PRACH Cyclic Shift ou NCS définit le nombre de décalage cyclique d’une


d’un séquence
zadoff-chu permettant de générer les préambules du PRACH.

Le choix de ce paramètre dépend de la taille de la cellule, différentes


ifférentes plages de cellules
correspondent à différentes PrachCS [15].

14
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

E. Root Sequences Index

En LTE, chaque cellule a besoin de 64 préambules. Ces préambules sont générés à


partir de séquences de Zadoff-Chu. Il en existe 838 séquences appelées « root sequence » où
la longueur de chaque séquence racine est de 839 échantillons.

Une root sequence peut générer plusieurs préambules par un décalage cyclique. Une ou
plusieurs root sequence sont nécessaires pour générer tous les préambules d’une cellule [16].

Le paramètre « Root Sequences Index » indique à l’UE quelle séquence doit utiliser via SIB2.
Dans le cas du handover, il est envoyé via RRC reconfiguration request.

1.6.2. Canal d’indicateur de format de control physique (PCFICH)

Le PCFICH est un élément clé dans les canaux de contrôle du LTE car le mobile UE
doit décoder en premier lieu le PCFICH avant de pouvoir décoder le PDCCH, les ressources
PDSCH et les données par la suite.

Le PCFICH indique le format de contrôle (CFI) qui précise à l’UE la taille et l’emplacement
occupé par le PDCCH dans la sous-trame présente.

Cet indicateur peut avoir différentes valeurs d’après la capacité du PDCCH et la bande de
fréquence utilisée : le CFI prend des valeurs 1, 2 et 3 symboles OFDM pour des largeurs de
bandes entre 3 MHz jusqu’à 20 MHz et les valeurs de 2, 3 et 4 symboles OFDM pour une
largeur de bande de 1.4 MHz.

Afin d’assurer une forte protection contre les erreurs, le CFI est codé par une séquence de 32
bits et modulé en QPSK pour générer 16 symboles modulés (figure 1.10).

Dans le domaine temporel, le PCFICH est positionné sur le premier symbole de chaque
sous-trame de la voie montante (figure 1.10). Dans le domaine fréquentiel, il occupe 4 REGs
(Ressources Elements Groupe) dont un REG comporte 4 ressources éléments sans compter
les signaux de références.

Ces quatre REGs sont étiquettés par les labels (p, q, r et s), et sont équidistants dans la
bande. L’emplacement de ces REGs dépend du PCI (Physical Cell ID) et la largeur de bande.

15
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Figure 1.10.. La position du PCFICH sur une sous trame (à gauche) et codage
odage et modulation du CFI
(à droite) [17]

1.7. Signaux physiques

Ces signaux sont génér


générés à partir de la couche physique et ne portent
porte aucune
information venant des couches supérieure
supérieures. On en distingue deux types : les signaux de
synchronisation et les signaux de référence.

1.7.1. Signaux
ignaux de synchronisation

La synchronisation entre les UE et l'eNodeB constitue la première étape lorsque l’UE


s’est mis sous tension,, donc l'UE essaie d'obtenir une synchronisation du temps et de la
fréquence avec le système. Pour cela, il doit détecter des signaux afin de déterminer le début
et la fin de la trame. Le réseau LTE définit deux types de signaux de synchronisation: le
signal de synchronisation primaire PSS ((Primary
Primary Synchronization Signal)
Signal et le signal
secondaire SSS (Secondary
Secondary Synchronization Signal
Signal).

Le signal physique PSS assure la synchronisation fréquentielle du signal OFDMA et la


synchronisation temporelle au niveau de la sous-trame tandis que lee signal physique SSS
assure la synchronisation temporelle
emporelle au niveau de la trame [12].

Les signaux PSS et SSS apparaissent deux fois dans une trame de 10 ms (figure1.11). En
FDD, les PSS sont transmis sur le dernier symbol
symbole OFDM des slots 0 et 10 et les SSS se
situent dans les symboles avant les PSS. La détection du PSS révèle a l’UE l'identité de
couche
he physique qui variant de 0 à 2 et la détection de SSS lui donne le numéro de
d groupe
d’identité de cellule physique qui variant de 0 à 167.

16
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Les PSS et SSS occupent une largeur de bande fixe centrée sur la fréquence porteuse. Cette
largeur de bande est de 62 sous-porteuses utiles et une sous-porteuse centrale non utilisé. Les
PSS et SSS sont transmis sur 72 sous-porteuses centrales (six blocs de ressources) autour de
la sous-porteuse DC, les cinq sous-porteuses restantes de chaque côté sont remplies de zéro
(non utilisées). Ces 72 sous-porteuses occupent une largeur de bande de 1,08 MHz.

La séquence employée pour le PSS est construite à partir d’une séquence de zadoff-chu dans
le domaine fréquentiel.

La séquence de SSS est formée à partir de l’entrelacement de deux séquences pseudo-


aléatoire binaires (m-séquence) élémentaire de longueur 31.

Figure 1.11 .Placement des signaux de synchronisation dans la trame FDD [18].

1.7.2. Signaux de référence

Les signaux de référence aussi appelés pilot ont un impact fondamental sur les
performances du réseau 4G LTE. Ils supportent en LTE trois principales fonctions :
l’estimation du canal, la détermination des indicateurs comme CQI et la détermination de
l'allocation de ressources multi-utilisateurs (ordonnancement) [19].

Les signaux de référence se distinguent par le sens de la transmission et leur rôle. Dans la voie
descendante, il existe plusieurs RS, nous nous intéressons à un principalement :

1.7.2.1. Signaux de référence spécifiques à la cellule CRS

Les signaux de référence spécifiques à la cellule CRS sont les signaux de base en LTE,
ils sont transmis dans chaque sous trame descendante et dans chaque ressource bloc couvrant
ainsi toute la bande de la cellule. Les CRS sont aussi connus sous le nom Common Reference
Signals [20].

La génération des CRS se fait par la couche physique en utilisant une séquence pseudo-
aléatoire notée Gold sequence, le choix de cette séquence repose sur le fait qu’elle a une faible
auto et intercorrélation, ce qui est nécessaire pour une bonne estimation du canal.

On peut avoir un, deux ou quatre CRS dans une cellule pour un, deux ou quatre ports
d’antenne (la valeur maximale de MIMO) respectivement. La position des ressources

17
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

éléments portant ces signaux dépend du port d’antenne où chaque port présente un « motif »
prédéfini appliqué de manière identique à chaque sous-trame.

Les ressources occupées ou réservées pour les CRS ne peuvent pas être utilisées pour
transmettre des données, ce qui représente une perte d’efficacité spectrale pour le système. Le
motif d’un signal de référence doit donc réaliser un compromis entre la précision de
l’estimation du canal et la perte de ressources pour la transmission de données.

Les figures suivantes représentent le motif de chaque port, notons qu’il existe un espacement
entre les REs occupées par les CRS dans le domaine temporel afin de poursuivre les
variations temporelles du canal et dans le domaine fréquentiel et de déterminer la sélectivité
en fréquence de l’estimation du canal [3].

Figure 1.12. La position des CRS pour un seul port d’antenne (préfixe cyclique normal) [9]

Figure 1.13. La position des CRS pour deux ports d’antenne (préfixe cyclique normal) [9]

18
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Figure 1.14. La position des CRS pour quatre ports d’antenne (préfixe cyclique normal) [9]

Dans la voie montante, c’est l’UE qui doit générer ses propres signaux et les envoyer à l’eNB.
Deux types de signaux de référence sont définis :

1.7.2.2. Signaux de référence pour la démodulation DMRS

Comme leur nom indique, ces signaux servent à la démodulation cohérente des
signaux reçus par l’eNB, ils sont transmis uniquement sur les ressources allouées par à l’UE.

Les DMRS sont dérivés des séquences Zadoff-chu. Ces dernières ont été choisies pour leur
faible auto et intercorrélation permettant ainsi une bonne estimation de canal. Il existe 30
groupes de ses séquences où chacun est associé à une cellule. L’attribution des séquences aux
différentes cellules peut s’effectuer par deux moyens : la planification de réseau et le saut de
groupe (group hoping) [3].

Les DMRS sont associés aux canaux PUSCH et PUCCH afin d’estimer le canal Uplink et
(donc la bonne démodulation de ces derniers) ainsi que pour des raisons de synchronisation.
L’emplacement de ces signaux diffère selon chaque canal : sur le PUSCH, les DMRS
occupent toutes les sous-porteuses allouées à l’utilisateur, sur le quatrième symbole temporel
de chaque slot d’un CP normal (figure 1.15). Pour le canal PUCCH, le nombre et
l’emplacement des signaux DMRS dépendent du format PUCCH utilisé (figure 1.16).

DM RS

Figure 1.15 Position des DMRS pour le canal PUSCH [12]

19
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Figure 1.16 Position des DMRS pour le canal PUCCH [12]

1.7.2.3. Signaux de référence de sonde (SRS)

Les SRS sont transmis sur la voie montante afin de permettre à l’eNB d’estimer le
canal Uplink sur plusieurs fréquences. Cette estimation permet à l’ordonnanceur (scheduler)
d’attribuer des ressources blocs de bonne qualité pour la transmission PUSCH en liaison
montante à partir du terminal spécifique (ordonnancement dépendant du canal de la liaison
montante) [18]. Les SRS sont aussi utilisés pour maintenir la synchronisation des UE dans
temps.

Les SRS utilisent des séquences de Zadoff-chu, le décalage cyclique de ces séquences est
configuré pour chaque UE par les couches supérieures.

Les SRS ne sont transmis que sur demande de l'eNB et uniquement dans le dernier symbole
SC-FDMA d'une sous-trame. La largeur de bande occupée par le SRS est configurable (il est
préférable d’utiliser une bande réduite afin d’économiser la puissance de l’UE et améliorer la
réception). Il existe deux modes de transmission pour les SRS (figure 1.17). Le premier mode
est le mode large bande où une seule transmission de SRS couvre la largeur de bande
d’intérêt. L’estimation de la qualité de canal est donc obtenue dans un seul symbole SC-
FDMA. Cependant, ce mode peut donner une mauvaise estimation dans le cas d’un
évanouissement profond et une perte de trajet élevée. Le deuxième mode à saut de fréquence
divise la transmission en une série de transmissions à bande étroite qui couvriront toute la
région d'intérêt de la bande passante; ce mode est la méthode préférée dans des conditions de
canal médiocres [21].

Le SRS de deux UE peut être entrelacé dans le même symbole RB ce qui permet à l'eNB de
gérer le compromis entre la précision des informations du canal et le overhead RS [19].

20
Chapitre 1 Vue d’ensemble sur les réseaux mobiles 4G LTE

Figure 1.17. Position de SRS dans le mode large bande (en haut) et le mode saut de fréquence (en
bas) [18]

1.8. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté une étude non exhaustive sur les spécifications
techniques et caractéristiques d’un réseau 4G LTE. Nous avons également présenté certains
canaux et signaux physiques qui déterminent une partie importante de la conception d’un
système de communication. Ceci nous permettra dans ce qui suit de bien comprendre les
phénomènes des interférences.

21
Chapitre 2

Les interférences et les


réseaux 4G LTE
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

2.1. Introduction

De nos jours, les utilisateurs consomment davantage de données qu’avant et exigent


plus de rapidité dans leurs communications. Pour augmenter la capacité et satisfaire leurs
clients, les opérateurs mobiles déploient de plus en plus de sites et utilisent plus de ressources
et de techniques. En contrepartie, un des plus grands challenges que les réseaux LTE doivent
faire face c’est bien les interférences.

Dans ce chapitre, nous commencerons par définir la notion d’interférence ainsi que les
différents types y afférant. Nous aborderons ensuite les interférences qui ont une relation
directe avec l’identifiant de la cellule PCI ainsi que le canal d’accès aléatoire PRACH.

