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Matelotage
abc
Christian Chiquet
- 2/40 - Navigation - Matelotage abc
Ce document, non exhaustif, présente des nœuds basiques utilisés régulièrement par les
plaisanciers. Il résulte d’observations, d’expériences, de lectures, de consultations ainsi que
d'une pratique multi-décennale. Il est susceptible d'évoluer en fonction des circonstances et
des informations recueillies sur le terrain. Les épissures ne sont pas traitées ci-après.
Contrairement aux usages maritimes, le mot « cordage » est utilisé systématiquement dans
ce document pour le rendre utilisable à tous, y compris les marins.
Les mots et expressions suffixés par « * » sont définis dans le lexique.
Les quelques abréviations et symboles utilisés sont définis au début du lexique.
S O M M A I R E
Conserver un cordage
Prendre soin d’un cordage prolonge sa vie et préserve sa solidité :
Ne pas le traîner sur des surfaces rugueuses ou dans la boue, éviter de le tortiller, de le piétiner, ...
Au repos, il doit être lové ; s'il est utilisé partiellement, la partie libre doit être lovée.
Ceci afin de garder ses fils, torons, ... dans l'état d'origine pour préserver ses qualités et sa résistance.
Régulièrement, il est inspecté, lavé, rincé à l'eau douce et séché jusqu'à ce que l'intérieur soit sec.
Il ne doit posséder aucune trace de moisissure, ni externe, ni interne.
Pour être utilisable, il doit être souple et pouvoir être plié sans craquement.
Les soutes où les cordages sont conservés doivent être sèches et aérées.
Quand un cordage ressemble à un « tas » informe, il faut le démêler, sans attendre d'avoir à s'en servir :
garder l'enchevêtrement aussi lâche que possible ;
élargir une ouverture autour d’un brin* qui dépasse
puis écartez de plus en plus jusqu'à ce qu’il émerge complètement ;
continuer, patiemment, jusqu’à la fin.
En mer, une solution, utilisée par certains, est de frapper un brin* sur un taquet arrière et de jeter la glène à l'eau :
le cordage se remet en ordre tout seul (en le laissant le temps nécessaire) sous réserve des déformations mémori-
sées par suite de torsions et/ou étirements prolongés. En le sortant il est facile à lover.
La résistance d'un cordage s'amenuisant avec le temps d'utilisation, en particulier dans les zones de frottement in-
tense habituelles (réa par exemple), sa solidité n'est plus homogène sur toute sa longueur. Il faut donc, de temps
en temps, décaler ces zones en ôtant 20 cm à l'extrémité la plus contrainte (point de drisse par exemple).
5 Un cordage perd 30% de sa résistance quand il passe dans un anneau pour soulever un poids.
6 Chanvre de Manille. Il ne gonfle pas quand il est mouillé et peut geler quand il fait froid.
La résistance et le poids dépendent de la fabrication et sont très variables.
7 Polypropylène : Densité = 0,91 (flotte) ; Élasticité = peut s'allonger de 9% sans déformation.
Sa bonne résistance à la rupture augmente légèrement dans l'eau de mer. Il est assez durable sauf quand il est exposé au soleil.
8 Nylon : Densité = 1,14 (coule) ; Élasticité = peut s'allonger de 17% sous une charge égale à 20% de sa résistance à la rupture.
Il résiste à l'usure de surface et à l'abrasion interne : il est durable.
9 Secousses violentes et soudaines.
10 Réduite au contact de l'eau.
Tour mort
Le tour mort est la base de toutes manipulations d'un cordage :
il est un intermédiaire entre l'objet tiré et l'équipier qui tire,
il réduit la force de traction à exercer à chaque demi-tour,
il réduit considérablement le ragage* sur le point de fixation,
il crée le frottement du cordage sur lui même ce qui est le plus efficace dans la tenue du nœud.
Faire un ou plusieurs tours morts avant de faire un nœud est une nécessité.
Par contre, pour appareiller*, un tour mort peut bloquer l'amarre, ce qui peut être fâcheux pour l'issue de la ma-
nœuvre ; alors, il faut passer en double* les amarres, sans tour mort.
Avant la généralisation du taquet-coinceur, les navires étaient équipés de taquets en forme de sifflet* sur lesquels
les cordages n'étaient tenus que par des tours morts serrés. Les coureurs pratiquaient beaucoup cette solution
pour gagner du temps et travailler d'une seule main. Cette méthode fonctionne toujours sur les taquets classiques,
à condition de coincer le dernier tour pour verrouiller le tout.
Un cordage rague énormément sur un point d’ancrage (taquet, anneau, bollard, …) dont le matériau est plus dur
(métal, pierre, bois, …) et parfois rugueux. Ce raguage, inévitable, est accru par les à-coups dus au vent, au res-
sac, à la marée, à l’évitage, aux vagues naturelles ou provoquées par un tiers, …
Pour réduire ce raguage, il faut atténuer (supprimer) les frottements ; cela est possible en rendant le cordage soli-
daire du point d’ancrage par un ou plusieurs tours morts, afin d'éviter la rupture de l'amarre qui s'érode.
