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• TERRAIN :
un endroit, un espace ou quelque chose de limité géographiquement
• RESEAU :
ensemble de moyen de communication permettant l’échange de données
(informations) entre les différents systèmes éloignés
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Le bus de terrain du complexe sportif
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Considérations Techniques
3
Considérations Techniques
• MAIS AUSSI :
– Distribution (décentralisation) du contrôle-commande, du traitement des alarmes,
diagnostic aux différents équipements de terrain
– Intelligence déportée au niveau de ces équipements
– l ’échange des données par des mécanismes standards (protocoles)
– Interopérabilité (systèmes ouverts)
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Considérations Techniques
• AUGMENTATION DE L’EFFICACITE
– précision,
– flexibilité d ’extension et raccordement de modules divers sur une même ligne
– formalisation des échanges des données entre équipements
– étendu des domaines d ’application
– disponibilité d ’outils de mise en service et diagnostic (localisation des pannes)
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Considérations Techniques
6
Quels sont les composants I. S. ?
Considérations Techniques
7
Considérations Techniques
8
Considérations Techniques
Avantages et Limites
• CONNAISSANCES SUPERIEURES
(liés au fait de devoir accéder à une nouvelle technologie)
– Compétences rares : la maîtrise des réseaux de communication industrielle demande une
formation spécifique
• Topologie, fonctionnement et accès au bus : conflits, arbitrage, protocoles, …
• Sécurité des informations transportées : gestion des erreurs
• Supports physiques
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• Qu'est-ce :
– Un bus
– Un bus de terrain
– Un réseau local
• Quel est son utilisation principale ?
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Considérations Techniques
Bus de terrain
– Trame : jusqu'à 256 octets
– Temps de réaction : 1 ms à 10 ms
– Coopération de tous les nœuds (maître/esclave ou
multi-maîtres)
– Accès au niveau inférieur (capteur/actionneur)
Bus capteur/actionneur
– Nœuds à intelligence limitée ou nulle
– Temps de réaction primordial
– Nombre de données limité
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Considérations Techniques
Supervision Réseau
5 … … 5
4 … … 4
3 … … 3
2 LLC LLC 2
MAC Standard MAC
Standard
1 Physique de fait ISA / SP50 Physique 1
• Cette modélisation est respectée par les standards de fait et internationaux !!!!
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Pourquoi les couches 3 à 6 sont elles vides ?
Considérations Techniques
Supervision Réseau
seul le maître ayant le jeton est le MAÎTRE ELU pour interroger les nœuds esclaves (pas … 5
de contention)
Chaque trame contient les adresses SOURCE et DESTINATION … 4
Il existe le code CRC 16 bits pour la détection des erreurs de données … 3
LLC 2
• Couche Liaison LLC ISA/SP50 supporte les deux types de messages :
MAC
MESSAGE OPERATIONNEL (« OPERATION ») :
faible volume, temps critique, pour le transfert des variables et commandes Physique 1
MESSAGE DE FOND (« BACKGROUND ») :
fort volume, temps non critique, pour le diagnostic, configuration,...
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Considérations Techniques
Supervision Réseau
(«Publisher/Subscriber») : pour le transfert cyclique de données (faible … 5
volume) entre deux applications (contrôle - commande, état capteurs / … 4
actionneurs, ….)
… 3
LLC 2
MAC
Physique 1
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• Définir
– Un bus de terrain
– Un modèle maître-esclave
– Un modèle client serveur
– Un modèle producteur consommateur
• quelle couche est utilisée pour ces différents modèles ?
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Considérations Techniques
Quelques définitions
• Modèle Maître - Esclave : Un Maître interroge cycliquement ses Esclaves
– Maître : Station qui peut prendre de sa propre initiative, le contrôle du support de transmission pour émettre, sans attendre
d ’autorisation
– Esclave : Station qui ne peut pas prendre, de sa propre initiative, le contrôle du support pour émettre, elle doit attendre une
autorisation pour le faire. Elle émet à la demande du Maître.
