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Chapitre A ; étude monographique et morphologique

de l’olivier
L’olivier ; Historique
L`expansion de l`olivier est liée à l'installation du climat méditerranéen,
Car la contrainte climatique est la donnée fondamentale pour la culture de cet
Arbre. Ce type de climat est apparu progressivement depuis environ 10.000 ans Avant notre
ère, s'installant d'abord en Méditerranée orientale, pour s'étendre Ensuite, durant plusieurs
millénaires, à l'ouest et au nord du bassin Méditerranéen. Des études biologiques réalisées
par (Camps 1970) montrent Que l`olivier sauvage existait au Sahara environ 11.0O0 ans
avant notre ère. Les Dernières analyses de pollens de différents arbres à feuillages caducs et
Dominants semblent montrer que ce changement climatique s'est développé
Environ 8000 ans avant notre ère, au sud-est de l'Espagne, remontant lentement Vers le
nord ; (Amouretti et Comet 2000).

Selon les archéologues, la domestication de l'olivier aurait eu lieu entre


5700 et 5200 ans avant l'époque actuelle (soit environ entre 3800 et 3200 avant J.-CY) Des
études archéo-biologiques (Terral, 1997) et l`étude génétique des Populations cl`oléastres et
des variétés d'oliviers montrent que la domestication S’est produite indépendamment dans
plusieurs régions du bassin méditerranéen, Et s'est très probablement réalisée sur une
longue période Des recherches archéologiques montrent que l'on extrayait déjà
L'huile Dès le IV° millénaire av. J.-C. en Syrie et a Chypre, ainsi qu`en Crète environ 3500 ans
avant notre ère

Le commerce de l`huile apparut dés Page du bronze, et les hittites


D`Anatolie s'en procuraient sur la côte d'Asie mineure, alors que les Pharaons
D’Egypte et les rois de Mésopotamie en achetaient en Syrie. Dans les palais
minocéens de Crète, l`huilé était entreposée, en grande quantité, dans des vases Appelés
pithoi, et dans les palais mycéniens de la Grèce continentale on a Retrouve de nombreuses
jarres a huile sur lesquelles était mentionne'
L’idéogramme de l`huile (élaions). Ce commerce était très contrôle, car l'huile était
fortement liée au pouvoir économique et religieux (Besnard, Breton, Khadari,Bervillé.
2001.).

Apres une récession due a la disparition de plusieurs états orientaux


Vers l200 avant J.-C., l'expansion démographique de Page du fer en
Méditerranée entraîna la création de nombreuses colonies par les phéniciens en Afrique du
Nord (Carthage), et au sud de l'Espagne_ ainsi que par les grecs en Asie mineure, dans les
îles de la Mer Égée, en Sicile, et dans le sud de l'Italie et De la France (Marseille). Ils y
importèrent la culture de l'olivier et développèrent Son commerce. Selon Pline l`Ancien,
l'olivier était absent d’Italie sous le règne De Tarquin l`Ancien (-616 à -579). Au VIe siècle av.
J.-C. le sage grec Solon Promulgua des lois autorisant les athéniens à faire le commerce de
l'huile D’olive, Au IV" siècle av. J.-C., Alexandre le Grand conquit la Méditerranée Orientale,
ainsi que l'empire Perse, et le commerce se développa encore plus. (Augusfin; 1999).

Durant les siècles qui suivirent, face à la demande croissante d'huile


Pour l’alimentation, l`éclairage, les soins, ou les pratiques sportives et
Religieuses, on développa de nouvelles méthodes de production et on rédigea des Manuels
techniques, comme ceux du botaniste grec Théophraste, des agronomes Latins Caton, Pline
et Columelle (originaire d'Espagne). Ainsi que du carthaginois Magon. L'unification des pays
riverains du MARE NOSTRUME par l 'Empire romain Facilita encore plus le commerce et la
production, qui devint quasiment "semi-industrielle" dans certaines régions de l'Espagne et
de l`Afrique du Nord, par la Promulgation de lois comme la Lex MANCIANA il au ll siecle
encourageant les Plantations et l'irrigation dans les domaines impériaux.
La chute de 1'empire romain, l'extension du christianisme, puis de la Civilisation arabo-
musulmane entraînèrent un changement des modes de consommation, des Zones de
production et des circuits commerciaux. Génois et vénitiens profitèrent des croisades pour
développer un commerce actif et très Fructueux avec l`Orient et donner une impulsion a
l'oléiculture pour répondre aux Nouveaux besoins créés par la fabrication du savon (apparu
au ÎXC siècle) et Apprêtage du textile.

A partir du XVI° siècle s'ouvrit une ère d'expansion continue, qui va


Conduire l'olivier à son extension territoriale maximale, sous l'influence de la
Demande croissante, d`une société occidentale de plus en plus industrialisée,
Pour les savonneries, le textile et la mécanique. Avec la découverte du nouveau Monde, les
espagnols introduisirent l'olivier dans leurs anciennes colonies des Amériques, comme
l`Argentine, le Mexique, le Pérou (en 1560)? Le Chili et la Californie. C’est au XlX° siècle, lors
de l'apogée de la démographie des campagnes et de la colonisation européenne, que
l'olivier connut son extension Maximale. Bien que la superficie des oliveraies ait diminué au
cours du XX° siècle, les gains de productivité dans la culture des oliviers et l'extraction de
L’huile ont conduit au quintuplement de la production mondiale d'huile d`olive entre l903 et
l998(M. Amouretti et Comet 2000),

1.2 Caractères botaniques

L'olivier est classe dans la famille des oléacées qui comprend, entre
Autre, les lilas (syringya), les Troènes (ligustrum). Les frênes (fraximus) ainsi
que plusieurs arbuste comme les forsythias et les jasmins. Le genre est appelé
Olea et comporte 30 espèces différentes repartis èi la surface du globe.
L`espèce Cultivée dans le monde méditerranéen est << olea europea ›› qui
provient de Oléastre appelée olivier sauvage. Elle comporte plusieurs varie`t’es
qui donnent des olives de formes et de goûts divers. Un des oliviers cultivés a
partir de cette Espèce sauvage est nomme << Olea europea > ssp. Sativa
(MOREALTX, 1997).

L'olivier (L Oea europea L), espèce caractéristiques du paysage


Méditerranéen, compte de nombreuses variétés ayant une diversité
phénotypique Importante.

Les origines de ses variétés demeurent imprécises. Divers travaux Ont suggéré
que l’inter-fertilité entre les formes cultivées et/ou les formes Sauvages étaient
à l’origine de la diversification de l’olivier cultive. Plus Récemment en
Andalousie, (Barranco et Rallog 1984) ont inventorie' et Identifie 156 variétés
sur la base d’un schéma pomologique incluant un grand Nombre de caractères
relatifs à l’arbre, au rameau fructifère, au fruit, a L’inflorescence, à la feuille et
a l’endocarpe. La majorité' de ces étude a mis en Évidence que pour une
variété donnée, les caractères de l’endocarpe sont plus Stable que ceux du fruit
et de la feuille. La dimension fractale a été aussi utilisée Comme descripteur de
la diversité génétique de l’olivier. Ce caractère de L’endocarpe à montre une
variabilité importante entre les variétés (BARIETALE, 2002).

Classification
Embranchement des Spermaphytes
Classe des Dicotylédones
Ordre des Gentianales
Famille des Oléacées Hammiche 1995
Genre : Olea
Espèce : europea

Selon Quezel et Santa (1962-1963), on peut distinguer deux formes principales


D’olivier

Olea europea sylvestris


C’est l’olivier sauvage, caractérisé par des rameaux longs, des fruits
Très petits et un aspect buissonnant de l’arbre_ l’olive est appelée en arbre
<< Zeboudj >›

Olea europea Sativa


C’est l°o1ivier cultivé, inerme, dont les fruits plus gros que ceux du
Précèdent, sont destinés a la consommation. L`arbre est plus grand que celui
de l’olivier sauvage.

I-2-1- Aspect générale:


Très rameux, au tronc noueux, à l'écorce brune crevassée, il peut
Atteindre quinze à vingt mètres de hauteur, et vivre très longtemps.
Cependant,
Sous Faction d'animaux de pâture, ou dans des zones extrêmement ventées, ou
exposées aux embruns_ il conserve une forme buissonnante de défense_ et
Maintient la forme d'une boule compacte et impénétrable, lui donnant l`aspect
d`un buisson épineux. Dans la plupart des modes de culture, les oliviers sont
Maintenus a une hauteur de trois à sept mètres afin de faciliter leur entretien
et la récolte des fruits.

I-2-2- Feuille:
Les feuilles sont opposées, ovales allongées, portées par un court
pétiole coriaces, entières, enroulées sur les bords, d`un vert foncé luisant sur la
face supérieure, et d`un vert clair argenté avec une nervure médiane saillante
sur la face inférieure. Le feuillage est persistant, donc toujours vert, mais cela
ne veut pas dire que ses feuilles sont immortelles. Elles vivent en moyenne
trois ans puis jaunissent et tombent, principalement en été.

l-2-3- Fleurs :
Les fleurs sont blanches avec une corolle, deux étamines, un calice a
Quatre pétales ovales, et un ovaire de forme arrondie qui porte un style assez
Épais et terminé par un stigmate. Cet ovaire contient deux ovules. Les fleurs
sont Regroupées en petites grappes de dix à vingt. Poussant a l'aisselle des
feuilles au Début du printemps sur les rameaux âgés de deux ans.
La plupart des oliviers sont auto-fertiles, c'est à dire que leur propre
Pollen peut féconder leurs propres ovaires. La fécondation se fait
principalement Par l'action du vent et la période de fertilité ne dure qu'une
petite semaine par Année. S'il ne pleut pas trop durant cette période, 5 à l0%
des fleurs produiront Des fruits pour une bonne production.

