Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
07
Janvier 2008
Manuel de
l’utilisateur
S E T R A
Maitrise d'ouvrage
A.L. Millan
G. Haiun
G. Lacoste
C. Maurel
IHM
A.L. Millan
N. Daligault
Installation - Protection
A. Le Gall
CHAPITRES PAGES
1. INTRODUCTION. ..................................................................................... 5
1.1 INSTALLATION - PROTECTION - MISE A JOUR ...................................................5
1.2 PRESENTATION .............................................................................................5
1.3 DOMAINE D'EMPLOI .......................................................................................5
1.4 BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................7
1.5 COMMENT UTILISER CETTE DOCUMENTATION ...................................................7
1.6 INTERFACE UTILISATEUR ................................................................................8
1.6.1 LES ONGLETS. 9
1.6.2 LES CHAMPS DE SAISIE. 10
1.6.3 LES BOUTONS RADIO. 10
1.6.4 LES CASES A COCHER. 10
1.6.5 LES LISTES DEROULANTES. 11
1.6.6 LES TABLEAUX. 11
1.6.7 LES GROUPES. 11
1.6.8 LES BOUTONS DE COMMANDES. 11
3. COMMANDES....................................................................................... 37
3.1 PRESENTATION ...........................................................................................37
3.2 MENU FICHIER ............................................................................................38
3.2.1 MENU “ FICHIER / NOUVEAU ” 39
3.2.2 MENU “ FICHIER / OUVRIR... ” 39
3.2.3 MENU “ FICHIER / ENREGISTRER ” 41
3.2.4 MENU “ FICHIER / ENREGISTRER SOUS... ” 41
3.2.5 MENU “ FICHIER / EXPORTER LE DESSIN... ” 42
3.2.6 MENU “ FICHIER / IMPRIMER LA NOTE DE CALCULS... ” 43
3.2.7 MENU “ FICHIER / IMPRIMER LE DESSIN... ” 46
3.2.8 MENU “ FICHIER / CONFIGURATION DE L'IMPRESSION... ” 47
3.2.9 MENU “ FICHIER / APERÇU AVANT IMPRESSION... ” 48
3.2.10 MENU “ FICHIER / QUITTER ” 49
3.3 MENU PROJET ............................................................................................50
3.3.1 MENU “ PROJET / IDENTIFICATION... ” 50
3.3.2 MENU “ PROJET / DONNEES... ” 52
3.3.3 MENU "PROJET / OPTIMISER" 72
3.3.4 MENU " PROJET / CALCUL... " 77
3.4 MENU RESULTATS ......................................................................................78
3.4.1 MENU " RESULTATS / EFFORTS DE STABILITE... " 78
3.4.2 MENU " RESULTATS / CRITERES DE STABILITE... " 83
3.4.3 MENU " RESULTATS / EFFORTS RDM... " 86
3.4.4 MENU " RESULTATS / SECTIONS D’ACIERS... " 88
3.5 MENU OPTIONS...........................................................................................91
3.5.1 MENU " OPTIONS / PARAMETRES... " 92
3.5.2 MENU " OPTIONS / DESSINS... " 94
3.5.3 MENU " OPTIONS / ENREGISTRER PROFIL... " 95
4. EXEMPLES .......................................................................................... 96
4.1 EXEMPLE DE MUR EN TE...............................................................................96
4.1.1 PRESENTATION 96
4.1.2 INITIALISATION DU PROJET 98
4.1.3 EXAMEN DES RESULTATS 112
4.1.4 OPTIMISATION 124
4.1.5 NOTE DE CALCUL 128
4.1.6 SAUVEGARDE DES RESULTATS 129
4.2 EXEMPLE DE MUR POIDS ............................................................................130
4.2.1 PRESENTATION 130
4.2.2 INITIALISATION DU PROJET 132
4.2.3 EXAMEN DES RESULTATS 145
4.2.4 OPTIMISATION 154
4.2.5 NOTE DE CALCUL 155
4.2.6 SAUVEGARDE DES RESULTATS 156
1.2 Présentation
MUR est un logiciel traitant du calcul des murs de soutènement. Il permet en particulier de :
• Vérifier leur stabilité externe,
• calculer les efforts dans le béton (uniquement pour les murs en té),
• réaliser le calcul du ferraillage dans des sections (uniquement pour les murs en té)
• optimiser les dimensions du mur (patin, talon, semelle pour les murs en té - fruit avant, largeur pour
les murs poids),
• dessiner une coupe du mur et des efforts qui y sont appliqués.
1.3 Domaine d'emploi
MUR permet de calculer les ouvrages suivants (Figure 1) :
• Mur en té renversé avec ou sans bêche,
• Mur poids.
Charge de remblai Charge de remblai
Ligne du remblai Ligne du remblai
voile
nappe amont nappe amont
semelle
Bêche
Cas d'une bêche à l'arrière de la semelle Semelle de mur poids de forme convexe
αi
Li
Remblai
nappe amont
Sol de fondation
Butée
Poids du sol
Trois types de charges peuvent être appliqués au remblai et combinées entre elles (Figure 5) :
• des bandes de charges uniformes ;
• des bandes de charges trapézoïdales ;
• des charges en lame de couteau.
Le remblai situé en aval du mur peut aussi recevoir une charge uniforme.
Triplet d'efforts
en tête du mur
1.4 Bibliographie
MUR 73
Dossier pilote du SETRA sur la conception et le dimensionnement des ouvrages de soutènement.
Champ de saisie
Bouton radio Bouton de commande
Groupe
Case à cocher
Dans une boîte de dialogue, on peut introduire des données, des paramètres mais également visualiser les
données et les résultats des calculs. Elle contient généralement des éléments tels que (Figure 6 et Figure 7) :
• des onglets,
• des champs de saisie,
• des tableaux,
• des cases à cocher,
• des boutons radio,
• des listes déroulantes,
• des groupes,
• des boutons de commande.
1.6.1 Les onglets.
Dans certaines boîtes de dialogue il existe un ou plusieurs onglets que l'on distingue les uns des autres par
leurs noms (Figure 6).
Pour se déplacer d'un onglet à un autre dans la même boîte de dialogue il suffit :
• de cliquer avec la souris sur l'onglet à activer,
• d'utiliser les touches "Ctrl + Tab" ou "Ctrl + × + Tab".
Champ grisé
Remarque : Dans un onglet ou dans une boîte de dialogue, l'opération du passage d'un élément tel qu'un
champ de saisie, un bouton radio, une case à cocher à un tableau n'est pas possible en utilisant uniquement le
clavier. Pour effectuer ce passage, l'utilisateur doit utiliser la souris pour atteindre les cases du tableau et vice
versa.
Dans le cas ou la boîte de dialogue signale à l'utilisateur, qu'une commande s'est mal exécutée ou n'a pas
abouti, l'utilisateur peut fermer la boîte de message en cliquant sur le bouton "OK".
Parement Parement
fictif amont amont
F
F
Parement Parement
fictif aval fictif aval
O O
Fa Fa
Ce système est soumis à son poids propre et à un ensemble de contraintes le long de la ligne brisée OABO’,
que l’on sépare en pressions d’eau éventuelles et en contraintes effectives dans les sols (remblai et sol de
fondation). Ces contraintes peuvent elles-mêmes être séparées en actions, dont le calcul est détaillé dans les
paragraphes 2.4 à 2.9, et en réactions, constituées par les contraintes effectives sous la fondation. Parmi les
actions, il est également possible d’introduire un chargement direct en tête de voile (§ 2.10).
