Annuaire général de l'Indo-

Chine française ["puis" de

l'Indochine]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 Indochine française. Auteur du texte. Annuaire général de l'Indo-
Chine française ["puis" de l'Indochine]. 1907.

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 CHRONOLOGIE £OUR 1907
L'année 1907 l'ère vulgaire, qui part de lit naissance
d<; FÊTES OBSERVÉES DURANT^L'ANNÉE 1907
deJésus-Christ duis le calendrier Grégorien établi
en octobre 1582, le seul légal depuis 1806, cor-
respond à l'armée : PAU LES ANNAMITES ETLES CHINOIS
662u de la période Julienne de Scaliger, qui embrasse
tnus les temps lii toriques ; I2(î mois de l'année Dinbngo, 12 février.— Fête de Dinli-
5904 de la création du inonde, d'après les calculs basés mùi, fête du passage d'une année à l'autre.
13 février — \«r jour du i-'r mois de l'année de D'i'nh-
sur les livres sacrés ; miii. —- Fête du Têt Ngiiyên-dân.. C'est le 8 jour dé
5667 du calendrier Juif moderne ; elle ii commencé le
jeudi 20 septembre I9!>6 et l'année 5068 com- l'an » des annamites.
mencera le lundi 9septembre 1907 ; 19 février. — Ua-câSncu ; on abat la perche du nouvel
42='0 depuis le déluge universel ; an.
2660 depuis la'.fondation de Rome, selon Vairon ; 20 février. — 7« jour du 1er mois— du Khai-ha. Fête
—
19U7 du calendrier Julien ou Puisse, comm néant le de la reprise des travaux.
lundi 14 janvier ; 27 février. — 15* jour du'J *•'" mois du Nguyôn-licu
—
1873 ans de la morl de Jésus-Christ ; (visite des pagodes).
116 de la Révolution française ou première République ; Fêle mobile 3e mois — Fête de la fin de la plantation
115 du calendrier républicain français ; a commencé le du riz.
23 septembre 1906 et Tannée 116 commencera le 19 mai.— 8,;.jour du 1« mois. Fête de la nativité de
iiouddiia. —
mardi 24 septembre 1907 ;
13:24 de l'hégire calendrier turc), commence le6 février 15juin. — 5e jour du ,5n mois. Têt mông-uam ou
—
Tôt Doan-ngo, second jour de l'an annamite.
1905 ;
23 août. — 15« jour du 7« mois.
67 de l'emploi des timbres-poste ; — Fête du Trung-
390 de la réforme de huilier ; nguyên tha loi ou du plu'i ngue.—jour de la déli-
379 de lu Confession d'Augsbourg ; vrance des aines de l'enfer.
Année 41 du 7(5>' cycle chinois, commence le 13 février 22 oclobtv. I5« jour du 8" mois. — Fêle du Trung-
1907; thu, fête des lanternes!
Année Hinh-vi' du cnlendrier annamite, conimence le 15 novembre — 10e jour du 10." mois. — TètTrùiig llmp,
13 février 1907 ; fête des deuv dix.
Année 1269 du calendiier cambodgien, ère de Chollasn- Fête mobile. — Têt coin moi, au 5" et au 10« mois.
crali, commence le 13mars 1907 ; 7e n ois. — Thâng-ngàu, on'ne peut se fiancer, ni se
Année Laotienne 1269. marier.
Le lnl et. le 15 de chaque mois fêle à la lune ; 2°

..........
: 1°
COMPLT ECCLÉSIASTIQUE salut des mandarins à l'ombre du Roi.
Au printemps et à l'automne.—Te Ihânh, xuiin lliu
Nombre d'or 8 nlii lu, sacrifie- à Coul'ueius.
Kpncle XVI — s
Cycle solaire 12
indirtion romaine 5 l'Ali LES CAMIIOnOlEXS
Leltie dominicale. F
4« Jour de croissance du mois Cltcl. — 16 mars. —
0U.\TRE-ÏE.\IPS Cérémonie de l'eau du serment.
4" Jour de décroissance du mois Pisak. — 29 avril.
Février 20, 22, 23
Mai 22, 24, 525 — Cérémonie de l'ouverture du sillon.
I''i; Jou'" de d Croissance du mois Pathainmasath. 24 juin.
Septembre 1«, ï<), 21
Décembre. . .
18, 20, 21 — Entrée des hautes eaux, abstinence des bonzes.
4" Jour de croissance du mois Pliatrcbot.— 9 septem-
FÛTES MOlill.KS bre. — 21' Cérémonie de l'eau du serment.
I31' Jour de croissance du mois Phalreb.it.-—18 sep-
Sepluagésime 27 janvier tembre! — Fêle de l'anniversaire royal.
Cendres
l'tiques.
Négations .
Ascension
. . ..•••' 13 février
31
6-7-8 mai
9 mai
mars
15e Jour de décroissance du mois Phalrehot.
octobre. — .ti.nr de la fête des ancêtres. — 5
I5i: Jour de croissance du mois Assoch, fin d'abstinence
des bonzes. — Fête des eaux. — 20 octobre.
Pentecôte 19 mai 1:"1- .lourde croissance du mois Kadec. 18 novembre.
—
Trinité 26 mai — Salutation de a lune.
Fêle-lli.u 30 mai
Premier dimanche de PAvent . I 1' 1' dcc
.. .
FETES OBSERVÉES EN FRANCE AN.NÉE SCOLAIRE
Les dimanches
Le jour de l'an.
Le lundi de Pâques. COLIlINrillNE
L'Ascension.
Le lundi d-- la Pentecôte. Du I"' mars au 20 décembre.
La fV-te nationale.
L'Assomption.
La Toussaint. TON Kl N
La IV-te des moi U.
j.a Noël. Du !'•'• odobr. 1906 au 12 juillet 1907.
 CONCORDANCE DES CÂLËNDRÎERS DANS L'ANNÉE GRIQORiEN^E
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M- a Févr. ai .lanv. 24 Pluviôse 2'JSrheiial 2!1 M/.ou'Mieftj'eli ' 11" — 44 : H Kne-l>tValcun.
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.)'. i.\l4vr ÏFévr. 25Pluviôse : 30 tndietjal i Mnliarem- 1325. 2p.* —.. /P »-. »
V.. |-, i,'RV|. 2 Févr. 2I> Pluviôse 1 Adar. 2 Mqharem -Si" — II) • .'.». ; -. '
M- 20 Févr. 7 Févr. :
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1. VII' -
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K:»l —
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Klic-sinn.
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S 10 Aoùi 28 Juil. ï2 TliuMuidor 30 Ali. I Ui'.ujeh 1325 2 Vil' — 4 » «
H. Il Août. 29 Juil. *i Thermidor l Kllnul- 2 Rudjeli 3 VU- — 7 s »
M. 14 Aoùl. 1Août 2(iTlierinidor h Kllnul 5 Kedjeli (i VII.' — 12 » i<
I-- 1!) Aoi'il 0 Aoùl. 1 Fructidor !) Klloul 10 Redjeh II Vil' — 10 Punrh — »

11. | Sep! I!) Aoùl Il Kru-lidor 22 Klloul 23 llcdjcl) 24 VIP — 3 Knl — Klié-plialreljol.
\). X Seul, 20 Auùl 21 Friiclirliir 2U hlloul 30 Kedjeli I VIII' — /,/, -, „ ,»
!.. !l jso|il. 27 Aoùl 22 Frurlidur ! 'iisseri I Sfliaaban 1325 "VHP— S) » »
»• Il .«oui.. 1 Se|it. -'7 l*i'iH'liiloi'/ (î Tisseri 1 li ^eliaaliau 7 VHP— 13 » »
M. 1« Sent. •"> >C|d. I ,!. emii|il. 1 10 Tisseri 10 «'li.ialiaii 11 \'lll»^ 4 Uiliuli — "
M- 2'< Sejil. Il Se|il. i Vciidém. 1
Kl Tisseri 10 Sïliaahau 17 VHP— il »
M- 1 Ortoli. St'|.t.
IS 8 Viuidéui. 23 Tisseri I 23 Sc'tiaabaii 2'iVllI'- 2 Rai — Klni-asoch.
I- 7 Odoli. 24 Se|it. 14 Vendent. 2!) 'i isseri I 2S) Seliaahan 1 IX' 44 3 »
M-
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!.. MOcliib. .
KO1I0I1.
!) Oi'ioti.
25 .-e|il.
20 f-epl.
ocloli.
I
15 ^endéni.
lli Vouilém.
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3
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1
Tisseï i
Hesvan
Hesvan
1 Kamadan
2 Ramadan
~i Hainadan
[-325 2
3 IX"
8 IX"
IX'
—Ou
—
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4

4 llnoelt —
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>>

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J. 24 Oclob. H Ocl'di. Biuniaii'!
1 10 Hesvan 17 Ramadan 18 IX' — 12 » » !

V. Nov. iflOclol). Hriintaire

'.) 2't Hesvan \S 25 Ramadan ?(> IX' 3 Kal — Klié-kadnk.
M. (i Nov.
I
24 Oeloli. Il Brninairi! 2» Hesvan fe 30 Rainailau X- I
—
—
44 '1 n »
J. 7 Nôv. 2;iOrlol). 15 Hrninaire — Kisicv
I { 1 Srltoual 1325 2 X° — 11 » »
J. Il Nov. I Nov. 22 liminaire ^ 8 Kisicv I 8 i-clioiinl il X' — 5 linocli — «
*. 23 Nov. 10 Nov. I Frimai e 17 Kis.ev l^ Sclioital 18 Xe — 13 n >'

R. | RiV. 18 Nov. Frimaire

!l 25 Kislev 25 Srhoual v:l X' — 2 Kal — Klté-mé casé.
J. 5 liée. 22 Nov. n Frimaire -J.) Kislev ?!)'sclional 1 XI' .
— il 3 » »
V. '(il éi!. 23 Nov. il Frimaire I 'lo.ielli I lly.oii'l-r. 1325 2X1' — .1 • >>

S. Il Dec. I 1 ton. 22 Frimaive îl'léliollt !l D/.ou'I-cadeli lu XI' — 5 liui.eli — »

!.. 23 lie-c. 10 laie. 1 Nivôse 18 léDelh 18 U/.on'1-ea..Ieli ni XP —
'1.4 » »
M: IJaiiv.l'JûS
I
lil Hi:c. 10 Nivôse Ti Tèhe.H
}_
,
2:- Hzou'l-c. I»;S .\]'
I
- 14
 ^-Xll —
CONCORDANCE DES CALENDRIIRS RÉPUBLICAIN ET GRÉGORIEN

Il est souvent indispensable de connaître, dans les actes datant de In -|r« liépubliquo, la correspondance entré les.
dates du Calendrier llénubiicain et celles du Calendrier Grégorien. .Le tableau êi^ilessous, exilait de l'Annuaire
du bureau des longitudes, permet d'obtenir celte correspondance (V l'aide d'uti calcul fort simple. — A qucllo date 1

correspond le i§ bruriiaire de Fan V'HL?

IV.
— Le 1er Brumaire de l'an- VIII correspondant au 23 octobre 1799, lé !8 brumaire correspondra
au 23 +
17 == 40 octobre, soit 9 novembre 1799.

j Ère républicaine.
. .
1
;
H 111
|
IV V Vf VII VIII IX X XI XII XI11 ' XIV XV /
I
Ère grégorienne. 1792 ;Ï793 1794:;l795 179G L797t tv9S 1799 1800 1801 1802 I80B 1804; 1805 1800 ;
•

j i°r VentlenV Sept. fi ) 22 22 23 Ï2! 22 M 23 t

23; 23 l 23 '
2"t : 23 [
23 ; 213 ." ;
. . ,

i«' Brumaire Oct... .

22/22 -,"2% 23 22 22 22 %?> .23 23i 23". 21 | 23 23 23 !;

|
1e'' Frimaire. Nov. 21 -j 21 '21 |
22 21 21' 21 22 2*2 22 22 23 22 .22' 22
.
: for Nivôse... Dec 21 j 21 21 j 22 | 21 21 21 22:
|
22 22/ 22' 23 i
22 22 22
. .

Ère grégorienne. 1793'179/, |-79n ;•]796 1797 1802 1804 1805 1806.] 1807
_
f798 1799 1800 180J 1803

[1er Pluviôse.!.Ianv. 20 20 20/21 20 20 20: 2:1 21 21 21 22 2-f: \~y\" H

.. : :

U.<•• Ventôse-.!ï*'évr.
19 :
19 19 j
20 19 19 19 20 20 20 20 21 E0 20 20 ;.
.

j 1er Germinal.'Mars 21 j
2Î 21
!
21 21 2! i
21 22 22 22 22 Ï2 22' 22 22
.

lor Floréal.. Avril. 20 j 20 20 20 20 20 20: 21 21 21 21 21 21 21 21 ;

.

loi'Prairial Mal. 20 !
20: .20 20 20 20:' 20 21 21 21 21 21 21 21 21
. -
!

.19
.
| )"''Messidor. Juin. 19 19 19 19 19 j
19 20 £0 20 20 20 20 20 20:

'l«'Thermidor.|i.,i!l. 19 19 19 j
19 19 19 19 20 20 20 20 20 20 20:: 20
.
Fnididor!
1 1er \oùi. 18 18 18 j
18 18 18 18 19 19 19 19 j
1-9 19'; -19 19
. . '
.1

.
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CALENDRIER ikDO-CHINOIS

CA LENMUÈR CAMBODGIEN

1. — EUES EMPLOYÉES AU CAJUIOUCE

§ § 2. —-
CYCLE r..\jinonr.iE\-
Trois ères sont en usage au Cambodge :
1<i L'ère de Préa Put Sacracb, commençant en Fan
Le cycle adopté au Cambodge est le cycle lunaire de
iVi'i avant J.-C., date de la mort de lîouddha ; 00 ans, que l'on emploie presque toujours concurremment
2° L'ère de \loha Sacracb, coiiinicnçanl en l'an 78 avec l'an de Cbollasiicracb, pour exprimer les millésimes.
après J.-C. ;
.
On se sert à cet efl'et. d'une série de \i mots auxquels
3" L'ère de Cholla Sacracb, commençant en Fan 038 on allribiie. des signilicalioiis de noms d'animaux. Celle
'après J.-C. La première ère est employée dans les livres série, répétée ô (ois de suite dans le même ordre, donne
religieux. Les deux autres sont usitées pour'fixer les une, période de (iO ans qu'on divise en f! décades.
Dans chaque déct'ie, les années seul numérotées de la
"époques des règnes des rois, niais c'est la troisième sur- première à la deuxième par les mots romp.osés des noms
tout.qui est employée dans la- correspondance- et. les.
de n'ombre 'pâli.
contrats d'aflaires.
 — XIII —
Le labïeoea suivant, fera comprendre la/composition du cycle.

-
' .- : " " '
-
' .\NN-i;:ii's'Ïj'u"c-Yi-iï.K I ^

EUE.
;

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^
... . .
le Prea
NOUS DES ANNÉI-S TRAllUCTION l-'HAXÇAJBE Ero -—
^^ .
de Gliollm j

; Si,f:!';lc!l S-'auucli
S-rrâoli

K-or"
ciiui
Chlilou
Eclcae
TÔ
Trév .
sac
sae'
sac
Année
-
du Cochon.
dit.-iiîir"""
du Unifie
.1
Ï
3
:
31
32
33
--;"/n
- .21
23
F
£.'
o
Khal Chaîava sac du Tigre 4 34 24 4
.
Thàs Panhebae .
sac du Lièvre 5= 3a 2-j a .

lïùng Clihà sac du Dragon 0 36: 26 b

Alosaiih: Sàppéac sac du-Serpent ' '/. 3'/' 2/ C-.. .

Âiomt Alliac sac du Cheval .8 38 2H 8

— 9.
Moine Noppéac de la Chèvre 9 "39 29
.Voc Soinrclbi
sac
sac :
du Singe __10 ^40 311 ^
^
lloca Ecliac Année
.

de la Poule 1 ' 44
. .

'31'
.
^ Il
. ,
:

sac '-

Cl là' Tô sac '— du Chien g 42 32 12:

K,»r Trév
(haïava
sac dit Cochon .. -
3 AH ' 33 iS:
Chut: sac du liai. A -W-
;
.
31 11
Chhlou Panhcliac sac du Hulïlu 5 'iti ;
3o t»
Kiwi ChhiV sac du Tigre G «6 30 K>
-
Thàs Sàppéac sac du Lièvre 7 4/ 37 1/
liùug Alliai; sac du .Dragon .8 48 .
38 18
Mosanh Noppéac sac du Serpent 9 49 39 . W
Moini Soinréllii sac du Cheval 10 50. '10 20
Momê Eelîiie sac Année de la Chèvre 1
:
51 hX 21
Voc
-
Tô sac — du Singe 2 52 hi 22
lïoca Trév sac de la Poule 3 : 53 43 23:
Chà Chaiava sac du Chien 4 54 '''T H
Kor Panhcliac sac i\u Cochon 5 . 55 45 2o
Chut Uihà sac dn Kiit R 51. -46 20
Chlilou Sàppéac sic du JStil'Ile 7 -
57 47 27
Khal Athac sac du Tigre 8 58 48 28
Thàs Noppéac sac du Lièvre 9 59 49 29
liùng Soinréllii sac du Dragon 10 .60 50 :
30
Mosanh lîelwic sac !
Année du Serpent. I 1 51 31 :
Moini Tô sac du Cheval 2 2 52 32
Tréy — 53 ' 33
Momê sac de la Chèvre 3 3
Voc Chaiitva du Singe A 4 54 34
sac
l'oca Panhcliac. sac de la Poule 5 5 55 35
Chà Chhà sac i\u Chien ti <j 5<j 36
Kor Sàppéac sac du Cochon 7 7 57 37
Chut Alliac du Hat 8 8 58 Si
sac
Chhlou Noppéac sac du linille 9 9 59 39

! 40. -
Khal Soinréllii siic du Tigre 10 10 00
il f^mm—»w>»»i<iiJ WH IIII-J i IJ .^^-^r'-.--,^^s^'^=^-J^i.-<-4JLjJ-^a-!»v>l-i;'"l^-^--^'-4-'«» ...*rr«..^i-.'>-»niiJL-' t?J a-u «- »I^J-I—-_..;-•• . i « «"il '

Thàs Kcliac sac Année du Lièvre I II I 41

.

lU'miï
Mosanh
' Tô
Trév
sac
sac
_ du
du
Dragon
Serpent .
2
3
12
13
2
3
42
' 43
Momi Chaïava sac. du Cheval 4 14 4 S4
Momê l'antichar suc de la Chèvre 5 15 5 45
Voc Chhà sac du Singe 6 10 0 46
lloc.a Sàppéac sac de lu Poule 7 17 7 -47
Chà Alliiir sac du Chien 8 18 8 48
Kor Noppéac sac du Cochon 9 19 9 49
Chili Soinréllii sac dn liai 10 20 10 50
Chhlou Kclsac sac Année ' du Unifie I 21 11 51
Khal Tô si«r du Titrre 2 22 lv2 52
—
Thàs Trév s^ du Lièvre 3 23 1 i 53
l'.ùng Chatava sac du Dragon 4 24 14 54
Mosanh Panhciiai: sac du Serpent 5 25 .15 55
Momi Chhà sac du Cheval (> 26 10 50
Momê Sàppéac sac de la Chèvre 7 "27 17 ' 57
Voc Athac sac du Sinye 8 28 18 58
Itoea Noppéac sac de la Poule 9 29 19 59
Chà Soinréllii sac du Chien 10 30 20 60
 — NiV —

Tableau des cycles des trois ères en usage cm Cambodge

KRlî ni: I'UÉA PUT SACKACU

1 ÈIIIS DE .M01I.V SACKAC.ll EUE DE C1I0JXA SAC1IACU
5U avant Jésus-Christ 1S ap'ès Jésiis-Chrisl (133 a|irès Jésus-Christ

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'A'uiicrs.ilu l'ère- m
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1er | 044 av. J.-C.

2e 61 484 »
3e 12-1
-
424 »
4e 181 364 »
5e 241 304 »=
6U 301 244 »
73 361 ; 184 » , - .-. •
-8B- 421 124 »
.

;
9e 481 .
04»
10° 54i 4 0
He 601 57 ap. J.-C. i«'' I " 79ap. J.-C.
12e 601 117 » 2o dil 139 »
13e 721 :
177 » 3e 121 199 »

».
•14° 781 237 » 4« 181 259 »
15e 841 297 » ù° 241 319 »
16e <10| 357 » (i« 301 3T9 » i •

J-c 901 417 » 7c 361 ' 439 » '

\SC 1021 477 ii 8e 421 499 . . .

jg.e 1081 537 9e 481 559 »

20e FIAI 597 »
10» 541 (319 » 1" i I 038 ap. J.-C.
2|e 1201 657 » ll« 001 679 » 2e .
61 oyy „
22e 1261 717 »
12e 0(51 739 » 3e 121 759 »
28u Ï3?>1 777 » 13e 721 799 » 4e 181 819 «
24e 1381 837 -14e 781 859 » 5« 241 - 879 »
»
25C 1411 897 I5« 811 919 » 6e 301 939 »
»
2fi«- JoOl 957 16« 901 979 » 7e 361 999 >.
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33c 1921 1377 » 23" 1321 1399 » IV 781 1119 »
3.',e 1981 1137 » 24e 1381 1459 » 15e 841 1479 »
35c 2011 1497 2F.o 1441 1519 » 16e 901 1539 »
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2(1° 1501 1579 » 17« 961 1596 »
37e 2161 1617 27« 1561 1639 » -18° 1021 1659 »
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39c 2281 1737. 29e 1681 1759 »

20« 1141 17.711 »
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40« 2341 1797 »
30« 1741 1819 » 21e 120 F. 1839 »
4|c 24(H 1857 » :
31« 1801 1879 » 22e 1261 1899 »
42e -24(H 1917 32" 1861 1939 23c 1321 19.'9 »
»
;
-.
i
I

.
§ 3. - I.'ANN'ÉK CAMBODGIENNE 4. — LE .MOIS
§

L'année Cambodgien ne se compose de 12 mois lunai- L'année Cambodgienne est composée de 12 ni.
res composés alternativement de 29 et 30 jours donnant lunaires qui portent les noms suivants :
ainsi un total de 334 jours.
Le premier mois de l'année est toujours le mois chêl Khê Chêl (mois de Chêl) ;
cl est composé de 29 jours. On ajoute à des époques Khè Pisac ;
que les hora (Astronomes) déterminent par le calcul, et Khê Chés ;
qui varient entre trois et quatre-ans, un mois intercalaire Khê Asalh ; ou Palhûninuualh dans les anni
de 30 jours que l'on nomme Tulhéasalh et que l'on place intercalaires ;
après le mois T'alliàmmasalh ( Asalh). Les hora corrigent Khê Srap ;
l'erreur résultant de l'application de cct'e règle en Khê Pha.trebol ;
retranchant un ou deux jours suivant le cas, à l'un des Khè Aîôch ;
mois d'une année en la période lunaire de 19 ans. Khê Kadok.
 — XV —
Khê uléuc'asé (J ) j 3" Le huitième, jour de la lune décroissante ;
•Khê Oos ; 4" Le dernier jour du mois.
Khê Méac tbôtii ;
Khê Phalciïn ;
•-.-• ^
Les jours de la semaine
Le mois est divisé en deux parties.
La première ni'ulié, celle de la lune croissante (Khnol)
comprend''invariablement 15 jours qu'on désigne, en
(I) .Dimanche
Lundi .'.
...
. ...
.
Tlingay A tut
Tlingay Clnin
les .faisantsuivre du mol.kat (naître,), pir le nombre qui .
Mai'ili .-.'..'. . .
Thngay Aug-Kéai*
exprime le ring de chacun.
Tluigay mouykat '!<"' jour de la lune croissante ;
Mercredi.
. .
Jeudi . . ...... , .
Tlingay l'ut
Tlingay Prôalios:
'Ihiigay pir kat
l'iuigay bey kat
Tiuigay buon kal
2«
3°
4e
»
»
»
»
Vendredi.
.Samedi
.
...
.

i; .. ...
. .
.
.

.
Tluigay Soc
Tlingay Saù
» »
Tlingay prani kat 5,! » "§. S, LES HEURES
» —.
'i lingay prani ni ou y kalOe » »
.

Les Cambodgiens divisent les jours en 12 heures.

Tlingay prani pir kat 7e » » Ils--comptent de 6 heures du malinâ 6 heures-d'à soir et
Thngay pram bey kal 8e
Tlingay prani cuon kat 9e
»
» »
» i
de 6 heures du soir à 6' heures du matin.
.
Thngay dap kat 10e » » à 7-heures' du mâtin, ils comptent : I heure • piùè
Tlingay muôi lôndàp kal 1 f ° » mong muôi.
Tlingay pir tôndàp kat 12c
Tlingay bey tôndàp kat 13e' »
„ »
»
»
à 8-lieurc.s du matin, ils comptent : 2 heures ::prùe.
mong pir.
(2) Tlingay buôn tôndàp à 9 heures du malin, ifs comptent : 3 heures prùc •:'.
kal ou Thngliy kat 14° » » mon? bey.
(3) Thngay prani tôndàp à 10 heures du matin, ils comptent ; 4 heures-: prùc
kat ouThngay penh borl 5e » » mong buôn.
La seconde moitié du mois Cambodgien .
renuô'eh, à II heures du malin, ils comptent: 5 heures : prùc
— —
celle de la lune décroissante, comprend alternativement mong pram.
li cl, 15 jours, suivant que le mois csi de 29 ou 30 à 12 heures du malin, ils comptent : 6 heures : prùc
jpurs. mong muôi ou mong l-i'àng (soleil au méridien;).
On désigne ces jours en subslilu ml le mot riiûch au à 1 heure, du soir, ils comptent : heure ; rosiél 1

mot kat et on compte 1 à partir-du 16, le lendemain de mong muôi,

la pleine lune. à 2 heures du soir, ils comptent : 2 li urus rosiél
;
Tlingay muôi ruôch Je jour de la lune déeroi santé ;
mong pir.
I lingay pir ruôch 2,J
à 3 heures du soir, ils comptent: 3 heures ; rosiél
» »
Tlingay bey ruôch 3U »
moi g bey.
Tlingay buôn ruôch 4«
» i à 4 heures du soir; ils comptent : •4 heures ; rosiél
» »
Tlingay prani ruôch 5e ' » »
mong buôn.
Tlingay pram muôi à 5 heures du soir, ils comptent : 5 heures : rosiél
ruôch (le »
mong prani.
Tlingay pram pir
» à 6 hmres du soir, ils comptent : 0 heures : rosiél
ruôch 7« »
mong pram muôi.
»
(4) Tlingay pram bey
ruôch (Ihnay sel) 8^
I
a nuit, on compte en suivant jusqu'à :
» »
' Tlingay pram buôn à 7 heures du soir, ils comptent : 1 heure de la
ruôch 9e nuit ; yôp mông muô:.
»
Tlingay dàp ruôch 10« )>
à 8 heures du soir, ils comptent : 2 heures de la
Tlingay muôi lôndàp
». » nuit : yôp mông pir.
ruôch lie à 9 heures du soir, ils comptent : o heures de la
» »
Tlingay pir tôndàp nuit : yôp mông bey.
ruôch ,12c à 10 heures du soir, i's comptent.- 4 heures de la
» »
Tlingay bey lôndàp nuit : yôp mông buôn.
ruôch 13e à 11 heures du soir, ils comptent: 5 h-ures de la
» v.
nuit : yôp mông pram.
Tlingay huôo. tôndàp
ruôch ou Tlingay korou I4U à 12 (minuit), ils complent : 6 heures de la nuit : yôp
j> » mông pram.
(5) Tlingay pram ton
dàp ruôch ou khê danh I5U à i heure du malin, ils comptent : 7 heures de la
» » nuit : yôp mông prani pir.
5. — LA SEMAINE
g à 2 heures du matin, ils comptent : 8 heures de la
lîiiil yôp mông pram bey.
Les Cambodgiens ont une période de sept jours, à 3 heures du niilin, ils comptent : 9 heures de la
correspondant à ceux de notre semaine; seulement, au nuit : yôp mong pram buôn.
lieu de fêler le septième jour, ils fêtent : à i heures du mat:n, ils comptent : 10 heures de la
l-o Le huitième jour de la lune croissante ; nuit : yôp mông dàp.
2» Le quinzième, c'est-à-dire la pleine lune ; à 5 heures du matin, ils comptent : ! I heures de ia
nuit : yôp mông mô ton dàp.
(I) Omis les''(leciimeiils, la correspondance, ite., pour siniplilior à C heures du matin, ils comptent : 12 heures de la
l'écriture on désigne le mois par un cliill'rc. I.e mois Meaeasê est alors nuit : yôp mông pir ton dàp..
ronsiiléré comme élan! le I" innis de l'année, h; mois /}os comme le
2": le mois mair, lluim comme le 3*. etc.
v») Thngay liai, jour où les bonzes se fmi! raser la têle. I.e jour
du rasade est le 13'«n lien du 1-V lorsque le mois n'a i[ue 20 jours,
(:<) tlifi-jay jwuJtftocjiHir où la lune est pleine. (I) Dans l'écriline, par analogie avec ce (pli csl usité pour la dési-
'*) TUi'ujàysel, jour ilel'èlo. gnation tles mois, le dimanche csl coieidéré comme tlunl le 1" jour,
(5) Thtiguy khi Uimh, jour où lu lutte est cassée, finie. le lundi connue le i!% ele,
 — XVI —

Quelquefois, ils divisent la nuit en quatre veillées- La 2e, Yéam pir, de 9 heures à minuit:
(yéam). La 3», .Yéam- bey, do minuit à 3 heures.
Fa lie, Yéam muôi. du coucher du soleil à 9 heures La 9', Yéam buôn. de 3 heures au jour.
du soir.

CALENDRIER SINC-ANMAMITE

Les Annamites, ainsi que les Chinois, ne font, pas usage

d'une ère fixée d'avance une fois pour toutes, c'est-à-dire '.
qu'ils ne comptent pas les années à partir d'iïii fait dé-
53 Ijinh tliîn.'
54'B'i'nïi ii.
.
.
.
.'
../ .
1916.57 Canh ihàn.
lOt?! 58 'l'An dàu.
.
...
/. .
1920
1921
55 Màii iig-o. 1918 59 Miàmliiàt.
^
1922
terminé comme point, de comparaison autour duquel se . . .
1919'60 Quilio-i. . . .
groupent, toutes les années. 56 Ky mùi
.
.1923
. .
lisse servent d'un cycle de 60 ans, lequel s'obtient eu
juxtaposant: cinq fois le grand cycle de 1*2 ans (thàp nhi Les Chinois se servent de ce grain! cycle pour mar-
<:hi, avec dix fois de petit cycle de 10 (thàp can). Après quer la date des événements dans leurs annales ; mais,
quoi les années recommencent dans le même ordre: pour les dates de règnes, d'édiis, de pièces officielles
Chaque année est désignée à l'aide de deux caractères et de contrats, ils se servent du chiffre du souverain
empruntés, le premier au cycle de 10 ans et le second régnant et du nombre, d'années de ce chiffre.
au cycle de 12 ans.
Voici les tableaux, des deux petits cycles dont les L'ANNÉE CJMNOlSIi
combinaisons forment le grand cycle.
L'année chinoise est une année lunaire rameute en
harmonie plus ou moins exacte avec l'année solaire au
C.vr.LE DK BIX ANS. moyen de mois intercalaires; File se divise en vingt-
G (dp, bois en général. h'j), terre labourée. qualre demi-lunaisons ou saisons, et sou commencement
se trouve environ un mois avant l'équinoxe du printemps,
.If, bois allumé. Cunli, métal en général. au signe du Yïï-thuy des vingt-quatre de l'ancien zodia-
Binli, l'eu allumé. 'fini, métal façonné. que-chinois.
Dinh, l'eu latent. Nhuni, eau nalnrelle. Pour placer comme il faut le premier mois do l'année
"
luuaii e, afin qu'au moyen dis mois intercalaires cette an-
Màu ou Mo, terre inculte. Qui, eau à l'usage. née cadre avec l'année solaire, il y a eu, depuis Nghièu
Tliiiàu, le premier empereur de la Chiné, plusieurs
l'.Vl'.I.E |)|i IKH.ZK ANS variations : :Sghiôu-Tliuàn l'av.iil assigné au signe de
Vu-llmy; la maison Thirotig, au signe Dai-liàn ; la mai-
IX rai. Ntjii; cheval. son Cliiiu le recula encore au signe Dông-cbi ; enlin, la
Sl'l'll; l.'U'Uf. Miù, chèvre. maison llàu Fa remis, jusqu'à nos jours, à Vu-lhuy.
Dan. tigre. Tlidn, singe. Pour ce qui est de la règle d/inlerposilion des mois
intercalaires, elle est basée sur ce lait que les mois
il/ï-'O, lièvre. Dàu, poule. lunaires n'ayant alternativement que 29 et 30 jours, tandis
Th'i/i. dragon, Tvùl. chien. cu'on a (ail les mois solaires de 30 et 31 jours, excepté
ï'/, serpent. Il{>!, pore. le mois de février, il s'ensuit que l'année lunaire a,
tous les ans, à peu près I jours de moins que l'année '
I

La série du cycle de dix lettres étant épuisée araiil solaire. C o> t ce qui a donné lieu à la période de 19 ans,
celles-de cycle iluodénaire. le caractère Giàp du I1-"-' qui csl. le nombre répété jusqu'à ce qu'après avoir for-
cycle vient alors s'accoler au caractère Tuâ'l du second, mé des mois intercalaires avec les nombres au-dessus
pour donner le nom de la 11« aimée commençant la de Î9 ou 30, on revienne à ce même nombre de I I ;
deuxième période décennale. Celle association de noms ces nombres et leur addition aussi bien que les restes
se continue ainsi pendant une période-do soixante ans, de mois intercalaires, s'appellent l'èpaclv.
à l'expiration de laquelle les deux premiers signes de chai La jiéi iode de 19 ans se forme ainsi qu'il suit : ou a 11
que cycle reviennent en conjonction. jours de moins que la première année, 11863, par
Voici maintenant le tableau de la seconde moitié des exemple; c'esl l'épaclo 11. — Eu 186'i, 'on a 11
soixante combinaisons du cvcle chinois commencé en plus ! I ou 22 d'épacle ; — eu I fc65, 22 plus 11 ou 33,
1364 : ce qui donne nu mois intercalaire et 3 d'épacle ; — ci)
L86'j, 3 plus 11 feront 14 ; — en LS(5.7, 14 plus 11 feront
31 (Jiâp ngi.i (le giàp) 1894 42 Àt li. 1905 25; — en 1868, 2ô pins II ou 36 donneront un mois
32 Al mi'ii.
33 Hinlilliàn.
....
. . .
1895 43 llinh ug'.i.
189(1 41 Dinh niùi.
. .
. .
. . . . .
.

.
1906
1007
intercalaire et 6 d'épacle ; — en 1863, 6 plus I ou 17 ;
— en 1870, 17 plus 11 ou 28 ;
— en 1871, 28
ou 39, c'est-à-dire un mois plein et 9 d'épacle ; — eu
plus 1 I
I

34 Dinh dàu. 1897 i5 Mâu l.hàn. 1908 1872, 9 plus I ou 2(1; —en 1873, 20 plus 11_ ou
I

35
36
Màii tuai.
\\\ lio-i
.

...
. .
1898 iO h y dàu
1899 17 Cauli (nàl.
. .

. . .
.
1909
1910
31, un mois intercalaire et ! d'épacle; — en 1874, I
plus 11 ou 12 d'épacle ; — 1875, 12 plus ou 23 ; —
en 1876, 23 plus II ou 31, c'est-à-dire un mois plein
1 I

37 Canhti 1900 4 S Ta n Loi. 1911 ci 4 d'épacle; — en 1S77, 4 plus II ou 15; —en

38
39
'l'an siïu
Miàm dân
.... 1901 49 iShàm li.
1902 50 Qui si'iu.
. . . .
. . . .

....
1912
1913
1878. 15 plus I ou 26 ; — en IN79, 26 plus II ou 37,
I

un mois intercalaire et 7 d'épacle; — ni 1880,7 [dus 11

10 Qui nn;o.
. . .
1903 51 (iiàp dan (<:>e yi;'i|> 1914 ou 18 ; — en 1881, 18 plus 11 ou 29. Alors les 19 ans
. . . étant épuisés par un mois de 29 jours, on revient Fan-
41 (Jii'ipfliin (5e giàp) 190i '52 At mço 1915 née suivante à I d'épacle, comme en 1863,
I
 — XVII —

LES Y l'NCT-Qli AIRE SAISONS DE L'ANNÉE SI NO-ANNA MITE

ÎN'Iii thàp tir tiet thi

H
COMMtMlÉMEïNT DÉ CHAQUE
w| 1

.
'Saison £j "i ICTIjnPItlÎTATlON F
, ; jSOMS JOURS

^OUIIS .lOUKS
H
•§ '<&' 'i<hm|iio saison: D'Ù" îvOM SIMlOIS-GAJIiJODGlIiNS-.;; F
2 o '
français -
-
sino-aniinnules
. ., -
-3. ; ;

5 fév. 19071 23 12»l mois Làp-xuàn. Commencement du

'
0 JUiocli IllvbcMéaclhohV /
' printemps. I

20 février 8) Vu-lhïiy. Eau de pluie. 10 Kat

l 7 mars 23 V
.jor _ '
.,n
oU |j(inb-tràp- Mouvement de reptiles. jo Huoclr
}
^Ivhè Phalcuii j

2'*-mars y ^ iXuàn-philn. Equinoxe de printemps. 10 Kat

:

6 avril 24 )
2, __ on |Thanb-n.inli.
[jQ
Clarté pure. 10 Huoch
>
J
„ '
:

21 avril 9/ (Coc-vu. Pluie pour les fruits; i Kat

|
T mai j 25 $
o0
°° _ .„ ILOp lia. Commencement de l'été. 12 Ruoch
v.
J
A
'SLlC i

22 mai II )
.
iTièu-màii. Petite inondation. 12 Kok ?.. .,..,'
7 juin 27 V
,°
_ iMang-clitrïrng. Semence des herbes. 13 Ruoch ?
, S

22 juin 12),
ï °" _.
o-l
,lla-chi.
F.„i
Solstice d'été. 14 Dat
'.-,.-
)_
; Pathammasatli
,. ,.ir
8o juillet
• MI . 28
«o ) — ...
(Tièu-thir. ,. ... chaleur.
l'etilc , , 15 lilach i ) [

24 juillet 15 6« — ]'<} Dai-tbù'. Grande chaleur. | Huoch Tûthéasat

LOp-lliu. Commencement de 2 Kat {.,.
9 août
24 août
'?-,.'_
liO'y'"
31
l'automne. 2 Iluoch S
, „ p .

:\ù".!li'ù".. ' Fin de chaleur. 4 Kat )...

9 sept.
i
i lios6e blanche- . . m
:
3i i]îJlcl'~l,)' * Huodl V
\

24 sept.
_
17 )
a,.
_ Thu-phàii. Kquinoxe d'automne. 3 Kat Y.
]MiCl Asi,.tn
8 octobre 2 Y 30 Hîu>1<). Rosée froide. 4 Ruoch
•
24 octobre |« J. ° ~~ Siroiig-giâiig. Frimas. 5 Kat h
:

30 LAp-dông. Commencement de 5 Ruoch *} -tricot

8 nov. 3 } l'hiver. 5 Kal y.
23 nov. 48 S "" Tièu-luyct. Petite neige. 5 Iluoch
^"Môacasé
8 déc. 4 ) 30 Dai-luyèt. Grande neige. 6 Kat )
23déc. , Î0S
19 \ l)Ông-chi. Solstice d'hiver. 5 Huoch. )
7janv. 1908 4 ( 29 Tièu-hàu. Petit froid. 5 Kal Khè Méaclhom
2-1 janv. 18 \
_,"'' _ Dai-hàn. 'Grand froid.
5 février 4 1 <•'• 15 LOp-xuàn. Commencement du
:
—
printemps.
,. .
_
LA SAISON et la lin de chacune d'elles :

L'année est divisée en quatre saisons de trois mois,

Manli,
— commencement ou premier.
Trong, — milieu ou second.
qui sont : Qui, — lin ou dernier.
Mùa xuûn,
— saison du printemps ; Ainsi on dira Manh-xuàn, premier mois du prin-
i<>
:
2« Mùa ha, saison de l'été ; temps ; — Trong-xuàn, deuxième mois du printemps ;
—
3° Mùa Uni, saison de l'automne Ùui-xuàn, troisième mois du printemps, et ainsi de
4o Miia dông, — ; —
— saison de l'hiver. suite pour^ les autres saisons, en ayant soin, bien
entendu, d'ajouter aux dénominations qui précèdent le
Chaque saison est, à son tour, divisée eu trois parties nom de la saison que l'on veut désigner.
diflérenles pour indiquer le commenccmenl, le milieu
 -^.XYll! —
LE MOIS | 1IA.TUAN
-'-..'
!
'
. ,

D'après ce qui a été dit, l'année chinoise, régulière- Ngày bai mu-oi mût, 21e jour.
iS'giy bai mivol bai, 2i'e jour.
ment composée dé doaze mois, doit avoir, dans l'espace Ngày bai muoi ba, 23ejour.
de dix-neuf ans, sept de treize, avec un intervalle tantôt
de trois ans et tantôt de deux ans; Ngày bai mjro'i bon, 24e jour.
Lés mois sont régulièrement de trente et vingt-neuf '; Ngày bai mu-oi iiiim, _î»c jour.
jours, successivement. :JS.g.ày..iiai' niivoi sàu, 26>c jour.
'.,..
Les mois incomplets, c'est-à-dire de vingt-neuf jours-, . Ngày
liai miroi bây, 27c jour.
sont appelés en annamite ihâng-lhiêu ; les mois pleins Ngày liai mu'O'i tàm, 28« jour.
s'ont nommés thàng-iio, lliàng-dîi ; les mois interca- Ngày bai imro/i chin, 29c'jour
laires s'appellent tliàngnhûan. Sauf le nom du premier Ngày bai nuro'i, «J0« jour. C'estie jour diFiiol.
mois, appelé thâtig giêiig, elle nom du,.dernier qui est
thàng chaip, les mois sont indiqués par leurs numéros
d'ordre. On les désigne ainsi pour les devinalions par LÉ 30UIV.ET EES 1IEUIOES
_
les lettres dn cycle de. douze, qu'on intervertit ainsi Le jour se divise en douze heures qui font-'chacune"/
qu'il suit : ileux donos beures ; on les appelle giô-, et ipand ill s'agit
Se la nuit elles portent Je nomade^canh ou de veille:
' '
'Jei'mois, tbung giêng, thàng dan, (1)
2«
3°.
— —
liai,
ba,
—
—
mâo,
tliin. ("Chacune de ces douze heures tire son nouvd'uno
-

'" 4« ' - ; — Uv,

, . ,
ti;. les lettres du cycle de douze, selon le lablea'u suivant :
-^
'5e — nam,.. ' —-ngo.
mùi.
,.,.-. •i^c heure, giô'li, de 11 h. s."à 1 b. matin.
6» — bay,' sàu, —
7c —
. t.hân. 2f sïru. de 1 h. m. à 3 b.
— — • —
8c tàm, dàu, 3e di'in, de 3 5 J.i, —
— — — —
. 9e ' .,
— c-bln, '''—• t'.uîit. 4e' .—-
mào, de' 5 — 7 h.
-—
10e mU'è'i, haï. 5e — thin, de 7 — 9 b. —
,— mu'o'im.ô.t, —r- li, i

il 8' ;— — (j? -r-.

tj,
i
de 9 — 11 li. —
de 11 — 1 li. soir
12e _ cftap, — su'u. 7o
8c
~~_.
—'
ngo,
mùi, de I h.
s. à 3 h,
—
La lune d'un/ mois se divise en deux quartiers : le 9c; — thàii, de 3 — 5 b. —
llunvng huyén et le lia liuyén. Le premier jour de la 10° — dàu, do de 5 — 7 b.
•—
lune s'appelle soc, le quinzième vong et le dernier liô'i.
trois décades, appelées
•il«
12e
mat,
hoi,
__'de
7
9
— 9 h. —
11 b.
Pour le mois,, il se. divise, en — —
tua n ; celle du commencement lluvong t'uan, celle du De sorte que heure ti se trouve celle du milieu délit
1
milieu, trung tnan, et celle de la lin, ha tunu. nuit et. ngo celle du milieu du jour.
2° Chaque heure est divisée en tlùiy ou dàu, trung et
mat: le commencement, le milieu et la lin. Ainsi, on
THUWG TlJÂiS' dit: dàu li, dàu ngo, trung il irung ngo ; mais pour li go
ou dit, plutôt chinh ngo, ou vrai midi. Pour l'es veillés-
de la nuit qu'on appelle canh, elles commencent à la tom-
Mông mot, (lcf jour) c'est le jour appelé Ngày sôc. bée de la nuit et continuent jusqu'au point du jour.
. se
Mong bai, 2e jour, 3° La première veille (canh mot), commence à sept
Mông b.a, -3e jour. heures du soir et finit à neuf heures ; l'a deuxième (canh
Mông bon, 4« jour. bai), de neuf heures à onze heures ; la troisième
Mông nâm, 5.» jour. (canh ba),, de onze heures du soir à une heure du matin ;
Mông siiii-, 6e jour. la quatrième- (canh Uv), de une heure du malin à trois
Mông bây, 7° jour. beures et la cinquième (canh nàm), de trois heures à
Mông tàm, Séjour. cinq heures du matin. ;
Mông chin, 9e jour. 4" Lesi keures se divisent ensuite en. kliiïc, que nous
Môngmii'ôi, 10e jour.
pouvons appeler i(uarls d'heure, et qui sont tt'environ
vingt minutes ; ensuite, il y a les moments : giày, phùt,
hoi.
TPYUNG TUAN Enfin, outre la division du jour il va celle des buôi ,
:
buoi sôm mai, c'est la matinée, le buoi IruaesUe temps
Ngày mirôi mot, 1 le jour (on ne dit plus mông après du midi, le buoi cbièu est la soirée et le buôi loi, ni
le 10»), huit tombante.
Ngày mu'èi bai, 12« jau.r.
-

Ngày mivô'i ba, 13e' jour. TABLEAU DES 76 CYCLES CilINOJS

Ngày mivôïbôn, 14e jour.
Ngày sângtrang, 15e jour, pi. 1. c'est le jour dit vong., av. J.-C. 2637
1 13 av. J.-C- 1971
dans les sacrifices. 2 2577 ' 14 1857
— __ 1797'
Ngay miroi sàii,, 1,6» joui;.
bây,,
3 ;
—
2517 15 '
_
Ngày mu'ôî 17e'joui;.
Ngày m.u'O'l tàm, 18p. jour. 5
4
_
24-57
2397
46
il __
4737
1677
1:9.e'jo,ur. — 2337 __
A'gàymu'ô'i chjl),
Ngày liai mu'oï, 20^ jour.
6
7 '
.-^ .
2277 "
18
19 _
16.17
1552 -
—. 2217 W — 149'i
8
— _
_
J437
„_
9 2157 21
—
10 2097
2037
22
23
_
1377
1317

1) Ti'uUlùmo lettre Jo e\«le ; signe de la création cln inuiicle,

LI
1_ „ 1977 24
—
_ 1257
 - XIX —
25 av. .I.-C 1197 51 np. J.-C. 364/ " Lé Van-A tint Correspondant à notre dimanche se
;:

26 — H37 52 -r-
-
424 représente 4 fois par mois comme nous venons de
27 1077 53 — 484 l'expliquer.
— -
54 544 Les mois ne portent pas dé noms particuliers ; ils
28 1017 —
—
29 — 957 55 — 604 1 portent simplement un numéro d'ordre allant de J à 12.
30 — 897 56
—, 064 L'année laotienne commence au 5e mois et finit le
31 — 837 57
— .72* cinquième mois de l'année suivante.
3_:
33
^
__• :
-'
717
-777
-m
58'
—
^-.' :-

"'
784:
-844
'-- -Lési années sont de.trois types différents et successifs.

Ù :--— 657 60
' 904 1° Fine année de F2 mois composés; alternativement
, .
—
35 __- 597 :6H — .964.; de 29 ou de.30 jours soit :
/
:

-
go; ;-,- -
-
-i. 537 ^62 - —
-

; ;
1
-

; 1024
'" 6: moi-s'tlc^lSe/'âc^o, 9eiet lie, de J&jfiurs)
37/
—_ 477 63
6*
— 1084
6 mois (2«, 4e, 6e 8e, 10e et 12?, dé30 jours;.
;
- 38
39 —
417
357
.

65
-.
'—
-:•'- 114*;
..1204 .-- .
,

- ' 2° TJnè année de 12 mois dans laquelle on compte :

40 297 .66 -
.1264-
ii42
:
— —

' 43
-;—:
—' -
/' .. 237
' 177
117
.67
68
-:
- 69—-
:
— -
-
, .132*:
1384
... 1444
- 5mois:(l.°^ 3\5c,.7cr
mois (2e, 4c, 6c,.8c, 10e et l;Jc) de 30 jours.
9e,:. etlle);^. 39'jours et 7

— : '

'
:

M-,,— 57 Liie anné.ejle

.•.,--7-G-».--—-- :.
.. 13 mois d'ans laquelle on compte :150*.. 3o
! 45 ap. J.-C. 4 71
— 1564
' 40
47
48
__-
—"--: 65; : Ti -*~ -. ;*024: •- 6mois
124
-184
:-v73
-74
— ,
v
1684.
174.4.
7
mois
mois
de 29 jours (1er, .3e, 5e, 7-«j Oetlle)
de
étant
30.fours
double) ;
(2c, 4c; Qe, 8c, 10c et 12», le 8c
nn8« mois intercalaire de 30 jours
"
.

•— •
24* , — -...
' intervient donc tous les. 3 ans.
49 '— 75 — 1804 . .

.-304 Ces années sont donc la frede 354 jours, la 2e <je

50
_ 76- — 1864
355 jourset la 3° de 384 jours, soit pour tes trois années, -

un^ total de 1093 jours.

NOTA. ^- Le delierc, «"aai-ès-Bossuet, ([ni a suivi l'ère vulgaire Je Quatre de trois années constituent petit
Denis lu l'élit, serait''Je 2HÏ8 afis; itvanlj .-C;YAH de vérifier 'les groupes un
^«tolelixcà l'an 330S, suivant d-fiilvcs." cycle de 12 années, dans lequel chacune porte un nom ;

Niiliièu-Tliuâu uliYnu,. d'après les claies eliinoises, serait ile2o~0 ans

tivimi J;-G.
.-...
particulier. Ce cycle se compose par 'conséquent de
4.372; jours. Or, clans no.lre calendrjer; 12 années repré-
sentent 4.38:3i jours. Chacun, de ces cycles comprend
donc 11 jours en moins que le niôme nombre lf2 de nos
;

CALENDRIER LA0T1KN années. Les. noms des, 12 années du cycle sont les
suivants; •

...........
.
Les Laotiens comptent les heures de jour de 6 Heures
du matin à 6 heures du soir, et les heures de nuit dé 1° Année du rat. 355 jours •

6- heures du soir à 6 heures du malin. 2° Année du boeuf. 384 —

. . . 354
Chacune de ces périodes est divisée en 12 heures 3" Année du tigre —
-

. ;
4° Année du lièvre. 355.—
exactement égales aux heures européennes. Les beures
de jour sont appelées Mong, celles de nuit Thoum. 5° Année
Année
du
du
. .
grand^serperit
petil-serpeiil. .
384
354 — .....
......
.