I-2-4- Fruits
Le fruit, l'olive est une drupe, dont la peau (épicarpe) est recouverte
D`une matière cireuse imperméable a l'eau (la pruine), avec une pulpe
(Mésocarpe) charnue riche en matière grasse stockée durant la lipogenèse, de
la Fin août jusqu`à la véraison_ D`abord vert, il devient noir a maturité
complète. Le Noyau très dur, osseux, est formé d'une enveloppe (endocarpe)
qui se sclérifie L’été à partir de la fin juillet, et contient une amande avec deux
ovaires, dont l'un Est généralement stérile et non-fonctionnel: cette graine
(rarement deux) produit Un embryon, qui donnera un nouvel olivier si les
conditions sont favorables.

I-2-5- Sous-espèces :
L`espèce Olea a longtemps été subdivisée en deux sous-espèces, (Olea
europea var. europea pour l'olivier domestique (Europe et Turquie), et ()/en
europea var. sylvestris (Mill) Lehr pour l'oléastre. Ou olivier sauvage. Cette
Subdivision est devenue obsolète, divers travaux ayant montré l'absence de
Frontière entre les populations sauvages et les populations cultivées, aussi bien
sur le plan génotypique que phénotypique,
Il existe cependant six autres sous-espèces 1
Olea europea subsp. Africana (Afrique, Madagascar", Arabie)
Olea europea subsp. Cerasiformis (Canaries,madere)
Olea europea subsp. cuspidata(Afrique et Asie, de l Iran jusqu'en Chine)
Olea europea subsp. Guanchica (Canaries)
Olea europea subsp. Laperrinei (Algerie, Argentine, Niger, Soudan)
Olea europea subsp. Maroccana (Maroc)
I-3-- Caractères végétatifs : « Voir Fig. 1 ››
Le tronc
Le tronc qui atteint parfois 10 à 12 mètres de circonférence et 12
mètres de hauteur est recouvert dune écorce brune grisâtre lisse chez les
jeunes, et plus ou moins fortement crevassée sur les \cieux pieds d°olivier.
'Il peut vivre plusieurs centaines d`années.

Les feuilles
Les feuilles persistantes, opposées: ovales et luisantes a la partie
Supérieure qui est vert, sont d`un vert pâle ou blanchâtre a la partie
Inferieure incurvée.

La floraison
La floraison de l'olivier a lieu au mois d’avril en Algérie, une des
Caractéristiques de la floraison de l'olivier est l’Avortement d`un grand
Nombre de fleurs.
Epoque de maturité :
La maturité des olives s’étend de novembre à janvier, ce qui permet
Détaler la récolte.

 Mode de fructification ; L’olivier fructifie sur le bois de l’année précédent


 Rameaux et Bourgeons

Le rameau a bois: Celui ci ne porte que des bourgeons à bois, son


Port est érigé. Son feuillage vert foncé

Le rameau a fruit: il présente de la base au sommet 3 types de


Bourgeons :
Ceux de la base qui reçoivent peu de sève et peu de soleil restent
A l’état latent 1 ce sont des bourgeons latents.

Ceux de l’extrémité, recevant beaucoup de sève, donneront du


Bois : ce sont des bourgeons à bois.

Ceux du milieu moyennement alimentés donneront des fleurs ;


Ce sont les bourgeons à fleurs

Les bourgeons : ils sont de trios types :

Le bourgeon terminale il prolonge le rameau, peut parfois


donner des fleurs (le rameau de couronne)

Le bourgeon axillaire: il se trouve à l`aisselle de chaque


Feuille qui donnera des fleurs ou du bois suivant la qualité de
sève qu`il reçoit.

LE bourgeons stipulaires lls se trouvent de part et d’autre des


Bourgeons axillaires, et peuvent le cas échéant les remplacer.
L'olivier ne produit naturellement qu`une année sur deux en l'absence
De taille, et la production s'installe lentement, progressivement, mais
Durablement ; entre l et 7 ans, c'est la période d'installation improductive, dont
la durée peut doubler en cas de sécheresse; jusqu’a 35 ans, l'arbre se
développe Et connaît une augmentation progressive de la production; entre 35
ans et 150 Ans, 1'o1ivier atteint sa pleine maturité et sa production optimale.
Au-delà de 150 Ans, il vieillit et ses rendements deviennent aléatoires. (Breton ;
2006).
II- Culture de l°olivier :
Un olivier produit de quinze a cinquante kilos d`olives par récolte selon
La densité de plantation, le mode de conduite agronomique, notamment
L’irrigation, le cultivar, et Page de l`arbre.
II-l- Exigences pédoclimatiques :
Il-l-l- Exigences climatiques :
_ I Exigences pluviométrique
Arbre méditerranéen par excellence, il exige un climat doux.
Lumineux, et supporte tout a fait bien la sécheresse, il craint plutôt
L’excès d`eau et donc les excès d'arrosage (apport de trente a quarante
Litres d'eau, une à deux fois en juillet et août, et seulement la première
Année âpres la plantation). Avec six-cents millimètres de pluie bien
Repartis sur l'année, l'olivier se développe et produit normalement. Entre
Pluviométrie inférieure a 200 mm/an, l'oléiculture risque cl`êt1'e
Économiquement non-rentable. (www.olivierdepr0vence.com;2007).

I Exposition :

Comme l'olivier ne peut pas résister a une température


Inférieure à -10°C, cet isotherme délimite sa zone de culture en latitude
(En général 25°- 45°) et en altitude. L'olivier résiste jusqu'à -8 -10°C
En repos végétatif hivernal, mais des températures de -1C peuvent
Occasionner des dégâts très importants pour la floraison, Néanmoins.
Un hiver marqué lui est nécessaire pour induire la production de fleurs
Et donc d`olives.
L`olivier est un arbre très rustique, qui est indifférent à la
Nature du sol mais exigeant en lumière; il craint l'humidité, mais
Supporte par contre des sécheresses exceptionnelles et ne souffre que
Peu de l'action des vents violents. Cependant, à 35 - 38°C, la croissance
Végétative s'arrête et à 40 °C et plus, des brûlures endommagent
L’appareil foliacé, pouvant provoquer la chute des fruits, surtout si
L’irrigation est insuffisante. Les vents chauds au cours de la floraison,
Les brouillards, les fortes hygrométries, la grêle et les gelées
Printanières sont autant de facteurs défavorables a la floraison et a la
Fructification. (www.0livierdeprovence.com; 2007).

II-2- Le sol :

L'olivier aime les sols légers, bien drainés, même pauvres en


Calcaire. Il faut éviter' les terrains humides dans lesquels l`eau circule
Très lentement. Les sols filtrants comportant des graviers ou des
Cailloux seront préférés aux terres trop argileuses et asphyxiantes

L'olivier n'est par très sensible aux variations de pH (acidité/alcalinité)


Du sol (dans la fourchette 6 - 8, il craint les sols à pH inférieur à 6),
L’olivier s’adapte aux types des sols les plus varies, ceci sous
la réserve qu’ils soient sains_ et que l'arbre ait à sa disposition une
Quantité d’eau en rapport avec la teneur en éléments fins du sol.
Dans les sols sableux profonds: l'olivier peut vivre avec une
Pluviométrie moyenne de 200 mm. Dans les sols argileux il sera
Nécessaire d’avoir des pluviométries de 500nun ou de recourir a
L’irrigation. (villa ; 2003).

III- Multiplication :

L`0livier peut être multiplié par différentes méthodes noyaux d'olives_


Morceaux de souche et rejets ("souquets"), greffes et bouturage herbacés.
Planter un noyau d'olive et attendre le développement de l'arbre est une
Méthode hasardeuse, car les noyaux sont très résistants et doivent être fendus
ou Fragilisés pour pouvoir germer. De plus, planter un noyau issu d'une variété
Donnée ne donne pas la même variété, même si les fleurs ayant conduit a ce
Noyau ont été féconde par du pollen de cette même variété. Certains
Pépiniéristes, notamment en ltalie, plantent des noyaux d'olives, puis greffent
les Jeunes plants obtenus sur la variété désirée lorsqu'ils ont la grosseur d'un
crayon.
Cela n'est pas recommandable dans les régions ou le gel peut être intense, car
en Cas de gel ce sont les porte-greffes qui repoussent, et une nouvelle
opération de Greffage est nécessaire.

Qualités et cultiver des oliviers ayant exactement les caractères identiques à


l`ortet initial, les oléiculteurs préfèrent la multiplication par voie végétative

(Même si des mutations clonales peuvent cependant avoir lieu) par bouturage.
par greffage, ou encore par "souquet" (morceau de souche)
(www. Greffenet .net)2008).

III-1- Multiplication directe :

lIl-1-1- Par bouture: les rameaux d`olivier utilises pour


préparer les boutures sont de dimensions très variables. On emploie
aussi bien les très petites boutures d`extrémité des rameaux.
l`enracinement est généralement facile. (I.T. A.M ; 1990).

lIl-1-2- Par rejets de souche l`olivier peu émettre des rejets aériens à
Partir des racines. Certains rejets peuvent présenter des ovules à leur
Base ; ils sont prélèves pour élevage en pépinière (I.T. A.M ; 1995).

IIl-2- Multiplication indirecte :


Celle-ci fait intervenir la production de porte-greffe.
Et pratique du greffage.

lIl-2-l- Greffage à des peuplements d’oléastres :


Le greffage est une technique qui consiste a greffer sur des
Oliviers sauvages, des variétés productrices (surtout pour l`huiled’olive).

III-2-2- Greffage sur plants de semence :


On seine des noyaux d`olives (d`origine généralisent très Diverses) et les jeunes
plants obtenus reçoivent par greffage la variété' à
Propager.

ll ya deux sortes de noyaux :

Les gros qui not qu’un faible pouvoir germinatif, mais donnent des
Sujets plus aptes a recevoir un greffon.
Les petits qui possèdent un pouvoir germinatif plus élevé et plus rapide.
IV- Les portes greffes :
Les portes greffes actuellement employés sont pour la plupart
Constitués de population hétérogènes, provenant de semis de noyaux d`olives
de
Variétés cultivées telles que Chemlal et Sigoise, parfois d’oléastres.
Cette situation se trouve dans tous les pays oléicoles elle provient du
Fait que les études sur les porte-greffes sont encore insuffisantes pour assurer
les
Qualités particulières de telle ou telle variété. De nombreuses recherches
Intéressantes on été faites pour sélectionner des porte-greffes nanisant les
Résultats obtenus jusqu'à présent ne laissent pas prévoir une application
concerte
Dans la pratique, surtout à cause de leur manque d’affinité. (I.T A.F ; 2004).

