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Sociologie Générale.....................................................................................1
Introduction :..............................................................................................16
Intro :.........................................................................................................29
SOCIOLOGIE GÉNÉRALE
Introduction générale : pourquoi s’initier à la sociologie ?
8 Mieux connaître le monde dans lequel on vit. Faire parti d’une société ne
suffit pas à la connaître, il faut donc passer d’une connaissance
empirique, spontanée liée à l’expérience à une approche globale
rationnelle et scientifique permettant de rompre avec le sens commun et
certaines évidences trompeuses. La sociologie avec d’autres sciences
sociales comme l’économie, la psychologie, l’histoire, la philosophie,
permet de rendre intelligible la société donc de faire des jugements
moins hâtifs et plus fondés et de construire une vision critique et
personnelle de la société dans laquelle on vit.
10 Cela aide tous ceux qui ont le pouvoir et ceux qui le détiendrons un jour
afin de se poser les bonnes questions et à trouver un certain nombre de
solutions aux disfonctionnement sociales actuel : délinquance, exclusion
sociale, chômage etc.…
Conclusion :
La sociologie peut donc être d’une grande utilité à condition de faire l’effort
d’acquérir les connaissances conceptuelles, méthodologies et théoriques
nécessaires. Avant d’aborder l’étude des réalités sociales actuelles, il est
indispensable de faire un détour pour étudier les grands fondements de la
sociologie, son histoire et ses principaux fondateurs.
PARTIE 1: DE LA CONNAISSANCE
SOCIOLOGIQUE AUX SOCIOLOGIES
CONTEMPORAINES
Pour être considéré comme une science autonome une discipline doit :
Elle doit donc se doter d’une démarche, d’outils et de concepts qui lui sont
propres. Ce processus de légitimation et d’institutionnalisation se réalise
progressivement, parfois en ordre dispersé, mais bénéficie toujours d’un
contexte favorable et de l’action plus ou moins déterminée des précurseurs et
des fondateurs.
1- Politiquement, la révolution française avec ses idées et ses réformes détruit certains dogmes
et certains équilibres sociopolitiques
En juin 1791 cette loi interdit toutes formes de coalitions, ce qui permet
d’abolir les corporations, ainsi que toutes formes d’associations, ce qui
empêche les ouvriers de se former en syndicats.
Des auteurs comme Charles Dickens ou Victor Hugo vont décrire l’aggravation
des conditions de la classe ouvrière par l’industrialisation rapide des sociétés,
on parle de misérabilisme pour leur littérature.
A°- AUGUSTE COMTE (1798-1857) : LE POSITIVISME ET LA VOLONTÉ DE CRÉER UNE « PHYSIQUE SOCIALE » AFIN
D’ÉTUDIER SCIENTIFIQUEMENT LA SOCIÉTÉ
2°-La hiérarchie des sciences : la sociologie doit parachever l’évolution des sciences
Les agents surnaturels sont remplacés par des forces abstraites, ainsi l’ordre
social n’est plus d’origine divine mais un fait naturel. Cela correspond mieux
aux sociétés européennes de la Renaissance jusqu’au 18ème.
B°- ALEXIS DETOCQUEVILLE (1805-1859) : UN THÉORICIEN LUCIDE DE LA DÉMOCRATIE UTILISANT UNE SOCIOLOGIE
COMPARATIVE (FICHE 6)
C’est un contemporain d’A. Comte dont la réputation en France est plus faible
que celle de Durkheim, ce dernier étant le véritable fondateur de la sociologie
en France et qui s’est plus appuyé sur les travaux de Comte. R. Aron, par « les
étapes de la pensée sociologique », souligne son rôle essentiel et ses travaux
vont influencer les recherches de sociologues comme M. Crozier et R. Boudon.
Ce sont des sociologues spécialisés dans la sociologie des entreprises, des
organisations et de la sociologie politique.
1°- Un théoricien de la démocratie libérale
Il dit que dans ces sociétés les gens qui ont du mérite ont la possibilité de
s’élever socialement.