Midi correspond à la fin-de la sixième heure de jour

et minuit à la fin de la sixième heure de nuit.
Ce système a. été importé par les Siamois. Autrefois, la
6°
7°
8°
Année
Année
du
de
cheval.
la chèvre.
355
384
—
—
—
.........
........
journée comptée du lever au coucher du soleil était divi-
sée en 8 Niain, d'une durée égale; à une heure et demie
de notre temps. Midi correspondait au 5e Niam. Chaque
-
9°
10°
12°
Année
Année
Année
du
du
du
singe
coq.
il" Année du.chien .
cochon
. .-•-.
354
3.55
384 —
354
—
_. ......
Niam était divisé en dix bat (environ 9 minutes de notre . —
temps) et chaque fiai en dix Nathi (environ 54 secondes
de notre lenips).
•'La nuit était divisée de môme du coucher au lever du
soleij. Au total .'. i.372 jours .
':••'
-
_ . ...

Aii|»cl8:tlion «i.ess |otn*!3

KN 1MUN(,;.\IS EX ANNAMITE EX CHINOIS ; ' KX CAMl'.OlX'.licX I

EX I.AOTIKX

Dimanche. Chûa nhàl. Laï-paï. Tlingay A tut. I Van'Tianc.

Lundi. Thir bai. )/ Yat. -

.,» Chan. J
» Aolian.
Mardi. Thir ba.
,

» Nbi. » Angkear. \ i>

l'ont,
Mercredi. Thir tu. » Sain. '•J. l'Ut. i
»: Pahal.
,; .
•leudi. Thir îïiim. » Sei. » Preahos. » Souk
Vendredi. Thir sàu. » liug. » Soc. » Sao.
.
•Samedi. Thir bày. » Loc » Sun. » Athit.
i'. :.: :|îs,...
.
 CALENDRIER BOTANIQUE

TABLEAU-BARÈME
Indiquant sujets nécessaires dans les plantations, suivant l'espace observé entre eux.
le nombre de
Lorsqu'on voudra connaître le nombre de sujets nécessaires pour planter un are, on devra d'ahor.i se rendre
compte des distances qu'on désire observer entre les lignes et aussi entre les plants sur les lignes ; puis, on se
reportera aux chiffres qui représentent eu Centimètre ces espacements dans la colonne horizontale du liantdu
tableau et la première colonne verticale de gauche, et le nombre trouvé dans le carré de jonction sera celui cherché.
Lorsqu'au lieu d'un are, il s'agira d'un hectare, il suffira d'ajouter deux zéros aux chiffres du tableau pour obte-
nir le total désiré.
-

$ "ESPACEMENT, DES l'LANTS SUIt LKS LIGNES

a .
(ISN CBNTlHET-HKs)
(-
^g ,_
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i
'
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<t ~' vU —___ —__ _____
I I _____ '_-_•__-
- I _____ I I ' III I
.
: W
.
S Les chiffres ci-dessous représentent le nombre de sujets à platiter par are

5 40 000 20 000 13 333 10 000F S 000 ' 4 000 2 666 2 000 1 0C0 I 333 1 142 1 000

10 20 000 10 000 6 660. 5 000 4 000 2 000 1 333 1 000 i 800 666 571 ' SOOj
.

15 13 333 6 666 4 444 3 333 2 666 1333 888 6CG 533 441- 380 333

20 ' ' ' 10 000 5 000 3 333 2 500 2 000 1000 •

066 500 i'00. :'
333 285 280

25 8 000 4 000 2 666 2 000 1 600' 800 533 400 320 266 230 200;

50 4 000 2 000 1 333 1000 800 400 266 200 160 133 114 100

75 2 666 1333 888- 666 533 266 177 133 106 88 76 66

6661 50
100 2 000 1 000 500 400 200 133 100 80 60 57

533|
j25 1600 800 409 320 160 106 80 64 53 46 40

4441.
150 1 333 -006 333 266 133 88 66 53 44 38 33
-
i
, _
175 1 142 571 380 285 230 JH 76 57 46 38 33 28

200 1 000 500 333 250 200 100 66 50 40 33 28 25

I I
-

CALENDRIER BOTANIQUE, AGRICOLE ET HORTICOLE

jr A rw -w M JE JHt
Cambodge teindre en noir, celui des jaquiers domestiques pour
teindre en jaune.
La plus grande partie des arbres sont en pleine LE MANGUIKH. — Mangue dorée. La meilleure qualité
floraison. est la mangue tête d'éléphant. Le grenadier. Le fayolier.
PLANTATION. — Légumes européens. Pois, haricots, Le liainala de tlnde. L'oranger.
MATUIUTÉ. Le riz. La récolte commence au mois de
etc. — jusqu'à
ri.oiiAisox. — La majeure partie des arbres forestiers. décembre et dure la fin do janvier. — Le Ta-
Le Jaquier, les Cambodgiens en cultivent trois varié- marinier. Le Tabac. Le Goyavier. L'arachide ylang-
lés. Le coeur du jaquier sauvage est employé pour ylang.
 — XXI —•
CocltiiiclMiie
Les arbres des forêts commencent à fleurir. Déclin
de la végétation.
PLANTATION. — Saccbarum officinarum, canne à
sucre: nu'a.
FLORAISON. - Anisoplera sepulchrorum, vcn voir
Ailocarpus inlegrifolia, Jaquier, mit. Arlocarpus poly"
phoiina, Jaquier sauvage, mit nai. Racceurea sylve's-
tris, giau raung, Ion bon. Gassia ftstula, cassier, bùcap.
fliptcrocarpus alatus, diiu nuoc. Duabanga grandifiora.
Ehgelbardbia species, liuinh dàng. — Erythrina ovaii-
folia, erythrinê, vông dông. Eugenia malnccensis. Janv-
Rosier, gao. Garcinia mangoslana, niangouslanier, mang
eut. Mangifera inHicà, manguier, xoai. Pinus minkusii,
pin à longues feuilles, Ihông. Demica grenatum, grena-
dier, llmch luu. Ravenata madagascariensis, arbre du
voyageur, chuôi rê quat. Roulera tinctoria, Isamala de
l'Inde, dîing dang. Stlophaiîtus, dichotoma, sfrophante,
bôi boi. Nanlopbyllum species, choi.
MATURITÉ. — Arachis hypogoea, arachide, pistache
de terre, dâii phung. Calamus species rotin, may; une
quinzaine d'espèces. Lycopersictnn esculèntum, tomate*
ça vo. Oryza saliva, riz, tua. Psidium pyriferunï, goya-
vier, oi. Saccharum officinarum, canne à sucre, -mia_
Tamarindus indien, tamarinier, me. Unona dasymas
chala, ylang-ylang.
Ei'KÉDiLLAisoN-. — Ficus indica, banian, da. Ficus
religiosa, figuier des pagodes, bô de. llevea gui;r
nensis, arbre' à caoutchouc. Lagerstroemia divers, bang
lang. Slerculia l'oetiila, sterculier, Irôm.
FOUETS.
— Récolte des résines et des huiles de bois-
Tonkiii
Le repiquage du riz occupe la fin du mois de décem-
bre et le commencement de janvier. Pans quelques
champs difficilement inondables, on atlend cependant les
petites pluies fines qui régnent ordinairement en celte
saison. Puis, les soins à donner au riz repique occupent
immédiatement les Annamites.
Ces travaux consistent en un .sarclage continuel des
mauvaises herbes et en une irrigation réglée par des
coupures pratiquées dans les digues. Souvent, le* An-
namites se contentent de percer dans les 11.mes des
chaussées, lorsqu'elles sont trop élevées, de larges
Irons qui l'ont d elles des sortes de ponts bien fragiles,
car la clef de voûte n'est constituée que par la terre
même.
Ces mesures d'irrigation sont complétées; au besoin,
par l'arrosage à l'aide de paniers balancés à l'extré-
mité de deux cordes.
L'ensemencement des champs inaccessibles à l'eau,
en celte saison d'hiver, est consacré généralement à
des cultures diverses, telles que celles du colon, du
maïs, des choux, raves, piment, coriandre, salades et
autres légumes clcondimcntSj niais il n'est pas entière-
ment terminé et augmente encore l'activité qui règne
dans les campagnes. C'est également l'époque delà cul-
ture et du repiquage des fleurs que l'on verra apparaître
en grand nombre à l'époque de la fête du Tèl.t
11 exislè,
presque exclusivement dans la province de
Nam-dinli, un certain procédé de préparation de la terre
que les Annamites emploient lorsqu'ils ont un surcroît
de inaiii-.-ii'<euvre à dépenser.
Celle opération, qui est pratiquée sur les rizières
élevées (Cao-diên)., consiste à labourer profondément
le terrain et à relever en une série de talus très élrpils
et le plus élevés possible, la terre que la charrue a
dr-nlnctie, (>, travail, qui paraît excessif, est cependant
l'ait ,cui> do grandes surfaces. L'air circule dans
r,os
Killoos profonds et modifia la. composition du torpnin
<m reflrltmit et on diminuant la quantité d'eau qu'il
nwforrnjî | le sécjingfi dure environ 15 ;]ours, wyvh
lesquels on laisse arriver l'eau du fleuve qui vient
déposer son limon sur toute celte terre, dont les points
de contact avec l'extérieur ont été ainsi à dessein
exagérés.
Les rizières, travaillées de celte façon, ne sont repi-
quées que près d'un mois après les autres : cependant,
le riz y sera mûr à la môme époque, et l'abondance de
•la mofsson de ces champs paye bien dé la peine qu'on
a prise.
ARBRES ET AP BUSTES
SEMIS. — Dans ce mois, on stratifié ou l'on sème,
suivant les espèces, quand le temps le permet, les
noyaux, pépins,.amandes*, les graines à coques dures,
qui ont besoin de séjourner longtemps en terre avant
de germer et aussi les glands et autres graines ne se
conservant pas bien hors de terre, ou les espèces dont
les plants sont sujets à fondre quand le semis a été fait
plus tard. Les graines dès espèces rares ou 'délicates*/
doivent être semées dans ce mois en pots ou lerrines
bien drainés ou sous abris, avec couverture de paille
longue, litière sèche, qu'on enlèvera lorsque la germi-
nation commencera; de celte façon, les semis sont:
soustraits aux alternatives de sécheresse et d'humidité
et au lassemenLdii sol par les pluies qui leur sont très
préjudiciables.
NOTA.
— Les graines d'arbres sont généralement
d'une levée lente et irrégulière ; quelques-unes ne ger-
ment qu'au bout d'un an ou deux après avoir été mises
en ferre, et parfois encore partiellement et.successive-
ment pendant: plusieurs années. Il importe donc de ne
pas remuer les places ensemencées et de se borner à
les tenir propres. Pour tontes ces graines lentes à ger-
mer, telles que : rosier, aubépine, amandier, abricotier,
pêcher, etc., il sera préférable de les semer en caisse ;
on évitera ainsi les atteintes des rats, fourmis, ete.,
pendant une.aussi longue germination.
Abios (sapin). Abricotier. Erable. Merpi'uu. Pavot à
opium. Alisier. Amandier. Radamier. Andromeda. Ar-
bousier. Rancoulier. Aune. Aubépine Oie germe qu'à
la 2" année). Bouleau. Cèdre. Coignassier. Tamarinier.
Cerisier. Merisier. Chàtaigner. Chêne commun. Panax.
Chèvrefeuille. Cycas. Palmiers (divers). Lauriers (divers).
Yucca (divers). Aralia. Musa (divers). Genévrier. 11.
Charme. Rosier. Houx. Azedarach. Néflier. Dracoena.
Cotoneaster. Crafoegus (ne germent qu'à la 2« année)'.
PLANTATION. — Ce mois est extrêmement propice
pour les plantations d'arbres et d'arbustes de toules
sortes ; l'arrêt complet de la sève permettant d'opérer
l'arrachage sans porter préjudice aux plantes. La reprise
se fait aisément, et les arbres transplantés se remellent
en pousse dans le courant de février-mars.
Abricotier. Rorbcris. Rouleau. Cèdre (divers). Pom-
mier. Prunier. Cerisier cultivé. Cognassier. Cyprès.
Diospyros. I.etehi. Genévrier. Aiaronnier. Cellis. Teck.
Rosier. Alouriles. Jujubier. Pêcher. Pin. Poirier. Sapin.
Sapinelle. Thuya. Tilleul.. Vigne. Radamier. Tamarinier.
Manguier. Cycas. Panax. Araha. Crolon. Eranlhemum.
Palmiers divers. Acnlypha. Hibiscus, etc.
C'est également dans ce mois que s'opèrent les mar-
cottages, greffages et boutures des différents arbres et
arbustes, des arbres fruitiers, rosiers, mûriers, etc.,
la taille dos arbres fruitiers et de la vigne ; l'élagage,
le nettoyage des arbres, etc...
GRANDE Cl'LTl'RE
PUNTI-S lNpi'STItlKl.l.F.S
SEMIS.
— Cafêioi'. Sorgho. Cotonnier. Indigotier,
illlto. Ghninre. llamie, Sésame, Haricots.
Pî.AN'TATKW, Caféier. Cncnover, Mûrier. Poivrier.
«~
Canne n sucra, Abnca. Tabac, Topinambour. Manioc,
Jlamic, Tlié. ArToyvroot. pommo do terre, etc,
 •— XXII -—
•': Plusieurs variétés de pommes de ferre, notamment lia .] Les semis de Heurs d'Europe se continuel ont eh
marjolaine, poussent difficilement si on lesplanlc avant janvier; ces plantes; auront encore tout le temps de
1

les germes ne soient développés il sera; donc utile fleurir avant les grandes pluies.
que ;
dé les exposer,- avant làplanlation, à l'air et à la lumière,
les Tubercules disposés sur des clayettes ou dans des PLANTES BULBEUSES
paniei'S: plats, jusqu'à ce que les germes soient sortis ; Amaryllis. Lilium. Scille du Pérou.
dans toutes; les variétés hâtives,, l'emploi dé; Uibereulés PLANTATIONS.-—
Anémone. Glaïeul. Jacinthe. Renoncule. Pivoine. Tulipe,
germes a-vance. beaucoup l'époque de productioiî. -...
;'elci- / '-'-.'--•" ;-,-. :'.';
eiRlîALES, FOD«iïïAG15S
: "'•/,"' POTAGER-' '"•-'.: "'-"
/l^iàiiS. -^Sàrraziu. Avoine. Blé. Seigle. ; Al aïs. Orge. '
Janvier /convient particulièrement: a la ptonfaliBn/cIe
/Soja-.' l'Hispîdïi, Betterave. '-,Rutabaga:. Chou; fourrager,..: toutes
les plantes; potagères/, telles que: ;

Topinambour. Clicu. pommée: Ravel,; Navet, Giiou-Flfeui'.i Choit de

,
^CareltevMvet^Téosinte. "Herbe div" Para. -*«
,de; terre. Oseille;.
Bruxelles Salades; diverses. .Pomme
iTrefle. ;Lùïei'ne. Sprgboy etc..-, "'-": . l 11

Artichaut. Fraisier; Asperge,: Carotte^ etc, ^

r''/:'"///'' ' FLEURS \/l .'SESJÏS'V
^
Carotlev Haricot, Radisi: Cbou?Jieur; det nier-
semis. Soi si fis. Fois, Artichaut, Chou pomme- dernier
*G'est. l'époque également favorable pour lai mise en semis„ete, ; ;':-:;1. ''"'';{'.\ '; -
i:])laçe deltOntés/ltes:fléurs d'Europe./
•
Dans, les aspergeries,; on déchaussera lés asperges.;
.

/ IGEillét.' Réséda; RèineHUâi'gueriie./ Verveine. Géràr-' fin/ janvier, et.on/. les laisserai à; Pair' pendant une quin-
niu'ni.; Chrysanthème, Pâquerette- jlélïotrope', etc. jrapedc; jours, .,,' ._.•' .-1
:

__?? VÊTW m* iciErrôfc

aurait une action néfaste sur le développement de là
Les arbres et lies arbrisseaux des forcis continuent à '
;

plante. ;
A part celte
:..'....-
proportion
_-
de. rizières
-.. -. -.......
qui oecupeiil .cn>
fleurir,
• corc les cultivateurs, tous les.autres champs, n'exigent
FtpnAiSGNS-—Adenaiitherapavonina,arbre à chapelets
. . ,
1, plus qii^ùnï entretien courant, raisonné, et vigilante 11
son g l'an. Alangiuin' liexapetalium. Amygdaticera stir faut) eu effet, conserver l'humidité des rizières à mi
pulala, cay, cay, Arenga saccharifera, areng, dâe. degré convenable ; et ce résultat, dans lequel inter-
Arisfoinchia species, ai'istioloche. Calamus.species, rotin, viennent bien des facteurs .variables, tels que l'état
mây, Gapparis divers, tapenier, câprier, bùa\ environ atmosphérique, la hauteur des eaux dit fleuve, la situais
1

dix espèces, Carallia lucidiLCycas-révolula, sagouier-, lion de la rizière, etc , ne peut être obtenu que par des
son thé, ihiên thé. Derirjs sineri'siSj. sau d'où. tau. Dille*- soins 'attentifs et constants.
nia-speGies, diliéniei so. Diospyros decaiidra, plaque- Enfin.toutes les cultures rizicoles, à ce moineul oii liv
miiner> thi niiôm, Diplterocarpùs intricalus, dàu long .plante;.n'a pas.acquis une grande force, doivent être
Dupercea insignis. Eugenia domeslicà, jambosier, soigneusement débarrassées des herbes dont les petites
dào.fîopea divers, sao. Mangifera indien-, manguier, pluïcs, qui-marquent celle époque de l'année, ont favorisé
xoai. Miliingtonia hortensis. Nephelîum litchi, litchi, le développement.
vai. Ôchna squarrosa. Spondias aniara, eue Spondias Pendant le mois dé févriei-i dans les niomciils libres
cythe.roea,: pommier dé Cythère, coc tay. Terminaba que laisse l'accaparante fêle du têt, on cème les maïs,
catappa,/:badamifir, ban, -Vateria cochiiieliiiiensis, làu on plante les arbres; fruitiers, et on greffe ces derniers.
tau. La récolte dès légumes annamites est dans son plein,-
MATURI-TK...— .Egle marmelos, faux oranger ho nau. celle tles légumes d'Europe également ; et sous ce ciel
;

Arraebis hypocoea, arracliide, pistache de terre, dau brumeux de février, au milieu de ces cultures maraî-
phung,. Combretum grandiflorum, combret." Çucurbita chères qui poussent ici si facilement, onse croirait trans-
cilriilus, pastèque, dua hou. Diospyros dodecandra,; porté dans les campagnes de France. Mais les orages
thi. Musa paradisiaca, bananier, chuoi ; dix variétés. du comiuencement de l'été vont venir, et sons les alter-
Nicotiàna tabacum, tabac, Ihuoc. Oriza saliva, riz, lûa. natives des pluies torrentielles qui déchaussent l'es- liges
Q.uassi.a aniara,- quassier amer, l.an. Quisqualis indien, des planies et du chaud.soleil qui brûle les tendres
dày lang giong, Taniarindiis indica, tamarinier, me. parties découvertes; les légumes d'Europe exigent quel-
ques soins et des abris pour qu'on puisse les conserver
CiSEBtl»Oiïg'C encore pendant quelques-.mois.
Les arbres et les arbustes sont en pleine floraison. ARBRES ET ARBUSTES
FLOUAISON. A peu près les mêmes espèces que le
— SEMIS. Sapin. Abricotier. Erable. Ailanlè. Liqui-
mois précédent. —
dambaiv Cyprès. Nerprun. Diospyros liiski. Alisier.
PLANTATION. —Légumes européens, plantes potagères. Arbousier. 'Chèvrefeuille. MacluraTerminalia, Aune.
MATIJIUTÉ, -- Musa paradisiaca. Bananier cliôli, 10 Baguenaiulier. Epicéa. Sapindus divers. Epinc-vinctle.,
espèces. I es bananes de ce mois sont les chêl; pong Clématite. Magnolia. Alslonia. Albi/.zia. Rroussonetia
mon, bananes oeufs de poule, et les chêl; chvea, bananes papyrifera. Eriodendron. Cèdre. Châtaignier. Ketmie
malaises. Nicoliana tabacum, tabac. des jardins. Cornouil-er. Pécher. Abricotier. Lagers-
troemia. Aralia. Bananier. 'Radamier. Mélia. Lilas. Dra-
3Po.»ki'n. coona. Yucca, Coltis. Ravenala niadagascariensis. Serin-
Au commencement de février, près d'un cinquième ga. Capparis. Palmiers, divers, etc., etc.
environ des rizières du Delta n'ont pas encore reçu les PLANTATION. —• Le mois de février convient encore
màs, plants dé riz : ce sont les champs dits Sung-dicn, aux plantations des arbres de roules,, d'avenue, de
rizières basses, dans lesquels on relarde Je repiquage reboisement.
à cause de- la grande quantité d'eau qui y séjourne ' Manguier. Slerculia. Jaquier. Tamarinier. Mélia.
encore et qui, sous l'influence d'un froid'survenant; Letchi. Teck. Albiw.iâ. Syziphus, Allante. Àleurites/Pin,
 — Xxfîi —
Acacia. Coolia. Sophora. Erantenmm. Hibiscus. Jasmin.
Crolon. '\canle. Panax. Sapindus. Ceîth. Radamier. Ch«-
\refeuille, etc., etc.
Pour beaucoup d'arbres se niellant en pousse de
bonne heure, ce mois sera" le dernier terme de planta-
tion. Les ai bustes, s" piaillant généralement en molles,
peuvent, à la rigueur, se Lraiispljuler toute l'année
Mois propice pour la multiplication des arbres ri
arbustes ; bouturer, greffes, etc. ; dernière limite pour
tailler les arbres fruitiers.
Toutes les piaules des massifs et des corbeilles des
parcs et jardins, seront également renouvelées dans le
courant de féu'irr.
Ce. li'iiuul peut se commencer dès janvier.
GRANDE CL'I/IIT'.E
PLAINTES LNDLS'I UJLLLLS
SKUIS.
— Garance Houblon. Pastel. Cotonnier. Tabac.
Caléier. Mai*. Cacao\er Rainic. Haricot. Poinme de
terre. Indigotier. Jute. Soja. Patate. Chanvre. Sésame.
Manioc. Abaca. Haricot. Soja divers.
PI.WIATION —Abacai Ramie. Aréquier. Patate. Sa-
Ir.in de l'Inde. Caféier. Poivrier. Mûrier. Igname. Can-
ne à sucre. Cu-naii. Manioc, Giiîgembre. Caraojer. Bou-
cnuyci. Currunia. Arrow-root. Eriodendron, etc , etc.
CÉRÉALES, l'OUnn.VGES
ShMis. — Mais. Sorgho. Millet. Sarrazin. Orge de
printemps. Arachide, Téosinle. Topinamliour. M.us.
Colza. Chicorée sauvage. Sorgho. Carotte. Millet.
Arachide. Manioc. Maranta Navet. Soja. Pîmprenelle.
Cliou. Ilerbc du Para, etc., etc.
m_[_a._Ct!!5i
Covl&iiichîaae
FLORAISON. Alyxia'"spëciés. Batihinia divers, ro-
— dé la fin: de févricivet dii commencement de mars, con^
quai. Calamus species, rotin, mây, Careya splirerica,
vnng, Cilriis divers, orangers, mandariniers,, çam. Ëry^
thrihàl iiidica, érythrine, faux flamboyant, vông ném.
1 Les soins méticuleux dont les Annamites entourent tou*
Garcinià harmandiana, gultier. llei-itiera liltoralis. cui.,
Kigelia pinnala.. Lornritlius divers., gtii. roi nlion lia.
Mëinecylon capiteilatum, vông/ îVIimusops életigi,.
-
niimtisope, vint. Myrtus species", myrte oi, xiêm, ôi,
làu. Othrocarpus siaiuensiv mai, — le tièrittibh çû.y
mai. Querciis eocliinchinensis, éoncentWca, coriiea et
-
species, chêne, de. Rheedia lalerilblia. Sagitlaria co.rdi-
folia, sagittaire, fl.och.ierc. Slorcufia foelida, sterculier,
trôm. Thunbergia alata, coccihea et grandifolia.
..MATURITÉ.
— Acacia leiieophloea, arbre à chapelets,
Anacardium occidentale, acajou à pommes, dào lôn hôt.
Mangifera indiea, manguier, xoài, rare. Musa para-
disiaca, bananier, cliuôi-;. iO variétés, rare.
FLOUAISON-. '— Anonareticiila, cacliimari^ liêp pai'arigv
Averhoa carambola, carambolier, spU. Mangifera iiidica,
manguier, 9c floraison. Sôlahum nii'ongena, aubergine,
Iran lïba. Acacia, farnesianà, aecacia; domsambnôr meàs,
cultivé dans les jardins. Blinnea. bal samifora, sauge.
Dichroco phala latifolia, lsebet chung tiunii.. Polygon'um
avicnlàre, renonée traînasse. Polygoiimn glabruin, kan-
tang hé. Ricinus communis-, riciti, Icliong. Sida arUsa,
mauve, kanlang bai sa.
M'ÀTUIUTÉ. Araciiis hypogoea, arachide, sandêk dey.
— manguier,
Mangifera indiea, swai. Plusieurs variétés de
bananiers. Commencement de la récolte du colon et
du poivre.
PLEURS
SKIIIS. — OEillet d'Inde. Rose d'Inde. Cléome. Chry-
santhème. Muflier.Réséda.Pervenche. Balsamine. Aster.
Reine-marguerite. Amarante-Cuphea, Salvia. Rnmoflelle.
Torcuia. \ervcine. OEillet de Chine. Balisier. Canna.
Bégonia Gaillarde. Dahlia. Goreopsis. Cobée grimpante.
Coleus etc etc.
,
PIANTAI'IOX. — (Toutes les fleurs d'Europe peuvent
encore se planter).
Acanthe. Agcraliun. Anthémis. Balisier. Pensée.
Basilic. OEillets divers. Pétunia. Phlox. Rosier, Muflier.
Zinnia. Héliotrope. Sen-itive. Géranium. Capucine.
Diih'ia. Balsamine. Glaïeul Pâquerette, etc., etc.
J'LAiS'TLS «U LU LU SES
PLWJ'ATIOV — Aman Mis. Alslroemère. Amorpho-
plmllus. Alpiniti. Kuleiis. Anémone. Glaïeul. lïémérocale.
\AS. Tubéreuse. Glycine. Pancralum. Renoncule. Tri-
loma Caladium divers. Richadia. Bégonia. Critium.
Dahlia. Mauran^a. Pivoine. Xcliiniènes. Gloxinia, etc ,elc.
POTAGER
SRÏIIS Haricots. Oseille. Laitue. Doliques. Cresson
—
Citrouille.
a'ënnis. Slilsills. Poireau. Chicorée amure,
pour la barbe de capucin. Pissenlit. Carotte. Oignon.
Soja. Mais sticré. Navet. Arlichaul, Concombre. Topi-
namliour, Scorsonère. Pastèque. Ecbalotte, etc., etc.
PLAIM.UIOV — Scarole. Cerfeuil. Chou pour manger
vert. Asperge. Pissenlit. Céleri. iSavet. Pomme de terre.
Arlichaut. Ùiou-rave. Scarole Ciiicorêe, etc., etc.
Pendant ce mois, les- plantations d'asperges seront
désherbées a\ecsoin ; l'engrais nécessaire sera répandu
sur le sol, en ayant soin de bien le mélanger avec la
terre ; puis on rechaussera les pieds d'asperges.
Toukiu
Les riz, lorsqu'ils sont favorisés'par les petites pluies
nues sous le nom de;crachin^ se développent rapidement.
les leurs cultures, mais en particulier celle du riz, conti-
nuent aies retenir dans les champs:, bien que cëS soins,
soient moins nécessaires à la plante devenue plus forte.
Les cotonniers sont sorlis de terre, depuis quelques
semaines, et sur les longues plates-bandes, lés plants
espacés d'une façon régulière, mettent en alignement dé.
larges taches, vertes..
Les jeunes branches d.e mûrier.', ont; depuis longtemps
déj.î commencé à se montrer.
ARBRES ET ARRUSTES
...
les espèces d'arbres et
SEMIS. — Presque tontes
arbustes peuvent encore être semées en mars.
Sapin, Abricotier stratifié. Acacia. Pin. Alisier. Aman-
dier stratifié. Pommier. Aralia. Cognassier. Cornouiller.
Frêne Thuya. Mélia nzedaracla. Gledestchia, lév. Rhus,
Camélia. Aubépine stratifiée. Broussoniietia.
sumac.
Robinier. Cèdre. Cerisier slratilié. Charme. Sophora.
Chêne stratifié. Pin. Pommier. Mûrier. Prunier. Rosier.
Sobir. Rhododendron. Tilleul. Aillante. Bignoniacatalpa.
Laurier. Marronnier, Tulipier. Slilliiigia. Adenanlhéra
pavonina. Pêcher. Plaqueminier. Fusain. Genêt. Rliiis
vornl-x. Ligiistriuii. ixora. Seringa. Hibiscus. Abutillon.
Palmiers,."etc., etc.
C'est leinomentde semer les graines: mises en stràtt-
JieatiOn, telles que: pépins, glands, noyaux.
Presque toutes les espèces indiquées en février peu-
vent se semer en mars,
 — XXIV —-
PLANTATION,
—
Ce mois est le plus convenable pour
la-plantation des arbustes et des arbres résineux, etc. ;
ou continue la plantation de tous les arbres état bustes
à feuilles caduques, ou persistantes, en pots, système
d- élevage 'excellent pour les pays chauds, tels que :
Abies, sapins. — Acacia. Allante. Nerprun. Alisier.
Thuya. Adromeda. Bonduc gymnoeladuic. Cèdre. Figuier.
Cryptomeria. llex. Cyprès. Epicéa. Epine-vineltê. Eusain,
Genêt. Juniperus. Genévrier. Honv. Mélèze. Pin mari-
time. Pivoine. Maclura épineux, Coincera, Jasmin. Pàr-
nax, Aralia. Bégonia, Colocasia. Caladiuin. Ixora. lâus-
..li'uttii llex-,; Sureau, Sumac. Seringa, Hibiscus-, ADURion.
Grotôn. Eranihemum. Acanthe, Acalypha. Yucca, etc,
etc. .'"•'-
- Parant ce mois auront
lieu la multiplication, la divi-
sion et le rajeunissement des plantes vivaces rustiques,
le renouvellement âcs bordures. Les semis de gazon se
continueront.
Dans le courant de mars, on procédera au sarclage
des: pelouses, qui seront débarrassées des mauvaises
herbes, puis terreaulées. lies places vides seront regar-
nies, etc.
GRANDE CULTURE
FLANTES INDUSTRIELLES
SiciMiK.
— Indigotier. Jute. Sésame. Garance.
Chanvre.
Ramie. Haricot. Carlhanie. Tabac. Cotonnier. Caféier.
Houblon. Ricin. Arrow-root. Lin. Soja. Sarrazin. Maïs.
Topinambour. Sorgho. Colza, etc., efc.
PLANTATION, •—Manioc. Caféier. Poivrier. Cacaoyer,
Abaca. Houblon. Ramie. Gu-natt. Pomme- de terre. T'opi-
iipmbour. Réglisse. Rocouyer, etc.
CÉRÉALES, FOURRAGES, EN VEUT
STI.MIS,•—Maïs. Sorgho. Sarrazin. Soja. Topinambour.
Betterave. Colza.Téosinle. Orge. INavet. IRrbe du Para.
Luzerne. Chicorée sauvage. Soja hispida. Sojaolôa-
ii'ineux, etc., efc. ' artichauts, premier huilage du cardon et du céleri.
..
A/WMtMM-.
C'oeliiiieliiiie
-Au commencement du mois, la terre est. dénudée ; à
la fin à ianiite des pluies, renaît la végétation herbacée.
Premiers travaux de culture.
FLORAISON. — Anona sqnaniosa, pommier-cannel-
lier. niang câu. Bambusa divers, bambou, tre, truc;
plus de vingl espèces. Cassia baccilaris et javanica. Col-
fea arabica, caféier, tra plie. Crinunt divers, crinole,
chiiôi nuoe. Hoya auriculata et deux aulrtïs espèces
non déterminées. Lagerstroemia divers, bang-lang. —
Mangifera indien, manguier, xoài ; seconde floraison.
Melaleuca cajepuli, cajeput, iràm. Murraya exolica,
nhaii. Pahudia javnniea, go cà lac. Penlasacme
sua-vis, cà char, i'oinciana regia, flamboyant des
Antilles. Querciis cochinchinensis, concenlrica, cornea^
et species, chêne, dé. Shorea hibernensis sên. Shorea
siamensis, cà cliàc. Shorea species, chai. Shorea
sleilala, sên mu, sên cat. Sindora sinnalrana, go-niàl.
Strychiios nux vomica, vomiquier, eu chi. Vilex divers,
gai.lilier. hîn lin.
Légumineuses diverses ; toutes les plantes ornemen-
tales.
.MATUIÎITK. — Alaiigium liexajielalu'ni. Anacardium
acajou à pommes, eào lùn hôl. Arto-
t cr.idenlale,
polypboj'ina-, jaquier sauvage, mil liai. Bac-
carpus 'rang Garcinià
caurea divers, giau ; Ion bon. man-
gostana, luangoiistanier, maiig-cnl. Mangifera indiea,
manguier, xoài. Musa paradisiaca, bananier, chuôi,
tiiiv vnriêk's ; rare encore. Terniinnliu alaln, hadnmier,
Teruiiniilin filitlpu, bntliiiMJor, Hn-, W'M1,KI,^6'«. étlnliSï
jl'iti (flli,
1
. .
FLEURS
— Ageratum.
SEMIS. Amarante. Chrysanthème. Asclé-
pias. Balisier. Balsamine. Bégonia, Capucine. Celosie.
Centaurée.. Goreopsis. Cosmos, Cuphea. Dahlia. Datura.
Pied d'alouette. Gaillarde, Héliotrope. Immortelle. Lava-
tère. OEillet. Pervenche Phlox, etc:
PLANTATION
Raisamino. OEillet, Reine-marguerite. Réséda. Saivia.
Phiox, Capucine, Chrysaiitlième. Cinéraire. Torenia; Cu-
phea. Delphiniuni. Gloxinia. Héliotrope, Verveine. Lo-
belia. Pétunia. Pensée, Rose tréniière. Muflier, etc., etc.
PLANTES BULBEUSES
PLANTATION. —' Achymèrie. Amaryllis, Amorpho-
phallus. Lys. Glaïeul, Dahlia. Bégonia," Oxalis. Diclytra.
Gloxinia. Glycine-, Patieratiuni. Tubéreuse. Héniéroiaie.
IlOtéia japoiiica. Renoncule Crinuim divers. Calàdinm.
l.iiium divers, Cainsa divers, etc., etc.
POTAiGER
SKJIIS. — Aubergine. Câprier Poireau. Betterave.
Haricot. Pois. Sarriette. Carotte, Laitue. Scarole. Epinard.
Cerfeuil. Chicorée. Radis. Tomate. Ëchalolle, etc, etc.
PLANTATION. —Cardon. Asperge. Céleris, à couper.
Céleri rave. Chicorée. Ail. Scarole. Chou,- en vert.
Citrouille. Concombre. Courge. Echalotle. Fenouil. Frai-
sier. Gomho. Marjolaine. .Melon. Sauge. Oignon, Poireau.
Pissenlit. Pomme de (erre. Tomate. .
Desherbage, binage et huilage des plantations d'as-
perge ; apparition des premières asperges. Binage, des
i l'aaiiltoiljye
FLOIIAISON.
— Anona squamosa, pommier-cannellier,
Tiêp. Ileliotropiiim indicum, héliotrope puant, Lanlui
domrey. Strychnos nux vomica, vomiquier, slêng tliôm.
Dtirio zibcthïnus, dourian, ihuriên.
MATUHITIL Artocarpus integrifolia, jaquier,
—
Khuor. — Gossypium herbaceuni cotonnier, Krebas.
Triodendron orienlalis, ouatier ;ko, Amomuni orientalis,
cardamome bâtard-, KuliO. La récolle du poivre continue.
Tonkiit
Dans le bas Tonlnn et principalement dans la pro-
vince de rîam-dinli, dans tous ces pays formés d'un
terrain très bas, sillonnés en tous sens par d'innombra-
bles arroyos, éloignés des chaînes de montagnes qui
limitent le" Delta et qui, par l'accumulation des nuages
qu'elles produisent, apportent toujours quelques pertur-
bations atmosphériques de nature à contrarier le. déve-
loppement normal de la plante, le riz se trouve dans
les conditions les plus avantageuses de réussite.
Pour cette récolte du 5" mois, la grande préoccupation
des Annamites est, en effet, dans la venue de ces pluies
fines qui régnent à la fin de l'hiver. Si ces sortes de
brouillards n'existent pas ou sont moins abondants que
de coutume, il faut y suppléer par une irrigation \ force
de bras, sous peine de voir les épis languir.
Lorsque les conditions atmosphériques ont été salis-
fïiisnnifiSi un cinquième du ràt oans je centrant d'avril,
1 jXtrlMlç-s ('pis ; ct> KMII \w pifiiits que.les Aniwnjl^
 — XXV •—
appellent lua-cày-son, riz repiqués de bonne heure : Panax Arania. Acanthe. Dracoena. fougères, Coleus.
les autres épis commencent à peine à poindre. Cordia, etc.
Cette récolte du riz du 5e mois est la plus importante
dans les régions intérieures du Delta ; on sait, en effet,
qu'elle est la seule de l'année pour les rizières basses,
lesquelles sont complètement recouvertes par l'eau et - GRANDE CULTURE
inaccessibles pendant les saisons d'été et d'automne.
Cette moisson est en outre plus ardemment désirée PLANTES INDUSTRIELLES
que l'autre, parce qu'elle met sept mois à mûrir et qu'au
moment où elle arrive à maturité, tous les greniers sont
depuis longtemps vides, tant par suite du plus long laps SICMIS. Chanvre, Carthaine, Garance. Ramie,
de temps pendant lequel la précédente récolte a du sub- —'
Ricin. Soleil. Tabac. Sésame. Abaca. Maïs, Sorgho.
venir, qu'en considération des grosses consommations Coton. Millet. Jute, etc., etc.
occasionnées par le Tôt.
Sur les chaînés secondaires du Delta, sur ces mani- PLANTATION, Tabac. Caféier. Cacaoyer. Poivrier.
festations en forme de bosses et à base de schiste, bien —
Abaca, Cunao. Ramie, Manioc, Arrow-rool. Houblon,
différentes des îlots de calcaires à arêtes." vives qui cons- etc etc...
tituent les chaînes principales, s'élèvent des cultures ,
d'arbres à thé alternant avec des espaces plantés d'un
arbuste à fleurs blanches, du genre cameilia, c.ay-so, CÉRÉALES, FOURRAGES
dont la graine produit de l'huile-pour l'éclairage.
Au pied descollines, les ananas montrent leurs fleurs
rouges de corail. SisMis.. Maïs. Sarrazin. Moha. Sorgho.
Millet,"
Sous l'influence des premières chaleurs, la végétation —
Panis. Ajonc. Chicorée sauvage. Téosinthe. Roseau dès
va s'activaiit ; en sorte que pour ceux qui aiment ce sables. Soja. lÙélilol, Millefeuille, Panicum, etc., etc.
pays, je ne sais pas si l'été, malgré ses inconvénients,
n'est pas la saison à préférer.
Les cotonniers, les inaïset les haricots sont en fleurs ;
quelques fruits et légumes, tels que concombres, citrouil- "
les, figues, donnent une récolte, mais c'est la fin de la FLEURS '
saison des choux, des beaux choux de îNam-dinh si re-
nommés, qui viennent de boutures.. SEMIS. — Açeratum. Alonzoa. Amarante. Balisier.
Les feuilles du mûrier sont maintenant larges et abon- Perilla. Thnnbergia. Amaranloïde.- Balsamine.. Basilic,
dantes ; les vers à soie sont éclos et deviennent l'objet Capucine. Réséda. Torenia. Cobea. Coleus. Dahlia
de soins constants. Eryiigium. Nanvilalia. Verveine. Gaillarde. Immortelle.
Lantùna. Alarlynia, Sauge coccinée. Zinnia, etc.,
etc.