Outre le raguage, la force à exercer sur le cordage est divisée à chaque tour mort. En fonction de la force à vaincre
(vent et/ou courant), on fera 1, 2, 3 ou 4 tours sur le point fixe :
sur la poupée d'un winch avec une écoute de foc ou une drisse,
sur un anneau de quai pour une amarre,
Sur une bitte* ou un taquet pour une amarre, ...
De plus, un cordage n'est jamais « tiré » directement mais toujours
en aval d'un intermédiaire fixe et résistant [ ] : taquet, erseau, bol-
lard, winch, ... Cela permet de réduire la force de traction et évite
que le « tireur » soit déséquilibré et emporté par une traction trop
forte ou un à-coup brutal.
Ø du cordage (mm) 11 9 7 5 4
Typologie
Les nœuds peuvent être classés dans des catégories selon leur utilisation : nœud d'arrêt, nœud coulant, nœud
d'ajut, nœud d'amarrage, nœud de boucle, nœud d'accroche, nœud de rangement, nœud de lestage, ...
Un même nœud peut être classé dans plusieurs catégories (nœud de chaise par exemple), le classement est alors
circonstanciel. Les catégories, ci-après, sont mentionnées pour :
lever certaines confusions sur l'utilisation des termes selon les circonstances et les ouvrages consultés ;
aider au choix du nœud à utiliser lors des amarrages, en fonction du contexte.
Nœud d'arrêt
Un tel nœud sert à stopper, le nœud en huit en bout d'écoute, par exemple. Certains d'entre eux peuvent aussi
servir à d'autres usages, selon les circonstances. Sauf exception, ce terme ne définit pas un nœud particulier.
Nœud d'amarrage
Les nœuds à utiliser pour amarrer un navire doivent tenir compte du contexte, en particulier des points de fixation
à utiliser (Cf. page suivante).
L'expérience montre que 4 nœuds répondent à plus de 80 % des situations concernant le plaisancier :
le(s) tour(s) mort(s) avec demi-clé(s),
le nœud de chaise,
le nœud de taquet,
les demi-clés à capeler (nœud de cabestan).
17 Tombe en désuétude sur les voiliers modernes, mais toujours en service sur les vieux gréements.
Nœuds de référence
Selon les utilisateurs, les professions, les régions, ... un même nœud peut avoir différents noms : par exemple, nœud d'écoute
est appelé aussi nœud de meunier, nœud de maille ou nœud de filet.
Certains nœuds associés (dérivés) sont décrits, ci-après, dans le chapitre concernant son nœud de référence :
Nœud associé Nœud de référence (Cf. sommaire)
Brêlage Surliure simple
Nœud Américain Nœud de Sangle
Nœud d'Ancre Demi-clés
Nœud d'Arrimeur Nœud en huit
Nœud de Batelier Demi-clés à capeler
Nœud de Bec d'oiseau Nœud Plein poing
Nœud de Brigand Nœud de Voleur
Nœud de Cabestan Demi-clés à capeler
Nœud de Cabestan double Demi-clés à capeler
Nœud de Capucin Nœud Simple
Nœud Carré Nœud Droit
Nœud de Chaînette Nœud de Voleur
Nœud de Chaise double Nœud de Chaise
Nœud de Charretier Nœud Plein poing
Nœud de Cravate Demi-clés à capeler
Demi-clé Demi-clés
Nœud d'Écoute jointif Nœud d'Écoute
Nœud de Filet Nœud d'Écoute
Nœud de Fouet Nœud de Bosse
Nœud de Grappin Demi-clés
Nœud de Gueule de loup Nœud de Tête d'alouette
Nœud d'Hameçon Surliure simple
Nœud de Lacet Nœud Droit
Nœud de Maille Nœud d'Écoute
Nœud de Meunier Demi-clés à capeler
Nœud d’Orin Demi-clés
Nœud d’Oiseau Nœud Plein poing
Nœud Plat Nœud Droit
Nœud Plein poing Nœud Simple
Nœud de Prusik Nœud de Tête d'alouette
Nœud de ris Nœud Droit
Nœud de Rosette Nœud Droit
Nœud de Tête d'alouette autobloquante Nœud de Tête d'alouette
Nœud de Tête de taureau Nœud de Tête d'alouette
Nœud de Taquet Nœud sur un taquet
Nœud de Tisserand Nœud d'Écoute
Nœud de Vache Nœud Droit
Nœud en neuf Nœud en huit
Œil de pêcheur Nœud de pêcheur
Pomme de Pin Pomme de Touline
Tour mort & demi-clés Nœud sur un taquet
Transfilage Demi-clés
18 Il ne faut conserver que la plus petite longueur de bout à récupérer pour aller vite et réduire les risques afférents ;
cela signifie que la longueur inutile (en trop), sur le dormant, est en amont du premier nœud effectué sur le taquet du navire.