V - Les variété
Dans ce domaine également, l’expérimentation est encore insuffisante,
les variétés nationales restent encore les mieux connues et peuvent être
Recommandées dans leur région d’origine avec quelques rares variétés
Étrangères installées depuis de nombreuses années. (I.T.A.F ; 2004).
Les oliviers sont destinés a deux fins :
La production d’olive à huile.
La production d’olive de table.

Les variétés les plus importantes sont les suivantes

V-1- Les olivier a huile :

V-1-1-Aglondaou : résiste bien au froid, mais il est exigeant. Produit


Une huile très fine.

V-l-2- Picholine de l'0uest ou olive de Tlemcen: possède de


Nombreux caractères communs avec la Sigoise. Produit une huile
Abondante, qui ne fige pas facilement.

V-l-3- Rougtte de l'Hérault: très rustique, s'adapte bien aux


Conditions climatiques des régions d`Alger et de Guelma. Se contente
de très mauvais terrains.

V-l-4- Sigoise ; cette variété ou olive de Tlemcen est aussi appelée


Olive du tell ou picholine marocaine. Très cultivée en Oranie et dans
L’ouest Algérien, produit une olive a deux fins est très recherchée pour
La conserverie et donne un bon rendement en huile, elle est sensible au
dacus et au coclonium.

V-1-5- Blanguetíer: S’adapte très bien au climat maritime. Sa


Fructification redoute le froid. Elle produit une huile blanche forte
Recherchée sur les marchés.
V-1-6- Cailletier._pendouille ou Grassence: Arbre rustique: très
Résistant à la sécheresse, peut atteindre une forte dimension.
V-1-7- Chemlal de Kabvlie : Très cultivée en Kabylie il se trouve dans
D’autres régions en Algérie, le Chemlal est un arbre robuste et rustique.
D’adaptation très souple aux différents types de culture (avec ou sans
Irrigation).l’olive est petite (2.5g en moyenne). Elle donne une huile
Abondante, fine, d’extraction facile.
V-1-8- Chemlal de Sfax : rencontrée dans les régions les plus sèches
D’Algerie, le fruit est très petit (lg) et vient en grappes.il donne une
Huile riche en margine qui ne fige pas très rapidement a un goût peu
Prononce et très délicat,
V-l-9- Frantoia Excellente variété dont le rendement en huile de
Bonne qualité est très intéressante. Variété auto fertile.
V- l-l0- Grappolo : Variété riche en huile de bonne qualité. De maturité
Assez tardive, à production régulière.
V-2- Les olives de table :
V-2-1- La picholine de l’ouest ou olive de Tlemcen : Arbre de forte
Dimension et de bonne fertilité; olive grosses, pour conservation en
Vert.
V-2-2- Sigoise Assure 80% de la production des olives de
Conserverie très bonne fertilité, prend un grand développement sur les
Sols conservant bien leur fraicheur.
V-2-3- La Lucques: Arbre à fort développement fruit assez gros.
Bien rempli et charnu, de toute première qualité. Résiste au froid, mais

Exigeante sur la qualité du terrain.

V-2-4- La belgentiéroíse : Arbre de bon développement et de vigueur


Moyenne, fertilité parfaite et régulière.

V-2-5- Solonenque : Arbre très rustique à développement moyen ; peu


vigoureux recommandable pour les terrains pauvres. Fertilité bonne a
Très bonne.

V-2-6- Sévillane ou Gordal: Bien adapté en Algérie, mais seuls


Quelques microclimats lui conviennent vraiment bien. Donne des fruits
Vraiment très gros (9à l4g) a chair grossière, mais séduisante par leurs
Présentation.

V-2-7- Ascolana : Pourrait avoir un grand avenir en Algérie, fertilité


Excellente et régulière, bonne
V -1-8- La tanche. Fruit gros a très gros particulièrement utilisé pour la
conservation en noir. Fertilité bonne et régulière, sensible au froid, a
Cultiver dans les vallées bien protégées. Réagit bien aux soins
Culturaux. (I.T.A.F; 2005).

VI- Entretien et soins des oliviers :


« Qui laboure ses oliviers. Les prie de donner du fruit qui les fume. Le
Demande; qui les taille. L’exige. ›› (Ancien proverbe provençal).
Dés sa mise en place, le jeune olivier doit être surveillé et recevoir des
Soins dans le but de favoriser son installation dans le sol et le développement
de Son feuillage. La surveillance doit porter en particulier sur la présence
D’animaux domestiques qui en quelques heures peuvent opérer des
destructions De feuillage d’une taille importance que la jeune plantation est
pratiquement Détruite. Les soins comporteront :

Les arrosages : dans les 10 jours qui suivent la plantation, si une pluie
Supérieur à 10mm pas été enregistrée, il faut un arrosage important
(30litres au moins par sujet).
Le travail du sol : il faut distinguer :
-Le binage autour du jeune plant pour maintenir l`humidité et éviter
L`installation des adventices.il s’effectue sur un rayon d` un sujet soit a la
Main, soit à la rotobineuse.
-Les façons superficielles à pleine surface dont le nombre peut varier
Selon la propreté et la texture du sol.

VI-l- Le s différents types de taille :


VI-l-1- Taille de formation de l'0livier :
La taille de l’olivier a connu une histoire controverse liée a
L’ancienneté de sa culture et qui s'est enrichie a travers des siècles
D’interprétation agronomiques variées et souvent contradictoires sur la
Meilleur façon de cultiver. Alors que les formes traditionnelles tendent
À réaliser des couronnes plus ou moins coniques et assez larges. Les
Formes modernes visent à obtenir des arbres plus bas, sacrifiant peut-
Être la longévité à la réduction des coûts de la cueillette.
ll faut de toute façon avoir présent a l’esprit, Que le choix
D'une technique de formation trop éloignée de la forme naturelle de
L’arbre, demande des tailles plus fréquentes et plus sévères, qui
Influeront négativement sur la capacité productive de la plante.
Les formes libres sont les plus adaptées aux entreprises
Arboricoles qui, dans un souci de réduction du personnel pendant les
Périodes de taille et de cueillette, s`et`forcent d`obtenir des formes
Basses, qui se récoltent, toute ou presque. Depuis le sol sans préjudice
Pour les autres opérations de culture, également très importantes préparation
du terrain, fumage et traitement phytosanitaires en
Particulier. (Delfabio ; 1998).

Le gobelet :
On intervient 2 ou 3 ans âpres la mise en place, en choisissant les tiges de
1m qui constitueront les futures branches qui, a leur tour, seront enrichies
De branches secondaires, Le gobelet ayant pour fonction d`appo1ter a la
Plante le Maximin de lumière; ou éliminera celle qui, poussant vers le
Centre, peuvent provoquer des ombres préjudiciables.
Une variante du gobelet traditionnel est le vase poly conique. Dans ce cas,
Les branches peuvent être de trois ou quatre à partir du tronc vers un angle
d’environ 45°.

Le gobelet buissonneux repose sur la mise en terre dune ou même trois


Plantes simultanément, disposées en triangle. Six ou sept branches sont
Préparées a une hauteur d"el1viron 0.50111, de façon à réaliser une touffe
- buissonnante (Del Fabio ; 1998)

Le globe :
Pour le globe, on organise trois ou cinq branches à plus de 1m pour
Former une couronne sphérique à même de protéger la plante des brûlures
Du soleil dans les climats très chauds niais qui 1le facilitera certainement
Pas le travail de la récolte, (Del Fabio ; 1998).
Le mono cône :
C’est une technique qui ne se prête qu`a quelques variétés. Sa forme
Définitive est celle d'un axe revêtu de branches latérales d’ampleur
Décroissante du bas vers le haut.

La préparation de cette forme est fondée sur des tailles estivales de


Formation les deux premières années, dans le but d`éliminer les
Ramifications latérales importantes qui pourraient entrer en concurrence
Avec la cime. C’est la forme la plus adaptée a la récolte mécanique par
vibration du tronc. (Delfabio ; 1998).

La Palmette :
Cette technique consiste à faire pousser l`olivier sous une formé qui ne lui
est pas très naturelle mais afin de réduire les coûts de récolte. Dans ce cas,
la plante est organisée sur les poteaux dont les branches sont placées sur
l’axe central avec un angle d’environ 43% (Delfabío ; 1998).

En Y upsilon :
Cette forme vises comme la palmette: a limiter au maximum l`ombre en
Palissant le scion à environ 0,50m de hauteur avec deux branches tournées
en direction de la rangé. (Del Fabio ; 1998).

VI-l-2- Taille de production d’Olivier :


En France, la taille sèche sera exécutée a la fin de l`hiver est
Au début du printemps car les dernières gelées importantes risquent de
Retarder la cicatrisation des plaies causées par la taille
De toute façon, elle devra être légère car l`olivier suppose mal
Les interventions dune certaine importance,
La taille de production vise a dégager les branches a fruits. a
Éclaircir et a orienter la rainure de façon à éviter d'ennuyeux
Croisements et superpositions qui empêcheraient l'aération mais aussi
La pénétration de la lumière, une taille d’émondage éliminera les tiges à

fruits épuisée ou vieillies, en renouvelant et rééquilibrant ainsi la


Couronne.
Les gourmands inutiles qui poussent sur les branches ou la
base de la plante doivent être supprime. ll faut de toute façon. éviter de
devoir éliminer des branches Dun certain diamètre pour ne pas risquer
de favoriser les attaques parasitaires, une intervention particulière qui
se pratique sur l°olivier consiste à éliminer le bois mort généré par la
carie de l°olivier. L’opération s°effectue à la fin de lhiver avec une
gouge en enlevant le bois malade et en maintenant celui qui est sain.
(Del Fabio ; 1998).

VI-l-3- la taille de génération


Elle est généralement sévère. On peut renouveler la couronne
En coupant à ras du collet et en laissant la plante se régénère au moyen
Des rejets. (ll s'agit de laisser subsister 4 à 8 branches, selon la
Dimension de l'olivier).
(Del Fabio ; 1998).

