Chapitre VI Calcul de vérification

A)- Calcul hydraulique :

Le but de ce calcul est la vérification des dimensions des roues de la pompe par une méthode
de calcul approximative. Donc, dans ce paragraphe, on abordera le calcul des paramètres
principaux nécessaires à la réalisation d’une roue à partir des conditions de service où devrait
évoluer notre pompe.

Données :

1) Débit volumétrique Q = 74,7 m3 /h

2) Hauteur manométrique H = 536 m
3) Vitesse de rotation n = 2950 tr / min
4) Densité de fluide (brut) refoulé ρ = 840 kg / m3
5) Température de brut T = 30°
6) Nombre d’étages i = 8
7) Puissance de la pompe P=73,6 kw
8) Pression d’épreuve hydraulique P = 70 bars

1- Détermination des paramètres principaux :

1-1- Vitesse spécifique :

La vitesse spécifique est un paramètre qui constitue une antre caractéristique d’une pompe
centrifuge et des turbopompes. La vitesse spécifique est la vitesse de rotation de l’impulser de
la pompe étalonne qui est semblable à la pompe considérée et qui créer un régime de
fonctionnement semblable (Hem= 1m, ρ =103 m3/s, Q = 75.10-3 m3/s) et elle vient pour
caractériser la forme et le type du rotor à cette effet on peut classifier les pompes selon la
valeur de la vitesse spécifique (voir la table ci-dessous)

ns Type de pompe
ns <80 tr /min pompes centrifuges à vitesses faibles
80 à 150 tr / min pompes centrifuges à vitesses moyennes
150 à 300 tr /min pompe centrifuges à vitesses rapides
300 à 600 tr / min pompes helico-centrifuges
600 à 1200 tr / min pompes axiales

1
Q 2
ns  3,65  n  3
On utilise la formule suivante : H 4
 
 i 

n : Vitesse de rotation.
Q : Débit volumétrique de la pompe.
H : Hauteur manométrique.
i : Nombre d’étages

IMC02 98 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

1
 74,7  2

 3600 
ns  3,65  2950  3
 66,23tr / min
 536  4
 
 8 

n s  66,23tr / min

Conclusion :

Notre pompe étudiée fait partie des pompes centrifuges à faible vitesse

1-2- Diamètre de l’arrête d’entrée ramené Dr1 :

b2

D2

D1 D0 dm da

Figure 6-1-Roue d’une pompe centrifuge

D 2 r1  D02  d m2

D0 : Diamètre de l’arrête d’entrée

dm : Diamètre du moyeu d la roue

1
Q  3
Dr1  k0    en [m]
n
K0 : coefficient de calcul
n : vitesse de rotation en [tr /min]
Q : Débit réel de la pompe en [m3/s]

IMC02 99 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

1
 74,7  3

Dr1  4,5   3600   0,07664m  76,64mm

 2950 
 

Dr1  76,64mm

1-3- Rendement hydraulique :

Il caractérise les pertes de charge dans la pompe par frottement sur les parois de la roue, du
diffuseur et dans la tubulure d’entrée.
Le rendement hydraulique des pompes centrifuges à vitesse spécifique faible ou moyenne
peut être, en première approximation calculée à la moyenne de la formule empirique
A.A.LOMAKINE :

0,42 0,42
h  1  1  0,856
 log Dr1   0,172 2
 log 76,64  0,172 2
 h  0,856  85,6%

Donc 14,4% de la hauteur de la charge théorique de la pompe est disparue par frottement de
liquide durant son passage de l’aspiration jusqu’à le refoulement

1-4- Rendement volumétrique :

Il caractérise les pertes du débit à l’intérieur de la pompe. Il est donné par la formule :

1 1
v  
1  0,68 51,36 1  0,68 66,23
2 2
3 3

v  0,96  96%

Donc 4% du débit de la pompe est perdue à l’intérieur de celle-ci.