La justification de la stabilité externe du mur consiste à vérifier, pour les différentes combinaisons d’actions
(§ 2.11), les 5 critères définis par le Fascicule 62, Titre V, du CCTG (§ 2.11.3) :
• états-limites de mobilisation du sol (ultime et de service),
• état-limite ultime de renversement.
• état-limite ultime de glissement,
• état-limite de service de décompression du sol.
2.1.2 Optimisation
Le programme MUR permet deux types d’utilisation :
• Vérification de la stabilité d’un mur de géométrie définie.
• Optimisation de la géométrie d’un mur :
− optimisation de la largeur de la semelle d’un mur en T : optimisation de la largeur totale, ou de la
largeur du patin avant (pour un talon donné), ou de la largeur du talon arrière (pour un patin
donné) ;
− optimisation du fruit avant ou de la largeur de la base pour un mur poids.
Lors de l’optimisation, le programme fait tous les calculs de justification pour différentes géométries et
retient la largeur minimale qui satisfait aux critères de stabilité externe.
Elle repose principalement sur deux hypothèses (Figure Figure 11 : Étude d’un plan de glissement
11) : par la méthode de Culmann
• les surfaces de glissement sont des plans ;
• l’angle δ de la résultante de la poussée du sol par
rapport à la normale à l’écran est supposé connu. F1 δ1
γ
L’étude de l’équilibre de la fraction du coin de sol OMA se
fait en tenant compte : F2
δ2
• du poids W du coin de sol, Limite de la nappe
• de l’inclinaison δ de la poussée F, hydrostatique
δ3
• de l’angle de frottement interne ϕ du sol, F3
• de la cohésion éventuelle c du sol, Profil du
γ’
• des actions de surface. parement
A A B
B Coin
solidaire
Coin du mur
solidaire
du mur
θ θ
C C
δ0 étant supposé connu, à tout θ il correspond une valeur de δ . Le plan de glissement retenu est celui pour
lequel l’inclinaison δ est minimale (qui correspond à une valeur maximale de la poussée). Pour un talus
infini et un plan de glissement ne rencontrant pas le mur, on retrouve notamment δ = β de la théorie de
Rankine.
L’étude est menée sans surcharges, même permanentes, sans aucune pondération, en faisant varier l’angle θ
depuis l’inclinaison du dessus du talon jusqu’à la verticale.
À l’issue de ce calcul, on retient définitivement cette valeur de δ pour tous les calculs ultérieurs de poussée
sur l’écran fictif vertical (on ne tient plus compte alors du plan de glissement incliné).
Pour ces murs, le calcul est donc fait en une seule phase,
sans calculer l’angle δ . F δ0
Comme pour les murs en T renversé, l’angle δ0 est entré
dans l’écran « Caractéristiques du remblai ».
Sa valeur pourra être fixée en s’inspirant du document « Les
ouvrages soutènement – Guide de conception générale »
B
(SETRA 1999 – F9849), p. 90.
Figure 15 : Calcul de la poussée
pour les murs poids
Terres amont
[2.1]
[8]
Nappe
Parement hydrostatique
fictif aval [7]
Sol de fondation
Les actions qui s’appliquent sur le système OABO’ sont les suivantes (Figure 16) :
Wm : poids du mur [1],
Ws : poids des terres (non déjaugées et déjaugées) entre le mur et le parement fictif amont [2.1], [2.2],
Wsa : poids des terres (non déjaugées et déjaugées) entre le mur et le parement fictif aval [3.1], [3.2],
Ww : poids de l’eau entre le mur et le parement fictif amont [4],
Wwa : poids de l’eau entre le mur et le parement fictif aval [5],
q1 : action des charges de surface comprises entre le mur et le parement fictif amont [6],
qa1 : action d’une charge de surface uniforme entre le mur et le parement fictif aval [7],
P : poussée des terres sur le parement fictif amont (action des charges de surface comprise) [8],
B : « butée » des terres sur le parement fictif aval (avec l’action de la charge de surface) [9],
Pw : pression de l’eau sur le parement fictif amont [10],
Pwa : pression de l’eau sur le parement fictif aval [11],
Parement
fictif amont
Parement O’
fictif aval
δ0
δ0
L’action d’une charge uniformément répartie d’intensité qa , placée sur le sol, produit une contrainte
supplémentaire sur le parement fictif de la forme :
σ = k p ⋅ qa
NOTA : Sauf cas particuliers, on néglige la butée aval des terres (chargées ou non) par sécurité, dans
l’éventualité d’une diminution ou d’une suppression de cette butée à l’occasion d’une fouille devant le mur.
Pour cette raison, la valeur proposée par défaut est k p = 0.
Ww1
Ww2 Pression
hydrostatique
Pression amont
hydrostatique
aval
Sous-pressions
Pour l’étude de la stabilité externe (cf. § 2.11.3) du mur, ce chargement ponctuel est réparti uniformément
sur l’ensemble de la longueur du plot afin d’être combiné avec les autres actions.
Pour l’étude de la résistance interne (cf. § 2.13) du mur, les efforts dans le voile sont calculés en prenant en
compte une diffusion de ces efforts concentrés, limitée par la longueur du plot. Cette diffusion est définie par
la tangente de l’angle de diffusion par rapport à la verticale (Figure 24), fournie en donnée. Sa valeur par
défaut est de 1, soit β = 45° .
V Soit m le moment diffusé par unité
V+ de longueur à la profondeur d
M+ M
O (Figure 24), on a :
O Feuillet
H+ moyen M + H ⋅d
d m=
du mur H Ld
avec : Ld = 2d ⋅ tan(β)
β
d Le ferraillage du plot sera calculé en
Ld considérant que m règne sur la
totalité de la longueur Lp du plot
(l’effort normal est négligé), soit
Lp pour un moment total :
L
M d = m ⋅ Lp = ( M + H ⋅ d ) ⋅ p
Ld
Figure 24 : Diffusion des efforts dans le voile du mur
Outre les notations définies en 2.4, les principales notations utilisées pour définir les combinaisons d’actions
prises en compte dans le programme MUR sont données ci-après :
qi : chargements de remblai amont (i = 1, 3),
qa : charge de remblai aval,
ws : poids volumique du remblai (amont et aval), déjaugé ou non,
γ gm : coefficient de pondération appliqué au poids propre du mur,
γ gs : coefficient de pondération appliqué au poids volumique du remblai (amont et aval),
γp : coefficient de pondération appliqué à la poussée amont,
γw : coefficient de pondération appliqué aux effets de l’eau (pression, sous pression, poids),
γ qi : coefficients de pondération appliqués aux charges de remblai amont (i = 1, 3),
γ qa : coefficient de pondération appliqué à la charge de remblai aval,
γ qv : coefficient de pondération appliqué au chargement en tête du voile,
γ s3 : coefficient de méthode.
NOTA : Pour éviter les confusions avec les coefficients de pondération, le poids volumique du sol est
représenté dans par ws , au lieu de la notation traditionnelle γ .
N qP
q.R(qW)
qW
N
gs.Ws1
N
qa.R(qaW) N
P . P [N
gs.ws ; N
q.qP]
qaB
N
gs.Wsa N
gm.Wm
B [N
gs.ws ; N
qa.qaB]
Avec ces notations, une sollicitation de calcul prend la forme générale suivante :
3
3
γ s 3 ⋅ S γ gm ⋅ Wm + γ gs ⋅ Ws + γ gw ⋅ Gw + ∑ γ qi ⋅ qiW + P γ gs ⋅ ws , ∑ γ qi ⋅ qiP
i =1 i =1
L’accolade peut également comprendre si nécessaire les effets de la charge de remblai aval et du chargement
direct en tête de voile :
{γ qa ⋅ qaW + B ( γ gs ⋅ ws , γ qa ⋅ qaB ) + γ qv ⋅ Fv }
γ gm γ gs γp γw γ qa γ qv γ q1 γ q2 γ q3
Poids Poids Poussée Charge Charg. Charg. Charg. Charg.