ARBRES ET ARHUSTFS PLANTATION. — Cuphea, Ageralum. Agrostis. ffiiliet

d'Inde. Glarkia. Goreopsis. Al'ysse. oborant. Amarante.
Anthémis. Rose d'Inde. Dahlia. Datura. Asclépias Aster.
SEM-IS.
-r- C'est ordinairement en avril que doivent se Balsamine. Gomphrona. Chrysanthème. Muflier. Belle
faire les semis en grand de tous les conifères pour les de nuit. Relie de jour. OEillet de -Chine. Immortelle.
reboisements, tels que : pins, sapins, thuyas, araucarias, Cléome. Cuphea, Sa'lvia, etc etc.
etc. On continuera à semer les pépins, noyaux- et aman- ,
des, mis précédemment en stratification.
Broussonetia papyril'era. Clématite. Cryptomeria. Cy-
près. Pin maritime. Sterculia. Cytise. Eucalyptus. Gle- PLANTES BULBEUSES
ditschia. Canner. Platane. Sumac. Galtillier. Genêt.
Pins maritimes divers. Poirier. Prunier. Tu'ipier.
Pommier. Amandier, Pêcher. Rhododendron. Gené- SEMIS. —- Aniorphophallus. Lys. Bégonia.
Eryeès
Caladium. Tigridia. Richardia. Gloxinia. Glycine. Tubé-
vrier. Kelmie en arbre. Epicéa. Thuya. Liquidambar.
Mélèze. Mimosa. Mûrier. Sophora japonica. Troënc.
Noyer. Aralia. Marias. Sapins divers. < Pistachier.
Ilonduc Gymnocladus. Cèdres divers. Pistachier.
reuse, etc., etc. ..
On peut encore, pendant ce mois, nettoyer, rajeunir,
diviser et planter fci plupart des plantes vivac.es, les
Séquoia. Pivoine en arbre. Kalmia. Magnolia. Bégo- bordures en retard, etc.
nia catalpa. Daphné. Wellingtonia. Rosier ; ne lèvera
que l'année suivante, etc., etc.
POTAGER
PLANTATION. dans
— Ou plante ce mois les arbres
résineux et ceux à -feuilles persistantes qu'on enlève
facilement en mottes, et la plupart des arbustes élevés SEMIS. Riselle. Câprier. Courge. Pastèque. Pour-
—
en pots, tels que ; pier. Piment. Laitue. Concombre. Radis. Chicorée. Sca-
role. Fenouil. Pâtisson. Cornichon. Haricot. Poivron,
Sapin. Alalerne. Andromeda. Araueania. Daphné. Epi- Tomate. Salsifis.Citrouille. Aubergine. Giraumon. Oseille.
céa. Magnolia. Pivoine en arbre. Sapinette. Arbousier. Potiron, Scorsonère, etc., etc.
Aristoloche. Pin. Hibiscus. Eranihemum. Hortensia.
Rhododendron. Rosiers. Palmiers divers. Auruba. PLANTATION. Oseille. Céleri à couper. Cerfeuil. ( hi-
Azalée. Filaria. fusain du Japon. Acalifa. Seqnoïa. —
corée. Scarole. Ciboule. Corne de cerf. Persil. Sarriette.
l'Iiuya. Rerberis. Bégonia. Cèdre. Chèvrefeuille. Gené- Ciboulette. Romaine. Poirée. Slachis. I aime. Oignon.
vrier, Bambous divers, Tépomn, flavenala Madagascar, Mélisse, Poireau. Touinto. Chou-rave, Morelle, Raifort,
rionsis. Musa. Knseto. Cvosg divers, (ienôt Jilnne, 6lv« fitr;,, ei-'fl,..
i;>ne, Pnssiliorn, Ti'otone.' Yacwi, GfômiilitR. fioanfissifu- liitflngc dos eôlfirls, Gardons ei flwnii'Tes jiommps i\$
m 'i»|>on« Ct'jrptwnerïa. Cypriis, Houx, -'j&mh t«rrOi
 — _\vr —
T&M.M.TË.
Cucliitlclkiiie
Labours et plantations ; germination de toutes les
graines. Les piailles herbacées sortent de terre.
Commencement de la mousson du Sud-Ouest.
SEMAILLES. =— /Escliynoniene cnnnabiiia, escbynomè-
ne, dien dien-, — Roeehmeria niveo, ortie de"Chine,
gai. ^ Cichorium species^ chicorée,Tiho thao.
—
diorus capsUlàl-fs-, jule^bo, '— Crolalàrla juncea, crola-
Cor-
ltlieè,-lue lac.
— Cûciu'nits salives, concombre, duâ
chuo'L " Gucurbita divers .' citrouille, bi ro ; potiron,
biçlao;.pastèque, Idia qoa. Dolechos divers donc, dau.
Lagenaris, gotïrde,"Mu. Oryza.sativû, riz, fini. Puàsç'bius
divers, haricot,'dau. ~— Zea, maïs,.ba'p.
PLANTATION.
— Arum eseulenlum, larp,-mon. — Ba-
tatas dulis, balaie, patate, khoai lang ; —un grand
nombre de variétés. ^Doe.hm-eria-nivèa, ortie de Chine,
gai, IMoscorea diverf, igname, khoai mo, 1;. canh tien:,
Morus divers, mûrier, dàu
Plantation:, de tous les arbres et arbrisseaux frai-
tiers el d'ornement. Marcoftes et boutures.
FLOPAISON. *°- /Eglte' marmélosi faux oraiigcr, bô
nàu, Albizzia lebbek, mouçcnna, bois noir, Aleurites
moluccana, bancouiier, dàu lai. Amaryllis alamas-
ca, belladone d'automne, co lan. Anacardiacées
divers. Anona reliculàta, coeur de boeuf, binh bal.
Artabotryx oddrafissima, ylaiig-ylang. Averrhoa caram-
bola, carambolieiv khé. Barleria crisfata. Bauliina ya-
riegala rê quat...6èi;ria ammonilla, teck de Coromandel.
Bonibax malabalhricuni, fromager, cotonier arbre, gôn
rù/ng., Bruiifelsia americana, lu hu. Goetalpinia pulclier-
rima, flamboyant des jardins, ha.o hiép. Cafatropis
g.iganlea. Calliearpa uugusla, boa canh co. Galopbyl-
ium inophyllum, mii-u. Citrus divers, cédratier, citron-
nier, limonier, oranger, mandarinier, pamplemousse,
ea'tji, eliành, bôi. Clôroiieiidron ilifoi lunaluiiï, mut leo.
— iCratoxylùn cocliincliihensè, îihaiili iigbành. Greseen-
tia cujèt'êi calebassi'ér d'Afrique. (IryptOslegia grandiflo-
ra> Curcas purgàns, pignon d'Inde, dau nié. Derri.s
sinensêis, sàu dàu tau. Donâcodés àlhaceum., rièiig-rutig.
Eriodendron anfractuôsum, ouitltier, gon. Eugenia
species, jambnse, train. Flacourtia calacphral», mting
quàn, mon <pvàn. Garcinià, mangostana, niangotislanier,
mang eut; seconde floraison. G'mclina asialica. Gossy-
pium arboreum, cotonnier orhre. Jalropha multifida,
médiciiiier, du tày. Juslicia gondarussa. Kiumpferia
galaiiga, lliiéii lien, ta m nai. Malpighlsi -glatira, cerisier
des Antilles, Mangiferia indiea, manguier', xoai ; seconde
floraison. Me'ia azadirachta, lilas des Indes, sàu-dau.
Mimosa-'pudiciv, sensilive, mal co. Minusops élengi,
minus'ûpe, viêt. Pergularia odorati-sima. l'Iiytolacra
dioï'ca belumbra, raisin d'Amérique. Pïidiuiirpyriferunij
goyavier, ôi, Santalum album, santal, bach-dan huong.
Sicrea vinccnliana, gang. Sophora japonica. Slereo-
permum chelonoidcs. Tabcrnoemonlana divers, faux
jasmin, là trau. TamarindUs indien, tamarinier, me.
Thevetia nereifolia, cerbère. Tiliacora acuminala. Tnr-
roea pubesceus. Vallaris dicholoma. Wedoilia calendu-
lacca, wédélie, miioi. YVrighlia mollissima, long mue.
MATUIUTÉ.—Brbms'liâ animas, ananas, (hom, rare.
Ficus indiea, banian, da. Ficus religiosa, figuier des
pagodes, bô dé. Garcinià 'mangostana, mingouslanier,
mang^cut, abondant. Mangifera iridica, manguier, xoài,
abondant.
(t'a»if>n«l.tj«
Zea, maïs pôl. Aryza saliva, Riz,Srau
'•SEMAILLES.
— Ramie. Soja, Sorgho. Abaca. Doliquc. Maïs pour
pvesa. Amomum' cardamomum, carda-marne Krevanh.
Plantation de tous fésarbros et arbrisseaux fruitiers
el {Voniement. Marcottes e! boutures.
FLoiiAlsONi —*
Coesalpinâ pulcherrima, Flamboyant.
MATuiU'fK. -^ Plusieurs variétés dé mangues et de b'AL
nâfiès. On achève de récolter le poivre.
2?»ikïiii|-
Kous entrons dans une période de repos
pour les ou-
vriers des champs. A part quelques iiiènus travaux çTên-
trètiéiï, d'irrigaLion et de sarclage,, il n'y à; plus rien ù
fàire au riz qui est désormais de force à lié plus étôufTèr
sous les mauvaises herbes.
-Pendant cet aï-rut des pénibles soins du repiquage et
les non moins rudes: travaux de la récolte, iês Annami-
tes restent dans il ne iiiùctioiî liôiï èxéinpte d'une anxiété
qu'ils cherchent à trôrâlper par desi'jeiïx et par là nlusî^-
que, car de floutea lès cài'iilia on entend sortir le son
d'instriiments à cordes.
Le commencement de mai, qui edrrèspôhd au 3« mois
annamite,! est ttiie jVériod'é niéliéoriologiqu'ément éàlrne ;•
la mousson du Nord à depuis quelque temps, Cessé de
souffler, etié vent du Sud, qui, amène les çhàïôurs de
: l'été, est à peine néi Les-Annamites traduisent cet état
dhlis tin dicton ainsi conçu : « Pendant le 3« mois, on
;
1 peut envôyôrl iuïe vieille feinme en pleine nier dans un
; ;
petit bateàii'. »
A Ja fin du 3« mois, il y a lieu de craindre l'invasion
•
1 d'un iosecté qui apparaît à là suite de pluies abondantes.
1 Siir lés tiges du riz, oii voit alors de petits oeufsjàunes,
:
lesquels donnent naissance à des insectes gros- comme
des vers à soie "de 16 jours, quoique d'une forme moins
allongée. Ces insectes ôiitle corps noir et pileux et sont
.
pourvus d'Uiles. Ils volent de-tige en tige, mangeant les
1 feuilles de riz, et dans lé vol, ils paraissent blancs. Les
Annamites les appellent siui-gai, vers à épines.
AUHUES ET ARBUSTES
SEMIS.—On sème, dans ce mois, les espèces sensibles
au froid dans leur premier âge.
C'est également le moment propice pour semer les
graines d'arbres et d'arbustes murés à cette époque!
telles que :
Acacia. Allante. Aiuorpha. Gingkà biloba. Orme, Ca-
liarium. Baguenrindîer. liég'oiiia.Garagana.[Mimosa. So-
phora. Ahricolicr. Conifères. Eucalyptus.'Février, Mûrier;
Teck. Pêcher. Gaiuier. Arbre de Judée. Gallilièr. Genêt.
Thuya. Lichi. Cookia, etc., etc.
PLANTATION. —La plantation des arhves à feuilles ca-
duques et élevés en pépinières est suspendue pendant
ce mois.
On peut planter en mai les arbres et arbustes élevés
en pots, qu'on met en terre avec leur moite; les arbres
résineux et a feuilles'persistâmes-; les arbustes grimpants
également élevés en pots, ni çn général toutes lés es-
pèces qu'on peut arracher m moite, lé's que :
Alaterno. Aristoloche. Aucuba japonica. Bigilonia ra-
dicans, Bignonh grandiflora. Troeiie du Japon. Teck.
Chèvrefeuille. Clématite. Golon.easler. Cyprès. Fusain
du Japon. Wellingtonia. Pommier-cannelle. Jasmin,
Kalmia. Lauriers.
PLANTATION.
— Passiflore bleue. Rarbadine. Yucca.
Lclchi.'Pin. Itomarin. Posier. Sapin. Thuya. Eucalyptus.
Laurier. Coloeasia.Caladium. Hibiscus. Àcalypha. Acan-
the, Croton. ixora. Chèvrefeuille. Aralia. Panax, etc.,
efc.
GRANDE CULTURE
PLANTES INDUSTRIELLES
SEMIS.
— Chanvre. Tabac. Jute. Garthamc. Caféier.
grains. Haricot, ciel, etc.
PÎ.ANTATiON',—Tabàé; Ramie. Caféier. Abnca, Houblon,
elc.etf!. ' " '
 — XXVII
FOURRAGES VERTS
SEMIS. — Téosiritc. Molia. Maïs. Sorgho. Eleusine.
Panis. Millet. Herbe du Para, etc., etc.
FLEURS
SEMIS.
— Agcratum. Amarante. Chrysanthème. Gosmi-
dium. Lavatère. Anthémis. Balsamine. Mufflier. Dolique
d'Egypte. Lobelia. Zinnia. Basilic. Coquelourde. Haricot
d'Espagne. (Kille.t. Balle de jour. Genlraulbus Goreopsis.
Immortelle. Verveine, etc.,.etc.
PLANTATION.— Maurandia. Zinia.Salicaire. Pervenche.
Matricaire, Balsamine. Sauge des prés. Ruellia. Muflier.
Pâquerette. Valériane. A lternantliera. .(ICill.el do Chiné,
Leuéunthémum. Véronique. Tliunibérgiay etc., etc.
"- PLAINTES A FELMLLAGiC
PLANTATION. — C'est le moment de la multiplication
el de la. plan talion de toutes plantes à. feuillage, lofes
que :
-Acanthe à larges feuilles. Balisier. Cassia floribuiida.
Cyperus. Papyrus. Draeoena. Hibiscus. Roseau. Achy-
rahltie. ' Bananier.-Centaurée candissima. Dahlia. Erylhri^-
iia.'Acalypba. Véronique. Anthémis. Bégonia.' Ghrysaiir
théine; lïulescens. Gordyliiie. Ficus. Lanlana. Verveine
hybride. Aradia. Galadium. Datura. Àrborea. Fougères.
Pétunia. Yucca, t Us., etc.
jucJ'JÉ'r^f
CoehiiielaRii»
SEMAILI.ES,. Araçhis .liypogoea, arachide, pistache
— vile ; à la fin de ce mois, presque tout le riz sera rentréj
de terre,, dàu pliung. Cucumis sativus, concombre, dua
chuôt, Cuciirbitacés divers, potiron, bi duo. Pastèque,
kho qua. Doliciios divers, doljcs, dàu. Gossypiuin li.r-
baceu'm, cotonnier herbacé, 'bong.-0.ryza saliva, riz,
l'ua. Ricinus commtinis, ricin, du dàu, du tia. Sesa-
— peinent du riz, sont relativement favorables. La pomme
miim indicum, sésame, mè..— Zea, mais, maïs, bap.
PLANTATION.
—-.
Asparagus officinalis, asperge cultivée,
long tu Manihot iitilissima, manioc, khoaigun, k. san.
Zirigiber officinale, gingembre, gung.
Continuation dos plantations du-mois de nui.
FLOIUISON.
— Amomuncard ,111011111111, cardamome,
bach cân khàu. Calophyllum. mùu. Connan'is mono-
carpus, cày mong gà..' l_upIi.ori.ii longaiiii, arboisier,
mit de dragon, lihan. Impatiens, balsamine, mông lay,
co. Ipomoea vulgaris, cheveux do Vénus, toc lièh,
Kacmpferia galanga, thièn lien, lamnai. Lagerslaoetnia
—
divers, b.uiglang. Moinordica mixta/iiiomordique, dày
gàe. Morindâ bractéata, nhàu. Musseenda divers. Nipîi
i'ruticans palmier d'eau, dua îiuoc. Opuntia coccinel-
lifora, raquette. Orchidées terrestres el aquatiques.
Pevelta indiea. Plumiera divers, fraiigipanier, boa su.
Psidium pyriferùm, goyavier, ôi. Bosa divers, rosier,
tnongvi, hoahông. Schontenia ovala. Svmp'ocos spi'catn,
la dung. Vilis vinifera, vigne, nlïo.
MATURITÉ. Agaricus -inleger, champignon, nàui-
—
Anona squamosa, pominier-cannollicr, mang'càu,
encore. Itromelia ananas, ananas, ihom, abondant. Gar-
rare,
cinià mangostana, mangouslanier, mang eut, abondant.
Mangifera indiea, manguier, xoai, abondant. Musa
radisiaca, bananier, chuôt, 10 variétés, très abondant. pa-
C;m_3t<MÏ«$c
I'LOUAISON.
— 'Vilis. vinifera, vigne, lompeang chu.
niATUMiTic. Anona squamosa, Pommier ciinticllier,
-~
Cïin's zibelissns. Domion,
lluiricn.
—'
PLANTES liULDËUSES, «ULRES, TUBERGULESj
RHIZOMES,. ETC.
PLANTATION. Amaryllis jaune. Galadium; Belladone
—
d'automne. Dahlia; Balisier. Canna, Glaïeul. Colchique.
Safran d'automne, etc., etc. .
POTAGER.
SEMIS.
— Les semis seront légèrement abrités contre
le soleil et les pluies par des paillettes, des nattes; etc.
On peut encore semer, dans iiiie planche bien relevée,
les espèces suivantes :
Chicorée. Chou-rave. Haricot. Morelle. Persil. Radis.
-Scarole.'Ciboule:, Laitue. Pissenlit. Navet, Oseille. Sar-
riette, Ghervis, Courge. Romaine, Oignon à manger
vert. Roquette. Àrroohe. Dolique, Maïs sucré. Pourpier.
Salsifis, etc., etc.. .'
PLANTATION, — Avoir soin d'ombrager les repiquages
. .
jusqu'à la reprise : - :
Chicorée.' Scarole. Oïnothère.. Ciboulette. Poireau,
Romaine. Pourpier. Persil. Ciboule, Oignon. Chicorée
amère. Oscille. Laitue. Pissenlit, etc., etc..
C'est le momelitde faire le troisième huilage des car-
dons; quant aux céleris, si lespluies étaientprématuréés;,
il' serait, préférable d-opérer le blanchiment dès céleri^:
en cave; ou dans un endroit abrité,, ou encore dé les
blanchir sur place en abritànl. La récolte.des asperges
se continue,
ToiiKhi
Les travaux de la récolte sont encore en pleine. âcii^
les privations auront pris fin si la récolte est passable,
sinon il faudra se rejeter sur le maïs, les haricots, les
natales, le taro pour lesquels il arrive fréquement que
les conditions atmosphériques contraires au dévelop-.
de terre est encore inconnue du peuple annamite.
Dans ces travaux acharnés des champs, au milieu: de
la campagne dépouillée de son tapis vert, Candeur des
rayons du soleil est• terrible-; c'est l'époque,, pour les
Annamites, des maladies d'yeux causées par la réver-
bération du soleil.
Les ports du Sud du Delta : Nam^dinh, Phal-diem,
sont à c_.moment très animés; il arrive d'innombrables
jonques de la côte d'Annam, chargées de saumures, de
sel, de sucre, etc. Dans ton-; les bras du fleuve a lieu le
chargement du riz; et au milieu des bambous verdoyants,
les mâtures chargées de leurs lourds agrès de rotin ha-
chent l'horizon, tous les types de bateaux dé là côte^
depuis la lourde jonque de Nghê-aii à arrière noniumén-
tal, jusqu'à la petite jonque à la proue relevée du Ninh-
binh, semblent s'être donné rendez-vous, et en passant
près d'elles, on entend parler tous les patois des pro-
vinces d'Annam.
Dans les terrains de nouvelle alluvioii situés au bord
de la mer, la culture du riz peut se faire pendant les
deux saisons, par la raison que le gonflement du fleuve
survenant après les pluies de l'été se'fait relativement
peu sentir, cl que les digues construites contre les
grandes marées sont très suffisantes pour préserver les
terrains contre l'invasion du Ik-iive. Mais ces terrains
nouveaux ne sont pas d'emblée cultivés en rizières; ils
passent par plusieurs périodes marquées par des cul-
tures diverses.
A la première période, celle pendant laquelle le
terrain csl. en formation, on conçoit qu'il soit nécessaire
do faire allluer l'eau du fleuve, laquelle, chargée de
matières on suspension, continue l'tilluvion eti élevant
incessamment le niveau du terrain.
 XXVIII
En celle période, le sol n'est pas mis en culture, Les
Annamite, pour se rendre d'un point à un autre, à la
pèche des poissons, à la chasse des oiseaux de mer,
montent sur de grands patins où ils se tiennent accroupis
ou agenouillés d'un seul genou ; avec l'autre jambe ils
poussent sur la vase Une petite balustrade-' en bambou
qui surmontele petit .bateau-, leur permet de se tenir en
pied est considérable, ,..'..
équilibre. La vitesse qu'ils obtiennent sur ces pousse-
Ensuite se présente la. seconde période pendant
laquelle on peut utiliser certaines parties plus élevées du
terrain. Dans ces vastes étendues récemment immergées,
on élève de petites (ligne disposées en carré, sortes dé
redoutesdaus l'intérieur desquelles on plante du mûrier.
Le grand ennemi, c'est l'eau de la nier, qui, elle,
n'apporte aucun élément d'alluvion et qui, modifiant la
nature du terrain, le rendrait pour longtemps Infertile.
Et cependant, toute communication avec la mer ne peut
être fermée sous peine de voir les infiltrations inonder
et ravager la contrée.
Les 'Annamites! sont donc tenus d'employer un système,
compliqué de barrages établis à des époques détermi-
liées. En ces manoeuvres, ils'sont passés maîtres, et
jusqu'à ce qu'une étude approfondie des endiguements
et de la canalisation ait été faite, il est à désirer, dans
1
l'intérêt dé l'agriculture, que l'on soit .sobre,'surtout'
dans le bas Delta, de toute construction de routes et de
chaussées.
Enfin la 311 période de ce terrain, la définitive aux
yeux des Annamites, est celle où l'on peut cultiver le
riz ; la digue qui borde le fleuve et les petits chemins
qui coupent là plaine verte sont éventrés et l'on continue
les prises d'eau suivant les exigences de la culture. De
nombreux arroyos sont ménagés, qui; desservent la
région et facilitent le transport de la moisson,
Toute une législation spéciale régit ce nouveau
•
domaine de l'empire d'Annam.
ARBRES ET ARBUSTES
' -SEMIS.. conviendra, pour bien réussir certains
— 11
semis, de les effectuer au fur et à mesure de la maturité
des graines.
Flacourtia. Longanier. Goyavier. Sapindus. saû. Dios-
piros decandra. Tamarinier. Clauscna, liong-hj Aiinam.
Prunier. Al's'tonia. Albizziii. Caiiiirium. Sapindus longilb-
lia. Abutilon. Pêcher du Tonkin. Hibiscus. Critdia.
Adenanlbera povonina. Lanlana. Lelchi, Eugenia. Man-
guier. Garcinià. Dnraiita, etc., etc.
PLANTATION. On ne planteraguère dans ce mois
—
les plants d'arbres et d'arbustes arrachés que
en moites, ou
élevés en pots, tels que :
Sapin. Eucalyptus. Eranfliemum. Barleria. Jasmin. Pin.
Epicéa. Casuariiia, Acalypha. Néflier du Japon. Rosier.
Cyprès. Thuya. Lanlana. Duranla. Fusains. "Troëne.
Araucaria. Mélèze. Hibiscus. Lonicéra. Chèvre-feuille.
Melta. Teck, etc., etc.
GIUNDE CULTURE
FOURRAGES
— Téosinle. Moha. Millet. Panis. Sorgho.
SEMIS.
Jlerbedu Para. Maïs, Media, etc., etc.
C15RIÎALE.S
— Ou sème les espèces suivantes
SUMIS, : Cypei'Hs. Chrysanthème frulesnons, I5r.lh.inn. Climat»»
,.lf.ïs, piel. Molin, Panis. Sorgho, etp.,cti.;
PLANTES INDUSTRIELLES
SEMIS,— Chanvre, Caféier. Sésame. Sojo. Jute. Ca-
caoyer. Ramie, Abaca etc., etc.
PLANTATION.
— On ne plantera que les espèces élevées
en pois, qu'on mettra en terre avec leur motte,-tellesque :
Poivrier. Abaca. Caféier. Tabac. Eriodenclron. Oua-
tier. Cacaoyer. Riimie. elC, etc.
-
FLEUÏvS
-
SEMIS.
— Agrol'is élégant. Anthémis, Chrysanllième
à carène, l'YnzIia, Ipomée, Nolana. Réséda, Alstroî-
m.è'i'è-dti Chili, Alysse odorant. Balsamine. Clinte. Ju-
lienne. OEillet d'Inde. Itose d'Inde. Chrysanthème vivace
de Fïnde et du Japon. Amarante à feuillage;; Belle
de jour. Goreopsis-. Godetia. Sinairë.. Perilla-.. 'Souci
double. Fraxinelle. Grêle de coq. Centranlhus. Erysi-
niura. Immortelle. Malope. Plilox. Thalaspi. Gail-
larde vivace. etc., etc.
PLAINTES BISANNUELLES ET Y1VACES
— On sème surtout, dans ce mois, en pépi-
SEULS.
Inière, soit en pleine terre, soit en pots ou en terrines
toutes les plantes bisannuelles et vivaees, pour fleurir
'année suivante.
Quelques espèces ne germant ordinairement pas la
première année, il importera dft ne pas remuer ta place
ensemencée et de l'entretenir bien propre. Dans ce cas-
la floraison est reculée d'une année!
11
y a même des espèces connue la fraxinelle, la ket-
mic des marais, hibiscus palusti-is, les pivoine etc.,
dont la floraison normale n'arrive que deux ou trois ans
après la germinalion. C'est surtout ce qui arrive pour
beaucoup de plantes à bulbes, tubercules, rhizomes, etc.
On sèmera donc les principales espèces suivantes :
Acanthe. Alysse corbeille d'or. Asler vivace. Ba-
lisier. G'enlaurea montant!. Cyclamen. Gaillarde vivace.
Renoncule. Violettes des h saisons, Achillea. Ancolie
des jardins. Aurioule, oreille d'ours. Buglesse, d'Italie.
Charbon-Marie. Pied-d'aloiietle vivace. Lobeta cardinal]..
Sauge des prés. Thiaspi. Aconit. Aselepiastuberosa, Ané-
mone dc< fleuristes. Calniidrinia. Chrysanthème vivace.
Digitale. Maurandia-, Véronique vivace. Raisin d'Améri-
que. Alsfroemère du chili. Aspêrule odorante. Baguer-
naudier. Calcéolaire ligneuse. Cupilione bleu. OEillet des
fleuristes. Phlox vivace. Lophospermum grimpant, etc.
FLEURS
— C'est le bon moment pour faire les
PLANTATION.
boutures de tons les arbustes, ainsi que d=.js plantes her-
bacées.
C'est également l'époque favorable pour le greflage
de toutes les plantes, dont la greffe a lieu en èctts&ons,
telles que pêchers, pruniers, rosiers, etc.
On ]ieut continuer en juin la plantation des plantes vi-
vaees à floraison automnale, que l'on aura élevées en
pépinière d'attente, ou plusicursd'ailleurs peuvent rester
jusqu'à l'époque de leur floraison.
Tel esl le cas pour les asters, les chrysanthèmes
vivaees de l'Inde et du Japon, etc.
C'est aussi la saison favorable pour laisser refaire
certaines plantes vivaees à floraison très hâtive, comme
les arabeltes, plusieurs saxifrages, etc., alin d'avoir des
sujets -bien établis et en étal de bien fleurir au printemps
suivant :
On plantera donc :
Achyrante, Canna. Dahlia. Crinuni. Richardia. Phlox
vivace". Pétunia, Salvia, Galadium eblocasia. Coleus.
Lobelia, Cuplie,.. llogonia. Alslroemôro. Cyclamen. Àchi"
Ifiti, Fougère. Véronique ligneuse, Calcéolaire ligneuse '
i!i6rne vivaoo. Héliotrope, Verveine, olc, e\$> :
 XXIX
j l'LANTES ÎJULREUSES. — BULBES, TUBERCULES,
f
RHIZOMES, ETC. • relle. Poireau, Seolyme d'Espagne, etc.,
PLANTATION,— Amaryllis jaune, Cyclamen d'Europe.
I Dalilia.'l ubéreuse. Canna, Galadium. Bégonia. Pancratium.
i Criiium, etc.
s
I
-
POTAGER
SEMIS, --Avoir
soin d'abriter les sentis par de légers
j abris en paillolte, en nattes, etc.
j'. On peut semer dans ce mois les légumes suivants :
\ Basilic. Scarole. Haricot, Asperge* Laitue. Oignon.
| Radis,-Scorsonère-, Cerfeuil. Chicorée sauvage. Dolique.
i Maïs sucre, Oseille. Roquette. Salsifis. Persil, Ciboule,
-»"1CJ'»! M^;ML._É3'air
Cacltiitclàirie
SEMAILLES, Mêmes semailles qu'en juin. Repir-
-- —
qu'âge des riz hâtifs.
FLORAISON,— AndrOpogon muricatus, vétiver, liuong.
bai. Andropogon schaitianllius, citronnelle, co sa. Ano-
nacées."Ga'niîa hidicà, balisier, ngai hoang, Cleoiiie
speciosa, îitosambe, man mail Tia. Colocasiaantiquoruin,
cucullata et vivipare. Gommelyna indiea, comeline, rau
Irai. Gostus speciosus, riêiig day. Gardénia florida et
grandiflbra, daiili d'an h tau, daiil'i dauli nam. Hibiscus
divers, Hong cati. Ixora divers> bôiig traug. Orchidées
parasites.' Nelutnbium speciosuni, nelombo', sen. Mymeoea
1
lotus, nénuphar, sen. Potyantlies tuberosa. lubéreuse,
liông hué. Sicrea vinceiitianaj gang. /àngiber offici-
nale, gingembre, guug.
MATIÎMTÉ. Anona squamosa, pomniier-cannellier,
—
mang-cau. Boehnieria nivea, ortie de Chine, gai ; i,Vtî
coupe, llronielia ananas, ananas, tlioin ; abondant,
Casuarina eqliisitilblia, filao, duong, Garcinià inangos-
tana, maiigoustaiiier, niang eut; abondant, mais déjà-
moins succulent. Mangifera indiea, manguier, xoài ;
derniers fruits. Zea mais maïs, hap.
SEMAILLES.
— Orizi saliva, Hz, srou sral.
FLOHAISON. [Nymphéa nelumbo, nénuphar, ckbilt^
— AealypRi. Hibiscus. Citroxylon. Duranta. Patchouli.
M'ATUHiTÉ.
— Boehnieria nivea, ortie de Chine, c'ha-
cliam. — Hichius coniinunis, ricin tehong. Z"ca masi,
maïs-, pot. '
- Achyrantes. Abutilon. Aralia. Dracoena, etc., etc.
Tonkin
Le mois de juillet est le mois du repiquage de la 2<-'
récolle. Ce travail commence pour les rizières basses
qui sont déjà suffisamment inondées, les autres champs
sont labourés activement.
Par tous les chemins, les gens se liaient,-chargés de
ma ou plants de riz, dont il se fait même un commerce
ou tout au moins un échange assez considérable. Pour
détacher les plants que l'on a semés drus comme du
gazon, on les enlève tout simplement par poignée en
ayant soin de ménager la terre qui adhère à leurs raci-
nes ; puis on les met en bottes et dans des paniers de
bambou, ce qui permet de les transporter à une assez
.grande distance sans craindre de les voir dépérir.
(He sont les femmes surtout qui
se chargent de repiquer
le riz. Ce travail assez délicat leur convient, tandis que
les hommes continuent le labourage. Court vêtues, les
mollets à l'air et les pieds dans l'jpau, elles restent cour-
bées tout le jour, se relevant à peine au bout de chaque
rangée pour contempler le bel alignement des ma.
Pois d'Angolc. Mélisse. Pissenlit. Sarriette. Epioard-pa-
tience. Chicorée irisée. Cresson alénois. Romaine. Mo-
PLANTATION.—Les plantations se feront dans des plan»
ches très élevées, pour que l'eau s'écoule farilemeiit ;
on évitera ainsi la pourriture des pieds, qui résulterait
d'une constante humidité : ' '
Chicorée. Laitue, Chicorée sauvage. Pissenlit.Roqiieite;
Scorsonère. Scarole, Romaine. Oignon, Poireau. Sarriet-
te, Salsifis. Chicorée amôre, pour barbe de capucin.
CiboulèUe. Oseille, Pourpier. Seolyme, Thym. Ciboule.
Mélisse. Persil. Qinoa,,feuilles pour èpinard. Sauge, etc;,
Itii fructification dés fraisiers commençant a diminuer
dans ce mois, On commencera à laisser pousser dès filets
qu'on plantera dans des planches très élevées, afin) de
1 les conserver pour là plantation d'automne.
Dès qu'un Annamite a quelque aisance, il.se dispense
de labourer lui-même ; il confie Un buffle à un moins
forlunô qui doit travailler son champ.. Le salarié part
et fréquemment se loueune seconde lois, lui et: te buffle,
à un: antre maître.
Au mois de juillet à lieu là récolte du coton. Les
maïs, les haricots de foutes espèces, etc., sont rentrés
depuis longtemps.
Les mûriers continuent à fournir des feuilles. Le vent
d'ouest, qui survient exceptionnellement dans ce mois,
n'est pas la vocable aux vers à soie.
Les fruits ont commencé leur apparition-, ce sont les
ananas qui ouvrent \w marche.; puis viennent les lelcbis,
les mangoustans, les prunes, les mangues, Tes kakis^
efc,
ARIlRESET ARRUSTËS
SEMIS.—On:peut semer pendant ce mois toutes les
espères dont les graines sont nnîrés, telles que:
Letchi. Longanier. Garnicia. Cordia. Âlstonia. A-gat'l
gratidiflora. Flacourtia. Tamarinier. Inga. Manguier.
Poinine-cannelle. Salvia. Sureau. Hibiscus. Spires. Abu-
tileii. Ixora. Excoecori'a-, etc., etc.
PLANTATION.
— On peut encore opérer la plantation
des arbres el arbustes élevés en pots, el des arbres:'rési-,
lieux enlevés en mottes qu'on ombrera jusqu'à fa com-
plète reprise. On continuera la multiplication par boutures
des plantes vivaees, telles que :
Bougainvillea. Barbadine. Liseron argenté. Groton. Co-
leus. Bégonia. Verveine. Cuphea. Eraiitheniuni. Panax.
C'est le moment propice de faire les greffes en écus-
son : rosiers, pêchers, abricotiers, pruniers, etc.
GRANDE. CULTURE
PLANTES INDUSTRIELLES ET ÉCONOMIQUES
Sinus. — Sésime. .Iule. Ramie. Chanvre. Tabac.
Caféier. Abaca. Soleil-. Soja. Haricot. Doliques, etc., etc.
PLANTATION
Tabac. Abaca. Caféier, ombrager jusqu'à l'a reprise.
Cacaoyer. Poivrier, etc.
CÉRÉALES.
— EOUBRAGES DIVERS
SEMIS. Maïs. Millet. Moba. Sorgho. Alpbisfe. Mel-
—
let à chandelle. Moba de Hongrie. Scariole de Sicile.
Spergule. Soja. Théosinle. Herbe du Para. Indigo, com-
me engrais vert, etc., etc.
 XXX '-—

FLEURS BISANNUELLES ET Y1YACES POTAGER

-

SEMIS.. Agroslis. Alysse dorant. Belle de jour. SEMIS, Los semis se feront en caisse ou en- pleine
—
Erysimum. Alstroeinère du, Chili. Arabette. Asclépias. -r
terre avec des abris. On peut encore semer :
Aster yivaco. Aobrielia. Balisier, Phlox de Drumond. Chicorée. Scarole. Chicorée anièrc. Morellé noire,
Chrysanthème vivace. Réséda, Galega. Ipromopsis élé- 'Arrache. Atriphex. Cochlearia. Basselle. Dolique .losa.
gant. Lobelia cai'dillalis. Lyclniis. Moradia. OEillet d'In- Haricot, abriter pour la germination. Laitue, abriter.
de, Souci des jardins. Thlaspi. Achiiea. Gaillarde. Rose Romaine, abriter. Mâche. Marjolaine. Oignon, etc., etc.
dinde. Zinnia. Gomphena. Salvia Cuphea. Véronique -
Pour plantes de contré-saison :
vivace, etc., etc.
Oseille, Persil, abriter. Pissenlit... Poireau, Radis d'été
PLANTATION* Achiiea. Aconit divers, Adonide de jaune, gris, blanc. Sarriette. Seolyme d'Espagne. Scor-
—
printemps. OElhionema. Aster vivace. Auriciile, Balisier, sonère. Salsifis.. Pourpier, etc., etc.
JJenoile écàrlate. Buglosse d'ila'ie. Çalcédlàire»:Chardon Il sera bon de répandre sur le sol, après avoir
Marie, Alstroemère dû Chili. Alysse corbeille: d'Or. An-- recouvert les graines, de la balle de^paddy pour
colié des jardins.,-Chrysanthème' vivace. Delpbinium empêcher le tassement de la terre.
vivace. Eringium Gaillarde vivace. Galega officilialis.
Salvia splendeus. Anémone des fleuristes. Arabette des PLANTATION, Àm LIBRE. —'- 11 sera bon d'ombrager
Alpes. Asclépias. Tuberosa, Aspérule odorata. lpo- les repiquages j,usqii?à reprise seulement.
niopsis. iMaurandia-. Myosotis des- Alpes. OEillet de- : CbicOlrée. frisée. Chicorée ainèro. Pissenlit. Scarole,
Chine. Phlox vivace. Rose trémière. etc. Ciboule. Cochlearia. Fenouil.- Aysope. Marjolaine. Oi-
gnon. Oseille. Persil, Poireau. Sarriette. Raifort d'Al-
lemagne. Ilastlic. Echalolte, etc., etc.
ARBRES ET ARBUSTES
PLANTATION AVEC ABRIS.
— Céleri. Cerfeuil, Chou-
PLANTATION,— Tubéreuse, AmaryllisABiililia, Canna. rave. Cresson vivace des jardins. Cresson ulétioi?.
Gyclàmen:. Safran. Colchique. Perce-neige.. Scilles. Fri- Haricot, enlever les abris aussitôt l'a germiuation
telaire, Triteleia, Pumeterre. Lys blanc, etc., etc. opérée. Laitue Romaine, Laitue à couper, etc., etc.

•A«*__TTF''
C'oeltineltiate
lia température devient supportable, même pendant
le jour; le ciel est fréquemment couvert; les orages
sont nombreux, mais peu violents ; les pluies sont
abondantes. La végétation est dans toute sa force ; les
lianes envahissent les arbres et les haies ; les herbes
1 TOHIIÎM
atteignent leur..plus grande hauteur.
SEMAILLLS. — Oryzasiiti-va, riz, tua.; derniers semis
destinés à remplacer ceux qui ont été brûlés par les '
coups de. soleil de juillet ; repiquage.
FLORAISON. — Ararhis hypogoea, -arachide de terre,
dàu-phung, Bixa orellana, rocouyer, dieu. Garicapa-
paya, du du. Clerodenilron du Japon, lai xay.. Cl'oro-
•dendron paniculalum, clérodendron paniculè, nu trinlr.
lhao, nu' irinh vay. Clitoria ternatea, cliloric, dau biec.
Convolvulacées. Cypéracées, Pillcnia species, dil-
—
lénie, so. Euphoba longana, nrhoisier, oeil de dragon,
nhan. Filices, fougères. Graminées. 'Indigofera tinctoria,
indigotier, chani nho la. Lycopodiacc.es. Melhonica
superba, métbonique du Malabar. Michelia champaca,
boa su nain. Mimosa pudic.a, sensifive, mat co. Se-
samum indieum, sésame, mè. Tecoma slans, jasmin
trompette.' Teclona grandis, tecls, gia li
pommier-cannel-
MATURITÉ.
— Anona squammosa,
lier, mang-cau, abondant.. Amm csculentum, taro, mon.
Balatas edulis, balate patate, khoai lang, un grand
nombre de variétés. Bromelia ananas, ananas, thoni,
très abondant. Flacourtia catapbracla, mung quan,
mon quan. Garcinià mangostana, mangbuslaiiier, mang
eut, abondant mais altéré par la gommé-gutte.
Indigofera tinctoria, indigotier, cham nho la. Morinda
bracteata et citril'olia, nbau. Musa paradisiaca, bananier,
chuoij 10 variétés. Nelumbium speciosum, nelornbo, sen.
Psidum pyriferum, goyavier, oi. Zca, mais, maïs, bap.
CHtnnStotîjje
FLORAISON. Bixa orellana, rocouyer;- chompon
— ttong pitié.
chrefoc. Carica papaya, papayer; le si
Piper nigrum poivrier ;meté$. Piper belle, bétel; mc-
Ixm. indigofera tinctoria, indigo, tram. Teclona grandis,
teck ; maysak. Ncphelium-crimitum. litchi, letchi,
mien. Nephelium crimilum, variété de letchi ; milen.
.
Scbleichera edulis. autre variété de letchi ; pouro.
MATURITÉ.,.— Anoaa squamosa,.pommier cannelier;
tiëp:. Balalas édulisj patate ; dmntong, chvéa. Bromelia.
ananas,, ananas ; menuas. Psidium.pyriferum, ff.oy.a-r.
vier; trabê-k.
, .
.'-..-.
Le repiquage du riz est presque partout terminé.;
les tiges ont cette couleur pâle et un peu étiolée des
êtres qui viennent de traverser une crise. C'est à ce
momeiilqueles champs/réclamentles soins plus minutieux
de sarclage, de propreté et d'irrigation appropriée;
Le jardinage ne laisse pas également que d'occuper
les travailleurs ; il faut préparer le terrain pour recevoir
les salades, oignons, ails, etc. Toutefois, il y a comme
une accalmie dans I incessant labeur des champs. Les
femmes restent à. la maison, où les soins à donner aux
vers à soie el les travaux de fabrication des cotonna-
des-et de la soie les accaparent.
La série des fruits continue ; ce sont les nèfles du
Japon et le. long nban-oii oeil du dragon, les qua-na,
pommes cannelles, les goyaves, efc...
PLANTES BULBEUSES
SEMIS. On sèmera encore en août toutes les
—
grinies à celte époque, telles que : Alstonia. Flacourtia.
Garcmia. Manguier. Tamarinier.
Inga. Duranla. Sureau. Dracoena Isora. Hibiscus. .Vior-
mè. Palmiers. Abutilon Daphné. Sapparis, etc.
PLANTATION
La plantation des arbres el arbustes élevés en pot,
ainsi que celle de toutes les espèces pouvant s'enlever
mois.
en molles, se continuera pendant ce jusqu'à
Les jeunes arbres seront abrités leur com-
plète reprise.
On continue les boutures de tous les arbustes copian-
tes vivaees, tels que :
Hibiscus.: Coleus. Guphoa. Salvia, Gardénia. Jasmin.
;
Erontbcmum. Acbyranles. Panax. Acanthe. Alternait-
lera. Aralja. Croton. ï«berii<enionlana, elc, etc.
Continuation de la greffe en écusson.
 XXXI
GRANDE CULTURE POTAGER
PLANTES INDUSTRIELLES
SEMIS.. — Sésame._ Chanvre. Tabac. Jute. Soja. Ramie.
SEMIS. —Les semis auront lieu; en caisses ou dans
Soleil. Caféier. Abaca. Pachyrihizus. Doliques. Maïs, les planches abritées jusqu'à la germination.
Tous les légumes Indiqués en juillet peuvent être se-.'
etc., etc. mes en août> tels que :
PLANTATION
Seolyme d'Espagne. Radis. Pourpier. Oseille, Oignon,
Cacaoyer. Poivrier. Caféier, abriter jusqu'à la reprise: Sarriette. Baselie. Dolique. Chicorée anière. Scaroles-
Tabac. Abaca, etc. Chicorée, etc., etc.
—
CÉRÉALES. FOURRAGES
—
SEMIS, — Sorgho, MilleC Moha. Maïs, Herbe du Para.
SEMIS AVEC ABRIS
Téosinle. Indigo, pour engrais vert. —Soja. Candie
liexuense, Alpiste, etc.
Laitue. Ruinai ne. Chou-rave. Haricot, abriter jusqu'à
la gèrminalioii. Cresson alénois. Céleri. Cerfeuil:. Cresson-
- FLEURS BISANNUELLES ET YiYACiîS des jardins.
SEMIS-.
— Aster vivace. Alstroemère du Chili. Asclé-
pias. Balisier, Gaillarde; Souci, des jardins. Alysse odo-
PLANTATION
rant. Chrysanthème vivace. Salvia. Véronique vivace,
Zinnia. Phlox de P.rtimmonii. Cuphea, "OEillet, "âe Chïne.l
Maurandia, etc. On aura soin d'ombrager les repiquages jusque lu
reprise :
PLANTES BULBEUSES'. — BULBES, TU HERCULES,
RHIZOMES, ETC,
Poireau. Sarielle. Marjolaine. Oignon. Oseille. Persil.
Pissenlit, Ciboule. Chicorée Raifort d'Allemagne. Echa-
PLANTATION. — Dahlia.. Canna. Cyclamen Amaryllis. ..lotie. Pimprenelle. Pourpier. Raiponce, Poirée carcte.
Tubéreuse. M'a. Anémone. Cyclamen de Perse. Lys Padis noir d'hiver. Pet sai, chou de Chine amélioré. Au-
blanc. Arum. Iris. Colchique Fi'itilaire, etc.
1.
bergine. Scarole, etc., etc.

ssasB^TfaBma nie BRIE

€o-hineMiie Garcina mangostana, iiiangoustaoier, niaùg eut ; der-
niers fruits. Musa paradisiaca, bananier, chuoi ; IV -ira-'
Le ciel est couvert pendant une partie de la journée ; riétés, très abondant, Psidium pyriferum, goyavier; oi.
les pluies sont fréquentes et de longue durée, moyenne
de sept années : 366 millimètres. — Les herbes et les
lianes envahissent toutes les plantations et nécessitent Cambodge
de nombreux sarclages. SEMAILLES. Nicotinm tabacum, Tabac ihnam.
— ;
PLANTATION.— Arbres et.arbrisseaux de toute espèce
Roulures de mûrier, inoi'us indiea,, dàu, et de poivriers,
PLANTATION.
— Boutures de mûrier, morus indiea-
mon. —
Piper belle, bétel ; violon.
piper îiigrum hô lieu; piper belle, bétel, tràu.
Derniers repiquages du riz. FLORAISON.
—
Zingiber officinale, gingembre ; khehey.

FI.OUA.ISON. Amomuni cardomomum, b.neh dàu MATURITÉ.— Amomuni cardamome, cardamome :

—
idiâu. Arum csculenluin, taro, mon. Ilasella alba et Krenanh : thng.on. A noua muricala, corossol tieppà-
rubra. Cana-varia gladiala, haricot sabre, dàu,rua, et -,