• Modèle Client - Serveur : Le Client envoie des requêtes en direction du Serveur qui répond en
renvoyant les données demandées (communication point-à-point entre appareils présents sur le Bus de terrain)
– Client : Le processus (une station) qui prend l’initiative de communication
– Serveur : Le processus (une station) à l’écoute d’une demande de service en provenance d’un processus (station) Client
• Modèle Producteur - Consommateur : La station qui émet (Producteur), envoie une information
reconnue par son identificateur. Toutes les stations qui utilisent cette donnée (Consommateurs)
peuvent la lire en même temps (communication enregistrée de type diffusion)
• JETON : un message particulier que l ’on passe de station en station.
– La station qui veut émettre doit être en possession du jeton.
– Une fois l’émission terminée, la station remet le jeton dans le circuit (envoie vers la station suivante)
• Les CABLES :
- Paire torsadée (blindé ou non )
- Câble coaxial
- Câble électrique (courant porteur )
- Fibre optique
• AUTRES :
- Ondes hertziennes (radio)
- Par infra-rouges
- Par laser
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Considérations Techniques
• La Topologie est la manière dont les équipements d’un réseau sont reliés entre eux
par le support physique .
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Considérations Techniques
BusdeTerrain : Topologie(suite)
switch
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Considérations Techniques
Topologie
en ARBRE Topologieen BUS
Topologie en BUS :
• Dans cette configuration chaque nœud est raccordé à un câble constituant une liaison physique
commune
• Le transfert de l’information s’effectue en mode « multipoint
« multipoint »
• Tout message transmis emprunte le même câble pour atteindre les différents nœuds
• Cette organisation permet de réduire le nombre de connexions
• Une défaillance d’un nœud n’interrompe pas la communication entre les autres nœuds
• Extension aisée
• Elle est la plus largement répandue à l’heure actuelle.
Topologie en ARBRE :
• Compromis entre les 3 topologies précédentes
• Il existe plusieurs techniques d'accès qui sont indépendantes du type de topologie, mais deux
méthodes essentielles peuvent être distinguées :
– méthodes d ’accès par ELECTION (accès centralisé)
• la gestion de l ’accès est confiée à un arbitre fixe (Maître ou Arbitre de Bus)
– L ’accès par COMPETITION (accès aléatoire)
• chaque station peut émettre, dès qu ’elle le désire, ce qui implique un risque de conflit d ’accès avec les autres stations et
des procédures de résolution de ces conflits
Abandon
Nœud 2 Abandon
Nœud 1
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pourquoi le nœud 3 gagne-t-il l'accès au support ?
Considérations Techniques
Émission simultanée :
(1)-->(3) et (4)-->(2)
Station 1 Station 2 Station 3 Station 4
•Dans la méthode CSMA plusieurs stations peuvent tenter d’accéder simultanément au support (Multiple Access)
•Ceci impose pour chaque station l’écoute et la détection du signal sur le réseau (Carrier Sense).
•Chaque trame qui passe par le réseau est lue par toutes les stations. Si l’adresse de destination correspond à celle de la
station, la trame est envoyée vers la couche supérieure, sinon elle est rejetée.
•Une station ayant des trames à émettre teste la présence du signal sur le bus.
•Si le bus est libre, elle transmet la trame.
•Sinon (une autre station est en train d ’émettre) elle diffère son émission
•Cette technique n ’évite pas les collisions, deux stations peuvent envoyer une trame simultanément. En cas de
collision les trames sont altérées, donc perdues.
•La méthode CSMA/CD prévoit une détection des collisions (Collision Detection). Une fois la trame émise, la station écoute
le support pendant un temps (double temps de propagation).