VI-2- Les Maladies :

On petit diviser les maladies de l'olivier en trois catégories

Celles dues aux bactéries ou au virus


Celles dues aux insectes.
Celles dues aux champignons.

Mais une seule maladie est réellement mortelle pour l'arbre_


le pourridié, alors que les autres n’ont qu'un impact "économiques "...

Vl-2-1- Dues aux Bactéries :


Le Chancre ou «rogne ›> (<< tumeur bactérienne de l'olivier ››.
Encore appelé << tuberculose de l'olivier >>`) est une maladie causée par
une bactérie Pseudomonas savastanoi infectant le système de
circulation de la sève. ll est très difficile de s'en débarrasser par la taille
des branches infectées en veillant a la désinfection des outils et a ne pas
blesser l'arbre lors de la récolte des olives. «Fig 2 ››. (www. Inra .Fr ;
2007)

VI-2-2- Du es au insectes

Les trois principaux insectes ravageurs dans le bassin


Méditerranéen sont la Cochenille noire de l'olivier, la Mouche de
l`olivier et la Teigne de l'olivier. D'autres sont de moindre importance,
comme le Neiroun , l'hylésine de l'olivier et la Zeuzère. mais on peut
Trouver ailleurs d'autres insectes ravageurs des cultures

la cochenille noire de l olivier saissetia olea qui se nourrit de sa sève et peut


aussi s'attaquer à d'autres arbres comme le laurier rose. Le problème est
sa production de miellat qui favorise le développement d`infections fongiques
La lutte biologique par les ennemis naturels: comme l'hyménoptère
Mytaphycus lounsburyi est de loin préférable aux insecticides. ll existe aussi
une cochenille "violette" de l'olivier parlatoria olea Colvée).
«Fig. 3 ››. (www. Inra .Fr ; 2007).

la mouche de l olive bactrocera olea qui pond ses œufs dans les olivesest la
plus grande menace économique. Les fruits sont véreux et l'huile sera de
Qualité inférieure. La lutte la plus efficace est de piéger les mouches avant
Qu’elles ne se reproduisent par un traitement partiel de l'arbre avec le mélange

D’un aliment attractif et d`un insecticide, associe à une routine de veille


Sanitaire. «Fig. 4 ››. (Www. Inra .Fr ; 2007).
\/ la teigne de l'olivier:(prays olea) est un papillon de nuit dont les larves
S’attaquent, selon le développement, aux feuilles aux fleure et aux olives. La
Parade la plus efficace est la lutte biologique comme pour la Pyrale du jasmin
«Fig. 5 ››. (Www. Inra .Fr ; 2007).

Le scolvte de l'olivier : ou "neiroun" (phloetribus scarabaeioids ou olea) est


Un insecte xylophage s'attaquant aussi à d`autres arbres. Pour limiter sa
Reproduction, il est très important de brûler au plus tôt les branches de taille.
«Fig. 6 ››. (Www. Inra .Fr ; 2007).

L’hylésine de l'olivier :( hylisimus oleiparda) la larve arrête la circulation de la


sève. (www. Inra .Fr ; 2007).
Le thrips de l'olivier: (Liothrips olea) est un petit insecte qui pique les
Jeunes feuilles pour se nourrir de leur sève, en faisant des dégâts minimes
«Fig. 7 ››. (www. Inra .Fr ; 2007).
L’0tiorhynque de l'0livier :(otiorhyncus cribricolus) est un insecte, dont les
Adultes consomment les feuilles en y pratiquant des échancrures marginales
Caractéristiques et pouvant entrainer une défoliation totale en cas d'infestation
Massive. (www. Inra .Fr ; 2007).
La pyrale des troncs de l'0livier: (Euzophera pingus) est un papillon
(Pyrale) dont la chenille creuse des galeries au collet du tronc et aux fourches
Des branches, minimes interrompant la circulation de la sève et entrainant la
Mort des extrémités de l'arbre. (www. Inra .Fr ; 2007).
Le Phalène de l'0livier:( Gymnocelis rufifasciata) est un papillon dont les
Larves détruisent les boutons floraux. (www. Inra .Fr ; 2007).
Le Psylle de l'0livier: (euphyllura olivina ) prélève la sève nécessaire au

Développement des fruits. Des filaments cireux donnent a l'arbre attaque un

Aspect caractéristique et le miellat attire fumagine et autres insectes

«Fig. 8››. (Www. Inra .Fr ; 2007).

L’aleurode noir de l olivier: (aleurobus olivinus), surtout gênant par ses

Larves et leur miellat favorisant la fumagine et attirant les autres insectes.

(www. Inra .Fr ; 2007).

La cécidomyie des écorces de l'0livier (Resseliella oleisuga), dont les pontes

Répétées entraînent une nécrose de l'écorce et la mon des rameaux.

«Fig. 9 ››. (www. Inra .Fr ; 2007).

la cécidomyie des olives : (Prolasioptera berlisiana), dont la femelle inocule

Un champignon Sphaeropsis dalmatica (Macrophoma dalmatica), mais dont

les larves détruisent celles de la mouche de l'olive. << www. Inra .Fr ; 2007).

VI-2-3- due aux champignons :

La fumagine : ou «noir de l`olivier>> est une prolifération de plusieurs espèces

De champignons microscopiques ou <<cryptogames›> (Capnodium oleaginum

Ou Fumago salicina), qui se développe sur le miellat des insectes comme la

Cochenille et forme une fine pellicule noirâtre sur les feuilles et les branches,

Nuisant à la photosynthèse. Cette maladie est rarement mortelle: sauf si

L’arbre est totalement négligé et le traitement consiste en une taille et une

Pulvérisation de fongicide. «Fig. 10 ››. (Site de l'l .N.R .A ; 2007).

le cycloconium : ou «œil de paon›› (Spilocaea) est une colonie de

Champignons cryptogamiques qui s'installe sur les feuilles, se développe en

Cercles concentriques et provoque rapidement la chute des feuilles. Le


Traitement préventif et curatif consiste en une pulvérisation de fongicide.

«Fig. 11 ››. (Site de l'INRA ; 2007).

le Pourridié est une maladie mortelle pour l'olivier et très contagieuse,

Causée par un champignon (Armillaria mella ; rosellinia necatrix ) dont le

mycélium s'installe entre le bois et l'écorce. Le traitement est difficile et peu

efficace... et le mieux est de prévenir sa survenue par les soins apportés aux

conditions de culture. (Site de l'I.N.R.A ; 2007).

ll existe d'autres formes de <<pourriture›› de l'olivier avec

phoma incompta sacc . Et Mart et Phytophtora (pourriture du collet).

la verticilliose : est une maladie due à un champignon verticillium dahliae

se transmettant par voie racinaire, qui entraîne un dessèchement des arbres

par une interruption de la circulation de la sève au niveau du collet. Les

Symptômes se manifestent par un enroulement longitudinal en gouttière des

Feuilles, qui se colorent en vert gris brillant, puis virent au gris terne. A un

Stade avancé, l’enroulement s’accentue et la coloration devient jaune-brun

puis brun clair, les feuilles sont sèches, cassantes. fragiles et tombent au

moindre contact. Si cette infection est rapide et ne laisse pas à l`arbre le

temps d`émettre des rejets, elle peut lui être fatale. ll n'v a actuellement aucun

Traitement, mais un sol exempt de dicotylédones adventices est une bonne

situation préventive, ces dernières étant nombreuses à être des hôtes réguliers

du champignon. (Site de l'I.N.R.A ; 2007).


la cercosporose (Mycocentrospora cladosporioidesun ) touche les feuilles.

dont les plus basses se ponctuent de taches gris plombe' éparses avant de

Noircir, alors que les feuilles les plus hautes jaunissent ou se chloroses. (Site

de l'INRA ; 2007).

l’anthracnose: provoque le dessèchement des fruits et la chute des

Feuilles (Site de l'I.N'.R.A ; 2007).


VII- L’olivier un symbole de la méditerranée :

L’olivier, utilisé pour définir l’aire climatique méditerranéenne, est l`arbre

Emblématique de la méditerranée, il marque beaucoup les économies agraire

Traditionnelles et reste de 1ere importance: 96% des olives mondiales se

Concentrent sur 3 millions d’exploitations entre les pays méditerranéens.

C’est un arbre particulièrement bien adapte aux milieux méditerranéens

L’olivier domestique est vrais semblablement un dérive' de l`oléastre, olivier

Sauvage qui appartient à la végétation naturelle des aires méditerranéennes.


d`ou

Des caractères d’adaptation :

La xérophilie :

Ampleur des racines, surfaces vernissée des feuilles et pause estivales dans

le cycle végétatif pour s`adapter aux sécheresses estivales en revanche il craint

Le gel.

Des besoins en eau modestes :

Une pluviométrie de 500 à 700min est suffisante. ll peut même être cultive

Dans des régions arides comme le sahel de Sfax ou Jordanie avec une Faible

Densité de plantation (171/ha a Sfax moyenne mondiale), inversement. il craint

Les ambiances humides.

Faibles exigences édaphiques :

Sols pauvres, légers et bien égouttes, fréquent sur les versants des

Collines, sont les mieux adaptes. Ce qui explique que 78 0/0 des olivettes

Italiennes sont sur des terroirs des collines et montagnes inversement on évite
les
Sols lourds (évitement de la Pina andalouse). (TERRAL ; 1997).

VII-l- Une histoire millénaire :

L’arbre est cultive depuis le IV millénaire avant J-C en

Phénicie et Syrie, il se diffuse ensuite dans d’autres territoires de

Méditerranée orientale (Palestine, Egypte, Chypre) grâce aux échanges

commerciaux des phéniciens. Les grecs participent aussi a l`extension

de l’aire oléicole avec leurs colonies d’Emilie et de Provence. L`olivier

se répand donc au gré des grandes vagues civilisatrices. Les Romains

Permettent ensuite une grande extension des oliveraies et un essor des

échanges d’huile d’olive. Apparaît une le" spécialisation oléicole dans

certaines Provinces comme la Bétique (Andalousie) ou l`Apulie

(Pouilles). CF les millions d’amphores au sceau de Séville (enfin,

hispalis) retrouvées jusqu’en Bretagne.

