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ENSA Tétouan Année universitaire 2019-2020

GC3
Elément de module: Dynamique des structures
Corrigé de la série 7

Exercice 1 :
1.1 L’équation de mouvement d’une poutre uniforme sans tenir compte de l’inertie de rotation et de
d4V
la déformation de cisaillement s’écrit en excitation harmonique sous la forme: EI 4
−ρSω2 V = 0 .
dx

y, v
f (x, t)

Figure 1
1
d V 4 4  ρSω2  4
Il est possible de réécrire cette équation sous la forme: − k V = 0 (1) avec k =   .
dx 4  EI 
Cherchons une solution de la forme: V(x) = e rx (2) avec r ∈  .
En substituant (2) dans (1), il vient : r 4 − k 4 = 0 . Cette équation caractéristique admet les solutions
suivantes : r1 = k , r2 = − k , r3 = ik et r4 = −ik . D’où la solution générale de (1) qui s’écrit :
V(x) = A cos(kx) + Bsin(kx) + Cch(kx) + Dsh(kx) (3).
Les conditions aux limites sont de la poutre simplement appuyée sont:
 d 2V
 V(0) = 0 et (0) = 0
 dx 2
 (4).
 d 2V
V(L) = 0 et (L) = 0
 dx 2
La dérivée seconde de (3) est donnée par:
2
d V(x)
2
= − k 2 A cos(kx) − Bk 2 sin(kx) + Ck 2 ch(kx) + Dk 2sh(kx) (5).
dx
En substituant (3) et (5) dans (4), il vient du fait que k ≠ 0 :
A + C = 0
A − C = 0

 (6).
Acos(kL) + Bsin(kL) + Cch(kL) + Dsh(kL) = 0
− Acos(kL) − Bsin(kL) + Cch(kL) + Dsh(kL) = 0
La résolution du système (6) peut se faire par combinaison linéaire et on trouve:
Bsin(kL) + Dsh(kL) = 0
 (7).
− Bsin(kL) + Dsh(kL) = 0
Pour trouver des solutions non triviales, il faut que le déterminant du système précédent soit nul.
D’où 2sin(kL)sh(kL) = 0 , soit pour avoir des modes élastiques: sin(kL) = 0 . Les nombres d’ondes
π n 2 π2 EI
sont alors donnés par: k n = n et les fréquences propres sont : ωn = 2 .
L L ρS

1
Les formes propres associées sont telles que: Vn (x) = Bsin(k n x) + Dsh(k n x) . Mais en choisissant
 nπx 
B = 1 , le système (7) entraine que nécessairement D = 0 . Finalement Vn (x) = sin  .
 L 
ρSL ρ SL 2 r 4 π4 EI
Pour ce choix de forme propre, on a : µ r = et κ r = ωr , soit κ r = .
2 2 2L3

∂ 4 v(x,t) ∂ 2 v(x,t)
1.2 On chercher la solution du problème: EI +ρS = f (x,t) (8) sous la forme:
∂x 4 dt 2

v(x, t) = ∑ q s (t)Vs (x) (9). En substituant (9) dans (8) et en utilisant (1), il vient:
s =1
∞ ∞
∑ EIks4qs (t) +ρSqs (t) Vs (x) = f (x,t) , ce qui donne : ∑ qs (t) +ωs2qs (t)ρSVs (x) = f (x,t) (10).
s=1 s=1
Multiplions l’équation (10) à gauche par Vr (x) , intégrons entre 0 et L , et appliquons
l’orthogonalité des modes par rapport à la distribution des masses, on trouve :
1 L
q r (t) +ωr2q r (t) = Fr (t) (11) avec Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx .

µr 0
La solution de (11) par l’intégrale de Duhamel s’écrit :
1 t q r0
q r (t) = ∫ Fr (τ)sin[ωr (t −τ)]dx + q r0 cos(ωr t) + sin(ωr t) . Comme la poutre est initialement au
ωr 0 ωr
repos, on a : q r0 = q r (0) = 0 et q r0 = q r (0) = 0 . Finalement, la solution s’écrit formellement sous la
1 t
forme : q r (t) = ∫ Fr (τ)sin[ωr (t −τ)]dx (12).
ωr 0
Dans le cas particulier considéré ici f (x, t) = f 0 H(t) avec H(t) la fonction de Heaviside. Donc

 f0 L  Lf 1− (−1) r 
1 L  ∫0 Vr (x)dx si t > 0  0   si t > 0
Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx = µ r , soit Fr (t) =  rµ π . Seuls
µr 0 0 
r
 si t < 0 0 si t < 0
donc les modes d’ordre impair pour lesquels 1− (−1)r  = 2 contribuent. Dans ce cas l’équation (12)
 
2Lf 0
entraine: q r (t) = [1− cos(ωr t)] r =1,3,5,7... . (13)
rπκ r
2Lf 0 ∞ 1 − cos(ωs t)  sπx 
D’après (9) et (13), on obtient finalement: v(x, t) = ∑
π s =1,3,5... sκ s
sin   , soit en
 L 
s 4 π4 EI 4L4f 0 ∞ 1 − cos(ωs t)  sπx 
utilisant l’expression de κs =
2L3
: v(x, t) = ∑
π5 EI s =1,3,5... s5
sin  .
 L 
On peut constater que la convergence de la série est en 1/ s5 . Peu de termes suffisent en fait pour
représenter la réponse du système continu.

Exercice 2:
x
Dans cette exercice ce qui change c’est la valeur de la force modale qui devient f (x, t) = f 0 H(t)
L
 f0 L
avec H(t) la fonction de Heaviside. Donc Fr (t) = ∫ Vr (x)f (x,t)dx =  Lµ r ∫0
1 L  xVr (x)dx si t > 0
.
µr 0 0
 si t < 0

2
Le calcul de l’intégrale se fait par parties et on trouve:
L
L  rπx   L  rπx  L L  rπx  L2 (−1) r
∫0 xsin 
 L 
 dx = −
 rπ

xcos   + ∫  L 
 L  0 rπ 0
cos dx = −

.

 f 0 L(−1)r
− si t > 0
D’où Fr (t) =  rπµ r .

0 si t < 0

y, v f (x, t)

Figure 2

f L(−1) r
L’équation (12) entraine alors: q r (t) = − 0 [1− cos(ωr t)] .
rπκ r

f 0 L ∞ (−1) [1 − cos(ωs t)]  sπx 


s
D’après (9) et (13), on obtient finalement: v(x, t) = − ∑
π s =1 sκ s
sin   , ou
 L 
2f 0 L4 ∞ (−1)s [1 − cos(ωs t) ]  sπx 
encore en substituant κs par son expression: v(x, t) = −
π5 EI
∑ s 5
sin 
 L 
.
s =1
5
On peut constater que la convergence de la série est en 1/ s . Peu de termes suffisent pour
représenter la réponse du système continu. C’est une remarque générale. Seuls les premiers modes
sont importants pour décrire la réponse d’un système lorsque la fréquence maximale de l’excitation
est limitée.

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