1-5- Rendement mécanique :

IMC02 100 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Il caractérise les pertes de puissance dues aux frottements mécaniques dans les garnitures
mécaniques dans les paliers, dans la butée et le frottement qui se produit entre les surfaces
externes du rotor et le liquide.
1 1
m    0,842
820 820
1 2 1
ns 66,23 2

 m  0,842  84,2%
1-6- Rendement global :

 g   h  v  m  0,856  0,96  0,842  0,692

 g  69,2%

Cette valeur calculée est proche de celle donnée par le constructeur (0,70÷075)
Dans la suite de calcul on considère que ηg= 0,70

1-7- Puissance consommée par la pompe :

C’est la somme de la puissance utile et les pertes de puissance.

74,7
 .g.Qv .H 840.9,81.536. 3600
pab  
g 0,70

Pab  130,928Kw

1-8- Puissance du moteur d’entraînement Pm :

Pm= K. Pab

K : Cœfficient de réserve, pour assurer un entraînement sans risque.

On prend : K= 1,15

D’où pm= 1,15. 130,928 = 150,567 kW Pm= 150,567 KW

La puissance du moteur est celle qui doit fournir le moteur pour que la pompe fonctionne et
développe une puissance une suffisante pour rejeté le liquide à une condition que Pm > pab.

2- Calcul des diamètres de l’arbre et du moyeu :

2-1- Diamètre de l’arbre :

IMC02 101 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

L’arbre de la pompe en fonctionnement est soumis à l’action de toute une série de forces
extérieures dont la principale qui permet de dimensionner cet arbre est due au couple de
torsion. Le couple de torsion agissant sur l’arbre à section circulaire est donné par la formule
suivante :

Ct= [t]. Wt

Avec :

[t] : la contrainte limite de résistance à la torsion.

Wt : le module de résistance à la torsion de la section.
Ct : étant le couple de torsion
 .d a3
Wt 
16
 .n  .2950
Et    308,923rd
30 30

pm 150,56.1000
Ct    487,4 N .m
 308,92

16M t
Nous aurons : da  3
  

La nuance de l’acier de l’arbre est 42 CD4 qui nous donne d’après la norme (ISO) sa limite
d’élasticité Re=103.106 N/m2 ; A%= 9 % ; et sa limite à la rupture R= 118÷142.
[τ] =Re/ n n : étant le coefficient de sécurité (en prend n = 4 )

103.10 6
   25,75  10 4 N / m 2
4

487,398
da  3  0,04557m
0,2  25,75  10 6

d a  45,57 mm

Le diamètre réel de l’arbre au manchon d’accouplement est de 48 mm donc notre arbre est
vérifié à la torsion. Cette différence résulte du fait q’on a pris en considérations que l’effort de
torsion par contre l’arbre est soumis à d’autre forces qui influent sur le calcul de son diamètre
réel.

2-2- Diamètre de moyeu de la roue :

Le diamètre de l’arbre dans le tronçon ou les roues sont montées de 63,5 mm

La forme du moyeu dépend principalement du mode d’accouplent de la roue avec l’arbre on
admet généralement dans le cas d’un clavetage libre.
dm = (1,2÷1,25) da d’où : dm= 1,25. 63,5 = 79,375 mm

IMC02 102 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

3- Détermination des paramètres du rotor à l’entrée :

3-1- Débit de circulation dans la pompe :

Qv 74,7
Qc    77,8125m 3 / h  0,0216m 3 / s
 v 0,96
 4Q 
D1   c  d 2 m 
 V0 
V0 : vitesse absolue à l’entrée
 
V0   0,06  0,08  3 QC .n 2 
0,06 3 77,8125
0,08 3600
 2950 2

V0   0,06  0,08  57,2961

V0  3,44  4,58m / s

4  74,7 / 3600
  0,07778  0,118 m
2
D1' 
  3,44
 4  77,88 / 3600 
D1''    0,077782   0,109m
   4,58 

D1'  D1" 0,118  0,101

Le diamètre moyen sera :
D1    0,1135m
2 2
D1  11,35mm

D’où la vitesse absolue à l’entrée de la roue :