rang. Artocarpus i.nte<!ril'oliiis,./a?,<7i«w ; khmir. Aver-

obltisil'olia. Cassi'a listu-la, canéficier, bù-cap. Curcuma
oiiga et zerumhet, safran des Indes, terra mérita,
nghê, ngai. Drimispermum ambiguum, Eugenia vulgaris,
Eugénie, d'ào. Garciniii co.cliinclimcnsis, gutlier, roï.
llevea guianensis, arbre à caoutchouc, Hibiscus ber-
ryoefolia, Ketmie à feuilles de berrya. Hoya auricukita
et deux autres espèces non déterminées. Macliilus odora-
tissimus,boi loi.rîepenl.Iï'îS species. ÏNcphclium crinilum,,
litchi chevelu, chôin cliôm. Pandanus ordoratissiinus:,
dua, cl pandanus utilis, vaquois. Ponlcderia species..
Polygala species. Shorea henriana, sên. Sida carpiaifolia,
sên, herbe à balai, cliôi. Terminalia alala. Radamier
ailé chiu. Utriciilaria divers. Zingibcracces.
MATURITÉ.
— Amomuni cardaniomuni, bach dàu
khàu. Anona muricala, corossol, niàiig câu xiêm.
Anona squamosa, pommier-caiinellier, niang càu.
Arlocarpus intogrifolia,. jaq.tiier, mit, Arum esculen-
Him, taro, mon, Avërrlîoa —
— carambola, caramboiier,
pommier de Goa, Idie.. Boslimeria nivea, ortie de
—.
Chine, gai. 1<-- coupe. .Citnls
a'uranli.um, oranger, cam,
premiers fruits, ' Citrus decumànn, ^Vampîemousse,.
i'0!*,
~.
Diospyros dodecaiidra, plaqùeiiiinier, thi,
Euphorbia longana, arbô'isier, oeil. de dragon, nlian.l'
Garcinià feroea, gutlier, roi. Garcinià nierguensis.
rhoa carambola, caramboiier ; ipu. Citrus auranttuni,
Oranger ; troch pûrsat. Citrus decumana, Pample-
mousse ; lerôch tklomj. Musa paradisiana, bçmanier,
cltêlc. Durio zibethinus, Bmirion; tlmrien.
Tonkiu
Le épis commence!) > à. poindre dans quelques rizières.
Les Annamites désignent cet état de la plante par le
qualificatif co-chua, femme qui va bientôt accoucher,
expression qui, en effet, fait pressentir Péelbsion, de* la
graine.
Sur le bord de la mer, on cultive une variété de riz
très primeur nommée liia-cliiêni, dont la récolte se fera
au commencement de septembre.
La lin du mois d'août et Ie.cotninencenie.ul de septem-
bre sdltt marqués généralement par des inondations. Cha-
que année le fleuve Rouge rompt ses digues quelque parti.
Il y aurait, bien des choses à.dire succès inondations
qui sont peut-être un mal bienfaisant par la fertile; cou-
che, de limon qu'elles,répandant sur la contrée;
Quoi .qu'il en soit,, les Annamites -qui. n'en; voient qu'ê-
tes iiicônvénieuts et les désastres immédiats, sont lires-'"'
heureux lorsqu'ils n'ont pas à en subir les atteintes.
 N.YXK
ARBRES ET ARBUSTES
SEMIS.—Abricotier. Amandier. Albizzia. Nerprun.
Zyzyphus. Pêcher. Pin (quelques espèces). Badamicr.
Berberis. Bouleau, Mûrier, Hibiscus. Abutlion. Coleus..
Baguenaudier. Duranta, Teck Clématite. Cornouiller.
Arbousier. Rocouyer. Tamarinier. Baneoulier. Aleiiritcs,
etc., etc.
On continuera le semis de la plupart des espèces dont
les graines sont niùfes à cette époque.
PLANTATION.
— Ce mois est plus favorable que lés
précédents pour les plantations d'arbres et arbustes.
On pourra donc planter les principales espèces sui-
vantes :
Diospyros kaki. Néllier. Acacia. Conifères divers.
Hibiscus. Acalypha. Euranla. Roiigaiiiviitea. Lorai>
themum. Bidamier. Tamarhvier. Cordia. Teck. Letchi,
etc., etc. '..-''
On continuera la niultipliçalioii par boutures, mar-
cottes, etc., des arbustes 01 des plantes vivaees.
GRANDE CULTURE
.PLANTES INDUSTRIELLES
.
SEMIS. -^-Sésame. Jute..Ricin. Cotonnier.vi.vnc,".-Chan-
vre. Soleil. Indigo. Ruellia indigofera. Abaca. Doliques,
etc., etc.
CEREALES, FOURRAGES
SEMIS.
— Maïs. Sorgho, Millet, Luzerne, Sainfoin.
Trèfle. Agrostis. Mélilot. Soja. Téosinle. Herbe du Para.
Pbalaris. Iris, etc., etc.
«»«::' «»it il «3
Cocliincliine
SEMAILLES'ET PLANTATIONS.
— Vers la fin du mois,
premier'-semis et premières plantations de la culture
maraîchère d'Europe : Allium ascalanium, échalolte ;
allium cepu, oignon, hành ; allium porrum, poireau, kiêu ;
allium salivum, ail, loi. Apium graveolens, céleri, ran
persil, ngo. Asparagus
eau tau ; apium pelroselinuti.i,iong-tn
officinalis, asperge cultivée, ; plantation des
griffes. Beta vulgaris, betterave, eu giên ; bra<siea
chinensis, chou chinois ou pô-tsai, brassica napus, navet,
eu cai ; brassica oleracea, chou, cai bap. Cichorium
inthybus, chicorée, cai ôrô. Cynara scolymus, artichaut:
n'arrive pas à maturité. Daucus enrôla, carotte, nghè
lây. Lactuca saliva, laitue, rau giêp. Lycopersicum escu-
lenlum, tomate, cà vo. Nasturlium indicum, cresson de
l'Inde-, rau nia lây, repiquage. Raphanus salivus, radis,
eu cai do. Rumex acelosa, oseille, rau chua. Scandix
cerefolium, cerfeuil, Spinacia oleracea, épinard,rau giên.
La plupart de ces légumes, convenablement fumés et
chaulés, donnent de bons résultats pendant toute la sai-
son sèche, à la condifion de les soumettre à un arrosage
journalier vers le coucher du soleil.
On peut continuer à planter les arbres el les arbris-
seaux, en ayant soin d'arroser si les pluies font déluut.
FLORAISON.
— Agati grandiflora, fayotier, dAu dua.
Argyreia divers, dày bacthau. Ilurmannia gigaulea. Ca-
Jonyction speciosum, bim bim. Clerodendron paniculatum,
nu trinli tbao, nu trinli vây. Coix lacryma, larmille,
larme de Job, bo bo. Cohimbia evecta." Convol-vulus
divers, liseron, bim bini. Grossypium herba'ceum, cotou-
FLEURS
SEMIS.— Ageratum. Ammobium. Aspéritle odorante-
Centaurée barbeau; Collinsia. Goreopsis. tEnothére. Fu-
melerre. Gilliii. Godelia, immortelle: JuliennCi Linaire.
Màtricaire. Muflier: Oeillet de Chine, Phlox. Pied d'a-
louette. Pivoine herbacée. Rose trémière. Saponaire.
Saxifrage. Valériane. Cuphea. Gaillarde, Capucine. Chry-
santhème. Gomsidium. Lobelia. Myosotis. Verveine, etc,
etc.
PLANTATION.
— Ageraliim. Guphéa. Salvia. Gaillarde,
Tagete; Zinnia, Rose d'Inde. (3'iîjlet de Chine,- Ruselia,
Héliotrope, etc., etc.
PLANTES BULBEUSES
PLANTATION,
— Tubéreuse. Amaryllis, iléniérocalle.
Hyacinthe, Dahlia- Canna. Pancralium. Anémone; Pi-
voine, etc., etc.
SEMIS. Arroclie.
POTAGER
Asperge. Carvi. Chicorées diver-
—
ses. Fraisier.- Ciboule. Chou sous abris. Chou-fleur,
abriter. Cresson alénois. Haricots divers. Laitue^ Mâ-
che. Moutarde, Oignon. Navet. Oseille. Pali-hoi, chou
chinois. Persil. Pe-lsaï, chou .chinois. Poireau, Radis.
.Raiponce. Rhubarbe, etc., etc.
PLANTATION. On plantera avec abris, jusqu'à la
reprise complète, — légumes
lès suivants :
Chicorée. Scarole. Laitue. Romaine. Poireau. Oignon.
Pèlsaï, chou chinois, PaltrJioï, chou chinois. Chou-rave^ etc.
Pendant ce mois, ou fera l'oeilleloiiiiage des artichauts.
On préparera le sol, on creuse a des tranchées où.les
engrais nécessaires seront enfouis afin qu'ils soient bien,
décomposés lors de la plantation des asperges.
Les terrains réservés au potager seront défrichés, bê-
chés, puis, une bonne fumure sera enfouie dans là terre,
afin que le terrain soit bien meuble au .moment..do lit
plantation.
nier herbacé, bong. Ipomoea divers, khoai. Lufl'a divers,
iituop kia. Maehitus odoratissimus, hoi loi. Molaleuca
cajeputi, cajepul,. tràm. Momordica mixla, dày gâc.
Passilfora mauritiana, grenadine, pomme-liane. Plero-
stigtna capitum. Teclona grandis, teck, gia ti. Theo-
broma cacao, cacaoyer, eu lac.
MATURITÉ.
— ,-FgIe marmelos, faux oranger, bo nàu.
Anona squamosa, pommier-cannéllier, mang cùu, der-
niers fruits. A verrhoa carambola, caramborier, pommier
de Goa, khê. Bixa orellana, rocouyer dieu. Citrus auran-
tium, oranger, cam ; cilrus decuinana, pamplemousse,
buoi ,• citrus limonellus, citronnier, chnnh ; citrus
inandurensis, mandarinier, vangasay, q.uit ; citrus nobi ;
lis, oranger du Cambodge ou mieux de Gaibé, cam sanh,
citrus vulgaris, limonier, chan ; la maturité est incom-
plète encore chez la plupart des espèces. Musa para-
disiaca, bananier, chuôi ; W variétés ; abondant. Minu-
sops elongi, mimusope, viol. Passiflora quadrangularis ;
premiers fruits.
FLORAISON.
— Gossipium lierbaceum, cotonnier, Isié-
bas. Ziziplas jujubas, jujubier ; pulrèa.
Cambodge
MATURITÉ..— Averrlioa carambola, caramboiier; spu..
— Bixa orellana, rocouyer ; chompou chreloh. — Q-
trus aurantium, oranger; krôch. — Citrus decumana,
pamplemousse ; krûek thlong. ^-Citrus limonclluà, ci-
tr-onnier ; krôcli lèmar.'
 — XXXII!
La vie agricole a repris toute son activité. On a com-
nvncé à ensemencer pour la prochaine récolte du cin-
quième mois.
On commence en ce mois à couper les lua-som, riz
repiqués de bonne heure.
Les mûriers ne donnent plus guère de feuilles ; on
coupe les plus vieux dont les branches serviront à faire
des boutures, tandis que les aures sont recourbés en
arc et piqués en terre.
Enfin nous sommes au moment de planter toutes sortes
de légumes, de salades et de choux
Dans celte fièvre du travail aux champs, les habita-
tions sont désertes ; c'esl hélas. Pépoque la plus fruc-
tueuse pour les pirates et les maraudeurs de village.
ARBRES ET ARBUSTES
.SEMIS. — Mois très favorable pour tous les semis
d-'à'rbustes en général :
Acacia. Robinia. Ailanle, Baguenaudier. Bignonia
catalpa. Conifères divers. Cyprès. Eucalyptus divers.
Févier. Arbre à thé. Genêt d'Espagne Orme. Saule.
Sophora du Japon. Mimosa. Catlillier. Chèvrefeuille.
Camélia. Clématite. Glycine Laurier. Jasmin. Passiflore.
Barbadine. Pins divers Rhododendron. Wellingtonia.
Rhus vernix. ' ay-son. Yucca. Troène. Cordia, Mélia.
Berilla amonillia. Aleurites, le pommier-cannelle.
Badiane, anis étoile, Spondias. etc., etc.
PLANTATION. Pêcher. Abricotier, Alisier. Cerisier.
—
Châtaignier. Teck. Tamarinier. Bégonia Chèvrefeuille.
Clématite. Coloneaster. Cyprès. Fusain du Japon. Gly-
cine, Houx. Hortensia. Jasmin. Alstoma. Aleurites. Cor-
nouiller. Prunier. Tilleul. Orme. Poirier. Kalmia. Lau-
riers divers. Passiflore. Pins divers. Rhododendron.
Azalée Romarin. Rosier. Hibiscus. Acalypha. Cellis.
Allante. Acacias divers. IJaguenaudier. Pommier. Aucu-
ba. Aristoloche. Eranihemum. Sapinette. Napin. Séquoia.
Thuya. Troëne. Allanianda. Viorne. Wellingtonia. Yuc-
ca, etc.
Pour les arbres d'Europe, dont on ne pourra se
procurer des plants sur place, la plantation ne pourra
avoir lieu qu'en fin novembre et décembre, car ces
arbres ne peuvent être expédiés de France qu'après
la chute des feuilles, qui. a lieu en octobre.
GRANDE CULTURE
PLANTES INDUSTRIELLES
-
SEMIS. Cotonnier. Haricot. Soja. Caféier. Cacaoyer.
Pomme de (erre. Topnamlmur. Houblon. Lin. Chanvre.
Pois. Sésame. Betterave à sucre. Tabac, etc., etc.
PLANTATION. Caféier. Ramie. Mùrier.-T'abac. Canne
—
à sucre. Manioc. Badiane. Arbre à thé. Rhus, cày son,
elc.
rar es -W ___MH as sa MS
€»cliineltme
SEMAILLES. I.ycopersicum esculentum, tomate, cà
— an. quisqualis, dcnsiilorahaclfdan
yo. — Nicoliana taliacum, tabac, Ihuûc. Solamim me-
longena, aubergine, ca. Tous les légumes d'Europe
indiqués pour octobre.
FLOIIAISON.
— Agali grandiflora, fayolier, dau dua.
Aleurites moluccana, baneoulier, dau'lai. Beaumonlia
grandiflora. Coslus speciosus, riêng dày. Cryploslegia
Dioscorca divers, igname, khoai canif lien. Ipomoea
divers, balaie, palate. Liseron, khoai ; une douzaine
a espèces. Jasminum divers, jasmin, boa lai ; â- espèces.
Malpiglna glabra, cerisier des Antilles. Melochia
um-
CÉRÉALES. FOURRAGES
—
SEMIS. Blé. Avoine. Epeautre. Orge. Seigle. Sarra-
—
zin. Sorgho. Millet. Moba. Téosinte. Herbe du Para.
Gesse. Lupin. Maïs. Plantain. Sainfoin. Topinambour.
Carotte. Betterave. Trèfle. Luzerne etc.,
FLEURS
SEMIS, Mois propice pour les semis de toutes les
—
fleurs, principalement :
Ageralum. A-grostis élégant. Alysse odorant. Héliotro-
pe. Pensée. Clarkia, Coloquinte. Go.quelourde. Salpi-
glossis, Sanvitalia. Goreopsis. Dolique d'Egypte. Gypso-
philia. Amarante divers. Pelle de jour. Reine-marigùe-
rite. Réséda. Ilugelia. Immortelle. Saponaire. Souci.
Lobelia, Lupin, Màiope. N.éinophila, Rfséda, Chrysan-
thème. Cinéraire. Géranium, Niselle. Verveine, Zinia
OEillets divers. Pétilla. Pétunia. Phlox. Primevère, etc.,etc.
PLANTATION.
— Actinie, Achyranies. Agapanlhe. An-
thémis. Aralia. Balisier. Bégonia, Galadium Centaurée,
Chrysanthème. Cuphea.-Cypérus. Dalura. Fuschia. Géra-
nium. Héliotrope. Nérium. Tabac. Pelargonium. Perven-
che. Pétunia. Pyrèlbre. Roseau. Salvia. Tradescantia,
Véronique. Verveine. YVïngandia.
PLANTES BULBEUSES
PLANTATION. Amarvllis. Beltadonne. Anémone.
—
Dahlia. Balisier. Caïadium. Colchique. Cyclamen. Glaïeul.
Safran. Tubéreuse. Pivoine. Renoncule. Asclépias. Grocns.
Glycine llolelia. Japonica. Iris Jacinthe Jonquille. Lys.
Narcisse, etc., etc.
POTAGER
SEMIS.— Pendant ce mois, les grandes pluies n'étant
plus a craindre et la température devenant moins élevée,
on peut effectuer les' semis par petites quantités, pour
obtenir des. légumes de primeurs, des espèces suivantes :
Ail. Asperge. Aubergine. Absinthe. Anelli- Officinal.
Anis vert. Armoise. Arroclie. Artichaut. Basilic. .Belle-
rave Câprier. Capucine. Cardon. Carotte.Céleri. Cerfeuil.
Chicorée. Scarole. Choux divers. Ciboulette. Ciboule.
Coriandre. Cornichon. Concombre. Cresson alénois.
Cumin. Dolique. Epinard. Estragon. Fenouil. Fraisier.
Giraumon. Haricot, Laitue. Lavande.' Ilysopô. Melon.
Moutarde. Navel. Pois. Oignon. Oscille. Persil. Poireau.
Pomme de terre. Radis. Raiponce. Rhubarbe. Romaine.
Rutabaga. Salsifît. Sarriette. Sauge officinale. Seolyme.
Scorsonère, Thym, etc., elc.
PLANTATION. — On opère la plantation des légumes
semés du commencement d'octobre, tels que :
Laitue. Chou. Poireau. Aubergine. Asperge. Fraisier.
Pomme de terre. Rutabaga. Estragon. Ciboule. Oignon
Cilioulelie. Oseille. P.aponce. Persil. Cerfeuil, etc.,"etc.
Epoque très favorable pour l'oeilletonnage des artichauts,
la multiplication des fraisiers.
hellata. Michelin ehampaca, boa su nam. Orchidées para
sites. Dorana paniculala. Qu ssia aniara, quassier amer,
et glabra, dày sang giong.
Sanlalun.i album, sautai, huong. Perminalia
divers, ban chiu ; 7 espèces.
MATLIUTK. — Gschynomene lagenaria, saja, dién
dièn. Arislolochia species, aristoloche. Artabolrysodora-
tissiniii, ylang-yla-g. Bixa orellana, rocouyer, dieu.
Bromelia ananas", ananas, kiem : derniers fruits. Calo-
piiyllum, îiu'i-u. Caricii papaya, papayer, du du. Citrus,
toutes les espèces citées en octobre. Cofïca arabica,
caféier, Ira plie. Dolichos divers, dolic, dàu. Musa
paradisiaca, bananier, chuoi ; 10 variétés; plus rare.
 XXXtY
Orysa saliva, riz hâtif, lua. Passiflo'ra quadrangularis,
barbadiné. Phàseôlus divers, haricot, dàu, Poinciana
regia. flamboyant des Antilles. Psidiuni pyriferum, goya-
vier, oi. Spondias dulcis, pommier de cytlière, coc
lây, Toctona grandis, tek, gia li. 'Vanollâ* aromatica,
vanillier, hôa. Ion lia.
€-amî»otIt|e
SEMAILLES. — Les premiers terrains qui émergent
après l'inondation sont immédiatement cultivés et ense-
mencés. Gossypium herbacetini,. cotonnier • krebas.
Indigofera tinctoria. indigo ; if-roj», Nicotiaiia tabacum,
tabac, tlmâm, Sêsamum orientale, sèsù-nie ;-lengo. Mou-
rus; s\ba,: mûrier ; mon. Ragus lievis, sagoatier, sain.
.Culture potagère: haricots, citrouilles, courges,, çoil-
-comjjresv melons, patates, salades, etc, etc.
MATLRITÉ. — Les mêmes fruits c[ue le mois, .précé"
dent, Coffea arabica-,, café, kaphé on Icaphè. Cacica
papaya, papayer. ; lehong- si plilê. Vaiïillà aromatica,
vamiUer. Orysa saliva,'riz., srou-prang.
'''-" Ttoiïlti'M:
Le mois de novembre est consacré à la récolte du
dixième mois. L'activité'est grande dans les campagnes,
et les champs sont envahis par d'innombrables travail-
leurs enveloppés de leurs curieux manteaux de feuilles
de lataniers. ~ ~ FLEURS
Nous avons dit que la moisson du riz du dixième mois
est faite 'seulement dans les rizières que leur situation
n'expose pas à être inondées pendant l'automne.
, Dans la partie montagneuse du Delta et à la limite
des rizières, c'est la plus abondante.
Le débordement de tous les arroyos facilite, en effet,
l'irrigation des rizières étagées dans les vallons, el il-
suffit d'un simple, travail de balancement dé'paniers pour
i
amener l'eau, même aux étages supérieurs. Chez les
Muoiigs cependant, ce procédé serait insuffisant, sauf
pour les lua-coc, riz de montagne, qui se contentent
de l'arrosage produit par la pluie et qui sont d'ailleurs
de qualité inféiieure. Quant au lua nep, riz gluant ser-
vant à faire l'alcool de riz, il est nécessaire que la rizière
soit tenue dans un état presque constant de grande
humidité.
Pour suffire d'une façon uniforme à la perte causée
parles infiltrations et par l'évaporalion delà grande
surface de la rizière, les Muongs font un barrage en
travers de la rivière, ne ménageant qu'un étroit canal
où le courant passe rapide et met en mouvement quel-
ques roues; de 4 à 6 mètres de diamètre, munies de
palettes et d'augets en bambous ; ces roues élévatoires
déversent constamment l'eau de la rivière dans de
grandes auges, d'où elle est conduite clans les rizières
par des canaux de bambous.
Tout ce matériel, sauf les troncs d'arbres qui servent
de supports et de tourillons, est en bambous minces.
ARBRES ET ARBUSTES
SEMIS. Acacia. Abricotier Amandier. Châtaignier.
—
Aubépine. Aune. Azédarach. Berberie. Bouleau. Cèdre.
Cerisier cultivé. Poinciana. Merisier. Charme. Chêne.
Clématite. Cognassier. Daphné. Erable. Filaria. Fusain.
Frêne. Genévrier. Hêtre, lloux. L.iurier. Magnolia. Ma-
ronnier. Mélèze. Micocoulier. Néflier. Nerprun. Paliure
épineux. Pêcher. Pin. Plaqueminier. Prunier. Sapin.
Sureau. Thuya. Tilleul, Viorne. Troène. Vigne. Agali.
Spondias. Albizzia. Cordia. l'hé. Rocouyer. Teck. Inga.
Duranta. Cookia. etc., etc.
PLANTATION. — C'est le mois le plus favorable pour la
plantation de tous les arbres el arbustes en général,
particulièrement ceux qu'on reçoit d'Europe et qu'on ne
peut expédier avant octobre, époque de la chute des
feuilles, et qui arrivent ici en fin de novembre. Si, à leur
réception, ces arbres étaient trop secs, que le bois soit
ridé, il faudrait faire une fosse et les enterrer complè-
tement dans leur longueur, pour les faire revenir.
Cinq ou six jours après, on les mettrait en placé ; mais
généralement ils arrivent en végétation. Il convient de
les mettre en terre dès leur arrivée ; si les pousses
étaient trop avancées, il serait préférable de les rabattre
et de laisser émettre de nouveaux bourgeons.
GRANDE GULTTJRE .'-.'..;
PLANTES INDUSTRtËLLËS ET ÉCONOMIQUES -.-'
— Haricot, Chanvre, Soja, Soleil. Lin, Mou-
SEMIS,
-
tarde. Colza. Ricin. Betterave à sucre. Pomme de terre
etc ,- êtc
PLANTATION, i--^-Thé. Caféier. Cacaoyer. Manioc, Gan-
'ne à sucrei Abaca. Cu-nàù. Arrow-ro.ol. Woandzeia de
Madagascar, etc., etc.
.
CÉRÉALES. —FOURRAGES
SEMIS.
— Blé. Orge. Avoine, Maïs, Sorgho. Sarrasin
Seigle, Epeautre. Moha. Millet. Téosinle. Herbe du Para,
Betterave. Carotte, 'Rutabaga. Navet. ChouLfourrag.er.
Millet. Iris. Chou-navet, etc., etc.
:
SEMIS. -—Mois des plus propices pour tous; les semis
de fleurs.
Ancolie. Aster. Asclépias. Balsamine. Calandrima.
Campanule'. Capucine, Carlhame, Cleo me. Coquelicot.
Delphinium. Gilia. Giroflée. Immortelle. Julienne. Muflier
Myosotis. OEillet. Pavot. Phlox. Pois de senteur. Reine-
marguerite. Rhubarbe. Séneçon. Véronique. Pervenche.
Pensée. Volubilis, Verveine, etc., efc.
PLANTATION. Amarante. Alysse. Argemone. Con-
—
Irahlhus. Centaurée. Chrysanthème. Gysophilia. Malope.
Lupin. OEillet. Seabieuse. Soleil. Pensée. Silène. Thl'as-
pie, Cl'arkia, Gbquelourde. Réséda. Héliotrope. Digitale.
Glêome. Oxalis. Pâquerette, Pied d'alouette. Polémoine.
Saponaire. Primevère. Tagète. Véronique, Viscaria.
Zinnia, etc., etc.
PLANTES BULBEUSES
PLANTATION. On peut opérer la division des bulbes,,
—
des rizômes pour la multiplication.
Balisier. Bégonia. Anémone. Amorpho pliai lus. Ca-
adiuin. Gloxinia. Glaïeul. Lis. Dahlia. Renoncule. Oxalis,
Capucine. Tubéreuse. Tritoma. Amaryllis, Glycine,
Iloleia japonica, etc., etc.
POTAGER
^SEMIST— C'est le mois le plus propice pour le semis
de tous les légumes tels que :
Artichaut. Aubergine Asperge. Cardon. Câprier.
Chicorée. Citrouille. Concombre. Cornichon. Courge.
Cresson. Fenouil. Giraumon. Gombo. Haricot. Melon.
Chou. Ail. Angélique. Betterave. Carotte. Piment. Poi-
reau. Poivron. Pastèque. Scarole. Tomate. Céleri.
Cerfeuil, Ciboule. Ciboulette. Oignon. Epinard. Laitue.
Romaine. Lavande, îNavet. Oseille. Panais. Persil. Pois.
Pomme de terre. Radis. Raifort. Rhubarbe. Romarin.
Salsifis. Sarriette. Scorsonère. Souchct. Slachys. Thym.
Tomate, etc., etc.
PLANTATION. — Ce mois convient parfaitement, à la
plantation des plantes potagères, telles que :
Aubergine, Asperge. Artichaut. Cardon, Citrouille.
Cornichon. Cresson. Chou. Haricot. Céleri. Cerfeuil.
Oignon. Epinard. Laitue. Romaine. Oseille. Navet.
Poireau, Persil. Pois, Pomme de terre, Radis. Raifort.
Salsifis, etc.
 — XXXV —
T» _É«_ÏJE MC JBS *_. SE:
Cocliiiiiltïiie
SEMAILLES. — Indigofera tinctoria, indigotier, chàm
bô la..
PLANTATION. — Nicotiana tabacum, tabac, thuôc ; et hérissés les pieds des épis récoltés, on fait lever
repiquage.
FLORAISON. — Albizzia lebbeck moucenna, bois noir.
Aleurites moluccana, baneoulier, dàu lai. Anacareum
" sante et froide bourrasque de vent du nord, passent des
occidentale, acajou à pommes, dao lôn hôt. Colosanthes
indiea, sôdo. Congea species. Flemingia semialata. Ge-
lonium mUlliflorum, ilydroîea zeylanica, coutarde. Quis-
qualis densifl'ora et indiea, dày lang giông. Vinca divers.
Pervenche, boa bai duong, Xyris species.
MATURITÉ. — Arachis hypogoea, arachide, pistache de
terre, dàu phuiig. Ardisia solanacea, ardisie. Averrhoa
carambola, caramboiier. pommier de Goâ, kbê. Batalas
edulis, balate, patate, khoai ïang, un grand nombre de
variéiés. Carica papaya, papayer, du du. Citrus ; toutes
les espèces citées en octobre, très abondantes.- Dioscorea
divers, igname, khoai. Dolichos. divers, dolique, dàu.
Gossypium lierbaeeum, cotonnier herbacé, bon g. ; pre-
mières capsules. Musa paradisiaca, bananier, chuôt ; en
petite quantité. Pbaseolus divers, haricot, dàu. Piper
nigrum, poivrier, hô lieu, Psidium pyriferum goyavier,
ôi. Sacharum officinarum, canne à sucre, mia. Sesainum
indicum, sésame, mè. Tarnarindus indiea, tamarinier,.me.
Theobroma cacao, cacaoyer, eu lac.
EFFEUILLA ISON. — Erylhrima indiea, faux flamboyant,
bois immortel, vôngnem. Ficus divers, banian, figuier
des pagodes, da, bô dû. Hevea guiànensis, arbre à
caoutchouc. Tarnarindus indiea, tamarinier, me, Tectona
grandis, teck, giati.
Chez la plupart des arbres, ce phénomène ne peut être
constaté que par les feuilles qui jonchent le sol, car les
jeunes pousses sont développées avant la chute des
vieilles feuilles.
FOUETS.
— L'époque est favorable à l'abalage des
arbres, par suite du ralentissement de la sève ascendante.
Le ver palmiste, cou d'uông, se trouve en grande quan-
tité, jusque vers la fin de février, dans le coeur du
Phoenix paludosa, dattier des marais, chà là, qui croit
en abondance dans les parties marécageuses qui bordent
le Mékong et le Soirap.
Cambodge
SEMAILLES. Les mêmes plantes que le mois pré-
—
cédent dans les terrains inondés encore en novembre,
FLORAISON.
— Agati grandiflora, Fayotier ; anlteas
dey. Mangifera, manguier, soai, plusieurs variétés.
Cuciimis salivus, concombre Iresâli. Cucumis mêla,
melon ; ûloh. Rorassus flabelliformis, Palmier à sucre,
thuot. Commencemenl de la récolle du sucre ; elle dure
jusqu'en mai ; la plus grande partie des riz sont, récoltés
dans le courant de ce mois.
Ternit in
La récolte du riz est partout terminée ; on a labouré
les rizières el on .commence à repiquer le riz pour la
récolte suivante,
Les cultures maraîchères se partagent les champs-inu-
tilisés en rizières. La laitue, les oignons, les ails, les
\ choux, les rau-cau, céleri d'eau, le rau-mai, persil, el
enlin le maïs et les haricots envahissent la. contrée el
s alignent jusque sur les bords desséchés des arroyos.
; On fait la récolte des arachides, du ricin, de la canne
à sucre et de la .patate. On coupe également en ce mo-
ment le mûrier et on fait de nouvelles plantations.
C'est l'époque bénie pour les chasseurs : Flïerbe est
peu abondante, et dans les rizières où se dressent courts
à chaque pas des bécassines.
, Les arroyos du bas Delta sont tout noirs de bancs de
canards sauvages, de sarcelles, tandisque dans l'inces-
vols de grands échassiers^
Mais c'est la saison la plus pénible pour les Annamites.
Insuffisamment habillés de vêlements de coton, et sous
le ciel bas et. triste, un peuple de dix millions d'âmes
grelotte.
ARBRES ET ARBUSTES
SEMIS. Alisier. Abricotier. Aubépine. Cèdre. Pin. -'.;.
—
Châtaignier. Chêne. Clématite. Cornouiller. Erable. Ca-
suarina. Maronnier, Mélèze, Néflier du Japon, etc.
En-un mot, tous les arbres en général indiqués en
novembre.
PLANTATION. — Teck, Tamarinier. Alslonia. Letchi.
Jaquier. Allamanila Manguier. Spondias. Rhus vernix.
Cookia. Sapindus. Malpighia. Cellis, Agati grandiflora.
Frêne. Acacia mimosa, Aralia, Marronnier. Châtaignier.
Stillingia. Peuplier. Saule. Camélia; Maclura. Mûrier.
Hibiscus. Acalypha. Duranla. Arbre à thé, etc., etc.
En général tous les arbres et arbustes.
GRAM1E CULTURE '
PLANTES INDUSTRIELLES ET ÉCONOMIQUES
SEMIS. \,— Haricot. Betterave. Chanvre, Ricin. Soleil.
Lin. Colza. Moutarde, etc.
-
PLANTATION. —[Arbie à llié. Caféier. ; Cacaoyer.
Arrov-rool, Mûrier. Betterave à sucre. Canne à sucre.
Patate; etc., etc.
CÉRÉALES.
— FOURRAGES
SEMIS. Blé. Sorgho. Maïs. Orge. Sarrazin. Seigle.
—
Colza. Betterave. Navet. Téosinle. Luzerne. Trèfle. Méli-
lot, etc., etc.
FLEURS
Toutes les fleurs d'Europe continueront à être semées.
On opérera la plantation de toutes les fleurs qui auront
été semées en novembre, car c'estjile mois le plus
propice pour leur mise en place.
PLANTES BULBEUSES
PLANTATION, — Jacinthe. Narcisse. Safran. Tulipe.
Iris. Lys. Amaryllis.' Tubéreuse. Anémone. Pivoine,
etc., elc.
On peut, à partir de novembre, faire les plantes bul-
beuses en carafes, telles que Jonquille, Jacinthe, Tulipe,
Hyacinthe, Crocus, etc., elc.
[rOTAGER
[\VTou|es les plantes polagères indiquées en novembre
peuvent se semer en décembre. H en est de même
pour la plantation des légumes. **;£<$.(_
Il sera bon d'enlever les filets des fraisiers qu'on
voudra'Jaire fructifier. On ne laissera des filets qu'aux
plantes réservées pour la multiplication.
c.
 XXXV)

MARÉES DE L'INDO-CHINE

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 — XXXA'II

MAREES DE L'INDO-CHINE .M...

J_1I_ YII. !._. (Suite)

SAIGON QU1-NHON TOURANE

"_ 5 PL.IKÊS MEUS. LIASSES SIÈRS, si- '. r.EisE s KERS. j r-issEs MERS. .
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PLEINES MEUS. | «ASSCS-KEHS.
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RENSEIGNEMENTS. SU» LES M'A HÉ ES UE L'IiNHO-CHMSE

DO-SON
Les heures des pleines el des basses mers sont exprimées dans la Table des
Murées des colonies franc tises des mers de Chine, en temps moyen du lieu.
i i UNV1EH,
Elles se rapportent aux instants où l'eau atteint sou niveau le plus haut et le
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_ plus bas et non aux instants où le courant est mil et près de changer. Les ren-
versements des courants sont en retard sur les pleines et les basses mers d'un
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et deux heures. Ainsi, à Saigon, le flot commence une heure ou deux heures-
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MARÉES DE LA BASSE-C0CH1NCHJNE
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£ Caii-gioii, le zéro des cartes est plus élevé de k décimètres environ que le
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moyen du régime dn fleiiv<>, dont l'influence irrégulière ne saurait être prévue ;
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Ist ?.! celte influence affecte principalement les basses mers.
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_-. :. i. toutes les d> ux le malin ou toutes les deux le soir ; on a inscrit alors dans la co-
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colonne du soir,ceile qui se produit le plus lard.
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« L'initiale S, affectant l'heure d'une pleine mer inscrite dans la colonne du
«I© 43o ,351433 ..:? matin, vent dire que cette pleine mer aura lieu le soir du même joui-, à
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.J.Hi."»'*|-,-»|8='*i «
*3 « l'heure indiquée ->.
« L'initiale M. affectant l'heure d'une pleine mer inscrite dans la colonne du
« soir, v ut dire que celle pleine mer aura iieu le matin du même jour, à
« i'h tire indiquée »
 XX XVI 11

MAREES DE L'INDOCHINE

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SÎNGAPOURE HAT1EN CANGIOU

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 — XXXIX —
MARÉES DE L'INDOCHINE <&*o
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SAIGON QU1-NHON TOURANE

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INDICATIONS permettant de lUduire 1

les maries de tlivers livuo; di< la ISimxe-

Coehlnchine el du Cambodge, de Ca>- mmvir.
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MARÉES DE L'INDO-CHINE &**)

IWli__._0.S8 (Suite)

SAIGON QU1-NHON TOURANE

|:S | > ?L3__,SS i_E_S., BftSSÊË WËRk j .s ÉJ PLEINE!. MEUS. fiiSBËB MEi.S,
|' j.g |. ?Lttt<r.5 KÊF.S. "jj. C...35ES-MERS, j;

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La même remarque s'applique aux basses mers pour lesquelles celte cii cons-
tance ne se produit que rarement.
DO-SON Les deux busses mers d'un même jour ont des bauteurs inc'-gales., et il arrive
quelquefois que la plus élevée des basses mers atteint presque le même niveau
que les pleines mers entre lesquelles elle est comprise; dans ce cas, la'provision
des heures est forcément incertaine, et les jours où cette circonstance est
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La marée, 1res accentuée en Cochinchine. est peu sensible au Cambodge
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53 ......... On ne la remarque que durant les basses eaux en mars, avril et mai et encore
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V 10 A Kampot, la marée n'est guère plus sensible qu'à Phnom-Penh; elle atteint
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très rarement un mètre.
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El do Can-giou et de Do-son. Dans le premier de ces ports, le régime est-semi-
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u gime est exclusivement diurne. A Qui-nlion, les marées sont alternativement
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__ ,5 diurnes et semi-diurnes et la période de transition présenie généralement, un ou
deux jours de suite, des manifestations indécises où la réunion de la pleine mer
el de la basse mer, intermédiaires entre les deux extrêmes, provoque une
étale sensible après laquelle reprend le mouvement d'ascension ou de descente.
 — X1.II —
MARÉES DE L'INDO-CEINE

A.VHI1..

SINGAPOURE H ATI EN CANGIOU

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V ï l'I.El'BKS-MKn-s: llASSiîS MEUS, t ï j l'L.ÉÏKKS MEUS. BASSES MESS: ;• _
PLEINES-MEUS. : . BASSES M EHS,
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MATlri. ". SO.Hi 'ï ï " UATiS. j SOlll. MATIN. SOIR; ..[S " MATIN. SOU'.. MAT1Î.V SOlil.

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 XLIII

MAREES DE L'INDO-CHINE <sx«o

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SAIGON QUI-NHON TOURANE

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Le tableau suivant, où sont réunies les constantes harmoniques principales

cle_ trois ports de- Saint-Jacques (Oan-giou), Qui-nhoir et I-laiphong (Do-son)
DO-SON donnera l'explication théorique de ces apparentes irrégularités. On voit que
les amplitudes relatives des ondes K1 0 et \', qui répondent au mouvement diurne,
vont en augmentant à mesure que l'on remonte vers le Nord. A Saint-Jacques,
il y a égalité presque eomplète entre le mouvement semi-diurne caractérisé
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o ^- «E0S.'_.j BtllS. semi-diurne est plus faible que le mouvement diurne. A Haiphong, ce dernier
l'emporte d'une manière assez décisive pour marquer toute manifestation du
j mouvement semi-diurne.
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On a conservé, pour Qui-nhon, les indications générales « matin » et soir » ;
les exceptions sont marquées au besoin au moyen des initiales S ou M. On com-
prend qu'il soit impossible do les éviter dans les conditions créées par ces irré-
gularités de manifestation de la marée.
 XI, IV

MAREES DE L'INDO-CHINE

TÊMM^M

StNGAPOURE HAT1ÉN CANGIOU

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 XI.V

MAREES DE L'IND'O-CHINE es,,....

M-f/lL* (Suite)

SAIGON QUI-NHON TOURANE

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MAIIEES DU TON K IN
'0-SON l.e zéro des caries, au-dessus duquel les 'lu.u_._ui_ soûl cuinplées correspond
à peu près au niveau des plus basses mers.
Les jours de morte eau, la marées esl très faible et irrégulière el le niveau
IJ-^. _ _-p_*-i-i_„i.ii«.rl«_- de la mer se niainlient aux environs de "1 mètres.
5] * * 1-i.iMi. -j.an. 1
A Ilaiphong', li;.s pleines i-t les basses mers retardent d'une heure environ
sur celles de Doson. Les hauteurs sont à peu près les mêmes.
|j |j a H«m. |'| Hroi-i. |. j Sur la côte du Délia du Tonkin, la marée se propage du Sud au Nord, le flot
venant du Sud et le jusant du Nord ; toutefois, les différences d'heures sont fai-
ffi fc.
_. /L- !.. ro. ,»:. bles pour les divers points entre 1rs ili-s NOHYVAY et le CUA-DAY.
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L'amplitude de la marée dépend de la déclinaison de la lune : la plus grande
f, 10 V M_'«u. marée se produit deux ou trois jours après que la lune a atteint sa plus grande
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S 33 S ofi 17- déclinaison, soit boréale, soit australe, puis les marées décroissent avec la
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déclinaison, et. deux ou trois jours après que la déclinaison a passé par zéro, la
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ostiHalions irrégulières. — D'après cela, les époques des grandes tt des faibles
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ci j 9 .8 6
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g correspondent aux quartiers, ci dans les autres mois, à des époques intermé-
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IJ diaires entre 1rs phases.
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_ M-.U_-.a_. Les heures des pleines et basses mers sont liées aux passages de la lune aux
5:26 Ï;. ô_,; sj... j 5 6SM ,n méridiens supérieur et inférieur ; mais les heures changent suivant que la dé-
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clinaison est boré.ile ou australe. Dans le premier cas, la pleine mer succède
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au passage de la lune au méridien supérieur, tandis que, dans le second cas,
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, elle succède au passage de la lune an méridien inférieur. Autrement dit, la
marée change de signe avec la déclinaison, la pleine mer prenant la place de la
basse mer el léciproquement. Si I on lient compte de ce fait que, lors des nou-
velle lui. s, de déclinaison de la lime a le même signe que c.-lle du soleil, tandis
 .\LVI —

MAREES DE L'INDO-CHINE

_» "CJMnî

SINGAPOURE HAT1EN CANGIOU

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', i | METIS? PLEINES !**> fi ASSES M EK'S. |
M ËrtS.
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PJ-EISES MEUS. BISSES I _ÊÎ-N£_ M ERS. SUSSES MERS.
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MAtJS. I t|:|:a-î '" ' SOIR. I.gl|' MATIN. 5010; ' MATIN'. BOIIl.
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HATIX. SOIR, SOm. M'ATIÏ*. j MATIN. SOIE. *
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MARÉES DE L'INDO-CHINE f_)

-JICJML- (Suite)

SAIGON QUI-NHON TOURANE

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BASSES HERS.
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que, lors des pleines lunes, les déclinaisons ont des signes contraires, et que
de plus, le passage au méridien supérieur a lieu à midi pour la nouvelle lune
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et à minuit pour la pleine lune,, on arrive à celte conséquence, qui ressort d'ail-
leurs des observations :
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1 jI S . semi-diurne et affecte surtout les hauteurs des basses mers et les heures des
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If. 88 fl 81 consécutives présentent une différence d'autant plus grande que la déclinaison
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7 ••''. 34 -3a Les tables donnent les heures et les hauteurs des pleines et basses mers .à
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Les heures sont, exprimées en lemps moyen local; les hauteurs ont été rap-
l5l portées au zéro de l'échelle d'observation, lequel ne parait pas différer sensible-
Il «* I' ?J°!
« s' :;]_
»|»SS »| ment du niveau do réduction des sondes.
La disposition des tables est la même que pour les marées de la Basse Co-
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^-iL ii'_i!_L 3I chinchine et pour celles de Qui-nhon; les marées du malin sont séparées de
fSÎV ?;* iî'â celles du soir; les exceptions sont indiquées au moyen des iniliales S ou M, sur
?^ i s, rinlerprélalion desquelles il ne peut y avoir de. doute.
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'S 11 est remarquable que le régime des marées à Nau-Cliau, reprenne le même
caractère qu'au cap Saint-Jacques, c'est-à-dire présente un partage à peu près
égal cuire les ondes semi-diurnes et diurnes.
Voici, à titre de renseignement, les constantes qui ontété utilisées pour
la prédiction du phénomène.
 X..V1-1

MAREES DE L'INDO-CHINE

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S1NGAPOURE H ATIEN GANGIOU

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au-dessus du niveau des plus basses eaux.
<2) Co cliillrc rcsnlle de l'analyse d'un polil iiomlin; iruliscivalions et semlile, d'après des renseijrnc-
nienls réeenSS, devoir être diniiiiiuj.
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Exemple: Supposons que l'on veuille'connaître l'es marées du 22 au 23

décembre 1905 aTl.uan-.an.
D0-SON
Les tables donnaient pour le 22 à Can-giou :
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10 00 hauteur B. M. suivante ... 11

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»* 0 li Pour une époque considérée, calculez les intervalles entre 3 pleines mers
JS H.j M S1 ,0.,jM |6
S :•. .: *t »1OH«...«. - . , consécutives à Can-giou.
||»1 in»U _>i.._ s 13
.. ;
Si aucun d'eux n'est supérieur à 14 '' 0m, il se produira deux marées par jour
entre Padaran et Tourane ; si aucun d'eux n'est supérieur à 13 '' 30 m, il se
preduira deux marées par jour à Yulinkan et Pak-hoi.
B.
 — 1.11

MAREES DE L'INDOCHINE'

sci^T^iïia m as-
SINGAPDURE HÂtllN CANGIOU

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MAREES DE L'INDO-CHINE/<»#.)

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SAISON QUJ~NHON fOURANE

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CORRECTIONS
DO-SON A appliquer dans ce cas, aux heures et'aux amplitudes de Can-giou
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SEPTEM-lfiE.

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PLEINES MERS
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Amplituclos ou mouvement du niveau de la mer enli.
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| ExempleSupposons que l'on veuille connaître les marées du A au o mai
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» :
1905 à Coun.ong :
l.es heures P.M. pour Can-giou étaient 4 mai, soir I 1' 30
—
' 5 mai, matin 2 38 Intervalle J 3 08 >>

!) mai, malin 2 55 Intervalle 12 t

—
 LIV

MARÉES DE L'INDOCHINE

oonrc»»__'E:

S1NGAPOURE HATÏÈN CANGIOU

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rées à Coumong dans la même journée.
D0-S0N -Relevons pour Caiirgjou dans lés tables des marées :

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de 3 à 5 heures la pleine mer de Do-son du même jour.
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On prendra pour l'amplitude de cette marée de Cangiou « la différence entre
sa hauteur et celle de la plus basse des deux basses mers suivantes ».
 — 1.Y1 :—

MARÉES DE L'INDOCHINE

MOWMli-Citli.

S1NGAPOURË H ATI EN CANGIÛU

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MARÉES DE L'INDO-CHINE

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SINGAPOURE HATIËIM CANGIOU

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DÉCE_lltISB]E: (Suite)

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DECEMB-I!-. S
Signaux de marée
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- ___J______^ y,ZM' Les signaux destinés à faire connaîlre aux navigateurs les hauteurs et les
_
o .; Uni-.. S
g KPDIW. _=& mouvements des marées dans les ports sont produits au moyen de ballons et de
t. -.. Ut.
Èl,.| pavillons se détachant eu noir sur le ciel..
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J. 37 ito >o» Lorsque l'état de la mer interdira l'entrée du port, tous ces signaux seront
10 4-30 ag 4 6. Bfl
20 .4 61 3l Sja 7S
remplacés par un pavillon rouge, également hissé au sommet du mât.
___
21 S. '6>4 M Si) .
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 — LX —
DIFFÉRENC.-- DES HEURES RN EXTRÊME-ORIENT QUAND H, EST M1D! A PARIS

PRINCIPALES VILLES DE L'EXTRÊME-ORIENT AVEC LA DISTANCE KILOMÉTRIQUE QUI LES SÉPARE

DE PARIS
Ad'en
Bombay.
Colombo. . . .
5.140k. Bansr-kok
20,345 Saigon
21.984 Hué ..... . .
23.531k. Hong-kong
23,067 j Canton
.... . .
24.446k. Pékin.
24.-543 Séoul, ....
... ..
27.185k.
28.500
27.189
Batavia
....
Singapour.
. .

.
.

.
22."246
21.880
Hanoi
23.811
24-.P61
| Shanghai
'Tiontsin. .
.
. .
.
25,834
26.995
Tokio
Yokohama.
. .
'2-7.113

PHARES ET FEUX DE L'INDO-CHINE ANivUÏ

COCHINCHINE Les phares de l'Annam sont :
1» Sur la presqu'île détachée du grand massif de
1° Le principal phare est celui du Cap-Saint-Jacques Padaran, se trouve un phare rutilant, à groupe de 2
qui sert à l'atterrissage ; c'est un feu fixe blanc visible éclats blancs el 2 éclats rouges visible à 32 milles.
à une distance de 3U milles. 2° Au côté Est de la presqu'île de Tien-kha, phare à
2° A Cangiou, deux phares, l'un à feu rouge, visible feu fixe blanc visible à 10 milles.
à 7 milles de l'extrémité N.-E. des bancs de Cangiou, 3" A Tourane, mais ce phare est peu visible, et ne se
l'autre à feu blanc également à 7 milles, placé à 4 mil- distingue pas des feux de la ville.
les 3/i au N. 56» O. du précédent. 4» A l'oulo-Canton, phare.
3° Au Donnai, au confluent de la rivière de Saigon 5° Sur la pointe Kéga.
et du Donnai', feu fixe rouge visible à un mille.
4» Au Rach-gioi, près de la berge de la rive droite TONKIN
de la rivière à 10'" en amont de l'embouchure du Rach- ,

gioi, un phare forme candélabre formé de deux
branches verticales avec entreloises horizontales visible
dans un secteur de 270.
5° Un phare à l'eu fixe blanc, de >•« classe est établi
1
sur l'île Baikan — Poulo-Condore. — il esi visible à
30 milles.
6<_. Un phare à feu fixe blanc, 2 secteurs fixes rouges
est placé au Cua-tien à l'accord sud du banc île Norodom
et visible à 15 milles.
Enfin, sur la pointe Est de l'entrée île Cua-dong-Tranh,
se trouve un phare à 2 secteurs fixe blanc et. 2 secteurs
à éclats blancs rapides, visible à 15 milles.
CAMBODGE
Deux phares, l'un à l'île Koh-Samit surla pointe Ouest
de l'île l'autre, surla pointe Sud de l'île Rong-sam-len.
Sur le sommet de la plus grande des îles Norway, se
trouve un phare à feu blanc à un éclat blanc chaque
minute, visible à 22 milles, et un autre sur le sommet
de l'île Ilondau à l'embouchure du Cua-cam à feu fixe,
blanc, visible à 22 milles.
Au Cua-cam il existe :
Feu A mouillage des pêcheries à 1 mille 1/10 au Nord
17» O. de la pointe de Doson.
Feu B à.
milles 3/10 environ au Nord l3o O. de la
pointe de Doson.
Feu C à 3 milles 3/4 au Nord 33» O. du précédent.
Feu D à 1 mille 4/10 environ au Nord du précédent.
Feu E à 1 mille 1/2 au Nord 44 E. de l'observatoire
de Haiphong.
A Haiphong, sur l'ancienne tour du télégraphe opti-
que, il existe un sémaphore pour les signaux du Code
international et les signaux particuliers de typhons.
 — LXI —
POSITIONS GEOGRAPHIQUES
PRINCIPAUX POINTS DE LA COCHINCHINE, DU TONKIN, DE L'ANNAM
DE QUELQUES-UNS DES
ET DU CAMBODGE, D'APRÈS LES PLUS RÉCENTES DÉTERMINATIONS.

V. LONGITUDE i

'POINTS
LATITUDE -

A L'EST DE PARIS
j
NORD '"' " ,"~7 "" r~"
-
.en degrés -
en; temps

Saigon, Observatoire . ... . . .....

.."-.
. . . . .
lOo 46' 47" ' 104<> 21' 50"-."'. 6 h 57m 27 'si- ï

Mvlho, Porte Sud de la .Citadelle

...... ..: 10 21 16 104 1 14 8 56: -"4 '/
.
'.
.10
\
:

Cà'p Saint-Jacques (Phare). ."-. . . . . . . . 104 44 40 67 58 58

: 19 51 :
. . 0 104 15 50 6 7
;
lu
Pôulo-Gondore (débarcadère de la baie du Sud^OuestK 8 41 3-
Padaran (îlot nord Phàn-rang).
Kha-trang (fortin) _ . ... ... .13
. . . . . . . ,
11 35 10
12. 15 42
i

[
106
106
106
48 21
51
54 32
33; 7 77
7- 7 13
267.
38
t ;

.....
Qui-nhon (Mât de pavillou de la batterie de l'entrée. 45 23 7 7

...........
:

Tourane (îlot du mouillage)

Hué (TlMn-an) . .
. :
.
.-". . . . .

Hon^i.é (îlot à l'entrée du Lach-Day,sommet)

. .
i
16 6 55
16 30 57
19 54 39
,105
'-
105
103;
52 27
18: 27
39-53:
7154
7

6
3=

39
29:
13 .v.
t

Hanoi. Tour de la citadelle 21 58t 103-29 52 6 547 59::

............
"• :

Nam-dinh. . . .
Tour de la citadelle 20 25 29 103 49 50; 6 53 19 .
i
35 56-
.
;....
• . .
20 56 29 103 59 3 6
llai-duong- Tour de,1a citadelle
. .-., 104 19 50 6 57 19
.
Pagode de l'observatoire. 20 51 56 ,
.
Haiphong.
Hon-dau
Phnom-penh.
K-ampot
.
.
.

.
l-oin.e-San.it.'
.
.
Phare.-
.
.

,.
. -
Pyramide.
Résidence ...........
. .

........... . .
:
20 40- 4 '
11 34 51
10 35 48
10 51 59'
104 28 17
102 36 21
101 50 54
100 27 51
;
6
6
6
6
57; 53
50 25
47 24
41 51. j
, 13 19 45 101 33 34 6 46 15
: AnirkoivVat Tour centrale. ,

Kratié. .
.Résidence
. . 12: 28 00 ! 103 41: 30 ti ' 54 46
.
Stung-Treng,. 12 32 14 103 34 15 6 54 17
Kliôn 13 58 02 103 31 0 6 54 4
Chute de Sedon 15 20 20 : 103 23 30 6 53; 34 i

POSITlOlNS GÉOGRAPHIQUES DE QUELQUES LIEUX DU GLOBE

Les longitudes sont comptées à partir du méridien de l'observatoire de Paris

LONGITUDE
LATITUDE
i
NOMS DES LIEUX ;
-

, -~-
-
-' ".
_.u.l--\Or<.l -
on degrés en temps

Paris, Observatoire ; 48» 50' 112" 0<> 0' 0" '0'' 0m 0S

. . .5 45 50 2 28 52 E 0 9 55
Lyon Fourvières
Marseille, nouv. observatoire 43 18 17 3 3 "il E 0 12 13
Londres, Si-Paul. 51 30 49 i 25 57 O 0 9 43
La Haye, gr. clocher 52 4 40 1 58 16 E 0 7 53
Christiania, nouv. observatoire. 59 54 44 8 23 8 E 0 33 32
Moscou, observatoire 55 45 20 35 14 2 E 2 20 56
. 30 27 58 8 E 1 51 52
Sl-Pétersbourg, observatoire 59 56 '
Varsovie, observatoire 52 13 5 18 41 35 E I 14 46
Berlin, observatoire 52 30 17 11 3 28 E 0 44 13
Constanlinople 41 0 29 -JK 38 44 E 146 31
New-York (City-Hal!) 40 42 44 76 i'O 38 O 5 5 22
Napies, observatoire 40 51 46 II 55 11- E 0 47 40
Rome, St-Pierre 41 54 6 10 7 3 E 0 40 28
Madrid, observatoire .
40 24 29 6 130 O 0 2 46
Alger, observatoire 36 47 50 0 41 54 E 0250 4735
Adeii, observatoire 1 '_. 46 40 42 38 53 E 2
Hanoi, tour delà citadelle 21 1 58 103 39 52 E 6 53 59
. . 30 57 150 l8 27 E 13
Hué, Tuành-an 16 7 1