2.2. Définition d’une interférence

L’interférence est le fait qu’un signal occupe la fréquence d’un autre signal
illégalement ce qui affecte ce dernier et l’empêche de fonctionner correctement. Les
interférences dans les systèmes de communication mobile sont l’un des facteurs les plus
importants qui affectent la qualité des réseaux sans fils et la fiabilité de transmission [22]. Ces
interférences diffèrent selon les causes qui ont conduit à leur apparition, selon les
conséquences qu’elles produisent ou encore selon le sens de leur apparition dans le schéma de
transmission. De ce fait, plusieurs méthodes et ont été développées afin de réduire et gérer ces
phénomènes.

2.3. Types d’interférences en LTE FDD

Le problème majeur dans les réseaux LTE réside dans l’existence des interférences. Il
en existe plusieurs types :

L’interférence intra-symboles

Dans le domaine temporel, les trajets reçus sont différemment atténués et retardés, ce
qui crée un phénomène d’écho. Si les trajets sont de puissance similaire, et/ou s’ils sont en
grand nombre, ils créent une interférence dommageable pour les performances de la
transmission, appelée interférence entre symboles (IES). En effet, si des symboles de
modulation sont émis sur le canal au rythme d’un symbole toutes les T secondes, et si les
retards des trajets sont non négligeables devant T, les symboles reçus sur un trajet seront
interférés par ceux qui suivent ou qui précèdent et seront reçus via les autres trajets. En
revanche, si la durée des symboles est grande devant le retard entre le premier trajet reçu et le
dernier trajet d’énergie significative, l’IES sera quasi-inexistante.

Cette interférence n’est présente que dans la voie montante en raison de l’utilisation de
l’OFDM sur la voie descendante qui est immunisé contre l’interférence entre symboles dans
les domaines temporel et fréquentiel [3].

22
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

L’interférence intracellulaire

Le terminal mobile interférant se trouve dans la même cellule, la transmission en


débordement entre les canaux adjacents dans une cellule entraîne des interférences
intracellulaires [23]. Ces dernières sont créées par une transmission d’autre UE dans la
cellule. En LTE, la seule source d’interférences intracellulaires est la transmission MIMO
multi-utilisateur, où plusieurs UE sont servis sur les mêmes ressources temps-fréquence en
étant séparés dans l’espace [3].

Figure 2.1. Cas d’interférence intracellulaire [23].

L’interférence de canal adjacent

En communications radio, le signal transmis est assigné à occuper une largeur de


bande donnée, appelée canal. Toutes les émissions hors de ce canal sont appelées émissions
hors-bande. Ces dernières doivent être limitées car elles créent des interférences sur les
canaux adjacents. Or, en pratique, il est impossible de réaliser des filtres ayant une fonction de
transfert éliminant parfaitement les émissions hors-bande. Le niveau maximal des émissions
hors-bande est donc fixé par les normes des systèmes de communication sans fils, en valeur
relative par rapport à la puissance émise sur la bande du canal. Toutefois, si la puissance reçue
sur le canal adjacent est très supérieure à celle reçue sur le canal assigné, la puissance hors-
bande du canal adjacent peut affecter sévèrement la réception du signal utile. C’est ce qu’on
appelle l’interférence de canal adjacent.

L’interférence intercellulaire

Les réseaux 4G sont conçus pour atteindre une efficacité spectrale élevée en réutilisant
la même ressource de fréquence dans chaque cellule. Cependant, cette approche augmente les
interférences intercellulaires (ICI) et peut dégrader la qualité du canal, en particulier pour les
utilisateurs situés au bord de la cellule [24].

En LTE, la plus petite unité de ressource radio pouvant être allouée à un utilisateur pour la
transmission de données lors de la planification de paquets est appelée bloc de ressources

23
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

physiques (PRB). Comme nous l’avons vu dans le chapitre 1, les ressources radio sont
définies dans le domaine temps-fréquence. Une ressource radio temps-fréquence couvrant un
intervalle de temps de 0,5 ms dans le domaine temporel et un sous-canal (180 KHz) de 12
sous-porteuses dans le domaine fréquentiel est appelée bloc de ressources (RB). Les paires
RB (dans le domaine temporel) sont attribuées à un UE pour la transmission de données dans
un TTI (intervalle de temps de transmission = 1 ms).

Les interférences entre cellules sont causées par des collisions entre RB utilisés par plusieurs
cellules simultanément. Les PRB réutilisés par les UE situés dans des cellules adjacentes
entraînent une ICI dans les systèmes OFDMA. Lorsqu'un utilisateur cesse de servir l’eNB et
se rapproche de son eNB adjacent, le rapport SINR (rapport interférence et bruit) reçu se
dégrade à mesure que la puissance du signal reçu diminue et que le signal ICI augmente [23].

Figure 2.2 Cas d’interférence intercellulaire [25].

2.4. Interférences intercellulaires

Un utilisateur (abonné) faisant partie d’un réseau cellulaire mobile doit transmettre ou
recevoir tous types de données et services. Son terminal doit pour cela être connecté à son
réseau. Cette condition est vérifiée par le biais de certaines procédures qui diffèrent d’après la
situation du terminal par rapport au réseau. Ces procédures sont appelés procédures de base.

2.4.1. Interférences liées à l’identifiant physique de la cellule PCI

2.4.1.1. Procédure de recherche de la cellule

La recherche de la cellule est une procédure par laquelle le terminal obtient la


synchronisation en temps et en fréquence d’une cellule et détecte son identité [6]. Elle

24
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

représente, en effet la première étape lors de l’allumage d’un UE. De plus, la recherche et la
synchronisation de la cellule comprend (inclus) des informations de base relatives à la
conduite de la cellule cible [10].

Elle est constituée de plusieurs étapes indispensables en suivant une hiérarchie : l’UE doit en
premier lieu chercher la fréquence porteuse de la cellule, ensuite détecte et décode les
signaux de synchronisation primaires PSS et les signaux de synchronisation secondaires SSS
afin d’obtenir la synchronisation en temps et en fréquence avec la cellule.

L’UE déduit par la suite l’identité physique PCI (physical Cell Id) de cette cellule. Pour
connaitre la largueur de bande et le mode de transmission utilisé (FDD ou TDD), le terminal
décode le MIB transmis dans le canal PBCH. Ensuite, l’UE effectue des mesures sur les
signaux de référence de la cellule CRS (Cell Reference signal). Cette étape est importante
pour le choix de la cellule adéquate car elle donne des indications sur la qualité du signal de la
cellule. La recherche de la cellule et le suivi de cellules voisines sont importantes aussi pour
la gestion des réseaux cellulaires, comme le transfert intercellulaire et la coopération entre
stations de base [26].

Début
L’allumage de l’UE

Détection du PSS -Slot timing


-Cell ID group

- trame timing Synchronisation


- ID group
Détection du SSS - La longueur de CP
- TDD/FDD

-Largeur de bande
Décodage de PBCH - Configuration de
PHICH Décodage de
-Numéro de la trame système
d’information
commun
Décodage de PDSCH -System Information
Blocks e.g UL/RACH
configuration
Procédure de
L’accès PRACH
RACH

Figure 2.3. Schéma récapitulatif sur la recherche de la cellule [10]

25
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

Notons que l’un des problèmes dans cette procédure est lié aux interférences liées à l’identité
physique PCI (physical Cell Id) qui affecte énormément les performances du réseau.

2.4.1.2. Identifiant physique de la cellule PCI

L’identifiant physique de la cellule est un paramètre de configuration radio essentiel


d’une cellule. Il identifie la cellule dans les fonctions de mobilité comme la sélection de
cellule ou hondover [27]. Il est déduit des deux signaux de synchronisation primaire et
secondaire (PSS et SSS). En effet, c’est après avoir détecté et décodé ces deux signaux, que le
terminal déduit le PCI de la cellule avec laquelle il communique. La détection du SSS lui
()
permet de connaitre l’identité du groupe noté  et qui varie de 0 à 167 alors que celle du
PSS lui permet d’identifier l’un des trois valeurs possible 0, 1,2. Cette valeur constitue
()
l’identifiant de la cellule dans un groupe noté  .

L’équation qui définit la relation entre les deux identités est [9] :
() ()



= 3 +  (2.1)

L’utilisation du PCI représente un moyen unique pour l’identification d’une cellule par
rapport aux cellules voisines [28].

L’identifiant de la cellule est un élément critique dans la qualité de service [27]. Il affecte
plusieurs signaux ce qui peut engendrer la dégradation des performances du réseau LTE
(faible débit par exemple) dans le cas des interférences liées aux problèmes de confusion et de
collision du PCI.

2.4.1.3. Signaux de référence de la cellule CRS

La tâche de l’identifiant de la cellule PCI ne se limite pas à identifier les cellules mais
il a en plus une relation directe avec les signaux de référence RS. En effet, il est considéré
comme un paramètre d’allocation de ressources pour ces signaux en liaison descendante et
montante [29].

Les signaux de référence de la cellule CRS occupent des ressources éléments qui sont
positionnées en temps et en fréquence dans chaque ressource bloc de la trame descendante. La
position en fréquence des signaux de référence de la cellule CRS dépend de deux variables v
et vshift définies dans les spécifications de 3GPP, d’où la notion de motif de port d’antenne
exposée dans le chapitre 1.

Le vshift dépend du PCI par la relation mathématique donnée par le 3GPP [9] :

 = 


 6 (2.2)

La figure 2.4 montre la différence en position fréquentielle des CRS pour deux valeurs de
vshift=0 et vshift =3
26
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

Figure 2.4 La position de CRS pour vshift =0 (à gauche) et vshift =3 (à droite) [25]

Dans le cas de la configuration MIMO, les possibilités pour vshift se réduisent à trois
valeurs qui sont 0,1 et 2. Le PCI dans ce cas-là aussi définit la position des CRS.
La figure 2.5 décrit un exemple de trois valeurs du PCI (PCI=9, PCI=10 et PCI=11) qui
peuvent être attribués à trois cellules d’un même site avec la position des CRS pour chacune
d’entre eux. Les positions des CRS pour les trois cellules sont différentes.

Figure 2.5 La position du CRS dans un seul PRB pour des différentes valeurs de PCI [29].

La figure 2.6 illustre le problème d’interférences CRS-CRS entre deux cellules. Ces
interférences sont dangereuses car elles donnent une fausse estimation du canal, ce qui
impacte négativement plusieurs tâches comme l’ordonnancement. Ce phénomène apparait
lorsque deux cellules ou plus qui se chevauchent ont les même positions de CRS dans le bloc
de ressources à cause d’un problème du PCI puisque c’est lui qui définit leurs positions.
Parmi ces problèmes, nous citons deux types : collision du PCI et confusion du PCI.

27
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

Figure 2.6 Cas d’interférence CRS-CRS [25]

2.4.1.4. Signaux de référence pour la démodulation DM RS

Comme nous l’avons expliqué au chapitre 1, il y a 30 groupes de séquences DMRS où


chacun est associé à une cellule. La variable u correspond au numéro de groupe de la
séquence de base. Du coup, elle peut varier entre 0 et 29 donnant ainsi 30 valeurs possibles.

L’équation mathématique qui détermine le numéro de groupe de la séquence de base est


donnée par la formule suivante [9] :

 =  ( ) +  30 (2.3)

où  ( ) est un nombre aléatoire compris entre 0 et 29 si le saut de groupe est activé. Dans
le cas contraire, il prend la valeur 0. Il dépend de l’intervalle de temps  et de la valeur PCI
[12]. Le paramètre  dépend aussi de la valeur du PCI dans le cas du canal PUSCH par
l’équation suivante [9] :

 = (


+ ∆ )30 (2.4)

où ∆ est un paramètre défini dans le message d’information système SIB2 (System
information Block) [12].