Au moyen Age, net recul de l`oléiculture avec la disparition

des grands échanges et les invasions (disparition de loliveraie de

l’ifriaya << Tunisie ›› au X°). L`Andalousie demeure.

L’époque moderne voit un essor rapide de l’oléiculture avec de

nouveaux marches 3 commerce avec nouveau monde, Castille et Europe

du nord. Les commerçant anglais et hollandais introduisent du blé du


nord de 1°Europe en méditerranée et achètent des quantités croissantes

d’huile d’olive pour la lubrification industrielle et savon. Les oliveraies

s`étendent alors en Andalousie, Baléares, a Alentejo portugais.

Toscane, Djerba. (BRETON ; 2006).

A l’époque contemporaine, l`oléiculture continue à s`étendre

(facteurs ; accroissement démographique essor des échanges

commerciaux unification des marchés nationaux) mais sa répartition

géographique évolue 1 les pâles régions sont l`Andalousie (encore).

La Castille, la Manche, les pouilles et le Péloponnèse. La colonisation

française contribue à l`extension en Afrique du nord : oliveraie de Sfax

olivettes du Sig en Algérie, Maroc entre Meknès et Fès. En revanche. la

concurrence des huiles importées ou de graines entraîne le déclin rapide

des oliveraies Française et toscane. Dans les années 1960, grave crise

des oléicultures portugaise et espagnole en raison du cout de l`olivaison

(récolte de l'olive) 2 arrachage en castille manche. Andalousie

occidentale, bassin de l`Ebre alors qu`il ya une progression en

Andalousie orientale et en Estrémadure ainsi qu’en Grèce (100 millions

D’oliviers en 1972,12O aujourd’hui), Au Maroc et en Syrie, les olivettes

continuent de s`étendre a un rythme rapide alors qu`en Algérie, au

Liban, en Israël, Tunisie et en Jordanie, les superficies oléicoles

stagnent. On a donc une nouvelle géographie oléicole avec la réduction


des olivettes dans les régions septentrionales du bassin méditerranéen

au profit de zones plus méridionales. (BRETON : 2006).

VII-2- L’olivier : un marqueur culturel de la méditerranée :

L`olivier fait figure d'élément vivace dans les mentalités et

représentations méditerranéennes. d`où sa multiplication dans les

jardins publics et privés et plus anciennement le souhait des phéniciens

en Afrique du nord et en Provence de recréer des paysages agraires

familiers. Les religions et croyances populaires originaires du bassin

méditerranéen ne cessent de louer sa ténacité, sa prodigalité, et les

vertus de ses fruits. Les grecs ou les kabyles l`ont élevé au rang d`arbre

légendaire mythique, en raison de ses nombreux bienfaits : corps gras.

remède, source d’éclairage_

Les populations méditerranéennes sont très attachées a

L’olivier pour ses fruits et 1’huile qui en est extraite. La consommation

de ce produit atteint des records en Grèce (20L./an/hab.), Italie ou

Espagne (10L/an/ hab.). La découverte scientifique de ces bienfaits et

L’attirance vis-à-vis des cultures méditerranéennes ont accru l’attrait de

Ce produit et ouvert de nouveaux marchés comme le Japon qui a

Importé 12000T en 1996 contre 2000 en 1980. (Terral ; 1997),

VII-3- La répartition des oliveraies dans le monde :

Le nombre d°olivier à l’échelle mondiale est évalué à 784

Millions dont 754,2 millions dans le bassin méditerranéen. Au sein du


Bassin méditerranéen, l°Europe représente 66% du verger oléicole

Mondiale, loin devant l’Asie méditerranéenne 17%, et l`Afrique du

Nord 14%.( Loussert et brousse ; 1999).

VII-3-1- L’Eur0pe méditerranéenne :

On y relève une concentration croissante au sein de régions

Spécialisées: Andalousie pour l'Espagne, Pouilles italiennes,

Péloponnèse et Crète pour la Grèce, Alentejo portugais. C’est dû au

Caractère rentable et moderne des olivettes mais aussi à un maintien en

1’absence d`autres alternatives agricoles. L`Andalousie représente

61,3% des surfaces oléicoles espagnoles, avec de vastes zones de

Monoculture comme les provinces de Jaén et Cordoue (à elles 2,38%

Surface espagnole).

Le verger oléicole italien se concentre également dans les

Régions méridionales des pouilles (31,2% des superficies), de la Calabre

(15%) et de la Sicile (14,7%). Les régions oléicoles réputées comme la

Toscane, la Ligurie, on l’Ombrie contiennent à peine 12% du verger

italien. En Grèce, la production se concentre dans deux régionales 1 la

Crête (32%) et le Péloponnèse (29%). Elle est à 47% insulaire.

Au Portugal, on note une concentration des oliveraies dans les

Provinces intérieures (Alentejo avec 43% des superficies, Trash os

Montes avec 20%, Beirainterior (18%). Les oléicultures françaises.

Albanaises, et croates occupent une place marginale mais marquent les

paysages et économies de quelques régions comme les Alpilles ou la


Dalmatie en Croatie.(Loussert et brousse ; 1999).

VII-3-2- L’Asie méditerranéenne :

La Turquie possède le 14éme verger oléicole mondiale (83

Millions d’Arbres) la façade égéenne regroupe les 3/L» des superficies,

Autour d’Izmir et Aydin_ Viennent ensuite la région méditerranéenne

(10%) et la région de Marmara (10%). De nouvelles olivettes se

Développent en Anatolie du sud.

L`oléiculture syrienne est en pleine croissance et occupe

40500ha pour 46 millions d’arbres, principalement dans le sud ouest

(ldlib, Alpe, montagne littorale de Lattaquié et Tartous) mais aussi

Hama avec un développement dans les régions centrales (Homs, Hama)

Et méridionales (Ghouta, Djebel Druze).

Au Liban, les palles olivettes sont dans le Koura et au sud de

Beyrouth, mais stagnation des superficies. (Loussert et brousse ;

1999).

VIl-3-3- Le Mghreb :

L’oléiculture nord africaine est largement dominée par le

verger oléicole tunisien avec 5 millions d'arbres et plus de 1,4 millions

ha.

La Tunisie présente une vaste monoculture sur 800.000lia de

verger rectilignes et de faible densité entre Sousse et le sud du Sahel de

Sfax. Dans le nord, les olivettes sont plus dispersées et plus denses

avec une forte présence autour de Beja et du Kef.


Le Maroc a une oléiculture en rapide extension et concentrée

dans 3 secteurs: les provinces du sud (3l% Haouz de Marrakech,

Tadla, région côtière entre Safi et Essaouira). dans le Rif (28°(›

Tétouan, chechaouenne) et au centre (22% ente Fès et Taza).

En Algérie, l°oléiculture consistent en une pratique une

,traditionnelle (Kabylie 55%) et oléiculture moderne d’origine

européenne en Oranie (20% plaine de Sig). (Amouretti et Comet;

2000).

Les autres aires oléicoles :

Les autres aires oléicoles se trouvent en Chine, Australie. USA. Afrique

du sud et surtout en Argentine. (Baldy ; 1979).

VII-4- Des oléicultures très variées :

L’olivier cultive offre une multitude de variétés distinctes qui

S’adaptent aux conditions naturelles et donnent des produits différents.

En Afrique du nord et Turquie, on greffe souvent les oléastres

pour avoir des pieds robustes, quoique peu productifs. Chaque région a

une variété dominante ; chemlali dans le désert de Sfax, la picholine

marocaine, le picual andalous, Cette variété des goûts débouche parfois

sur des appellations d'origine contrôlée (France, Espagne, Italie,

Portugal, Grèce).
Les olivettes en fonction de la densité de plantation: ces

dernières sont faibles dans les régions arides (sud tunisien) et dans les

régions montagneuses (ou aspect sylvestre arbres de Calabre ou de

Kabylie). Les oliveraies denses sont dans les montagnes humides

(Grèce, Toscane, sierra de Gâta en Estrémadure) et dans les vergers

modernes.

Les porte -greffes des oliviers sont aussi variées: les

oléiculteurs grecs, castillans choisissent de petits arbres en forme de

boule, ceux de Sfax ou d°Andalousie ont un port plus larges, etc.

l’entretien des olivettes est révélateur de la modernité et de la

spécialisation des régions oléicoles : les oliveraies andalouses,

apuliennes_ grecques et tunisiennes sont mieux soignées que les vergers

algériens ou portugais ou turcs. (Marche et Rios ; 1999).

L’oliveraie demande souvent des aménagements et notamment

la construction de terrasses au nord est du Portugal, dans le sud de Gâta

en Estrémadure ou dans le Rif et le haut Atlas marocain L`irrigation

est rare, sauf dans les régions particulièrement arides tels le Haouz de

Marrakech, la dépression du Fayoum (Egypte). Depuis quelques

Décennies, l`extension des olivettes irriguées avec la volonté d’obtenir

De meilleurs rendements : olives de tables plus grosses et d`atte`nuer le

Phénomène de l’alternance : sont pratiquées en Crête et en


Andalousie, (Marche et Rios ; 1999).

L'olivaison se faisait jusqu’à récemment manuellement avec

Des peignes ou par gaulage, ce qui demandait beaucoup de main

D’œuvre sur une durée assez courte. D’ou les régions de Sfax ou

D’Andalousie qui attirent de nombreux ouvriers agricoles. Toute fois. la

Petite taille des exploitations oléicoles explique que la main d’œuvre

Soit surtout familiale. Aujourd’hui, l`olivaison se pratique aussi de

Manière mécanique avec des matériels d’appoint ou vibratoires fixes au

Tronc. Mais l`olivaison demeure une source importante de travail en

Tunisie, soit 20% de l`emploi agricole. _ (Marche et Rios ; 1999).

VII-4-1- Production vitales pour millions de ruraux

méditerranéens.