•Au bout de ce temps, deux cas peuvent se présenter
•la trame émise n’est pas altérée, il n’y a pas eu de collision ; la station peut poursuivre sa transmission
•la station détecte une trame altérée, il y a eu collision ; la station reprend la transmission après un temps d’attente aléatoire
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Considérations Techniques
Polling
TDMA
: bon
: OK
JETON
(à condition que…)
Producteur
Consommateur
: mauvais
Bit à Bit
CSMA/CD
/
CSMA/CA
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Considérations Techniques
• On regroupe sous le terme « Bus de Terrain » tous les bus (réseaux) de communication
industriels
• On peut classer ces réseaux suivant différents critères (topologie, débit maximum, Nombre
maximum de nœuds, protocoles et méthodes d ’accès au médium,…)
• On distingue néanmoins par complexité décroissante :
– Le Réseau d’Usine : Réseau Local Industriel basé sur Ethernet (MAP,TOP, TCP/IP)
– Le Bus de Terrain (Field Bus) pour relier des Unités Intelligentes
– Le Bus de bas niveau Capteurs/Actionneurs (Sensor/Aktor Bus)
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Considérations Techniques
• Mise à part des applications bureautiques, la principale fonction de ce réseau est assurer la
communication entre les équipements de production (la messagerie),
les PC de supervision et les PC de contrôle/qualité
• C ’est pourquoi, il est assez fréquent d’étendre ce réseau vers le niveau plus bas
(avec par exemple Ethernet TCP/IP)
• Aujourd’hui, des WebServeurs sont présents dans les équipements industriels, il est donc possible
de faire des Bus de Terrain sur Ethernet
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Considérations Techniques
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Considérations Techniques
• Le nombre de données circulant sur le bus doit être limité au stricte minimum
[trame unique, fixe, cyclique (InterBus) ou une trame avec protocole (CAN, AS-I)]
• Les distances à couvrir sont généralement moins importantes que celles couvertes par un Bus de
Terrain
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Considérations Techniques
Gestion, Coordination
T C P / IP
Réseau d’USINE Messagerie, Routage
( Gestion) Transfert Fichiers et
( Contrôle Production ) Programmes
PROFIBUS FMS
Contrôle Qualité
LO N WORKS
CELLULE Tâches de Ctrl
ETHER NET
Supervision,Config.
Wo rld FIP
MODBUS / JBUS
Bus de Terrain
DP
(Contrôle/Coordination) Communication
(trames, paquets)
PROFIBUS
Gestion événements
INTERBUS
TERRAIN
CAN
DeviceNet
Lecture/Ecriture E/S
(Capteur/Actionneur) Téléchargement
fonctions élaborés (plusieurs octets,mots)
Fonctions simples
INTERBUS
HART
AS - I
TERRAIN Lecture/Ecriture
LOOP
(Capteur/Actionneur) Capteurs/Actionneurs
fonctions simples (bits,octet)
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• Faites une étude comparative entre les trois
réseaux présentés ci après (voir td)
• ASI
• CAN
• ETHERNET
– Nombre de stations
– Topologie, support physique, type de câble, longueur
– Temps de réponse
– Type d'accès, protocole, Mode de communication
– Éléments essentielles d'une trame
– Type d'utilisation
Esclaves AS-I
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Réseau AS-I (Principes...)
• PRINCIPES
– Support physique : 2 fils non-blindés pour données et alimentation (24 V DC, 8 A)
– Longueur max 100m (300 m avec répéteurs)
– Pas de résistance de terminaison Alim
– Câble complémentaire pour alimentation séparée (noir : 24 V DC, rouge : 230 V AC)
Maître AS-I
– Topologie libre (bus, étoile, arbre)
– Participants : Maître et Esclaves (31 Esclaves maximum) Esclave
– Participants Esclaves : maximum 248 bits Entrées/Sorties TOR
– 4 points de connexion pour Esclave standard Esclave
Esclave
(point = une entrée ou sortie) Esclave
– 8 points de connexion pour Esclave spécifique
– Adressage des Esclaves par software (console de poche ou logiciel) Esclave
– Entrées/Sorties analogiques possibles Esclave
Esclave
Esclave
Esclave
..
Câble AS-I : signaux +alimentation Esclave
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Réseau AS-I (Protocole...)
• PROTOCOLE
– Maître/Esclave (par polling) , 1 Maître , 31 Esclaves max
• trame très compacte : requête + réponse = 25 bits
– Temps de scrutation du réseau complet : 5 ms pour 31 esclaves
– Vitesse de transmission : 167 Kbit/s pour un débit utile de 53.3 Kbit/s
contrôleur
Maître
AS-I Appels séquentiels du Maître : Interrogation des Esclaves
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Réseau AS-I (Câblage...)
• FORME DU CABLE
2,9 mm
6...10 mm
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Réseau AS-I (Modules standards...)
• MODULES CONNECTABLES
– AS-I définit des spécification (interopérabilité) et des profils (interchangeabilité).
– Les profils sont identifiés par le code ID (15 codes +1 code « Esclave Libre »).
– Exemples de profils standards : Module 4 Entrées; Module 2 Entrées / 2 Sorties TOR, ….