19 Souvent, une garde trop courte ou dont la longueur serait trop longue et/ou trop risquée à récupérer.
Nœuds usuels
Tour mort
Cf. chapitre « Généralités sur les nœuds / Tour mort », ci-avant.
Demi-clés
Demi-clé [1]
Naturel et facile à réaliser, c'est la base de la plupart des nœuds.
Elle sert en toutes circonstances, en particulier pour « assurer » des nœuds.
Deux demi-clés faites sur le dormant d'une boucle autour d'un espar (ou
autre) [2] est appelé « nœud de tirant » dans certains ouvrages.
L’une des rares solutions pour amarrer un navire avec une aussière (pointe
ou garde) sous forte tension est de faire un tour mort et des demi-clés [3].
Nœud d’orin
C’est un nœud d’ancre sans demi-clé supplémentaire : Cf. [4a], ci-avant.
Nœud simple
Nœud simple
Le nœud simple [1], facile à faire, est déconseillé car il présente des in-
convénients et manque de sûreté :
trop serré, il est difficile à défaire,
trop lâche, il se défait tout seul,
sa charge de rupture (R) voisine 45%.
Souvent, un nœud en huit est plus adapté.
Le nœud simple avec un tour mort sur le dormant [2] sert parfois de
nœud d'arrêt ; c'est un nœud de capucin avec un tour.
20 Il était utilisé sur la ligne de sonde (à main) pour marquer la hauteur d'eau quand le sondeur « sentait » le fond.
Nœud en huit
Ce nœud d'arrêt [1] (R: 55%), très simple, est utilisé systémati-
quement, sur toutes les manœuvres courantes (drisses,
écoutes, ...) pour les empêcher de filer par inadvertance dans
les réas, taquets coinceurs, ...
Cependant, il n'en est jamais fait sur la drisse, l'écoute et le
bras de spi, pour des raisons de sécurité.
Il peut servir pour réaliser un nœud d'ajut, dit « amarrage en
huit », avec 2 cordages [2].
Quand un tel nœud est réalisé sur un taquet vertical (cas d'une balancine sur le mât [3c]),
les demi-clés sont faites sur l'oreille haute du taquet. Sinon, le cordage tombe par gravité.
Nœud de bosse
Ce nœud, dit aussi « de fouet », est réalisé en frappant un bout* sur un manœuvre (câble, chaîne ou cordage) pour
déporter une partie de la tension exercée sur elle en vue d'une opération particulière à effectuer.
Ce bout est tendu pour récupérer la tension exercée sur la partie en aval de la manœuvre initiale.
La partie libérée, en amont du nœud, peut alors être mise au repos, réparée, déloquée, ...
Ce nœud peut être réalisé
sur la base du nœud :
24
de tête d'alouette [A],
ou de cabestan [C],
auxquels des tours morts
sont ajoutés à l'intérieur.
Les performances sont iden-
tiques dans les deux cas.
Les usages sont
multiples :
éviter à une chaîne de
raguer dans un davier et
donner de l’élasticité au
25
mouillage pour passer
la nuit au mouillage [M] ;
protéger le guindeau [G] ;
recentrer une aussière dans l’axe du navire (au Frioul par un fort vent d’Est [F]) ;
permettre de défaire un nœud, une coque, … sur un bout tendu ;
servir comme tendeur sur un cordage de tente en camping ;
etc.
Le bout assurant le relai entre la manœuvre à délester est d’un diamètre inférieur à celle-ci, mais d’une résistance
suffisante pour assurer le même office sans rompre.
Ce nœud coulisse et se défait facilement quand la tension est relâchée.
Nœud d'écoute
26 27
Ce nœud d'ajut (R: 45%), dit aussi « nœud de tisserand » , sert à relier 2 cordages. C’est le seul nœud réali-
sable avec 2 cordages de diamètre différents. Il est à la base de divers nœuds : d'écoute, de chaise, de filet, ...
Une ganse est d'abord formée avec le cordage primaire (rouge) [1] : le plus rigide et le plus gros.
Ensuite, le cordage secondaire (blanc),
plus ténu et plus souple, passe dans la
ganse* du primaire [1a] puis entoure les
2 brins* de la ganse.
Le nœud est achevé en passant le cou-
rant du secondaire entre son dormant
et la ganse du primaire [1b], en restant à l'extérieur de celle-ci.
Le cordage secondaire sert à tirer ou tendre le primaire. L’une des utilisations, fréquente, est de relier une touline*
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à une aussière pour haler cette dernière jusqu’au point d’amarrage , un bollard* par exemple.
Nœud de chaise
Ce nœud solide (R: 67%), facile à faire et à défaire, ne se fait / défait pas sous tension. Il sert à réaliser un œil utile
pour de nombreux usages, tant à bord que dans la vie courante.