Combinaison Eau
mur terres terres aval voile 1 2 3
Gmax 1,20 1,20 1,00 1,00
Gmin 0,90 0,90 1,20 1,05
Qmax 1,20 1,20 1,00 1,00 1,33 1,33
ELU
La combinaison Qmax est une combinaison fondamentale qui s’écrit sous la forme :
Q max = 1,125 ⋅ S {1, 2 ⋅ Wm + 1, 2 ⋅ Ws + Gw + 1,33 ⋅ q1W + P (1, 2 ⋅ ws ,1,33 ⋅ q1P )}
Q max ; S {1, 35 ⋅ (Wm + Ws ) + 1,125 ⋅ Gw + 1,5 ⋅ q1W + 1,125 ⋅ P (1, 2 ⋅ ws ,1,33 ⋅ q1P )}
Le chargement q1 , qui intervient seul dans cette combinaison, doit être défini de telle sorte que q1W soit
maximal, c’est-à-dire, pour les murs en T renversé, de telle sorte que les charges de talus soient placées le
plus près possible du voile. Ce chargement sera donc généralement déterminant vis-à-vis du ferraillage.
Dans les combinaisons « Gmin » et « Qmin », on considère que le poids des terres présente un caractère
favorable vis-à-vis de la stabilité. Son action est donc pondérée par γ gs = 0, 9 . La poussée des terres, dont on
considère le caractère défavorable, est pondérée par γ p = 1, 2 . On notera que dans cette combinaison, la
poussée des terres relative au poids propre du remblai se trouve en fait également pondérée par 0,9, dans la
mesure où elle est calculée avec une valeur du poids volumique pondérée par 0,9.
La combinaison Gmin est une combinaison fondamentale de type permanent qui s’écrit sous la forme :
G min = 1,125 ⋅ S {0, 9 ⋅ Wm + 0,9 ⋅ Ws + 1,05 ⋅ Gw + 1, 2 ⋅ P ( 0, 9 ⋅ ws )}
G min ; S {Wm + Ws + 1,18 ⋅ Gw + 1, 35 ⋅ P ( 0, 9 ⋅ ws )}
La combinaison Qmin est une combinaison fondamentale qui s’écrit sous la forme :
Q min = 1,125 ⋅ S {0, 9 ⋅ Wm + 0,9 ⋅ Ws + 1,05 ⋅ Gw + 1, 33 ⋅ q2W + 1, 2 ⋅ P ( 0, 9 ⋅ ws ,1,33 ⋅ q2 P )}
Q min ; S {Wm + Ws + 1,18 ⋅ Gw + 1,5 ⋅ q2W + 1, 35 ⋅ P ( 0, 9 ⋅ ws ,1,33 ⋅ q2 P )}
Le chargement q2 , qui intervient seul dans cette combinaison, doit être défini de telle sorte que q2W soit
minimal (généralement nul), c’est-à-dire, pour les murs en T renversé, de telle sorte que les charges de talus
soient placées au-delà de l’écran fictif vertical(*).
À titre purement indicatif, en admettant que le calcul de la poussée soit en première approximation linéaire,
ces dispositions conduisent aux équations simplifiées suivantes (en l’absence d’eau, de chargement direct sur
le voile, avec des charges d’exploitation sur remblai sans caractère particulier, soit γ q = 1,33 , et en admettant
que q2W = 0 ) :
(*)
En cas d’optimisation, la position du chargement n’est pas modifiée par le programme, il
appartient à l’utilisateur d’effectuer un calcul de vérification avec la semelle optimisée.
Les combinaisons Qmax et Qmin sont identiques aux combinaisons correspondantes à l’ELU :
Q max = S {Wm + Ws + Gw + q1W + P ( ws , q1P )}
Q min = S {Wm + Ws + Gw + q2W + P ( ws , q2 P )}
• etc.
La gestion de ces cas particuliers s’effectue en cliquant sur l’option « Valeurs personnalisées », qui supprime
la trame grise du tableau des combinaisons et donne la possibilité de modifier tous les coefficients présents
dans ce tableau, le titre des combinaisons, ainsi que le coefficient γ s 3 aux ELU et aux ELS.
On peut ainsi définir, pour chaque calcul, 6 combinaisons d’actions aux états-limites ultimes et 6
combinaisons d’actions aux états-limites de service.
Si le nombre de combinaisons à étudier est supérieur à six combinaisons ELU ou ELS, il sera nécessaire de
procéder à plusieurs calculs. Il en sera de même si l’on veut prendre en compte différentes situations
correspondant à divers niveaux d’eau.
Par exemple, le tableau ci-après représente l’étude d’un mur où :
• le chargement n° 3 a été défini comme une charge permanente (perré, …),
• le chargement direct en tête de voile simule un choc sur dispositif de retenue ne se cumulant pas avec
les charges d’exploitation routière sans caractère particulier (cf. « Les ouvrages soutènement – Guide
de conception générale » SETRA 1999 – F9849, p. 120).
Poids Poids Poussée Charge Charg. Charg. Charg. Charg.
Combinaison Eau
mur terres terres aval voile 1 2 3
Gmax 1,20 1,20 1,00 1,00 1,20
Gmin 0,90 0,90 1,20 1,05 0,90
Qmax 1,20 1,20 1,00 1,00 1,33 1,33 1,20
ELU
Y + Y Y
H A X
V
δ X X
A A
d B d B
R
R δ R δ
Y Y Y Y
X X X X
B α>0 α>0
A B A A A
B B B B
B B
• Pour les murs en T renversé, avec ou sans bêche, le point A est l’arête avant de la semelle et le segment
AB est horizontal.
• Pour les murs poids, le segment AB relie l’arête avant à l’arête arrière.
Pour la justification vis-à-vis de l’état-
Y
limite ultime de glissement, la fondation
du mur est modélisée par un segment AB
de largeur Bg et d’inclinaison α g .
• Pour les murs en T renversé avec Figure 28 : Direction de la
bêche, le point A est l’arête avant semelle pour les justifications
de la semelle et le point B est vis-à-vis du glissement.
l’arête arrière de la bêche (Figure X
A
28). αg > 0
• Dans les autres cas, Bg = B et B
Bg
αg = α .
′ ≤
qref
( qu′ - q0′ ) . iδ
+ q0′
γq
où :
− q′u est la contrainte de rupture du sol sous charge verticale centrée.
− q′0 est la pression verticale effective du sol à l’aval de la semelle.
− iδ est un coefficient minorateur tenant compte de l’inclinaison δ sur la verticale de la résultante des
charges sollicitant la fondation.
− γ q est le coefficient partiel de sécurité.
Cas 2 : présence d’une zone noyée en aval (0 < y2 ≤ y1) (Figure 30).
Surface du sol en aval q0′ = γ ⋅ ( y1 − y2 ) + γ ′ ⋅ y2
Surface de
zone noyée avec :
en aval
γ : Poids volumique des terres non déjaugées.
y1 y2 y1 : Distance entre la surface libre des terres aval et
la base de la semelle.
γ ′ : Poids volumique des terres déjaugées.
Figure 30 : Définition de y1 et de y2 dans y2 : Distance entre la limite de la zone noyée et la
le cas d’une zone noyée en aval base de la semelle.
90 45
2
− sol cohérent : iδ = 1 − δ
90
où :
− l’inclinaison δ est exprimée en degrés,
− De désigne la hauteur d’encastrement équivalente, prise égale à y1 , défini en 2.12.4.2 ci-dessus.