La figure 2.7 décrit un exemple de configuration de deux cellules d’un même site. Le
paramètre  ( ) est égale à 0 car il est désactivé, le ∆ prend deux valeurs différentes 0 et
29. Le PCI correspond à deux valeurs 75 et 76 alors que le numéro de groupe u obtenu est le
même pour les deux cellules.

28
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

Figure 2.7 Exemple de configuration du numéro de groupe u [15]

2.4.1.5. Canal physique d’indicateur de format de contrôle PCFICH

Nous avons déjà présenté le canal d’indicateur de format de contrôle PCFICH, son
rôle et ses caractéristiques, mais ici, nous nous intéressons à son emplacement en fréquence
qui dépend directement du PCI.

Rappelons que le PCFICH est composé de 32 bits modulés en QPSK pour donner 16
symboles. Ces symboles sont décomposés et positionnés dans 4 REGs et diffusés sur toute la
bande. La position de ses 4 REGs dans le domaine fréquentiel dépend directement du PCI de
la cellule et la largeur de bande. Les équations suivantes définissent cette relation en donnant
la position de chaque REG [9] :

REG(0) est représenté par " = "# (2.5)

REG(1) est représenté par " = "# + $ %&


'
/2*. ,
%&
/2 (2.6)

REG(2) est représenté par " = "# + $2 %&


'
/2*. ,
%&
/2 (2.7)

REG(3) est représenté par " = "# + $ 3 %&


'
/2*. ,
%&
/2 (2.8)

 %&
"# = - , .2/ . ( 



2%&
'
) (2.9)

29
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

k correspond à l’indice de l’élément de ressource, dans le domaine fréquentiel [12], %&


'
est le
nombre total de blocs de ressources RB dans toute la bande qui dépend de la largeur de la
bande passante utilisée, ,
%&
est le nombre de sous-porteuses dans un bloc de ressources dans
le domaine fréquentiel qui correspond généralement à 12 sous-porteuses par RB et 


donne le PCI de la cellule.

La figure 2.8 donne un exemple d’emplacement du canal PCFICH pour une largeur de bande
'
de 1.4 MHz (qui implique %& = 6) et un PCI égal à 0.

Après calculs, selon les équations (2.5) à (2.9), le mappage entre les REG et les éléments de
ressources est le suivant:

REG (0) est mappé à l’élément de ressource d’indice k=0,

REG (1) est mappé à l’élément de ressource d’indice k=18,

REG (2) est mappé à l’élément de ressource d’indice k=36,

REG (3) est mappé à l’élément de ressource d’indice k=54.

2.4.1.6. Problème de collision du PCI

Ce problème apparait lorsque deux cellules voisines qui se chevauchent ont la même
valeur du PCI (figure 2.9).

Cela engendre une ambigüité pour le terminal pour identifier la cellule source et la cellule
cible.

De plus, il y aura des problèmes pour la détection et le décodage des signaux à cause des
interférences élevées dues à cette collision.

30
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

Sous-trame

Figure 2.8 Exemple de position du canal PCFICH pour une valeur de PCI donnée [12]

Figure 2.9 Problème de collision entre deux cellules adjacentes [30]

31
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

2.4.1.7. Problème de confusion du PCI

Un autre scénario qui peut impacter notre réseau négativement est le problème de
confusion qui arrive lorsqu’une cellule a des voisins avec la même valeur du PCI. On peut
avoir une confusion de premier degré comme montre la figure 2.10 ou même du deuxième
degré. En cas de confusion du PCI, la cellule source ne peut pas être en mesure d’identifier la
cellule target (ciblée) lors de la réception du rapport de mesures à des fins de changement de
cellule (handover).

Figure 2.10 Problème de confusion de premier degré entre les cellules voisines [30]

De ce fait, la planification du PCI a une importance majeure pour atteindre une qualité de
service élevée. Un bon planning du PCI est donc nécessaire à la réduction des interférences
dans le réseau LTE.

2.4.2. Interférences liées au canal d’accès aléatoire PRACH

Après avoir choisi sa cellule, l’UE tend à accéder au réseau, c’est la procédure d’accès
aléatoire qui lui permet de se signaler à l’eNB et de la contacter lorsqu’il n’a pas de ressources
dédiées. Il existe de nombreuses opportunités pour exécuter la procédure d'accès aléatoire en
LTE [31].

De ce fait, elle se distingue en deux types : la contention based qui rassemble l’établissement
de connexion, le rétablissement et la resynchronisation de l’UE dans le cas du transfert de
données en uplink, et la non contention based pour le changement de cellule (handover) et la
resynchronisation de l’UE dans le cas de transfert de donnés en downlink.

La différence entre ces deux types est que dans la contention based, l’UE sélectionne un
préambule parmi les préambules possibles de manière aléatoire pour une cellule spécifique
alors que dans le non contention based c’est l’eNB qui choisit un préambule dédié appelé
dedicate preamble et l’alloue au UE. La contention based peut remplacer la non-contention
based en cas de manque de dedicate preamble mais il est toujours préférable d’utiliser (quand
c’est possible) le non-contention based car elle est plus efficace et plus rapide [11]. (Annexe
A)
32
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

La figure 2.11 décrit la procédure d’accès aléatoire de type contention based qui se fait en
quatre étapes.

Etape 1. L’UE sélectionne aléatoirement le préambule parmi un ensemble spécifié et


détermine la puissance d'émission du préambule puis le transmet via PRACH à l’eNB. La
puissance d’émission est calculée en estimant l'affaiblissement PL (path loss) sur le trajet en
liaison descendante à partir du signal de référence en liaison descendante (signal pilote), et en
utilisant les paramètres de broadcasted P0_PRACH (puissance reçue souhaitée) et ∆PRACH (étape
de montée en puissance). La puissance de transmission du préambule du numéro de la
tentative de transmission m = (1,2, ...) est donnée par [31]:

PPRACH = min (Pmax,P0_PRACH −PL+ (m−1)∆PRACH + ∆preamble) (2.10)

Etape 2. L'eNodeB transmet une réponse d’accès aléatoire (RAR) au terminal par
l'intermédiaire du canal physique partagé de liaison descendante (PDSCH). La réponse RAR
contentant l’indice de préambule, l’avance de temps TA, la ressource à utiliser et l’identité
temporaire TC-RNTI (Temporary cell RNTI) [12].

Etape 3. Le mobile initialise son avance de temps et répond avec le message RRC
Connection Request contentant l’identité temporaire S-TMSI (shortend temporary mobile
subscriber identity) si le mobile est déjà attaché et dans le cas contraire avec un nombre
aléatoire [12].

Etape 4. Lorsque l’eNB reçoit le message RRC Connection Request, il répond par la
confirmation de l’identité mobile et termine la procédure d’accès aléatoire [32].

Figure 2.11 La contention based de la procédure d’accès aléatoire [6]

Par contre, la figure 2.12 décrit les trois étapes des procédures d'accès aléatoire de type
non-contention based qui se fait en trois étapes.

33
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

Etapes 1. Lors de la procédure de handover basée sur l’interface X2, l’entité eNB cible
fournit à l’entité eNB source les caractéristiques de l’interface radioélectrique. Ce message
contient l’élément d’information handover commend qui précise le préambule que le mobile
doit utiliser lors de la procédure d’accès aléatoire à l’entité eNB. L’entité eNB source
transfère au mobile l’élément d’information handover commend dans le message RRC
Connection Reconfiguration qui déclenche le handover [12].

Etape 2. L'UE transmet le préambule d’accès aléatoire assigné non contention à l’eNB.

Etape 3. L’eNB envoie le message RAR qui est similaire à la procédure de contention-
based sauf que dans celle-ci ce l’envoi de TC-RNTI n’est pas obligatoire car le terminal peut
déjà avoir un RNTI [10].

Figure 2.12 La non-contention based de la procédure d’accès aléatoire [6]

Cette procédure s’appuie sur le canal d’accès aléatoire PRACH. Par conséquent, n’importe
quelle interférence sur ce canal peut empêcher l’UE d’accéder au réseau, de faire un handover
ou être synchroniser de nouveau et donc dégrader ses performances.

Dans la procédure d'accès aléatoire basée sur la contention based, l’envoi du même préambule
au même moment par deux UE différents peut produire un phénomène de collision. Donc le
risque de collision est lié au fait que plusieurs mobiles peuvent accéder au même canal
physique PRACH et utiliser le même préambule [12].

La figure suivante illustre la sélection aléatoire du préambule par deux UE. Une collision a
lieu entre UE1 et UE2, qui choisissent tous les deux le même préambule pour une émission
simultanée sur le canal d’accès aléatoire, à T=T1 [3].

34
Chapitre 2 Les interférences et les
le réseaux 4G LTE

Figure 2.13 Sélection


élection aléatoire d’un préambule dans le cas de collision [3].

Le niveau des collisions dans le préambule de PRACH doit être quantifié,


quantifi car de nouvelles
tentatives de l’équipement utilisateur peuvent éventuellement entraîner de nouvelles
collisions. Cela peut amenerner les utilisateurs finaux à échouer lors de la tentative
d'établissement
blissement de la connexion et le réseau à supporter une charge de traitement accrue de la
fonction PRACH [13].

La probabilité de collision doit être inférieure à un certain seuil pour éviter une accumulation
d'UE qui tentent de nouveau leurs transmissions PRACH. Ce seuil présente la probabilité
UE
pcoll
maximale de collisions RACH (Maximum collision probability [%]) [33].

En LTE, la configuration PRACH d'une cellule doit être unique dans son voisinage. La
configuration de ces paramètres joue un rôle très important dans la planification car si ces
derniers ne sont pas configurés correctement les allocations de PRACH dans une cellule
peuvent interférer avec les allocations de PRACH dans d'autres cellules voisines,
vo ce qui a
pour effet de diminuer la probabilité de détection de RACH, limiter la couverture et
augmenter le Ghost RACH entraînant un gaspillage de ressources UL.

Parmi les problèmes d'interférence entre les canaux de liaison montante, on peut citer,
ci

• l’interférence PRACH
PRACH-PUSCH (quand
quand les ressources PRACH sont séparées
séparé dans le
temps au sein de eNB),
• l’interférence
’interférence PRACH
PRACH-PRACH (quand quand les mêmes ressources PRACH sont attribuées
à des cellules voisines), c’est à ce type que nous allons nous intéresser,
intéresser
• laa ressource PRACH occupant 6 PRB dans la grille de ressources UL et située à la
limite supérieure ou inférieure de la bande de fréquence (donc
donc il y a un risque que la
zone PRACH puisse
uisse chevaucher la zone PUCCH) [34].

35
Chapitre 2 Les interférences et les réseaux 4G LTE

2.5. Conclusion

La compréhension du phénomène des interférences est une étape importante pour les
réduire. Nous avons présenté dans ce chapitre les interférences liées aux PCI et canal
PRACH. Une bonne planification peut être une solution pour réduire ces interférences. Nous
allons consacrer le chapitre suivant à la planification de PCI et RSI.

36
Chapitre 3

Planification des sites


4G LTE
Chapitre3 Plani
Planification
fication des sites 4G LTE

3.1. Introduction

L’unn des objectifs de la planification des réseaux cellulaires est de réduire au


maximum les différentes interférences
interférences. L’une des méthodes utilisées pour diminuer ces
interférences durant le planning réside dans le choix des deux paramètres PCI et RSI.
RSI

Dans ce chapitre, nous présentons les outils qui permettent la planification des nouveaux
nouveau sites
4G LTE d’Ooredoo, nous identifierons ensuite les critères permettant un bon planning et nous
finissons par présenter quelques sites et régions que avons planifiées dans le cadre de notre
travails.