4Qc 4  77,81
V0    4,02m / s
  
 D1  d m  0,1135 2  0,077 2
2 2


V0  4,02m / s

3-2- Diamètre moyen de l’arbre d’entrée D0 :

D0= (0,7÷0,9).D1
D0=0,71. 0,1135=0,080 m = 80mm

D0=80 mm
3-3- Calcul de la largeur de la fente à l’entrée de la roue b :

IMC02 103 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Sans tenir compte de l’épaisseur de l’aube :

Qc
b1 
  D0  V1'm
V1m’ : composante radiale de la vitesse absolue du liquide à l’entrée de la roue le cas ou l’entée
est parfaitement radiale :    / 2
Donc : V1'm  V0  4,02m / s

77,81 / 3600
b1  0,021m  21mm
  0,080  4,02
b1  21mm

3-4- Angle de l’aube à l’entée de la roue β1 :

A cause de l’épaisseur des aubes, la section du courant du liquide à l’entrée des aubes
diminue, donc la vitesse du liquide augmente, et pour tenir compte de cette augmentation, la
vitesse absolue à l’entrée est multipliée par un coefficient k1 tel que k1 =1,1÷1,5.
k1 : coefficient de rétrécissement
V1m : vitesse absolue de liquide à l’entrée e la roue
V1m  K 1  V0
; V1m  4,623m / s
V1m  1,15  4,02  4,623m / s

D’après le triangle de vitesses ( fig. ;;;;) nous avons :

tg 1, 0  V1m / U 1

U1 : vitesse tangentielle à l’entrée de la roue :

n D0   2950  0,080
U1     12,357m / s
30 2 60

U 1  12,357 m / s

V1m 4,623
Donc : tg 1, 0    0,374   1, 0  2030'
U 1 12,357

L’angle d’aube à l’entrée β1 est β1= β1,0+ δ

δ : est l’angle d’attaque pour le calcul δ =(3÷8)°

On choisit δ = 25°-20°30’=5°30’ donc : β1= 25°

Cette valeur est bonne car l’analyse du fonctionnement des pompes à montré que le
rendement hydraulique d’une pompe est maximal pour β1=20°÷25°

4- Détermination des paramètres du rotor à la sortie de la roue :

IMC02 104 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

4-1- Charge théorique en tenant compte du nombre d’aubes :

H / i 536 / 8
H thZ    78,823m
g 0,70
4-2- Vitesse circonférentielle :

U2   2 gH t    2  9,81  78,823  39,325m / s

U 2  39,325m / s

4-3- Diamètre de la roue à la sortie D2 :

  n  D2 60U 2 60  39,325
U2   D2    0,245m
60 n   2950

D2  245mm

4-4- Angle de l’aube à la sortie de la roue β2 :

w1 k1 V2'm
sin  2  sin  1  
w2 k 2 V1'm

Où V’2m : composante méridienne à la sortie

V2'm  0,8  V1'm  0,8  4,02

V2' m  3,216m / s

k1= 1,15 k2 = 1,1

W1, W2 : vitesses relatives à l’entrée et à la sortie de la roue, pour minimiser les pertes on
prend W1/ W2 =1,1

sinβ2= 0,422.1, 1.1, 045.0,8=0,39

β2=23°

IMC02 105 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

4-5- Nombre d’aube :

D2  D2   2
Z  6,5  sin 1
D1  D2 2

254  113,5 25  23
Z  6,5  sin  6,91  7 aubes
254  113,5 2

Z réel = 6 aubes

4-6- Précision des valeurs calculées :

2 1
  2
Z D 
1   1 
 D2 
μ : coefficient de correction ;

ψ = (0.55÷0,65) + 0,6.sin β2 ; ψ = 0,65+0,6sin 23°= 0,88 ψ =0,88

2.0,88 1
  2  0,36
6  113,5  μ=0,36
1  
 254 

Puis on précise la valeur de U2 :

