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Revue de l'histoire des religions

J. Varenne. Upanishads du Yoga


André Bareau

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Bareau André. J. Varenne. Upanishads du Yoga. In: Revue de l'histoire des religions, tome 183, n°1, 1973. pp. 87-88;

https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1973_num_183_1_9957

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Notices bibliographiques

Pierre Rolland. — Un rituel domestique védique, le Vàrâhagçhya-


sûtra, Aix-en-Provence, Editions Ophrys, 1971, 214 p. — Voici la
première traduction française d'un rituel domestique védique. Elle
est due à un jeune indianiste français plein d'avenir, M. Pierre Rolland.
Dans la préface, M. Jean Varenne, bien connu pour ses travaux
sur le Védisme, en signale l'intérêt après avoir résumé l'histoire
des études occidentales en ce domaine. La longue introduction de
M. Rolland nous présente le texte du Vâruhagrhyasutra, sa
composition et sa langue en ajoutant des précisions sur sa chronologie et
sur quelques points importants de son contenu, les dieux, les formules
rituelles (mantra). Le texte en nagarï est ensuite publié avec, en
regard, sa traduction française. Les très nombreuses notes et les

,
commentaires sont groupés à la suite ; l'érudition de M. Rolland et
sa familiarité avec la religion védique se manifestent ici avec évidence,
débordant le domaine indien pour s'étendre à tout le vaste champ
des études indo-européennes. Plusieurs index, un tableau de
concordances entre trois grhyasulra et une riche bibliographie sont ajoutés
à la fin de l'ouvrage. Le texte sanskrit du Vârâhagrhyasutra décrit
avec concision les rites domestiques prescrits par la religion védique
depuis la naissance jusqu'au mariage inclusivement en passant par
l'étude du Veda à laquelle doit s'astreindre le jeune « deux fois né ».
Chaque geste, chaque offrande, chaque formule rituelle est précisé
sans commentaire, et c'est grâce à M. Rolland que le lecteur non
familiarisé avec le Védisme peut en comprendre le sens et la portée.
Un excellent travail, qui sera bienvenu de tous les indianistes.
André Bareau.

Upanishads du Yoga, traduites du sanskrit et annotées par Jean


Varenne, Connaissance de V Orient; coll. Unesco d'œuvres
représentatives, n° 36, série indienne, Paris, Gallimard, 1971, 172 p. — Pour
cette bonne collection qui contribue beaucoup à faire connaître et
comprendre au public cultivé occidental les œuvres maîtresses de la
culture orientale, M. Varenne, l'un des meilleurs indianistes actuels,
a choisi huit textes de la série des Upanisad traitant de divers aspects
du fameux Yoga. Dans une introduction d'une quarantaine de pages,
M. Varenne retrace brièvement l'histoire du Yoga et de sa littérature,
dans laquelle il situe avec précision lesdites Upanisad, puis il explique
les doctrines et les pratiques particulières de celles-ci, qui sont quelque
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peu « hérétiques » par rapport aux textes du Yoga classique et «


orthodoxe ». Son exposé clair et précis donne au lecteur une meilleure
compréhension de ce mouvement de pensée si important, mais dont
trop d'articles et de livres de mauvaise vulgarisation? ont fourni
une image fausse. D'abondantes notes explicatives et des
commentaires permettent de saisir le sens général de chacun des huit textes
traduits et d'en comprendre les allusions et les passages obscurs,
de même que le glossaire, fort complet et dans lequel les termes
techniques sont soigneusement :. expliqués. La bibliographie,
relativement brève, est suffisante et judicieusement choisie. Cet ouvrage
de grande qualité contribuera utilement à chasser les idées fausses
répandues en Occident sur le compte du Yoga.
André Bareau.

Devï Upanisad, publiée et traduite par Jean Varenne, coll. « Les


Upanishad », fasc. XIX, Librairie d'Amérique et d'Orient, Paris,
1971, 22 p. — C'est M. Varenne, dont les travaux sur la littérature
brahmanique sont bien connus, qui s'est chargé d'éditer et de traduire
la Devï Upanisad, l'une des plus brèves de la série, négligée en Inde
comme en Occident. Il a aussi rédigé l'introduction, dans laquelle
il analyse ce petit texte et les idées qu'il exprime. Poème composé
par un groupe de dévots à la gloire de sa divinité de prédilection,
elle exprime l'essentiel de leur foi sous une forme lyrique. Il n'y a
là ni métaphysique ni mythologie, mais les formules rituelles et
secrètes sont détaillées comme le veut le genre même des Upanisad.
Celle-ci se compose d'un hymne de louange, d'un thème de
méditation et de la révélation des formules complétées par quelques
recommandations concernant diverses pratiques cultuelles. La divinité
choisie ici est la Devï, la Grande Déesse, ce qui s'accorde avec
l'ambiance tantrique qui est fortement marquée dans ce texte et explique
sa popularité en Inde et surtout au Bengale, d'où l'intérêt du présent
travail de M.. Varenne.
André Bareau.

Edward Conze. — Le bouddhisme dans son essence et son


développement, traduction de Marie-Simone Renou, Paris, 1971, 264 p.
(« Petite Bibliothèque Payot », n° 187). — Voici enfin une traduction,
française de l'un des meilleurs ouvrages écrits sur le bouddhisme à
l'intention du public cultivé depuis une vingtaine d'années. L'auteur,
M. Conze, est une des sommités mondiales en la matière et ses travaux
font autorité. L'original anglais est paru en 1951, mais il a été réédité
en raison de son intérêt. Il était bien difficile de donner, en si peu
de pages, une description aussi complète, aussi claire et aussi précise
du bouddhisme, depuis son origine jusqu'à ses différentes formes
actuelles. Par de nombreuses citations, par des exemples parfois

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