− B désigne la largeur de la semelle.
Dans le cas de murs poids à base inclinée le programme MUR calcule en fait iδ ' , avec δ′ = δ − α (cf.
§ 2.12.3), en considérant que l’on peut assimiler la face inférieure de la semelle à l’horizontale.
NOTA : La hauteur de sol aval y1 intervient favorablement à deux titres dans les justifications vis-à-vis de la
mobilisation de la capacité portante :
• dans l’expression de q0′ ,
• dans l’expression de iδ ' (pour les sols frottants).
Il y est conseillé d’adopter une valeur réaliste, sous peine de surdimensionner indûment la fondation.
γ q = γ qV ⋅ iδ2 + γ qH ⋅ (1 − iδ2 )
où :
• γ qV est le coefficient de sécurité pour une charge verticale ( iδ = 1 ), pris égal aux valeurs de γ q définies
par le Fascicule 62 titre V.
• γ qH est le coefficient de sécurité « asymptotique » que l’on est prêt à « consentir » lorsque iδ → 0 .
Les valeurs mises par défaut dans le programme MUR de γ qV et γ qH sont les suivantes :
ELU ELS
γ qV 2,00 3,00
γ qH 1,50 2,00
Y B/2 Y B/2
B/2 B/2
e X H e X
d α M α
V
N
δ
R N
Figure 31 : Résultante des contraintes normales sur le sol.
Les points A et B jouant un rôle symétrique par rapport à e (Figure 32), on ne s’intéressera qu’à la valeur
absolue de e, sachant que pour e > 0 la contrainte maximale sera en A et pour e < 0 en B.
En notant :
• B′ la largeur comprimée de la semelle,
• L p la longueur du plot,
on obtient :
Y Y
e e
X X
A A
B B
Y Y
Bg Bg
X H X
Hd αg M Hd αg
V
δ
R
Figure 33 : Résultante de la force active de glissement.
Cas parti-
Type d’état limite Coefficient Cas général
culiers (*)
γ qV 2,00
ELU de mobilisation de la capacité portante.
γ qH 1,50
γ qV 3,00
ELS de mobilisation de la capacité portante.
γ qH 2,00
γ g1 1,20 1,10
ELU de glissement.
γg2 1,50
ELU de renversement ρu 0,10
ELS rares de décompression. ρ sr 0,75 0,50
ELS quasi permanents de décompression (**)
. ρ sp 0,75
Les valeurs de la colonne « Cas général » sont les valeurs définies par défaut par le programme. Elles
peuvent toutes être redéfinies pour chaque projet particulier dans le menu « Options – Coefficients de
sécurité ».
(*)
dans le cas de certaines actions particulières telles que les chocs en tête de mur, notamment pour
les murs en T renversé, on peut admettre de définir un critère particulier pour tenir compte du
caractère instantané de ces actions :
- ELU de glissement : 1,10
- ELS de décompression : 0,50.
(**)
Il est rappelé (cf. § 0) que, pour les murs poids constitués par des empilements de blocs, soit
monolithiques, soit partiellement remplis de sol, il est conseillé de respecter la non décompression
sous combinaisons fréquentes à chaque interface entre blocs.
2.13.5 Ferraillage
Le calcul des différentes sections d’acier se fait en tenant compte
(Figure 38) :
• de la résistance caractéristique en compression du béton fc28,
• de la limite élastique des aciers fe,
• du type de fissuration (peu préjudiciable, préjudiciable ou
très préjudiciable),
Si • de la position des aciers par rapport aux fibres extrêmes.
A2 A1
Ces caractéristiques sont entrées en données dans l’écran
« Matériaux ».
V Les valeurs proposées par défaut sont :
A2 A1
• fc28 = 25 MPa (25.000 kPa),
P T • fe = 500 MPa (500.000 kPa),
(*)
A1 A2 • fissuration préjudiciable ,
• distance du centre de gravité des aciers au parement : 0,045
Figure 38 : Définition des m.
différentes sections d’armatures
Dans une section d’étude, le programme détermine, pour chaque combinaison d’actions, les sections d’acier
nécessaires (aciers tendus et, éventuellement, comprimés) en tenant compte du type de la combinaison (ELU
ou ELS, combinaison permanente ou non).
Le maximum des valeurs ainsi obtenues est fourni séparément vis-à-vis des états-limites ultimes et des états-
limites de service.
Le ferraillage à adopter pour chaque section et pour chaque face sera donc la valeur maximale du ferraillage
ELU et du ferraillage ELS.
Un message d’avertissement est édité lorsque la section d’aciers comprimés dépasse 5 cm2/mètre de
parement, ce qui dénote une insuffisance de l’épaisseur de béton.
NOTA : Les sections d’acier A1 et A2 sont données en cm2 pour l’ensemble de la longueur Lp du plot.
(*)
Lorsque la fissuration est considérée comme peu préjudiciable, il est recommandé d’adopter
fe = 400 Mpa (400.000 kPa), par analogie avec les commentaires de l’article A.4.5,31 des règles
BAEL.
Chaque fonction du menu principal donne accès à des sous commandes dont les fonctionnalités sont
développées dans la suite de ce document.
Les différentes fonctions associées à chaque sous menu sont les suivantes :
L'activation de la commande “ Ouvrir ” déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue qui permet de
récupérer un projet préalablement enregistré (Figure 43).
Figure 43 : Boite de dialogue permettant de récupérer le fichier *.mur d'un projet précédant.
On peut également :
• se placer sous le répertoire où est stocké le fichier *.mur,
• utiliser les touches "Tab" et "Ctrl + Tab" pour se déplacer dans la boite de dialogue,
• se déplacer dans le champ contenant la liste de fichier au format “ *.mur ” à l'aide des touches Ï et Ð,
et placer le focus sur le fichier à ouvrir,
• sélectionner le bouton “ ouvrir ” pour charger le fichier “ *.mur ” dans le logiciel MUR.
Remarque : Les fichiers de sauvegarde des données et des résultats d'un projet généré par le logiciel MUR
portent le nom “ *.mur ”, * étant le nom du projet. Ces fichiers sont des fichiers binaires. Ils ne sont donc pas
lisibles par éditeurs de texte classiques. Les fichiers portant l'extension “ .mur ” peuvent être stockés :
− soit dans le répertoire courant,
− soit dans un autre répertoire.
Figure 46 : Boite de dialogue permettant de sauver un fichier en choisissant son nom et son emplacement.
L'appel à fonction “ Exporter le dessin... ” déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue (Figure 48) dans
laquelle on détermine le nom du fichier de sauvegarde et le répertoire de stockage de ce fichier.
Dans une note de calculs complète, on trouve les données, tous les résultats et le dessin. En fonction des
éléments sélectionnés, elle peut contenir moins d'éléments.
L'appel à la fonction “ Imprimer la note de calculs... ” déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue (Figure
50) dans laquelle :
• on détermine la configuration des éléments à inclure dans la note de calculs en cochant ou pas les
différentes cases (les données, un ou plusieurs résultats, le dessin),
• on détermine en activant le bouton “ Configurer ” les caractéristiques du dessin du mur que l'on inclut
dans la note de calculs et qui est affichée à l'écran. Cette fonction déclenche à son tour l'ouverture
d'une boite de dialogue qui permet de configurer le dessin (Figure 51).
• on enregistre en activant le bouton “ Enregistrer ” la note de calculs dans un fichier au format texte. qui
peut ensuite être importé dans Excel ©. Cette fonction déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue
qui permet de choisir le nom du fichier de sauvegarde de la note de calculs et le répertoire de stockage
de ce fichier (Figure 52).
