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Pour tenir compte de la longueur de l'énoncé, le total des points possibles est 33, mais la note finale sera ramenée
à une note sur 20 points
1.2) Rappeler le théorème d'Ampère ainsi que les hypothèses nécessaires à sa vérification.
Le théorème d'Ampère dit que la circulation de B sur un contour fermé est égal à 0 x I enlacè , à condition de
compter alrgébriquement les courants enlacés, c'est à dire + ceux qui sont orientés comme la normale à au contour, et
− ceux qui sont dansle sens opposé. Les hypothèses à vérifier sont que les courants I i sont stationnaires, que le
contour est un contour « simple » (pas de noeuds). [1pt]
L'axe Oz est axe de révolution, donc les coordonnées cylindriques semblent les plus adaptéés pour résoudre ce
problème [0,5 pt]
Conclusion:
Br = B
u [2pts]
On suppose qu'on applique le théorème d'Ampère sur un contour circulaire de rayon r, dans un plan perpendiculaire à
l'axe Oz.
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1.5) Exprimer la densité de courant dans le conducteur intérieur et dans le conducteur extérieur.
Si on regarde la forme du conducteur intérieur et du conducteur extérieur, il est évident que ces les deux densités de
courant J int et J ext n'ont pas même valeur.
I
Pour J int , on a I = J⋅S avec S = R12 , soit J int = 2
R1
I
En ce qui concerne J ext , on doit utiliser S ext = R32− R22 , ce qui entraîne : J ext = 2 2 [2pts]
R – R2
3
Pour r= R1 , I = J int R21 et pour r R1 , I r = J int r 2 et pour éliminer J int dans cette expression, il suffit
2
I 2 2 r
de le remplacer par 2 => I r = I⋅ r R 1 = I⋅ [1 pt]
R1 R12
Remarque : cette méthode resservira dans ce qui suit.
a) Cas r < R1
On applique le théorème d'Ampère sur un contour perpendiculaire à l'axe Oz, centré sur l'axe , et de rayon r < R1
Soit : ∮ B⋅
dr=0 I r <=> ∮ B r u⋅dr
u =0 I r et comme B(r) est constant pour te
r=c (ce qui est
C C
vrai sur le contour), on peut le sortir de l'intégrale, et de plus le produit scalaire de deux vecteurs unitaires identiques
valant 1, l'expression devient : Br ∮ dr=0 I r = B r⋅2 r .
C
2
r 1
Enfin, si on utilise le résultat de la question précédente, on arrive à : Br =0⋅I⋅ 2⋅
R1 2 r
0⋅I r
Soit finalement : Br = 2 [1pt]
2 R1
Dans ce cas, le courant enlacé vaut simplement + I , et l'on en déduit immédiatement (par un raisonnement analogue) :
0 I
∮ B⋅
dr=0 I <=> Br ⋅2 r=0 I Et finalement Br = [1pt]
C 2r
Remarque: tout se passe comme si le fil était de dimensions nulles.
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entre R2 et R3 , on a:
2 2
2 2 2 2 r – R2
I ext =−J ext⋅ R – R I ext r =−J ext⋅ r – R => I ext r =−I⋅
3 2 2 2 2
R 3 − R2
2 2 2 2
r – R2 R3 −r
Et donc ∑ I int I ext =I⋅1− R2 − R2 = I⋅ R2 −R 2 ( en réduisant au même dénominateur)
3 2 3 2
2 2 2 2
R 3 −r 0 I R3 −r
D'où l'on tire Br ⋅2 r=0 I⋅ 2 2 <=> Br = ⋅ [1pt]
R 3− R2 2 r R23 − R22
d) Cas r > R3
La somme algébrique des courants I et −I est nulle => B est null à l'extérieur.
C'est l'intérêt du blindage !! [1 pt]
Valeurs caractéristiques:
0⋅I
Pour r < R1 Br croit linéairement, jusqu'à la valeur Br =
2 R1
1
Entre r= R1 et r= R2 Br décroit en , ce qui correspond au cas du fil infiniment mince, jusqu'à la valeur
r
0 I
B R2 = . Puis à partir de r= R2 , on arrive à la loi déterminée dans le cas d, dans lequel Br passe
2 R 2
2 2
0 I R3 −r
continuement de B R2 à 0 selon la loi Br = ⋅ 2
2 r R3 − R22
Lorsque r= R3 , on retrouve B R3 =0 ( on retrouve le cas r R3 ) donc on a bien l'effet de « masque » du
blindage.