– A ce jour il y a dans le monde plus de 160 fournisseurs de produits AS-I
– Pour les terminaux distributeurs FESTO (terminaux CP) :
• groupe de 2 distributeurs bistables ou groupe de 4 distributeurs mono-stables
• combinaison de distributeurs ( dans le limite de 4 sorties) plus 4 entrées TOR
• groupe 8 sorties / 8 entrées , mais avec l ’adressage double
4 entrées *2 e ntrées
2 sorties
I- 1
I- 2
I- 1
I- 2
..
P owe r P ower
I- 3 O-3
I- 4 O- 4
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Réseau AS-I (Adressage des Esclaves...)
• ADRESSAGE DES MODULES ESCLAVES
– Adresse d ’un Esclave AS-I est un paramètre numérique entre 0 et 31 qui indique un nœud
(Esclave) du réseau AS-I
– Initialement tous les Esclaves ont l ’adresse 0
– Lors de leur connexion successive, une adresse doit leur être affectée.
– L ’attribution d ’adresse peut être réalisée par le Maître AS-I ou par une console de poche
– Lors de remplacement d ’un Esclave dans un réseau en fonctionnement, le Maître affecte au nouvel
Esclave (en supposant qu ’il ait lemêmeprofil) l ’adresse de l ’Esclave remplacé
– IMPORTANT :
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Réseau AS-I (AS-I en automatisme)
• Bien que bus AS-I est un réseau de plus bas niveau, il s ’intègre facilement dans la structure d ’un
système de l ’automatisme industriel
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Réseau AS-I (Récapitulatif)
• AS-I est un Bus de Terrain ouvert et indépendant de constructeur, auquel participent différents développeurs,
fabricants et utilisateurs. AS-I fait l ’objet de la norme IEC 62026.
• Actuellement l ’association AS-International est composée de 165 membres.
• Dans la liste de produits, on retrouve plus de 400 références provenant de 160 fabricants différents (source AS-
International)
• Bien que AS-I est dédié à la couche la plus basse et a été conçu pour remplacer le câblage traditionnel,
l ’utilisation combinée avec les différentes passerelles (ex. Profibus DP, Ethernet,…) permet de répondre aux
besoins en automatisation de systèmes.
• Economies réalisées par l ’utilisation d ’AS-I doivent être évaluées au car par cas
• Malgré les économies réalisées par la simplification du câblage, de l ’installation et par la suppression des cartes
E/S, le système AS-I pourrait être plus onéreux qu ’un câblage traditionnel :
– Le réseau AS-i nécessite une carte Maître avec une liaison vers un contrôleur hôte
– Le réseau AS-i nécessite une alimentation spécifique (transmission d ’énergie et des données)
– Des coûts supplémentaires peuvent être induits par les Esclaves « intelligents »
• Les coûts d ’investissement peuvent être compensés par les avantages d ’un Bus de Terrain :
– la maintenabilité, le facilité de détection d ’erreur et du diagnostic
– le paramétrage automatique des Esclaves
– l ’évolution de l ’installation et sa réutilisation
• Siemens et FESTO ont développé une nouvelle génération de chips AS-I (AS-I version 2) qui permet de résoudre
certaines limites de la version « Standard » (ex. 61 Esclaves, E/S analogiques,..)
• Pour la gamme automates FESTO nous avons les Maîtres AS-I : PS1-CP96 et SF3
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Réseau AS-I (Résumé de la Version 2.1)
• Module AS-I version 2.1 a été développé pour avoir des fonctionnalités supplémentaires sur le même câble
standard AS-I (jaune)
• Applications existantes sont supportées par ce nouveau module (v.2.1), c ’est-à-dire, le nouveau Maître peut
communiquer avec les « vieux » Esclaves
• Par contre, pour exploiter les nouvelles fonctions AS-I v.2.1 il faut utiliser le nouveau Maître et les nouveaux
Esclaves ( mais les « vieux » sont aussi supportés avec leurs fonctions standards)
• Les temps de scrutation des esclaves (temps cycle) restera 5 ms , à condition d ’utiliser les « vieux » esclaves ou
les « nouveau » Esclaves-A (max. 31)
• Pour des modules v.2.1, le temps de scrutations est 10 ms pour 62 Esclaves
• Les nouvelles fonctionnalités de AS-I v.2.1
Fault
I-1 diagnostics plus détaillé
I-2
Power
• Dans le premier cycle de scrutation le maître interroge des Esclaves A, et dans le cycle suivant, tous
les Esclaves B
• Le réseau peut fonctionner avec des Esclaves A seulement (sans Esclaves B) ou avec des Esclaves B
uniquement
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Réseau AS-I v.2.1 (Protocole...)