Réalisable de plusieurs façons selon le contexte et l'expérience, c'est un outil incontournable pour tout marin :
Avec le dormant, faire un petit œil (de servitude) pour fermer le nœud, puis « la »
boucle (utile : raison d'être du nœud) [1], dont la taille dépend du besoin : libre pour un
usage ultérieur ou sur un support (point d'écoute de foc, par exemple).
Souvenir d'enfance : Je tiens le tronc de l'arbre (dormant) dans une main ; avec l'autre main, je
construis la margelle du puits au-dessus de la racine de l'arbre (petit œil). Ensuite, le serpent
(courant) sort du puits, sous la margelle.
Ensuite, passer le courant dans l'œil [2] en faisant attention au sens d'introduction
(95 % des erreurs de réalisation), faire le tour du dormant, puis revenir dans l'œil.
Souvenir d'enfance : Le serpent fait le tour de l'arbre puis retourne se cacher dans le puits.
En observant un nœud de chaise [4], on constate que c'est un nœud d'écoute réalisé
à l'envers, avec un seul cordage, où :
la ganse du nœud d'écoute sur le bout primaire (en bleu) est la partie finale du
nœud de chaise, faite avec le courant [A] ;
la lien avec le bout secondaire du nœud d'écoute est la partie initiale du nœud de
chaise, faite avec le dormant [B] (en rouge).
Utilisation du nœud de chaise
À bord, il est omniprésent pour :
Attacher les points d'écoute de foc,
Attacher les points de drisse : GV, foc, ...
Fixer une bosse de ris [6],
Amarrer à quai sur un taquet [5], bollard [7],
anneau, ...
Attacher le bout du seau,
Récupérer un homme à la mer,
Faire un nœud d'ajut,
etc.
Dans certaines écluses [7], il est indispensable :
29
Parfois, à l’écluse du Naye , un lamaneur* en-
voie une touline* qu’il faut attacher (avec un
nœud d’écoute) rapidement sur les aussières
(terminées par une boucle) pour qu'il les re-
monte à quai et en accroche la ganse sur un bol-
lard.
29 Elle permet l'accès aux bassins du port de Saint-Malo (ne pas confondre avec la marina des Bas-Sablons).
Nœuds intéressants
Nœud de pêcheur
30
Ce nœud [1] (R: 43%), apprécié pour sa sûreté, est un nœud d'ajut qui sert à assembler 2 cordages, bout à bout.
Les cordages peuvent avoir des sections et raideurs différentes, dans une certaine limite.
Pour le réaliser, juxtaposer 2 cordages à rabouter sur une certaine longueur. À l'extrémité de chacun d'eux, faire un
nœud simple autour de l'autre et réciproquement [1a]. Puis serrer l’ensemble en tirant sur les dormants [1b].
Le courant d'un cordage peut être ligaturé avec le dormant de l'autre et réciproquement, avec une bande adhésive
[a] ou une genope* [b].
Ce nœud sert pour : rabouter 2 cordes d’alpiniste ou 2 aussières, faire une boucle, réaliser des courroies sans
fin, … Il peut être triplé (3 tours morts) pour des cordages très glissants.
30 Connu des Grecs, il eut plusieurs noms au cours des siècles (« nœud tirant », selon l’encyclopédie Diderot) ; les anglais l’appelle « joint ».
Nœud de sangle
Ce nœud [1] (R: 44%), dit aussi « nœud américain », est le seul nœud d'ajut utilisable avec 2 sangles plates (non
31
tubulaires), de préférence cousues, de même taille . Pour le confectionner :
ère
Réaliser un nœud simple à l'une des extrémités de la 1 sangle (jaune), en gardant un brin* de 10 cm [1b].
nde ère
Avec l'une des extrémités de la 2 sangle (verte), doubler le nœud simple de la 1 sangle, à partir du courant
(flèche rouge), en s'assurant que les sangles soient superposées [1c] à [1e].
Faire en sorte que les courants des 2 sangles aient la même longueur : ≈ 10 cm [1e] & [1f].
Ce nœud, quasi impossible à défaire quand il est serré, peut servir à réaliser des boucles ou courroies sans fin.
Nœud de gabier
Ce nœud d'ajut [2], dit aussi « de gréeur », « de hunter » ou « de zeppelin », est confectionné avec 2 nœuds
simples, comme le nœud de pêcheur. Il diffère de ce dernier par le fait que les nœuds simples sont entrelacés [2a]
& [2b] au lieu de glisser sur les dormants.
Il peut être réalisé en associant les boucles [3a] dans le même sens :
Effectuer 2 boucles enlacées, telles que le courant et le dormant soient du même côté [4a].
Ensuite, passer la ganse du haut dans l'œil constitué par les 2 boucles [[4b] & [4c].
Enfin, serré le tout, cela donne une ganse fermée [4d], utilisable comme poignée, anse, ...