V  V 
2

U 2  2 m    2 m   gH  
2tg 2   2tg 2  
 

H   1     H th  1  0,36  78,823  107,119  107,119

V2 m  K  V2' m  1,1.3,216  3,537 m / s

V2 m  3,537 m / s

3,537  3,537  2 
U2      9,81  107,119 
2tg 2030'  2tg 2030'  

U 2  37,50m / s

U2 37,50
D2   2  0,243
 308,923

IMC02 106 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

D2  243mm

4-7- Largeur de la fente à la sortie de la roue :

Qc 74,7 / 3600
b2    0,088m
  D2  V2 m   0,243  3,216
'

b2  8,8mm

4-8- Vérification des coefficients de rétrécissement du courant K1et K2 :

1 1
K1  K2 
Z e Z e
1 1
  D1  sin 1   D2  sin  2

Z=6 aubes, e : épaisseur de l’aube (e = 4 mm)

1 1
K1   1,28 K2   1,083
64 ; 64
1 1
  113,5  sin 25   254  sin 23

Les valeurs de k1 et k2 calculées sont proches de celles utilisées dans les formules
précédemment donc les paramètres calculés sont proches de la réalité.

4-9- Calcul des vitesses relatives à la sortie de la roue :

V1'm 4,02
W1  K1   1,15   10,938m / s
sin 1 sin 25
W1  10,938m / s

V2'm 3,22
W2  K 2   1,1   9,065m / s
sin  2 sin 23

W2  9,0065m / s

Tableaux récapitulatifs :

IMC02 107 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Paramètre Valeurs
ns 66,23 tr/min
Dr1 76,64 mm
ηh 85,6%
ηv 96%
ηm 84,2%
ηg 69,2%
Pab 130,928 kw
Pm 150,367 kw
ω 308,923 rd
Ct 487,4 N.m
dar 45,57 mm
D1 11,3 mm
V0 4,02 m/s
D0 80mm
b1 21 mm
V1m 4,623 m/s
U1 12,357 m/s
β1 25°
HthZ 78,823 m
U2 39,325 m/s
D2 245 mm
V2m 3,537 m/s
β2 23°
Z 7 aubes
μ 0,36
U2 (recalculé) 37,50 m/s
D2 (recalculé) 243 mm
b2 8,8 mm
k1 1,28
k2 1,083
W1 10,938 m/s
W2 9,006 m/s

B)- Calcul mécanique :

Dans le but de vérifier la résistance de l’arbre de la pompe DVMX soumis aux forces de
flexion et de torsion durant son fonctionnement ,on fait appel au calcul mécanique qui
consiste à définir les valeurs de ces forces et leurs point d’application, ensuite on déterminera
la valeur de diamètre de l’arbre dans la section dangereuse puis on la compare à la valeur
réelle de cette section , si la valeur calculée est inférieur à la valeur réelle, donc notre arbre
assurera un fonctionnement sans risque.

1- Estimation de poids de l’arbre :

IMC02 108 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Considérons l’arbre comme étant un assemblage de trois cylindres (fig.1) :

S2
S3
S1

O 45 O 48
O 63,5

310 1258 434

Figure 6-1 : Schéma de calcul de l’arbre de la pompe

Le poids de chaque section est donné par la formule : p i  vi . .g

ρ: densité de l’acier pour notre cas : ρ = 7850 kg / m3
Vi : volume de la ieme section tel que :

 .d i .l i
2

vi 
4
li : longueur de la section « i »
 .g. .d i .li
2
Donc: pi 
4

  0,045
2
p1  7850.9,81.  0,310  37,967 N
S1 4

3,14 0,0635
2
p 2  7850  9,81   1,258  285.339 N
S2 4

3,14 0,048
2
p3  7850  9,81   0,434  60,478N
S3 4

p arbre   p i  p1  p 2  p 3  37,967+285,339+60,478=383,784 N

Parbre= 383,784N ; q= 383,784/2,002=191,7 N/m

2- Poids des accessoires du rotor :

L’arbre en plus de son poids, il doit supporter le poids des éléments suivants :

IMC02 109 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

 le poids de huit roues.