• on imprime la note de calculs en activant le bouton “ Imprimer ”. Cette opération déclenche à son tour
l'ouverture d'une boite de dialogue qui permet de configurer l'impression (Figure 53).
Remarque : La note de calculs peut être sauvegardée dans un fichier texte avec séparateurs. Ce format de
fichier peut être lu avec Notepad ©, Wordpad © ou Excel ©.
L'appel à fonction “ Imprimer le dessin... ” déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue (Figure 55) dans
laquelle on configure les caractéristiques de l'imprimante.
L'appel à fonction “ Configuration de l'impression... ” déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue (Figure
57) dans laquelle on configure l'imprimante et de l'orientation de la page.
L'appel à fonction “ Aperçu avant impression... ” déclenche l'ouverture d'une fenêtre (Figure 59) dans
laquelle on voit à l'écran un aperçu des pages que l'on veut imprimer.
Ce menu permet de définir un projet, de saisir ses données et ses paramètres, de réaliser les calculs et
d'optimiser les dimensions de certains éléments du mur étudier. Ce menu comporte les commandes suivantes
(Figure 61) :
L'appel à fonction “ Identification ” déclenche l'ouverture d'une boite de dialogue (Figure 63) dans laquelle
on définit le nom du projet, le titre du calcul, le type de mur et le système d'unités utilisé pour le calcul.
Le titre du projet ne doit pas dépasser les 20 caractères, tandis que le titre du calcul ne doit pas dépasser 80
caractères.
Pour sélectionner le type du mur, l'utilisateur a le choix entre :
• un mur en té avec ou sans bêche,
• un mur poids avec ou sans base plane (Figure 64)
En fonction du type de mur sélectionné, l'appel à la fonction “ Données ” déclenche l'ouverture d'une boite
de dialogue dans laquelle on peut saisir ou modifier les données du projet.
Quel que soit le type de mur sélectionné, l'utilisateur doit remplir tous les champs des différents onglets de la
boîte de dialogue "Données" pour pouvoir exécuter la commande “ optimiser… ” ou la commande “ calcul ”.
Lorsque des onglets ont déjà été visités, leurs titres sont marqués par des étoiles.
Les données doivent être saisies dans le système d'unité présélectionné (voir paragraphe précédent).
L'onglet “ Géométrie - Mur en té ” permet d'introduire la géométrie d'un mur en té renversé (Figure 66).
Le tableau suivant et la Figure 67 permettent de connaître la définition des champs et leurs domaines de
validité.
H
I J
K
F D G
Figure 67 : Dimensions du mur en té
L'onglet “ Géométrie - Mur Poids ” permet d'introduire la géométrie d'un mur poids.
Le tableau suivant et la Figure 69 permettent de connaître la définition des champs et leurs domaines de
validité.
G H
La géométrie de la semelle des murs poids obéit aux règles suivantes (Figure 70) :
A X A X
θ1 d1 +
d2 +
B
M θ2 d2 +
B
Cas d’une base plane Cas d’une base avec point intermédiaire
Figure 71 : Onglet permettant de définir la géométrie des terres et des zones noyées autour du mur.
Le tableau suivant et la Figure 72 permettent de connaître la définition des champs et leurs domaines de
validité.
F2
F1
E1 E2
D
A
C
Le tableau suivant permet de connaître la définition des champs et leurs domaines de validité.
A
B
M Détail du voile M
V V
+
+ + O
H O H
Section d'étude
du voile
S1
Surface de
diffusion Angle de
S2 diffusion
Largeur du plot
Figure 78 : Onglet permettant de définir les coefficients pondérateurs des combinaisons et leurs titres.
B
F
A
B F
C
F
Si
Ai
Dans le cas de l'optimisation d'un mur en Té, l'objectif est de déterminer la longueur minimale de l'élément
sélectionné garantissant la vérification des critères pour l'ensemble des combinaisons étudiées à l'ELS et à
l'ELU. L'utilisateur peut sélectionner la semelle, le talon ou le patin, comme élément à optimiser (Figure 86).
La recherche du profil optimisé se limite à des profils dont la longueur de semelle est inférieure à la hauteur
du mur.
Une fois que l’utilisateur à choisi l'élément à optimiser (patin, talon, semelle), l’activation du bouton
"Optimiser" exécute l’opération. Pendant cette étape, une boite de message s’affiche à l’écran en indiquant à
l’utilisateur que l’optimisation est en cours.
Dans le cas ou l’utilisateur accepte de conserver les valeurs issues de l’optimisation un message de
confirmation lui est proposé pour définitivement conserver les valeurs optimisées. Si l'utilisateur accepte ce
message de confirmation, il ne peut plus revenir aux valeurs initiales du mur, tandis que si il refuse, il peut
retrouver les valeurs initiales du mur (Figure 88).
Dans le cas où l'utilisateur conserve les valeurs issues de l'optimisation, une nouvelle phase de calcul est
lancée. Celle-ci a pour fonction de remettre à jour les écrans de données. Ce calcul est matérialisé par
l'apparition d'une boite de message signalant à l'utilisateur que l'opération est en cours. A la sortie de la phase
optimisation, l'ensemble des résultats édités dans le menu "Résultats" sont en conformité avec la nouvelle
géométrie.
Remarque : l’optimisation ne peut s'effectuer que si l’utilisateur a renseigné les champs de la boite de
dialogue “ Identification ” et les champs des différents onglets de la boite de dialogue “ Données ”.
Dans le cas de l'étude d'un mur poids, l'objectif de la phase optimisation est de rechercher un profil
garantissant la vérification des critères de stabilité pour l'ensemble des combinaisons étudiées à l'ELS et à
l'ELU, en augmentant les dimensions par rapport au profil initial (Figure 90) :
• soit le fruit avant (sélection "Fruit"), avec pour valeur limite de recherche 45°,
• soit la largeur du mur poids (sélection "Base"), avec pour largeur limite de recherche, la hauteur du
mur.
L
FRUIT = L/H
A B
A B base
Optimisation Optimisation
du fruit de la base
Une fois que l’utilisateur a choisi la méthode d’optimisation (fruit, base), l’activation du bouton "Optimiser"
exécute l’opération. Pendant cette étape, une boite de message s’affiche à l’écran en indiquant à l’utilisateur
que l’optimisation est en cours.
Dans le cas ou l’utilisateur accepte de conserver les valeurs issues de l’optimisation un message de
confirmation lui est proposé pour définitivement conserver les valeurs optimisées. Si l'utilisateur accepte ce
message de confirmation, il ne peut plus revenir en arrière, tandis que s'il refuse, il peut retrouver les valeurs
initiales du mur (Figure 88).
Dans le cas où l'utilisateur conserve les valeurs issues de l'optimisation, une nouvelle phase de calcul est
lancée. Celle-ci à pour fonction de remettre à jour les écrans de données ainsi que les écrans de résultats. Ce
calcul est matérialisé par l'apparition d'une boite de message signalant à l'utilisateur qu'une opération est en
cours. A la sortie de la phase optimisation, l'ensemble des résultats édités dans le menu "Résultats" sont en
conformité avec la nouvelle géométrie.
Remarque 1 : l’optimisation ne peut s'effectuer que si l’utilisateur a renseigné les champs de la boite de
dialogue “ Identification ” et les champs des différents onglets de la boite de dialogue “ Données ”.
Remarque 2 : Pour un mur poids, l'optimisation ne peut conduire à des dimensions plus faibles que les
dimensions initiales. Si le mur initial est stable, ses dimensions sont conservées.