La courbe correspondante est la suivante:
Br
0⋅I
2 R1 1
décroissance en
r
0⋅I
2 R2
1
décroissance en 2
r
0 R1 R2 R3 r
[2pts]
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∂
B
(1) div
E= Équation de Maxwell Gauss (3) rot
E=− Équation de Maxwell Faraday
0 ∂t
(2) div B=0
B est à flux conservatif ∂
E
(4) rot
B= 0 j 0
∂t
2.1) Rappeler (hypothèses comprises) les équations de Maxwell (forme locale et intégrale) dans le vide
∂B
∭ div B dV =∯ B⋅n⋅dS =0 ∬ E⋅n⋅dS =−∬
rot n⋅dS=∮
⋅ E⋅
dl
∂t
∭ div E dV =∯ E⋅n⋅dS=0 ∬ B⋅n⋅dS=∮
rot dl=∯ 0 0
B⋅
∂E
⋅n⋅dS
∂t
[ 3 pts ]
2.2) Ecrire les équations aux dérivées partielles auxquelles obéissent
E et
B justifiant le fait que ces grandeurs peuvent
se propager
E et B sont des fonctions d'ondes si on montre (fait en TD) que le d'Alembertien de
E et le d'Alembertien de
B sont
2
2 1 ∂
nuls. Le d'Alembertien représentant l'opérateur vectoriel : ∇ − 2⋅ 2 appliqué à E ou B.
c0 ∂ t
2
Remarque : ∇ est aussi appelé Laplacien (vectoriel ici) du vecteur auquel on l'applique.
Terme de gauche :
E =
rot grad div
E −∇ E =−∇ E car
grad div
2 2
rot E=0
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Terme de droite :
∂E
∂
−∂
B rot
∂ B 1 ∂t 1 ∂
2
E
rot =− =− 2 =− 2
∂t ∂t c0 ∂t c0 ∂ t2
1 ∂ 1 ∂
2 2
2
E 2
E
Et donc = −∇ E =− 2 2 j
∇ E − 2 2
=0
c0 ∂t c0 ∂ t
Lorsqu'une quantité se propage, on montre qu'il existe une quantité invariante, et caractéristique de la propagation.
Par exemple, dans le cas de la propagation d'une grandeur transversale dans la direction Ox, et selon les x > 0 ,
te x
l'invariant est donné par : c =t − [ 1 pt ]
c0
On suppose
E 0, 0, E Z et
B0, BY ,0 , et on donne f =1014 Hz ; c0 =3⋅10 8 m/ s .
2.4) Si on suppose que l'onde électromagnétique est plane et transversale, dans quelle direction se propagage cette
onde ? (justifier)
2.5) Déterminer les composantes du vecteur d'onde en utilisant les propriétés de l'onde plane transversale et sinusoïdale.
kx
On notera les composantes comme suit:
k= k y .
kz
uz =
E= E 0 cos t – k x x E= E 0 cost – x
uz => k x= [1pt]
c c
2.6) Calculer k et .
14
2 10 2 6 c
A.N. : ∥
−1
k∥=k x = = 8 = ⋅10 rad. m et = =3 m [ 1 pt ]
c 3⋅10 3 f
2x 2x
2.7) Montrer que la fonction f x ,t =2 cos t − 4sin t est solution l'équation de propagation
c0 c0
des ondes de Jean Le Rond d'Alembert
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2x 2x
On part de: f x ,t =2cos t− 4sin t (équation 1).
c0 c0
D'après la forme de f x ,t , on peut supposer que cette fonction est une fonction d'onde, représentant une
c0 2x
onde se déplaçant à la vitesse c= selon les x>0 (invariant de propagation en t− ) et selon les x<0
2 c0
2x
(invariant de propagation t
). D'après cette hypothèse, (1) est solution de l'équation de d'Alembert, à
c0
2 2 2 2
∂ f 1 ∂ f ∂ f 1 ∂ f c
savoir : 2
= 2 2 . Il faut donc calculer 2
et 2 2
, avec c= 0 (célérité de l'onde), puis
∂ x c0 ∂t ∂x c ∂t 2
comparer ces deux résultats pour répondre à la question.