 le poids de coussinet d’équilibrage.
 le poids des deux chemise de garniture mécanique.
 le poids de la chemise centrale d’étanchéité.
 le poids du manchon d’équilibrage

2-1- Le poids de huit roues :

Le poids d’une roue est donnée par : p r    v r  g

Vr : Volume de l’impulseur
ρ : Densité de matière de la roue
g : Accélération du pesanteur
b : Largeur moyen de la roue


Vr    D22  d arII
2
b
4
b  b2 8,8  21
b 1   14,9mm
2 2


Vr    0,2542  0,06352   0,0149  7,07  10 4 m3
4
1 1
Pr   V    g   0,000707  7850  9,81  18,14 N
3 3

Pr  18,14 N

2-2- Calcul du poids du coussinet d’équilibrage :


Pc.équi    Dext
2
 d a2   l c.équi    g
4

Pc.équi    0,08 2  0,0635 2   0,148  7850  9,81  21,194 N
4

Pc .équi  21,194 N

2-3- Le poids de la chemise d’équilibrage :


Pch. g    Dext
2
 d a2   lch. g    g
4

Pch. g    0,078 2  0,0635 2   0,118  7850  9,81  14,63 N
4

Pch. g  14,63 N

IMC02 110 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

2-4- Le poids de la chemise centrale d’étanchéité :


Pch.c    Dext
2
 d a2   lch.c    g
4

Pch.c    0,0882  0,0635 2   0,048  7850  9,81  10,77 N
4

Pch.c  10,77 N

2-5- Le poids du manchon d’accouplement :

Pm.a  m  g ; m = 4,32 kg

Pm.a  4,32  9,81  44 N

3- Calcul de l’arbre :

Pcc
Pch.équi Pch.g

IMC02 111 Boumerdes 2007

 Chapitre VI Calcul de vérification

Pch.g
q

Figure 6-1 : schéma de calcul de l’arbre

3-1- Calcul de réactions aux appuis RA et RB :

1,785 2
 M / B  0  Pma 1,785  q 2
 R A 1,524  Pch. g 1,324  1,146  Pch.équ  0,369

 Pcc  0,821  q
 0,217 2  Pr 1,125  1,062  0,972  0,882  0,760  0,670  0,580  0,490
2
RA(1,524)=(44.1,785+(191,7.1,7852)/2+14,63(1,324+1,146)+18,14(1,152+1,062+0,972+0,88

2+0,76+0,67+0,58+0,49) + 21,194(0,369) + 10,77(0,821) - (191,7.0,2172/2))

RA=361.790 N
M/B  0 

q
1,741 2  RB 1,524  Pch. g 1,378  0,2   Pc.équi 1,155  Pr 1,034  0,944  0,854  0,764 
2

Pcc  0,703  Pr  0,642  0,552  0,462  0,372  q

 0,261 2  Pma  0,261
2
R B 1,524  191,7
1,741 2  14,631,378  0,2  21,191,155 
2

 18,141.034  0.944  0.854  0.764  0.642  0.552  0.462  0.372  10.77 0.703  191.7
 0.261 2
2
 44 0.261
RB =281,933 N

3-2- Calcul des moments fléchissant :

IMC02 112 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Section 1 : 0≤ x≤ 261mm

x2
M f 1   Pma  x  q
2
x  0  M f1  0
x  0.261  M f 1  18.013N .m

Section 2 : 0.261m ≤ x≤ 0.461m

x2
M f 1   Pma  x  R A  x  0.261  q
2
x  0.261  M f 2  M f 1
x  0.461  M f 2  31.70 N .m

Section 3 : 0.461m ≤ x≤ 0.633m

x2
M f 1   Pma  x  R A  x  0.261  Pcg ( x  0.461)  q
2
x  0.461  M f 3  M f 2
x  0.633  M f 3  65.81N .m

Section 4 : 0.633m ≤ x≤ 0.723m

x2
M f 1   Pma  x  R A  x  0.261  Pcg ( x  0.461)  P1 ( x  0.633)  q
2
x  0.633  M f 4  M f 3
x  0.733  M f 4  79.76 N .m