3.2. Présentation des outils utilisés

3.2.1. Outil MapInfo Professional

MapInfo Professional est un système d’information géographique (SIG) sous


Windows qui permet même à des non-géographes d’effectuer des analyses et d’avoir des
représentations cartographiques pertinentes [35]. Il constitue une solution innovante pour
analyser et gérer les activités oopérationnelles.

Il est compatible avec un grand nombre de systèmes d'exploitation, de bases de


données et d'applications
ications bureautiques [[36]. Ce logiciel permet la création et l’analyse de
données sous forme de tableaux simples et rapides [35]. Il est également très utile dans le
domaine des télécommunications pour la planification du positionnement des sites. La figure
3.1 montre l’interface de MapInfo Professional.

Figure 3.1 : l'espace de travail de MapInfo.

37
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

3.2.2. Outil de planification Atoll

Atoll est une plate-forme d'optimisation et de conception des réseaux sans fils qui
accompagne les opérateurs tout au long du cycle de vie du réseau, allant de la conception
initiale à la densification et à l'optimisation. Il est considéré comme le logiciel le plus utilisé
pour la planification et l’optimisation radio [37].

Ce logiciel puissant permet de modéliser et de simuler le déploiement des réseaux facilitant


ainsi les tâches complexes des ingénieurs radio. Il a été développé par Forsk un des leaders
mondiaux des logiciels de conception, planification et optimisation de réseaux sans fils. Il
permet la création de sites, l’utilisation d’antennes, le choix du modèle de propagation et bien
d’autres fonctions…Il peut faire aussi des prédictions selon différents critères tout en donnant
une analyse ponctuelle du terrain et du signal.

Figure 3.2. L’espace de travail d’Atoll

3.3. Principes de planification du PCI

Le planning de l’identifiant physique de la cellule PCI a un fort impact sur les


performances des réseaux cellulaires LTE. Les résultats montrent que le blocage et l'abandon
des appels (call blocking and dropping) pour les services en temps réel et le débit utilisateur
(user throughput) pour les services qui ne fonctionnent pas en temps réel peuvent être
considérablement améliorés par un plan PCI adéquat [38]. Ce dernier influence évidemment
le délai de l’identification de la cellule et la synchronisation. Pour assurer un bon planning,
des recommandations et des méthodes ont été élaborées.

 le PCI doit être unique pour identifier les cellules voisines par rapport à une cellule
servante dans une même zone géographique appelé « cluster ». Cette condition peut
38
Chapitre3 Plani
Planification
fication des sites 4G LTE

être facilement vérifiée pour les zones rurales et urbaines car


ar il existe 504 valeurs de
PCI, chacune étant attribuée à une cellule. Cependant, pour les zones dense-urbaines
dense
où le nombre de cellules peut dépasser 504, la distance de la réutilisation du PCI doit
do
être grande afin d’évite
d’éviterr les problèmes de confusion et de collision de PCI.

PCI=3

PCI=33

PCI=0
PCI=4
PCI=5
PCI=34
PCI=6 PCI=35
PCI=36
PCI=
PCI=1
PCI=2

PCI=7 PCI=37
PCI=
PCI=8 PCI=38

Fig
Figure 3.3.Cas d’un bon planning [29]

La figure 3.3 montre le cas d’un plan PCI qui respecte la condition décrite auparavant. Les
valeurs du PCI ont été attribué
attribuées de façon unique dans les deux clusters.. Par contre, la figure
3.4 donne un exemple de mauvais plan PCI où une réutilisation des valeurs de PCI dans le
même cluster a engendré deux différents problèmes: collision PCI et confusion PCI (voir
chapitre 2).

Figure 3.4. Cas d’un mauvais planning ddu PCI qui a causé PCI collision (à gauche) et PCI
confusion (à droite) [39]

39
Chapitre3 Plani
Planification
fication des sites 4G LTE

 La règle de modulo 3 exige que les cellules voisines qui se chevauchent n’aient
n’ pas le
même résultat de PCImod3. L L’attribution du PCI à une cellule permet le choix de la
séquence du signal de synchronisation primaire PSS parmi les trois séquences
possibles (voir chapitre 2)
2). Dans le cas où des cellules qui se chevauchent ont la même
valeur PCI mod 3 (figure 3.5) 3.5), elles utilisent la même séquence de PSS. PSS Par
conséquent, l’UE détecte et décode le même PSS pour différentes cellules. Cette règle
est aussi valable dans le cas de l’utilisat
l’utilisation
ion de la technique MIMO, où la position de
CRS se réduit à 3 valeurs (voir chapitre 2). Avoir des cellules qui se chevauchent avec
le même PCI mod 3 engendre directement une interférence CRS CRS-CRS
CRS (chapitre2).
( La
mesure CQI au niveau de l'UE peut afficher une qualité inférieure à la qualité de canal
réelle dans les symboles de données, entraînant un débit plus faible en liaison
descendante [30].

Figure 3.5. Cas d’un planning qui ne respecte pas la règle de Mod3 [39]

 La règle modulo 6 impose que les cellules qui interagissent entre elles,
elles n’aient pas le
même résultat de PCImod6. C Cette règle est inspirée directement de la relation entre les
signaux de référence CRS et leur position en fréquence donnéee (voir chapitre 2). 2) Le
résultat de PCI mod 6 détermine les sous sous-porteuses
porteuses d'un bloc de ressources qui
acheminent les CRS.. L'UE les utilise en liaison descendante pour l'estimation et la
démodulation de canal.
Si les cellules adjacentes ont leurs signaux de référence de liaison descendante sur les
mêmes sous-porteuses,
porteuses, l’UE surestime l’interférence de liaison descendante. Il signale
donc de faibles valeurs CQI à l'eNodeB. L'eNodeB affecte à son tour un faible MCS
(Schéma de Modulation
odulation et de Codage)
odage) à l'UE, ce qui entraîne un faible débit. L'UE
utilise les signaux de référence pour démoduler les symboles modulés portant les
données. Si ces
es signau
signaux sont interférés,, l'UE risque de ne pas démoduler correctement
les symboles de données, ce qui le pousserait à demander des retransmissions et à
réduire le débit de la liaison descendante [[40].

40
Chapitre3 Plani
Planification
fication des sites 4G LTE

Il faut noter que cette règle n’


n’est valable que lorsque les cellules utilisent la technique de
SIMO (Single
Single Input Multiple Output
Output) ; sinon, dans le cas MIMO, ill faut remonter à la règle
mod 3.

PCI 0

PCI 1 PCI 6

PCI 2 PCI 8

PCI 3 PCI 7

PCI 4

PCI 5

Figure 3.6. Cas d’un planning qui ne respecte pas la règle de Mod 6

 La règle mod 30 exige qu que les cellules qui interagissent entre elles n’aient pas le même
résultat de PCI mod30. L'UE transmet le signal de référence de liaison montante pour
aider l'eNodeB
eNodeB avec une estimation et une démodulation de canal de liaison montante.
L’eNodeB est configuré pour utiliser un groupe parmi 30 groupes de séquences de
base. Lee groupe utilisé est déterminé par le résultat de PCI mod 30.
Si des cellules adjacentes utilisent la même séquence de base (figure 3.7), l’eNodeB
surestime l’interférence de liaison montante. Il assigne ensuite à ll’UEUE un faible MCS,
ce qui entraîne un débit plus faible. LL’eNodeB utilise également
ement le signal de référence
de liaison montante poupourr démoduler les symboles transportant des données. Si les
signaux de référence de la liaison montante sont interférés, l’eNodeB
eNodeB risque de ne pas
démoduler correctement les données, ce qui le pousserait à demander des
retransmissions et à réduire le débit dde la liaison montante [40].

Figure 3.7.. Cas d’un planning qui ne respecte pas la règle de Mod30 [39]
[

41
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Dans la figure 3.8, un conflit de DMRS a été détecté entre deux cellules adjacentes en raison
d’un mauvais plan de PCI. Donc les conséquences annoncées vont apparaitre dans ce cas.

Figure 3.8. Conflit de DMRS à cause du planning de PCI qui ne respecte pas la règle Mod30 [30]

Pour conclure, la planification du PCI doit suivre les règles ci-dessus. Une fois que la règle
mod 3 est vérifiée, les deux règles mod 6 et mod 30 sont automatiquement vérifiées.
Cependant, cette règle ne peut pas toujours être vérifiée, il faut alors passer aux règles
suivantes. La règle mod 6 implique automatiquement la règle mod 30 mais le contraire n’est
pas vrai.

3.4. Principe de planification de PRACH

En LTE, chaque cellule a un ensemble prédéfini de 64 séquences Zadoff-Chu. Pour


éviter les anomalies d'établissement d'appel, la cellule (à une distance de réutilisation) possède
son propre ensemble unique de 64 préambules et les informations de l'ensemble spécifique à
utiliser dans la cellule sont diffusées sur BCCH. L'attribution des séquences du préambule
dépend du rayon des cellules.

La tâche de planification des paramètres PRACH consiste à sélectionner [29] :

• le rayon de cellule maximale pour un accès aléatoire,


• l’allocation des séquences ZC aux cellules.
Après avoir identifié le rayon de la cellule en kilomètres, nous devons sélectionner le format
de préambule en fonction du rayon de la cellule (voir tableau I.2). On utilise le format de
PRACH et les tables de rayon de cellules pour trouver la valeur Ncs correspondante. Il existe

42
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

16 configurations de décalage cyclique (voir tableau III.1) utilisées pour la génération de 64


séquences de préambule dans une cellule.

Par la suite nous pouvons identifier le nombre de roots sequences en fonction de la valeur
Ncs. La 3ème colonne du tableau III.1 donne le nombre de préambules que nous pouvons
générer à partir d’une root séquence et il peut être calculé par la relation suivante [15]:

Signatures par root sequence =ROUNDDOWN (la longueur de root sequence / le nombre de
décalage cycliques) (3.1)

Les 64 préambules sont transmis dans la trame PRACH. Si une root sequence ne suffit pas
pour générer les 64 préambules, il faut plus de root sequences.

Le nombre de root sequence nécessaire pour avoir 64 séquences de préambule dans la cellule
est donné dans la 4eme colonne du tableau III.1 et il est calculé par l’équation suivante [15] :

Root Sequence par cellule=ROUNDUP (64/Signatures par root sequence) (3.2)

Tableau III.1 : rayon de cellules vs décalages cycliques du préambule (PrachCS) [15].

La figure 3.9 présente un exemple d'attribution de root sequence. Il convient de noter ici que
les indices des root sequence des cellules ne doivent pas se chevaucher dans la distance de
réutilisation. Pour la marge de sécurité et la planification, il est possible de surdimensionner le
rayon d’accès aléatoire des cellules dans une région de planification donnée afin de simplifier
l’attribution. Dans l'exemple de la figure 3.9, chaque cellule consomme quatre séquences,
correspondant à un rayon maximal de 5.4 km pour chaque cellule. Si les roots sequences
utilisées dans les cellules voisines se chevauchent, le préambule transmis peut être détecté
dans plusieurs cellules provoquant ainsi une interférence PRACH-PRACH.

43
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Figure 3.9 Exemple d'allocation de roots sequences pour différentes cellules [29].

3.5. Application

Après avoir présenté les outils et les critères de planification du RSI et PCI, nous
passons maintenant à la partie pratique. La planification du RSI et PCI des nouveaux sites
que nous allons présenter concerne des nouveaux sites dans 12 wilayas de l’ouest de
l’Algérie. Le tableau suivant montre le nombre des nouveaux sites déployés dans ces wilayas.

Wilayas Nombre des nouveaux sites


Sidi Bel Abbes 9
Chlef 12
Ain-Temouchent 6
Mascara 1
Mostaganem 9
Relizane 8
Bechar 3
Bayadh 3
TIARET 1
Adrar 5
Oran 54
Tlemcen 3

Tableau III.2 Le nombre des nouveaux sites dans 12 wilayas de l’ouest d’Algérie

Les nouveaux sites 4G ont été déployés directement en utilisant les données physiques des
sites 2G et 3G existants. La distribution des sites que nous avons planifiés se trouve dans
l’annexe B.