31 Dans la gravure, ci-dessous, les tailles et couleurs sont volontairement différentes pour mettre en évidence la réalisation du nœud.
Nœud de voleur
Réalisé sur un point d’amarrage (bitte, taquet, …), ce nœud, dit aussi « de brigand », permet de préparer un dé-
part. Il peut être défait, à partir du navire, en tirant l’extrémité libre d'un coup sec si le courant* est suffisamment
32
long pour pouvoir être tiré du navire .
ère ème
1. Faire une 1 ganse* puis la pas- 2. Récupérer du mou sur le dor- 3. Passer cette 2 ganse
ème
ser autour du point d’ancrage. mant pour faire une 2 ganse. dans la première.
ème
4. Avec le brin libre, faire une 3 5. Serrer avec le courant tout en
ème ème
ganse qui passe dans la 2 . tenant la 3 ganse [ ].
6. Défaire le nœud en tirant
sur le brin libre. [ ].
Certains kayakistes utilisent ce nœud, sous le vocable de « nœud de remorque », pour remorquer un kayak, ce qui
permet au remorqué de se libérer facilement du remorqueur sans quitter son siège.
Pour le réaliser, faire une boucle à l'extrémité d'un cordage, puis passer une nouvelle boucle dans la première, et
nd
ainsi de suite. Au bout dudit cordage, le courant (2 brin*) peut passer dans la dernière boucle, pour verrouiller
l'ensemble.
Pour le défaire, il suffit de sortir l'extrémité de sa boucle puis de tirer dessus pour dérouler le tout. C'est ce que fait
la coupole d'un parachute en s'ouvrant.
Pour gagner du temps et de la longueur, le cordage est souvent plié en 2, 4 ou plus, par le milieu ; alors, la chaî-
nette commence par la boucle formée par la pliure du cordage.
Sur un voilier, ce nœud peut être intéressant pour lover un « câble de remorquage », ce qui apporterait, outre une
facilité de manipulation, fluidité et sécurité pendant son déploiement.
32 L'avantage de ce nœud par rapport à une aussière passée en double ne semble pas évident.
Par contre, des « nœuds » parasites peuvent apparaître fortuitement sur le taquet du quai en tirant le courant* pour libérer l'amarre.
Pomme de touline
Cette pomme a pour but de contenir un poids pour pouvoir lancer un filin (bout* assez fin) à terre ou à bord d'un
autre navire afin d'y attacher (avec un nœud d'écoute simple ou double) une aussière trop lourde ou trop longue
33
pour être envoyée. Le lanceur de touline* peut ainsi récupérer ladite aussière pour l'amarrer à bord ou à terre .
Pour la confectionner, il faut être minutieux et organisé :
Réaliser 3 boucles égales [1] assemblées côte à côte, en conservant un courant* d'une longueur égale à 40
diamètres environ.
Puis, entourer 3 autres boucles [2] à [5], perpendiculairement aux premières, en faisant très attention à la clé
faite lors du changement de direction [3].
Enfin, entourer les 3 dernières boucles [6], perpendiculairement aux deuxièmes, en passant le courant à l'inté-
rieur des 3 premières boucles.
Serrer régulièrement pour obtenir en permanence une pelote.
À chaque serrage, partir de l'extrémité du courant qui émerge à peine de la pelote et tirer le cordage vers
l'amont jusqu'au dormant*. Itérer l'opération jusqu'à ce que la pelote soit compacte [7].
Il est possible de confectionner la pomme autour d'une balle de golf, de tennis, ... pour la lester.
Le nombre de boucles est adapté à la taille de la pomme finale et à l'épaisseur du filin de la touline.
33 Procédure usitée dans la Marine lors des ravitaillements en mer, par la « Malle » de Groix quand elle arrive à Port-Tudy, ...
Surliure simple
34
Pour éviter qu'un cordage se décommette* et/ou s'effiloche, il faut « surlier » son extrémité avec un fil aussi fin
que possible mais d'une résistance suffisante pour qu'il ne se casse pas sous une très forte traction.
Faire une ganse* [B] allongée avec le fil sur l'extrémité du
cordage à surlier, la ganse étant vers l'extrémité. En [P],
croiser le courant* par dessus le dormant* et tenir le fil, en
ce point, avec le pouce gauche (droit, si gaucher).
Ensuite, enrouler le fil en le serrant sur le cordage et en
serrant les spires de façon très jointive. Itérer le processus
35
sur plusieurs cm , jusqu'à une distance proche de l'extré-
mité du cordage (½ à 1 fois le diamètre du cordage). En-
deçà de cette limite, le fil glisse et la surliure ne tient pas.
Passer le courant [C] dans la boucle [B] puis serrer.
Enfin, tirer sur l'extrémité [A] du fil pour que la ganse [B]
disparaisse complètement sous les spires, jusqu'à ce
qu'elle arrive au milieu [M] de la partie surliée. Ce faisant,
la dernière spire est parfaitement serrée.