Section 5 : 0.723m ≤ x≤ 0.813m

x2
M f 1   Pma  x  R A  x  0.261  Pcg ( x  0.461)  P1 ( x  0.633)  P2 ( x  0.723)  q
2
x  0.733  M f 5  M f 4
x  0.813  M f 5  90.53 N .m
Section 6 : 0.813m ≤ x≤ 0.903m

M f 1   Pma  x  R A  x  0.261  Pcg ( x  0.461)  P1 ( x  0.633)  P2 ( x  0.723)

x2
P3 ( x  0.803)  q
2
x  0.813  M f 6  M f 5
x  0.903  M f 6  98.11N .m
Section 7 : 0.903m ≤ x≤ 0.964m

IMC02 113 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

M f 1   Pma  x  R A  x  0.261  Pcg ( x  0.461)  P1 ( x  0.633)  P2 ( x  0.723)

x2
 P3 ( x  0.803)  P4 ( x  0.903)  q
2
x  0.903  M f 7  M f 6
x  0.964  M f 7  101.26 N .m
Section 1 (gauche) : : 0≤ x≤ 0.217mm

x2
M f 1  q
2
x  0  M f1  0
x  0.217  M f 1  4.51N .m

Section 2 (gauche) : 0.217m ≤ x≤ 0.363m

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)
2
x  0.217  M f 2  M f 1
x  0.363  M f 2  28.53 N .m

Section 3 (gauche) : 0.363m ≤ x≤ 0.586m

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)  pcg ( x  0.363)
2
x  0.363  M f 3  M f 2
x  0.586  M f 3  67.85 N .m

Section 4 (gauche) : 0.586m ≤ x≤ 0.707m

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)  pcg ( x  0.363)  Pc.équ ( x  0.586)
2
x  0.586  M f 4  M f 3
x  0.707  M f 4  82.64 N .m

Section 5 (gauche) : 0.707m ≤ x≤ 0.797m

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)  pcg ( x  0.363)  Pc.équ ( x  0.586)  P5 ( x  0.707)
2
x  0.707  M f 5  M f 4
x  0.797  M f 5  90.18 N .m
Section 6 (gauche) : 0.797m ≤ x≤ 0.887m

IMC02 114 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)  pcg ( x  0.363)  Pc.équ ( x  0.586)  P5 ( x  0.707)
2
 P6 ( x  0.797)
x  0.797  M f 6  M f 5
x  0.887  M f 6  94.54 N .m
Section 7 (gauche) : 0.887m ≤ x≤ 0.977 m

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)  pcg ( x  0.363)  Pc.équ ( x  0.586)  P5 ( x  0.707)
2
 P6 ( x  0.797)  P7  x  0.887 
x  0.797  M f 7  M f 6
x  0.887  M f 7  95.71N .m

Section 8 (gauche) : 0.977 m ≤ x≤ 1.038 m

x2
M f 1  q  RB ( x  0,217)  pcg ( x  0.363)  Pc.équ ( x  0.586)  P5 ( x  0.707)
2
 P6 ( x  0.797)  P7  x  0.887 
x  0.797  M f 8  M f 7
x  0.887  M f 8  101.34 N .m  M f 7 (droite )  101.26

3-3- Calcul du moment de torsion :

La puissance sur l’arbre de la pompe et plus précisément à la torsion du manchon

d’accouplement de la pompe est donnée par formule :

Mt
Pm 

Pm : puissance absorbée par le manchon d’accouplement
Mt : moment de torsion sur l’arbre
ω : Vitesse de rotation

30  Pm 30 150,567
Mt   487,392 N  m
 n   2950
3-4- Calcul du moment équivalent :

M équi  M 2
f max 
 M t2  101.26 2

 487.39 2  497.799  797.8 N  m

IMC02 115 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

3-5- Tableau récapitulatif :

Section Valeurs des moments fléchissant [N.m]