Dans le cas de l'étude d'un mur en Té, l'activation de cette commande exécute :
• la détermination de l'angle θ du coin de rupture optimal et de l'inclinaison de la poussée δ sous charges
permanentes non pondérées,
• la détermination du parement fictif amont,
• le calcul des efforts sur le sol de fondation pour chaque combinaison,
• la vérification des critères de stabilité pour chaque combinaison,
• le calcul des efforts dans les sections du voile et dans les sections d'encastrement du patin et talon pour
chaque combinaison,
• le calcul du ferraillage dans ces sections .
Dans le cas de l'étude d'un mur Poids, la phase calcul se limite à la détermination de la poussée, des efforts
sur le sol de fondation et à la vérification des critères de stabilité pour l'ensemble des combinaisons à l'ELS et
à l'ELU.
Remarque : les calculs ne peuvent être effectués que si l’utilisateur a renseigné les champs de la boite de
dialogue “ Identification ” et les champs des différents onglets de la boite de dialogue “ Données ”.
Ce menu permet de visualiser les résultats des calculs et de les imprimer. Ce menu comporte les commandes
suivantes listées dans la Figure 94).
Remarque : dans le cas d’un mur en té, après avoir effectué les calculs, l’utilisateur peut visualiser les
résultats en utilisant les commandes citées ci-dessus. Dans le cas d’un mur poids, il n'a accès qu'aux deux
premières.
L’activation de cette commande déclenche l’ouverture d’une boite de dialogue dans laquelle on visualise
pour les quatre onglets les actions :
• de la poussée du remblai sur le parement calculée par la méthode de Culmann (Figure 96),
• du poids du mur et des sols (Figure 97),
• de la poussée des zones hydrostatiques (Figure 98),
• des charges extérieures (Figure 99).
Dans le tableau ci-dessus, on affiche pour toutes les combinaisons à l'ELU et à l'ELS, l'action sur le parement
fictif vertical de la poussée du sol amont chargé, calculée par la méthode de Culmann. Ces valeurs tiennent
compte de l'ensemble des coefficients de pondération (γs3 globaux et γqi spécifiques à chaque combinaison et
à chaque action) et les moments sont calculés au point avant gauche de la semelle. Dans le cas où il y a
moins de 6 combinaisons, les lignes non utilisées sont vides.
Au-dessus du tableau, la valeur de l’angle de poussée sur le parement fictif vertical est affichée (angle par
rapport à l'horizontale exprimée en degrés).
La valeur de l'angle θ du coin de rupture optimal, calculé en première phase, n'apparaît pas à l'écran. Elle est
par contre imprimée sur la note de calculs.
Figure 97 : Tableau récapitulatif des efforts de stabilité pour les actions du mur et des sols.
Dans le tableau ci-dessus, les valeurs des actions ne tiennent pas compte des coefficients de pondération, ces
résultats sont donc indépendants des combinaisons.
Ce tableau contient :
• l'action du massif de terre en amont compris entre le mur et le parement fictif vertical amont,
• l'action du massif de terre en aval compris entre le mur et le parement aval vertical,
• l'action de butée des terres non chargées en aval, sur le parement aval vertical,
• l'action du poids du mur.
Dans le tableau ci-dessus, les valeurs des actions ne tiennent pas compte des coefficients de pondération, ces
résultats sont donc indépendants des combinaisons.
Ce tableau contient :
• l'action de la poussée hydrostatique à l'avant sur le parement vertical,
• l'action de la poussée hydrostatique à l'arrière sur le parement fictif amont,
• l'action de la pression de l'eau sous la semelle.
Dans le tableau ci-dessus, les valeurs des actions ne tiennent pas compte des coefficients de pondération, ces
résultats sont donc indépendants des combinaisons.
Ce tableau contient :
• l'action de la charge sur le coin isolé de sol en aval,
• l'action du chargement sur le voile,
• l'action des parties des chargements 1 à 3 comprises en l'arrèire du voile et le parement fictif vertical.
Remarque : l’activation du bouton “ Imprimer ” permet l’impression des quatre tableaux présents dans les
onglets de la boite de dialogue “ Résultats efforts de stabilité ”.
L’activation de cette commande déclenche l’ouverture d’une boite de dialogue dans laquelle on visualise
pour les quatre onglets les efforts associés aux critères de stabilité.
Dans l’onglet “ Sollicitations ”, le tableau regroupe les efforts globaux pondérés sur le sol de fondation pour
chacune des combinaisons à l’ELU et à l’ELS (Figure 101). Dans ce tableau, il y a au maximum 6
combinaisons à l’ELU et 6 à l’ELS. Dans le cas ou l’utilisateur étudie moins de 6 combinaisons à l’ELU et à
l’ELS, les lignes non utilisées restent vides. Les moments sont calculés au point avant gauche de la semelle.
Figure 101 : Tableau récapitulatif des efforts globaux pondérés sur le sol de
fondation pour chacune des combinaisons.
Figure 106 : Tableau récapitulatif des efforts dans une section pour les différentes combinaisons.
Figure 107 : Tableau récapitulatif des efforts dans les sections pour une combinaison à l’ELU.
Figure 108 : Tableau récapitulatif des efforts dans les sections pour une combinaison à l’ELS.
Remarque : l’activation du bouton “ Imprimer ” permet l’impression de tous les éléments de l’onglet actif de
la boite de dialogue “ Résultats efforts RDM ”.
L’activation de cette commande déclenche l’ouverture d’une boite de dialogue dans laquelle on visualise
dans deux onglets les résultats du calcul d'enveloppe des sections de ferraillage à l'ELU et à l'ELS (Figure
110 et Figure 111).
Figure 110 : Tableau récapitulatif des efforts et du ferraillage dans les sections à l'ELU.
Remarque : l’activation du bouton “ Imprimer ” permet l’impression des deux tableaux présents dans les
onglets de la boite de dialogue “ Résultats sections acier ”.
Ce menu permet de définir les paramètres par défaut du projet ouvert et également de modifier les valeurs
par défaut des futurs projets en modifiant le fichier "mur.ini" existant. Ce menu comporte les commandes
suivantes (Figure 112) :
L’appel à fonction “ Paramètres ” déclenche l’ouverture d’une boite de dialogue dans laquelle on introduit
les coefficients de sécurité du projet . Ces coefficients sont enregistrés avec les données du projet.
Les coefficients de sécurité (Figure 114) sont utilisés pour la justification de la stabilité externe du mur.
L’appel à fonction “ Dessin ” déclenche l’ouverture d’une boite de dialogue (Figure 116) dans laquelle on
détermine les caractéristiques du dessin que l’on souhaite afficher à l’écran ou imprimer. La sélection des
éléments à afficher se fait à l’aide de case à cocher, et la sélection des couleurs se fait à partir de listes
déroulantes.
L’appel à fonction “ Enregistrer profil ” déclenche l’ouverture d’une boite de message dans laquelle
l’utilisateur décide d'écraser ou non le fichier "mur.ini" existant en le remplaçant par le nouveau profil c'est à
dire par les valeurs présentes dans “ Option\Dessin ”. Ceci a pour effet de redéfinir les valeurs par défaut des
futurs projets
Dans chacun de ces deux exemples, on suit la même démarche, correspondant au déroulement chronologique
du calcul :
• présentation du projet,
• introduction des données,
• calcul,
• examen à l’écran des résultats,
• optimisation,
• édition de la note de calcul,.
Pour des précisions sur le choix de certaines données, des cas de charge ou la méthode de calcul utilisée dans
le logiciel on se référera aux paragraphes 3 et 5 du présent manuel.
Il s’agit ici d’un mur en forme de té renversé sans bêche. La hauteur du mur est de 5.60 mètres, avec un
remblai horizontal à l’arrière, constituant une plate-forme routière.