44
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

La procédure de la planification est représentée dans la figure 3.10.

 Données physiques : longitude, KPIs : PRACH Stp Comp


laltitude, azimuth, Tilt. SR, Incoming HO SR, Avg
Paramètres : PrachCS (cell Les nouvelles valeurs cell throughput
crange), PrachConfigIndex, Prach du PCI
freqOffset, PCI et RSI des site La table LNREL (Collision
voisins Les nouvelles valeurs RSI, collision PCI…)
Hanovder statistics du RSI
 Table des relations entre La nombre de
voisins : LNREL, ANA. réutilisation du PCI et RSI (
Les priorités (Weight) Reuse)

Données en entrée Données en sortie Vérification et


(Input) (Output) validation du plan

Figure 3.10 Processus de planification

Voici un aperçu de la morphologie des différents terrains.

3.5.1 Zone urbaine

Nous prenons l’exemple de la wilaya de SIDI BEL ABBES, c’est une zone urbaine de
moyenne densité avec une superficie de 9 151 km². Elle contient 26 sites 4G de l’opérateur
d’Ooredoo. Pour des raisons liées à l’opérateur, 9 nouveaux sites y ont été mis en place.

Ancien site

Nouveau site

Figure 3.11 Distribution des sites sur Sidi Bel Abbes.

45
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Pour la planification du RSI, après avoir identifié le rayon de cellule maximale (15km) et à
partir de tableau III.1, nous avons trouvé la valeur de parchCS égale à 12 et celui le nombre
de roots Sequences par cellule égal à 10.

A partir des valeurs du RSI des anciens sites, nous attribuons des roots sequences aux
nouveaux sites en évitant la réutilisation des mêmes plages de valeurs du RSI. Comme le
nombre de roots sequences est limité, nous sommes obligés dans la plupart des cas de
réutiliser ces valeurs en choisissant les moins utilisées en prenant en considération le fait que
les cellules voisines ne doivent pas se chevaucher entre elles.

Figure 3.12 L’allocation de roots sequences pour différentes cellules de la région


de Sidi-Bel Abbes

46
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Pour la planification du PCI, nous allons attribuer des PCI différents aux nouveaux sites par
rapport à ceux des anciens sites. Comme nous n’avons pas beaucoup de sites dans cette région
nous pouvons éviter la réutilisation des mêmes valeurs. En même temps, nous avons pris en
considération les règles de modulo 3, modulo 6 et modulo 30 afin d’éviter la collision des
signaux de synchronisation et celle des signaux de référence.

Figure 3.13 L’allocation de PCI pour différentes cellules de la région de Sidi Bel Abbes

3.5.2 Semi-urbaine

Ain Témouchent est une commune semi-urbaine de la wilaya du même nom. Elle contient 8
sites 4G et bénéficie de 3 nouveaux sites.

47
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Figure 3.14. Distribution des sites sur Ain Témouchent.

Nous attribuons des RSI aux nouveaux sites qui diffèrent de ceux des anciens sites pour éviter
le chevauchement entre les cellules. Comme nous n’avons pas beaucoup de sites dans cette
région, nous pouvons éviter la réutilisation des mêmes plages de valeurs du RSI.

Figure 3.15 L’allocation de roots sequences pour différentes cellules de la région d’Ain Temouchent

48
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Nous attribuons des PCI aux nouveaux sites qui diffèrent de ceux des anciens sites pour
éviter la collision et confusion du PCI. Comme nous n’avons pas beaucoup de sites dans cette
région, nous pouvons éviter la réutilisation des mêmes valeurs du PCI tout en respectant les
règles du modulo.

Figure 3.16 L’allocation de PCI pour différentes cellules de la région d’Ain Temouchent

3.5.3 Zone rurale

Ghris est une commune rurale de la wilaya de Mascara. Elle contient un seul site 4G,
l’opérateur Ooredoo a ajouté un autre site 4G qui se situé à 1 km de l’ancien site.

Figure 3.17 Distribution des sites sur Ghriss.

49
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Nous n’avons pas de sites dans les bordures ou dans les communes voisines de cette région, la
planification est donc facile. Nous avons alors deux sites dans cette région et nous devons
éviter la collision du PCI et des signaux physiques par l’attribution de valeurs différentes de
PCI aux nouvelles cellules et différents de celles des anciens sites.

Comme dans les zones précédentes, Le PrachCS est égal à 12, donc nous avons besoin de 10
Root Sequences. Nous allons attribuer des plages du RSI aux nouveaux sites qui diffèrent de
ceux des anciens sites pour éviter le chevauchement entre les cellules.

250
440

Figure 3.18. Planification RSI (à droite) et planification du PCI de Ghriss (à gauche)

3.5.4. Zone dense-urbaine

3.5.4.1. Wilaya d’Oran

Oran est la wilaya qui compte le plus grand nombre de sites dans l’Ouest. Elle contient
en effet 157 sites 4G et l’opérateur Ooredoo a déployé récemment 54 nouveaux sites. Avec
cette augmentation, la solution la plus optimale pour réduire les interférences est de diminuer
le cell range (rayon de la cellule) de 15 km à 10 Km dans le but de diminuer la réutilisation
des plages de valeurs de RSI et par conséquent les collisions de RSI. Le tableau III.3 montre
le gain en nombre de réutilisation de RSI pour deux valeurs de rayon de cellule (15 Km et 10
Km).

Nombre de root total 838 838


Rayon de cellule (cell range) 15 Km 10 Km
Nombre de root necessaire par cellule 10 6
Nombre de plage de valeurs du RSI possible ‫ہ‬838/10‫ = ۂ‬83 ‫ہ‬838/6‫ = ۂ‬139
Nombre de réutilisation d’une plage de ‫ڿ‬633/83‫ = ۀ‬8 ‫ڿ‬633/139‫ = ۀ‬4
valeurs du RSI pour 211 sites (633 cellules)
Tableau III.3 la différence de nombre de réutilisation de RSI pour deux valeurs de rayon de
cellule.

50
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Nous avons utilisé cette fois-ci le logiciel Atoll pour faire la planification dans la région
d’Oran. Nous commençons par afficher les sites sur la carte, pour cela nous devons introduire
dans l’outil de planification les cartes topographiques et les différents autres paramètres (sites,
émetteurs, cellules). Ces paramètres ont été fournis par Ooredoo.

La figure 3.19 montre la distribution réelle des sites 4G de l’operateur Ooredoo sur la région
d’Oran ainsi que la topographie de cette wilaya.

Figure 3.19. Distribution des sites sur la wilaya d’Oran.

Nous passons ensuite au choix de la zone pour changer le cell range. La zone choisie est le
centre-ville d’Oran. Elle est zone dense caractérisée par une forte population, ce qui a amené
l’opérateur a déployé un nombre élevé de sites.

Figure 3.20 Zone de calcul choisie pour la planification

51
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Une étape importante avant de commencer la planification est l’allocation automatique des
voisins (Automatic Neighbour Allocation). Après avoir fait saisi la distance maximale inter-
sites, le nombre maximum de voisins ainsi que d’autres paramètres, nous lançons le calcul.
Atoll calcule les voisins de chaque cellule qui seront pris en considération durant la phase de
planification (figure 3.21).

Figure 3.21 Allocation automatique des voisins

Afin de planifier le RSI, nous sélectionnons la liste d’allocation automatique de ressources


« Automatic Ressource Allocation » puis choisissons PRACH Root Sequences dans le champ
Allocate.

Nous attribuons des pourcentages aux voisins du premier ordre, à ceux du second ordre, à la
matrice d’interférence et à la distance de réutilisation (le grand pourcentage présente l’attribut
le plus prioritaire).

La figure suivante montre notre configuration et le résultat après la planification de RSI. Nous
pouvons visualiser la distribution des valeurs RSI par le champ « Distribution » comme une
première étape pour vérifier si le plan est bon.

52
Chapitre3 Plani
Planification
fication des sites 4G LTE

Figure 3.22 Paramétrage et résultat de la planification

Le résultat de l’implémentation de notre planification est présenté dans la figure 3.23. Le


graphe présente la variation en rouge du KPI « RACH Setup Completion Success Rate ». Ce
KPI correspondant est expliqué en détail dans l’annexe C.

Figure 3.23 Le résultat de l’implémentation du plan dans le réseau

Le graphe suivant montre lee KPI RACH Stp SR en fo fonction du temps (en jours). Il est clair
qu’il n y a pas eu une forte amélioration de ce plan pour la wilaya d’Oran.
d’Oran Nous pouvons
conclure que l’ancienne planification était très bonne et respecte les règles des interférences.

53
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Par contre, pour améliorer notre plan, nous aurions voulu procéder à des actions concrètes
telles que le blacklisting et le downtilt comme solutions d’optimisation (des exemples
appliqués sur d’autres wilayas sont donnés dans le chapitre 4). Mais faute de temps, ceci n’a
pas été possible. Nous aurions voulu aussi effectuer une planification répétitive du RSI
jusqu’à ce que l’outil converge vers une solution optimale.

3.5.4.2. Wilaya de Tlemcen

La wilaya de Tlemcen qui est située à l'extrême ouest de l'Algérie, a bénéficié comme
d’autres wilayas de nouveaux sites 4G augmentant ainsi la capacité de son réseau. Un
changement de rayon de la cellule été proposé comme la wilaya d’Oran (voir tableau III.3 qui
montre un gain en changeant le rayon de cellule) pour réduire les interférences du canal
PRACH dans le centre-ville après le nouveau déploiement des sites. Le rayon utilisé est 12
Km au lieu de 15 Km.

Avec cette modification du rayon, le paramètre PrachCS est passé de 12 à 11 (voir tableau
III.1) alors que le nombre de « root » requis par cellule a diminué (8 au lieu de 10). La
réutilisation des plages de valeurs du RSI et par conséquent la collision RSI va être aussi
diminuée. De ce fait, une nouvelle planification du paramètre RSI est nécessaire dans la
région modifiée. Les autres zones de la wilaya n’ont été pas changées car elles se trouvent
dans des zones urbaines ou rurales. La figure 3.24 montre la zone de calcul choisie qui
comprend 155 cellules. Les mêmes étapes ont été suivies pour faire la planification par le
logiciel Atoll.

Figure 3.24 La zone choisie pour la planification du RSI

54
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Nous avons aussi fait une nouvelle planification du paramètre PCI mais cette fois pour toute
la wilaya de Tlemcen (273 cellules) par Atoll. Nous avons réglé les paramètres nécessaires
comme les priorités (Weight) (figure 3.25).

Figure 3.25 Configuration des paramètres pour la planification PCI

Les résultats de la planification du PCI sont représentés dans la figure 3.26 ainsi la
distribution des valeurs du PCI c’est-à-dire le nombre d’utilisation d’une valeur PCI. Il est
clair que toutes les valeurs ont été attribuées une seule fois à chaque cellule éliminant ainsi
toute possibilité de collision ou de confusion de PCI.

Figure 3.26 Résultats et distribution des valeurs de PCI

55
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

Une comparaison (avant implémentation) entre l’ancienne planification (effectuée par un


logiciel spécialisé appelé USON) et la notre est donnée dans le tableau III.4. Notons que nous
avons obtenu une amélioration nette du PCI mod6 collision de l’ordre de 37.6% sachant que
la région de Tlemcen contient plusieurs sites en configuration SIMO. Vu que les résultats se
sont avérés plus satisfaisants, ils ont été ensuite implémentés par l’opérateur.