VII-4-l-l- Production oléicole en croissance :

La production ‘huile représente une très faible part de la

Fourniture en huiles végétales dans le monde (3,3% contre 27% pour

L’huile de soja). Mais elle occupe une place notable dans la

Consommation en corps gras des pays méditerranéens: 54% de la

Consommation d’huiles végétales en Grèce.

La récolte est destinée pour 90% a l'huilerie, et pour 10% à la

Conserverie, sachant que demeure une autoconsommation importante

Des olives. En raison de l’alternance de l’olivier (irrégularité

Interannuelle des récoltes dues au développement alterné des rameaux

Fructifères et de la fructification) et des sécheresses, la production


D’olives est très fluctuante. (vicchi ; 1999).

La production mondiale croît lentement 1,465 millions de

Tonne en 67-70, 1,81 millions de tonnes en 92-96.

On note cependant une récente accélération avec la mise en production de


nouvelles oliveraies modernes en Andalousie, en Grèce, en Syrie et au Maroc.

La répartition par pays fait apparaitre une nette prépondérance

de 3 pays de L’Union européenne: Espagne (29,9% du total de la

production mondiale), Italie (en stagnation; 26%), Grèce (17,3% en

augmentation). le Maroc et la Syrie augmentent leur production grâce à

une politique volontariste. A l’inverse le Portugal et l°Algérie ont des

productions stagnantes. Les premiers producteurs rassemblent 91%

(C.O.I ; 2003).

La place de l'oléiculture dans l'activité agricole des pays

méditerranéens est notable : 16% de la valeur production agricole finale

en Grèce, 10% Tunisie, 4% en Espagne et 1talie_ Dans certaines

régions, l°oléiculture teint une place prépondérante: 65% dans la

province de Jaén, 41% dans les pouilles. (C.O.I ; 2003).

La production d’olives de table laisse apparaitre des

producteurs qui disposent de faibles superficies oléicoles: les Etats-

Unis, Israël, qui pratiquent donc une spécialisation de ces petites

oléicultures vers la conserverie. De même quelques régions

méditerranéennes spécifiques s’y intéressent; la province de Séville,


les rives de Marmara pour la Turquie ou le Haouz de Marrakech.

(Vicchí ; 1999).

Les productions oléicoles génèrent d’importantes activités

industrielles huileries, raffineries d’huile d’olive, extracteurs de

grignons (résidus de pulpe), conserveries. Les moulins sont les plus

fréquents, avec une production d’huile dans une multitude

d’établissements (8000 moulins en Italie) qui juxtaposent grosses unités

privées ou coopératives et petits moulins familiaux. (Vicchi ; 1999).

Le maintien des ces moulins témoigne de l'attachement des

populations méditerranéennes pour une production locale d’huile

d’olive.

Le commerce des produits oléicoles est relativement limite' car

la consommation se concentre encore dans les pays méditerranéens.

Actuellement, 37% de la production mondiale d’huile d’olive fait

L’objet d’échanges internationaux avec une domination des exportations

Espagnoles (37 % du total), grecs et tunisiens. En revanche la 2eme place

de l'Italie est relativiser car c’est aussi le pays le plus importateur 3 les

négociants achètent en vrac en Espagne, Grèce ou Tunisie de l`huile

réexportée embouteillée, tant l’huile d’olive reste associée a l`Italie, les

principaux pays acheteurs sont par ailleurs les USA (l20 .000T), la
France (50.00T), l`Australie, le Canada, le Japon, où ce produit se

développe de manières fulgurante, (Vicchi ; 1999).

VII-4-1-2- Des millions de petites exploitations oléicoles :

On note partout la prédominance de la petite exploitation:

L`olivier est avant tout l°affaire de la petite paysannerie

méditerranéenne, même dans les régions de traditionnelles comme

l’Andalousie, l'oléiculture n’est pas accaparée par les grands

domaines : les exploitations plus de l00ha possèdent 21% de l°oliveraie

Andalouse contre 50% de la superficie agricole utile. La surface

moyenne par l’exploitation oléicole est donc très réduite 1 ha en Italie,

l.3ha en gerce. 1.9ha au Portugal, 3ha en Espagne, 4ha en Turquie ;

ceci s’explique par l`impo1tance de l`activité à temps partiel et du

Caractère d°appoint de la culture de l’olivier dans de nombreuses

exploitations, et parallèlement par l’attachement tenace des paysans

méditerranéens à conserver la petite olivette et par l’adaptation de

l”0leiculture a la petite exploitation familiale.(Grigg ; 2001).

La politique agricole commune européenne à mis en place une

aide forfaitaire qui a contribué à figer les structures foncières. Aux

exploitants il faut ajouter les ouvriers agricoles qui participent chaque

année a l'olivaison : 200.000 journaliers en Andalousie, 100.000 dans

le sahel de Sfax pour comprendre la place notable de l`oléiculture dans

les sociétés rurales. Ce poids social et économique amène les pouvoirs

publics à se préoccuper des difficultés de l’activité, notamment due à la


concurrence des huiles de graine. D’où l’intégration du secteur de

l`huile d’olive dans la politique agricole commune européenne ou il

contribue pour 53% aux dépenses en 1999 les prix élevés fixés par

l’organisation du marché et les aides a la production améliorent la

conjoncture économique du secteur oléicole. L’embellie commerciale

ajoute à ces efforts. (C.O.I ; 2003).

VII-5-Types et qualité de la production oléicole mondiale :

La culture de l’olivier occupe dans le monde 8,6 millions

D’hectares pour une production de 17,3 millions de tonnes d’olives. On

distingue divers types d’oléiculture : Celle de l’origine, la traditionnelle

et l’intensive.

Les quatre premiers pays producteurs, (Espagne, Italie, Grèce

et Turquie.) représentent 80% de la production mondiale d’olives et les

dix premiers, tous situe dans la Zone méditerranéenne, 95%

(FAO ; 2005).

VII-5-1- Oléiculture traditionnelle :

Elle est encore pratiquée dans le Maghreb, au Moyen-Orient,

C’est une culture insérée dans un système de polyculture. L’olivier

donne sa production, mais c’est aussi l'ombre à des cultures vivrières.

Le sous bois est ainsi semé de céréales et pois chiches, ou pâture les

brebis et chèvres. Ce système traditionnel existait autre fois en

Provence, Les vergers d’oliviers étaient nettoyés par les troupeaux

ovins lors de leur transhumance entre la plaine de la crane et les alpes.


La production est aléatoire selon les années. La qualité des

produits est très variable : Haute qualité chez ceux qui maitrisent la

transformation et l'obtention d’huile, rance et acide pour les autres

(http ://www.afidol.org ; 2007)

VII-5-2- Oléiculture intensive 2

Les vergers sont constitués de haies d'arbre alignés et récoltés

mécaniquement. lls sont souvent irrigués pour éviter le stress hydrique

responsable des mauvaises années. C’est une culture intensive ou les

produits de traitements sont utilisés pour optimiser la production.

L'huile sans provenance, d'origine vient souvent de cette production,

La production tend a produire une huile standard de marque.

Les olives sont assemblées de manière à sortir un produit homogène et

stable tout au long de l’année. (http://www.añdol.org ; 2007).


VIII- Superficies en cultures et nombre d’arbres en Algérie :

Le recensement des oliveraies Algériennes présente de grosses

difficultés. Tout d°abord prés de la moitie des arbres sont plantés plus au moins

isolement, a une densité inférieure a 50 sujets à l’hectare. Cet état dispersé


n’est

guère favorable à un inventaire précis.

D'autre part, les 2/3 des plantations appartiennent à des paysans

autochtones dont le caractère ne se prête pas beaucoup a l°établissement de

statistique. Aussi, ne doit-on pas rechercher dans celles-ci une exactitude à

laquelle elles ne peuvent prétendre. Elles marquent simplement un ordre de

grandeur, mais leur ensemble peut fournir sur un certain nombre d`années,
une

image assez fidèle de la tendance. Sous ces réserves, on compte pour


l’ensemble

de l°Algérie, une superficie comprise entre 85 et 100 mille hectares renferment

environ 10 millions arbres, dont 8.500,000 en production.

Par rapport aux surfaces des cultures fruitières Algériennes, c`est

beaucoup. L°olivier occupe en effet, la première place avant le Figuier (8


millions de pieds), le Dattier et les Agrumes (chacun 7 millions). En superficie,

il s°étend sur le l/3 de l°espace dévolu aux cultures fruitières arborescentes. En

Nombre, il compte pour 28% mais le tonnage des olives récoltées ne dépasse

guère le quart de notre production fruitière.

Si nos dix millions d°oliviers détiennent une large part dans notre

activité arboricole, ils pèsent bien peu dans l°oléiculture mondiale. Par apport à

nos voisins immédiats, nous nous trouvons sensiblement a égalité avec le

Maroc, mais nous possédons à peine la moitie des arbres qui font la richesse de

le Tunisie, pays qui est sans doute, de toute l’Afrique du Nord, le plus petit, le
plus déshérité, mais n’est pas le moins dynamique et devant lequel les
oléiculteurs du monde entier doivent s’incliner, car il a suture' un parti inespéré
des conditions climatiques particulièrement rudes.

Malgré la vitalité, quel manifeste avec tant de bonheur dans de

nombreux autres domaines de l’activité' agricole, l’Algérie n’a pas, a l’égal des

autres pays méditerranéens, tiré de l’arbre de minerve tous les avantages que
lui

conférait un climat parfaitement adapté à ce genre de culture.

L’Espagne possède 20 fois plus d`oliviers que nous, l’Italie 16

fois, la Grèce 6 fois, le Portugal 2 fois. Nous rechercherons plus loin les causes

d’une désaffectation pour le moins surprenante. (C. 0.I ; 2003).