On fait le calcul sur une longueur de plot de 20 ml correspondant ici à l’intervalle réel entre joints de
construction (attention : cette valeur a des conséquences sur la stabilité externe et la diffusion d’une charge
ponctuelle en tête).
On impose la présence d’eau à la base du mur (sur 0.80 m à la fois à l’avant et à l’arrière du mur).
Des surcharges réparties variables sont appliquées sur le sol horizontal à l’arrière du mur, représentant les
charges d’exploitation routières. Elles s’appliquent sur toute la largeur de la voie, à partir de 50 cm du
dispositif de retenue de type GBA, lui même positionné à 75 cm du voile.
On devra prendre en compte le chargement appliqué au mur par l’action d’un choc de véhicule sur le
dispositif de retenue de type GBA. Cette action peut être modélisée par une charge répartie s’appliquant sur
une certaine hauteur de voile (cf Guide de conception générale des soutènements, Setra 1999), on la
transformera ici en un torseur d’efforts MNT appliqué ponctuellement en tête de voile, comme le prévoit le
programme MUR pour les charges externes.
c=0
φ = 28 °
5, 60 m γ = 20 kN/m3
γ’ = 12 kN/m3
0,80 m
c = 0 / φ = 35 °
qu = 1200 kPa
2m
Figure 119 : Torseur à prendre en compte en tête de voile dans le cas du choc sur une GBA
Selon le guide de conception générale des soutènements (Setra 1999), un choc sur une GBA placée à une
distance de 0.75 m du voile génère une pression supplémentaire sur les deux mètres supérieurs du voile, de
distribution triangulaire avec une valeur maximale de 60 kPa.
D’après les essais grandeur nature réalisés, on applique cette pression sur une longueur de mur de 10 ml ( au
maximum, quelle que soit la longueur du plot).
Par suite, dans le programme MUR, on introduit un torseur en tête de voile qui équivaut à ces pressions
supplémentaires.
Comme, dans le programme MUR, on ne peut introduire que des efforts concentrés en tête de voile, on
calcule le torseur (N, M, T) ci-dessus qui équivaut à la distribution de pression appliquée.
NB : les noms choisis ici pour le projet et le calcul sont indépendants du nom du fichier sauvegardant les
données (voir § 4.2.3). En revanche, ils apparaissent sur la note de calcul imprimée.
Une fois chaque écran de données complété, il faut cliquer sur « Appliquer » avant de sélectionner un autre
onglet.
NB : Pour la plupart des données, les champs de valeurs sont déjà renseignés : les valeurs par défaut sont
celles du précédent calcul ou dans le cas d’un nouveau projet sont proposées par le programme. Par
conséquent, le programme n’avertit pas si l’on oublie de saisir une donnée. Il faut donc bien vérifier que l’on
a renseigné tous les onglets, c’est pour cela que le programme signale les onglets déjà « visités » : repérables
grâce à deux astérisques (**).
Une fois toutes les données saisies, fermer lez dernier écran par le bouton « Fermer ».
• On négligera généralement les termes de surcharge et de butée des terres en aval , qui sont favorables à
la stabilité du mur, car l’hypothèse d’une excavation devant le mur pendant sa durée de vie ne peut
être écartée.
• L’angle d’inclinaison de la poussée des terres au contact du béton est souvent pris égal à :
max (2/3 phi, angle du talus) .
• La nature du remblai est demandée par le programme pour le choix de la formule de calcul du
coefficient i δβ (coefficient minorateur de la portance pour inclinaison de la charge), il n’y a pas de
vérification de cohérence avec les paramètres c et phi également demandés ici.
• La contrainte de rupture peut être évaluée par le produit kp * Ple, elle s’exprime en kPa (cf § 3.12.4).
Ici , conformément aux combinaisons standards du programme MUR, on définit les deux chargements
suivants :
• Chargement n°1 : la surcharge est appliquée au dessus du talon (combinaisons de type Qmax)
• Chargement n°2 : aucune surcharge n’est appliquée au dessus du talon (combinaisons de type Qmin).
Le chargement n° 1 s’applique au dessus du talon du mur, mais ici, les charges routières ne peuvent
physiquement s’appliquer qu’à partir de 1.75 m du voile (0.75 m de recul + 0.50m de GBA + 0.50m
réglementairement).
On note que l’effort introduit ici est un effort concentré qui concerne toute la longueur du plot.
Pour la stabilité externe, le programme MUR calcule des forces globales sur le plot et combine donc cet
effort ave les autres actions appliquées sur le mur.
Pour la stabilité interne, ces efforts externes sont diffusés à chaque niveau du voile en fonction de l’angle de
diffusion choisi.
• soit des combinaisons avec les pondérations proposées par défaut par le programme MUR .
• soit des combinaisons avec pondérations personnalisées choisies par l’utilisateur pour ce calcul.
Dans cet exemple, on rajoute des combinaisons pour prendre en compte le choc (représenté par un
chargement sur le voile) ; celui-ci ne se cumule pas avec les charges routières, et il intervient à la fois aux
ELU et aux ELS.
Dans l’onglet Coefficients de sécurité, on vérifie le mode de calcul des coefficients de sécurité par défaut et
on peut les modifier pour le calcul en cours (pour leur choix, voir § 3.11).
Remarque : on notera qu’il est possible de revenir aux valeurs par défaut en utilisant le bouton radio.
On peut définir la configuration de cet affichage par la commande Options/ Dessin (valable à la fois pour
l’écran et l’impression).
Attention : pour l’impression, l’échelle ne s’adapte pas automatiquement au format de sortie.
On présente ci-après la séquence des résultats que l’on peut afficher à l’écran.
Dans ce tableau, sont indiquées les valeurs de l’action de poussée des terres pour les différentes
combinaisons.
Cette poussée est celle qui s’applique sur le parement fictif vertical passant par l’arrière de la semelle, sur la
hauteur totale ( y compris sur la hauteur de la semelle).
• La poussée s’exerçant sur la hauteur de la semelle est inclinée par rapport à l’horizontale avec
l’inclinaison mur - sol définie dans les données (onglet : Caractéristiques du remblai).
• La poussée s’exerçant au dessus de la semelle est supposée inclinée, pour toutes les combinaisons,
d’une même inclinaison (indiquée au dessus du tableau) ; cette inclinaison est déterminée en première
phase par la méthode de Culmann (cf § 3.3).
Dans ce tableau sont indiquées les valeurs des actions qui s’appliquent sur le mur et dues aux terres (autres
que la poussée) et au poids du mur :
• massif de terres amont = poids des terres amont situées au dessus du talon, ce poids est calculé pour le
sol saturé
• massif de terres aval = poids des terres aval situées au dessus du patin, ce poids est calculé pour le sol
saturé
• butée des terres aval
• poids du mur
Ces valeurs sont calculées sans pondération.
• Dans ce tableau sont fournis les résultats du calcul des sollicitations dans le mur pour chaque
combinaison.
• Les moments sont calculés au coin avant gauche de la semelle.
Pour réaliser une optimisation, il faut sélectionner dans le menu “ Projet ” la commande « Optimisation ».
La boîte de dialogue propose alors trois méthodes d’optimisation ( à partir d’une géométrie initiale) : patin,
semelle, talon (cf § 4.3.3).
Nous présentons ci-après les résultats obtenus pour les trois méthodes d’optimisation en prenant à chaque
fois la géométrie initiale du mur comme point de départ.
Optimisation du talon :
Optimisation du patin :
Le programme met alors automatiquement à jour les données et les résultats (après demande de
confirmation).