Tableau III.4 Comparaison entre le plan initial d’Ooredoo (avec USON) et celui que nous
proposons avec Atoll

Les résultats de l’implémentation de la planification du RSI et PCI dans le réseau sont évalués
par les deux KPI « RACH Setup Completion Success Rate » et « Avg PDCP cell thp DL »

D’après la figure 3.27, nous pouvons constater une amélioration de 11.12 % (en failure ratio)
du KPI « RACH SP Comp SR » de la wilaya de Tlemcen. Nous estimons que ces résultats sont
satisfaisants ce qui prouve que nous avons pu atteindre notre objectif.

Figure 3.27 Amélioration dans le KPI « RACH SP Comp SR » pour Tlemcen

La figure 3.28 montre aussi une amélioration pour le KPI « Avg PDCP cell thp DL » après le
changement du plan de PCI, ce qui reflète une amélioration de débit moyen de 1000 Kbps.

56
Chapitre3 Planification des sites 4G LTE

D’autres résultats importants pour des cellules qui ont fait l’objet d’améliorations
significatives, peuvent être consultées dans l’annexe D.

Figure 3.28 Amélioration dans le débit

3.6. Conclusion
La planification des paramètres PCI et RSI est une étape très importante dans les
réseaux LTE. Une bonne planification peut améliorer leurs performances. Nous avons fait la
planification des nouveaux sites dans plusieurs régions de l’ouest de l’Algérie ainsi que une
nouvelle planification pour les wilayas d’Oran et Tlemcen. Nous passons dans le chapitre
suivant à l’optimisation des cellules dégradés.

57
Chapitre 4

Optimisation des sites


4G LTE
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

4.1. Introduction
La réduction des interférences ne se limite pas à la planification. Une autre étape
importante est nécessaire : il s’agit de l’optimisation après le déploiement des sites. Cette
étape permet en général d’obtenir un réseau avec des performances élevées où l’on doit au
moins respecter certains objectifs imposés par l’opérateur mobile. La difficulté de
l’optimisation dans la réduction des interférences dépend principalement de la qualité de la
planification. Cependant, des erreurs peuvent toujours être faites.

Dans le présent chapitre, nous allons présenter la procédure de l’optimisation, puis nous allons
présenter quelques cas réels rencontrés dans le réseau, les actions que nous avons faites et
leurs résultats. En dernier lieu, nous présenterons deux paramètres avancés permettant de
réduire encore davantage les interférences.

4.2. Procédure de l’optimisation pour réduire les interférences


L’optimisation consiste à identifier le problème, l’analyser et trouver la solution la
plus adéquate pour le résoudre. L’étape d’analyse se fait grâce à des indicateurs de
performances KPI. La figure 4.1 représente l’organigramme d’optimisation de PRACH.

Figure 4.1 Organigramme d’optimisation de PRACH

58
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

4.3. Exemples d’optimisation de quelques cellules impactées

Dans les paragraphes suivants, nous allons présenter quelques cas de cellules qui ont
souffert de la dégradation des performances. Après avoir identifié la cause du problème lors
de l’étape d’analyse, des solutions ont été mises en place pour régler le problème identifié.

4.3.1. Cas d’un mauvais paramétrage

Deux sites LTL6248 et LTL6251 situés dans la wilaya de Tlemcen souffrent d’une
dégradation du KPI « RACH Setup Completion SR », ce qui indique un problème
d’accessibilité, de handover et de synchronisation pour les utilisateurs. Après avoir identifié
ce problème, une investigation est nécessaire. Nous avons commencé par vérifier les
paramètres des deux sites (tableau IV.1), et nous avons détecté une collision PRACH à cause
d’une mauvaise configuration de PrachCS.

Tableau IV.1 La configuration des sites LTL6248 et LT6251

D’après le tableau IV.1, la plage de RSI de la cellule LTL6248I varie de 272 à 281 tandis que
la plage de la cellule LTL6248G varie de 280 à 289 ce qui reflète une collision entre les deux
roots situés à la fin pour la cellule LTL6248I et au début pour la cellule LTL6248G. Une
autre collision de deux roots s’est passée entre les cellules LTL6248G et LTL6248H à cause
de la plage de RSI de cette dernière qui varie de 288 à 297 (figure 4.2).

La figure 4.3 représente le KPI RACH STP Completion SR en fonction de la période. On voit
bien que les deux cellules LTL6248G et LTL6248I sont dégradées contrairement à la cellule
LTL6248H. Cela peut être expliqué par le fait que pour ces deux cellules (LTL6248I et LTL
6248G respectivement), la collision qui a lieu pour leurs deux roots situés à la fin de la plage
coïncident avec celles d’autres cellules (LTL6248G et LTL6248H respectivement) dont les
roots se situent au début de la plage, où la probabilité de leur utilisation est plus grande. Cela
veut dire que c’est la cellule qui présente les roots de début de collision avec ceux situés à la
fin appartenant à d’autres cellule va interférer sur cette dernière et dégrader ses performances.

La même chose s’est produite dans le site LTL6251, où la cellule LTL6251 interfère sur la
cellule LTL6251G et la cellule LTL6215I avec LTL6251H.

59
Chapitre 4 Optimisation
ptimisation des sites 4G LTE

Figure 4.2 Illustration de la collision pour le site LTL6248.

Il est clair que le changement de PrachCs de 12 à 11 a permis d’améliorer le KPI et par


conséquent l’amélioration
amélioration de l’accessibilité ainsi que le handover et la synchronisation pour
ces deux sites (figure 4.3 et figure 4.
4.4).

PrachCS de 12 à 11

Figure 4.3 Le RACH Stp Completion SR du site LTL6248 avant et après l’optimisation

PrachCS de 12 à 11

Figure 4.4 Le RACH Stp Completion SR du site LTL6215 avant et après l’optimisation

60
Chapitre 4 Optimisation
ptimisation des sites 4G LTE

4.3.2. Cas dee collision de RSI dans un même site

La plage disponible pour l’attribution ddu RSI varie de 0 à 837 alors que le nombre
nécessaire de roots dépend du rayon de la cellule, comme le montre le tableau III.1.
III.

Dans le cas présent, la cellule LMO2759G, situé


située à Mostaganem, dans une zone ouverte, avec
un rayon de couverture de 38 38.8 Km, souffre d’une dégradation du KPI « RACH Stp
Completion SR » comme me le montre la figure 4.
4.5.

Le PrachCS de cette cellule est de 14 c’est à dire 22 roots sont requis (voir le tableau III.1
III.
dans le chapitre 3) alors que le RSI attribu
attribué est de 837. L’index du root sequence étant
cyclique [9], la plage des roots pour la cellule LMO2759G varie de 837 à 20.

Figure 4.5 Le RACH Stp Completion SR du site LMO2759G avant l’optimisation

Après vérification des paramètres des cellules voisines, nous avons trouvé que la cellule
voisine LMO2759H a un RSI de 10 (figure 4.4.6) c’est-à-dire
dire que la plage de ses roots varie de
10 à 19 puisque son PrachCS égale à 12 (15.92 Km).

Cela explique la dégradation de la cellule LMO2759G. En effet, une collision entre ses deux
cellules a provoqué ce problème.

61
Chapitre 4 Optimisation
ptimisation des sites 4G LTE

RSI=837

RSI=
RSI=594 RSI=10

Figure 4.
4.6 Le site LMO2759 avec son RSI

La cause étant connue, un changement adéquat ddu RSI a été fait donnant ainsi le résultat de la
figure 4.7. Nous avons eu une amélioration du KPIs RACH setup completion SR de 66.43% 66.43 à
99.27%. Pour éviter la dégradation des performances ddu réseau (accessibilité, handover ...), il
est nécessaire à l’étape de la planification de prendre en compte les cellules voisines.

Figure 4.7 Le RACH Stp Completion SR du site LMO2759G après l’optimisation

4.3.3. Cas de collision de RSI dans deux sites différents

Dans le cas ci-après,, une collision a été détectée grâce à la dégradation importante du
KPI « RACH Stp Completion SR ». Deux cellules voisines LMO2730I et LMO2753I dans la
wilaya de Mostaganem (dont dont les paramèt
paramètres
res présentés dans le tableau IV.2)
IV. souffrent d’une
collision RSI car le PrachCS de la cellule LMO2730I n’a pas été pris en considération lors de
la phase de planification.

62
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

La plage de root sequence de la cellule LMO2753I varie de 760 à 769 occupant ainsi
10 roots (vu que pour un PrachCS égal à 12, il faut 10 roots). Pour la cellule LMO2730I, la
plage de root sequence varie de 748 à 769 puisqu’un PrachCS de 14 nécessite 22 roots. Par
conséquent, une collision de roots s’est produite sur 10 roots (de 760 à 769), dégradant ainsi
les performances.

Tableau IV.2 La configuration des cellules LMO2753I et LMO2730I

Le changement a été fait pour la cellule LMO2753I, et une amélioration importante a été
constatée pour la cellule LM2730I, le KPI a été fortement amélioré (figure 4.8).

Moyenne de RACH Stp Completion SR

LNCEL name
LMO2730G LMO2730H LMO2730I

120
100
80
60
40
20 Changement de RSI
0
04.17.2019 10:00:00
04.17.2019 16:00:00
04.17.2019 22:00:00
04.18.2019 04:00:00
04.18.2019 10:00:00
04.18.2019 16:00:00
04.18.2019 22:00:00
04.19.2019 04:00:00
04.19.2019 10:00:00
04.19.2019 16:00:00
04.19.2019 22:00:00
04.20.2019 04:00:00
04.20.2019 10:00:00
04.20.2019 16:00:00
04.20.2019 22:00:00
04.21.2019 04:00:00
04.21.2019 10:00:00
04.21.2019 16:00:00
04.21.2019 22:00:00
04.22.2019 04:00:00
04.22.2019 10:00:00
04.22.2019 16:00:00
04.22.2019 22:00:00
04.23.2019 04:00:00
04.23.2019 10:00:00
04.23.2019 16:00:00
04.23.2019 22:00:00
04.24.2019 04:00:00
04.24.2019 10:00:00
04.24.2019 16:00:00
04.24.2019 22:00:00
04.25.2019 04:00:00

PERIOD_START_TIME

Figure 4.8 Le RACH Stp Completion SR du site LMO2730I avant et après l’optimisation

4.3.4. Cas de confusion de PCI

Les alarmes qui se déclenchent en cas de collision ou de confusion du PCI permettent


d’éviter les interférences qui naissent de ces deux problèmes. Le tableau IV.3 montre le cas de
déclenchement d’une alarme en raison d’une confusion de PCI entre deux cellules LMO2702I
et LOR6039I.

63
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

Tableau IV.3 Déclenchement d’alarme pour les cellules LMO2702I et LOR6039I

La cellule LMO2702I et la cellule LOR6039I se situent dans deux wilayas différentes mais
voisines (Mostaganem et Oran). Ces deux cellules sont en visibilité directe et sont séparées
par une distance de l’ordre de 35 Km (figure 4.9). Le rayon de la cellule LMO2701I est
38.8 Km et celle de LOR6039I est 15.92 Km. La raison pour laquelle l’alarme s’est déclenché
est la présence de la mer entre ces deux cellules, d’autant plus qu’elles sont en visibilité
directe.

La propagation des ondes radio au-dessus de la surface de la mer est fortement affectée par le
mécanisme de réfraction [41]. Les deux cellules ont reçu la même valeur de PCI, ce qui a
engendré une confusion pour les cellules voisines dans les deux wilayas. Une fois la cause
identifiée, un changement de PCI a été nécessaire pour l’une des cellules.