Haiphong, Cathédrale 20 5l 56 104 19 39 E- 6 57 18

Haiphong, observatoire Phu-liôn 20 51 56 104 19 50 Ë 6 57 19
Saigon, observatoire 10 46 47 104 21 50 E 6 57 27
Panama. 8 57 13 81 52 16 O 5 -n 29
I Singapour 1 17 11 101 30 53 E 6 46 à
Shanghai, concession française 31 14 7 119 8 51 E 7 56 35
Pékin, observatoire impérial 39 54 23 114 7 58 E 7 36 31
Tokio, observatoire 35 37 18 137 24 15 M 9 9 37
Vladivostok 43 6 51 129 32 29 E 8 38 10
 TRAITÉS ET CONVENTIONS
INTÉRESSANT LES PAYS DE
i« Traités et conventions entré la France et la Ghitfë, )a France et l'Aïuiaïa
: lly
28 noTémcré 1787. — TRAITÉ de .-Mais- XVI avec te
l;o
Cochinchine Bia-Long
roi 'de
anra alliance offensive et défensive entre les
deux r Ois de France et de'; C'ôchinçhi'ne. ;: ils devront se
prêter mutuellement secours et assistance contre tous lès
ennemis de l'une ou l'autre partie contractante j
2" En conséquence, il sera équipé et mis sous les or-
dres du roi; de Coelnnchine, une escadre de vingt'bâti-
mêiils de guerre français, de telle force que les demandes
pour son service feront juger convenables ;
3u- Cinq régiments. Européens et deux régiments dé
troupes coloniales (lu pays seront embarqués sans délai
pour la Cochinchine ;
4« S. M. Louis XVI s'engage à fournir, dans quelques
.
mois, la somme de un million de dollars, dont 500.000 en
espèces, le reste en espèces, canons, mousquets et autres
armements•'militaires'.;
_p Bu moment que les troupes; françaises seront entrées
sur le territoire de Cbchinchine, elles et leurs généraux
recevront les ordres du roi de Cochinelihie.
De l'autre part :
s'engage à fournir •_
aussitôt
lo Le roi de Gochinchine
que la tranquillité sera rétablie dans ses états: et sur la
simple réquisition de l'ambassadeur de France, tout ce
qui sera nécessaire en équipements, agrès et provisions,
pour'mettre en mer, sans aucun délai, 14 vaisseaux de
ligue ; et pour la parfaite exécution de cet article, il se-
ra envoyé d'Europe un corps d'officiers et sous-officiers
de marine, qui formeront un établissement permanent en
Cochinchine ;
2« S. M. Louis XVI aura des consuls résidents dans
toutes les parties de la côte de Cochinchine^ partout où
elle le jugera convenable. Ces consuls seront autorisés
à construire, ou faire construire dés vaisseaux» frégates
ou autres bâtiments, sans qu'ils puissent être troublés,
sous aucun prétexte, par le gouvernement de Cochin-
chine ;
3» L'ambassadeur de S. M. Louis XVI à la cour de
Cochinchine. aura le droit de faire du bois pour la cons-
truction des vaisseaux, frégates et autres bâtiments, dans
toutes les forêts où il en trouvera de convenable ;
4° Le roi de Cochinchine et son conseil d'état, céde-
ront à perpétuité à Sa Majesté Très chrétienne, ses hé-
ritiers et ses successeurs, le port elle territoire de Han-
lan (Baie de Tourane) et la péninsule, et les îles adja-
centes de Fai-foo au midi et de Hai-wen, au nord ;
5° Le roi de Cochinchine s'engage à fournir les hom-
mes et les matériaux nécessaires pour la construction des
forts, ponts, grandes routes, fontaines, etc., qui seront
jugés nécessaires pour la sûreté et la défense des ces-
sions faites à son fidèle allié le roi de France ;
6» Au cas où les naturels du pays, en quelque temps'
que ce soit, répugneraient à rester sur le territoire cédé,
«sauront la liberté d'en sortir ; la valeur des propriétés
qu'ils y laisseront leur sera remboursée ; la jurisprudence,
tant civile que criminelle, ne sera pas changée ; toutes les
opinions religieuses seront libres ; les taxes seront per-
çues, par les Français, suivant les usages du pays, et les
collecteurs seront nommés, d'un commun accord, par
l'ambassadeur de France et le roi de Cochinchine, mais
L'UNION INDO-CHINÔISE
le roi ne réclamera: aucune part dé ces taxes.qui apparu
tiendront en propre à Sa Majesté Très chrétienne, pour
subvenir aux frais.que l'entretien exigera ;
7° Dans le cas où Sa Majesté Très Chrétienne se dé^-
terminerait à faire la guerre, dans quelque partie' de
l'Inde, il sera permis au commandant en Chef dés troupes
de France, de faire une levée de 14.000 hommes qu'il
fera exercer dé la même manière qu'en France et qjj.on;
formera à la discipline française;
8P Dans le cas où quelques puissances attaqueraient
les Français sur le territoire de Cochinchine, le rqj7.de-'
GoChinchiiie fournira- au moins 60.00Qï hommes: de troupes
qu'il habillera et entretiendra à ses frais.
27 juin. 1858. TRAITÉ entre ta France et la Chine
i Promulgué en France le 12 janvier 1861:)
Article premier. — Il y aura paix constante et amitié
perpétuelle entre Sa Majesté l'empereur des Français
et Sa Majesté l'empereur de la Chine, ainsi qu'entre les
sujets des deux empires, sans exception dé personnes
ni de lieux.
Us jouiront tous également, dans les états; respectifs
des hautes parties contractantes, d'une pleine et entière
protection pour leurs personnes et leurs propriétés.
Art. 2. — Pour maintenir la paix si heureusement
rétablie entre les deux empires, il a été convenu, entre
les hautes parties contractantes, qu'à l'exemple de ce qui
.se pratique chez les nations de l'Occident, les agents
diplomatiques dûment accrédités par S. M. l'empereur
des Français auprès de S. M. l'empereur dé la Chine
pourront se rendre éventuellement dans la capitale de
l'empire, lorsque des affaires importantes les y appel-
leront.
11 est convenu entre les hautes parties contractantes
que, si l'une des puissances qui ont un traité avec la
Chine obtenait, pour ses agents diplomatiques, le droit de
résider à poste fixe à Pékin, la France jouirait immédia-
tement du même droit.
Les agents diplomatiques jouiront réciproquement,
dans le lieu de leur résidence, des privilèges et immu-
nités que leur accorde le droit des gens, c'est-à-dire
que leur personne, leur famille, leur maison et leur cor-
respondance seront inviolables ; qu'ils pourront prendre
à leur service les employés, courriers, interprètes, ser-
viteurs, etc., etc., qui leur seront nécessaires.
Les dépenses de toute espèce qu'occasionneront les
missons diplomatiques de France en Chine seront suppor-
tées par le Gouvernement français. Les agents diploma-
tiques qu'il plaira à S. M. l'empereur de la Chine d'ac-
créditer auprès de S. M. l'empereur des Français seront
reçus en France avec tous les honneurs et toutes les
prérogatives dont jouissent, à rang égal, les agents di-
plomatiques des autres nations accrédités à la cour de
b. M. l'empereur des Français.
Art. 3. — Les communications officielles des agents
diplomatiques et consulaires français avec les autorités
clùnoises seront écrites en français, mais seront accom-
pagnées, pour faciliter le service, d'une traduction chi-
noise, aussi exacte que possible, jusqu'au moment où le
 — i__\iv
gouvernement impérial de Pékin, ayant des interprètes
pour parler et écrire correctement le français, la corres-
pondance diplomatique aura lieu dans celte langue pour
lesi.agents français et en chinois pour les fonctionnaires
de l'empire. U est convenu que jusque l'a. et en cas de
dissidence dans l'interprétation à donner au texte fran-
çais et au texte chinois au sujet des clauses arrêtées
d'avancé dans les conventions faites de commun accord,
ce sera le texte français qui devra prévaloir.
Cette disposition est applicable, au présent traité.
Dans les communications entre les autorités des deux
pays, ce sera toujours le texte original et non la traduc-
tion qui fera foi.
.
Art. 4. --- Désormais, les corespondances officielles
entré lès autorités et les- fonctionnaires-des deux pays
seront réglées suivant les rangs et les positions respec-
tives et d'après les bases de la réciprocité la plus abso-- .
lue. Ces correspondances auront lieu entre les hauts
fonedounaires français et les liants f actionnaires chinois,
dans la capitale ou ailleurs, par dépêche ou communi-
cation; entre l'es fonctionnaires français.'en sous-ordre
et les-hautes autorités des provinces, pour les premiers
par exposé, pour les seconds par déclaration ;..entre les
offieit-rs en sous-ordre des deux nations, comme il est
dit plus haut, sur le pied d'une parfaite égalité.
Les négociants, et généralement tous les individus qui
n'ont pas de caractère officiel, se.serviront réciproque-
ment de laformuie « représentation » dans toutes les pièces
adressées ou destinées pour renseignements aux auto-
rités respectives.
Toutes les fois qu'un Français aura à recourir à l'auto-
rité Chinoise, sa représentation devra d'abord être sou-
mise au consul, qui, si elle lui parait raisonnable
et convenablement rédigée, lui donnera suite, et qui,
s'il- en est autrement, eu fera modifier la teneur ou re-
fusera, de la. transmettre. Les Chinois, de leur côté,
lorsqu'ils auront à s'adresser au consulat, devront suivre
une marche analogue auprès de. l'autorité chinoise,
laquelle agira de la même manière.
Art. 5.—S. M. l'Empereur des Français pourra
nommer des consuls ou des agents consulaires dans les
ports de nier ou rivières de l'Empire chinois dénommés
dans l'article 6 au présent traité pour servir d'intermé-
diaires entre les autorités cliinois-s et les négociants
et les sujets français, et veiller à ia stricte observation
des règlements stipulés.
Ces fonctionnaires seront traités avec la considération
et les égards qui leur sont dûs. Leurs rapports avec les
autorités du lieu de leur résidence seront établis sur ie
pied de la plus parfaite égalité. S'ils avaient à se plaindre
des procédés de la dite autorité, ils s'adresseraient direc-
tement à l'autorité supérieure de la province, et en
donneraient immédiatement avis au ministre plénipo-
tentiaire de l'Empereur.
En cas d'absence du cousui français, les capitaines
et les négociants français auraient la faculté de recourir
à l'intervention du consul d'une puissance amie, ou
s'il était impossible de ie faire, ils auraient recours
au chef de la douane qui aviserait au moyen d'assurer
à ces capitaines et négociants le bénéfice du présent.
Art. 6. — L'expérience ayant démontré que l'ouver-
ture de nouveaux ports au commerce étranger est une
des nécessités de l'époque, i! a été convenu que les ports
de Kiung-tchau et Clmou-chaou, dans ia province de
Rouang-tong, Taïwan et Tams.hwi dans i"i!e de Formose,
province de Fo-kien, Tan-lchau dans la province de
Chan-tong, et Nan-kin dans la province de Kiang-iian,
jouiront des mûmes privilèges que Canton, Shang-hai,
Ning-pô, Amoy et Fou-tchéôu.
Art. 7. — Les Français et leurs familles pourront se
transporter, s'établir et se livrer an commerce ou à l'in-
dustrie en toute sécurité el sans entrave d'aucune espèce,
dans les ports et villes de l'empire Chinois situés sur les
—
;
côtes maritimes et sur les grands fleuves dont l'ênumé-
ration est contenue dans l'article nrécédent.
Ils pourront circuler librementde l'un à l'autre, s'ils
sont munis de passeports; mais il leur est formellement
défendu de pratiquer, sur la côte, des ventes pu des
achats clandestins, sous peine dé confiscation des navi-
res et des marchandises engagés dans ces opérations
et cette confiscation aura lieu au profit du gouvernement
chinois, qui îlevra cependant, avant que la saisie et la
coiifiscati'-n soient légalement prononcées endonner avis
au consul français du port le plus Voisin.
Art7 8v— Les Français qui voudront se rendre dans
les villes de l'intérieur ou dans les ports; où ne sont
pas admis les navires, étrangers, pourront le faire"en-
toute sûreté, à la condition expresse d'être munis de
passeports, rédigés en français et en chinois, légalement
délivrés par les agents diplomatiques ou les consuls dé
France en Chine, et visés par les autorités chinoises.
En cas dèperle de ce passeport, le Français qui ne
pourra pas le présenter lorsqu'il en sera requis- légale-
1
ment, devra, si l'autorité chinoise dû lieu où il se trou--
ve se refuse à lui donner un permis de séjour pour lui
laisser le temps dé demander un autre passeport au
consul, être reconduit au consulat le plus voisin, sans
qu'il soit permis de le maltraiter ni de l'insulter en aur
cune manière.
Ainsi que cela était stipulé dans les anciens traités,
les Français résidant ou de passage dans les ports oib-
verts au commerce étranger, pourront circuler, sans
passeport, dans leur voisinage immédiat et y vaquer a
leurs; occupations, aussi librement que les nationaux,
niais il ne pourront dépassser certaines limites qui seront
fixées de commun accord entre le. consul et l'autorité
locale.
Les agents français en Chine ne délivreront de passe-
port à leurs nationaux que pour les lieux où les rebelles
ne seront pas établis dans le moment où ce passeport
sera demandé.
Ces passeports ne seront délivrés par les autorités
françaises qu'aux personnes qui leur offriront toutes les
garanties désirables.
Art. 9. — Tous tes changements apportés, d'un com-
mun accord avec l'une des puissances signataires des
traités avec la Chine, au sujet des améliorations à intro-
duire au tarif actuellement en vigueur, ou à celui qui
le serait plus tard, comme aussi aux droits de douane,.
de tonnage, d'importation, de transit et d'exportation,
seront, immédiatement applicables au commerce et aux.
négociants français par le seul fait de leur mise à.
exécution.
Art. 10. — Tout Français qui, conformément aux sti-
-
pulations de l'article 6 du présent traité, arrivera dans-
l'un des ports ouverts au commerce étranger, pourra,,
quelle que soit la durée >'.e son séjour, y louer des mai-
sons et des magasins pour déposer ses marchandises, ou.
bien alfermer des terrains, et y bâtir lui-même des mai-
sons et des magasins. Les Français pourront, de la mê-
me manière, établir des églises, des hôpitaux, des
hospices, des écoles et des ' cimetières. Dans ce but,
l'autorité locale, après s'être concertée avec le consul,
désignera les quartiers les plus convenables pour la rési-
dence des Français, et les endroits dans lesquels pour-
ront avoir lieu les constructions précitées.
Le prix des loyers et des fermages sera librement
débattu entre les parties intéressées, et réglé, autant
que faire se pourra, conformément à la moyenne des
prix locaux.
Les autorités chinoises empêcheront leurs nationaux
de surfaire on d'exiger des prix exorbitants, et le consul
veillera, de son côté, à ce que les Français n'usent pas
de violence ou de contrainte pour forcer le consente-
ment des propriétaires. Il est bien entendu, d'aiileurs,
que le nombre des maisons et l'étendue des terrains à
affecter aux Français, dans les ports ouverts au commer-
 J.XV
ce étranger, ne seront pointlimités, qu'ils seront déter^
minés d'après lès besoins et les convenances des ayants
droit. Si des Chinois violaient où détruisaient des
cimetières français, lési côupableis seraient pHriissiiivaht
toute la rigueur dés lois du pays-. '"']
Art- lit—Lés Français, dans les ports ouverts àtï
commerce étranger'; pourront choisir librement, et à
prix débattu entre lès parties, ou sônè la seule intérven-
fondes eprisuls> dèsÇoippradorèS, interprêtes écjiivàinSi
ouvriers-, batêliet's et domestiques. Hsiiurônt en outré
la faouïtei d'érigàgér des lèifrés dp pays pour apprendre
à parler où: à écrire la langue ou le dialecte usités dàhs
l'Empirèv comme âùSsiitle se; faire âpléf par Jeu* soit
polir leurs écritures,, soit frt>.ir dés travaux: scientifiques
ou littéraires ; ils pourront; également; enseigner à .tout
sujet éhiooîs. lfc langue dé leur' pays ou- dés: langues
1 papiers de; bord, lés; connaissements; et lémanifestei..
étrangères et Vëiî<lré sahs obstacle des livrée fiançais
ou acheter eux-mêmes toates sortes' dé libres chinpis..
Art. 1*—liés propriétés de toute nàtiire;appaPténàLf.t
à dés Français dans l'Empiré chinois seront considérées
par les Chinois: comme inviolables et setiônt tojyours
respectées par eux, Les autorités chinoises rie po.uro'nt.
quoi qu'il arrivé, mettre embargo -UI: 'es t'à'ires; fraii^
çais. Biles frapper dé réquisition pour quelque, service
public pu privé'--que ce puisse être;
Art 13; —' La religion çhiétieiine ayant, pour él'jpt
essentiel' de porter les hommes à là vertu, lés membres
dp toutes les, communions chrétiennes jouiront d?uné
entière sécurité ppiir leurs: personnes, leurs propriétés
et le libre èkercïcé de leurs pratiques religieuses,et une
protection efficace: sera donnée aux missionnaires qui s.è
rendront pacifiquement dans l'intérieur du pays,, munis
des passeports réguliers dont if est parlé dans l'article
1
8. Aucune entrave ne sera apportée par les autorités dé
l'Empire chinois au droit qui «st reconnu' à tout individu
en Chine d'embrasser, s'il le veut, lé christianisme., et
d'en suivre les pratiqués sans être passible d'aucune
peine inltigée pour ce fait.
Tout ce qui a été préçédemniént écrit, proclamé ou
publié en Chine, par prdre du Gouvernement, contre le
culte chrétie.., est complètement abrogé et resté "sans
valeur dans tpute^ les provinces de i'Enipire.
Art; l'<i. — Aucune société dé commerce privilégiée
ne pourra désormais s'établir en Chine, et il, eu sera de
même de toute coalition organisée; dans le but d'exercer
un monopole sur le commerce.
En cas dé contravention au présent article, les autori-
tés chinéises, siir les représentations du consul ou de
l'agent consulaire, aviseront aux moyens de dissoudre
de semblables associations dont elles s'efforceront d'ail-
leurs dé prévenir l'existence par des prohibitions préa-
lables, afin d'écarter tout ce qui pourrait porter atteinte
à la fibre concurrence.
Art. 15. — Lorsqu'un bâtiment français arrivera dans
les eaux de l'un des ports ouverts au commerce étran-
ger, il aura la faculté d'engager tel pilote qui lui con-
vien-lra pour se faire conduire immédiatement, dans le
port, et, de même, quand après avoir acquitté, toutes les
charges légales il sera prêt à mettre à la voile, on ne
pourra pas lui refuser des pilotes pour le sortir du port
sans retard ni délai.
Tout "individu qui. voudra exercer la profession de
pilote pour les bàiinieuts français pourra, sur la présen-
tation dé trois certificats de capitaines de navires, être
commission), é par le consul de France, de la même ma-
nière que cela se pratiquerait.pour d'autres nations.
La rétribution payée aux pilotes sera réglée selon
l'équité pour chaque port en particulier, parlé consul
ou agent consulaire, lequel la fixera convenablement en
raison des diverses circonstances de la navigation.
Art. 16. — Dès que le pilote aura introduit un navire
de commerce français dans, le port, ie chef de la douane
déléguera un ou deux préposés pour surveiller le navire
eieiiipèçher qu'il ne pratiiiue aucune fraude. Gfcs pré-
—
posés pourront, selon leurs convenances, rester dàiiS:
leurs propres bateaux, 6u se tenir à bord du bâtiment.
Les frais dé leur solde, dé; leur npur riture et dé leur
entretien, seront à là charge.de là douane chinoise,' et
ils, né jpourfont. exiger àuçunç i-idemnité purétribûtipa
Quelconque dès capitaines oiï dès::consignatâires. *Eputé
cpptrâvehtipn.à cette'disposition entraînera une}ptinitipn
proportionnelle au nwntpnt de ,1'èxaelipn, laquelle^, en;
ôutrëy sera intégralement restituée: C 7
^
Art.. 17. Dans les vingt-quatre heupes qui; sùi$ppnt-
l'arriveev d'un navire dé commercé fràtiçais: dàns;;l?unu /
des ports"'ouverts au commercé étranger, lé; éapitâinej,
s'ï.L n?êst dûment empêché*, ;e.ù à son défaut, le subré-.
càrgpé ou lé corisignatàire,! devra; se rendre au consulat-
dp. France et remettre; entre les, mainsdu: cpnsuj;ses
Dans les vingt-auëtrêh^
au chef de 1% Douane; jine note détaillée indiquant 16;
nom du navire, lé rôle de l'équipage,lé tonnage- légal;
du bâtiment: et là nature; du chargement. Si, par suite:
de la négligence du capitaine, cette dernière formalité
n'avait -pas pu' être accomplie dans les quarante-huit
heures: cjui suivront l'arrivée du navire; le capitaine'se-
ra passible d'une amende dé cinquante piastres par jour
de retard au profit du Gouvernement chinois, ladite;
amén'lè,..toutefois, ne pourra dépasser lasomnie dé deux
cents piastres. ' ;
Aussitôt après là réception delà note transmise par le
consulat, le chef de là douane délivrera le permis d'ou-
vrir la cale. Si le capitaine, avant d'avoir reçu -1er permis:.
préGité, avait ouvert ia cale et, commencé à décharger;;,
il pourrait être condamné à une amende de cinq; cents
piastres.; et lés marchandises débarquées -pourraient
être saisies, le tout au profit du Gouvernement chinois.,
Art.; 18. — Les capitaines et négociants français pour-
ront louer telles espèces d'allèges et, d'embarcations
qu'il leur plaira pour transporter des marchandises: et
des passagers;, et la rétribution à pa^er pour ces: ..liège*
sera réglée de gré à gré par les parties intéressées, sàn*
l'inler-ventioni de l'autorité chinoise*, et, -par-'conséquent.:
sans sa garantie en cas d'accident, de fraude; ou dé dis-
parition.des dites allèges. Lenombre n'en sera pas hmir;
té;etlemonopole n'en pourra pas; être concédé- à:qui
que ce soit non plus que celuidu transport des marçhan-
dises à embarquer ou à débarquer;
Art.. 19. — Toutes les fois qu'un négociant français:
aura des marchandises à; embarquer ou à débarquer, A
devra d'abord >.n remettre la note détaillée au consul; on
agent consulaire, qui chargera immédiatement un inter-
prète reconnu du consulat d'en donner communication
au chef de la douane. Celui-ci; délivrera sur le champ un
permis d'embarquement ou de débarquement. II. sera
alors procédé à la vérification des marchandises dans
la forme la plus convenable pour qu'il n'y ait chance de
perte pour aucune des parties.
Le négociant français devra se faire représenter sur
l'éliéu de la vérification (s'il ne préfère y assister lui-mê-
me), par uiie personne réunissant les qualités requises
à l'effet de veiller à ses intérêts au moment ou il sera
procédé à celte vérification pour la liquidation des droits,
faute de quoi, toute réclamation ultérieure restera nul-
le et non avenue. "
En ce qui les marchandises taxées ..
çafo-,
concerne ..„
>em, si le négociant ne. peut tomber d'accord avec Venir
ployé chinois sur la valeur à fixer, chaque partie appel-
lera deux ou. trois négociants chargés d!examinèr. les.
marchandises, et le prix le plus élevé qui sera offert par
l'un deux sera réputé .constituer la valeur desiiites mar-
chandises.
Les droits. seront prélevés sur le poids net; on dé- # .
duira, en conséquence, le poids des emballages et con-
tenants. Si.le-.negociai.it français ne peut s'eiiiendre avec
l'employé chinois sur la fixation de la taxe, chaque par-
tie clï jisira un certain nombre de caisses et de balipls
 l.XVi —

parmi les colis-objets-du-litige.'ils seront d'abord pesés Sont exemptés de droits de tonnage, tes barques goé-
bruts, puis taxés ensuite et ta tare moyenne dés colis lettes, bateaux caboteurs, et autres embarcations fran-
pesés servira de tare pour tous lés autres. çaises, pontées ou non, employées au transport des
Si, pendant-lé cours dé la vérification, il Relève quel- passagers, bagages, lettres, comestibles et générale,
qpe difficulté qui né puisse être résolue, le négociant ment de tous objets non sujets aux droits. Si Tcsdites
français pourra réclamer l'intervention du consul, lequel embarcations transportaient eh outré des marchandises,
portera sur le champ l'Objet.dé l'a. contestation a la cou- elles resteraient dans la catégorie dés navires jaugeant
naissance du chef dès dpuai\és,èt tops deux à'efforceront moins de cent cinquante tonneaux et payeraient en rai-
d'arriver à un arrangement apiiable, mais la réclamation son d'un dixième dé taël (un mace) par tonneau.
déysa; avoir lieu dans lés vingt-quatre heures, sinon il Les négociants français pourront toujours affréter des
D'y sera pas dorfné suite. Tant que Té résultat dé la cpib jonques et autîrés embarcations chinoises, lesquelles hé
téstatioir restera pendant, le chef dé la douane ne por- Seront soUinises à; aucun droit dé tonnage.
tera pas-l'objet sur ses livres, laissantainsi toute làtitu> Art. 23, —- Toutes marchandises françaises, après
dé pour J'eKamen et ta solution dé la difficulté. avoir acquitté daiis3 l'un dès ports delà Chine lés droits
Les marchandises importées qui auraient éprouvé dés dp douane liquidés d'après le tarif, pourront être trans-
avaries jouiront d-uàe réduction de droits proportionnée portées dans l'intérieur sans avoir à subir aucune autre
aie dépréciation; celle-ci sera détet-rtiiiiée équitable- chargé suppiéinefttairp que lé payemeut des droits de
triént et, s'il le faut, par expertise contradictoire, ainsi transit, suivant le taux modéré actuellement en vigueur
qu'il a été stipulé plus haut pour la fixation des droits lesquels droits ne seront suseèptiblos d'aucune aug-
ad valorem. mentation future.
Art. 20. — Tout bâtiment entré dans l'un des ports de Si lés agents de là douane chinoise^ contrairement à
là Chine, et qui n'a point encore levé le permis dé débar- là teneur dii présent traité,droits
I exigeaient des rétributions
mentionné dans l'article 19, dans les illégales ou prélevaient dés plus élevés, ils seraient
quement pourra :
punis suivant les lois de l'empire.
pïeux jours de son arrivée, quitter le port et se rendre ;

dans un autre port sans avoir à payer ni droit de tonna- Art. 24. — Tout navire français entré dans l'un dés
ni droit de douane, attendu qu'il les acquittera ul- ports ouverts au commerce étranger, et qui voudra n'y
ge,
térieurement dans le port où il effectuera la vente dé déchargerdé qu'une -partie; de ses marchandises, ne payera
la partie débarquée, il
lés droits douane que pour
ses marchandises. transporter le reste de sa cargaison dans un au-
pourra
~
Art. 21. Il est établi, de commun accord, que les tre port et l'y vendre. ..Les droits seront alors acquittés.
droits d'importation seront acquittés par les capitaines Dans le cas où dès Français, après avoir acquitté
ou négocintits français au fur et à mesure du débar- dans un port sur dès marchandises, voudraient lés ré-
quement des marchandises et après leur vérification. exporter et aller les vendre dans un autre port, ils en
Lés droits d'exportation le seront de la même manière, préviendraient lé consul ou-'l'agent consulaire ; celui-ci
lors de rembarquement. LorsqueJes droits de tonnage ,',.de son côté, en informera le chef de là douane, lequel,
et de douane dûs par un bâtiment français auront été après avoir constaté-l'identité de la marchandise et l'a
intégralement acquittés, le chef de la douane délivrera parfaite intégrité des colis, remettra aux réclamants une
une quittance générale, sur l'exhibition-dé laquelle le déclaration attestant que les droit afférents aux dites
consul rendra ses papiers de bord au capitaine et lui marchandises ont été effectivement acquittés. Munis de
permettra de mettre à la voile. celte déclaration, les négociants français n'auront, & leur
Le chef de la douane désignera une ou plusieurs arrivée dans l'autre port, qu'à la présenter par J'ëntra-
maisons de change qui seront autorisées à recevoir la mise du consul au chef de là douane, qui délivrera pour
somme due par les négociants français au compte du cette partie de la cargaison, sans retard et sans frais,
gouvernement, et lés récépisssés de ces maisons de un permis de débarquement en franchise. Si l'autorité
change pour tous les payements qui leur auront été faits découvrait de la fraude ou delà contrebande parmi ces
seront réputés acquits du gouvernement chinois. Ces marchandises ainsi réexportées, celles-ci seraient, après
payements pourront s'opérer soit en lingots, soit en vérification, confisquées au profit du gouvernement chi-
monnaies étrangères, dont le rapport avec l'argent sy- nois.
cé sera déterminé de commun accord entre le consul ou Art. 25. — Aucun transbordement de marchandise»
agent consulaire français et le chef de la douane dans ne pourra avoir lieu que sur,permis spécial, et dans un
les différents ports, suivant le temps, le lieu et les cir-
cas d'urgence. S'il devient indispensable d'effectuer
constances. celle.opération, il devra en Être référé au consul, qui
Art. 2Î. — Après l'expiration des deux jours men- délivrera un certificat sur le vu duquel le transborde-
tionnés dans l'article 20 et avant de procéder au déchar- ment sera autorisé par le chef de la douane. Celui-ci
gement, chaque bâtiment de commerce français acquit- pourra toujours déléguer un employé de son adminis-
tera intégralement les droits de tonnage ainsi réglés pour tration pour y assister.
les navires dé cent cinquante tonneaux de la jauge lé- Tout transbordement non autorisé, sauf le cas de pé-
gale et au-dessus, à raison de cinq maces (un demitaël. ril en la demeure, entraînera la confiscation, au profit
par tonneau, pour les navires jaugeant moins de cent du gouvernement chinois, dé la totalité des marchandi-
cinquante tonnanx, à raison de un tnace (un dixième de ses illicitement transbordées.
taël) par tonneau. Toutes les rétributions et surcharges Art. 2(i. — Dans chacun des ports ouverts au com-
additionnelles, antérieurement imposées à l'arrivée et au merce étranger, le chef de la douane recevra pour lui-
départ, sont expressément supprimées et ne pourront même, et déposera au consulat français, des balances
être remplacées par aucune autre. légales pour les marchandises et pour l'argent, ainsi
Lors du payement du droit précité, le chef de la dou- que des poids et mesures exactement conformes aux
ane délivrera au capitaine ou au consignataire un reçu mesures eu usage à la douane de Canton, revêtus d'une
en forme de certificat constatant que le droit de tonnage estampille et d'un cachet constatant celte conformité.
a été intégralement acquitté, et sur l'exhibition de ce Ces étalons seront la base de toutes les liquidations do
certificat au chef de la douaue de tout autre port où il droits et de tous les payements à faire au gouverne-
lui conviendrait de se rendre, le capitaine sera dispen- ment chinois. On y aura recours en cas de contestation
sé de payer de nouveau pour son bâtiment le droit de sur les poids ut la mesure des marchandises, et il sera
tonnage, tout navire français ne devant en être passible statué d'après tes résultats qu'ils auront donnés.
qu'une seule fois à chacun de ses voyages d'un pays Art. 27. — Les droits d'importation et d'exportation
étranger en Chine. prélovés en Chine sur le commerce français, seront ré-
 I.XVI1
Tgîés conformément au tarif annexé au présent traité,
sous le sceau do là signature dès plénipoténtiaifes res-
pectifs. Ce tarif pourra être révisé dé sept années en sept
!annéès
pour être mis en harmonie avec les changements
dé valeur apportés par le temps sur les produits du sol
et dé riudustoe des deux empires.
Moyennant -F acquit de ces droits dont il est expres-
sément iuteMit ^augmenter le montant dans le cours
dés sept années susmentionnées et que ne pourront
aggraver aucune espèce de chargé pu dp surtaxé quel-
conque, lés Français seront libresi d'importer en Chine,
des porta français ou étrangers^ et d'exporter; également
de Ghinp pour toute destination, toutes les marchandises
qui né seraient pas, au jour dé- là signature du présent
itraitè. et d'après la classification du tarif qui y est an-:
nexé (ÎV, l'objet d'une; prohibition formelle Ou d'un
monopole spécial.
Lé Gouwernomènt oîiiuois renonçant à là faculté
d'augmenter par la suite le nombre; des articles réputés
contrebande où monopole, aucune modification ne
pourra êtreapportée au tarifqji'après une entente préa-
lable avec le Gouvernement français et de son plein et
«ntier consentement.
A l'égard du tarif aussi bien que pour toute stipula^-
.f.ion introduite on à introduire dans les traités existants
ou qui seraient ultérieurement conclus, il demeùrp bien
et dûment établi que l'es négociants, et en général
tous les citoyens français en Chine, auront droit
toujours et partout au traitement de la luilion là plus
favorisée.
Art, 28. — La publication d'un tarif convenable et
régulier étant désormais tout prétexte à la contrebande,
il n'est pas à présumer qu'aucun: acte de celte, nature
foit couuiiis par des bâtiments du commerce français
dans les port de là Chine. S'il en était autrement, toute
marchandise introduite en contrebande par des navires
ou par des négociants français dans ces ports quelles
que soient d-aiH._urs.sa valeur et sa nature, comme
aussi toute deuréë prohibée, débarquée frauduleuse-
tuent,. seront saisies par l'autorité locale et confis-
quées au profit du Gouvernement chinois. En outre,
celui-ci pourra, si bon lui semble, interdire l'entrée de
la Chine au bâtiment surpris:eu contravention et le con-
traindre à partir aussitôt après Tapuration de ses
comptes. Si quelque navire é ranger se couvrait frau-
duleusement du pavillon de la France, le Gouvernement
français prendrait les mesures nécessaires pour la
répression de ces abus.
Art. 29. — S. M. l'Empereur des Français pourra
faire stationner un bâtiment de guerre dans les ports
principaux de l'Empire ou sa présence serait jugée né-
; cessaire pour maintenir le bon ordre et la discipline
farmi les équipages des navires marchands et faciliter
exercice de l'autorité consulaire. Toutes les mesures
; nécessaires seraient prises pour que la présence de ces
navires n'entraîne aucun inconvénient, et leurs com-
mandants recevraient l'ordre de faire exécuter les
dispositions stipulées dans l'article 33 par rapport aux
communications avec la terre et à la police des équipa-
ges. Les bâtiments de guerre ne seront assujettis à
aucun droit.
Art. 30.-—Tout bâtiment de guerre français, croi-
sant pour la protection du commerce, sera reçu en ami
et traité comme tel dans tous les ports de ta Chine où
« se présentera. Ces bâtiments pourront s'y procurer
les divers objets de rechange et de ravitaillement dont
ils auraient besoin, et s'ils ont fait des avaries, les ré-
parer et acheter dans ce but.les matériaux nécessaires,
le tout sans la moindre opposition.
Il en sera de même à l'égard des navires de
com-
merce français qui, par suite d'avaries majeures ou
iJnt 7-k Ie tobleau sur ,c »«"«"« officiel de l* Marine, tmie
lUfll, l- semestre, n« 81 rpage 114.
pour toute autre cause, seraient contraints de chercher
refuge dans un port quelconque de la Chine,
Si quelqp?Un de ces bâtiments venait à se perdre suc
la côté, l'autorité chinoise la plus proche, dès qù-elle ea
serait informée* porterait sur le champ assistanea
l'équipage pourvoiraità ses premiers besoins et.pren-_
drait les mesures d'urgence nécessaires pour le sauveî-
tage du navire et la préservation des marchandises.
Puis, elle porterait lé tout à là connaissâtiGe dn consul
ou agent consulaire' le plus à portée du sinisa
que celui^cu dé concert avec l'autorité çonipétôntev pût;
aviser aux moyens çfo rapatrier l'équipage ëfc de sàuvet
lés débris du navire et dé là cargaison.
Art. 317 -^ Dans: le cas où, par la suite dès temps,
la Chiné entreraitett; guerre avec une autre; puissance^
cette circonstance né porterait aucune atteinte aulibre;
commerce de la France avec la Chine Ou avec là natioa7
étinémie. Lès navires françïis pourraièht toujours, sauf
le cas;de blocus-effectif,;clrcuipr sans obtaelés dés; ports
de l'Uiieaux ports dé l'autre,y trafiquer comme: à/l'Or^
dinaire; y importer et en exporter tffute: espèce de
marchandisesi.'-rioft- prohibées;
Art. 3^.— Sril arrive que. des matelots ou autres
it-ttividusi désertent des bâtiment de guerre pu s'éva-
dent des navires; de commerce français, l'autorité chi- ! ,
noise, sur là réquisition du çonsul'ou, à son défaut, du ;
capitaine, fera tous ses efforts; pour découvrir et resti-
tuer sur lé champ, entre les mains de l'un ou dé l'autre,
lessusdits déserieurs ou fugitifs;
Pareillement, si dés Chinois déserteurs Ou prévenus;
de. quelque crime vont se réfugier dans des maisons
françaises ou a bord des navires appartenant à des
français, l'autorité locale s?àdressera au consul, qui,
sur la preuve dé là culpabilité des prévenus, pren Ira
immédiatement les mesure nécessaires pour que leur
extradition soit effectuée. De part et d'autre^ on évitera
soigneusement tout recel et toute connivence.
Art. 33. —Quanddes matelots descendront à terre,
ils seront soumis à des règlements dé discipline spéciale
qui seront arrêtés par le consul et conmiuniqués^à
l'autorité locale, de manière à prévenir, autant que pos-
sible, toute occasion de querelle entre lés marins fran-
çais et les gens du pays.
Art. 34. — Dans le cas où les navires de commercer
français seraient attaqués ou pillés par des pirates,
dans les parages dépendants dé la Chine.l'autorité civile
et militaire du lieu le plus rapproché, dès qu'elle aura
connaissance du fait, en poursuivra; activement les au-
teurs, et ne négligera rien pour qu'ils soient arrêtés et
punis conformément aux lois. Les marchandises enle-
vées, en quelque lieu et dans quelque état qu'elles se
trouvent, seront remises entre les mains du consul,
qui se chargera de les restituer aux ayants droit. Si l'on
ne" peut s'emparer des coupables ni recouvrer la totalité
des objets votés, les fonctionnaires chinois subiront la
peine infligée par la loi eu pareille circonstance ; mais
ils ne sauraient être rendus pécuniairement responsa-
bles,
Art. 35. — Lorsqu'un sujet Français aura quelque
motif de plainte ou quelque réclamation à formuler
contre un Chinois, il devra d'abord, exposer ses griefs
au consul, qui, après avoir examiné l'affaire, s'efforcera
de l'arranger à l'amiable. De même, quand un Chinois
aura à se plaindre d'un Français, le consul écoutera
ses réclamations avec intérêt et cherchera à ménager un
arrangement à l'amiable : mais si, dans l'un ou T'autro
cas, la chose était impossible, le consul requerra l'assis-
tance du fonctionnaire chinois compétent, et tous doux,
après avoir examiné conjointement l'affaire, statueront
suivant l'équité.
Art. 36. — Si dorénavant, des citoyens français
éprouvaient quelques dommages ou s'ils étaient l'objet
de quelque insulte ou vexation dé la part de sujets
chinois, ceux-ci seraient poursuivis par l'autorité locale,
 — i.x v m
qui prendra les mesures nécessaires pour la défense et
la protection: des Français ;' à bien plus forte raison, si
desmalfaiteursiouquelqne'partieêgarécde la population
tcntâie.ntvde.piller.'-'dé détruire ou d'incendier les mai-
sons, les'-magasins: des,Français, ou tout autre établisse-
ment formé" par eux, la même: autorité, soit à la'
réquisition du consul, soit de son; propre mouvement,
enverrait;.en toute hâte la force;armée pour: dissiper
l'émeute,, s'emparer des coupables, les livrer'à toute la
rigueur des; lois; le tout sans préjudice dès poursuites
à "exercer par qui de droit-pour; indemnisation des
.
pertes éprouvées.
Aiit. 37:. *— Si des .Chinois, .à l'avenir, deviennent
débiteurs. de capitaines ou de négociants français et
leur; font éprouver des pertes par fraude ou de toute
autre manière, cènx-,ci n'auront plus à se prévaloir de
la solidarité; qui résultait de l'ancien état de choses. Ils
pourront,seulement s'adresser, par l'entremise de'leurs
consuls, à l'astorité locale, qui né négligera rien,
après avoir examiné l'affaire, pour contraindre les
prévenus à satisfaire à leurs engagements suivant la loi
du pays. Mais; si le débiteur ne: peut être retrouvé, s'il
est mort ou en faillite, et ..s'il ne reste rien pour payer,
les négociants Français ne-pourront point appeler l'au-
toritéchjnoise en garantie.
En cas de fraude ou de non-payement de la part des
négociants Français,; le consul prêtera, de la même
manière, assistance aux réclamants.'sans que, toutefois,
ni lui ni son gouvernementpuissent, en aucune manière,
être rendus responsables.
Art. 38.—Si, malheureusement, il s'élevait quelque
querelle entre des Français et des Chinois, comme aussi
dans le cas où, durant lé-cours d.iine semblable querelle,
un ou plusieurs individus seraient tués ou blessées, soit
par des coups de feu soit autrement, les Chinois seront
arrêtés par l'autorité- chinoise, qui se chargera de les
faire examiner- et punir, s'il y a' lieu, co iformément
aux lois du pays. Quant aux Français, ils seront arrêtés
à la diligence du consul, et celui-ci prendra toutes les
snesures nécessaires pour que les prévenus soient livrés
à i'aclioji régulière des lois françaises, dans la forme et
suivant les dispositions, qui seront ultérieurement
déterminées pur le Gouvernement français.
Il en.sera de même en toute circonstance analogue et
non prévue dans la présente convention, le principe
étant que pour la répression des crimes et.délits commis
par eux en Chine, les Français seront constamment
régis parles lois françaises.
Art. 3.9. — Les, Français, en Chine, dépendront éga-
lement, pour toutes les difficultés ou les contestations
qui pouraient s'élever enlre eux,, de la juridiciion
française. En- cas de différends survenus entre Français
et étrangers, il est bien stipulé que l'autorité chinoise
n'aura à s'en mêler en aucune manière. Elle n'aura
pareillement à exercer aucune action sur les navires
français, ceux-ci ne relèveront que de l'autorité française
et du capitaine.
Art. 40..— Si, dorénavant, le gouvernement de S. M.
l'Empereur des Français jugeait convenable d'apporter
des modifications à quelques-unes des clauses du
présent traité, il sera libre d'ouvrir, à cet effVt, des
négociations avec le Gouvernement chinois, après un
intervalle de douze années révolues, à partir de l'échange
dés_ ralilications. Il est d'ailleurs entendu que toute
obligation non consignée expressément dans la présente
convention ne saura être imposée aux consuls ou aux
agents consulaires, non plus qu'à leurs nationaux, tandis
que, comme il a été stipulé, les Français jouiront de
tous' les droits, privilèges, immunités et garanties,
quelconques qui auraient été ou seraient accordées par
le'Gouvernement chinois à d'autres puissances.
Art. .1.. —S. M. J'Empereur des Français, voulant
donner à S. M. l'Empereur chinois une preuve des
sentiments qui l'animent, consent à stipuler dans des
articles séparés, ayant la'niêrnè force et valeur que s'ils1*
étaient insères mot à mot au présent traité, les arrân^"
gements convenus entre''les deilx Gouvernements àii '
sujet des questions antérieures aux événements dé'.'"
:
Canton et aux frais qu'ils ont occasionnés au gouverhë-v'
ment de S. M. l'Empereur des Français.
Art. 42. — Les ratifications du présent traité d'amitié;
de commerce et de navigation, seront:'échangées à1
Pékin-, dans l'intervalle d'un an à partir du jour de là 5
signature, ou plus tôtj si faire se joeut, par S. M. l'Em-
pereur des Français et par S. M. l'Empereur de la Chine.
Après l'échange dé ces ratifications, le'traité sera
porté à la connaissance de toutes lés autorités supérieures"'
de l'Empiré, dans les provinces et dans la capitale, afin
que sa publicité soit bien établie. '
En foi de quoi, lés plénipotentiaires' respectifs oïit
.
signé le présent traité et y ont apposé leurs cachets.
Fait à Tien-Tsin en quatre expéditions, le vingt--
septième jour du mois de juin dé Fan dè; grâce 1858',
correspondant au dix^septïème jour dé là cinquième',
lune de la huitième année de Hien-Foung.
(L. S.) Bon èROS> '
. .
{L. S.) Les signatures.dès plénipotentiaires chinois..
24 novembre 1858. — RÈGLEMENTS"COMMERCIAUX; an-
nexés au tarif mentionné an traité de. l&SS.
PREMIER RÈGLEMENT
Les articles qui, dans le tarif, ne sontpas portés sur-
lé tableau d'exportation et qui se trouvent énumêrés
dans celui d'importation, payeront, lorsqu'ils seront ex-
portés, les mêmes droits qui leur sont imposés par le
tarif d'importation. ;
De la même manière, les articles non énumêrés dans
le tableau d'importation et qui se trouvent énoncés sur
celui d'exportation payeront, lorsqu'ils seront impurtés',.
las- mêmes droits qui leur sont imposés par le tarif d'ex-
portation.
Les articles qui ne se trouvent ni dans l'un ni dans-
Fautre de ces tableaux, et qui ne figurent pas parmi les
marchandises libres de droits, payeront un droit de cinq
pour cent, calculé d?après leur valeur sur le marché;
DEUXIÈME RÈGLEMENT '
Articles exempts du payement, de droits
L'or et l'argent en barres, la monnaie étrangère, la-
farine, la farine de maïs, le sagou. le biscuit, les coi.-'
serves de viande et de légumes, le' fromage, le beurre,'
les sucreries, les vêtements étrangers, la bijouterie, '
l'argenterie, la parfumerie, les savons de toutes sortes, '
le charbon de bois, ie bois à brùler,la bougie et la ehan-:
délie étrangères,le tabac étranger, les cigares étrangers,
le vin, la bière, les spiritueux, les articles de ménage, les:
provisions pour les navires, les bagages personnels.,
la papeterie, les articles de tapisserie, les articles de
drogueries la coutellerie, les médicaments étrangers.
Les articles énumêrés ci-dessus ne payeront, ni droits
d'importation, ni droits d'exportation dans les ports ou->
verts au commerce étranger; mais, lorsqu'ils seront -
transportés dans l'intérieur de la Chine, ils payeront un-
droit de transit de deux et demi pour cent ad valorem.
Les bagages personnels, l'or et l'argent en barres, et:
ïa monnaie étrangère, seront exempts du payement de-
ce droit.
Un bâtiment affrété eh entier ou en partie seulement
pour le transport d'articles francs de droits (les bagages-
personnels, l'or et l'argent en barres et la monnaie...
étrangère exceptés) sera assujetti au payement des
droits de tonnage, même quand ."il n'aurait à bord au-
cune autre cargaison.
 — LXIX —

? "« ' ' ' tRÔislÊMË RÈGLEMENT

dé cuivre, et en payant, au port d'embarquement, les
: '

Articles de contrebande droits spécifiés par le tarif.

Aucun droit d?importalion ne sera prélevé sur le riz
Llmpwitation et l'exportation des articles suivants S6M- et les céréales, mais un chargement ou; une partie de
prohibées : là poudre à canon, les boulets, les: pièces chargement de riz ou de céréales, bien qu'aucune autre
:de'campagne., les carabines, les fusils, les pistolets, les cargaison né soit abord, rendra le navire qui le por-
munitions ou fournitures de guerre, lé sel. tera passible du payement des droits de tonnage.
Lègunvineux. Lesléguini«eux et; les gâteaux de fèves
ÛJJATtRrÊME RÈGLEMENT
• né pourront pas être exportés sous paviijor. français dès
;

Poids et mesures ports dé Tang-Châon et de New-ChoUang, mais cette

•
exportation sera.permise dans les autres -
ports déjà
Dans les calculs du; tarif, le poids d'un picul de cent: Chine, pour les pays étrangers.
ou!
'. 100— cattis, équivaudra à soixante kilogrammes: : 5° Salpêtre, soufres et;zinc. Le salpêtre, les; soufres
60— quatre cent cinquantertrois— 453 -^grammes et l'espèce de zinc dont il est fait mention! dans _è
,— d'un chang dé dix — 10 pieds chinois pre-
et là longueur — mier ; paragraphe de ce règlement, étant considéi'és
sera.égale à trois — 3 — mètres cinquante-cinq comme munitions de guerre, ne; seront pas importés
centimètres. Le cliïk chinois sera considéré comme les négociants français, à moins par
que le : gouvervement
équivalant à trois cent cinquante-ciuq .— 355 — chinois: ne- l'ait demandé, et ces,articles pourront
millimètres. ne-
être vendus à des sujets: chinois: que s'ils; sont dûment
CINaOIÈME RÈGLEMENT autorisés à les acheter. Aucnn permis de débarquer ces
articles ne sera délivré jusqu'à ce que là douanese soit
Ai ticles autrefois de contrebande assurée que les autorisations nécessaires ont été accor-
Les restrictions concernant le commerce de l'Opium, dées à l'acheteur. Il ne sera pas permis aux :suj.ets franr -
celui de la monnaie de cuivre, celui des céréales, des çais de transporter ces, articles, dans le•'Ya_ogi.tzé'-K-iaug,:
1

léguminéUx, des soufres, du salpêtre et de l'espèce du ni dans aucun autre port que ceux qui sont ouverts sur
zinc cpnuuesous fe dénomination anghiise de spelter,, les côtes maritimes delà;Chine., ni de les accompagner
«ont abolies, aux conditions suivantes : .dans l'intérieur pour le compte des Chinois..
1° L'opium payera désormais trente laëts 30 dé Ces articles ne seront vendus; que dans les; ports
—— — seulement, et partout ailleurs que dans ces ports> ils
droits d'importation par picul. L'introducteur ne pourra seront considérés comme propriété chinoise.
vendre cet article que dans le port, et M ne sera trans- Toute infraction conditions stipulées ci-dessus,
porté dans l'intérieur dé la Chine que par des Chinois:, aux.
propriété clikioise. Le négociant et auxquelles le commerce de l'opium, de la; monnaie dé
et seulement comme cuivre,, des céréales, des légumineux, dé salpêtre,
français ne sera pas atitoi .se à l'accompagner.
Les Français qui, en vertu de l'article 8 du traité de et du zinc connu sous le nom de spelter est autorisé,
Tien-tsin, peuvent se rendre dans l'intérieur de l'empire sera punie de la confiscation, de toutes les marchandises
voudront dont il est question.
avec des passeports, et qui y trafiquer, ne
pourront pas y faire le coinmerre de l'opium. Les droits SIXIÈME RÈGLEMENT
rie transit sur cette denrée seront fixés par le Gouver- Formalités à observer les navires entrant ^
nement chinois, comme il le jugera convenable et au par
dans te port.
taux qu'il lui plaira, et les conventions relatives à la
révision du tarif ne seront pas applicables à l'opium, Pour éviter tout malentendu, il est convenu que ie
elles le à les marchandises, tenue de vingt-quatre heures dans lequel tout capitaine
comme sont toutes autres français devra remettre ses papiers au consul,
2° Monnaie de cuivre. L'exportation de la monnaie
de navire
conformément à l'article 17 du traité de Tien-Tsin,
de cuivre pour un port étranger est prohibée, mais Les à courir du -moment où le navire se trou-
sujets français pourront en transporter de l'un dès ports conimencera
vera en dedans des limites du port.
ouverts de la Chine daus un autre, aux conditions sui- 11 en sera de même du délai de quarante-huit heures
vantes: l'article 20 du même traité accorde à tout navire
que
Le chargeur devra déclarer le montant de la monnaie français pendant lequel il
de cuivre qu'il désire ainsi embarquer, et le port pour el pourra .
rester dans le port
sans payer le droit de tonnage.
lequel elle est destinée, it devra donner une caution Les limites des déterminées
convenable, acceptée par deux personnes splvables, ou nistration des douanes, conformément ports seront par l'admi-
fournir toute autre garantie que le chef de la douane aux convenances
jugera suffisante. Dans les six mois qui s'écouleront à chinois. du commerce, compatibles avec les intérêts du trésor
partir de la date de l'expédition de retour, ii fera par- Les cales lieux dans lesquels la douane per-
venir au chef de ia douane du port d'embarquement un et autres
certificat délivré par le chef de la douane du port de mettra de charger et de décharger les marchandises
destination qui déclarera, sous son sceau, que la mon- daus chaque poit, seront fixés de la même manière, et
naie de cuivre y a éié débarquée. Si l'expéditeur ne il en sera donné avis aux consuls pour la connaissance
produit pas ce certificat dans le délai fixé plus haut, il du public.
aura à payer une somme égal- au montant de la monnaie SEPTIÈME RÈGLEMENT
de cuivre embarquée. La monnaie de cuivre ne payera Droits de transit
aucun droit, mais un chargement complet de celte mon- Il est convenu que, par l'article 23 du traité de Tieu-
naie, ou une simple partie de chargement, rendra le Tsin, enteml les droits de transit dont le
bâtiment, où( if se trouvera, passible du payement de? on que taux
droits de tonnage, même lorsqu'il n'aurait aucune autre modéré est en vigueur, et qui doivent être perçus
.
cargaison à bord. légalement sur toute marchandise importée ou exportée
par des sujets fiançais, équivaudront à la moitié des
3» L'exporùiUon, pour droits fixés par le tarif, et que les articles exemptés de
un port étranger, du riz el de
toutes autres céréales indigènes ou étrangères, quel que droits ne payeront qu'un droit de transit de deux et
soit le pays de production ou le lieu d'où elles arrivent, demi peur cent ad valorem, ainsi qu'il a été dit dans
est prohibée. Mais ces denrées pourront être transpor- 1*article 2 de ce règlement, à l'exception de i'or, de
tées, par les négociants français, dé l'un des ports l'argent et des bagages personnels. Les marchandises.,
ouverts de la Chine dans un autre, aux mêmes condi- auront acquitté les droits de transit lorsqu'elles auront
tions de garantie iirposées au transport de la monnaie rempli los conditions suivantes
:
 1.X X —

Pour les importations : On donnera avis au chef de tront convenables pour protéger ses revenus provenant
la douane du port d'où les marchandises doivent être du commerce français, il est convenu qu'un système uni-
envoyées dans l'intérieur, de la nature et de la quantité forme sera adopté dans fous les ports qui sont ouverts.
de ces marchandises, du nom du navire qui les a débar^- Le haut fonctionnaire chinois désigné par le Gouver-^
-qoées et dp nom desliéux auxquelles elles sont .destinées..: nément de l'Empire comme surintendant du commercé
etc.,.etc. étranger pourra, dé temps à autre, ou visiter lui-même
Le chef dé la douane, après avoir vérifié celle décla^ les différents ports ouverts au cômmercev Ou y,envoyer
ration et avoir reçu lé montant des droits de.-transit. - un délégué. Ce haut fonctionnaire sera libre de choisir
remettra aFiritroduction dé ces marchandises, un certi- tout sujet français qui lui paraîtrait convenable pour
ficat constatant le payement dès droits de transit, certi- l'aider à administrer les revenus de la dotiâne, à êm-
ficat qui devra être produit à chaque station de barrière. pêcher la fraude, à déterminer lès limites dès ports, à
Aucun autre droit, quel qu'il soit,.népourra être prélevé pourvoir aux fonctipiis de capitaine dé port, et aussi à
sur ces marchandises, dans quelque partie dé Fempiré établir lès:phares, lés bouées; lés balisés, été,.,, à l'en-
qu'elles soient transportées. tretien desquels il sera pourvu au moyen dés droits de-
Pour les exportations.': Les produits achetés par un tonnage;
sujet français dans l'intérieur de la Chine seront exa-- Le Gouvernement chinois adoptera toutes les mesure^
-pinés et cotés à la; première barrière qu'ils re.ncon-
:
qu'il croira nécessaires pour prévenir là fraude dans le
treFont sur leur routé, à partir du lieu de production Yà'hg-tzé^inangrforsq.^
jusqu'au port-d'embarquement. étranger.
Là personne ou lés personnes chargées de leur RÈGLEMENT ADDITIONNEL
transport: présenteront une déclaration, qu'elles auront
signée, relatant la valeur du produit et faisant connaître 1) est convenu, entre les hautes partieé contractantes^
feportdè'd'èstination:. If sera remis, en échange de cette que té tarif annexé au traité pourra être révisé de dix
déclaration; un certificat qui devra être produit et visé en dix années, afin d'être mis en harmonie: avec les
.à chaque barrière sur la route qui conduit au port changements de valeur apportés par le temps sur les
d'embarquement. A l'arrivée dh produit à la barrière la produit du sol et de l'industrie dés deux Empires, et que,,
plus voisine du port, il en sera donné avis> à la douane par suite de cette disposition, la période de sept; années,
de ce'port, et, les droit de transit; ayant été payés, ces stipulée à cet aiïet: dans l'article 27 du traité de Tien-
marchandises pourront passer. Au moment de l'expor^ tsin, est abrogée et dé nulle valeur.
talion, les droits fixés par le tarif seront payés. En foi dé quoi, les plénipotentiaires ont signé le tarife
Toute tentative faite pour passer les marchandises et ses règlements commerciaux -qui y sont annexés et y
importées ou exportées en contravention aux règlements ont apposé le sceau de leurs armes.
ci-dessus énoncés, rendra ces marchandises passibles de Fait en quatre expéditions, à Shanghaï, le _H noven.bre
confiscation. de l'an dé grâce 1858, correspondant au dix-neuvième-
Une vente non autorisée, pendant le transit, dé" jour de la dixième lune de la huitième année de Hien-
marchandises, destinées, comme il est dit ci-dessus,. fong.
(L. S.) Baron GIIOS.
pour un.port ouvert au commerce élranger, les rendra
-susceptibles d'être confisquées. (L. S.) les'cinq signatures des plénipotentiaires
Toute tentative faite pour profiler d'un certificat chinois.
inexact et passer plus de marchandises qu'il n'en a été
déclaré, rendra toutes les marchandises énoncées dans Convention entre la Chine et la France signée
le certificat susceptibles d'être confisquées. à Pékin le 25 octobre 860
J.e chef de là douane aura le droit dé refuser l'em- Sa majesté l'Empereur des Français et sa Majesté
barquement de produits dont on ne pourrait pas jus-
tifier lé payement des droits de transit, et cela jusqu'à l'Empereur de Chine désirant mettre fin au différend
qui c'est élevé entre les deux Empires et rétablir pour
ce que ces droits aient été payés. toujours les relations de paix et d'amitié existant et
Ce qui précède faisant connaître les arrangements
convenus an sujet des droits de transit, qui seront ainsi que des événements regrettables out interrompues,,
prélevés ensemble et en une seule fois, l'article 9 du nomment comme plénipotentiaires : pour la France la
traité de Tien-tsin reçoit son application immédiate. baron Gros, pour la Chine le prince Kung qui, aprè&
l'échange de leurs pouvoirs, ont rédigé les articles
HUITIÈME RÈGLEMENT suivants:
Article premier. L'Empereur de Chine a vu avec
Commerce étranger dans l'intérieur au mot/ai peine
—
la conduite dès autorités militaires chinoises à
des passeports
l'entrée de la rivière de Tientsin au mois de juin de
11 est convenu que l'article 8 du traité de Tien-tsin ne l'année dernière, lorsque les plénipotentiaires Français
sera point considéré, comme autorisant les sujets à se et Anglais se rendaient à Pékin pour la ratification du
rendre dans la capitale de la Chine pour y faire le traité de paix de Tientsin.
commerce. Art. 2. — Lorsque l'ambassadeur de sa Majesté l'Empe-
NEUVIÈME RÈGLEMENT reur des FYançais se rendra à Pékin pour proposer
droits l'échange de ratificatîo s du traité de Tientsin, il sera
Abolition des prélevés pour la refonte traité pendant son séjour dans la capitale avec les hon-
des monnaies
neurs dus à son rang et toutes les. facilités possibles lui
H est convenu qne les sujets français ne seront plus seront données par les autorités chinoises pour remplir
désormais assujettis an payement du droit de un taël et sans obstacle la mission qui lui a été confiée.
deux niaces, exigés jusqu'ici en sus du payement des Art. 3. — Le traité signé à Tientsin le 27 juillet 1858
droits ordinaires par le Gouvernement chinois, pour sera fidèlement observé dans toutes ses clauses immé-
couvrir les frais de fonte et de monnayage. diatement après l'échange des ratifications avec les mo-
difications introduites par la présente convention.
DIXIÈME REGLEMENT
Art. i. — L'article IV du traité secret de Tientsin par
Payement des droits sous un même système dans lequel l'Empereur de Chine, s'engage à payer au gouver-
tous lés potts nement Français une indemnité die deux millions de taëls
Le traité de Tien-tsin donnant au Gouvernement est annulé et remplacé par le présent article qui fixe le
<.inote le droit d'adopter toutes les iflesures qui paraî- montant de l'indemnité à huit millions de taëls.
 — LXXI —