Contrôleur
Scrutation de 62 Esclaves (Esclaves A/B)
Maître Cycle N : Maître interroge esclaves A Cycle N+1 : Maître interroge Esclaves B
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Réseau AS-I v.2.1 (Diagnostic...) Fault
I-1
I-2
Power
• Erreurs du matériel sont signalées par une LED sur l ’esclave (ex. court-circuits sur un
câble périphérique, défaut du capteur,...)
• Erreurs du matériel de chaque esclave peuvent être évaluées par le contrôleur, le hôte du
Maître
• Indication des erreurs de communication (ex. Esclave avec une adresse 0, double
adressage,..)
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Réseau AS-I v.2.1 (E/S analogiques...) A
D
• Pour AS-I « standard », 3 bits d ’information sont transférés par cycle - alors, le traitement de la valeur analogique doit être réalisé par
le software d ’utilisateur
• Pour AS-I v.2.1, une valeur analogique est transmise comme une donnée binaire
• Elle est automatiquement détectée et traitée par le Maître v.2.1
• Avantage : la valeur analogique (16 bits) est directement et sans délais disponible pour le contrôleur,sans traitement supplémentaire
• Les protocoles de transmission ont été normalisés par AS-International (profiles S7.3 ou S7.4) et sont tous compatibles
Température
Pression
Niveau
etc.
API
D
prog A
utilisateur Maître Esclave
V 2.1
Esclave
contrôleur
transfert
Binaire16 bits analogique
Binaire 16 bits via AS-Interface
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Réseau AS-I v.2.1
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Réseau (Bus) CAN
• Réseau (Bus) CAN (Control Area Network) a été développé (1985) par les sociétés Bosch et INTEL ; l ’objectif
était de fournir à l ’industrie automobile un bus peu coûteux mais performant qui peut être embarqué dans une
voiture (automobile)
• CAN est reconnu comme un bus de terrain par les standards internationaux ISO 11519 et ISO 11898
(applications haut débit)
• CAN est un bus de communication série qui respecte le modèle ISO/OSI au niveau de couches 1,2 ; la
spécification de la couche 7 (Application) est laissée à l ’utilisateur ;
• Contrôleurs CAN sont des circuits de bon marché(!!) et sont aujourd’hui disponibles chez la plupart des
fabricants de composants électroniques (Hitachi, Motorola, Philips, Siemens, NEC, NS, Toshiba,…)
• Grâce à ces performances et des coûts de composants très bas, CAN remplace de plus en plus les interfaces
standards telles que RS-232 et RS-485
• Les contrôleurs CAN sont très souvent utilisés pour des liaisons internes aux systèmes d’automatismes et sont, de
ce fait, souvent dissimulés aux utilisateurs (exemple : modules CP Economy FESTO)
• CAN s ’impose aussi de manière croissante dans le marché des bus de terrain « classiques » ; les
spécifications propriétaires sont de plus en plus remplacées par des protocoles standardisés et ouverts tels que :
CANOpen (CiA), DeviceNet (Rockwell Automation), SDS (Honeywell)
• CAN connaît un essor très important (source CiA) :
– 11 millions de nœuds en 1996
– 170 millions en 2001
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Réseau (Bus) CAN
• Bus CAN a été développé initialement pour l ’industrie automobile mais sa robustesse et
l ’efficacité du protocole l ’ont amené à être utilisé dans de nombreuse autres applications
industrielles, en particulier celles nécessitant les débits élevés (1 Mb/s) avec un très faible taux
d ’erreurs (automatisme, contrôle)
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Réseau (Bus) CAN (caractéristiques principales)
• Gestion des couches 1 et 2 du modèle ISO/OSI
• Topologie de bus, connexion de type multipoint par « OU câblé » (connecteur SUB-D 9 points)
• Transmission synchrone sur paire torsadée, fibre optiques ou liaison infrarouge
• Débit maximum de 1 Mbit/s pour une longueur de 40 m
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Réseau (Bus) CAN (couche physique)
5V
3,5 V CAN_H
Récessif Récessif
2,5 V Dominant
1,5 V
CAN_L
« 1 » « 0 » « 1 »
t
Signaux ISO 11898
48
Réseau (Bus) CAN (couche physique)
49
Réseau (Bus) CAN (couche liaison: principes de communication)
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Réseau (Bus) CAN (couche liaison: Modèle « Producteur-Consommateur »)
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Réseau (Bus) CAN (couche liaison: Modèle «Requête-Réponse» (Remote Request) )