On peut alors :
• soit imprimer la note de calculs,
• soit l’enregistrer sur un fichier texte (type .txt) qui pourra être utilisé par différentes applications
(éditeur, tableur)
NB : dans chaque cas, cliquer sur « Imprimer » ou « Enregistrer » puis valider en quittant cette boîte par
« OK ».
On peut également sauvegarder le dessin du mur sous la forme d’un fichier . wmf avec la commande :
Fichier / Exporter le dessin .
On peut également, à l’issue d’un calcul particulier, souhaiter conserver les paramètres de ce calcul comme
paramètres par défaut, notamment :
• la configuration de la note de calcul
• la configuration du dessin.
Pour cela on utilise la commande Options / Enregistrer paramètres qui modifiera le fichier mur.ini
définissant ces paramètres par défaut pour tous les calculs ultérieurs.
Attention si l’on fait cette modification du fichier mur.ini, on ne peut plus retrouver les paramètres par défaut
d’origine.
On impose dans le calcul la présence d’eau à la base du mur (sur 0.25 m à l’avant et 1.00 m à l’arrière du
mur).
A l’amont du mur, on a un talus incliné à 22°, puis à partir d’une distance de 3 mètres un sol horizontal.
Des surcharges réparties (variables) sont appliquées sur le talus horizontal à partir de 3.50 m du mur
représentant les charges d’exploitation routière. Aucun choc de véhicule n’est à prendre en compte tenu de la
distance entre le mur et les voies circulées.
3 m 10 kPa
22 °
c=0
φ = 30 °
4.5 m
γ = 20 kN/m3
γ’ = 11 kN/m3
c = 0 / φ = 30 °
qu = 1000 kPa
3 m 10 kPa
22 °
c=0
φ = 30 °
4.5 m
γ = 20 kN/m3
γ’ = 11 kN/m3
c = 0 / φ = 30 °
qu = 1000 kPa
NB : les noms choisis ici pour le projet et le calcul sont indépendants du nom du fichier sauvegardant les
données (voir § 4.2). En revanche, ils apparaissent sur la note de calcul imprimée.
Une fois chaque écran de données complété, il faut cliquer sur « Appliquer » avant de sélectionner un autre
onglet.
NB : Pour la plupart des données, les champs de valeurs sont déjà renseignés : les valeurs par défaut sont
celles du précédent calcul ou dans le cas d’un nouveau projet sont proposées par le programme. Par
conséquent, le programme n’avertit pas si l’on oublie de saisir une donnée. Il faut donc bien vérifier que l’on
a renseigné tous les onglets, c’est pour cela que le programme signale les onglets déjà « visités » : repérables
grâce à deux astérisques (**).
Une fois toutes les données saisies, fermer lez dernier écran par le bouton « Fermer ».
• On négligera généralement les termes de surcharge et de butée des terres en aval , qui sont favorables à
la stabilité du mur, car l’hypothèse d’une excavation devant le mur pendant sa durée de vie ne peut
être écartée.
• L’angle d’inclinaison de la poussée des terres au contact du mur est déterminé par les recommandations
du guide pour la conception générale des soutènements (Setra 1999, page 90) ; ici, l’angle par rapport
à la normale au parement arrière du mur, ainsi calculé, est de 28 ° .
• La nature du remblai est demandée par le programme pour le choix de la formule de calcul du
coefficient i δβ ( coefficient minorateur de la portance pour inclinaison de la charge), il n’y a pas de
vérification de cohérence avec les paramètres c et phi également demandés ici.
• La contrainte de rupture peut être évaluée par le produit kp * Ple, elle s’exprime en kPa (voir § 4.3.2).
Ici , pour utiliser les combinaisons standards du programme MUR, on utilise les deux chargements n°1 et
n°2, mais qui sont identiques :
Le poids volumique à introduire est celui de l’ensemble des éléments préfabriqués et de leur remplissage
(variable selon le type de mur).
• soit des combinaisons avec les pondérations proposées par défaut par le programme MUR .
• soit des combinaisons avec pondérations personnalisées choisies par l’utilisateur pour ce calcul.
Ici, on utilise les combinaisons par défaut.
Dans l’onglet Coefficients de sécurité, on vérifie le mode de calcul des coefficients de sécurité par défaut et
on peut les modifier pour le calcul en cours (pour leur choix, voir § 3.11).
Remarque : on notera qu’il est possible de revenir aux valeurs par défaut en utilisant le bouton radio.
Ici, pour un mur poids, on modifie les coefficients de sécurité vis à vis de « l’ELS décompression du sol » :
on prend la valeur 1.00 (aucune décompression de sols n’est admise sous la semelle).
On peut définir la configuration de cet affichage par la commande Options/ Dessin (valable à la fois pour
l’écran et l’impression).
Attention : pour l’impression, l’échelle ne s’adapte pas automatiquement au format de sortie.
Après le calcul effectué, l’affichage du dessin du mur n’est pas modifié (contrairement au mur en té).
• Critères de stabilité,
NB : pour les murs poids le programme ne fait aucune justification de stabilité interne.
On présente ci-après la séquence des résultats que l’on peut afficher à l’écran.
Dans ce tableau, sont indiquées les valeurs de l’action de poussée des terres pour les différentes
combinaisons.
Cette poussée est celle qui s’applique sur le parement arrière du mur .
Son inclinaison par rapport à la normale à ce parement est celle définie dans les données (Onglet Données /
Caractéristiques du remblai).
Dans ce tableau sont indiquées les valeurs des actions qui s’appliquent sur le mur et dues aux terres (autres
que la poussée) et au poids du mur :
• massif de terres amont = poids des terres amont se trouvant éventuellement au dessus du mur (si fruit
arrière), ce poids est calculé pour le sol saturé
• massif de terres aval = terres aval se trouvant éventuellement au dessus du mur (si fruit avant), ce poids
est calculé pour le sol saturé
• butée des terres aval
• poids du mur
Ces valeurs sont calculées sans pondération.
Les charges extérieures calculées prennent en compte les surcharges réparties sur le sols en aval, et les
charges externes sur le voile.
• Dans ce tableau sont fournis les résultats du calcul des sollicitations dans le mur pour chaque
combinaison .
• Les moments sont calculés au coin avant gauche de la semelle.
Pour les murs poids, le programme optimise en augmentant les dimensions de la géométrie initiale du mur, il
faut donc déclarer une géométrie instable comme point de départ.
Optimisation de la base :
On trouve une nouvelle géométrie stable, de même fruit, mais de dimensions différentes.
Optimisation du fruit :
On peut alors :
• soit imprimer la note de calculs,
• soit l’enregistrer sur un fichier texte (type .txt) qui pourra être utilisé par différentes applications
(éditeur, tableur)
NB : dans chaque cas, cliquer sur « Imprimer » ou « Enregistrer » puis valider en quittant cette boîte par
« OK ».
On peut enregistrer le cas de calcul (données et résultats) par la commande : Enregistrer sous (par défaut le
fichier d’un nouveau calcul s’appelle Nouveau).
On peut choisir un nom quelconque, ici « exemple_poids »qui sera affecté de l’extension « . mur ».
Les fichiers .mur se placent par défaut dans le dossier en cours .
On peut également sauvegarder le dessin du mur sous la forme d’un fichier . wmf avec la commande :
Fichier / Exporter le dessin .
On peut également, à l’issue d’un calcul particulier, souhaiter conserver les paramètres de ce calcul comme
paramètres par défaut, notamment :
• la configuration de la note de calcul
• la configuration du dessin.
Pour cela on utilise la commande Options / Enregistrer paramètres qui modifiera le fichier mur.ini
définissant ces paramètres par défaut pour tous les calculs ultérieurs.
Attention si l’on fait cette modification du fichier mur.ini, on ne peut plus retrouver les paramètres par défaut
d’origine.