A terme cette fluidité sociale doit entraîner une égalisation des conditions de
vie donc une uniformisation des niveaux et des modes de vie. Cette prévision
s’est confirmée dans la plupart des PDEM (pays développé à économie de
marché) avec le phénomène de la moyennisation surtout pendant les 30
glorieuses cependant depuis les années 80 cette tendance semble s’inverser et
l’aggravation de certaines inégalités sociale provoqué par un chômage de
masse, un partage plus inégalitaire des richesses produites. Aussi certains
sociologues parlent d’un retour des classes sociales et anticipent un conflit
social majeur qui confirmerait la théorie marxiste.
Dans une démocratie même libérale où on valorise la liberté des individus il est
fondamentale que les individus intériorisent un certain nombre de valeurs (qui
est un grand principe moral, religieux qui orientent et guide le comportement
des individus en société) et un certain nombre de normes sociales (règle de vie
en société plus ou moins institutionnalisé qui vont de la loi à la coutume).
L’apprentissage de ces normes et de ces valeurs se fait dans un processus de
socialisation qui se déroule tout au long de la vie d’un individus de façon plus
ou moins intense et en faisant intervenir différents agents de socialisation.
Citation de Tocqueville « les peuples ont pour l’égalité une passion ardente,
insatiable, éternelle, invincible ; ils veulent l’égalité dans la liberté et si ils ne
peuvent l’obtenir ils la veulent encore dans l’esclavage ». Ainsi les citoyens ont
de plus en plus tendance à s’en remettre à un état tutélaire qui au nom de la
réduction des inégalités réduit les libertés individuelles et pénalise le talent et
le travail, il annonce la critique libérale de l’état providence (welfare state).
Est-ce que la minorité doit accepter une idée de la majorité qui est dangereuse
pour la société
C°- KARL MARX (1818-1883) : UN THÉORICIEN PLURIDISCIPLINAIRE QUI ANALYSE LE CHANGEMENT SOCIAL À
TRAVERS SONT MATÉRIALISTE HISTORIQUE ET ANNONCE LA FIN DE L’HISTOIRE. (FICHE 8 ET 9)
Marx est fils d’avocat juif converti au protestantisme pour garder son emploie,
il est issu d’une famille relativement aisée mais appartenant a une minorité
opprimée, et est témoin de cette révolution industrielle dans plusieurs pays
(France, Allemagne,…).
a°- Le matérialisme historique fait de l’économie le facteur explicatif centrale (quest2 du doc
1)
La façon dont est produite la vie matériel dépend de la nature des forces
productives (ensemble des moyens matériels le travail et le capital), dépend de
l’état des techniques et des rapports sociaux existant (ensemble des relations
de pouvoir, de propriété et de répartition que les individus et les classes
nouent entre eux dans les processus de production ainsi un mode de
production et la combinaison des forces productives et des rapports de
production. Il constitue l’infrastructure de toute société humaine). Les
superstructures représentent les institutions politiques, sociales, juridiques
d’une société ainsi que ses fondements culturels, moraux et religieux. Cette
superstructure s’élève sur les bases technico-économique de l’infrastructure
fondation réelle de toutes société humaine en schématisant c’est
l’infrastructure qui détermine la super structure on parle donc de matérialisme
déterministe.
2°- Les contradictions interne aux modes de production et la lutte des classes explique le
changement social.
Sa place dans les rapports de production, Marx distingue les classes qui
possèdent et celles qui ne possèdent pas les moyens de production c’est ce
qu’il appel la classe « en soi ».
Des rapports conflictuels entretenus avec les autres classes ainsi conscientes
de leurs intérêts divergeant les classes luttent pour maintenir leur situation ou
changer les choses.
Si Marx dans ses ouvrages historiques (la lutte des classes en France et le 18
brumaire) distingue 7 et même 8 classes sociales différents : la bourgeoisie
industrielle, financière et commerciale, la petite bourgeoisie artisans et
professions libérales ; la bureaucratie, les paysans, le prolétariat (classe
ouvrière) et le sous prolétariat : il annonce que le capitalisme est voué à la
bipolarisation sociale et inéluctablement doit déboucher sur une révolution
prolétarienne. Le capitalisme sera donc son propre fossoyeur car la baisse
tendancielle du taux de profit ne pourra être compensée que par une
augmentation du taux d’exploitation.