Il est convenu que la somme déjà payée par la Douane côte Nord-Est de Shantung ou dans la ville de Canton
de Canton en acompte sur lu somme de deux millions de et que dans toutes ces places on dans quelques-unes
lacis fixée par le traité de Tientsin, sera considérée com- d'elles, le Gouvernement Français pourra, s'il le juge con-
me avance et acompte sur les huit millions de taëls fixés venable, laisser des troupes jusqu'à ce que la somme totale
par le présent aiticle. de huit millions de taëls ni été entièrement payée.
Les stipulations de l'article du traité secret de Tientsin Art. 9. — 11 est convenu entre les hautes parties con-
sur le mode de paiement des deux millions sont annulées. tractantes que lorsque Jes ratifications du traité de Tien-
Le paiement du reste de la somme de huit millions de tsin auront été échangées, un édit impérial ordonnera
taéls à payer par te gouvernement Chinois sera fait en aux hautes autorités de toutes les provinces de permettre,
quatre versements ; le premier commençant le 1er octobre aux Chinois qui désireront aller dans les contrées d'outre-
de la présente année et finissant le 31 décembre suivant. mer pour s'y établir ou chercher fortune, de s'embar-
La somme spécialement réservée au paiement de l'indem- quer, eux et leur famille s'ils le désirent, sur des navires
nité due à la France sera payée entre les mains du Français dans les ports ouverts au commerce étrang.r..
Ministre de France ou de ses délégués en dollars mexi- U est en outre convenu dans l'intérêt des émigrants,.
cains ou en barres d'argent au taux du jour du paiement. pour assurer leur entière liberté d'action et sauvegar-
La somme de cinq cent mille taëls pourra cependant der leur droits, que les autorités Chinoises compétentes
Être payée comme acompte d'avance en une fois et à conféreront avec le Ministre de France en Chine pour
Tientsin le 30 novembre prochain ou plus tôt si le Gou- s'assurer que les engagements volontaires offrent les
vernement chinois le juge convenable. garanties de moralité et de sécurité.
Une commission mixte nommée par le Ministre de Art. 10. — U est bien entendu entre les parties con-
France et les autorités chinoises déterminera les règles tractantes que la taxe de tonnage qui avait été fixée par
à suivre pour effectuer le paiement de l'indemnité entière, erreur dans le traité Français de Tientsin à 5 marks par
la vérification du montant, les reçus donnés, et s'assurer tonne pour des navires de 150 et au-dessus, et qui, dans
que toutes les formalités requises en pareil cas ont été les traités avec l'Angleterre et les Etats-Unis signés en
remplies. 1858 avait été à 4 marks seulement, ne pourra excédi-r
La somme de huit millions de taëls est accordée au celte somme de 4 marks en raison du dernier paragra-
Gouvernement français pour payer les dépenses des phe de l'article 32traitéde Tientsin qui donne àla France
armements faits contre la Chine, indemniser tes Fiançais le droit formel de réclamer le même traitement que la
et sujets protégés par la France oui ont subi des pertes nation la plus favorisée.
dans l'incendie des factoreries à Canton, ainsi que pour La présente convention de paix a été faite à Pékin,
donner une compensation aux missionnaires catholiques en quatre copies, le '2b octobre 1860 et a été signée par
qui ont souffert dans leur personne et dans leurs biens. les plénipotentiaires respectifs qui ont apposé leurs
Le Gouvernement français répartira celte somme entre sceaux et leur armes.
les parties intéressées après que leurs revendications Signé: GROS.
auront légalement été reconnues et ii est entendu entre KUNG.
tes parties contractantes que un million de taëls sera
consacré à indemniser les sujets Français et les protégés
Français pour les pertes qu'ils ont subies et les traite-
ments auxquels ils ont été soumis, et que sept millions 5 juin 1862. — TRAITÉ conclu entre la France, f Espa-
de taëls seront destinés à la liquidation des dépenses gne d'une paît, et l'Annam de l'autre.
occasionnées par la guerre.
Art. 6. — Conformément à l'édit impérial de l'Empe- Article premier. — Il y aura dorénavant paix per-
reur Tao Kwang du 20 mats 1856, les établissements pétuelle entre l'Empereur des Français et la Heine
religieux et decharité,qui avaient été confisqués pendant d'Espagne d'une part, et le Roi d'Annam, de l'autre ;
Jes persécutions contre les chrèliens.seront remis à leurs l'amitié sera complète et également perpétuelle entre les
propriétaires par le Ministre de France en Chine, auquel sujets des trois nations, en quelque lieu qu'ils se trouvent.
Je gouvernement Impérial les rendra avec les cimetières Art. 2. — Les sujets des deux nations de France .t
et les édifices leur appartenant. d?Espagiie pourront exercer le culte chrétien dans I»
Art. 7. La ville et le port de Tientsin, dans la pro- royaume d'Annam, et les sujets dé ce royaume, sans
-.-•
vince du Pelchili, seront ouverts au commerce étranger distinction, qui désireront embrasser et suivre la religion
.dans les mêmes conditions que pour les villes et cela à chrétienne, le pourront librement et sans contrainlè;
la date delà signature dé la présente convention qui mais on ne forcerapas à se faire chrétiens ceux qui n'en
sera obligatoire pourles deux nations,, sans qu'il soit né- auront pas le désir.
cessaire d'échanger des ratifications et qui aura la même Art. 3. — Les trois provinces complètes dé Bbn-hoa,
force que si elle avait été insérée mot pour mot dans le de Gîa-dinh et de Dinh-tuong (Mytho) ainsi' que l'iie dé
traité de Tientsin. Poulo-Condore, sont cédées entièrement par ce traité
Les troupes Françaises qui occupent actuellement la en toute souveraineté à Sa Majesté l'Empereur des
viHe pourront l'évacuer au paiement des cinq mille taëls Français. —
prévu par l'article IV de la présente convention, mais En outre, les commerçants français pouront librement
continueront à occuper Takou et la côte Nord-Ouest de commercer et circuler sur des bâtiments, quels qu'ils
Sbantung d'où elles se retireront dans les conditions qui soient, dans le grand fleuve du Cambodge et dans tous
-

sontprescriles pour l'évacution des autres points del'Em- les bras de ce fleuve-; il en serj de même pour les bâti-
pire. Le Commandant en chef des troupes Françaises ments de guerre français envoyés en surveillance dans
aura cependant le droit de faire hivernerTes troupes de ses affluents.
toutes armes à Tientsin s'il le juge convenable et les Art. 4. — La paix étant faite, si une nation étrangère
retirer seulement lorsque l'indemnité due par le Gou- voulait, soit en usant de provocation, soit par un traité,
vernement chinois aura été entièrement payée, à moins se faire donner une partie du territoire annamite, le Roi
que le Commandant en chef juge convenable de les d'Annam préviendra par un envoyé l'Empereur des
retirer avant cette date. Français, afin de lui soumettre lé cas qui se présente, en
Ait. 8. — il- est, de plus, convenu que lorsque la pré- laissant à l'Empereur pleine liberté dé venir en aide ou
sente convention aura été signée et Jes ratifications du non au royaume d'Annam ; si, dans ledit traité avec la
traité de Tientsin échangées, les troupes françaises qui nation étrangère, il est question de territoire, cette
occupent Chusan évacueront cette île et que les forces cession ne pourra être sanclionrée qu'avec le consente-
déjà à Pékin se retireront aT.en_.ro, à'Fîàou, sur la ment de l'Empereur des Français.
 — LXXII
Art. 5.—- Les sujets de l'empire de France et du
royaume.d'Espagne pourront librement commi'rcer dans
les trois ports de Tourane, de Balat et de Quan-an.
Les sujets annamites pourront également librement
commercer dans les ports dé France et d'Espagne, en
sé'conformant toutefois à la règle dés droits; établis.
iSiiin pays: étranger fait du commerce avpcTe royaume
d;Aniiam,lès sujets de ce pays étranger ne pourront pas
jouir d'une protection plus grande que oeux dé- France
ou; d* Lspagneiét si ce dit pays- étranger obtient avanta-
gé: dans le royaume; d'Annam', ce né pourra; jamais être
un avantage ; plus considérable que ceux accordés i -.
la France ou à. l'Espagne.
Art. 6. — Le paix étant faite, s'ily a a traiter quelque
affaire importa utéj lés trois, souverains pourront envoyer
dès représentants pour traiter ces affaires dans une des
trois capitales. -.-
Si; sànsi affaire importantej, l'Un des trois
.
_ souverains
-
_ Art. 2. ^- S; E. te Président _de la République Fbany
désirait envoyer dés; félicitations aux autres, il pourra
également envoyer un représentant.
Le bâtiment de l'envoyé français Ouespagiio! mouillera
dans le port deTourane, etTenvpyé irade là à Hué par
terre, où il sera reçu par le Roi d'Annam.
Art, 7. — La paix étant faite, l'inimitié disparaît
entièrement; c'est pourquoi l'Empereur des Français
accorde: une amnistie générale aux sujets:soit militaires,
soit civils du royaume d'Annam compromis, dans là
guerre, et leurs; propriétés séquestrées, leur seront
rendues.
Le Pipi d'Annam accorde également une amnistie géné-
rale à ceux de ses sujets qui seront soumis à l'autorité
française, et son amnistie s'étend sur eux et sur leurs
familles.
Art. 8. — Le Roi d'Annam devra donner, comme
indemnité, une somme de quatre millions de dollars,
payable en dix ans, donnant ainsi chaque année quatre
cent mille dollars, qui seront remis au représentant de
l'Eniperriir dès Français à Saigon. Cet argent a pour but
d'indemniser les dépenses dé guerre de la France et de
l'Espagne.
Ait. 9. — Si quelque brigand, pirate ou fauteur de
troubles annamite commet quelque brigandage en terri-
toire français, ou si quelque sujet européen coupable: dé
quelque délit s'enfuit sur le territoire, annamite, aussitôt
que l'autorité française en aura donné connaissance à:
l'autorité annamite, celle-ci devra faire ses efforts pour
s'emparer du coupable afin de le livrer à l'autorité
française.
Art. 10. — Les habitants des trois provinces de Vinh-
htong, d'An-gian et de lia-tien- pourront librement
commercer dans les trois provinces françaises en se
soumettant aux droits en vigueur ; mais les convois de
munitions ou de vivres entre les trois susdites provinces
et la Cochinchine devront se faire exclusivement par
mer.
Cependant l'Empereur des Français accorde, pour l'en-
trée de ces convois dans le Cambodge, la passe dé My-tho,
dile Cua-tieu, à la condition toutefois que les autorités
annamites en préviendront à l'avance le représentant de
l'Empereur qui leur fera délivrer un laissez^-passer. Si
cette formalité était négligée et qu'un convoi pareil entrât
sans un permis, ledit convoi et ce qui le compose seront
de bonne prise et les objets seront détruits,
Art. 11. — La citadelle de Vïnh-long sera gardée
jusqu'à nouvel ordre par les troupes françaises sans
empêcher pourtant en aucune sorte l'action des manda-
rins annamites. Elle sera rendue au Roi d'Annum aussitôt
qu'il aura f.iit cesser la rébellion qui existe aujourd'hui
par ses ordres dàiis les provinces de Gia-d iih et de
Dinh-tuong, et lorsque les chefs de ces rébellions
seront partis et le pays tranquille et soumis, comme il
convient à un pays en paix.
Art. 12. — Ce traité étant conclu entre les trois
nations, et les ministres plénipotentiaires deichtes trois
nations l'ayant signé et révêtu de leurs sceaux, ils en
rendront compté chacun a leur souverain, et à partir
d'aujourd'hui, jour delà signature,, dàris l'intervalle d'un
an, les trois souverains ayant examiné et ratifié ledit
traité, l'échange des ratifications aura lieu dans là capi-
tale de l'Annâni..
En foi dé quoi, les plénipOtéhtiàiiies< respectifs ont
signé lé présent traité et y ont apposé^ leurs cachetai
A Saigon, l'an; mil huit cent soixante-deux, lé 5 jûiii.
Tu-Duc, quinzième ànpéë, cinquième màisf neuvième
jour;:- Ï.'V'..V :'/.' ;,' "-'\'. ''";'. ""''
-'
15 mars 187..— TRAITA çônclw entre 14 Françi/
et le roymime d'Anntim
Article premier; •—il; y aura paiîCj, âmitie et alliance
perpétuelle entre la France et le royaume d'Antiâni,
çaise. reconnaissant la Souveraineté du roi" dé J'Annàm
et son éntièreindépeiidance vis-à^vis;de' toute puissance
étrangère quelle qp'elle soit, lui promet aidé et
assistance et s'engage à lui donner^ sur sa demandé et
gratuitement, l'appui nécessaire pour maintenir dans ses
états l'ordre et là tranquillité pour Iç; défendre contré
toute attaque et pour détruire la piraterie qui désolé
Une partie des côtés du royaume.
Art. 3. -*-- En reconnaissance de cette protection, S.
M, lé: roi dé l'Annam s?engage à conformer sa politique
extérieure à celle de là France et à ne rien changer à ses
relations; diplomatiques actuelles.;
Cet engagement politique ne s'étendpas aux traités de
commerce. Mais, dans aucun cas, S. M. le Rbi del'An-^
nam ne pourra faire avec une nation., quelle qu'elle soit,
de traite de commerce en désaccord avec celui conclu
entre la France et le royaume d'Annam, et saris en avoir
préalablement informé le Gouvernement français!
S. E. te Président de là République française s'engage
à faire à S. M. le Roi dé l'Annan^ don gratuit :
1° De cinq bâtiments à vapeur d'une force réunie de
cinq-cents chevaux, en parfait état, ainsi que les chau-
dières et machines, armés et équipés conformément aux
prescriptions du règlement d^armement ;'
2? De cent canons dé sept à seize centimètres de
diamètre, approvisionnés à deux cent coups par pièce.
3° De mille fusils à tabatière et de cinq cent mille curv
touches. Ces bâtiments et armes seront rendus en Co-
chinchine et livrés dans le délai maximum d'un an, à
partir rie la date de l'échange dès ratifications. -
Art. A. — S. E. le Président de la République Fran-
:
çaise promet, en outre, de mettre à la disposition du roi.
des instructeurs militaires et marins en nombre suffisant
pour reconstituer son armée et sa flotte, des ingénieurs
et chefs d'ateliers capables de diriger les travaux qu'il
plaira à Sa Majesté de faire entreprendre, des hommes'
experts en matière de finances pour organiser le service
des impôts et des douanes dans le royaume ; des pro-
fesseurs pour fonder un collège à Hué. Il promet, en
outre, de fournir au Roi les bâtiments de guerre, les
armes et les munitions que Sa Majesté jugera nécessaires
à son service.
La rémunération équitable des services ainsi rendus
sera fixée d'un commun accord entre les hautes parties
contractantes.
Art. 5. T- S. il. le roi de l'Annam reconnaît la pleine
et entière souveraineté de la France sur tout le territoire
actuellement occupé par elle et compris entre lès fron-
tières suivantes : A l'est, la mer de Chine et le royaume
d'Annam (province de Binh-Thuàn).;-. à l'ouest le golfe
de Siam ; au sud la mer de Chine ; au nord, le royaume
du Cambodge et le royaume d'Annam (provinoe de Binh-
Thuàn). -
Les onze tombeaux de la famille Pham, situés sur lé
territoire.des villages de Taunien-Dong et le Taiiquau*
Dong (province de Saigon) et les trois tombes de la fa-
 — I: XX111
mille Hô, situées sur ''es-territoires: des villages de Linh-
chung-'l'ay et Tàn-May (province de Bien-boa), ne pour-
ront être ouverts, creusés, violés ni détruits.
11 sera assigné un lot dé terrajivdè cent maus d'étendue
:
aux tombes dé là famille Pham er un lot d'égale étendue
à celles delà famille. Hô. Lés revenus de ces ferres se-
,
i ront; consà_i.és à l'entretien dès tpnibes et à ta subsistance
!
des famille^ chargées dé leur conservation. Les terres
seront egaipme.it exemptés des: impôts personnels, du
"i,
j
service militaire et dès/Corvées. / contraire à la morale et l'exercice de l'autorité française
ArtI-"6V*T* Il est fait,remise an Roi, par la France, dé
tout ce qui lui resté dû dèTançienne indemnité-dé guerre.
Art. 7..^r SaMajesté s'engage formellement à: rem-
bourser, par l'entremise; du Gppvériiémeqt français, le
restant dé.-'indemnité /due à l'Espagne, s'élev;antji un,
million dë.dolltarsi;^aO.;ë.-? détaët lé dollar>-- et affecter
à ce rèmboursséinènt la moitié' du revenu net dés dou-
anes.; des ppr.s ouverts àU commercé européen et amé-
ricain, quel qu'en-.pitd^àli.éurs Ip produit.
Lé mpu_Sht en sera versé chaque année au trésor
public deJ^igûn. chàrgé;d^ au Gouver-
nement espagnol-, d'en tirer reçu et dé transmettre ce
reçu au Gouvernement .annamite.'
Art. 8. — S, Ë;.Te.Président dé là République;fran-
çaise et S, M. lé Roi accordent une amnistie générale,
pleine et entière, avec levée' de tous séquestres mis sur
les biens, à Ceux de lêiirs sujets respectifs qui, jusqu'il
la conclusion du traité et auparavant, se sont compromis
pour le service dé l'autre partie contractante.
Art.9.-—S. JL le Roi de l'Atulam, reconnaissant
que la religion catholique enseigne:, aux hommes ii
faire le bien, révoque et annule toutes les prohibition,
portées contre' cette religion et accorde à tous ses sujets
la permission de T.mbiusser et delà pratiquer libre-
ment.
"En conséquence, les chrétiens du royaume d'Annan
pourront se réunir dans les églises en nombre iiliniit/
pour les exercices de leur culte. Us lie seront plus obli-
gés, sous aucun prélextej à dès actes contraires à leur
religion, ni souinis a dés; recensements particuliers.
Ils seront admis à tous lès concours et aux èmplob
publics sans être ténus pour cela, à aucun acte prohibe
par la religion.
Sa Majesté s'engage à faire détruire les registres de
dénombrement des chrétiens faits; depuis quinze ans et
à les traiter, quant aux recensements et im ôts, exacte-
ment comme tous ses autres sujets. Elle s'engage, ei
outre, à renouveler ia défense, si sagement portée pai
elle, d'employer dans le langage ou dans les écrits, de,1
termes injurieux pour la religion et a faire corriger le;
articles du Thâp-dieu dans lesquels de semblables termes
sont employés.
Les évêques et missionnaires pourront librement
entrer dans lé royaume el. circuler dai.s leurs diocèse?
avec un passeport du gouverneur de la Cochinchine visi'
par le ministre des rites ou par le Gouverneur de la pro
vkice. Us pourront prêcher en tous lieux la doctrine ca-
tholique. Ils ne seront soumis à aucune surveillance
particulière, et les vilbiges ne seront-plus tenus de dé-
clarer aux mandarins lii leur arrivée, ni leur présence,
ni leur départ.
Les prêtres'annaniites exerceront librement, comme
les missionnaires, leur ministère. Si leur conduite est
répi éliensible, et si, aux termes de la loi, la faute par
eux commise est passible de la peine du bâton ou du
;rotin, cette peine sera commuée en Une punition équiva-
lente
.
Les évêques, les missionnaires et les prêtres annamites
«uront le droit d'acheter et de louer des terres et des
maisons, de bâtir des églises, hôpitaux, écoles, orphelinats
•et lous autres édifices destinés au service de leur culle.
Les biens enlevés aux chrétiens pour fait de religion,
qui se tioim.nl encore sous sôquesire, leur seronl res-
titués.
—
Toutes les dispositions précédentes, sans exception,
s'appliquent aux missionnaires espagnols aussi bien
qu'aux français.
Un édit rojal publié aussitôt après l'échange des ra-
tifications, proclamera dans toutes les communes la liber-
té accordée par Sa Majesté aux chrétiens de son royaume. (
Art. 10. — Le gouvernement annamite aura la faculté
d'ouvrir à Saigon un collège placé sous la surveillance
du directeur de l'intérieur, et dans lequel rien de
ne pourra être enseigné. Le culte y sera entièrement
libre.
En cas de contravention, le professeur qui aura enfreint
ces prescriptions sera renvoyé dans son pays, et même,
'
M la gravité du cas l'exige, le collège pourra et.e
iermé.
Art. 11. — Le Gouvernement &nnamite s'engage à
ouvrir au commerce les ports deThi-nai, dans la province
de Miuh-iiinh de [Ninh-l.ai. dans la province de Uaiduong
,
la ville de Hanoi, el pass ge par le fleuve du jXhi-ha,
depuis la mer jusqu'au Yun-nan. Une convention addi-
tionnelle au traité, ayant même force que lui, fixera les
conditions auxquelles ce commerce pourra être exeice.
Le port de Mnh-hai, celui de Hanoi et le transit par
le fleuve seront ouverts aussitôt après l'échange des
ratifications, et même plus lot si faire se peut ; celui de
liu-nai un an après.
D'autres ports ou rivières pourront être ultérieure-
ment ouverts au commerce, si le nombre et l'importance
des relations établies montrent l'utilité de cette mesure.
Art. 1"2,— Les sujets français ou annamites delà
France et les étrangers en général pourront, en respec-
tant les loi du pays, s'établir, posséder et se livrer libre-
ment à toutes opérations commerciales et industrielles
dans les villes ci-dessus designées. Le gouvernement
de Sa Majesté mettra à leur disposition les terrains
nécessaires à leur établissement.
Ils pourront de même naviguer et commercer entre
la mer et la province de Yun-nan, par la voie de Khi-
ha. moyennant l'acquitement des droits fixés, et à la
condition de s'interdire tout trafic sur les rives du
fleuve, entre la mer et Hanoi et entre Hanoi-et la font-ère;
de Chine.
Us pourront librement choisir et engager à leur ser-
vice dés compradors, interprètes, écrivains, ouvriers
bateliers et domestiques.
Art. 13. — La France nommera dans chacun des
ports ouverts au commerce un consul ou agent assisté
d'une force suffisante, dont je chiffre ne devra pas:
dépasser le nombre de cent hommes, pour assurer sa
sécurité et faire respecter son autorité, pour faire la
police des étrangers jusqu'à ce que toute crainte à ce
sujet soit dissipée pur Ilétablissement des bous rapports
que ne peut manquer de faire naître là loyale exécution
du traité.
Art. li. —Les sujets du Roi pourront, de leur côté,
librement voyager, résider,'..posséder- et commercer en
France et"dans-les colonies françaises en se conforment
aux lois. Pour a_.sure'r leur protection, Sa Majesté aura
la faculté de faire résider dès agents dans les ports ou
villes dont elle fera choix.
Art. 15: — Lorsque des sujets français, européens ou
cochi'nchinois ou d'autres étrangers désireront s'établir
dans un des lieux ci-dessus spécifiés, il devront se faire
inscrire chez le résident français, qui en avisera l'au-
torité locale.
Les sujets aunamites voulant s'établir en territoire
français seroni soumis aux mêmes dispositions.
Les Fiançais ou étrangers qui voudront voyager dans
l'intérieur du pays ne pourront le faire que s'ils sont
m Unis d'un passeport délivré par un agent français et
avec le consentement et le visa des autorités annamites.
Tout commerce leur sera interdit sous peine de confis-
cation de leurs marchandises.
 — LXX1V
Cette faculté de voyager pouvant présenter des dan-
gers dans l'état actuel du pays, les étrangers n'en
jouiront qu'après que le Gouvernement annamite, d'ac-
cord avec le représentant de la France, à Hué, jugera
le pays suffisamment calmé.
Si des voyageurs français doivent parcourir le pays
en qualité "de savants, déclaration en sera également
laite ; ils joniront à ce titre de la protection du Gouver-
nement, qui délivrera les passeports nécessaires, les
îidera dans l'accomplissement de leur mission et facili-
tera leurs études.
Art. 16. — Tontes contestations ertre Français on
«ntre Français et étrangers seront jugées par le résident
français. Lorsque des sujels Français ou étrangers
auront quelque contestation avec des Annamites on
quelque plainte ou réclamation à fornmler, ils devront
d'abord exposer l'affaire au résident qui s'efforcera de
l'arranger a l'amiable.
Si l'arrangement est impossibJe, le résident requerra
l'assistance d'un juge annamite commissionnéà cet effet,
et tous deux, après avoir examiné l'affaire conjointe-
ment, statueront d'après les règles de l'équité.
H en sera de même en cas de contestation d'un Anna-
mite avec un Français ou un étranger ; le premier
s'adressera au magistral qui, s'il ne peut concilier les
parties, requerra l'assistance du résident français et
jugera avec lui. Mais toutes les contestations entre Fran-
çais ou entre Français et étrangers seront jugées par
le résident français seul.
Art. 17. — Les crimes et délits commis par des
- France et le Royaume d'Annam.
Français on des étrangers sur le territoire de l'Annam
seront connus et jugés à Saigon par les tribunaux com-
pétents, sur la réquisition du résident français. Les au-
torités locales feront tous leurs efforts pour arrêter le
ou les coupables et les lui livrer.
Si un crime ou délit est commis sur le territoire fran-
çais par un sujet de Sa Majesté, le consul ou agent de
Sa Majesté devra être officiellement informé des pour-
suites dirigées contre l'accusé et mis en mesure de s'as-
surer que toutes les formes légales sont bien obser-
vées.
Art. 18. — Si quelque malfaiteur coupable de désor-
dres ou brigandages sur le territoire français se réfugie
sur le territoire annamite, l'autorité locale s-efforcera,,
dès qu'il lui en aura été donné, avis, de s'emparer du
fugitif et de le rendre aux autorités franoûiseSi
Il en sera de même si des voleurs, pirates ou crimi-
nels quelconques, sujets du roi, se réfugient sur le
territoire français ; ils devront être pousuivis aussitôt
qu'avis en sera donné et, si faire se peut, arrêtés et
livrés aux autorités de leur pays.
Art. 19. — En cas de décès d'un sujet français ou
étranger sur Je territoire annamite, ou d'un sujet anna-
snite sur le territoire français, les biens du décédé
seront remis à ses héritiers, et en leur absence ou à
leur défaut, au résident qui sera chargé de les faire
parvenir aux ayants droit.
Art. 20. — Pour assurer et faciliter l'exécution des
clauses et stipulations du présent traité, un an après sa
signature, S. E. le Président de la République française
nommera un résident ayant, le rang de ministre auprès
de S. M. le Roi de l'Annahi. Le résident sera chargé de
maintenir les relations amicales entre les hautes parties
contractantes et de veiller à la consciencieuse exécution
des articles du traité.
Le rang de cet envoyé, les honneurs et prérogatives
auxquels il aura droit, seront ultérieurement réglés,
d'un commun accord et sur le pied d'une parfaite
réciprocité, entre les hautes parties contractantes.
S. M> le roi de l'Annam aura la faculté de nommer
des résidents à Paris et à Saigon.
Les dépenses de toute espèce occasionnées par Je
séjour dé ces résidents auprès du gouvernement allié
seront supportées par le gouvernementde chacun d'eux.
Art. 2!. — c;e traité remplace le traité de 1862, et te
Gouvernement fiançais se charge d'obtenir l'assentiment
du Gouvernement espagnol.
Dans le cas où l'Espagne n'accepterait pas ces modifi-
cations au traité de 18*12, Je présent traité n'aurait d'eflet
qu'entre la France et l'Annam, et les anciennes stipula-
tions concernant l'Espagne continueraient à être exécu-
toires. J.a Fiance, dans ce cas, se chargerait du rem-
boursement de l'indemnité espagnole et se substituerait
à l'Espagne comme créancière de l'Annam, pour être
remboursée conformément aux dispositions de l'article
7 du présent traité.
Art. 22. — Le présent traité est fait à perpétuité, il
sera ratifié et les ratifications en seront échangées à
Hué, dans le délai d'un.an, et moins, si faire se peut.
11 sera publié et mis en vigueur aussitôt que cet échan-
ge aura eu lieu.
En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs ont
signé le présent traité et y ont apposé leurs cachets.
Fait à Saigon, au palais du Gouvernement de la
Cochinchine française, en quatre expéditions, le diman-
che, quinzième jour du mois de mars de l'an de grâce
1874, correspondant au vingt-septième jour du premier
mois de la vingt-septième année de Tu-duc.
Contre amiral DU PRÉ.
LE-QUAN et NGUTÊN-VAN-TUONG.
3i août 1874. entre la
— TRAITÉ de commerce conclu
Article premier. — Conformément aux stipulations de
l'article U du traité du 15 mars, le roi de l'Annam
ouvre au commerce étranger, sans distinction de pavil-
lon ou de nationalité, ses ports de Thi-naï, dans la
province de liinh-dinh, de Ninh-haï dans la province de
Hai-duong, la ville de Hanoi et le fleuve de INhi-ha,
depuis la mer jusqu'à la frontière chinoise.
Art. 2. — Dans les ports ouverts, le commerce sera
libre, après l'acquittement d'une taxe de cinq pour cent
de la valeur des marchandises à leur entrée ou à leur
sortie. Ce droit sera de dix pour cent sur le sel.
Cependant les armes et les .punitions de guerre ne
pourront être ni importées ni exportées par le com-
merce.-.
Le commerce de l'opium reste assujetti à sa réglemen-
tation spéciale établie par le Gouvernement annamite.
L'importation des grains sera toujours permise
! moyennant un droit de cinq pour cent.
L'exportation des grains ne pourra avoir lieu qu'en
vertu d'une autorisation temporaire du gouvernement
de l'Annam, autorisation dont il sera donné connais-
sance au résident français à Hué. Les grains seront,
dans ce cas, frappés d'un droit de sortie-de dix pour
cent.
L'importation de la soie et du « Go-liem » sera
toujours permise.
L'exportation de la soie et du bois dit « Go-liem »
ne sera permise chaque année qu'après que les villages
qui paient leurs impôts avec les deux denrées auront
totalement acquitté cet impôt en nature, et que le Gou-
vernement annamite en aura acheté les quantités indis-
pensables à son propre usage.
Le tarif d'entrée ou de sortie sur ces matières sera,,
comme pour toutes les autres marchandises, de cinq
pour cent.
Lorsque le Gouvernement annamite aura l'intention de
profiler de ce. droit de suspendre l'exportation de la soie
et du bois « Go-liem », il en préviendra, au moins uni
mois à l'avance, le résident français à Hué; il lui fera;
-également connaîlre un mois à l'avance l'époque à la-
quelle -l'exportation de ces denrées deviendra libre.
Toptes les interdictions, à l'exception de celle qui
concerne les armes et les munitions qui ne peuvent être.
 r-
transportées sans une autorisation spéciale du Gouver-
nement annamite, ne s'appliquent pas aux marchandises
entransit pour le Yunnam ou venant du Yunnam ; mais le
Gouvernement annamite pourra prendre des mesures de
précaution pour empêcher que les objets prohibés
soient débarqués snr son territoire.
Les marchandises transitant par le Yunnam n'acquit-
teront le droit de douane qu'à leur entrée sur le terri-
toire annamite, qu'elles y arrivent par mer ou par la
.rentière de Chine, province de Yunnam.
Aucun autre droit accessoire ou supplémentaire ne
pourra être établi sur les marchandises régulièrement
introduites à leur passage d'une province ou d'une ville
à une autre. U est entendu que les marchandises impor-
tées ou exportées par des bâtiments chinois ou appar-
tenant à l'Annam seront soumises aux mêmes interdic-
tions, et que celles, importées ou exportées sous pavillon
chinois, seront soumises aux mêmes droits que les mar-
chandises importées 011 exportées sous pavillon européen
ou américain (ce que l'on entend, dans ces deux traités
par pavillon étranger), mais ces droits seront perçus
séparément par les mandarins annamites du service de
ia douane et versées dans une caisse spéciale, à l'entière
disposition du Gouvernement annamite.
Art. ... —Les droits de phare el d'ancrage sont fixés
à trois dixièmes de taël par tonneau de jauge pour les
uavires entrant et sortant avec un chargement, et à
quinze centièmes de taël par tonneau pour les navires
entrant snr lest et sortant chargés, ou entrant chargés et .
sortant sur lest.
Sont considérés comme étant sur lest les navires dont
ta cargaison est inférieure au vingtième de leur jauge
en encombrement, et à cinq francs par tonneau en
valeur.
Les navires entrant sur lest et partant sur Jest ne
paient aucun droit de phare et d'ancrage.
Art. A. — Les marchandises expédiées de Saigon pour
un des ports ouverts du royaume d'Annam ou ù desti-
nation de la province du Yunnam en transit par le Mii-hà,
et celles qui sont expédiées de f un de ces ports ou de
la province dn Yunnam pour Saigon, ne seront soumises
qu'à la moitié des droits frappant les marchandises de
toute autre provenance ou ayant une autre destination.
Pour éviter toute fraude et constater qu'ils vien-
nent bien de Saigon, ces bâtiments y feront viser leurs
papiers par le capitaine du port de commerce et Jes y
ieront timbrer par le consul d'Annam. La douane pourra
exiger des bâtiments à leur départ pour Saigon, caution
pour la moitié des droits auxquels ils ne sont pas soumis
en vertu du paragraphe le' du présent article et si la
caution ne parait pas valable, la douane pourra exiger le
versement en dépôt de cette moitié de droit, qui sera
restituée après justification.
Art. 5. — Le commerce par terre entre îa province
de Bien-hoa et celle de JBinh-thuan restera provisoire-
ment dans les conditions où il est en ce moment, c'est-
à-dire qu'il ne pourra être établi de nouveau droit ni
apporté aucune modification aux droits existants.
Dans l'année qui suivra l'échange des ratifications du
présent traité, une convention supplémentaire réglera
les conditions auxquelles sera soumis ce commerce par
terre.
En tous les cas, l'exportation des chevaux de l'empire
d'Annam à destination de la province de Bien-hoa ne
pourra être assujettie à des droits plus forts que ceux
qui sont payés actuellement.
~~ 'oul a^surer 'a perception des droits, et
fi
n «éviter
A'• les conflits qui pourraient naître entre les
•'
étrangers
, et les autorités annamites, le Gouvernement
français mettra à la disposition du Gouvernement anna-
mite les fonctionnaires nécessaires pour diriger le service
des douanes sous la surveillance et l'autorité du ministre
chargé de cette partie du service public. 11 aidera égale-
ment Je gouvernement annamite à organiser sur lés
V
I-XXV
côtés un service dfc surveillance efficace pour proléger
le commerce.
Aucun européen non français ne pourra être employé
dans les douanes des ports ouverts sans l'agrément du
consul de France ou du résident français près la cour
de Hué, avant le payement intégral de l'indemnité espa-
gnole.
Ce payement terminé, si le Gouvernement annamite
juge que ses fonctionnaires employés dans les douanes
peuvent se passer du concours des fonctionnaires fran-
çais, les deux gouvernements s'entendront au sujet des
modifications que celle détermination rendra néces-
saires.
Art. 7. — Les douanes des ports ouverts au commer-
ce étranger devant être dirigées par un fonctionnaire
annamite résidant à ISinh-haï ; un fonctionnaire français
mis à la disposition du Gouvernement annamite et portant
le titre de chef du service européen résidera dans le
même port, afin de se concerter avec lui sur toutes
mesures de détail ayant pour but la bonne organisation
du service.
Tous les "européens employés dans les douanes relè-
veront directement du chef du service européen. Il
aura le droit de correspondre pour les affaires de dou-
anes et de commerce avec le consul français et avec le
résident français à Hué.
Le chef du service européen et le chef du service
annamite s'entendront pour les rapports à adresser au
ministre des finances. En cas de dissentiment chacun
d'eux pourra s'adresser directement à ce haut fonction-
naire
.
Art. 8. — Les rangs du personnel mis au service de
Sa Majesté, ses rapports officiels avec les "autorités du
pays, ainsi que ses émoluments, seront réglés d'un
commun accord entre les deux gouvernements.
Art. 9. — La comptabilité des douanes sera tenue en
double dans les bureaux du service européen et dans les
établissements financiers désignés par le gouvernement
annamite pour encaisser le montant des droits.
Les ordres de recette de droits devront porterie visa
du fonctionnaire annamite. Les munies formalités seront
observées lorsque l'argent devra être extrait des caisses
de la douane pour être versé dans celles de l'Etat.
Les pièces de comptabilité et les registres seront
comparés tous les mois.
Art. 10. — Seront prélevés sur le produit des droits
de phare et d'ancrage, en cas d'insuffisance sur le pro-
duit des droits de douanes, sans que jamais le prélève-
ment puisse dépasser la moitié du revenu brut de ce
dernier et dans l'ordre suivant :
\o La solde du personnel euiopéen employé au ser-
vice des douanes des ports ouverts de l'Annam ; celle
des employés annamites ou autres du même service ;
2» La construction et l'entretien des phares, bateaux-
feu, balises;
3» La construction et l'entretien des bateaux de la
douane ;
4° Les travaux de curages et les sondages ;
Enfin toutes les dépenses reconnues nécessaires, pour
faciliter, et activer le développement du mouvement
commercial.
Art. 11. — Le tarif de droits établi par la présente
convention sera applicable pendant dix ans à dater de
l'échange des ratifications. Pendant celte période, il
rie pourra être modifié que du commun accord des deux
hautes parties contractantes, et un an au moins après;
que la proposition en aura été faite par l'une d'elles.
Art. 12. — Toutes les contestations entre les étran-
gers et le personnel des douanes au sujet dé l'applica-
tion- des règlements douaniers seront jugées par le
consul et un magistrat annamite.
Art. 13. — Lorsqu'un bâtiment français ou étranger
arrivera dans les eaux de l'un des ports ouverts au
commerce étranger, il aura la faculté d'engager tel pi-
 IiXXVl —

lote qui lui conviendra pour se faire conduire immédia- cinq.cents piastres an plus ; mais si la quantité d'armes
tement dans le port, et dp. même,' quand après avoir ou.de munitions de guerre ainsi débarquées est consi-
acquitté toutes charges légales;, il sera prêt; à mettre à dérable et coiislitue7uii danger,, le bâtiment pourra ètcp
là voile, on: lie pourra pas lui refuser dés pilotes pour saisiét confisqué:, ainsi, que tout ou partie du charge- j
lé sortir du port salis retard ni délai. Tout individu, qui ment, ';-.. '
.-.,.-
!'
voudra exercer là profession dp piloté pour les bâtiniénts Là confiscation d'un..._-.bâtiment européen pu américain
> >
. .
,
\<
étrangers, pourra,; sur la présentation de trois certifi- pp pourra être prononcée que par Iés.deUx gouverne-
cats, de capitaipes de'...navires.- être conimissioniié par ments.; "..-";.. .-. :.'- .,. :-.:...
lé consul dé France et le capitaine du port. Art. 16, T- Les; çapitaiïiês; et négociants étrangers
.
.- .

Là rétribution payée aux pilotés sera réglée selon pourront louer;telles espèces; d'allégés et.-, d'embârca-
l'équitév pour chaque port en particulier, par le consul lions qu'il leur plaira pour; transporter dés marchan-
puagpnt consulaire et le capitaine dp port, en raison . dises et des passagers, et !â rétribution à payer pour j -
de là distance pi dès difficultés dé la navigation. ces, allegps sera réglée, de gré
:
. à gré par les- partiésin- j;
Art, 1.4. — Dès que le pilote aura introduit un navire: .térpsséés, sans l'interveiitiphde l'autorité annamite, et '
dé commercé étranger dans le port, le-chef de l'a doua- par conséquent sàus sa garantie en cas d'accident,, dé
ne déléguera un pu deux préposés pour surveiller ie dé fi^ude et de disparition dés dites, allèges. Le; nombre
navire, et ^empêcher qu'il ne se'pratiqué aucune fraudé. n'en sera, pas limité et lp monopole; n'en, pourra être
Ces préposés: pourront, selon leur cffnvènàncej rester concédé; à qui que ce spit. non plus que celui de trans-
dànslpurs propres bateaux Ou se tenir à bord du bâti- ports par portefaix, des marchandises à embarquer ou
ment. a débarquer;,
Les; frais dé leur solde, dp leur nourriture et de. leur Art. 1/.
TT
Toutes les 7
fois; qu'un négociant étranger
entrelien seront à la charge de la douane, et ils ne; auràjdes marchandises à embarquer, ou à débarquer,
pourront exiger aucune indemnité ou rétribution quel- il devra d'abord; remettrejà; note détaillée au consul ou
conque des capitaines ou dès corisignatairés. T-oute con- agent consulaire qui en;_ donnera communication au
traventioii à cette disposition entraînera une punition chef dé la douane ; celui-ci délivrera sur le champ un
proportionnelle au montant de l'exaction, laquelle gérai permisd'embai-quenieiitou de débarquement. Useraalors
en outre intégralement restituée. procédé à la vérification dès marchandises, dans la
Art. 15. — Dans les vingt-quatre heures qui suivront forme là plus: convenable pouf qu'il n'y ait chance de
;
l'arrivée d'un navire de commerce étranger dans l'un perte pour aucune des parties.
des ports ouverts au commerce étranger, le capitaine,: Le négociant devra se faire représenter sur le lieu de
s'il n'est dûment empêché, et à son défaut le siibrécar- la vérification (s'il ne préfère y assister lui-même) par
gue ou le cosignataire devra se rendre au consulat de une personne réunissant les qualités requises, à l'effet
France et remettre entre les mains du consul: les pa- de veiller à ses intérêts au moment où il sera procédé
piers de bord, les coiinaissementSj le ..manifeste. Dans: à celte vérification pour la liquidation des droits 7faute
les vingt-quatre heures suivantes, le consul enverra, de quoi, toute réclamation ultérieure restera nulle et
au chef de la douane un extrait du rôle d'équipage, et non avenue.
une note détaillée indiquant le nom du navire, lé, ton- :
Si te négociant ne peut tomber d'accord avec l'em-
nage légal du bâtiment et la nature de son chargement; ployé annamite sur la valeur à fixer, chaque partie ap-
si par suite de la négligence du capitaine, cette dernière pellera deux ou trois négociants,, chargés d examiner
formalité n'avait pu être accomplie dans les quarante- -les,marchandises, et le prix ie plus élevé quisera offert
huit beures qui suivront l'arrivée du navire, le .apitaine par l'un d'eux sera réputé constituer la valeur desdites
sera passible d'une amende de cinquante piastres par marchandises.
jour dé retard au profit de la caisse des douanes ; ladite Les droits seront prélevés sur le poids nef; on dé-
:
.
amendé, toutefois, ne pourra dépasser la somme de duira, en conséquence, le poids des emballages et
deux cents piastres. contenants ; si le négociant ne peut s'entendre avec
Aussitôt après la réception de la note transmise par remployé annamite sur la fixation de la tare, cha-
le consulat, le chef de la douane délivrera le permis que partie choisira un certain nombre de caisses
d'ouvrir la cale. Si le capitaine, avant d'avoir reçu le et ide ballots parmi ; les colis, objets du litige, ils
pei mis précité, avait ouvert la cale et commencé, à dé- seront d'abord pesés bruts, puis tarés ensuite, et la
charger, il pourrait être condamné à une amende de tare moyenne des colis pesés servira de tare pour tous
cinq cents piastres au plus, et les marchandises débar- les autres.
quées pourraient être saisies, lé tout au profit de la Si pendant le cours de la vérification, il s'élève quel-
caisse des douanes. que difficulté qui ne puisse être résolue, le négociant
Les armes et les munitions de guerre que lès bâti- pourra réclamer l'intervention du consul,, lequel portera,
ments de commerce pourraient avoir à bord pour leur sur le champ, l'objet de la contestation au chef des
propre sûreté, devront être énuinérées sur les papiers douanes, et tous deux s'efforceront d'arriver à un
de bord et déclarées en même temps que la composition arrangement amiable ; mais la réclamation devra avoir
de la cargaison à leur arrivée au port ou à la douane. lieu dans les vingt-quatre heures, si non il n'y sera pas
Si les fonctionnaires du Gouvernement annamite le donné suite.
jugent nécessaire, ces armes seront mises en dépôt à Tant que le résultat de la contestation restera pen-
terre, entre les mains du capitaine du port et du consul dant, le chef de la douane n'en portera pas l'objet sur
ou dans le poste frontière, pour n'être rendues.qu'au les livres, laissant ainsi toute latitude pour l'examen _t
départ du bâtiment, soit qu'il prenne la mer, soit qu'il la solution de la difficulté.
pénètre sur le territoire chinois. Les marchandises qui auraient éprouvé des avaries
Dans ce dernier cas, la quantité de munitions et jouiront d'une réduction de droits |.n>,.oriioiinée à leur
d'armes sera déterminée par le consul et le chef dé la dépréciation. Celle-ci sera déterminée équitablement et,
douane, en raison des circonstances. Les .contraventions s'il le faut, par expertise contradictoire, ainsi qu'il a éié
seront punies de la confiscation des armes au profit du stipulé plus haut.
Gouvernement annam.le el, en outre, d'une amende.qui Art. 18. — Tout bâtiment entré dans l'un des port
ne pourra excéder cinq cents piastres. ouverts do l'Annam, et qui n'a poiut encore levé le
Si un bâtiment a débarqué clandestinement des armes permis de débarquement mentionne dans l'article précé-
ou des munitions sur le territoire annamite, ces armes, dent, pourra, dans lès deux jours de son arrivée, quitter
si elle sotil' en petit nombre, seront confisquées el les le port et.se rendre daus un auU'e port, sans avoir
contrevenants seront en outre punis d'une amende de à payer ni droits d'ancrage ni droits de douane, attendu
 txxvii —

qu'il les acquittera ultérieurement dans le port où il aux mesures en usage dans l'Annam et revêtus dîune
effectuera la venté de ses marchandises. estampille et d'un cachetconstatanf. cette confôriïiitè.-
Art. 19."i—- Lès tfroijts d'importation seront acquittés, Cés; étalons seront là base dp toutes lès liquidàtations
par les capitaines où l'négociants âii for et à mesure dit ;dp droits: et dé pâiémehtsà.faire. OpTy: aura recours pn-
débarquement dés'-marchandises et après leur vérifica-
1 pas dé contestation sur: le: poids7 et là, mesure dés-
tion; Lés droits d'exportation je seront de la même marchàndisps!, et il sera .statué d'après lès. résultats-3
manière lors de l'ërtibarquépienL Lorsque lès droits.dè qu'ils'auront dppiiés, ,'j' ./-.-/, 7
tonnage et dé douane dûs par un bâtimentétranger A^L; 24. Toute m^Clito
,,
delà —
auront été intégralement àcqpittés, lé chef 5 douane eh contrebande, par dès^pàvlrès;pupar des: négociant*
délivrera une quittance générale., Sur l'exhibition de étrangers dans lés ports, quelles que soient d'ailleurs 1

laquelleîle consul rendra ses papiers dp bord au capitaine sa valeur et sa nature, comme aU«siL toute, denrée ;
et Jui: permettra de pârtiri prohibée débarquée -raiiduléuSèmént,: sera saisie: par
Toutefois, si le capitaine y cohspnt, il sera loisible . à, l'autorité loçal^etcprtfîsqueei En outrevlè Gouverne^
f administration des douanes (afin dé faciliter lès: opéra- nient ânnàPiifo pOùrrày si;) bon; lur semble,7 iptërdire
tions du conlmerce) dé .percevoif les droits d'après lès l'entrée de 7Sèsi ports au bâtiment surpris en cpptrâ-:
papiers dé- bord sans qu'on soit obligé dé décharger les verttion et le cùntràindre»à partir aussitôt après: l'apU-
marchandises, pour en constater la vàlémnet la quaptité. ratïpn dé ses comptés. Si quelque navire7étranger se
Art. 20. T-Apres: Texpirâtiot) dps; deux jours mén^ copvrait foauduléusementt d'uiif pavillbn qui; né sérait-
Jionnês dans l'article 18: et avant dé; procéder au pàs7 le sien, l'autorité française prendrait lés; mesures
déchargement, chaque bâtiment dé.; commercé, acquittera nécessaires pour là répression dé;cet abus:. La totalité;
intégralement lès droits de phare et d'ancrage fixés par; dès sompies provenant de là venté des objets Gonfisqués
ï'articlè;3; Aucpnautredroit, rétribution ou-surchar^ene sera versée à là; Caisse de la douane. Le; produit dhs.
1

pourra être exigé sous: aucun prétexte. amende?; pour contravention:auxrèglements dés douanes
Lors du paiement du, droit précité, lé chef dé là- dans lès ports ouverts,, sera également versé; à cette
douane délivrera au capitaine ou au çonsignatairp un caisse.
reçu en; forme de certificat constatant que les droits dé Art. 25. -- S. E. le Président dé la République
Ïihare et d'ancrage sont intégralement acqiiittêsetj: sur française pourra faire stationner unbâtinientdèjguerre
'exhibition dé ce; certificat au chef dé ïa douane de tout dans les; ports ouverts dé l'empire pu sas présence sera
autre port où il lui conviendrait; de se fendre. 10 jugée nécessaire pour maintenir lé bon ordre et; là
capitaine sera dispensé dé nouveau de ces droits pour discipline parmi les équipages dés navires marchands
«on bâtiment, touf navire étranger. lie .devant-en être et faciliter l'exercice de l'autorité, consulaire. Toutes les
passible qu'une; seule fois à; chacun ,dé, ses voypges d'un .mesures nécessaires seront prises pour que la présence
étranger Ànnam. ,-._; dé ces navires, de guerre n'entraîne aucun ihcpnyènient.
pays ^1.,—Tout en
Art. navire étranger entré dans l'un'des Les bâtitpents de guerre ne seront assujettis à aucun
,

ports ouverts au commerce,, et qui n'y .voudra-décharger droit.