2
∂ f
Calcul de :
2
∂x
Tout d'abord , on calcule la dérivée première par rapport à x , soit :
∂f 4 2x 8 2x
= sin t− cost ;
∂x c0 c0 c0 c0
2
∂ f 8 2 2 x 16 2 2x
Puis : =− 2 cost− − 2 sin t
∂x 2
c0 c0 c0 c0
2
1 ∂ f
Calcul de :
2 2
c ∂t
∂f 2x 2x
=−2 sin t− 4 cos t
∂t c0 c0
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On considère une onde électromagnétique plane dans le vide pour laquelle le champ électromagnétique s'écrit dans un
repère cartésien orthonormé classique :
z z z
E= u x
E 0x cost u y
E 0y cos t E 0z cos t
u
c c c z
z z z
B=
B0x cos t u B0y cost u y
B0z cos t uz
c x c c
z
L'invariant de propagation est du type t , ce qui correspond à une propagation selon l'axe Oz, vers les z négatifs
c
[1 pt]
3.2) En utilisant l'équation (1) de l'exercice 2 dans le vide, montrer que E 0z=0
E= E x ux E y
u y E z
uz
∂ ∂ ∂ ∂ Ex ∂ Ey ∂ Ez
D'après la définition: div E= ∇⋅ E = x
u u y
u z ⋅
E =0 soit =0
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z
∂ Ex ∂ Ey ∂ Ez z
Et comme = =0 , il reste =−E 0z sin t =0 cette dernière expression est vraie à tout
∂x ∂y ∂z c c
z
instant t, en particulier pour sin t ≠0 , ce qui entraine E 0z=0 . [2pts]
c
3.3) En utilisant l'équation (2) de l'exercice 2 dans le vide, montrer que B0z =0
∂ Bx ∂ By ∂ Bz
On procède de même avec div B =
B=0 : div ∇⋅0 ⇔ div
B= =0
∂x ∂y ∂z
∂ Bx ∂ By
Cette fois-ci, ce sont et qui sont nuls et on a aussi une expression similaire à la question
∂x ∂y
∂ Bz z
précédente pour la 3ème composante, à savoir : = B0z sin t =0
∂z c c
z
Cette dernière expression est vraie à tout instant t, en particulier pour sin t ≠0 , ce qui entraine comme prévu
c
B0z =0 [2pts]
3.4) Quelle propriété fondamentale de l'onde plane les deux questions précédentes retrouvent-elles ?
B et
E sont perpendiculaires à la direction de propagation => l'onde est bien transversale [1pt]
3.5) On suppose de plus (pour simplifier) que E 0y =0 . Montrer en utilisant l'équation de Maxwell (3) de l'exercice 2
E 0x
que B0x =0 et B0y = . Quelle(s) propriété(s) fondamentale(s) de l'onde plane retrouve-t-on ?
c
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z
z B0x cos t
E 0x cos t c
Comme E 0y =0 , cela entraîne :
E= c et
B= z .
0 B0y cos t
c
0
0
∣ ∣∣
∂ 0
Ex
∂x
∂
B ∂ ∧ ∂Ex
Si maintenant on calcule rot E=− , on constate que rot E= 0 =
∂t ∂y ∂z
∂
∂z 0 0
∂ B
n'aura qu'une seule composante non nulle (car E y ne dépend pas de y), alors que − en aura 2.
∂t
∣ ∣
z
⋅B0x sin t 0
∂B c c ∂ Ex E
En effet, − = z = Cela signifie que B0x=0 et . B0y = 0x
∂t ⋅B sin t ∂z c
c 0y c
0
0
∥E∥
Conclusion : on retrouve bien
E⊥ B et ∥B∥= . [2pts]
c
3.7) Quel est le type de polarisation de l'onde ?
Fin de l'énoncé
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