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GC3
Elément de module: Dynamique des structures
Corrigé de la série 7
Exercice 1 :
1.1 L’équation de mouvement d’une poutre uniforme sans tenir compte de l’inertie de rotation et de
d4V
la déformation de cisaillement s’écrit en excitation harmonique sous la forme: EI 4
−ρSω2 V = 0 .
dx
y, v
f (x, t)
Figure 1
1
d V 4 4 ρSω2 4
Il est possible de réécrire cette équation sous la forme: − k V = 0 (1) avec k = .
dx 4 EI
Cherchons une solution de la forme: V(x) = e rx (2) avec r ∈ .
En substituant (2) dans (1), il vient : r 4 − k 4 = 0 . Cette équation caractéristique admet les solutions
suivantes : r1 = k , r2 = − k , r3 = ik et r4 = −ik . D’où la solution générale de (1) qui s’écrit :
V(x) = A cos(kx) + Bsin(kx) + Cch(kx) + Dsh(kx) (3).
Les conditions aux limites sont de la poutre simplement appuyée sont:
d 2V
V(0) = 0 et (0) = 0
dx 2
(4).
d 2V
V(L) = 0 et (L) = 0
dx 2
La dérivée seconde de (3) est donnée par:
2
d V(x)
2
= − k 2 A cos(kx) − Bk 2 sin(kx) + Ck 2 ch(kx) + Dk 2sh(kx) (5).
dx
En substituant (3) et (5) dans (4), il vient du fait que k ≠ 0 :
A + C = 0
A − C = 0
(6).
Acos(kL) + Bsin(kL) + Cch(kL) + Dsh(kL) = 0
− Acos(kL) − Bsin(kL) + Cch(kL) + Dsh(kL) = 0
La résolution du système (6) peut se faire par combinaison linéaire et on trouve:
Bsin(kL) + Dsh(kL) = 0
(7).
− Bsin(kL) + Dsh(kL) = 0
Pour trouver des solutions non triviales, il faut que le déterminant du système précédent soit nul.
D’où 2sin(kL)sh(kL) = 0 , soit pour avoir des modes élastiques: sin(kL) = 0 . Les nombres d’ondes
π n 2 π2 EI
sont alors donnés par: k n = n et les fréquences propres sont : ωn = 2 .
L L ρS
1
Les formes propres associées sont telles que: Vn (x) = Bsin(k n x) + Dsh(k n x) . Mais en choisissant
nπx
B = 1 , le système (7) entraine que nécessairement D = 0 . Finalement Vn (x) = sin .
L
ρSL ρ SL 2 r 4 π4 EI
Pour ce choix de forme propre, on a : µ r = et κ r = ωr , soit κ r = .
2 2 2L3
∂ 4 v(x,t) ∂ 2 v(x,t)
1.2 On chercher la solution du problème: EI +ρS = f (x,t) (8) sous la forme:
∂x 4 dt 2
∞
v(x, t) = ∑ q s (t)Vs (x) (9). En substituant (9) dans (8) et en utilisant (1), il vient:
s =1
∞ ∞
∑ EIks4qs (t) +ρSqs (t) Vs (x) = f (x,t) , ce qui donne : ∑ qs (t) +ωs2qs (t)ρSVs (x) = f (x,t) (10).
s=1 s=1
Multiplions l’équation (10) à gauche par Vr (x) , intégrons entre 0 et L , et appliquons
l’orthogonalité des modes par rapport à la distribution des masses, on trouve :
1 L
q r (t) +ωr2q r (t) = Fr (t) (11) avec Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx .
µr 0
La solution de (11) par l’intégrale de Duhamel s’écrit :
1 t q r0
q r (t) = ∫ Fr (τ)sin[ωr (t −τ)]dx + q r0 cos(ωr t) + sin(ωr t) . Comme la poutre est initialement au
ωr 0 ωr
repos, on a : q r0 = q r (0) = 0 et q r0 = q r (0) = 0 . Finalement, la solution s’écrit formellement sous la
1 t
forme : q r (t) = ∫ Fr (τ)sin[ωr (t −τ)]dx (12).
ωr 0
Dans le cas particulier considéré ici f (x, t) = f 0 H(t) avec H(t) la fonction de Heaviside. Donc
f0 L Lf 1− (−1) r
1 L ∫0 Vr (x)dx si t > 0 0 si t > 0
Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx = µ r , soit Fr (t) = rµ π . Seuls
µr 0 0
r
si t < 0 0 si t < 0
donc les modes d’ordre impair pour lesquels 1− (−1)r = 2 contribuent. Dans ce cas l’équation (12)
2Lf 0
entraine: q r (t) = [1− cos(ωr t)] r =1,3,5,7... . (13)
rπκ r
2Lf 0 ∞ 1 − cos(ωs t) sπx
D’après (9) et (13), on obtient finalement: v(x, t) = ∑
π s =1,3,5... sκ s
sin , soit en
L
s 4 π4 EI 4L4f 0 ∞ 1 − cos(ωs t) sπx
utilisant l’expression de κs =
2L3
: v(x, t) = ∑
π5 EI s =1,3,5... s5
sin .
L
On peut constater que la convergence de la série est en 1/ s5 . Peu de termes suffisent en fait pour
représenter la réponse du système continu.
Exercice 2:
x
Dans cette exercice ce qui change c’est la valeur de la force modale qui devient f (x, t) = f 0 H(t)
L
f0 L
avec H(t) la fonction de Heaviside. Donc Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx = Lµ r ∫0
1 L xVr (x)dx si t > 0
.
µr 0 0
si t < 0
2
Le calcul de l’intégrale se fait par parties et on trouve:
L
L rπx L rπx L L rπx L2 (−1) r
∫0 xsin
L
dx = −
rπ
xcos + ∫ L
L 0 rπ 0
cos dx = −
rπ
.
f 0 L(−1)r
− si t > 0
D’où Fr (t) = rπµ r .
0 si t < 0
y, v f (x, t)
Figure 2
f L(−1) r
L’équation (12) entraine alors: q r (t) = − 0 [1− cos(ωr t)] .
rπκ r