0≤ x≤ 0.261m -18.013

0.261m ≤ x≤ 0.461m 31.70

0.461m ≤ x≤ 0.633m 65.81

0.633m ≤ x≤ 0.723m 79.79

0.723m ≤ x≤ 0.813m 90.53

0.813m ≤ x≤ 0.903m 98.11

0.903m ≤ x≤ 0.964m 101.26

(gauche) 0≤ x≤ 217mm -4.51

(gauche) 0.217m ≤ x≤ 0.363m 20.53

(gauche) 0.363m ≤ x≤ 0.586m 67.85

(gauche) 0.586m ≤ x≤ 0.707m 82.64

(gauche) 0.707m ≤ x≤ 0.797m 90.18

(gauche) 0.797m ≤ x≤ 0.887m 94.054

(gauche) 0.887m ≤ x≤ 0.977 m 95.71

(gauche) 0.977 m ≤ x≤ 1.038 m 101.34

Mt 487.392

Méqui 497.8

IMC02 116 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

3-6- Calcul de diamètre de l’arbre dans la section dangereuse :

M équi
t     f
Wx

Wx : moment axial : W x  0.1  d sd

3

[σ]f : contrainte admissible à la flexion

L’arbre est en acier faiblement allié 42CD4

σe= 1030.106 N/m
σr= 1300.106 N/m

  f     
Pour les aciers faiblement allié β= 0.3

IMC02 117 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

 
   min  e ,  r 
 ne nr 

 e 1030.10 6
  64,37.10 7 N / m 2
ne 1.6
 e 1300.10 6
  43,3.10 7 N / m 2
ne 3

M équi. max  M équi. max 

   f  d cd  3  
0.1d 3  0.1  
cd  f 
 497,8 
d cd  3  6
  0.0337m  33.7 mm
 0,1.130.10 

On remarque que le diamètre réel de l’arbre dans la section dangereuse est largement
supérieur à la valeur calculée donc la condition de résistance à la torsion et la flexion est
vérifiée.

4- Vérification de la clavette :

L’impulseur étant l’élément de base de l’équipage mobile, son entraînement par l’arbre est
assuré par une clavette. Donc pour avoir un entraînement sans risque, on doit vérifier la
résistance de la clavette au cisaillement et à l’écrasement

L a

Lt
b

Figure 6-1

4-1- Désignation de la clavette :

La longueur de la clavette : L= 78 mm
Largeur de la clavette : b = 7.6 mm

IMC02 118 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Hauteur de la clavette : a = 14 mm
Nuance de la clavette : Z6CND160401
σe=65.5 daN/mm2
σr=70 daN/mm2

Pimp
Moment de torsion de chaque impulseur : M 8
t .imp 

3
Pm 150,567.10
Pimp    18,82.103W
8 8

18,82.10 3
M t .imp   60.92 N .m
308,923

L’effort tangentiel transmis par l’arbre :

2.60,92
T  2  M t / d arbre   103  1918,74 N
63,5

4-2- Vérification de résistance du cisaillement :

T
 cis    cis   cis   0,6  0,8  
 b.l 
 cis : Contrainte de cisaillement
  : Contrainte normale de traction
 
   min  e ,  r  =    min 65.6 , 70      23.34daN / mm 2
 ne n r   1 .8 3 

 cis = 0,6.23.34 = 14 daN/mm2

1918,74
 3,24   cis 
78.7,6
Donc la résistance de la clavette au cisaillement est assurée.

4-3- Vérification de la résistance de la clavette à l’écrasement :

 ecr   ecr   ecr    2  2.5 

 ecr   2.23,34  46,67daN / mm 2

T 1918.74
 ecr    3,51   ecr 
a 14
L  78
2 2

IMC02 119 Boumerdes 2007

Chapitre VI Calcul de vérification

Donc la résistance de lac lavette à l’écrasement est largement vérifiée

Conclusion :

Les clavettes ainsi dimensionnées peuvent assurer l’entraînement des impulseurs sans aucun
risque se cisaillement au écrasement se sont des pièces de long durée de vie.

IMC02 120 Boumerdes 2007