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Azeddine Kabouche
Université Larbi Ben Mhidi
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All content following this page was uploaded by Azeddine Kabouche on 07 June 2014.
Abstract – Les comportements d’un réacteur agité en continu et d’un réacteur piston en régime transitoire et stationnaire ont été étudiés. L’étude de la stabilité du réacteur agité en continu a
été abordée en considérant deux méthodes différentes, la méthode graphique ou méthode de Van Heerden et la méthode numérique basée sur le calcul des valeurs propres de la matrice
Jacobienne. Cette dernière est issue de la dérivation des bilans de matière et de chaleur par rapport à la concentration et la température, l’étude de stable et la condition de sécurité du RAC
sous les conditions avancées montre que le réacteur est stable. Pour le réacteur piston, les résultats de la simulation ont été obtenus en résolvant les équations différentielles par la méthode
de Gear d’ordre 5 ; l’effet de la température à la paroi sur la température du RP a été étudiée ainsi l’influence du rapport des flux molaire a été envisagé.
.
Keywords – Réacteurs chimiques, Régime stationnaire, Régime dynamique, Stabilité
5. Stabilité du RAC
Il existe deux approches pour les tests de stabilité [1], [4], la première est graphique par
contre la deuxième est numérique et repose sur le calcul des valeurs propres de la matrice
Figure 1. Schéma d’un RAC avec calorifuge
Jacobienne issue par dérivation partielle des bilans de matière (1) et de chaleur (3) par
3.1. Bilan de Matière : rapport aux variables qui sont la concentration CA et la température T. La méthode
graphique, qui utilise le diagramme de Van Heerden, consiste à tracer la courbe
En régime dynamique le bilan de matière peut s’écrire: représentant la variation de la chaleur soutirée et la chaleur générée en fonction de la
dC A C A 0 − C A température de fonctionnement.
= − kC A (1)
dt τ
Le temps de passage est défini par 5.1. Méthode graphique
La méthode graphique consiste à écrire les équations de bilan (1) et (3) en régime
VR
τ= (2) permanent, ce qui donnera:
QE
C A + C A kτ − C A 0 = 0 (6)
3.2. Bilan de Chaleur :
Le bilan de chaleur en régime dynamique s’écrit: UA (T P − T ) ) − ∆ H R kC A V R + ∑F iE C Pi (T E − T ) = 0 (7)
dT UA (T p − T ) ∆ H R kC A Q E ∑ C iE C p i (TE − T ) La résolution des équations (6) et (7) donnent les résultats
= − + (3)
dt VR ∑ C iC pi ∑ C i C pi VR ∑ C iC pi Suivants :
CAs= 0.0892 lbmol/ft3 (16.02 moles/l)
A.Kabouche et al. / IJRRXXX, Vol. 2, No. 1, pp. xx-xx, March 2012 2
∆ H R kC AE V R
Q fournie = (10)
1 + kτ
Sur un même diagramme les courbes représentant Qprise et Qfournie seront tracer, si la
pente de la chaleur fournie est supérieure à celle prise le réacteur est instable. Si par contre
la pente Qprise est supérieure à celle de Qfournie on dira que le réacteur est stable.
D’après la figure 2, le réacteur est stable puisque la pente de la courbe bleue (Qprise) est L’exemple de réaction choisie concerne la production du chlorure d’allyle à partir du
supérieure à la courbe verte (Qfournie). L’intersection des deux courbes correspond chlore et du propylène selon le schéma suivant :
exactement à la valeur de la température 560.31 R qui est la solution déjà donnée plus haut
dans la résolution des équations (6) et (7). Cl2 + C3H6 C3H5Cl + HCl
Cl2 + C3H6 C3H6Cl2 (20)
− 27200
dC A k1 = 206000 exp (21)
= f (C A , T ) (11) RT
dt
− 6860
dT
= g (C A , T ) (12) k 2 = 11.7 exp (22)
dt RT
La température est en degré Rankine et la constante des gaz parfait en Btu/lbmol.R. Les
Les dérivées partielles pour le bilan de matières sont: deux réactions sont du second ordre par rapport aux pressions partielles.
df −1
= − k = P11 (13) 6.1. Bilan de matière et d’énergie
dC A τ
Le bilan de matière s’écrit sous la forme suivante:
df EA
= − kC As = P12 (14) dFi Nr
dT RT s2 = S ∑ δ ij r j (23)
dZ j
Les grandeurs de concentration et de température sont considérés quand le réacteur
atteindra le régime permanent (steady-state). Ce sont les valeurs déjà calculées dans la Le bilan d’énergie est donné par la relation suivante:
méthode graphique.
Les dérivées partielles pour le bilan d’énergie sont : 4
S U (TP − T ) − r1 H R1 − r2 H R 2
=
dg − ∆H R k dT D
= = P21 (15) (24)
dC A ∑ C i C Pi dZ NR
∑ N i C Pi
dg
=
− UA
−
∆ H R kC As E A
−
∑ FiE C Pi = P (16) i =1
dT V R ∑ C i C Pi RT s ∑ C i C Pi V R ∑ C i C Pi
2 22
L’équation (24) permet de donner le profile de température le long du réacteur. Cette
équation est couplée avec (23), la solution est obtenue en utilisant un programme qui résout
un système d’équations différentielles en utilisant la méthode de Gear d’ordre 5. Les
La matrice Jacobienne M est formée par les éléments Pij suivants: expressions des capacités calorifiques sont données par :
P P C Pi = Ai T + Bi T 2 + C i T 3 + Di T 4 (25)
M = 11 12 (17)
P21 P22
Tableau 3. Constantes des capacités calorifiques [1]
Constituant (N°) Hf298K A B C D
Les valeurs propres de cette matrice permettent de nous renseigner de la stabilité du kcal/mole
x102 x105 x109
réacteur. En effet, si les valeurs de la partie réelles des valeurs propres sont négatives, le Cl2 (1) 0.0 6.43 0.81 -0.92 3.7
réacteur est considéré comme stable. Le déterminant suivant permet de calculer les valeurs C3H6 (2) 4.88 0.87 5.6 -2.77 5.27
propres de ce système : C3H5Cl (3) -0.15 0.6 7.28 -5.44 17.42
HCl (4) -22.1 7.24 -0.17 0.3 -0.93
1,2-C3H6Cl2 (5) -39.6 2.5 8.73 -6.22 18.49
P11 − λ P12
=0 (18) Les constantes des capacités calorifiques (polynômes du quatrième degré par rapport à la
P21 P22 − λ température T) et les enthalpies de formation des différentes espèces sont données par le
tableau 3. Les paramètres du réacteur (longueur du réacteur, les flux molaires et la
En calculant les différents éléments Pij de la matrice Jacobienne (P11=-12.04, P12=-0.018, température à l’entrée, le température à la paroi, le coefficient d’échange de chaleur, le
P21=2682.2, P22=2.35) tout en les remplaçant dans (18), on obtient une équation du second diamètre du réacteur et la pression totale) piston sont rassemblés dans le tableau 4 suivant :
degré suivante:
A.Kabouche et al. / IJRRXXX, Vol. 2, No. 1, pp. xx-xx, March 2012 3
Références
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La température à la paroi du réacteur peut avoir un effet sur le profile des flux des [9] V. Balakotaiah and D. Luss, “Multiplicity features reacting systems: dependence of the steady-state on the
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