• Le nœud (Consommateur) qui demande de données envoie une demande (Remote Transmission Request)
• Le nœud qui a la réponse (Producteur) envoie la réponse avec des données
• Cette réponse peut être aussi acceptée (consommée) par les autres nœuds-consommateurs qui sont intéressés
par ces données
• Les données (objet) sont identifiées par « Identificateur » , un champ spécial de la trame CAN
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Réseau (Bus) CAN (couche liaison: Services de Communication)
• Le modèle « Producteur-Consommateur » utilise le service WRITE OBJECT pour transférer une trames de
données (DATA FRAME) d ’un nœud (Producteur) vers un ou plusieurs nœuds (Consommateurs)
• Ceci n ’implique pas que ces données seront acceptées par tous
• Le modèle « Requête-Réponse » utilise le service READ OBJECT pour envoyer une demande d ’un ou plusieurs
consommateurs
• La trame utilisée est appelée REMOTE FRAME
• Le nœud qui a la réponse (Producteur) envoie la réponse avec des données : trame DATA FRAME
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Réseau (Bus) CAN (couche liaison: Trames CAN)
• La trame DATA FRAME est générée par un nœud « Producteur » qui désire de transférer les données, ou
comme une réponse à la requête d ’un autre nœud (Service Remote Request)
• Cette trame peut transporter jusqu ’à 8 octets de données
• L ’identificateur dans le champ d ’arbitrage définit le type de données envoyées
• CAN Spécification 2.0 B définit deux types de DATA FRAME :
– Standard DATA FRAME : Champ d ’arbitrage à 12 bits; possibilité d ’adresser 2032 nœuds en théorie
– Extended DATA FRAME : Champ d ’arbitrage à 32 bits; possibilité d ’adresser 536870912 nœuds en théorie
• La trame REMOTE FRAME est générée par un nœud consommateur, demandeur de données (Service Remote
Request)
• L ’identificateur dans le champ d ’arbitrage définit le type de données demandées
• Le nœud producteur de ce type de données envoie en réponse une trame DATA FRAME avec données et le
même Identificateur dans le champs d ’arbitrage
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Réseau (Bus) CAN (couche liaison: Structure de trames CAN)
• SOF : Start Of Frame : bit pour une synchronisation « hardware » de tous les nœuds, suivie par le champ d ’arbitrage
• RTR : Remote Transmit Request : distinction entre DATA FRAME (RTR=0=dominant) et REMOTE FRAME (RTR=1)
• SRR : Substitute Remote Request : complément du RTR dans Extended Frame
• IDE : Identifier Extension : bit dominant pour Standard Frame et récessif pour Extended Frame, la trame standard est toujours
prioritaire en cas de collision avec une Extended Frame
• r0,r1 : bits dominants, réservés
• DLC : taille des données en octets (4 bits) : 0 à 8 octets
• CRC : Cyclic Redundancy Check : code de contrôle CRC-15 complété par un bit récessif
• ACK : ACKnowledge : acquittement de la trame (2 bits dont 1 récessif)
• EOF : End Of Frame : 7 bits récessifs
• INT : InterMission : 3 bits récessifs , pause inter-trames
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Réseau (Bus) CAN (couche liaison: accès au bus, arbitrage CSMA/CD+AMP)
Abandon
Nœud 2 Abandon
Nœud 1
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Réseau (Bus) CAN (couche application)
• La couche « Application » n ’est pas explicitement définie dans le standard CAN
• Différents types de spécifications de cette couche pour CAN existent actuellement
• Ces spécifications sont gérées par CiA (CAN in Automation group)
– Organisation basée à Erlangen en Allemagne
– Groupement d ’industriels et utilisateurs
– But : fournir des information, la technique, des produits, du marketing et promouvoir CAN
– Supporte différentes couches application pour CAN
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ETHERNET comme Bus de Terrain
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ETHERNET comme Bus de Terrain
• Les utilisateurs ont toujours besoin de plus de performance pour faire transiter plus de données dans un temps
toujours plus court;
• De plus, ils ont besoin d ’accéder aux équipements de terrain depuis des outils banalisés
• Ils ont aussi besoin d ’interconnecter plus d ’équipement, toujours plus distants les uns des autres
• Aujourd’hui, les technologies informatiques « grand public » sont devenues presque aussi fiables que les réseaux
locaux industriels.