En dernier, couper les 2 extrémités du fil.
N'effectuer une surliure que sur un cordage propre et sec.
Sur un cordage gonflé par l'humidité, la surliure se détendra quand le cordage sèchera.
Nœud d'hameçon
Une surliure faite sur la hampe d'un hameçon permet d'at-
tacher l'hameçon au fil de pêche.
Disposer le ganse parallèlement à la hampe [1], en gardant
5 ou 6 cm de courant. Sur un hameçon à boucle, le fil est
d'abord passé dans la boucle.
Démarrer les spires au début de la hampe puis les enrou-
ler, serrées, vers le crochet de l'hameçon [2].
Après 5 ou 6 spires, terminer le nœud en passant le cou-
rant dans la boucle [3].
En tirant le dormant [4] : la ganse se bloque au-dessous
des spires. Contrairement à la surliure, plus longue, laisser
quelques cm au dormant avant de le couper.
Brêlage en long
Ce nœud, dit aussi « surliure sur bois », était très
usité pour la construction des mâts et vergues, dans
la marine ancienne.
Il permet de ligaturer des espars* à l'aide du principe
de la surliure dont il ne diffère que par le finissage.
Après avoir passé le courant dans la ganse [3] et
tiré fortement les 2 brins* du fil, ces derniers sont
noués ensemble par un nœud droit [4].
Le diamètre du fil tient compte des forces en jeu ; sa
longueur est au moins égale à 2 fois le périmètre du
tronçon assemblé.
34 Fil à voile ou, ce qui est mieux, du fil synthétique poissé qui glisse moins. Il est possible de suiffer le fil avant de l'utiliser.
35 Au moins 2 fois le diamètre du cordage pour que la surliure tienne : mieux vaut plus que moins.
1. Passer le courant* perpendiculairement au dormant* à une distance qui permette d'obtenir le nombre de tours
souhaité autour de la ganse* vers le bas du nœud.
2. Faire le tour du dormant et croiser le courant au niveau du changement de direction précédent.
C'est à ce croisement que le cordage est verrouillé : c'est la « clé ».
ème
3. Il faut alors tenir ce positionnement avec une main jusqu'à ce le 2 tour soit effectué.
Les 2 tours sont serrés en s'assurant que la « clé » est bien en place.
4. Ensuite, continuer à faire des tours serrés jusqu'au nombre voulu. Les serrer autour du dormant et entre eux.
5. Enfin, passer le courant restant dans la boucle du bas et serrer le nœud en tirant sur le dormant et le courant.
Utilisation
Une glène, étant confectionnée, peut être :
accrochée, telle quelle, sur un winch [1]
ou un crochet suffisamment dimensionné,
frappée sur une filière ou un balcon [2],
fermée [3] (ci-après) pour être suspendue.
36 Le lovage en « galette », très joli sur le pont d'un vieux gréement, n'est pas traité parce qu'il présente plus d'inconvénients que d'avan-
tages : plaque glissante sur le pont, exposition maximale aux UV, à la pluie, aux embruns et au soleil, aucune tenue en mer, ...
37 En raison du sens de câblage;
La glène étant formée correctement, il faut la fermer pour la stocker et pouvoir l'utiliser ultérieurement sans qu'elle
soit emmêlée. Pour cela, la méthode utilisée est celle du nœud d'arrêt présenté ci-avant :
38
1. Passer le courant* perpendiculairement à la glène à environ 25 à 30 cm de la boucle haute du cordage : celle
tenue dans la main qui est opposée à celle du bas où aboutit l'extrémité dormante du cordage.
2. Faire le tour de la glène et croiser le courant au niveau du changement de direction précédent. C'est à ce croi-
sement que le cordage est verrouillé : c'est la « clé ».
ème
3. Il faut alors tenir ce positionnement avec une main ou le genou (si la glène est importante) jusqu'à ce les 2 et
ème
3 tours soient effectués. Ces tours sont bien serrés en s'assurant que la « clé » est bien en place.
Ensuite, continuer à faire des tours serrés afin qu'il y en ait au moins 3, plutôt 4, voire 5 ou 6. Les serrer autour
de la glène et entre eux, en remontant le tout vers le haut de la boucle pour que la petite ganse du haut soit la
plus petite possible.
4. Enfin, passer le dormant restant (≥ 30 cm) dans la
boucle et tirer dessus pour serrer le tout.
Selon le rangement souhaité, les choix sont multiples :
Repasser le dormant dans le dernier tour [5] et [A]
pour tenir le brin* du courant*.
Garder un brin assez long (60 à 80 cm) pour frapper
le cordage avec un nœud dans un anneau. Cela est
intéressant pour accrocher :
39
une écoute de GV en bout de bôme [B],
accrocher les amarres, bras de spi, écoutes de
solent, ... verticalement sur un support horizontal
dans un coffre ou une soute à voile, ...