PCI Confusion

35Km

Figure 4.9 Position des deux cellules LOM2702I et LOR6039I

4.3.5. Cas du handover blacklisting pour améliorer le KPI

Le handover blacklisting est l’une des solutions que nous avons utilisées pour
améliorer le KPI RACH ST SR. Le handover blacklisting ne permet pas le handover entre
deux cellules et donc d’éviter toute tentative de Handover entre elles. Cette solution est utilisé
lorsque la cellule rayonne plus que les cell range planifiées (overshooting) et se chevauche

64
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

avec des cellules voisines lointaines, ce qui peut déclencher un handover entre les deux avec
des performances radio médiocres dégradant ainsi le KPI.

Le cas ci-dessous présente une cellule LMO2718H qui souffre d’une dégradation de KPI
PRACH SP SR. Aucune collision RSI n’a été détectée. La consultation de la table « Time
Advance » (tableau VI.4) qui donne distribution de la distance de l’utilisateur UE, nous a
permis de détecter un overshooting pour cette cellule par rapport aux cellules (LMO2718G et
LMO2718I) du même site.

Tableau VI.4 La distribution de la distance de l’utilisateur UE

La consultation de la table handover statistics qui contient les statistiques de KPI « Incoming
HO SR » nous a permis de détecter une dégradation de ce KPI entre les celllules LMO2720I,
LMO2721I et la cellule LMO2718H.

La figure 4.10 montre la position de ces cellules dans la wilaya de Mostaganem. On peut
remarquer que les deux cellules ne sont pas des voisines directes de la cellule LMO2718H,
par conséquent, on peut choisir la solution de handover blacklisting. Si c’était le contraire, un
dowtilt aurait été nécessaire même si c’est une solution agressive qui peut altérer la
couverture.

Figure 4.10 La position des cellules LMO2718H, LMO2720I et LM2721I dans la carte.

65
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

L’action du handover blacklisting des couples (LMO2718H, LMO2720I) et (LMO2718H,


LMO2721I) a permis une amélioration notable du RACH Setup RS (figure 4.11).

Figure 4.11 Le KPI RACH SP SR de la cellule LMO2718H avant et après l’action

4.3.6. Cas d’un RSI confusion

D’après la table des relations de voisins LNREL, la cellule LTL1300G a une relation
avec les cellules LTL6187I et LTL1310I qui ont reçu la même valeur de RSI (égale à 70).
Cela engendre une confusion du RSI pour la cellule LTL1300G (figure 4.12). Un handover
blacklisting est obligatoire pour éviter une dégradation. La cellule choisie pour le handover
blacklisting est LTL1310I car elle n’est pas une voisine directe pour LTL1300G.

RSI=70

Cellule qui a deux


voisins avec le même
RSI

RSI=70

Figure 4.12 Exemple de confusion de RSI

66
Chapitre 4 Optimisation
ptimisation des sites 4G LTE

4.3.7. Cas d’une collision mod 30

Une collision Mod30 peut faire diminuer le débit en liaison montante, dégradant ainsi
les performances du réseau (voir chapitre 2 et 3). La figure 4.1
4.13 présente le KPI du débit
moyen de la liaison
iaison montante au niveau de la cellule « Avg PDCP cell thp UL » pour les deux
sites LTL6156 et LTL6200. On peut remarquer que ce KPI est dégradé pour les deux cellules
LTL6156H et LTL6200I par rapport aux autres cellules des sites.

La valeur du PCI de la cellule LTL6200I est égale à 20, le PCImod30 est donc égal à 25.
La valeur du PCI de la cellule LTL6156H156H est égale à 85, le PCImod30 est donc aussi égal
à 25. Les deux cellules se chevauchent et la distance qui les sépare est inférieure à l Km
(figure 4.14). Un changement de PCI a été fait. Le résultat est illustré dans les figures 4.15 et
4.16. Cependant, unn drive test s’avère nécessaire dans l’absolu pour mieux voir le résultat du
changement.

Figure 4.13 Le KPI « Avg PDCP cell thp UL » pour les sites LTL6156 et LTL6200

LTL6200I

LTL6156H

Figure 4.14 La position des deux cellules LTL6156H et LTL6200I

67
Chapitre 4 Optimisation
ptimisation des sites 4G LTE

Changement du
PCI

Figure 4.15 Résultat de changement de PCI pour la cellule LTL6156H

Changement du
PCI

Figure 4.166 Résultat du changement de PCI pour LTL6200I

4.3.8. Cas d’une cellule qui couvre une zone ouverte

Il est possible de ne pas trouver une collision ddu RSI ou une dégradation du
d KPI
« Incoming HO SR » et malgré cela constater une perturbation dans le KPI de « RACH Stp
Completion SR ».

Ce cas se présente dans cet exemple de la cellule LMA3003G. Elle est située à la wilaya de
Mascara. Elle couvre une zone ouverte ((open area) où il n y’aa pas d’autres sites dans cette
zone.

La solution est de désactiver la procédure de non-contention


contention based en attribuant les
64 préambules de la cellule à lla procédure contention based (voire Annexe A) pour améliorer

68
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

le KPI à condition de s’assurer qu’elle est suffisamment bonne c’est-à-dire le KPI« RACH
contention based SR » qui évalue cette procédure est supérieur à 80% ce qui a été le cas
pour cette cellule. La figure 4.17 illustre l’amélioration après cette action.

Figure 4.17 Le KPI « RACH Stp Completion SR » avant et après l’action

4.3.9. Cas de changement de position de canal PRACH en fréquence

Dans le cas présent, la cellule LBJ6199G souffre d’une dégradation dans la procédure
de contention based ce qui affecte l’accessibilité en premier lieu. Les cellules voisines de cette
dernière sont celles d’un autre fournisseur (pour le même opérateur Ooredoo), ce qui empêche
de connaitre leurs paramètres et par conséquent de savoir s’il y a une collision du RSI ou
d’autres problèmes comme ceux évoqués ci-dessus. La solution adéquate dans ce cas est de
changer la position du canal PRACH en fréquence.

Nous avons expliqué au chapitre 1 que le canal PRACH possédait deux positions en
fréquence (supérieure ou inférieure). Le changement de la position de canal PRACH en
fréquence de l’inférieure à supérieure ( tableau IV.5 ) a permis une amélioration importante
du KPI de la procédure de contention based « Comp Con based RACH Stp SR » (figure 4.18
courbe en rouge).

Tableau IV.5 Changement de paramètre prachFreqOff

69
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

Figure 4.18 Impact du changement de position en fréquence du PRACH pour LBJ6199G

4.4. Paramètres avancés dans l’optimisation

Pour aller plus loin dans la réduction des interférences, nous proposons d’activer
certaines fonctions avancées appelées « features ».

4.4.1. Optimisation de la puissance d’émission du préambule RACH : LTE1235

L’idée de base est d’adapter de manière autonome la puissance de transmission de


PRACH / RACH sur le réseau en fonction des feedbacks réels du réseau afin de surmonter et
d’éviter les interférences dans la cellule.

Le but de cette fonction est d’assurer que la puissance soit aussi faible que possible pour de
faibles interférences tout en maintenant une puissance suffisamment élevée pour permettre à
l’UE d'accéder à la cellule avec une seule transmission de préambule et donc d’éviter les
retransmissions inutiles (figure 4.19) [42].

70
Chapitre 4 Optimisation
ptimisation des sites 4G LTE

Figure 4.19 Principe de l’optimisation de la puissance du préambule de PRACH [42]

4.4.2. Optimisation des signaux de référence UL : LTE801

L’objectif de la fonction LTE801 appelée aussi saut de groupe « Group Hopping » est
de réduire les interférences intercellulaires des signaux de référence en UL. Les performances
en DL peuvent être aussi impactées si l’ACK/NACK est amélioré en UL.

Lorsque le saut de groupe est activé, la séquence de base du signal de référence de


démodulation UL pour PUSCH et PUCC PUCCH H ainsi que la séquence de base pour SRS sont
modifiées de manière aléatoire sur une base par tranche (0 (0.5 ms). Laa séquence de base UL
DMRS n’est
est plus statique pour une cellule donnée. Cette fonction peut améliorer le débit
déb en
UL, surtout dans le cas d’unun mauvais planning PCI. L’UE est informé que le saut de groupe
dans une cellule est activé / désactivé via un message de diffusion SIB2 (figure 4.20)
4. [39].

L’activation du Saut de
Groupe(LTE801)
Par défaut : False (pas
activé)

Figure 4.20 La diffusion de l’information de l’activation de LTE801 à partir de SIB2 [39]

71
Chapitre 4 Optimisation des sites 4G LTE

4.5. Conclusion

Afin de réduire les interférences, l’optimisation devient une étape inévitable après la
planification. Dans ce chapitre, nous avons présenté des cas réels rencontrés durant notre
stage et les actions que nous avons préconisées ainsi que les résultats obtenus.

Nous avons aussi proposé des solutions avancées qui peuvent contribuer à la réduction de ces
phénomènes.

72
Conclusion générale

Le projet que nous avons réalisé au sein de l’entreprise Ooredoo portait sur la réduction des
interférences dans les réseaux 4G. Nous avons, pour cela, proposé et déployé un certain nombre de
solutions pour y parvenir.

En effet, nous avons commencé par effectuer une planification des paramètres physiques PCI et RSI
dans les nouveaux sites des différentes régions de l’ouest d’Algérie (dense urbain, urbain et rural).
L’objectif principal était d’éviter et de réduire, lorsque cela est possible, les interférences et en
même temps maintenir les performances du réseau existant sans pour autant les dégrader. En second
lieu, nous avons fait la planification avec un nouveau paramétrage (changement de rayon de cellule)
de tous les sites existants pour quelques régions denses étudiées afin de réduire les interférences et
minimiser les problèmes de collision.

Nous avons ainsi pu proposer des solutions pour optimiser, pour certains cas, les cellules impactées
par les interférences de canal PRACH et de PCI.

Les résultats issus de la planification se sont avérés satisfaisants et ont été exploités par l’opérateur
Oooredoo. Ceux issus de l’optimisation ont montré une amélioration significative dans plusieurs cas
de cellules dégradées

Notons que ce travail a été fait en parallèle avec celui d’un expert qui a utilisé un logiciel spécialisé
USON. Dans certains cas, nous avons pu obtenir des résultats meilleurs, par exemple dans la wilaya
de Tlemcen où les interférences ont été significativement réduites.

Dans d’autre cas, par exemple dans la wilaya d’Oran, nous n’avons pas eu malheureusement
suffisamment de temps d’optimiser les résultats, il s’agit donc d’une perspective à explorer dans le
futur. Par ailleurs, il aurait été intéressant de poursuivre le travail en faisant des Drive Test pour
évaluer les performances du réseau notamment concernant le débit au niveau utilisateur et
confirmer l’adéquation des solutions que nous avons choisies pour réduire ces interférences.

Signalons, par ailleurs, que notre projet peut encore être développé par une étude sur l’overshooting
des cellules permettant de réduire les zones de chevauchement entre les antennes (les normes
exigent qu’il y ait un nombre maximal de 4 antennes dans une zone donnée), et de diminuer encore
plus les interférences. L’overshooting se produit lorsque l’antenne de la cellule rayonne de façon
plus intense que le rayon planifié et se chevauche avec des cellules voisines provoquant ainsi des
interférences dans la zone d’intersection.

Enfin, ce projet nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur les réseaux 4G LTE en
général ainsi que la planification et l’optimisation, accompagnées d’une maitrise des outils de
planification, ce qui constitue une bonne base pour intégrer le milieu professionnel.

Nous espérons enfin que ce modeste travail servira de suite bénéfique pour tous ceux qui
s’intéressent de près ou de loin au vaste domaine des communications radio mobiles.

73
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S Symposium), Memphis, TN, USA, 6-11 July 2014.

[42] Tomasz Tymiński, Optimization of PRACH/RACH power, Document Nokia, 07-12-


2015.