arrêter de produire dans les pays industrialisé et se tourner vers les pays
colonisé, donc sur exploitation de la main d’œuvre coloniale
Conséquences :
La phase socialiste a trop durée et s’est soldée par de nombreux échecs (la
confiscation des libertés individuelles par des Etats policiers unitaire, un faible
développement des forces productives du fait de l’incapacité d’une économie
centralisée à produire des biens et des services pour tous, confiscation d’une
partie de la production par la nomenklatura (liste des gens membre de toutes
les instances politiques)
d°- Une analyse qui reste en partie pertinente malgré la non réalisation de la prophétie de
Marx
Attention :
INTRODUCTION :
Si a la fin du 19ème les bases de la sociologie sont posées avec les travaux de
Comte, de Tocqueville et de Marx ce sont des intellectuels comme Durkheim et
Weber, considérés a posteriori comme les pères fondateurs de la sociologie, qui
vont faire d’elle une science autonome. En effet, en précisant son utilité, son
objet, sa démarche et ses outils, ils vont à la fin 19ème et au début du 20ème
donner naissance à une nouvelle science sociale spécifique, qui sera complétée
par l’apparition d’une sociologie plus empirique aux États-Unis.
C’est dans les règles de méthode salique (RMS), 1894, qu’il définie l’objet et
la démarche de la sociologie ainsi que les règles relatives à l’observation des
faits sociaux mais c’est surtout dans « La division du travail social » (DTS),
1893, et « Le suicide », 1897, qu’il illustre ce qu’est la sociologie et la manière
de la pratique.
Définition RMS : Les faits sociaux sont des manières d’agir, de penser, de
sentir extérieur à l’individu et qui sont doués d’un pouvoir de coercition en
vertu duquel ces faits sociaux s’imposent a lui. Deux caractéristiques
essentielles :
Définition : un fait social est défini « normal » dans une société donnée
lorsqu’il s’agit d’un fait qui se produit habituellement (fréquence statistique)
dans les sociétés de même type à ce moment considéré. Tous les autres faits
sociaux qui s’écartent trop de cette fréquence d’apparition moyenne sont
pathologiques.
Quelque soit les sociétés, il existe un taux de criminalité qui présente une
régularité. C’est donc un fait social « normal », et même utile car il prouve
l’existence de normes et de valeurs qui ne sont transgressées que par une
minorité d’individus. Par contre si le nombre de crimes augmente fortement, on
passe à une situation pathologique que l’on peut expliquer par d’autres faits
sociaux (chômage, inégalité sociale, dégradation de l’enseignement…).
Attention : la normalité sociologique d’un fait social n’explique pas qu’il est
excusable d’où l’expression d’individus normaux psychologiquement.
Dans les RMS, le fait social est considéré comme une partie car il appartient à
un tout et Durkheim fait le choix de pratiquer une sociologie de type holiste.
a- La logique déterministe.
Approche qui met en valeur les contraintes sociales qui pèsent sur les individus
et conditionnent en grande partie leur manière de penser, d’agir et ce même si
ils n’en sont pas conscients.
Il va s’intéresser à l’age, .En France, il constat que le suicide croit avec l’age,
avec la taille des villes, et plus fort chez les hommes que chez les femmes, plus
fort chez les célibataires que chez les hommes mariés.
Durkheim s’oppose aux arguments des économistes libéraux comme ceux d’A.
Smith car pour lui les causes de la division du travail ne sont pas a rechercher
dans la volonté égoïste des individus de maximiser leur satisfaction mais dans
l’évolution de la société et en particulier dans l’augmentation de la densité et
du volume des interactions sociales.
Les individus prennent conscience qu’ils constituent les parties d’un même tout
(la société) dont le bon fonctionnement dépend de la cohérence et de la
coopération entre les parties.
Querelles importantes ….
Weber as commencé à être étudié a partir des années 20 aux états unis avec
des travaux de T. Parsons, il est introduit en France dans les années 30 par R.
Aron, et étudié de façon plus approfondie par Julien Freund.