Laisser en l'état [C] : ça tient si :
le dormant est assez long (au moins 30 cm),
la petite ganse du haut est petite.
40 Cette règle, établie par expérience, est à moduler en fonction des voiliers et l'implantation des apparaux.
Annexes
Lexique
Les définitions, ci-après, précisent le sens des termes et expressions, suffixés par « * » dans le texte, dans l’environnement
nautique, sur un navire tel que ceux utilisés habituellement en plaisance.
appareiller Quitter une place de port, un coffre ou un mouillage. Dans le dernier cas, déraper est aussi utilisé.
aussière Cordage composé, en général, de 4 torons* servant à la confection des manœuvres dormantes et
au halage des navires. leur grosseur* est comprise entre 80 et 30 millimètres.
Ce terme est généralisé, pour la plaisance, pour tous les cordages servant à l'amarrage.
bollard Grosse masse cylindrique et coudée, fixée sur le quai, qui sert à
amarrer les navires. Par extension : toute pièce de bois ou d'acier,
cylindrique, fixée verticalement sur un quai pour capeler l'œil des
aussières.
Billard, baulard ou boulard sont également usités.
borne (d'amarrage) Grosse bitte d'amarrage fixée sur le quai. Elle est en général de
forme cylindrique ou tronconique, métallique ou en pierre, avec ou
sans chapeau. Terme assez usité dans le domaine fluvial.
bout Sur tous navires, toutes les pièces textiles du type cordage sont appelées « bouts ».
Ce terme est générique pour les cordages ayant une fonction précise (drisse, écoute, aussière, gar-
cette, …) et ceux utilisés pour tous autres usages (cuisine, bricolage, ...).
cheville Petit cône allongé servant à réunir 2 cordages finis par des « œils ».
Est appelée aussi « burin »* ou « trésillon »*.
commettre Torsader (tordre) d'une certaine façon les éléments d'un cordage : les fils de caret pour un toron, les
torons pour une aussière, ... Contraire : décommettre*.
courant Extrémité libre (elle courre) d'un bout* utilisée pour tendre ou tirer ; c'est avec
lui qu'un nœud est fait ou défait.
A contrario, le dormant est l'extrémité sous tension, avec laquelle on ne peut
rien faire.
décommettre L'extrémité d'un cordage se décommet quand ses torons se défont. Contraire : commettre*.
dormant Extrémité sous tension d'un bout*, avec laquelle on ne peut rien faire parce
qu'elle est (sera) fixée sur un objet.
A contrario, le courant est l'extrémité libre (elle courre) utilisée pour tendre ou
tirer ; c'est avec lui qu'un nœud est fait ou défait.
ème
doubler Doubler une amarre consiste à mettre une 2 amarre sur les mêmes points d'ancrages ou des
(une amarre) points d'ancrage proches, afin de sécuriser l'amarrage. Parfois, une amarre peut être triplée, voire
quadruplée. Ne pas confondre avec « passer en double »* une amarre.
erse Anneau confectionné avec un cordage dont les extrémités sont épissées, sans nœud. Très usitée
jadis, elle est de nouveau fréquente sur les voiliers, avec les textiles modernes pour remplacer des
manilles métalliques.
erse à bouton Anneau ouvert confectionné avec un cordage dont l'une des ex-
trémités est finie par un nœud (bouton) et l'autre par une boucle.
L'anneau est fermé, croisé ou non, en boutonnant le nœud dans la
boucle. Très usitée jadis, elle est de nouveau fréquente, avec les
textiles modernes, sous le nom de « manille textile ».
espar Terme générique qui définit toute pièce rigide (en bois, métallique, … ou mixte) du gréement ou
autre : mât, bôme, tangon, barre franche, corne, béquille, …
garcette (de ris) Petit bout* fixé à demeure sur une voile (GV, foc) entre les points d'amure et d'écoute du même ris.
Elle permet de ferler la portion inactive de la bordure pour lui éviter de battre et de s'abîmer. Ses ex-
trémités sont nouées (avec un nœud de ris), sans comprimer la toile, pour ne pas tirer* sur la partie
active de la voile ; sinon, celle-ci risque très fortement d'être déchirée verticalement.
grosseur (cordage) Circonférence de la section perpendiculaire à l'axe d'un cordage, exprimée en millimètres (mm).
41 Le terme provient de Ferdinand Alvare de Tolède, 3ème duc d'Albe, qui faisait amarrer ses bateaux à des pieux.
42 250 à 360 millimètres de circonférence.
lamanage, Opération d'assistance à l'amarrage et au largage des navires : arrivée, départ et déhalage en zone
lamaneur portuaire. Le lamaneur est un « marin » spécialisé, chargé des opérations de lamanage.
lover Lover un cordage, c'est le nouer ou l'enrouler sur lui-même, en cercles ou spirales, pour le ranger, le
préparer à l'usage et éviter qu'il ne s'emmêle.
main de fer Crochet métallique conçu pour crocheter la chaîne d'ancre afin de
reporter la tension sur un taquet du navire à l'aide d'un bout, cela
pour éviter à la chaîne de raguer et/ou au guindeau de travailler de
façon anormale.