qu'une partie de ses marchandises, ne paiera les droits Art.'26. —Tout bâtiment de guerre français croisant
dédouané' que pour la partie débarquée ; il pourra ipourla protection du commerce sera reçu.en ami et
transporter lé reste de sa cargaison dans un autre port, traité comme tel dans tous les ports dé l'Annam oui);
et l'y vendre. Les droits seront alors acquittés. se présentera. Ces bâtiments pourront s'y procurer les
Dans le cas on des étrangers, après avoir acquitté divers objets de rechange et de ravitaillement dont- ils
dans un port les'droits sur dès marchandises, voudraient auraient besoin et s'ils ont fait des aVàries les réparer
les réexporter et aller les vendre dans ils et acheter dans but tes matériaux nécessaires^, lé;toùt
un autre port, ce
eh'préviendraient: le'consul ou agent consulaire. Celui- sans ta moindre opposition.
ci, de son coté, informera le chef dé la douane, lequel 11 en sera de même à l'égard des navires dp com-^
après" avoir constaté l'identité de là marchandise et là nierce, français ou étrangers qui, par suite d'avaries
parfaite intégrité dés colis, remettra aux réclamants une majeures ou pour toute autre cause, seraient contraints
déclaration attestant que lés droits afférents auxdites de chercher refuge dans un port quelconque de l'Annam.
marchandises ont été effectivent acquittés. Mais ces navires devront également n'y séjourner que
Munis de cette déclaration, les négociants étrangers momentanément et aussitôt que la cause de leur relâche
n'auront, à leur arrivée dans l'autre port, qu'à la aura cessé, ils devront appareiller sans pouvoir y pro-
présenterpar l'entremise du, consul au chef delà douane, longer leur séjour et sans pouvoir y commercer. Si.
qui délivrera, pour cette partie de la cargaison, sans quelqu'un de ces bâtiments venait à se perdre sur la
relard ni frais un permis de débarquement en franchise côte, l'autorité la plus proche, dès qu'elle en serait in-
de droiis ; mais si l'autorité découvrait de la fraude ou formée, porterait sur le champ assistance à l'équipage,
delà contrebande parmi les; marchandises ainsi réex- pourvoirait à ces premiers besoins et prendrait'les me»
portées, celle-ci seraient, après vérificationj confisquées sures d'urgence nécessaires pour le sauvetage du navi«
au profit delà caisse.des douanes. re et la préservation des marchandises, puis elle porte*
Art. ;2__. -- Aucun transbordement de marchandises rail le tout à la connaissance du consul ou agent con-
lie pourra avoir h>u que sur permis spécial, et dans un- sulaire lé plus à portée du sinistre, pour que. celui-ci,
cas d'urgence. S'il devient indispensable d'effectuer de concert avec l'autorité compétente, pût aviser aus
cette opération, il devra en être référé au consul qui moyens de rapatrier l'équipage et de sauver les débris
délivrera un certificat, sur "le vu duquel le transborde- du navire et de la cargaison.
ment sera autorisé par le chef de la douane. Gel ui-ci ;
Le port de Thuàn-an. à cause de sa situation dans
pourra toujours déléguer un employé de son adminis- une rivière qui conduit à la capitale et de sa proximité,
tration pour y assister. de cette capitale, fera exception et aucun pâtimenl
Tout transbordement non autorisé, sauf le cas de étranger de guerre on de commerce ne pourra y péné-
péril en la demeure, entraînera la confiscation au profit trer.
îllicitement transbordées.
.......
de )a caisse des douanes de la totalité des marchandises
Art. 23. — Dans chacun des ports ouverts .au com-
: Cependant,'"si un bâtiment dé guerre français était
chargé d'une mission pressée pour le gouvernement de
Hué ou pour le résident français, il pourrait franchir la
merce.étranger, le. chef de la douane recevra pour lui- barre après en avoir demandé et obtenu l'autorisation
même et déposera au consulat français des balances expresse du Gouvernement annamite.
légales pour les, marchandises, et pour.l'argent., ainsi que Art. 27.—Les navires de commerce annamites qui
les poids et mesures exactement conformes aux poids et se rendront dans tous les ports de F'rance ou des six
 — I.XXVMl
provinces françaises de la Basse-Cochinchine pour y
commercer y seront traités au point de vue des droits
de toute nature comme la nation la plus favorisée.
Art. 28. — Le Gouvernement français renouvelle
la .promesse faite au Gouvernement annamite, à l'article
2 du traité du 15 mars de faire tous ses efforts pour dé-
truire les piratés de terre et de mer, particulièrement
dans le voisinage des villes.et ports ouverts au com-
mercé européen, de façon à rendre les opérations du
commerce aussi sûres que possible.
Art. 29. -.-' La présente convention aura la mêijtë for-
ce que le traité du 15 mars 1874, auquel elle restera
attachée, elle sera mise en vigueur aussitôt après l'é-
change des ratifications qui aura Hpu en même temps
que celui du traité du 15 mars 1874, si c'est possible,
et en tous les cas avant le 15 mars 1875.
En foi dé quoi;les plénipotentiaires respectifs font si-
gnée et y; ont apposé leurs sceaux,
Fait à Saigon, au Palais du gouvernement, en deux
expéditions en chaque langue comparées et conformes
entre elles, le 31 août mil huit cent soixante-quatorze.
KRANTZ.
A fin .d'éviter des difficultés dans l'interprétation de
quelques passages des nouveaux traités, les plénipoten-
tiaires dès deux hautes parties contractantes sont con-
venus d'ajouter au présent traité un article additionnel
qui sera considéré comme en faisant partie intégrante.
Article additionnel. — Il est entendu que là ville
même de Hanoi est ouverte au commerce étranger, et
qu'il y aura dans cette ville un consul avec son escorte,
une douane, et que les Européens pourront y avoir des
magasins et des maisons d'habitation aussi bien qu'à
Kinh-hai et à Tlii-nai,
Si par la suite on reconnaissait que là douane de Ha-
noi est inutile et que celle de Ninh-hai suffit, la douane
de Hanoi pourrait être supprimée, mais il y aurait tou-
jours dans cette ville un consul et son escorte, et les
Européens continueraient à y avoir des magasins et des
maisons d'habitation.
Les terrains nécessaires pour bâtir les habitations
des consuls et de leurs escortes seront cédés gratuite-
ment au Gouvernement français par le Gouvernement
annamite.
L'étendue de ces terrains sera, dans chacune des villes
ouvertes, de cinq tnaus, mesure annamite (environ deux
hectares et demi). Les terrains nécessaires aux euro-
péens pour élever leurs maisons d'habitation ou leurs
magasins seront achetés par eux aux propriétaires. Les
consuls et les autorités annamites interviendront dans
ces achats de façon à ce que tout se passe avec équité.
Les magasins et les habitations des commerçants seront
aussi rapprochés que possible dé la demeure des con-
suls. A Ninh-hai par le consul et son escorte conti-
nueront à occuper les forts, tant que cela sera jugé né-
cessaire pour assurer la police et la sécurité du com-
merce.
Il habitera plus tard sur le terrain de cinq tnaus qui
lui aura été concédé.
On respectera les pagodes et les sépultures, et les
Européens ne pourront acheter les terrains sur lesquels
il existe des habitations qu'avec le consentement des
propriétaires et en payant une juste indemnité.
Les commerçants européens paieront l'impôt foncier
d'après les tarifs en usage dans la localité où ils habite-
ront, mais ils ne paieront aucun autre impôt.
KRANTZ.
31 août 1874. — CONVENTION AJNNGXB
au Traité de commerce
Le contre-amiral Krantz, commaudant en chef la divi-
sion navale des mers dé Chine et du Japon, gouverneur
p. .'. et commandant en chef en Cochinchine, comtwan.-
déur de l'ordre national de la Légion d'honneur, etc.,
etc., muni des pouvoirs de S. E. le Président dé la Ré-
publique française.
Et le liant fonctionnaire Nguyen-van-Tuong, Ministre
de la Justice, décoré du titrede lii-vi-Ba, muni de
pleins pouvoirs de S. 81. te roi d'Annam, sont convenus
d'apporter au traité de commerce, signé le,31 août 1874,
les'modifications suivantes': •
Est et demeure supprimé le dernier paragraphe dft
l'article 2 dp susdit traité ainsi conçu :
« Il est entendu que les marchandises importées ou
exportées par des bâtiments chinois ou appartenant à
l'Annam, seront soumises aux mêmes interdictions, et
aux mêmes droits que celtes importées et exportées sOUs
pavillon chinois, seront soumises aux mêmes droits que
les marchandises importées.on exportées sous pavillon,
européen: ou américain (ce que l'on entend, dans ces deux
traités, par pavillon étranger). Mais les droits seront
perçus séparéinent par les mandarins annamites du
service de la douane et versés dans une caisse spéciale,
à l'entière disposition du Gouvernement annamite, w
Ledit paragraphe supprimé est remplacé par le texte
suivant:
« Il est entendu que les marchandises importées de
l'étranger dans les ports ouverts, ou exportées des ports
ouverts à l'étranger par des bâtiments chinois ou appar-
tenant à l'Annant, seront soumises aux mômes interdic-
tions et aux mêmes droits que celles importées de
l'étranger Ou exportées à l'étranger sous tout autre pa-
villon, et que ces droits seront perçus par les mêmes
employés et versés d.ms lés ni' nés caisses que ceux.
perçus' sur les marchandises importées de l'étranger ou.
exportées à l'étranger sous les pavillons dits étrangers ».
La présente convention sera rattachée au dite du
31 août 1874 lors de l'échange des actes de ratification,
et en fera partie intégrante.
En foi de quoi les plénipotentiaires ont. signé
aujourd'hui vingt-trois.novembre 1874, correspondant
au 15° Jour du 10e mois de la 25° année de Tu-duc.
25 août 1883. — THAITÉ'.signé à.Hué entre la France
et l'Annam..
Article premier. — L'Annam reconnaît et accepte le
protectorat de la France, avec les conséquences de ce
mode de rapports au point de vue du droit diplomatique
européen, c'est-à-dire que la Frai.ce présidera aux rela-
tions de toutes les puissances étrangères, y compris la
Chine, avec le Gouvernement annamite, qui ne pourra
communiquer diplomatiquement avec fesdites puissances
que par l'intermédiaire de la France seulement.
Art. 2. — La province de Binh-lhuàn est annexée ans
possessions françaises de la Basse-Cochinchine.
Art. 3. — Une force militaire française occupera d'une
façon permanente la chaîne de montagnes Deo-tigang, qui
aboutit au ca» Vung-kian, ainsi que les forts de Tlmàn-
an, et ceux de l'entrée de la rivière de Hué, qui seront
reconstruits au gré des autorités françaises.
Les forts s'appelleront en laugue anuamite : Ha-Duon,
Trân-Hai, Thay-Uuong, Trang-Lang, Hap-Chau, La-Than
et Lu-Moi.
Art. 4. — Le Gouvernement annamite rappellera im-
médiatement les troupes envoyées au Tonkin dont les
garnisons seront remises sur le pied de paix.
Art. 5. — Le Gouvernement annamitedonnera l'ordre
aux mandarins du Tonkin d'aller reprendre leurs postes,
nommera de nouveaux fonctionnaires aux postes vacants,,
 l.XXIX

et continuera éventuellement, après entente commune, ciales, entre les européens dé toutes nationalités et les
les nominations faites par les autorités françaises. indigènes, entre ceux-ci et ceux dés asiatiques étran-
Art. 6, — Les fonctionnaires provinciaux, depuis la gers qui voudront jouir des avantages dé la protectioa
frontière nord dé Binh-thuân jusqu'à celledu Tonkin et française. :'"
par cette, dernière .nous-.entendons la chaîne Deo-ngâng -
Les appels des jugements des résidents seront portés
servira dé limite,, administreront, comme par te ; à Saigon. 7
qui Art. 17. —- Lés résidents contrôleront la policé.dans
passé, sans aucun contrôle de la Fiance, sauf en ce qui
et
:

concerne les douanes ou bien les travaux publics, et, les âgglopiératiOns urbaines,; leur droit, de contrôle
général, tout ce qui exige une direction unique et la. sur lès fonctionnaires indigènes s'étendra suivant les
en développepients dèsdités agglomérations. 7
compétence dé techniciens européens.
-Art..,t.. Dans léslimiles ci-dessus, le gouvernement A.rt. 18. ; — Lesrésidents centraliseront, avec le con-
— des Quan-bô, le service dès itnpôîs; dont ilssùiS-
annamite déclarera ouverts au cominerce dé toutes les cours
nations, Outre lé port de Quinhon : ceux de Tourane et veiltèfOntlàpéreéption et l'emploi. ^
de Xuan-day. Qn discutera ultérieurement s'il n'est pas Art. 19; —- Lés douanes réorganisées, seront entière-
avantageux aux deux Etats d'en ouvrir d'autres^ et On ment confiées à dès âdininistràtèurs français. Il n^y aura ;
fixera également les limites de concessions française que; dès douanes maritimes et des frontières, places
dans les ports ouverts. 'Là- France y entretiendra dé spartout ouïe be.soiu s'en foraSêûtir, Aucun;réelattiatipp;
sne sera admise relativement aux douanes pour* les:râa-
:

agents, sous les ordres du Résident de Franco à Hué. i

""Art. 8. La France pourra élever un phare soit au sures; prises parlés autorités militaires au Tonkin.
•— Art. français jouiront,
cap Pâdàfan OU à Poulô-Gécir de Mer, suivant les con- . 20. — Les; citoyens. ou sujets
clusions d'un rapport qui sera fait par des officiera et dans tOutp l'étendue du Tonkin, et dans les ports ouverts
ingénieurs français. dp l'Aniîàm, d'une-entière liberté pour leurs personnes
Art. 9; — Le Gouvernement de Sa Majesté le roi d'An- et leurs propriétés. AuT'onkiu. et dans les limites des,
nani-s'èngage à réparer, à frais communs et aprèséntente; ports ouverts de l'Annam, ils pourront circuler, s'éta-
:

entré les deuxhautespartiesicootraetantes/lagranderoute blirét poSsédèrTibrement. 11 en, sera de ttiéiné dé tous

de Hanoi à Saigon, et à l'entretenir en bon; état, de façon les étrangers qui réclameront le béiiéfice de là proteçtion
à-y permettre le passage des voitures. La France fournira française.d'une façon permanente ou temporaire.
des ingénieurs pour faire exécuter les travaux d'arty Art. 21. — Les personnes qui, pour des piotifsd; Or-
tels que ponts et.tunnels. dre Scientifique ou autres, voudront'.-voyager dans l'in-
Art. 10. — Une ligne télégraphique sera établie sur térieur de T Anam, ne pourront en obtenir l'autorisàtiGa
ce trajet et exploitée par des employés français. Une due par l'intermédiaire du Résident de France à Hué,
partie des taxes sera attribuée"~au Gouvernement anna- du ;

Gouverneur de la Gochiiicliine ou duGomiujssaire

mite, qui: concédera, en outre, le terrain nécessaire aux généraldeta République au-.-Tonkin. Ces autoritésdéli-
;

stations. - " vreront dès passeports qui seront, présentés au visa du

Art. 11. —• Il y aura à Hué, un résident, fonctionnaire .Gouvernement.annamite.
d'un rang très élevé. Il ne slimmisçera pas dans les Art. 2! — La: France entretiendra, tant que cette pré-
affaires intérieures de la province de Hué, mais il sera le caution lui paraîtra nécessaire, des postes militaires la
représentant du protectorat français sous le contrôle du long du fleuve Rouge, de façon à en garantir la libre
Commissaire général du gouvernement de la République circulation. Elle pourra également éleverdes foftificafiooa
française, lequel présidera aux relations extérieures permanentes où elle le jugera utile.
du royaume d'Annam, mais pourra déléguer son autorité 7. Art: 23.— La France s'engage à garantir désormais
et tout ou partie de ses pouvoirs au résident de Hué. l'intégrité complète des Etats de S. M. le roid'Annaui.à
Le résident de la France à Hué aura droit d'audience détendre ce souverain contres toutes les agressions du
:

privée et personnelle auprès de sa Majesté le roi d'An- dehors et contre toutes les rébellions du dedans, et à
qui refuser de le recevoir, sans motif soutenir ses justes revendications contre tes étrangers.
nam, ne pourra
valable. La France se charge à elle seule de chasser du Ton-
Art. 12. — Au Tonkin il y aura un résident à Hanoi, kin les bandes connues sous le nom de Pavillons Noirs
un à Haiphong, un dans les villes maritimes qui pour- et d'assurer par ses moyens la sécurité et la liberté dn
raient ultérieurement se fonder, un au chet-lieu de commerce du fleuve Roage.
chaque grande province. Aussitôt que le besoin s'en fera Sa Majesté le roi d'Annam continue, comme par le
sentir, lés chef-lieux des provinces secondaires recevront passé, à diriger .'administration intérieure de ses Etats,
aussi des fonctionnaires français qui seront placés sous sauf les restrictions qui résultent de la présente conven-
l'autorité des résidents de la grande province de laquelle tion.
ils relèvent, suivant le système des divisions adminis- Art. 2V. — La France s'engage également à ,
fournir à
tratives du pays. S. M. le roi d'Annam tout les instructeurs, ingénieurs,
Art. 13. — Les résidents ou les résidents ajoints savants, officiers, etc., dont elle aura besoin.
seront assistés des aides et collaborateurs qui leur se- Art. 25. — La France considérera en tous lieux, au
ront nécessaires, et protégéspar une garnison française dedans connue au dehors, tous les Annamites comme ses
ou indigène, suffisante pour assurer leur pleine sécurité.
Art. 14. - Les résidents éviteront de s'occuper îles
.rais protégés. '...'"
Art. 26. — Les dettes actuelles de l'Annam vis-à-vis
détails de ^administration intérieure des provinces. Les de la France seront considérées comme acquittées par
mandarins indigènes de toute catégorie continueront à le fait de la cession de Binh-lhuàn.
gouverner et à administrer sous leur contrôle ; mais Art. 27, — Des conférences ultérieures fixeront la
ils pourront être changés sur la demande des autorités quotité à attribuer au gouvernement anuamite sur le pro-
françaises, s'ils manifestaient de mauvaises dispositions duit des douanes, des taxes télégraphiques, etc., etc.,
a leur égard. du royaume, des impôts et douanes du Tonkin et des
Art. 15. —C'est par l'intermédiairedes résidents seuls monopoles ou entreprises industrielles qui seront concé-
que les fonctionnaires et employés français de toute ca- dés au Tonkin.
tégorie, appartenant aux services généraux. tels que Les sommes prélevées sur ces recettes ne pourront paa
postes et télégraphes, trésor, douanes, travaux publics,. être inférieures à deux millions de francs.
écoles françaises, etc., etc., pourront avoir des rapports La piastre mexicaine et les monnaies d'argent de la
officiels avec les autorités annamites. Cochinchine française auront cours forcé dans'toute l'é-
Art. 16. — Les résidents rendront la jus.ice dans tendue du royaume, concurremment avec les monnaies
toutes les affairas civiles, correctionnelles ou commer- nationales annamites.
 — LXX-S
La présenté Convention, sera soumise' à l'approbation
du Président dp la République-française et de S;. 51'.'. le
roi d'Ahriam et les ratifications eh seront échangées
aussitôt que possible.
Là France et l'Anriam nommeront alors des plénipo-
tentiaires qui se réuniront à Hué pour examiner et régler
tops les points dp; détail.
Les-çlétiipotéptiâires nommés par; le président dé là
République française et'Si M), lé roi d'Annam étudieront,
dans une conférence, té régime commercial le plus avan-
tagéuxiàux deux Etats, ainsi quélê règlement «lu système
douanier sur TésBàses iiàdiqpées àî'ai,tlclelflci-déssus.
Ils étûdiero-it au,ssi: tputëÉ lés questions relatives; aux
mpnppOlës du Tonkin, aux concessions "de- forêts.; dé
salines et industries généfàlenieht quelconques.
Fait à Hué, en la légation de France, 25e jour du
roois d'août 1S83 (23e:jour du 7 mois annamite):. "
il mai 1884. -r- CONVENTION DE Tientsin
.
Article premier. — La France s'engage à respecter
6f à protéger contre toute agression d'une nation
quelconque, et en toutes circonstances, les frontières
méridionales dé la Chine, limitrophes du Tonkin.
Art. 2. — Lé Céleste Empire, rassuré par les garanties
formelles dé bon voi*inage qui lui sont données par la
France, quant a l'intégrité et à la sécurité dès frontières
méridionales dé te Chiné, s'engage ; 1° à retirer immé-
diatement, sur ses frontières lès garnisons chinoises du
la France et la Cour dé Hué.
•" Art. 3.
— En reconnaissance de
'.''.,.
Tonkin; 2° à respecter, dans le présent, et dans l'avenir,
les traités db ectement intervenus ou à intervenir entre
l'attitude conciliante
du gouvernement du Céleste Empire.-et pour rendre
hommage â la sagesse patriotique dé Son Excellence
Li-hong-Gbang, négociateur de cette Convention.,, là
France renonce à demander une indemnité à là Chine.
En retour, s'engage à admettre, sur toute l'étendue de
frontières méridiormiés limitrophes du Tonkin., le
ses
libre trafic dés marchandises entre l'Annam et la France
d'une part,'et la Chine de l'autre réglé par un traité de
commercé."et dp tarifs: à intervenir dans l'esprit .le plus
conciliant, de là part des, négociateurs chinois, et dans
des conditions aussi avantageuses que possible pour le
commerce français.
Art. 4. — Le Gouvernement français s'engage à
n'employer
r aucune expression de nature à porter atteinte
au prestige du Céleste Empire, dans la rédaction du
traité définitif qu'il va contracter avec l'Annam et
abrogera les traités antérieurs relatifs au Tonkin.
Art. 5. — Dès que la présente Convention aura été
signée, les deux gouvernements nommeront leurs
plénipotentiaires, qui se réuniront, dans un délai de
trois mois, pour élaborer un traité définitif sur les bases
fixées par les articles précédents.
Conformément aux usages diplomatiques, le texte
français fera foi.
TÉLÉGRAMME DE M. H ART A M. CAMPBELL, POUR
M. FERRY.
Ptkiri, 26 février 1885.
L'Emperenr a autorisé la proposition des quatre
articles suivants.
1° D'une part la Chiné consent à ratifier la Convention
de Tien-tsin de mai 1884, et d'autre part la France
consent à ne; rien demander de plus que ce qui est
stipulé par cvtte convention.
t" Les deux Puissances conviennent de cesser lés
hostilités partout, aus-i vite que les ordres pourront être
donnés el I-PÇUS, et la "France convient de lever immé-
diatement le blocus de Forniose.
3M.a France convient d'envoyer le Ministre: dans le
Nord, c'est-à-dire à 'Pieii-_tj.i.n,. ou Pékin, pour prrangér
le traité détaille, et les deux Puissances fixeront alors
là; date jour lé retrait des trpupès.
i\'.M'.'. Jahies Duncah Campbell, commissaire et secré-
taire détaché de l'inspecteur général des douanes
impériales maritimes chinoises, de. deuxième classe du
rang civil chihoiSv et officier de là Légion d'honneur,
estChargé dé pouvoirs comme commissàiPîé spécial de
lâi Chiné pour signer lé protocole àvpcle fonctionnaire
nommé par la Errance, pour servir l'attente préliminaire,.
-':. ''-'-.', PROToeoLfejau 4 AVRIL;1'885^
;Entre
MM, Billot ministre piénipptpntiàire, directeur
;
;
dés affaires politiques au Ministère des affaires;étrange;.
; res. et J a mes Ouncan GàtnpbelL commissaire et seçrér
| taire non résident dp l'Inspecteur générai des douanes
! impériales maritimes chinoises, de deuxième classe; du
rang civil chinois, et officier de la Légion d'hopneur.
Dûment autorisés l'un et l'autre; à cet effet par leur
Gouvernement respectif.
.
:
Ont arrêtés le protocole suivant et;la note explicative'
y annexée :
1J Protocole
Article premier. — D'une part, la Chine consent à
ratifier la Convention de Tien-tsin du 11 mai 1884, et
d'autre part la France déclare qu'elle ne poursuit pas
i
d'autre put que l'exécution;pleine, et entière de ce traité.
Art. 2. — Les deux Puissances consentent à cesser
lés hostilités partout, aussi vite que lés ordres pourront
être donnés et reçus, et la France consent à lever immév
diatement le blocus de Formose.
Art. 3. — La France consent à envoyer un ministre
dans le Nord, c'est-à-dire à Tien-tsin ou à Pékin, pour
arranger Je traité détaillé, et les deux Puissances fixe*
ront alors la date pour le retrait des troupes.
i
Fait à Paris, le 4 avril 1885.
Signés: BILLOT.
' CAMPBELL.
2» Note explicative du Protocole du 4 avril 1884
lo Aussitôt qu'un décret impérial aura été promulgué,
ordonnant la. mise à exécution du Traité du 11 mai 1884,
et enjoignant par conséquant aux troupes chinoises qui
se trouvent actuellement au Tonkin de se retirer au delà
de la frontière, tontes les opérations militaires seront
suspen.daes sur terre et sur mer; à Formose et sur les
côtes de Chine ; les commandants dès troupes françaises
au Tonkin recevront l'ordre de ne pas franchir la fron-
tière chinoise.
2° Dès que les troupes chinoises auront reçu l'ordre
de repasser la frontière, le blocus de Formose et de
Pac-hoi sera levé et le Ministre de France entrera en
rapport avec les plénipotentiairesnommés par l'Empereur
de Chine, pour négocier et conclure, dans le plus bref
délai possible, un traité définitif de paix, d'amitié et de
commerce. Gè traité fixera là date à laquelle les
troupes françaises .devront évacuer le iNord dé Formose-
3° Afin que l'ordre de repasser les frontières soit
communiqué le plus vite possible par le Gouvernement;
chinois aux troupes du Yunnan, le Gouvernement
français donnera tontes facilités pour que cet ordre
parvienne aux commandants des troupes chinoises par.
la voie du Tonkin.
4° Considérant 'toutefois que l'ordre de cesser les.
hostilités et de se retirer petit parvenir le même jour
aux Français et auxt'.hinois et à leurs forcés respectives,,
il est entendu que la cessation des hostilités.le commen-.
cernent de l'évacuation et là fin de l'évacuation auront,
lieu aux dates suivantes :
Tuyên-quang ; ' '• ...
Les 10, 20 et 30 avril, pour lés troupes à l'Est de
 l'.XXXI
Les 20, 30 avril et 30 mai, pour les troupes à l'Ouest
de cette place.
Le commandant qui, lé premier, recevra l'ordre de
cesser les hostilités, devra en communiquer la nouvelle
à l'ennemi le plus voisin et s'abstiendra ensuite dé tout
mouvement, attaque pu collision.
5° Pendant toute la durée de l'armistice et jusqu'à la
signature du traité définitif, les deux Parties s'engagent
à ne porter à Formose ni troupes, ni munitions de
guerre.
Aussitôt que la Traité définitif aura été signé et
approuvé par décret impérial, là France retirera les
vaisseau), de "guerre employés à là visite.,., etc.,, en
haute mer, et la Chine rouvrira lès ports à traité aux
bâtiments français»,., etc.
Fait à Paris,.le 4 avril 1885.
Signés: BILLOT.
;CÀ*PBELL.
6 juin 1884, — TRAITÉ entre la France et le royaume
drAnnam
Le Gouvernement de la République française et celui
de S. M. le Roi d'Annam voulant empêcher à jamais le
renouvellement des difficultés qui se sont produites ré-
cemment et désireux de resserrer leurs relations d'ami-
tié et de bon voisinage, ont résolu deconclure une con-
vention à cet effet,.et ont nommé pour leurs plénipo-
tentiaires, savoir :
Le Président de la République française :
M. Jules Patenôlre, envoyé extraordinaire et Ministre
plénipotentiaire, de la République française à Pékin,
officier de la Légion d'honneur, grajwkcroix de TEtoile-
Polaire, etc., etc. ;
Et Sa Majesté le Roi d'Annan. :-
Nguyên-van-Thong, premier régent ; Pfîamfvan-Duat,
ministre des finances etTon-thât-rhâm, chargé des rela-
tions extérieures, ministre de travaux publics par intérim ;
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins pou-
voirs respectifs, trouvés en bonne et due forme, sont
convenus des articles suivants :
Article premier. — L'Annam reconnaît et accepte le
Protectorat de la France.
La France représentera l'Annam dans toutes ses rela-
tions extérieures.
Les Annamites à l'étranger seront placés sous là pro-
tection de la France.
Art. 2. — Une force militaire française occupera
Thuan-an d'une façon permanente. Tous les forts, et
ouvrages militaires de la rivière de Hué seront rasés.
Art. 3. — Les fonctionnaires annamites, depuis la
frontière de la Cochinchine jusqu'à la frontière de la
province de Ninh-binli, continueront à administrer les
provinces comprises dans ces limites, sauf en ce qui
concerne les douanes, les travaux publics et en général
les services exigeant une direction unique ou l'emploi
d'ingénieurs ou d'agents européens.
Art. 4. — Dans les limites ci-dessus indiquées, le
Gouvernement annamite déclarera ouverts au commerce
de toutes les nations, outre le port de Qui-nhon. ceux de
Tourane et de Xuan-day. D'autres ports pourront être
ultérieurement ouverts après une entente préalable. Le
Gouvernement français y entretiendra des agents placés
*ous les ordres de son résident à Hué.
Art. 5. — Un Résident général, représenlant du Gou-
vernement français, présidera aux relations extérieures
de l'Annam, assurera l'exercice régulier du Protectorat.,
sans s'immiscer dans l'administration locale des provinces
comprises dans les limites fixées par l'article 3.
H résidera dans la citadelle de Hué avec une escorte
militaire.
Le Résident général aura droit d'audience privée et
personnelle auprès de Sa Majesté le Roi d'Annam.
Art. 6. — An Tonkin, des Résidents-adjoints seront
placés par le Gouvernement dé la République dans lès
chefs-lieux où leur présence sera jugée utile. 11$ seront
sous les ordres du, Résidentgôucral,
Ils habiteront dans la citadelle et, en tous cas^ dans
l'enceinte même réservée; au mandarin ; il leur sera
donné, s'il y7a lieu, une escorte française Ou indigène.
Art. 7. — Les résidents éviteront de s'occuper des
détails dé l'administration intérieure dès provinces.
Les fonctionnaires indigènes de tout ordre continueront
à gouverner et à administrer sous leur contrôle^ ma's
ils devront être révoqués sur là demande dès autorités
françaises.
Art- 8. — Les fonctionnaires et employés français de
toute catégorie ne communiqueront avec les autorités
annamites que par l'intermédiaire des résidents,
Art. (L— Une ligné télégraphique sera établie: de
Saigon à Hanoi et exploitée par dés. employés français.
Une partie des taxes est attribuée auGouvernementan-
namite qui concédera, en retour, le terrain nécessaire
I
aux stations;,
Art. 10. —- En Annani et au Tonkin, les étrangers
de toutes nationalités seront placés sous là juridiction
française._ ,*
L'autorité française statuera sur les contestations, de
•
quelque nature qu'elles soient, qui s'élèveront entre
Annamites et étrangers de même qu'entré étrangers.
Art. 11. —: -Dans l'Annam proprement dit, les quan-
bo percevront l'impôt ancien sous le contrôlé des fonc-
tionnaires français et pour le compte de là Cour de Hué.
Au Tonkin, les résidents centraliseront,, avec le con-
cours des quan-bo, le service du même impôt, dont ils
surveilleront la perception et l'emploi. Une commission-
composée de commissaires français et annamites déter-
minera les sommes qui devront être affectées aux di-
verses branches de l'administration et aux services
publics, Le reliquat sera versé dans lés caisses de là
Cour de Hué.
Art. 12. — Dans tout le royaume, les douanes réor-
ganisées seront entièrement confiées à des administra-
teurs français. 11 n'y aura que des douanes maritimes
et de frontières placées partout où le besoin s'en fera
sentir.
Aucune réclamation
.
ne sera admise en matière de
douanes, au sujet des mesures prises jusqu'à ce jour
parles autorités militaires.
.
Le lois et règlements concernant les contributions
indirectes, le régime elle tarif des douanes et le régime
sanitaire de la Cochinchine seront applicables aux terri-
toires de l'Annam.et du Tonkin.
Art. 13. — Les citoyens ou protégés français pour-
ront, dans toute l'étendue du Tonkin et dans les ports
ouverts de l'Annam, circuler librement, faire le com-
merce, acquérir des biens, meubles et disposer. Sa
Majesté le Roi d'Annam confirme expressément les
garanties stipulées par le traité du 15 mars 1864 en
faveur des missionnaires et des chrétiens.
Art. 14.— Les personnes qui voudront voyager dans
l'intérieur de l'Annan, ne pourront en obtenir l'auto-
risation que par l'intermédiaire dn Résident général à
Hué ou du Gouverneur de la Cochinchine.
Ces autorités leur délivreront des passeports qui
seront présentés au visa du Gouvernement annamite.
Art. 15. — La France s'engage à garantir désormais
l'intégrité des états de Sa Majesté le Roi d'Annam, à
défendre ce souverain contre les agressions du dehors
et contre tes rebellions du dedans.
A cet effet, l'autorité française pourra faire occuper
militairement, sur le territoire de l'Annam et du Tonkin,
les points qu'elle jugera nécessaires pour assurer l'exer-
cice du Protectorat.
 LXXXI1
J Art. 16.'— Sa Majesté de Roi d'Annam continuera,;
comme par le passé, à diriger l'administration intérieure
de ses Etats, sauf lès restrictions qui résultent de la
présente convention.
:
Art, 17'.-'— Les dettes actuelles de l'Annam vis-à-vis
de la France seront acquittées au moyen de payements
dont le mode sera ultérieurement déterminé. Sa Majesté
le Roi d'Aimiam s'interdit de Contracter aucun emprunt à
l'étranger sans l'autorisation du Gouvernement français.:
3- Art. 18. -- Des conférences ultérieures
régleront les
limites des; ports ouverts des concessions françaises
dans chacun de ces ports ; l'établissement des phares
sur les côtes de l'Annam et dû Tonkin, le régime et
l'exploitation des mines ; le régime monétaire, la quotité
à attribuer au Gouvernement annamite sur le produit des
.-.douanes."--des: règièSv des taxes télégraphiques et autres
revenus non visés dans l'article111 du présent traité;
La présente convention sera soumise à l'approbation
du Gouvernement de la République française et de Sa
Majesté le Roi d'Annam et les ratifications en- seront
échangées aussitôt que possible.
Art. 19. — Le présent traité remplacera les conven-
tions des 15 mars, 31 août et 23 novembre 1874.
.En cas: de contestation, te texte français fera seul foi;
-En
•
foi de quoi les plénipotentiaires respectifs ont
signé le présent traité et y ont apposé leurs cachets.
Faith Huéj en double expédition, le6 juin 1884.
.'Par. décret du 2 mars 1886, ce traité ayant tété
approuvé par là Chambre et le Sénat et les ratifications
dé ,bet acte ayant eu lieu à. Hué le 20 février 1886, il a
.été' rendu exécutoire.
18.février 1885. — CONVENTION relative au régime des
;
mines du Royaume d'Annam
Sa Majesté le Roi d'Annam, s'êtant engagée, par l'ar-
ticle 18 du traité signé le 8 juin 1884, entre la France et
l'Annam a régler, d'accord avec le Gouvernement dé la
-République française, le régime des mines situées dans
ses Etats, et s'élant interdit, d'une manière absolue, de
disposer d'aucun gisement soit en Annam, soit au Ton-
kin-, avant que l'entente à intervenir fût établie, décla-
' rant d'ailleurs que toutes les mines situées dans ses
Etats font encore partie du domaine royal et qu'elles
sont libres de toutes charges, à l'exception d'une mine
de houille située sur le territoire du village de Nong-
son, province de Quang-nam, concédée le 12 mars 1881
pour une durée de 23 ans, et considérant qu'il importe
de déterminer les conditions dans lesquelles lés mines
d'Annam et du Tonkin pourront être exploitées :
Et le Gouvernement de la République, désirant faci-
liter à Sa Majesté le Roi d'Annam l'établissement d'un
_-
régime minier de nature à développer la prospérité de
ses Etats:
Ont résolu de conclure une convention spéciale à cet
effet.
En conséquence, ils ont nommé pour leurs plénipo-
tentiaires, savoir :
Le Gouvernement de la République ;
M. Victor-Gabriel Lemaire, Résident général de la
République française à Hué, ministre plénipotentiaire,
chevalier de la Légion d'honneur, etc., etc. ;
Sa Majesté le Roi d'Annam ;
Leurs Excellences, Pham-lhan-Duat, ministre des
finances, premier plénipotentiaire ; Huynh-huu-Thong,
sous-secrétaire d'Etat au ministère de la guerre, second
plénipotentiaire.
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins pou-
voirs respectifs, trouvés en bonne et due forme, sont
convenus des articles suivants ;
Article premier. — Sa Majesté le Roi d'Annam
accepte de soumettre le régime et l'exploitation des
mines situées dans ses Etats aux règlements dont l'utilité
aura été reconnue par le Gouvernement de la République.
Art. 2"'.' —- Le montant dés taxes et impôts établis
sur les mines d'Annam et sur leurs produits ainsi que
le prix de celles qui auront été adjugées où auront lait
l'objet d'une prise de possession, sérbiit Versés chaque
année dans le trésor royal, après défalcation des dé-
penses qui auront été faites par l'administration des
mines de l'Annam.
Le Gouvernement annamite pourra déléguer un on
plusieurs fonctionnaires pour assister aux adjudications
dés minés de l'Annam ; il pourra également dnmànder au
Résident générai', toutes les fois qu'il lé jugera utile,
des éclaircissements sur le rendement destaxes etimpôts
établis sur lesdites mines.
Art 3'.'— Le montant des taxes et impôts établis swf
les îMines du Tonkin et sur leurs produits, ainsi que les
prix de celles qui auront été adjugées; ou auront fait
l'objet d'une prise de possession, seront affectées au*
dépenses de l'administration du Tonkin.
Art. 4. — La présente convention sera soumise à la
ratification des deux gouvernements et elle entrera en
vigueur aussitôt après l'accomplissement de cette forma-
lité, qui aura lieu dans un délai aussi bref que possible.
En fois de quoi les plénipotentiaires ont signé le pré-
sent acte et y ont apposé leurs sceaux.
Fait à Hué, le dix-huit février mil huit cent q.ualre-
ving-cin.q.
2 mars 1886. — DÉCRET rendantexécutoire la conven-
tion entre la France et l'Annam sur le régime des
mines de l'Annam et du Tonkin.
Le Président de la République française
Sur la proposition du Président du Conseil, Ministre
des affaires étrangères,
DÉCRÈTE :
Article premier. — Une convention relative au régi-
me des mines de l'Annam et du Tonkin ayant été signée,
le 18 février 1885, entre la France et le royaume d'An-
nam et les ratifications de cet acte ayant été échangées
à Hué, le 23 février 1886, ladite convention est ap-
prouvée et sera insérée au Journal officiel.
Art. 2.— Le Président du Conseil, Ministre des Affai-
res étrangères, est chargé de l'exécution du présent
décret.
Fait à Paris, le 2 mars 1886.
JULES GRISVY.
Par le Président de la République :
Le Président du Coriseil, Ministre des
Affaires étrangères,
C. DE FREYCINÉT.
2 mars 1886. —'DÉCRET rendant exécutoire le traité
du. 6 juillet 1884 entre la France et le royaume
d'Annam.
Le Président de la République française,
Sur la proposition du Président du Conseil, Ministre
des Affaires étrangères,
DÉCRÈTE :
Article premier. — Le Sénat et la Chambre des Dé-
putés ayant approuvé le traité conclu à Hué, le 6 juin
1884, entre la République française et le royaume
d'Annam et les ratifications de cet acte ayant été
échangées à Hué le 23 février 1886, ledit traité rece-
vra sa pleine et entière exécution.
 — T.XXXIH —

Art. 2. — Le Président du Conseil, Ministre des Affai- Les hautes parties contractantes fixeront par une con-
res étrangères est chargé dé l'exécution du présent vention spéciale lés conditions dans lesquelles s'effec-
décret. tuera l'extradition des malfaiteurs entre là Chiné: et
Fait à Paris, le 2 mars 1888. l'Annam.
Lès Chinois colons ou anciens; soldats qui vivent pai-
JULËS GRÉVY. siblement en Annàm, en se livrant à -l'agriculture,, à
Par lé Président de là République : l'industrie Ou au commerce,.et dont la conduite ne don-
Le Président du Conseil,, Ministre!'.•$.«-.,..'.'.. nera lieu à'auçun reproche,.jouiront- pour leur person*
Affaires étrangères, sdnne et pour leurs biens, delà mêînë sécurité queles
C. DE FliEVCIKET.
protégés français. ': '/.._';. ..:,;
-..-'
Art. 2. —Le Chine, décidée à, ne rien "faire qui puis-
se compromettre F oeuvre de pacification entreprise par
fl juin l$.$5. -—TRAITÉ de paix, d'amitié: et de com- là France^ s'engage a respecter dans le présent et
conclu entre la France la Chine; à Tien-: dans l'avenir, lés traités, conventions; et arrangements
merce, et directement intervenus ou- à intervenir entre la France
tsin. -.--;. -...,.-:,.'. et l'Ànnàm.. >-.
Le Président de la République française et Sa Majesté En ce qui, concerne lès rapports entre là Chine et
, •

l'Empereur dp Chiné, l'Annam, il est entendu qu'ils seront, dé nature à ne. point
Animés l'un et l'autre d'un égal désir de mettre un porter atteinte à la dignité de l'empire chinois et à ne
terme aux difficultés, auxquelles donné: lieu leur inter- donner lieu à aucune violation du présent traité.
a
ventionsimultanée dans les-affaires..d'Annam, et voulant ,. Art. 3.-—.Dans un délai de six-- mois, à partir delà
établir et améliorer les anciennes relations; d'amitié et signature du présent traité, des; commissaires désignés
:

de commerce qui ont existé entre la France et la Chine, par les hautes parties contractantes: se rendront sur:lés
ont résolu de conclure un. nouveau traité répondant lieux, pour reconnaître la frontière entre la Chine et lé
intérêts des deux nations prenant Tonkin. Us poseront., partout, où-besoin sera, desbornes
aux communs en pour destinées.à rendre apparente là: ligne de;démarcation.
base la convention préliminaire signée à Tien-tsin le 11 .
mars 1884, ratifiée par décret impérial, le 13 avril remplacement Dans le.ca.s où, ils ne pourraient se,mettre d'accord: sur
1885. dé ces bornes, ou sur les rectifications de
A cet effet.; les deux hautes parties contractantes ont détail qu'il pourrait y avoir lieu d'apporter à la frontière
nommé pour leurs plénipotentiaires, savoir :; actuelle du Tonkin, dans,Uintérèt.c.Om.mun des deux pays,
ils en référeraient à leur, gouvernement respectif.
Le Président de la République française : Art. 4.:— Lorsque la frontière aura été reconnue, les
.
M. Jules Patenôtres envoyé extraordinaire et minis- Français et habitants étrangers çhi. Tonkin qui voudront.
tre plénipotentiaire de la France en Chine? officier de la la franchir pour se rendre, en Chine ne.pourrontle faire
Légion d'honneur, grand-croix de l'Etoile-Polaire dé qu'après s'être muii.is.,pré,alab)ement dé passeports dé-
Suède, etc. ;. ' livrés par les autorités françaises. Pour les sujets chi-
i. Et Sa Majesté ...FEmpereur de Chine; :
.
nois, il suffira d'une autorisation délivrée; par les autori-
[ Li-Hung-Ghang, commissaire impérial, premier grand tés impériales de la frontière.
secrétaire d'Etat, grand précepteur honoraire de 1 héri- Les sujets chinois, qui voudront se rendre dp Chine au
tier présomptit, surintendant du commerce des ports du Tonkin, par la voie de terre, devront être munis de pas-
Nord, Gouverneur général de la noblesse, avec le titre, seports réguliers, délivrés par les autorités françaises,
de Sougi : sur la demande des; autorités impériales.
Assisté de Si-Tchen, commissaire impérial, membre Art. 5, —Le commerce .d'importation et d'exportation
du conseil des affaires étrangères, président au ministè- sera permis aux négociants françaisou protégés français
re de la justice, administrateur du trésor au ministère et aux négociants, chinois; par la frontière de terre entre
;

des finances, directeur des écoles pour l'éducation des la Chine et le Tonkin. 11 devra se faire toutefois par cer-
officiers héréditaires de l'aile gauche de l'armée tartare tains points, qui seront déterminés ultérieurement et le
;
à Pékin, commandant en chef Je contingent chinois de choix, ainsi que le nombre, seront en rapport avec la
! la bannière jaune à bordure ; direction comme .avec l'importance du trafic entre les
I Et de Tunh-tcherig-Sieou, commissaire impérial, deux pays. H sera tenu compte, à cet égard, des règle-
! membre du cérémonial d'Etat ments en vigueur dans l'intérieur de l'empire chinois.
| Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins pou-
:
En tout état de cause, deux de ces points seront dé-
1 voirs, qu'ils ont reconnus en bonne et due forme, sont signés sur la frontière chinoise, l'un au-dessus de Lao-
I convenus des articles suivants : kai, l'autre au-delà de Lang-son. Les commerçants fran-
| '
Article premier. — La France, s'engage & rétablir et çais pourront s'y livrer dans les mêmes conditions et
;| à^ maintenir l'ordre dans les provinces de l'Annam qui avec les mêmes avantages que dans les ports ouverts au
I confinent à l'Empire chinois. A cet effet, elle prendra commerce étranger. Le Gouvernement de Sa Majesté
les mesures nécessaires pour disperser ou expulser les l'Empereur de Chine y,installera des douanes et le Gou-
". bandes de pillards et gens sans aveu qui compromettent vernement de la République pourra y entretenir des