Explication :
a- Caractéristiques
C’est un comportement humain qui a un sens aux yeux de celui qui l’effectue,
elle est subjective puisque relative à un individu, une activité est donc sociale
si elle est porteuse de sens pour son auteur (ex : travailler dur pour s’enrichir,
est une activité sociale, contrairement à des réactions de joie ou de peur face à
un événement particulier……)
De plus l’activité devient sociale lorsque cet actes prend du sens au cour d’une
relation inter personnelle (ex : un comportement religieux comme un
recueillement solitaire n’est pas une activité sociale car elle ne fait pas
intervenir autrui, il n’y a pas de relations inter personnelle, a contrario aller à
une messe d’enterrement est une activité sociale car on veut signifier aux
autres une volonté)
Attention : une activité partagée par plusieurs personnes n’est pas forcément
une activité sociale (ex : la collision entre deux voitures n’est qu’un événement
par contre les gestes et les insultes qu’ils échangent sont des activités
sociales.) Une activité identique de plusieurs personnes n’est pas forcément
une activité sociale (ex : les individus ouvrant leurs parapluie pour faire face à
une averse ou des individus faisant des signes).
3 remarques :
28 cette distinction entre activité sociale et activité non sociale est assez
« flottante »
30 les individus sont pour Weber supposés effectuer des actions qui ont un
sens pour eux et pour les autres, à l’ opposé Durkheim pense que les
individus semblent n’avoir aucune responsabilité car ils sont enfermés
dans des déterminismes sociaux.
Il y a 4 comportements :
Un idéal type est une construction théorique qui accentue certains traits
d’une réalité souvent complexe pour en faciliter sa compréhension, c’est donc
une abstraction mentale et intellectuelle qui ne reflète pas parfaitement la
réalité tel qu’elle est mais qui permet de la clarifier, de la rendre intelligible.
Ex : les économistes classiques ont inventé l’idéal type de l’homo
oeconomicus, ou encore le marché de concurrence pure et parfaite.
- l’ascétisme protestant
Logique d’action fondée sur la raison afin d’atteindre des objectifs et non une
logique fondé sur un jugement de valeur. Cette rationalité se traduit de trois
manières dans les faits :
Fin 19ème, les sociologues américains ont moins de problème pour imposer la
sociologie comme une nouvelle science sociale pour deux raisons :
Les mentalités aux USA sont très différentes car la société civile ne considère
pas les premiers sociologues comme des théoriciens purs mais comme des
praticiens sociaux au service du progrès social du pays, ce qui va se traduire
par la naissance d’une sociologie de type pragmatique comme l’attestent les
travaux de l’école de Chicago.
Les États-Unis connaissent fin 19ème des mutations plus rapides qu’en Europe
ce qui entraine une forte croissance économique ainsi qu’une urbanisation
combinée à de grandes vagues d’immigration. Les migrants essentiellement
ruraux ont de multiples origines et vont s’installer dans des villes en pleine
expansion pour constituer une main d’œuvre relativement docile à une
industrie en voie de taylorisation.
Thomas et Znaniecki avec une enquête appelée « the polish peasant in Europe
and América »
Ces principes sont appliqués dans le cadre d’un travail de terrain et dans des
enquêtes de communauté (enquête sur les SDF d’Anderson par exemple), ils
vont aussi utiliser d’autres procédés de type qualitatif :
Elle est essentiellement basé sur les travaux des sociologues Part, Burgen et
Mc Kenzie dans « The city » 1925. Ils constatent que la vie moderne est
l’antithèse de la communauté locale rurale où prédomine la ressemblance
sociale et des contacts extrêmement forts entre les individus. Ce travail de
terrain confirme la thèse du durkheim où la réalité se traduit par le passage
d’une solidarité mécanique à une solidarité organique et ces travaux vont
confirmer aussi la thèse de F. Tönnis qui parle d’un passage de la communauté
à la société.
Autre point fort de cette étude : le constat d’une distribution spatiale des
populations et des activités dans l’espace urbain.
Ils utilisent les apports de l’écologie animale et les travaux de Darwin pour
montrer qu’il existe un processus de compétition et de sélection entre individus
et groupe sociaux. Ainsi chaque groupe tente de s’approprier et de préserver
un certain territoire. Cela entraîne une répartition inégalitaire et ségrégative de
l’espace urbain. Chicago est faite d’anneaux concentriques présentant une
certaine homogénéité sociale où plus on s’éloigne du centre plus on monte
dans l’échelle sociale.