VIII-1- Répartition des olivettes en Algérie


Un fait ne manque pas de frapper celui qui étudie la répartition

géographique des plantations d°oliviers. A l’échelon mondial, on peut

- dire que, pratiquement, toutes les plantations d°oliviers sont groupées

autour de la méditerranée. ll existe en effet, dans ce foyer de vieilles

civilisations, plus de 530 millions d’arbres. Les Etats-Unis, (qui

constituent le plus gros noyau extra-méditerranéen, ne possédant que

1600,000 arbres) n'offrent guère d'exemple aussi pousse dune pareille

concentration culturale. Si l’on excepte les péninsules embrassées par la

mer, l’olivier ne s`enfonce pas à plus de 150 kilomètres à l°intérieur des

continents. Cet arbre, cependant réputé par sa rusticité a toute épreuve,

est très frileux et ne supporte pas les << abaissements de températures

continentaux ››. mais ; Poussons l°analyse plus loin, nous constatons à

une échelle inférieure, que chaque pays oléicole a ses plantations

concentrées sur de faible surfaces, que ce en Espagne, ou dans un

groupe de quatre provinces représentent 10% de la superficie

territoriale de la nation, on trouve prés de la moitie des oliviers ; Que ce

soit en Italie, ou le Sud-est de la région des Pouilles: dans le Talon de la

Botte, rassemble sur un territoire qui est le l/25 de la superficie totale

du pays, plus de 1/4 des oliviers Italiens ; Que ce soit, en fin, En Grèce,

où les olivettes sont massées dans quelques iles et a la pointe sud du

pays, partout on constate une concentration très poussée des cultures.


La superficie occupée par l’olivier en Algérie est de l’ordre de

281000 ha auxquels il faut ajouter 110 000ha qui doivent entrer

progressivement en production en 2007 pour s’étaler sur 3 ans. Avec 32

millions d’oliviers l’Algérie est en passe de rattraper son retard et

pourquoi pas arracher la place qui lui est due dans le classement

mondial.

L’Algérie elle-même n’échappe pas a cette règle. Si lion

excepte les territoires du sud, avec leurs 18000 arbres seulement, on

constate que les trois arrondissements contigus qui coiffent la Kabylie,

représentent le l/7 des départements du nord, totalisent plus de la

moitie des oliviers Algériennes.

L’arrondissement de bougie, a lui seul groupe sur 2,6% des

Territoires du Nord, le quart des olivettes d`Algérie. Le massif kabyle

Est le plus grand noyau de notre production oléicole. Dans cette région,

90%des plantations appartiennent a une population berbère dont


l’attachement à l’arbre est devenir légendaire.

Cette zone oléicole est l’une des mieux arrosées de l`Algérie,

C’est le pays de l’olivier sauvage, qui est a la base de la plus grande

Partie de la création des olivettes, soit par greffage sur place, soit par

Transplantation des semis naturels.

Ainsi la conjonction d’un milieu favorable à la végétation et


D’un facteur prédisposé a permis l°extension de la culture de l’olivier,

mais nous pensons que la plus large part du succès revient à l’homme.

L°olivette kabyle est le fruit du labeur des populations locales. tout

comme la forêt sfaxienne ; Représente dans un milieu beaucoup moins

propice une victoire de l’élément humain sur une nature hostile.

L`existence de deux grandes tâches oléicoles secondaires;

L’une à Guelma, l`autre a Tlemcen, confirment cette coïncidence:

Pluviométrie généreuse et population berbère attachée a l`arbre.

Les propriétés européennes, assez nombreuses qui forment

40% des olivettes Algériennes, se trouvent donc en dehors de la kabyle

Dans le département d’Alger, excepté l’arrondissement kabyle de Tizi-

Ouzou, on les rencontre surtout sous forme de plantations régulières,

dans les centres de Maillot, la Mitidja, le Chélif (olivettes Européennes

38%). Dans le Constantinois, cette proportion s’élèves de 63 a 70%,

pour les centres importants de Philippeville, Guelma et Bône, mais

C’est en Oranie, où la colonisation à pris le plus large développement,

Que le pourcentage des olivettes Européennes est le plus fort. Dans

L’arrondissement d’Oran, il atteint 90%, Mostaganem et Mascara en

comptent plus de 80% et Sidi Bel-abbés 98%.

Tandis que les plantations de l’Est Algérien ont été crées par

le greffage d’oléastres, et sont pour beaucoup assez mal entretenues, les

oliviers Oranais ont été propage par boutures les arbres sont

soigneusement cultivés, sauf en ce qui concerne la taille, qui évide trop

brutalement l°intérieur de l’arbre, ce qui provoque de graves brûlures


sur les branches de charpentes.

Un aspect particulier des plantations Oraniennes est a

Signaler : Beaucoup d*entre elles forment autour des parcelles de vignes

de grands cordons argentés, l’arbre profitant à la fois des travaux du

vignoble et de l`espace laissé libre par les chemins d’exploitation

malheureusement, cette formule complique quelque peu les travaux de

culture.

D’âpres les statistiques officielles, l’Accroissement général des

surfaces mises en valeur par l'olivier en Algérie s°effectué à un rythme

assez constant.

Durant les 50 dernières années, le nombre d’arbres aurait

augmenté de moitie, à raison d'un demi-million par an. En admettant

même que cette marche axcendante ne soit pas trop optimisée, elle est

encore nettement au-dessous de l°accroissement démographique, la

population ayant doublé dans le dernier demi-siècle.

(http://www.guidweb.com;2007).

VIII-2- Les variétés cultivées


La description des variétés d’olives cultivées en Algérie, ayant déjà fait l’objet
de nombreuses études, nous ne ferons que rappeler les noms de variétés de
base des principales régions oléicoles.

VIII-2-1-Variétés de Kabylie :

Chemlal de Kabylie : C`est l’une des plus estimées pour la fabrication

de l’huile. Le fruit est moyen, 2 grammes l/2.

Le Docteur Trabut , lui trouve des analogies avec Cavet de Provence.

Nous pensons qu’elle se rapprocherait plutôt de l`olive de l'Hérault.

Azeradi ou Adieraz : cette olive a deux fins, pèse environ 5 grammes.

Elle est estimée pour la conserve en vert, mais moins recommandable

pour l`huilerie.

Aberkane: Est une autre olive de conserve qui s’emploie a pleine

maturité dans la région de Seddouk mais peut également procurer des

résultats satisfaisants en huilerie.

Limli: Donne un fruit, de 2 grammes, pour la fabrication de l’huile.

Ces diverses variétés ont une répartition géographique assez tranchée

(Larsen ; 2003) l’à étudiée pour la vallée de la Soummam qu’il

Partage en quatre zones distinctes ayant chacune sa variété propre. Sur

le Littoral, on cultive ; Abelout, puis jusqu’a Sidi-Aiche, à 40

Kilomètres a l'intérieur des terres, c’est Limli qui domine. De Sidi

Aiche, en remontant la vallée sur 20 Kilomètres, on trouve Azeradj. En

fin, encore plus en amont dans les régions de Tammalt et Maillot, c’est
Chemlal qui est adoptée.

On enregistre de sérieuses baisses de rendement des que ces variétés

Quittent leur région de prédilection, pour empiéter sur le territoire de la

Voisine. Un exemple du même genre nous est donné par sévillane, qui

Ainsi que l`a signalé (Mr Simonneau ; 1995) donne d`excellents

Résultats dans la région de Relizane, mais ne procure que des

mécomptes en dehors de cet habitat.

On voit, que cette curieuse localisation des olivettes, que nous avons

étalée à l’échelon mondial puis local, se poursuit jusqu`à l`intérieur des

Variétés, dont chacune paraît avoir une zone de prédilection souvent très

Limitée.

VIII -2-2- Variétés du Constantinois :

Rougette : Variété à huile, rependue et appréciée pour sa rusticité et sa

Précocité. Déborde jusque dans la Mitidja, ou elle est la plus estimée.

Blanquette: Tardive, tenant bien sur l'arbre, moins attaquée que les

Autres par les oiseaux, elle est le complément de la précédente pour

L`huile.

VIII-2-3- Variétés d’ Oranie

La Sigoíse : Elle est de beaucoup la plus appréciée. Variété à deux fins,

qui fournit la majeure partie de nos olives de conserve pour

L’exportation. Son aire d’adaptation, s’étant sur tout le Maroc. (I. T.A. F; 2005).
VIII-3 Les rendements

Si les statistiques concernant les surfaces cultivées et le

Nombre des arbres ne peuvent prétendre qu’à des approximations, il

Apparait encore plus difficile d`apporter des précisions en ce qui

Concerne les rendements en olives et en huile. Le contrôle pratique'

Depuis le début des hostilités par les services du ravitaillement général

N’a pas toujours pu s°exercer sur les procédés d'extraction familiaux_

Qui par leur multitude, échappent aux investigations. La consommation

de sa propre récolte par le producteur lui-même été difficilement

évaluable. (FAO ; 2005).

Les statistiques officielles, accusent une production moyenne

de 166,000 Hectolitres d’huile de 1930-1940, ce qui donnait à l°Algérie

la septième place avec 2% de la production mondiale.

En ce qui concerne les olives de table, notre pays se classait

sixième, avec une production moyenne de 85,000 quintaux, soit 65%

du tonnage mondial. Au total, les 8500,000 oliviers Algériens, en

rapport, produisent 1300,000 quintaux d’olives, soit environ 15

Kilogrammes par arbre. Le rendement moyen des olives en huile est de

13% et ce lui d’un arbre de 2 litres d’huile, chiffre très bas, mais

sensiblement égal à celui de la productivité moyenne des oliviers

D’Europe. (FA0. 2005).


Par rapport au nombre des habitants, cette production oléicole

ne représente guère que 2 litres. 1/3 par tête et par an. A cette ration, il

faudrait ajouter la différence entre les importations d’huiles de graines

et les exportations d’huiles d’olives qui se sont montées, pour la

période considérée 1930-1940 à 296,000 quintaux ou 188,000

Hectolitres qui viennent par faire la consommation intérieure, Entre

1930et1940, l”A1gerie aurait donc consommé chaque année:

<<166000+188000=3540001-Hectolitres d’huile››, soit 5 Litres par

habitant. Ce chiffre correspond à celui fourni par les enquêtes

effectuées au Maroc, et peut être considéré comme vraisemblable,

Si l'on se reporte en arrière, entre 1900et1914, on constate

Qu’à cette époque, notre production oléicole était beaucoup plus

importante qu’à présent, exactement le double, soit 330,000 1-Hectolitres,

Malgré un nombre d’arbres en production nettement inferieur. Depuis

1918, on assiste a une baise progressive des rendements de 5 litres a 2

Litres par arbre, en même temps qu’a un accroissement de nos

Importations d’huiles de graines, qui passent insensiblement de 160,000

Hectolitres entre 1921 et 1926, à 330,000 Hectolitres en 1936 et1939.