76
Annexes
Annexe A Les catégories des préambules

Annexe A : Les catégories des préambules

Chaque cellule du réseau a besoin de 64 préambules PRACH. Ces préambules sont


divisés en 2 groupes principaux: contention based dans laquel l’UE choisit le préambule de
façon aléatoire et non-contention based dans laquel l’eNB qui attribue un préambule à l’UE.
Le groupe contention based lui-même est divisé en 2 sous-groupes, small messages
(groupe A) et large messages (groupe B). La différence entre les sous-groupes A et B est que
les préambules du groupe A sont sélectionnés par l'UE lorsque les transmissions sont
relativement petites ou lorsque l’affaiblissement de propagation (path loss) est relativement
grand. Si la transmission est relativement grande et que l'affaiblissement de propagation est
relativement faible, les préambules du groupe B sont sélectionnés. La sélection entre les
préambules du groupe A et du groupe B aide l’ordonnanceur de paquets ou scheduler de
l’eNodeB à allouer un ensemble approprié de ressources.

Préambule de
PRACH

Non-
Contention
contention
based
based

Groupe A Groupe B

Figure A.1 Les catégorie de préambules de PRACH

La division des 64 préambules n’est pas équitable entre les groupes. On peut ajuster la taille
de chaque groupe en utilisant des paramètres de configuration. Généralement, on attribue 40
préambules au groupe de contention based et le reste, c’est-à-dire 24 préambules, est
directement utilisé pour le non-contention based.
Notons qu’il est possible d'allouer moins de préambules pour la procédure de non-contention
based car ils sont alloués par l'eNodeB, de sorte qu'il n'y ait aucune probabilité de collision.
En cas de manque de préambules dans cette procédure, les préambules de contention-based
sont automatiquement utilisés mais il est toujours préférable d’utiliser la catégorie de non
contention based car elle est plus efficace et plus rapide, d’où l’importance d’une
configuration adéquate.
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

Annexe B : Distribution des sites 4G LTE

La distribution des sites 4G LTE de l’opérateur Ooredoo sur les 12 wilayas de l’ouest
d’Algérie issue de la planification réalisée est donnée dans ce qui suit:

B.1 Région d’ORAN

Ancien site

Nouveau site

Figure B.1. Distribution des sites sur Oran.

78
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

Ancien site

Nouveau site

Figure B.2. Distribution des sites sur Oran.

B.2. Région de MASCARA

Ancien site

Nouveau site

Figure B.3. Distribution des sites sur Mascara.

79
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.3. Région de AIN-TEMOUCHENT

Ancien site

Nouveau site

Figure B.4. Distribution des sites sur Ain-Temouchent.

80
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.4. Région de TLEMCEN

Ancien site

Nouveau
site

Figure B.5. Distribution des sites sur Tlemcen.

81
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.5. Région de SIDI BEL ABBES

Nouveau site

Ancien site

Figure B.6. Distribution des sites sur Sidi Bel Abbes.

82
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.6. Région de MOSTAGANEM

Ancien site

Nouveau site

Figure B.7. Distribution des sites sur Mostaganem.

B.7. Région de RELIZANE

Nouveau site

Ancien site

Figure B.8. Distribution des sites sur Relizane.

83
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

Figure B.9. Distribution des sites sur Relizane.

B.8. Région de BECHAR

Ancien site

Nouveau site

Figure B.10. Distribution des sites sur Bechar.

84
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.9. Région de CHLEF

Ancien site

Nouveau site

Figure B.11. Distribution des sites sur Chlef.

85
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.10. Région d’EL BAYADH

Ancien site

Nouveau site

Figure B.12. Distribution des sites sur El Bayadh.

86
Annexe B Distribution des sites 4G LTE

B.11. Région d’ADRAR

Ancien site

Nouveau site

Figure B.13. Distribution des sites sur Adrar.


B.12. Région de TIARET

Nouveau site

Ancien site

Figure B.14. Distribution des sites sur Tiaret.

87
Annexe C Indicateurs de performance

Annexe C : Indicateurs de performance

Les opérateurs se soucient de la qualité de leurs services et des performances de


fonctionnement de leurs réseaux, pour cela l’évaluation et le suivi des performances semble
être inévitable à tout moment d’où l’utilité de l’utilisation des KPI (Key Performance
Indicator).

Les KPI sont indispensables car ils permettent de surveiller les performances de la partie
Radio et de l’optimiser si nécessaire, assurant ainsi une bonne expérience pour l’utilisateur sur
tous les plans (accessibilité, mobilité, débit…). En même temps, les statistiques des KPI
permettent de détecter les problèmes qui ne permettent pas de réaliser ces objectifs et qui
nécessitent l’intervention rapide des ingénieurs.

Ces KPI sont le résultat de formules appliquées aux compteurs qui utilisent des données
collectées en permanence. Chaque KPI possède ses propres compteurs et sa propre formule de
calcul. L’échelle de temps ou la période d’observation des KPI peut être changée selon le
besoin de l’ingénieur : par heure, jour, semaine, mois ...

Dans notre travail, nous nous sommes intéressés à des KPI qui peuvent être impactés si des
interférences ou collisions se produisent.

Dans les chapitres précédents, nous avons montré que pour que l’UE accède au réseau de son
opérateur, il passe par le canal PRACH. Par conséquent, une interférence ou un problème
dans ce canal empêche l’UE d’y accéder. L’un des KPI important pour surveiller ces
problèmes est le « E-TRAN RACH Setup Completion Success Rate ». Il est utilisé pour
quantifier le succès de la transmission de la réponse de l’eNB à l’UE (appelé MSG2) par
rapport au message envoyé de l’UE vers l’eNB (appelé MSG1).

Ce KPI peut être aussi dégradé à cause d’un problème de handover puisque le canal PRACH
intervient aussi lors du handover. Pour cela, nous utilisons un autre KPI qui est le « Incoming
HO Sucess Rate » qui mesure le rapport entre le nombre de tentatives réussies du handover et
le nombre de tentatives de handover.

Deux autres KPI utilisés pour évaluer le débit sont le « Avg PDCP cell thp UL » qui reflète le
débit moyen de la liaison montante au niveau de la cellule lorsqu’il y a transfert de données au
niveau de la liaison montante et le « Avg PDCP cell thp DL » qui reflète le débit moyen de la
liaison descendante au niveau de la cellule lorsqu’il y a transfert de données au niveau de la
liaison descendante.

88
Annexe D Les résultats de la wilaya de Tlemcen

Annexe D : Les résultats de la wilaya de Tlemcen

Les figures suivantes présentent l’amélioration de quelques sites de la wilaya de Tlemcen


après le changement du RSI et PCI

L’action

Figure D.1 Le KPI « Max PDCP Thr DL » du site LTL1300 avant et après les changements

Figure D.2 Le KPI « Max PDCP Thr DL » du site LTL1316 avant et après les changements

89
Annexe D Les résultats de la wilaya de Tlemcen

Figure D.3 Le KPI « Max PDCP Thr DL » du site LTL1394 avant et après les changements

Figure D.4 Le KPI « Max PDCP Thr DL » du site LTL6151 avant et après les changements

90
Annexe D Les résultats de la wilaya de Tlemcen

Figure D.5 Le KPI « Max PDCP Thr DL » du site LTL6187 avant et après les changements

Figure D.6 Le KPI « Max PDCP Thr DL » du site LTL6180 avant et après les changements

91
‫ﺍﻟﻤﻠﺨﺺ‬
‫ ﺗﻘﻮﻡ ﺷﺮﻛﺎﺕ‬.‫ ﻫﻮ ﺃﺣﺪﺙ ﺍﻟﺘﻘﻨﻴﺎﺕ ﺍﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﺔ ﻓﻲ ﺍﻟﺠﺰﺍﺋﺮ ﻓﻲ ﻣﺠﺎﻝ ﺃﻧﻈﻤﺔ ﺍﻻﺗﺼﺎﻻﺕ ﺍﻟﻼﺳﻠﻜﻴﺔ‬4G / LTE ‫ﺍﻟﺠﻴﻞ ﺍﻟﺮﺍﺑﻊ‬
‫ ﻳﻤﺜﻞ‬، ‫ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﻘﺎﺑﻞ‬.‫ﺍﻻﺗﺼﺎﻻﺕ ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺒﻠﺪ ﺑﻨﺸﺮ ﺍﻟﻤﺤﻄﺎﺕ ﺑﺴﺮﻋﺔ ﻭﻳﺒﺤﺜﻮﻥ ﺩﺍﺋ ًﻤﺎ ﻋﻦ ﺟﻮﺩﺓ ﺧﺪﻣﺔ ﺃﻓﻀﻞ ﻭﺗﻐﻄﻴﺔ ﺃﻭﺳﻊ‬
. ‫ﺛﺮ ﻋﻠﻰ ﺍﺩﺍء ﺍﻟﺸﺒﻜﺔ‬
‫ﺗﺪﺍﺧﻞ ﺍﻻﺷﺎﺭﺍﺕ )ﺍﻟﺘﺸﻮﻳﺶ( ﻣﺸﻜﻠﺔ ﻛﺒﻴﺮﺓ ﻟﺸﺮﻛﺎﺕ ﺍﻻﺗﺼﺎﻻﺕ ﻷﻧﻬﺎ ﺗﺆ‬
‫ ﺍﻟﺠﺪﻳﺪﺓ ﻓﻲ ﻣﻨﺎﻁﻖ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ )ﺣﻀﺮﻳﺔ ﻛﺜﻴﻔﺔ‬4G / LTE ‫ ﻟﻤﻮﺍﻗﻊ‬PCI ‫ ﻭ‬RSI ‫ ﻳﺘﺄﻟﻒ ﻣﺸﺮﻭﻋﻨﺎ ﻣﻦ ﺗﺨﻄﻴﻂ‬،‫ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺴﻴﺎﻕ‬
.‫ ﻟﻠﻤﺴﺎﻋﺪﺓ ﻓﻲ ﺗﻘﻠﻴﻞ ﺍﻟﺘﺪﺍﺧﻞ‬Ooredoo ‫ﻭﺣﻀﺮﻳﺔ ﻭﺭﻳﻔﻴﺔ( ﻓﻲ ﻏﺮﺏ ﺍﻟﺠﺰﺍﺋﺮ ﻟﺸﺮﻛﺔ ﺍﻻﺗﺼﺎﻻﺕ‬
.RSI ، PCI ،‫ ﺍﻟﺘﺨﻄﻴﻂ‬،‫ ﺍﻟﺘﺪﺍﺧﻞ‬، LTE ،‫ ﺍﻟﺠﻴﻞ ﺍﻟﺮﺍﺑﻊ‬: ‫ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ‬

Résumé
La génération 4G/LTE est la dernière technologie déployée en Algérie dans le domaine des
systèmes de communications mobiles. Les opérateurs de téléphonie mobile de ce pays
déploient de façon très rapide les sites et cherchent toujours à offrir une meilleure qualité de
service et une vaste couverture. En contrepartie les interférences posent un problème majeur
pour les opérateurs car elles affectent les performances du réseau.
C’est dans ce contexte que se situe notre projet qui consiste à planifier le RSI et le PCI des
nouveaux sites 4G/LTE dans différentes régions (Dense urbain, urbain et rural) dans l’ouest
de l’Algérie pour l’opérateur Ooredoo afin de contribuer à réduire les interférences.
Mots Clés : 4G, LTE, Interférences, Planification, PCI, RSI.

Abstract
The 4G/LTE generation is the latest technology deployed in Algeria in mobile
communications systems. Mobile operators in this country are deploying sites very quickly
and are still seeking to offer better quality of service and extensive coverage. On the other
hand, interference is a major problem for operators because it affects network performance.
It is in this context that our project consists in planning the RSI and PCI of the new 4G/LTE
sites in different regions (Dense urbain, urbain and rural) in western Algeria for the operator
Ooredoo to help reduce interference.
Keywords: 4G, LTE, Interference, Planning, PCI, RSI.

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