INTRO :
Dans ces phases d’invention et d’institutionnalisation la sociologie a été
traversée par des conceptions diverses. Mais on insiste souvent et même trop
sur l’opposition entre les approches de Durkheim et de Weber au point de
surestimer et de caricaturer leurs différences. Aujourd’hui la sociologie est
marquée par une grande diversité (voir fiche n°. 2 les principaux sociologues)
et il est donc impossible d’en faire une présentation exhaustive. Cependant il
convient de connaître l’opposition classique entre deux grandes approches
sociologiques :
43 L’individualisme méthodologique
44 L’Holisme
Jusque dans les années 1990 la sociologie a été divisée en deux grandes
traditions :
45 Wébérienne
46 Durkheimienne
Aujourd’hui cette opposition semble dépassée même si elle reste très présente
dans les esprits et les travaux des sociologues.
48 soit il est le résultat d’actions individuelles c’est donc l’individus qui est le
responsable du social et à son origine.
Ex : l’existence d’un chômage d’intégration important pour les jeunes,
s’explique pour les uns par un contexte économique et sociale défavorable et
pour les autres par des stratégies individuelles défaillantes deux formations
débouchant sur des « effets pervers » (R. Boudon).
Holisme Individualisme
méthodologique
Conscient des limites restrictives des 2 paradigmes qui entraînent une vision
partielle de la réalité, certains sociologues, pour appréhender la réalité sociale
dans toute sa complexité, proposent d’envisager la relation individu - société
comme étant « circulaire ». Il faut penser cette relation de façon interactive.
Exemple : Kaufman avec son « enquête sur les seins nus à la plage », à obtenu
de nombreuses réponses : « chacun fait ce qu’il veut, mais… ». Cela illustre la
dualité de notre société démocratique où l’individu relativement libre doit tenir
compte des normes sociales plus ou moins explicites en vigueur dans la
société.
Dans son ouvrage « Qu’est ce que la sociologie » (1991), il part du principe que
les catégories d’analyses que sont la société et l’individu sont insuffisantes
pour rendre compte de la complexité du monde social. Il propose de décrire et
d’analyser la vie sociale comme un jeu et considère les individus comme des
joueurs.
Définition :
La caractéristique première d’un champ, c’est qu’il est avant tout un lieu de
concurrence et de lutte où chacun occupe une place particulière.
La place qui est octroyé à chacun au sein d’un champ déterminé est fonction
du volume de « capitaux » dont il dispose ainsi que de sa composition.
Définition :
Ex : dans les champs littéraires, un fort capital culturel et social est plus utile
qu’un important capital économique pour parvenir au rang des dominants.
Du fait que chaque champ à des règles du jeu différenciées, l’individu, qui est
amené à évoluer au cours de sa vie sur plusieurs champs, ne va pas y occuper
le même rang. Cependant, ces champs sont hiérarchisés, certains offrent plus
de pouvoir et de domination que d’autres. La synthèse de ces différentes
positions occupées dans différents champs constituent une position de classe
qui est soit une position de dominante soit une position de dominés. Chaque
individu à donc une position plus ou moins favorable en fonction « des cartes
qu’il a dans son jeu ».Ainsi, en assimilant le fonctionnement des champs à un
jeu, Bourdieu se détache d’une conception exclusivement Holiste dans la
mesure où il accorde une certaine marge de liberté aux acteurs sociaux. Ces
derniers pouvant déployer certaines stratégies pour améliorer sa position dans
les différents champs. Pour Bourdieu les dominants façonnent l’école selon
leurs normes et leurs valeurs pour assurer la reproduction de leur position
sociale et ainsi, l’institution scolaire, en valorisant certain critère de sélection,
va faire réussir les enfants issus de classes sociales favorisées tout en
permettant de légitimer une société apparemment « méritocratique ».
Bourdieu, pour bien prouver l’influence du social sur l’individu, montre que
même les goûts personnels (culinaire, musicaux..), qui sont de l’ordre de
l’intime, sont en réalité le reflet de notre position dans l’espace social (« la
distinction » (1979) critique sociale du jugement). En effet, en fonction de notre
place dans la structure sociale, nos habitus diffèrent. Or ce sont eux qui
déterminent, en grande partie, nos goûts personnels, qui participent à la
définition de notre style de vie.
Cela désigne tout ce que l’on a acquis et qui s’incarne de façon durable dans
notre corps et esprit sous la forme de disposition permanente, c’et donc un
système de disposition acquise producteur de pratique.