Un bout* frappé avec un nœud de bosse offre le même service.
manœuvre Terme générique désignant tout bout* mobile utilisé pour manipuler les voiles et manœuvrer le na-
courante vire : drisse, écoute, drosse, bosse de ris, garcette, …
L'expression tronquée (manœuvre), peut créer une confusion avec le verbe manœuvrer.
Une manœuvre dormante est un bout* fixe, manipulé rarement : étai, hauban, ...
passer en double Passer (ou mettre) en double une amarre consiste à ramener son courant* au point de départ après
(une amarre) l'avoir « tournée », avec ou sans tour mort, sur un point d'attache fixe : bitte, bollard, taquet, ...
Ne pas confondre avec « doubler »* une amarre.
raguer Cela signifie frotter, avec l'aspect négatif de l'érosion (usure) : une voile qui rague sur un hauban
s'abîme et peut se déchirer, une aussière qui rague le long d'un quai s'use au point de pouvoir
rompre, ...
toron Assemblage de fils de caret, tordus ensemble, de droite à gauche (sens inverse de leur torsion). Les
torons sont distingués par le nombre de leurs fils.
Un cordage est formé de plusieurs torons tordus dans le sens inverse de celui des torons, donc
dans le sens des fils de caret qui composent le toron.
Outre Manche
Quelques traductions glanées dans différents ouvrages.
Bibliographie
Titre Année Observations
Auteur(s) / Éditeur / ISBN (Niv)
Le Grand livre des Nœuds 2003 Photos et dessins simples et clairs. Texte assez pauvre,
ons
A. SALMERI / É de Vecchi * souvent imprécis et parfois incohérent.
ISBN 2-7328-6798-5
Guide des nœuds et des amarrages 2012 Guide à un usage privé, destiné aux professionnels
Marc GRATALON, Vincent LECOMTE, ... travaillant sur cordes : Résistance et Applications.
43 44
Propriété du DPMC (*.pdf téléchargeable ).
Knots & Splices 2006 Manuel en anglais, compact, simple, précis, concis, très
Steve JUDKINS & Tim DAVISON *** pédagogique, avec des schémas remarquables.
ons
É Fernhurst book / ISBN 10 0-470-05968-0 R
Knots Splices & Ropework 2008 Un manuel, en anglais, très pédagogique.
Gordon PERRY & Steve JUDKINS ** www.rya.org.uk
ons
É RYA (code G83) / ISBN 978-1-905104-75-8
Manuel de matelotage et de voilerie 1971 Document généraliste sur la voilerie de son époque où la
ons
G. DEVILLERS / É Outre-Mer ** partie cordage et nœuds est intéressante.
Les Nœuds 2005 Petit ouvrage au format réduit (10 x 14 par 4mm),
Anh GLOUX-BOCLÉ & Guillaume GUGUEN *** très pratique : 25 nœuds basiques présentés de façon très
ons on
É Ouest-France, C Les petits toits pratique simple et très claire. Un aide-mémoire commode et rapide.
ISBN 2-7373-3831-X
Des Nœuds marins 2009 Simple, clair, précis, concis et très pédagogique.
ons
Alain TARDIF / É Vagnon ***
ISBN 978-2-85725-659-5
J’apprends les nœuds et le matelotage 1996 Voiles & Voiliers hors série n° 5.
ons
Patrick MOREAU / É V&V-hs 5 ** Très intéressant.
45
Nœuds de l'EMHM 24 fiches avec avantages et inconvénients.
46
(*.pdf téléchargeables ) Surtout pour la montagne.
Nœuds et matelotage 1981 Très bon ouvrage : simple et clair. Toujours actuel.
ons
Jean TIBLE / É Pend-Duick 09 ***
ISBN 2-85513-046-8
Nœuds et matelotage 2008 Numéro hors série n° 35.
ons
Patrick MOREAU / É Voile &Voiliers n° 35 ** Très intéressant, surtout pour les textiles tressés.
47
70 Nœuds, épissures et amarrages (éd 4) 1964 Nœuds, épissures & amarrages en cordages textiles ou
ons
É Outre-Mer *** métalliques. Comment les faire et comment s’en servir.
(Niv) : Niveau d’intérêt de l’ouvrage = oui [*], Vraiment [**], Très (à lire et à relire) [***] ; R= Ouvrage de référence.
Sites
www.lesnoeuds.com
http://mesnoeuds.free.fr/index.php
http://permanent.cyconflans.free.fr/glossaire/noeuds/noeudsmarins.htm
http://lyon.noeuds.free.fr/
Voilier amarré sur 7 bittes en raison d'un très fort vent traversier, à Loctudy.
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Autres documents :
- Évitage,
- Gréer les voiles,
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