Cette baisse alarmante de la production oléicole n’est

d`ailleurs pas spéciale à l’Algérie, on la constate dans des autres pays 1

Les récoltes Européennes qui se montaient, au début du siècle.

a 10000 000 Quintaux., enregistrent une baisse de 20%.

(http : www.olivedeprovence.com/;2007).
VIII-4- Production maxima :

De 1900 a ce jour, la production Algérienne à marqué deux pointes

essentielles :

La première en 1907, l’année record, avec 550 000 Hectolitres pour

6750 000 arbres en rapport, soit un rendement moyen de 7400

Kilogrammes d°l1uiles ou 50 Kilogrammes, d’0lives par pied.

La seconde pointe concerne les années 1915 et l9l6, chose tout à fait

Exceptionnelle, durant deux années successives, la production à dépassé

500 000 Hectolitres, presque le double de la normale.

On pourrait penser qu’il s’agit d’une influence de la pluviométrie,

Facteur considéré comme le plus limitatif de la production. Cette

hypothèse n’est pas confirmée par l’examen des documents des services

météorologiques. ll s'agit sans doute, de la conjonction d’un ensemble

de facteurs favorable. (C. 0.I ; 2003).

VIII-5- Situation économique de L’oléiculture Algérienne :

L’Algérie pourrait développer la culture de l’olivier dans des


proportions beaucoup plus considérables qu’elle ne l`affait. ll suffit de

comparer notre production avec celle des autres pays méditerranéens

pour s’en convaincre.

L’Instruction, la mauvaise gestion qui ont jusqu'à l'arrivée des

français, ne favorisaient guerre l’Etablissement de richesse dont le

produit nécessitait une longue attente et qui se prêtaient mal a la

dissimulation devant des impôts trop arbitraires. Au moment où les

planteurs purent bénéficier de la paix françaises, la concurrence des

huiles de graines est venu freiner l’élan donné par Bugeaud, et l`Algérie

n’a pas su trouver, comme sa voisine de l`Est, la formule qui lui aurait

Permis de produire économiquement, par une combinaison ingénieuse

de choix des conditions de milieu et des méthodes de culture.

(C.0.I; 2005).

Non seulement l’Algérie n'a pas amélioré sa production, mais

la baisse des rendements qu'elle enregistre ne manque pas d`être

inquiétante 3 D'abord, par la perte de richesse qu'elle provoque, dans un

pays ou les ressources agricoles s°accroissent moins rapidement que le

chiffre de la population, en suite, parce que le prix de revient au quintal

devient vite prohibitif, du fait d’une production faible qui s’avère très

onéreuse, sur des arbres peu charges. Avec la concurrence de l`huile de


graines, notre oléiculture serait vite acculée à une situation critique si

les mesures n’étaient prises rapidement. (C. 0.I ; 2005).

En Kabylie, on constate la désaffection de plus en plus

marquée envers les olivettes, tandis que les figueraies sont encore

régulièrement cultivées.

VIII-5-1-L’olivette Kabyle est atteinte de sénilité précoce :

Certes, la longévité de l°olivier peut être considérer comme

pratiquement indéfinie, mais après un siècle, les récoltes ne peuvent

plus payer de frais d'entretien normaux.

A plus forte raison. on ne peut espérer grand-chose d`arbres

vieillis prématurément, qui ne reçoivent que des soins culturaux

médiocres, pas de façons aratoires, pas de fumures, pas de taille. qui

sont placées dans des conditions de sol souvent médiocres et se

trouvent très rapprochés les uns des autres, avec une densité beaucoup

très supérieure aux possibilités du milieu. Dans de nombreuses régions

de Kabylie, l’olive tend à devenir plutôt un "Produit de cueillette"

qu’une denrée culturale.

On pouvait espérer que la rareté des corps gras et les cours très

alléchants auraient une action favorable sur notre production oléicole.


Malheureusement, par suite des difficultés de transport, nées

de la guerre et des mauvaises récoltes, les kabyles se sont vus contraints

a produire à tout prix les céréales dont ils avaient besoin aussi, a la

concurrence que se font les oliviers entre eux est vernie s’ajouter celle

des cultures sous-jacentes, et les chutes de fruits ont pris une ampleur

accrue.

VIII-5-2-Abandon de la culture par les meilleurs éléments ouvriers :

L’histoire de la création des olivettes kabyles va nous fournir

une explication de cette inquiétante évolution.

C'est par une sorte de vocation forcée que le pays s`est

transformé en une grande olivette réfugiés dans leurs montagnes,

comme dans une forteresse naturelle, se refusant à toute soumission aux

conquérants, les population kabyle se sont trouvées dans l’obligation de

vivre en autarcie et de tirer d’un sol ingrat le seul parti possible : la culture
d'arbres fruitiers rustiques capables de s’accrocher a des pentes

abruptes.

Aucune autre espèce végétale, en dehors des deux arbres:

figuier et olivier, ne pouvait dans des conditions de terrain aussi


précaire, procurer régulièrement une somme d’unités nutritives aussi

grande. Ce sont donc des raisons de sécurité qui ont présidé a la

création des olivettes kabyles.

Aujourd’hui, ces raisons ont disparu, mais les arbres

demeurent. La nouvelle génération, attirées par les salaires élevés qu’on

leur offre un peu partout, délaissent un travail pénible et qui paye

d’autant moins que le perfectionnement des moyens de communication

facilite d’avantage la pénétration des produits concurrents.

Toutes les parcelles de culture difficile, a rendements réduits,

sont abandonnées car leur rentabilité n`est plus en rapport avec le

niveau de vie actuel.

Ce qui se passe en Kabylie est sans doute moins prononcé dans

les autres régions, néanmoins, là aussi on constate une évolution

inquiétante.

ll n’est pas douteux que lorsque les courants commerciaux

habituels reprendront, la baisse de valeur de l'huile risquera de porter

un coup sérieux a nos olivettes dont la productivité ne correspondra

plus au nouveau standard de vie.

Et c’est ainsi que se pose une très grave question pour

l’économie Algériennes à laquelle nous répondons en disant que

quelque soit les courants commerciaux à l’avenir l`Algérie a tout intérêt


a développer l’oliveraie et par suite l'huile d'olive pour parait a

l'importation de l’huile de graine.

VIII-5-3-Huile d'olive ou huile de graines :

Ce n’est pas la simple comparaison des prix qui peut

permettre de résoudre le problème, ll ne suffit pas, en effet de vouloir

acheter, encore faut-il disposer de moyens de paiement.

Or, le souci de l°équilibre de la balance du commerce extérieur

de notre pays va nous amener à faire un choix parmi les produits

importés.

ll est évident que nous ferons passer en priorité ceux dont nous

ne pouvons pas nous passer et qu’il n’est pas possible d’obtenir sur

place si nous descendons jusqu’a l’échelon individu, nous constatons

que de nombreux habitant de l°Algérie ne disposent pas de moyens de

paiement qui leur permettraient d°acheter dans de commerce.

Si l’on ne peut acheter, il ne reste qu’une solution pour vivre :

il faut produire.

L`Algérie et les algériens ne disposent pas de ressources assez

variées et étendues pour pouvoir se passer de leur production d*huile

d`olive. Bien mieux, un accroissement démographique accéléré les


engage a étendre leurs plantations car il entrainerait rapidement une

diminution du niveau de vie auquel deux remèdes peuvent être

opposés :

l’expatriation ou l°aug1nentation des ressources vivrières

locales.

On sait combien le premier de ces remèdes est de réalisation

délicate, aussi est-il sage de ne pas négliger le second.

(http:// www.info-huiledolive.net; 2007).

V1II-6- L’avenir de la culture de l'olivier en Algérie :

L’extension clé de la culture de l°olivier, pour si souhaitable

Qu’elle soit, ne peut pas être envisagée sans certains précautions, s`il

parait chimérique d’entamer une lutté directe avec l`huile de graines, du

moins devons nous chercher à limiter l°écart qui sépare les prix de

revient.

En outre, l’olivier doit s’ajouter a nos richesses agricoles

existantes, et non se substituer a elles, même si cela paraissait à priori,

d’un point de Vue étroitement financier, avantageux. Nous devons

chercher a tirer parti de la rusticité, de sa faculté d`adaptation aux

climats secs, pour lui faire occuper des terrains ou les plantes annuelles

ne donneraient que des résultats médiocres.

Sur un sol rendu trop exigu par l’accroissement des


populations, nous devons, âpres avoir exploité a fond toutes les bonnes

terres avec nos cultures les plus exigeantes, mettre en valeur par l’arbre

les parcelles qui ne conviennent qu'à cette spéculation. Cela ne veut pas

dire que l’olivier peut être installé sur des sols quelconques.

Pour s’assurer des rendements acceptables tout en réduisant les

frais de culture, il faudra choisir les terres plates, légères et profondes,

qui facilitent les travaux culturaux_

La Tunisie a pu constituer une magnifique forêt d’oliviers

dans des zones arides et procurer a sa population une ration d’huile

sensiblement double de la consommation Algérienne et entièrement

tirée de son propre sol. C`est la un résultat des plus heureux pour

l’économie nationale, sans parler des exportations qui permettent au

pays de mener un train de vie analogue à celui des nations que la nature

à comblées.

Il n’est pas douteux que l’Algérie aurait intérêt a suivre cet exemple.

VIII-7- l’évolution des superficies oléicoles dans la wilaya de

Tlemcen sur 7 ans :

Le tableau 3 montre l’évolution des superficies oléicole dans la

wilaya de Tlemcen, au cours du temps 2

Vlll-7-1-Les variétés existantes dans la wilaya de Tlemcen :


-Tlemcenienne << Mixte >› - Sévillane - Verdal

- Chemlal << huile Béni Snous ›> - Conicabra - Sigoise

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