• D ’où, une grande tentation d ’utiliser ETHERNET (une technologie banalisée, performante, fiable et peu
onéreuse) comme un réseau de communication industrielle
• ETHERNET avait déjà ses débuts dans la communication industrielle (réseaux FACTOR, SINEC H1, LAC,
ARLIC), mais c ’est aussi un réseau qui a bien changé :
– hauts débits (100 Mbits/s, 1 Gbits/s,..) aux coût bas
– TCP/IP : protocoles banalisés, ouverts et omniprésents qui permettent de connecter immédiatement tout et partout
– couche physique améliorée, structures en étoile très fiables
– spécifications publiques,
– outils nombreux et compatibilité directe avec les solutions informatiques de gestion,
– commutateurs et l ’autre équipement qui augmente les performances du réseau, …
• Finalement, ETHERNET commence être incontournable pour réaliser des applications d ’automatisation réparties
là, où les flux de données ne cessent de croître
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ETHERNET comme Bus de Terrain
• ETHERNET est différent par rapport aux Bus de Terrain « classiques »
• La plupart de Bus de Terrain (Profibus, Devicenet, CAN, AS-I) ont une structure en bus basée sur un câble
continues qui nécessite une résistance de terminaison ou un faible débit (AS-I)
• InterBus utilise une structure en anneau ; si l ’anneau est coupé, le réseau ne fonctionne pas
• La mise en route demande toujours les tests de continuité du câblage
• ETHERNET utilise une topologie en étoile qui facilite la détection des erreurs du câblage car la fonction de
vérification de connexion est intégrée dans les hubs (LINK-LED)
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ETHERNET : dimension du réseau
m
100
0 m
10
m0
10
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ETHERNET et temps réel
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ETHERNET comme Bus de Terrain (contre)
• Poins faibles :
– Câblage est souvent très complexe et onéreux (hub, commutateurs (switches),….)
– Connectique non adaptée au milieu industriel ( RJ45 vs M12, étanchéité ?, sécurité intrinsèque ? )
– Sécurité d ’accès au réseau non assuré
– Contraintes temporelles non garanties (même avec des commutateurs)
– Nécessité d ’implémenter un algorithme de synchronisation pour l ’horodatage de données
– Faible efficacité : il faut 1000 bits pour envoyer un mot de 16 bits (200 CAN, 451 ProfiBus)
– Absence de télé-alimentation intégrée
• De plus :Protocoles TCP/IP ne sont pas adaptés aux contraintes industrielles :
– Pile de protocoles volumineuse et traitement associés complexes
– quel adressage : IPv4 ou IPv6 ?
– Pas de prise en compte du temps
– Pour aujourd ’hui, pas de couche Application disponible aujourd ’hui
• ETHERNET est une technologie utilisable dans le milieu industriel, sous certaines conditions
• ETHERNET peut être utilisé pour de transfert de données dans des applications non contraintes par le
temps
• Association d ’ETHERNET avec Internet est possible, mais ne permet pas d ’obtenir les qualités
demandées aux réseaux de terrain
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ETHERNET INDUSTRIEL : alternative à un Bus de Terrain
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ETHERNET INDUSTRIEL : alternative MODBUS TCP
• MODBUS TCP est basé sur le protocole TCP
• Toutes les requêtes sont envoyées vers le port 502 de la station esclave
• Le dialogue se fait en mode « Half Duplex »
• Octet « Slave Addresse » est remplacé par « Unit Identifier »
• Les CRC-16 (ou LRC) ne sont pas nécessaires, le contrôle est fait au niveau de la trame
Ethernet
• Chaque reqête et réponse sont précédées par 6 octets de l ’entête :
– TrID TrID 00 00 00 Len UID CodeFon <Data>
• Exemple : Fonction 3 : Lecture N mots (Read Multiple Registers)
– 00 00 00 00 00 06 UID 03 AdrPF Adrpf 00 NbM
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