'/....-,
la tranquillité publique et pour empêcher qu'elles ne se consuls dont les privilèges et les attributions seront
reforment. Toutefois, les troupes françaises ne pourront, identiques à ceux des agents du même Ordre dans les
dans aucun cas, franchir la frontière qui sépare le Ton- ports ouverts.
kin de la Chine, frontière que la France promet de res- De son côté, Sa Majesté l'Empereur de Chine pourra,
y pectèr et de garantir contre toute aggression. d'accord avec le Gouvernement français, nommer des
<>
De son côté, la Chine s'engage à disperser ou expul- consuls dans les principales villes du Tonkin.
« ser les bandes qui réfugieraient dans ses provinces Art. 6. — Un règlement spécial, annexé au présent
limitrophes se
x( du Tonkin, et à disperser celles qui cher- traité, précisera les condUio-ns dans lesquelles s'effec-
cheraient à se former sur son territoire pour aller tuera Je commerce par terre entre le Tonkin et les pro-
'porter le trouble parmi les populations placées sous la vinces du Yun-nam, du Kouang-si et du Kouang-tong.
" protection de la France, et, Ce règlement sera élaboré par des commissaires qui
en considération des garan-
ties qui lui sont données quanta la sécurité de sa fron- seront nommés par les hautes parties contractantes dans

au Tonkin.
...
tière, elle s'interdit pareillement d!envoyer des troupes
un
traité.
délai de trois mois, après la signature du présent
 T.XXXIV
Les marchandises faisant, l'objet de ce commerce
seront soumises, à l'entrée et à la sortie, entre le Tonkin
et les provinces du Yun-nam, du Kouang-si, à des droits
inférieurs à Ceux que stipule le tarif aetùelda commerce
étranger. Toutefois, le tarif réduit ne sera pas appliqué
aux marchandises transportées par la frontière terrestre
entre lé Tonkin et le Kouang-to'fig et n'aura pas d'effet
dans lès ports déjà ouverts par les traités.
Lé commerce des armes, engins, approvisionnements
et munitions de guerre dé toute espèce sera soumis aux
lois et règlements édictés par chacun des Etats contrac-
tants sur son territoire.
L'exportation et l'importation de l'opium seront réglées
: par des dispositions spéciales qui figureront dans lé
règlement commercial susmentionné.
Lo commerce de mer entre la Chine et l'Armani sera
également l'objet d'Un règlement particulier. Provisoire-
ment, il ne Sera innové en rien à la pratique actuelle.
Art. 7. — En vue de développer, dans les conditions
les plus avantageuses, les relations de commerce et de;
bon voisinage que le présent traité a pour objet dé ré-
tablir entre la France et la Chine, le Gouvernement de
la République construira des routes au Tonkin et y
encouragera la construction des chemins de fer.
Lorsque, de son côté, la Chine aura décidé de cons-
truire dés voies ferrées, il est entendu qu'elle s'adres-
sera à l'industrie française et le Gouvernement de la
République lui donnera toutes les facilités pour se pro-
curer en France le personnel dont elle aura besoin. 11
est entendu aussi que cette clause ne peut être consi-
dérée comme constituant privilège exclusif en faveur de
la France.
Art. 8. — Les stipulations commerciales du présent
traité elles règlements à intervenir pourront être revi-
sés après un intervalle de dix ans révolus à partir du
jour de l'échange des ratifications du présent traité.
Mais, au cas où six mois avant le terme, ni l'une ni
l'autre des hautes parties contractantes n'aurait mani-
festé le désir de procéder à la révision, les stipulations
commerciales resteraient en vigueur pour un nouveau
terme de dix ans et ainsi de suite.
Art. 9. — Dès que le présent traité aura été signé, les
forces françaises recevront l'ordre de se retirer de Ke-
lung et de cesser la visite, etc en haute mer. Dans
le délai d'un mois, après la signature du présent traité,
l'île de Formose et les Pescadores seront entièrement
évacuées par les troupes françaises.
Art. 10. — Les dispositions des anciens traités ac-
cords et conventions entre la France et la Chine, non
modifiés par le présent traité, restent en pleine vigueur.
Le présent traité sera ratifié, dès à présent, par Sa
Majesté l'Empereur de Chine et, après qu'il aura été
ratifié par le Président de de la République française,
l'échange des ratifications se fera à Pékin dans le plus
bref délai possible.
Fait à Tien-tsin en quatre exemplaires, le 9 juin
1885, correspondant au 27e jour delà 4e lune de la lie
année Kouang-sien.
25 avril 1886. — CONVENTION commerciale entre la
France et la Chine signée à Tien-Tsin.
Le Président de la République française et S. M.
l'Empereur de Chine, désirant conclure, conformément
aux dispositions de l'article 6 du traité du 9 juin 1885,
une convention pour régler les conditions dans lesquel-
les s'effectuera le commerce par terre entre le Tonkin
et les provinces méridionales de l'Empire et prenant,
d'autre part, en considération l'article 10 du môme
acte, qui maintient les anciens traités, accords et con-
ventions conclus entre la France et la Chine, ont
nommé pour leurs plénipotentiaires savoir :
Le Président de la République française :
Le sieur François^Georges CogOrdan, ministre pléni-
potentiaire, sous-directeur des affaires politiques au
ministère des affaires étrangères* officier de l'ordre de
la Légion d'honneur, grand officier de l'ordre de la
Couronne d'Italie, etc., envoyé en mission extraordi-
naire en Chine ;
Assisté du sieur François-Edmond Bruwaert, consul
de France, commandeur de l'ordre dp Gustave Wasa dé
Suède,chevalierde l'ordre de Lèopold de _]elgiqué,etc...
Et S. M. l'Empereur de Chine :
Li-liong^fchang,, commissaire impérial, premier
grand secrétaire d'État, grand précepteur honoraire de
l'héritier présomptif, surintendant du commerce des
ports du nord, directeur adjoint des armées navales,
gouverneur général de la province Tché-li, apparte-
nant au premier degré du troisième rang de la no-
blesse, avec le titre de Sou-yi ;,
Lesquels, après s'être communiqué. leurs pleins pou-
voirs, qui ont été reconnus en bonne et due forme, sont
convenus des stipulations suivantes :
Article premier. — Aux termes de l'article 5 dû traité
du 9 juin 1885, les hautes parties contractantes con-
viennent qu'il, y a lieu, quant à présent, d'ouvrir au
commerce deux localités, l'une au nord de Lang-son et
l'autre au-dessus de Lao-kai.
La Chine y établira des bureaux de douane et la Fran-
ce aura la faculté d'y nommer des consuls qui jouiront
de tous les droits et privilèges concédés en Chiné aux
consuls de la nation la plus favorisée.
Les travaux de la commission chargée de la délimita-
tion dés deux pays ne se trouvant pas terminés au mo-
:
ment de la signature de la présente convention, la loca-
lité à ouvrir au commerce au nord de Lang-son devra
être choisie et déterminée dans le courant de la présente
année, après entente entre le Gouvernement impérial et
le représentant de la France à Pékin. Quant à la localité
qui devra être ouverte au commerce. au-dessUS de Lao-
kai, elle sera également déterminée d?un commun ac-
cord, à la suite destravaux de reconnaissance dèlàfron-
lière entre les deux pays.
Art. 2. — Le Gouvernement impérial pourra nommer
des consuls à Hanoi et à Haiphong. Dès consuls chinois
pourront aussi être envoyés plus tard dans d'autres
grandes villes du Tonkin, après entente avec le Gouver-
nement français. Ces agents seront traités de la même
manière et auront les mêmes droits et privilèges que
les consuls de la nation la plus favorisée établis en
France. C'est avec les autorités françaises chargées du
Protectorat qu'ils entretiendront tous leurs rapports
officiels.
Art. 3. — il est convenu de part et d'autre que, dans
les localités où des consuls seront envoyés, les autorités
respectives s'emploieront à faciliter l'installation de ces
agents dans des résidences honorables.
Les Français pourront s'établir dans les localités
ouvertes au commerce à la frontière de Chine dans les
conditions prévues par les articles 7, 10, 11, 12, et
autres du traité du 29 juin 1858. Les Annamites jouiront
dans ces localités du même traitement privilégié.
Art. 4. — Les Chinois auront le droit de posséder des
terrains, d'élever des constructions, d'ouvrir des mai-
sons de commercé et d'avoir des magasins dans tout
l'Annam. Ils obtiendront pour leur personne, leurs
familles et leurs biens, protection et sécurité, et comme
ces derniers, ils ne pourront être l'objet d'un mauvais
traitenient. Les correspondances officielles et privées,
les télégrammes des fonctionnaires et commerçants
chinois seront transmis sans difficulté par les adminis-
trations postales et télégraphique françaises.
Les Français recevront de la Chine le même traite-
ment privilégié.
Art. 5. — Les Français, protégés français ou étrangers
établis au Tonkin pourront franchir la frontière et péné-
 r.xxxv
trer en Chine, à là condition d'être munis de passeports.
Ces passeports seront délivrés par lès autorités chinoises
de la frontière, à la requête des autorités françaises,
qui les demanderont seulement en faveur de personnes
honorables ; ils seront rendus au retour et annulés.
Lorsqu'un voyageur devra traverser Une localité occupée
par des aborigènes ou des sauvages, il sera mentionné
sur lé passeport qu'il n'y a pas dans cette localité de
fonctionnaire chinois qui puisse le protéger.
Les. Chinois qui voudront se rendre de Chine au
Tonkin par là voie.de terre devront de là même manière
être munis de passeports délivrés par les autorités fran-
çaises à la requête des autorités chinoises qui les deman-
deront seulement en faveur de personnes honorables.
Les passeports ainsi délivrés de part et d'autre
serviront simplement de titre de voyagé et né pourront
pas être considérés comme dès certificats d'exemption
de taxe pour Je transport des marchandises.-
Les autorités chinoises; sur le soi chinois et les au-
torités françaises, au Tonkin auront ie droit d'arrêter les
personnes qui auraient franchi la frontière sans passe-
port et dé les rehiéttrè aux mains dé l'autorité respec-
tive pour être jugées et punies s'il y a lieu!
Les Chinois halntant l'Annam pourront rentrer du
Tonkin en Chine en obtenant simplement des autorités
impériales un làisser-pàsser leur permettant dé franchir
la frontière.
Les Français et autres personnes établis dans les lo-
calités ouvertes à la frontière pourront circuler sans
passeport dans un rayon dé 50 lis, autour de ces locali
tés.
Art. 6. — Le3 marchandises importées dans les loca-
lités ouvertes au commerce à la frontière de Chine par
les négociants français et les protégés français peuvent,
après acquittement des droits d'importation, être trans-
portées sur les marchés intérieurs die la Chine, dans les
conditions fixées par le 7e règlement annexe-du traité du
27 juin 1858; et par les règlements généraux de la
douane maritime sur les passes de transit à l'importa-
tion.
Dès que des marchandises étrangères seront impor-
tées dans ces localités, déclaration devra être laite en
douane de la nature et de la quantité de ces marchan-
dises ainsi que du nom dé la personne qui les accompa-
gne. La douane fera procéder à la vérification et per-
cevra le droit du tarif général de la douane maritime
chinoise diminué d'un cinquième. Les articles nommés
au tarif resteront passibles du droit de 5<>/0 ad valorem.'
Ce n'est qu'après que le droit aura été payé que les
marchandises pourront sortir du magasin, être expédiées
et vendues. Le négociant qui voudrait envoyer dans
1 intérieur des marchandises étrangères devra faire
une
nouvelle déclaration en douane, et payer, sans réduc-
tion, le droit de transit inscrit dans les règlements géné-
raux de la douane maritime chinoise. Apresce paiement,
la douane délivrera une passe de transit qui permettra
au porteur de se rendre dans la localité désignée sur la
passe pour y disposer desdites marchandises.
A ces conditions, aucune perception nouvelle ne se-
ra faite au passage des barrières intérieures et des bu-
reaux du likin.
Les marchandises pour lesquelles des passes de tran-
. n'auraient
sit
pas été demandées seront passibles de tous
les droits de barrière et de likin imposés aux produits
indigènes dans l'intérieur du pays.
Art. 7. — Les marchandises achetées par des Fran-
çais ou des protégés français sur les marchés intérieurs
ne la Chine peuvent être amenées dans les localités ou-
vertes de la frontière pour être, de là, exportées au
i onkin, dans les conditions fixées par lo 7<* règlement
annexe du traité du 27 juin 1858 sur le transit des
marchandises d'exportation.
Lorsque des marchandises arriveront dans ces loca-
lités pour être exportées, déclaration devra être faite en
douane de la nature et de la quantité dé ces marchan-
dises, ainsi que du nom de la personne qui les accompa-
gne. La douane fera procéder à la vérification. Celles des '
marchandises qui auraient été achetées à l'intérieur par
le négociant mu ni d'une passe de transit, et qui n'au-
raient, dès lors, acquitté ni taxe dé likin, ni taxé de
barrière, auront d'abord à payer le droit de transit gé-
néral dé la douane maritime chinoise. Elles paieront en*
suite lé droit d'exportation du tarif général diminué de;
1/3, Lés articles non dénommés au tarif resteront pas-
sibles du droit de 5 0/0 ad valorem. Après ^acquitte-
ment de ces taxes, lès marchandises pourront sortir li-
brement et être expédiées au delà de la frontière.
Le négociant qui, ayant acheté des marchandises dans
l'intérieur, ne. sera pas; munis d'une passe de transit,
devra acquitter:au passage des bureaux de .perception^'
les taxes de barrières et de likin; des récépissés;de-
vront lui être délivrés. A son arrivée à la douane, il sera-
exempté du paiement du droit-de transit sur le vu de
ces récépissés.
Les commerçants français et protégés français impor-
tant ou exportanrdés marchandises par les bureaux de
douane de la frontière du Yunnan et du Kouang-si et les
commerçants chinois importantou exportant desmarchan-
dises au Tonkin, n'auront à acquitter aucune taxe pour
leurs voitures ou leurs bêtes de somme. Sur les cours
:
d'eau: navigables franchissant la frontière,. les barques:
pourront être, départ et d'autre, soumises à un droit de
tonnage, conformément au règlement de la douane ma-
. ritime des deux
pays.
En ce qui concerne les dispositions du; présent article
et du précédent, il est convenu, entreles hautes parties
contractantes que, si: un nouveau tarif douanier vient à
être établi, d'un commun accord,.entre la Chine et une
tierce( puissance pour le commerce par terre sur les
frontières sud-ouest de l'empire Chinois, la France pourra
en obtenir l'application.
Art. 8. — Les marchandises étrangères qui n'ayant pu
être vendues, seraient, dans un délai de trente-six mois,,
après avoir acquitté le droit d'importation à l'une des
douanes frontières chinoises, réexpédiées vers l'autre
douane frontière, seront examinées à la première de ces
douanes, el si les enveloppes en sont restées intactes, si
rien n'en a été distrait ou changé, elles recevront un
certificat d'exemption du montant de la taxe primitive-
ment perçu. Le porteur de ce certificat d'exemption
pourra le remettre à l'autre douane frontière à l'acquit
du nouveau droit qu'il aurait à payer. La douane pourra
également délivrer des bons valables pendant trois ans,
pour tout paiement ultérieur à faire au même bureau.
Il ne sera jamais rendu d'argent.
Si ces mêmes marchandises sont réexpédiées vers un
des ports ouverts de la Chine, elles y seront, conformé-
ment à la règle généralede la douane maritime chinoise,
soumises au droit d'importation, sans qu'on puisse y
faire usage de ces certificats ou bons de douanes fron-
tières. H ne sera pas non plus possible d'y présentera
l'acquit des droits les quittances délivrées par les doua-
nes frontières lors du !<"' versement. Quant aux droits
de transit, une fois acquittés, il ne pourront jamais, con-
formément aux règlements appliqués dans les ports
ouverts, donner lieu à la délivrance de bons ou certifi-
cats d'exemption.
Art. 9. — Les marchandises chinoises qui, après avoir
acquitté à l'un dès bureaux de la frontière les droits de
transit et d'exportation, seraient réexpédiées vers l'autre
douane frontièrepour être vendues, neserontsoumises, à
leur arrivéeà celte seconde douane, qu'au paiement,à titre
de droit de réimportation, dé la moitié du droit: d'expor-
tation déjà perçu. Ces marchandises ne pourront alors,
conformément aux règlements établis dans les ports
ouverts, être transportées dans l'intérieur par lès com-
merçants étrangers.
 LXXXVI-
Si ces marchandises chinoises sont transportées dans
an des ports ouverts de la Chine, elles seront assimilées
à des marchandises étrangères, el devront acquitter un
nouveau droit entier d'importation, conformément au
tarif de la dpuane maritime,
Ces marchandises seront admises à payer le droit de
transit pour pénétrer dans l'intérieur.
Les marchandises chinoises ex-portées d'un port de mer
de Chine vers un port annamite, poyr être, de là, transpor-
tées à la frontière de terre et rentrer ensuite en territoire
chinois, seront traitées çommo marchandises étrangères,
it devront payer le droit local d'importation. Ces mar-
chandises seront admises à payer le droit dé transit pour
pénétrer dans l'intérieur.
' Art-.'10'.'— Les déclarations en douanes chinoises de-
vront être faites dans lés trente-six heures qui suivront
l'arrivée dés marchandises importées ort exportées,
sons peine d'une amende de 50 taëls par chaque jour de
retard, sans que cette amende puisse excéder 200 tàëls.
Une déclaration inexacte de la quantité dès marchan-
dises, s'il est prouvé qu'elle a été faite dans l'intention:
d'échapper au paiement des droits, entraîne pour le mar-
chand la confiscation de ses marchandises. Les marchan-
dises qui, non munies du permis du chef dé la douane,
seraient clandestinement introduites par des chemins
détournés, déballées et vendues, ou qui seraient l'objet
d'un acte intentionnel de contrebande, seront intégrale-
ment confisquées. Toute fausse déclaration ou manoeuvre
tendant à tromper la douane, sur la qualité, la quantité,
la réelle provenance ou la réelle destination des marchan-
dises appelées à bénéficier des passages de transit, don-
nera lieu à la confiscation des marchandises. Ces pénalités
devront être prononcées dans les conditions' et selon la;
procédure, fixées par le règlement dû 31 mai 1868.
Dans tous les cas où la confiscation aura étéprononcée,
le négociant pourra libérer ses marchandises moyennant
le versement d'une somme équivalant à leur valeur
dûment déterminée par une entente avec les autorités
chinoises.
Les autorités chinoises auront toute liberté d'aviser
aux mesures à prendre en Chine, le long de la frontière,
pour empêcher la contrebande,
Les marchandises descendant ou remontant les voies
navigables à bord de bftteaux français, annamites ou
chinois ne devront pas être nécessairement débarquées
à la frontière, à moins qu'il n'y ait apparence de fraude
ou divergence entre l'état de la.cargaison et les déclara-
tions du manifeste. La douane ne pourra qu'envoyer à
bord desdits bateaux des agents pour en faire la visite.
Art. 11. — Les produits d'origine.chinoise importés
au Tonkin par la frontière de terre auront à acquitter
le droit d'importation du tarif franco-annamite. H sera
donné communication au Gouverneur impérial du nouveau
tarif que la France établira au Tonkin.
S'il est établi au Tonkin des taxes d'accise, de con-
sommation ou de garantie sur certains articles de pro-
duction indigène, les produits similaires chinois auront
à subir à l'importation des taxes équivalentes.
Art. 12, — Les marchandises chinoises qui seraient
transportées à travers le Tonkin d'une des deux douanes
frontières Vers l'autre douane frontière au vers un port
annamite, pour être, de la, exportées en Chine, seront
soumises à un droit spécifique de transit qui ne dépas-
_
sera pas 2% dala valeur. Au point de sortie du territoire
chinois, ces marchandises devront être reconnues par
l'autorité douanière française de la frontière, qui spécifiera
la nature, la quantité et destination dans des certificats
d'origine destinés à être produits à toute réquisition des
autorités françaises, durant le parcours a travers ie
Tonkin, ainsi qu'au port de transbordement.
Afin de garantir la douane franco-annamite contre
toute fraude possible, ces produits chinois acquitteront à
l'entrée du Tonkin le droit d'importation.
Un passe-deboul les accompagnera jusqu'à la sortie,
,
soit par le port de transbordement, soit .à la frontière
terrestre, et les sommes versées par le propriétaire des
marchandises lui seront, déduction faite du droit dé
transit, restituées à ce moment, sîil y a lieu, en échange
du récépissé délivré par les douanes du Tonkin.
Toute-fausse déclaration ou manoeuvre tendant d'une
manière évidente à tromper l'Administration française
sur la qualité, la quantité, la réelle provenance ou la
réelle destination des marchandises appelées à jouir du
traitement spécial applicable aux produits chinois qui.
traverseront le Tonkin en transit,' donnera lieu à la
Confiscation dès marchandises.
Dans tous les cas où la confiscation aura, été prononcée,
lé négociant pourra libérer ses marchandises moyennant
lé paiement d'une somme équivalant; à leur valeur
dûment déterminée par une entente avec les autorités
françaises.
Les mêmes règles et là mêrne taxe de transit seront
applicables en Ànnam aux marchandises chinoises qui
seraient expédiées d'un port dé Chine vers un port
annamite pour gagner, de là, les douanes frontières
chinoises à travers le Tonkin. ...-.'
Art. 13. — Les articles suivants.: l'or et l'argent en
barres, la monnaie étrangère, la farine;, la farine de maïs,
le sagôu, lebiscuit, lés conserves dé viandes etdé légumes,
le fromage, les sucreries, lés vêtements étrangers, la
bijouterie, l'argenterie, la parfumerie, les savons de tou-
tes espèces, la charbon de bois, le bois à brûler et la
chandelle étrangères, le tabac, le vin, la bière, les spiri-
tueux, les articles de ménage, les provisions pour lès
navires, les bagages personnels, la papeterie, les articles-
de tapisserie, la coutellerie, les articles de droguerie
et les médicaments étrangers, la verrerie, seront véri-
fiés par le douane chinoise à l'entrée et à la sortie ;
s'ils sont réellement de provenance étrangère et
destinés à l'usage personnel des étrangers, et s'ils-
arrivent en quantité modérée, un certificat d'exemption
des droits sera délivré, qui en permettra le librepassage
à la frontière.
Si ces articles sont soustraits à la déclaration, à la,
formalité du certificat d'exemption, leur introduction
clandestine les rendra passibles d'amendes, au même
titre que des marchandises passées en contrebande.
A 1 exception de l'or, de l'argent, de la monnaie et
des bagages qui resteront exempts de droits, les articles
ci-dessus mentionnés destinés à l'usage personnel des:
étrangers et importés en quantité modérée, paieront,
lorsqu'ils seront transportés à l'intérieur'de la Chine,,
un droit de transit de 1/2 0/0 ad valorem.
Les douanes franco-annamites de la frontière, à
l'entrée comme à la sortie du Tonkin, ne percevront;
aucun droit sur les objets suivants d'usage personnel que
les chinois transporteraient avec eux : monnaie, bagages,
vêtements, ornements de coiffures de femme, papiers,.
pinceaux, encre de Chine, livres, mobilier et aliments,
.
ni sur les produits que les consuls de Chine et du Tonkin
feraient venir pour leur consommation personnelle.
Art. 14. — Les hautes parties contractantes convien-
nent d'interdire le commerce et le transport de l'opium
de toute provenance par la frontière de terre entre le
Tonkin, d'une part, et le Yun-nan, le Kouang-si et le
Kouang-tong, d'autre part.
Art. 15.— L'exportation du rie et des céréales sera
interdite en Chine. L'importation de ces articles s'y fera
en franchise de droits. Il sera interdit d'importer en
Chine :
La poudre à canon, les projectiles, les fusils et canons,
le salpêtre, le soufre, le plomb, le spelter, les armes, le
sel, les publications immorales.
En cas de contravention, ces articles seront intégrale-
ment confisqués. Si les autorités chinoises faisaient ache-
ter des armes ou des munitions, ou si des négociants,
recevaient l'autorisation expresse d'en acheter, l'impor-
 LXXXVH

tâtion en serait perniise souS la surveillance spéciale de,
la douane chinoise, i_.es autorités chinoises pourront; en
outre, après entente avec lès consuls dé France, obtenir
pour lés armés et munitions qu'elles voudraient faire
transporter en Chine à travers lé Tonkin, l'exemption, de
tout droit à la douane franco^annàmité..
L'introduction au; Tonkin d'armes^ iofemunitions de
guerre, dé publications immorales est également inter-
dite. •'
; nommé po ur leurs plénipotentiaires respectifs,: savoir
pement dés relations commerciales entre les deux pays;
et d'assurer la bonne exécution au traité de'commerce
signe à Tien-tsin îe 25 avril 1886, ont décidé de,cour
.clurè pné convention additionnelle modifiant quelques;
unes des dispositions contenues dans.le'dit acte;.
A cet effet les deux hautes parties contractantes ont
;

Le Président de la République française

:tans, député,, ancien ministre dè-1'ihtéripur et des cul>-
ill. :
Gons':
ArL 16; ^-4 Les Chinois résidant en Annam seroiit, tes, commissaire du; Gouvernement,, envoyé pxtrâordit7 ,,
BOUS lé rapport de la juridiction êa matière è pripiinellp, naire dé la République française en Chine, ,/'".
.
:
fiscale ou autre, placés dans lés pïêmes Conditions que ;
Et Sa Majesté l'empereur de Chine, Son Ailessè fo
les sujets dé la nation là plus favorisée. Les procès;qui prince ' K'i'ng,.:' prince du second; rang, président du
j

s'élèveronten Chine dans les; marchés Ouverts dp la 7Tsoung>-li-Yamen,

frontière entré tés sujets chinois et les Français ou An- .Assisté dé''->..-''..'.'.'-
namites seront réglés, en .cour mixte,, par des fonction- Son: Excellence; Spueiï-yUiQuen, membre du Tsoûng*
.

naires chinois et français. Pour lès crimes ou délits que li-Yamen ; premier vice-président du ministère.des tra-;'.',
lés Français on protégés ftmpçais comippttraient ép (.hipe vaux publics.
dans: les' localités ouvertes:au commerce,;il seràppOcédé,
\
....;. - 7
Lesquels, après s'être'communiqué leurs pleins; ppu-
.-.*-.
conformément aux stipulations des articles 38, 39 du vpirs, qu'ils ont rèçonnus.en bonne etdue; forme,
traité du 27 Juin 1858, ; sont
convenus des; articles suivants j:, -7,
Art. 17. ^3 Si dans les localités ouvertes au;çomnîércô i

Article
à la frontière de Chine des Chinois déserteurs pu pré- avril 1886 premier. -**.
Le traité signé; à Tien-tsin le 25-
des crimes qualifiés tels l'a-;ipx chinoise sera, immédiatement après l'échange dés '
venus par .se ratifications, fidèlement mis à exécution; dans: toutes! Ses:
rétugierit dans les maisons, bu à bord dé barques appar- clauses,,i

sauf, bien entendu, celles que la présente conr-;

tenant à des' français ou à dés protégés français, l'auto- veiiliou :

but. de modifier.
rité locale s'adressera au consul qui, sur la preuve de a pour
la culpabilité des prévenus, prendra immédiatement les Art. 2. — En exécution de l'article' premier; du- traité1''
mesures nécessaires pour qu'ils soient remis et livrés à du 25 avril 1886, il est convenu entre les; hautes parties
l'action régulière des lois. contractantes que la ville de Long-tçhéou; au:; liouang-
si. et celle: de Mong-tseu au Yunnan sont: ouvertes au
:

Les Chinois coupables ou inculpés dé crimes ou délits :

qui chercheraient un refuge e^Ânnàm seront, à la re- commerce franco-annamite, 11 est entendu, en outre,'
quêté des autorités chinoises, et sur la .preuve delà que Manhao, qui se trouvé- sur la routé'fluviale dé Lao-'
culpabilité, recherchés^ arrêtés:et extradés; dans tops les kai à Mong-tseu,est ouvet'îé au commerce:corrimel-ong^
cas où pourraient être extradés de France les sujets du tchéou et Mong-tseu, et que le Gouvernement français^
pays jouissant du: traitement le plus large ."matière aura le droit d'y entretenir un agent relevant, du consul
en
d'extradition. Les Français et protégés français coupa- dé cette dernière ville. " '
:
bles ou inculpés de crimes ou de délits, qui cherche- Art'. 3.-—Eu vue de développer le plus rapidement
raient un refuge en Chine, seront, à la requête des au- possible le commerce entre la Chine et le Tonkin, les
torités, arrêtés; et sur la preuve dé leur culpabilité,, ar- droits d'importation et d'exportation stipulés dans les
rêtés et remis auxdités autorités pour, être livrés à l'ac- articles 6 et 7 du traité du 2 avril 1886 sont provisbi-
tion régulière des lois ; dé part et d'autre on évitera renientmodifiés ainsi qu'il:suit:
avec soin tout recel et toute connivence. ' ;
Les marchandises étrangères importées en Chine par
Art. 18,. /— Pour toute difficulté non prévue parles ; lès villes-, ouvertes auront à acquitter le droit du tarif
1

dispositions précédentes, on recourra aux règlements général de la douane maritime, diminué des trois
;

de la douane maritime qui, conforniénient aux traités dixièmes.

existants, sont actuellement appliqués dans les villes et Les marchandises chinoises exportées au Tonkin paie-
dans, les ports ouverts. ront le droit d'exportation dudk tarif général diminué
Dans le cas où ces règlements seraient insuffisants les des quatre dixièmes.
!

agents des deux pays en référeraient à leurs gouverne- Art. 4. — Les produils d'origine chinoise qui auront
ments respectifs. acquitté les droits d'importation, conformément au:§ 1«
Des présentes stipulations pourront être, aux termes de l'article 11 du traité du 25 avril 1886 et seront trans-
de l'article 8 du traité du 9 juin 1985, révisées dix ans portés à travers le Tonkin vers un port: annamite pour-.
après l'échange des ratifications. ront être soumis, à la sortie de ce port, s'ils sont à des-.
Art. 19. — La présente convention de commerce, tination d'un autre pays que la Chine, au droit d'expor-
après avoir été ratifiée par les deux gouvernements,se- tation fixé par le tarif des douanes franco-annamites.
ra promulguée en France, en Chine et en Annam. Art. 5.— Le gouvernement chinois autorise l'expor-
L'échange dès ratifications aura lieu à Pékin dans le tation de l'opium indigène au Tonkin par là frontière'
délai d'un an à compter du jour de la signature delà de terre moyennant un droit d'exportation de 20 taëls
convention, ou plus tôt si faire se peut. par picul ou 100 livres chinoises.,Les Français, ou pro-
Fait à Tien-tsin, en quatre exemplaires, le 25 avril tégés français ne pourront acheter l'opium qu'à Long-
1886 (correspondant au 22e jour de la lune de la 12e tchéou, Moiigtseu et Manhao. Les droits de likin et de
année Koupng-su). barrières que les commerçants indigènes auront à payer
G. CoGORDAN. sur ce produit ne dépasseront par 20 taëls par picul.
Les commerçants chinois qui auront apporté l'opium
ED. BRUWAEP.T. de l'intérieur remettront à l'acheteur en même temps que
Signature et cachet chinois (LI-HONG-TCJIANG) la marchandise, les reçus constatant que le likin a été
. intégralement acquitté, et l'acheteur présentera ces
reçus à la douane, qui les annulera an moment où.il
26 juin 1887. CONVENTION additionnelle entre la effectuera le pnienieril du droit d'exportation. "
—
France et la Chine signée à Pékin. 11 est entendu
que cet opium, dans le cas où il rentre-
rait en Chine, soit par la. frontière de terre, soit par un
Le Président de la République française el S. M. des portes ouverts, ne pourra être assimile aux produits
L'Empereur de Chine, désireux de favoriser le dévelop- d'origine chinoise réimportés.
 LXX-XVîII
Art. 6.-^- Les bateaux français et annamites, à l'excep-
tionides bâtiments dé guerre et des navires employés an
transport de troupes, d'armés ou de munitions déguerré,
pourront circuler de Lang-son à Gao-bâng, et récipro-
quement, en passant par -les rivières (Song -ki-Kong et
rivière dé Gào-batig) qui relient Lang-son à Longtchéou
et Longtchépu à Cap-bang.
Usera prélevé sur ces bateaux, pour chaque parcours,
un droit de foniiagê de 5 0/0 de taël par tonneau, mais
lès marchandises composant Te chargement n'auront à
acquitter aucun droit.
Les''marchandises à destination dp Chiné pourront
-
êtie transportées par les rivières dont il est question
dans le § 1er du présent article, aussi bien que par îps
routes de terre, et notamment par la route mandariiialé
q,ui conduit de Lang--son à Longtchéou ; mais, jusqu'au
jour pu le;gouvernement chinois aura établi un poste de
dédouané à là frontière, les marchandises qui passeront
par ces routes de terre ne pourront être vendues qu'après
avoir acquitté les droits à Long-tchéou.
Art. 7. —-11 est entendu que ta France jouira de plein
droit, et sans qu'il soit besoin des négociations, de tous
les privièges et immunités, de quelque nature qu'ils
soient et dp tous les avantages; commerciaux qui pour-
ront être accordés dans la suite à la nation la plus favo-
risée par des traités ou conventions ayant pour objet le
règlement des rapports politiques ou commerciaux entre
la Chine et-les-, pays situés au sud et-au sud-ouest de
l'empire chinois.
Art. 8. — Ayant arrêté d'un commun accord les dis-
positions ci-dessus, les plénipotentiaires ont apposé leur
signature et; leur sceau sur deux exemplaires du texte
français de la présente, convention, ainsi que sur ta tra-
duction chinoise qui accompagne chacun de ces exem-
plaires.
Art. 9.— Les stipulations de la présente convention
additionnelle seront mises en vigueur comme si elles
étaient insérées dans le texte même du traité du 25 avril
1886 à partir du jour de l'échange des ratifications des-
dits traité et convention.
Art. 10. — La présent convention sera ratifiée dès à
présent par Sa Majesté l'Empereur de Chine, et dès
qu'elle aura été ratifiée par le Président de la Républi-
que française l'échange des ratifications aura lieu à Pékin.
Fait à Pékin, le vingt-six juin mil huit cent quatre-
vingt-sept.
CONSTANS.
PRINCE KING.
28 juin 1887. —CONVENTION relative à la délimitation
de la frentiercentre la Chine et le Tonkin, signée à
Pékin.
Les commissaires nommés par ie Président de la Ré-
publique française et par S. M. l'Empereur de Chine,
eu exécution de l'article 3 du traité du 9 juin 1885, pour
reconnaître la frontière entre la (.bine et le Tonkin,
ayant terminé leurs travaux.
AÏ. Ernest Constans, député,, ancien ministre de- l'in-
térieur et des cultes, commissaire du Gouvernement,
envoyé extraordinaire de la République française,
d'une part;
Et S. A le prince King, prjnce du second rang, pré-
sident de Tsoiig-li-Yainen, assisté de S. Exe. Souen-yu
Ouen, membre du Tsong-li-Yamen, premier Vice-pré-
sident du ministère des travaux publics.
Agissant au nom de leurs gouvernements respectifs :
Ont décidé de consigner dans le présent acte les dis-
positions suivantes destinées à régler définitivement la
démilitation de ladite frontière :
\o Les procès-verbaux et les cartes y annexées qui
ont été dressés et signés par les Commissaires français
et chinois sont et demeurent approuvés ;
2a Les points sur lesquels. l'accord n'avait pu se faire
entré les deux commissions, et les rectifications visées
;
par le deuxième paragraphe de l'article 3 du traité du
9 juin 1885 sont réglés ainsi qu'il suit :
Au Kouaiig'-tong,"il est entendu que les points cou-
le s tés q,ui sont situés à l'Est et au Nord^Èsf ap, Monl.ui,
ap delà de là frontière telle qu'elle a..été: fixée par !:i
commission dé délimitation, sont attribués à la"Chine...
Lesiles qui sont à l'Est du méridien de ParislOS» 43
de longitude Ést_. tfëst-a-uîcè; dé .là ligne Nord^-Sùo
passant par là pointe orientale- de l'île de Tcli!a-kou pu
Guau-3-châu (Ti-a-co) et formant la frontière sont égaler
ment attribuées a la {.ihi'iie. Lés îles Go-tlip et les autres
îles qui sont à l'Ouest dé ce méridien; appartiennent à
l'Ànpam,
Les chinois coupables ou inculpés dp, crimes ou délits,,
qui;chercheraient un; refuge dans ces: îles, sepont cpii>~-
formément aux stipulations dp l'article 17; du''traité du
25 avril1886, recherchés, arrêtés et: extradés par Tes
autorités françaises.
Sur la frontière du Yunnan.j il est entendu que làligriéi
de démarcation suivra le tracé suivaut,
De I-éOu-teou^-Tchài, Gào-dao-Trat, sur la rivé gauche
du Siao, Tou-tchéou-Ho, Tien-do-Chu-hà, ppint M. dé
la carte dé la 2« section, elle se;dirige pendant 50 lis, 20
kilomètres, directement de l'Ouest vers l'Est-en laissant
à la Chine les endroits dé Tsui'kiangfGtio ou Tsui-y-Cho,
Tu-ngliià-Xa, Tsui^mei-Cho, Tu-nii-Xa, Kiang-lei-Cho
ou Y-fei-GhOi Nghia-fi-Xà qui sont au Nord' de cet;e
ligne, et à l'Annam, celui de Yeou-p'ong-Gho, Hùrban.y-,
Xa, qui en est au Sud, jusqu'aux points marqués P et Q
sur là carte annexe ou elle coupe les deux branches du
second affluent de droite du Heï-ho, Haç-ha, ou Tou-
tchéou-Ho, Do-cliu-lla. A partir du point Q, elle s'inflé-
chit vers le Sud-Est d'environ 15 lis, 6 kilomètres jus-
qu'au point R, laissant à la Chiné le territoire de Nan-
tan, Nan-don au Nord de ce point R; puis à partir dp
ce dit point, remonte vei's le Nord-Est jusqu'au points,
eri: suivant la direction tracée sur là carte par la ligne
R-S, le cours du Nàn-teng-Ho, Nam-dang-Ba et lès ter-
ritoires deMan-meï, Màn-mi, de Meng-tong-Çlian ts'oud,
Muong-dong-truong-Thon, de Meng-touhg-Chan, Muongr
d'ong-Son, de Meng-touiig Tchoung-ts'oun, Muong-dong-
truong-Thon et de Méng-toung-Chia-ts'oun, Muong-
doug-ha-Thon, restant à l'Annam.
A partir du points, Mèng-toung-Chia-t'sQun ou Muong-
done-ha-Thonle milieu du Ts'ing-chouei-Ho, Thau-lliuy-
Hà, indique jusqu'à son confluent, en T, avec la rivière-
Glaire, la frontière adoptée.
Du point T son tracé est marqué par le milieu de la
rivière Glaire jusqu'au point X, a hauteur de Tch'ouan-
Teou, Thuyen-Dan.
Du point X, elle remonte vers le Nord jusqu'au point
Y, en passant par Paiche-Yai, Bach-thach-Giai el Lao-ai-
K'an, Lao-hai-Kan, la moitié de chacun de ces deux
endroits appartenant à la Chine et à l'Annam ; ce qui es/
à l'Est appartient à l'Annam, ce qui est à l'Ouest à la
Chine.
A partir du point Y, elle longe, dans la direction du
Nord, la rive droite du petit affluent de gauche de la
rivière Claire qui le reçoit entre l-ien-pao-Kia, 1 .en-pao-
Kha et Pei-pao, Bac-bao, et gagne ensuite Kao-ma-Paï,
Cao-ma-Bach, point Z, où elle se raccorde avec la troi-
sième section.
A partir de Long-po-Tchaï, cinquième section, la fron-
tière commune du Yunnah et de l'Annam remonte le
cours du Loug-po-llo jusqu'à son confluent, avec le
Ts'ing-chouei-Ha marqué A sur la carte ; du point A,
elle suit la direction générale du Nord-Est au Sud-Ouest
jusqu'au point indiqué B, sur la carte, endroit où le Saï-
kiang-llo reçoit le Mien-chouei-Ouan ; dans ce parcours,
la frontière laisse à la Chine le cours du Ts'ing-chouei-ilo.
Du point B, la frontière à la direction Est-Ouestjus-
qu'au point G, où elle rencontre le Teng-liao-Tcbiang
 LXXX..X

au-dessous de Ta4chou-Tchio. Ce qui est au; Sud dé ..:- I

celte ligne appartient à l'Annam, ce qui est au Nord à Le tracé de là frontière entre le Yunnan et l'Annain
là Chine. : '/"- "'"'"-.' -: (parte dé là deuxième section), du point R pu point S,
Du point B. elle redescend vers le Sud en suivant lé est modifié ainsi qu'il suit.
milieu: de la rivière Tèng-tiaô-Tchiang jusqu'à son cùn^ La lignéirontièrepart dupointR, sedirigé âuNordi
flueht;, au point Dy avec lé Tsin;etsevll07 3" «
Estjpsqu:à Map'mpi^puis de Manquer"etsUivàntlà di-";
Elle suit ensuite lé Tsip-tsë-llo pendant environ 30: lis- rectibn OuestrÈst jusqu'à Nàn-na, sur le Ts'ing-choûëi-
et continué dans la direction Ïst-Ouesfjusqu-'àupoint E, Po, laissant Map--mei a l'Annam et les territoiresde;
où elle rencontré lé petit ruisseau qui se jette dans là; Monjg-t'png-Ghang-tS'puén,.Mong-ton-CTi;an,Mong-t'ongr:,
rivière NoirevlleiHtçiàiïg'on Hâc-giàng, àTEst du bac ttehongrts'oûenv Mong^Ong^iàrts'Ouën à la Chiné. 7:4
de Méng-tiang. Le milieu dé ceruisseâusert dé;frontière
du point E. àuîpoint F. IL- /:l;'~-
77: '
A partir dp;point F; lé milieu» dé la rivière Noire sert Lé tracé dp là cinquièuie section entre Long-po^-tcliài:
dp; frontière à: FOuesL. etlàrivieréNpire est mOm'fié; ainsi qu?ij: suit:
Lés autorités locales chinoises et lés: agents désignés
le Résident général de la République frànçaiset « A partir dp Spngfpp-Thai:(pinquiême sectipn,;Iàfrpnj
par en tiërèconfimupeidù Yuhnan de l'Annam .
Annaniétaui TonKin, seront chargés dé procéder à l'abpr- et remonte ,}_!...7

nempnt, conformément; aux cartes dressées: et signées cours du Longftpp-Epjpsqp'à son Gonlîuèhtavec lèHpngp
la commission dé)délimitation et aûtràcéici^déssus. yai-fio. au point marqué A sur la carte, Du; ppinLA,
par elle; suit, la; direction: général Nord-Nprd-Ouèst et lav
Au présent acte sont annexées trois cartes en deux ;

exemplaires signées èl7scellées;par;lés;deux parties; Sur chaîné dp partage des eaux JHSqu!au point" oui le P'iligr
ces cartes, la nouvelle frontière; est tracée.par un trait bo, prend'sa source. ^
rouge et indiquée: sur les cartes du Yunnan par lés letr a De Ce point là frontière suit le cours du R'ingrho;,
très dé l'alphabet français; et les caractères cycliques puis celui; du;Mon^U'i-ho jusqu'à son -.-confluent- avec le:
chinois. Ta-pâo-ho, qu'elle; suit .j.usq'ju'à son confluent avec Ié7
Fait à Pékin, en double expédition, ïe! 26 juin 1887. Nan-kong-Ho, puis Je cours du Nankong-H0. jusqu'à son
confluent avec le Nan-na-Ro.
{Signature et cachet du plénipotentiare chinois) « La frontière remonte ensuite; le couPsduPa-pao-
Signé : CONSTANS. Ho. jusqu'à son.confluent avec lé Kouang-tse-Ho,. puis:
le cours dû Kouaiig-tse-Ho, et suit là chaîne de partage
des eaux jusqu'au confluent du Nam-la-Pi; et du Nam-
la-Hp, pnlin, de Nam-la^Ho, jusqu'à son confluent
:

20 juin 1895. — CONVENTION signée à Pékin avec la:rivière Noire, puis le milieu de la rivière Noire
Article premier, — Le Sénat et la Chambre des dépu-
tés ayant approuvélà convention signée à Pékin, le 20
juin, 1895, complémentaire de la convention de dêlimiW
'-.:.'
jusqu'au Nam-Nap ouNam-na-Ho. »

•.-: U1 '
tation de la frontière entre le Tonkin et la Chine, du 26' La frontière commune du Yunnan et dé If Annam; en-

juin 1887, ainsi la: convention signée à Pékin tre la rivière

lé 20 lé Mékong;, Noire., à son confluent avec le Nam-Nap3 et
que est tracée ainsi qu'il suit:
juin 1895. complémentaire de la convention additionnel-
A partir du confluent de là rivière Noire et.-dui Nani-
le de commerce du 26 juin 1887, et les ratifications; dé Nap, la frontière suit le
«
du Nam-Nap jusqu'à ,

ces actes ayant été échangées à Pékin le 7 août 1896. cours sa

source,
les dites la
conventions, dont teneur suit, recevront leur chaîne de partage des>
pleine et entière exécution :
Convention complémentaire de la convention de délimi-
tation de la frontière entre le Tonkin et la Chine du la chaîne de partage des eaux entre le bassin du Nam-
26 juin 1887.
Les commissaires nommés par les deux gouverne-
ments pour reconnaître la dernière partie de la frontière
entre la Chine elle Tonkin (du fleuve Rouge au Mé-
kong) ayant terminé leurs travaux.
M. Auguste Gérard, ministre plénipotentiaire, envoyé
extraordinaire de la République française en Chine, of-
ficier de la Légion d'honneur, grand croix de l'ordre de
l'indépendance du Monténégro, grand officier de l'ordre
royal de Charles 111 d'Espagne, grand officier de l'ordre
royal delà couronne d'Italie, etc., etc., d'une part;
Et S. A. le prince K'ing, prince du premier rang, pré-
sident du Tsong-li-Yamen, etc., etc., etc..
Et S. Exe. Siu-yong-Yi, membre du Tsong-li-Yamen,
et du Grand conseil de l'empire, vice-président de gau-
_che au ministère de l'intérieur etc., etc., etc., d'autre
part.
Agissant au nom de leurs gouvernements respectifs et
munis à cet effet de pleins pouvoirs qu'ils ont, après
communication, reconnus être en bonne et due forme,
ont décidé de consigner dans le présent acte les dispo-
sitions suivantes, destinées à rectifier et compléter la
convention signée à Pékin le 16 juin 1887, les procès-
verbaux et les cartes qui ont été dressés et signés par
les commissaires français et chinois étant et demeurant
approuvés.
puis, dans la direction Sud-Ouest et Ouest, la-
jusqu'aux du Nam-
eaux sources
Kang et du Nam-Wou.
« A partir des sources du Nam-Wan, la frontière suit
Waii et le bassin du Nam-La, laissant à là Chine, à
l'Ouest, Ban-noi, I-pang, 1-wou, les six montagnes à
thé, et à l'Annam à l'Est, Mong-wou et Wou-téetla
confédération des Huapang-ha-tang-Hoe. La frontière
suif la direction Nord-Sud Sud-Est jusqu'aux sources;
de Nan-ouo-Ho, puis elle retourne, par la chaîne de
partage des eaux, dans la direction Ouest-Nord-Ouest,
les vallées du Nan-ouo-Ho et les affluents de gauche du
Nam-La jusqu'au confluent du Mékong et du Nam-La, au
Nord-Ouest de Muong-Pong. Le.territoire de Muong-
mang et de Muong-jouen est laissé à la Chine. Quant au
territoire des Huit-Sources salées (Pa-fa-Tchai), il de-
meure attribué à l'Annam ».
IV
Les agents commissaires ou autorités désignés par les
deux gouvernements seront chargés de procéder à
•
l'abornement, conformément aux cartes dressées et
signées par la commission de délimitation et au tracé ci-
dessus.
V
Les dispositions concernant la délimitation entre la
France et la Chine, non modifiées par le présent acte,
restent en pleine vigueur.
La présente convention complémentaire, ainsi que la
convention de délimitation- du 26 juin 1887, sera ratifiée
 — LXXXX
des à présent par S. M, l'Empereur de Chine et, après
qu'elle aura été ratifiée par le Président de la Républi-
que française, l'échange des ratifications se fera à Pékin,
dans le plus bref délai possible.
Fait à, Pékin en quatre exemplaires, le 20 juin 1895'
correspondant au 28<> jour de la 5e lune de la 21e année
Kouang-si,
Convention complémentaire de la convention addi*
itonneUe de Commerce du 16 juin 1887 entre' la
France et la Chine.
Le Président de la République française et S. M.
l'Empereur de Chine, désireux, de favoriser et d'éten-
dre sur là frontière sino^-annamite, .désormais délimi-
tée, jusqu'au Mékong, le développement des relations
commerciales entre les deux pays et d'assurer là bonne
exécution du traité de commerce signé à Tientsin le 25
avril 1886. ainsi que dé la conveiitum additionnelle si-
gné à Pékin le 26 juin 1887, ont décidé de conclure une
convention complémentaire contenant plusieurs disposi-
tions nouvelles et modifiant quelques-unes des disposi-
tions insérées dans les précédents actes.
A cet effet les deux hautes parties contractantes ont
nommé pour leurs plénipotentiaires respectifs, savoir :
Le Président de la République française :
M. Auguste Gérard, ministre plénipotentiaire, envoyé
extraordinaire de la République française en Chine, of-
ficier dé la Légion d'honneur, grand'croix dé l'ordre de
l'Indépendance du Monténégro, grand'officier deF ordre
royal dé Charles 111 d?Espagne, grand'officier de l'ordre
royal de la couronne d'Italie, etc., etc.,
Et S. M. l'Empereur de Chine :
S; A. le prince King, prince du premier rang, prési-
dent du Tsong-li-Yamen, etc., etc.
Et S. Exe. Siu Yong-yi, membre du Tsong-li-Yamen
et du Grand conseil de l'empire, vice-président de gau-
che au ministère de l'intérieur, etc., etc.;
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins pou-
voirsj qu'ils ont reconnus en bonne et due forme, sont
convenus des articles suivants :
Article premier. — Il est convenu, pour assurer la
Îiolice de là frontière, que le gouvernement français aura
e droit d'entretenirun agent d'ordre consulaire à Tong-
hing, en face de Mon-cay, sur la frontière du Kouang-
tong.
Un règlement ultérieur déterminera les conditions dans
lesquelles devra s'exercer, d'accord avec les autorités
françaises et chinoises, la police commune de la frontière
sino-annamite.
Art. 2. — L'article 2 de la convention additionnelle
signée à Pékin, ie 26 juin 1887, est modifié et complété
ainsi qu'il suit :
« H est convenu entre les hautes parties contractantes
que la ville de Long-tchéou, au Kouang-si, et celle de
Mong-tsé au Yunnan, sont- ouvertes au commerce ft an-
co-annamite. llest entendu, en outre, que le point ouvert
au commerce, sur la roule fluviale de Lao-kai à Mong-
j tsé, est non plus Man-hao mais Ho-k'eou, et que le gou-
i vernement français aura le droit d'entretenir à .Ho-k'eou
un agent relevant du consul de Mong-tsé, en même temps
que le gouvernement chinois y entretiendra un agent
des douanes. »
Art. 3. -- Ii est convenu que la ville de Tse-mao, au
Yunnam, sera ouverte au commerce franco-annamite
comme Long-tchéou et Mong-tsé, et que le gouverne-
ment français aura le droit, comme dans les autres ports
ouverts, d'y entretenir un consul, en même temps que
le gouvernement chinois y entretiendra un agent des
Douanes.
Les autorités locales s'emploieront à faciliter l'installa-
tion du consul de France dans une résidence honorable.
Les Français et protégés français pourront s'établir à
Sse-uiao, dans les conditions prévues par les articles 7,
10, 11:12-et.aulre.s. du.traité du 27 juin 1858, ainsi que
par F.arlicle 3 de,la convention du 25 avril 1886. Les
marchandises à destination de Chiné pourront être trans-
portées par les rivières, notamment lé; Lôso et le Mékong,
aussi bien que .par.les routes dé terre, et notamment par
la route mandarinaîe,:;qui conduit, soit de Mong-lé, soit
d'ipang, a Sse-maô et i'qu-Eul, les droits:dont ces piar-
chandises seraient passibles devant être acquittés à Sse-
mao.
Art. L'article de la convention commerciale du
—
25 avril..18.86 est modifié ainsi qu'il suit•:
«io Les marchandises chinoises, transitant dé l'une à
Fautre des' quatre villes ouvertes au commerce sur la
frontière Long-tchéou, Mong-tsé, Sse-mao et Hai-k?eou..
en passantpar rÀnnam: payeront à la sortie'lé; droit ré-
duit de quatre dixièmes. Il leur sera délivré un certificat
spécial constatant; le payement de ce droit et destiné à
accompagner la marchandise. Lorsque celle-ci sera par-
venue dans l'autre ville, elle sera exemptée du paiement
du droit d'importation ;:
« 2° Les marchandises chinoises qui seront exportées
des quatre localités désignées: ci-dessus et transportées
dans les ports chinois, maritimes ou fluviaux ouverts au
commerce, acquitteront, à la sortie par la frontière le
droit d'exportation réduit des quatre dixièmes. Il Jeur
sera délivré un certificat spécial, constatant le payement
dé ce droit et destiné à accompagner la marchandise.
Lorsque-celle-ci sera parvenue dans un des ports mari-
times ou fluviaux ouverts au. commerce, elle aura à ac-
quitter le demi-droit de réimportation, conformément
à la règle générale pour toutes les marchandises sembla-
bles dans les ports maritimes ou fluviaux ouverts au
commerce;
« 3° Les marchandises chinoises qui seront transportées
des ports chinois maritimesou fluviaux, ouverts au com-
merce par la voie de l'Annam, vers les quatre localités
désignées ci-dessus, acquitteront, à la sortie, le droit
entier. 11 leur sera délivré un certificat spécial, constatant
le payement de ce droit et destiné à accompagner
la marchandise. Lorsque celle-ci sera parvenue à l'une
des douanes de la frontière, elle acquittera, à l'entrée,
un demi-droit de réimportatiorii, basé sur la réduction
de quatre dixièmes ;
4« Les marchandises chinoises susmentionnées et
qu'accompagnera le certificat spécial prévu plus haut,
seront, avant le passage en douane à l'exportation, ou
après le passage en douane à la réimportation, soumi-
ses aux règlements régissant les marchandises natives
chinoises.» '
Art. 5. — Il est entendu que la Chine, pour l'exploita-
tion de ses mines dans les provinces du Yunnan, du
Kouang-si et du Kouang-tong, pourra s'adresser d'abord
à des industriels et des ingénieurs français, l'exploitation
demeurant, d'ailleurs, soumise aux régies édictées par
le gouvernement impérial en ce qui concerne l'industrie
nationale.
'Il est convenu que les voies ferrées soit déjà existan-
tes, soit projetées en Annam, pourront, après entente,
commune, et dans les conditions à définir, être pro-
longées sur le territoire chinois.
Art. 6. — L'article 2 de la convention télégraphique
entre la France et la Chine, signée à Tche-fou, le 1».
décembre 1888 est complété ainsi qu'il luit :
al). — Un raccordement sera établi entre la préfec-:
dire secondaire de Sse-mao, en Chine, et Muong-ha-Hiu
(Muong-ngay-Neua) placé en Annam à mi-chemin dé Lai-
chau et de Luang-prabang.
« Les
tarif seront fixés conformément à l'article 6 de
la convention télégraphique de Tche-fou. »
Art. 7. — Il est convenu que les stipulations, com-
merciales contenues dans la présente convention, étant
d'une nature spéciale et le résultat de concessions
mutuelles, déterminées par les nécessités des relations
 — I.XX.XXI —

entre Long-tcheou, Ho-ké'ou, Mong-tse, Sse-mao et 10 avril 1898 —Convention entre la France et la
l'Annam, les avantages qui en résultent ne poùront être Chine, signée à Pékin.
convoqués par les sujets et protégés des deux hautes
parties contractantes que sur les points, ainsipar les voies Le Gouvernement chinois,
fluviales et terrestres ici déterminées, delà frontière. l'o Accorde à là France '.l'autorisation de construire un
Art. 8,7— Les présentes stipulations seront mises en chemin de fer au Yunnan;
vigueur comme si elles étaient insérées dans le texte .
2° Cède à bail pour 99 ans la baie de Quan*-tehéou-
même de la convention: additionnelle du 26 juin 1887. Wàn, avec le droit d'y créer une station navale et" un-
Art. 9. — Lesdispositions des anciens traités, accords dépôt de charbon ;
et conventions entre;la France etla Chine, non modifiées 3° S'engage à né jamais aliéner l'île d?Haïnàm ntlè*
par le présent traité, restent en pleine vigueur. ratifiée provinces limitrophes du Tonkin, Kouang3-tong, Yunnan
La présente convention complémentaire sera et à nommer un Français au poste dé Directeur'des
dés à présent par S. M. l'EmpeEeur dé Chine, et après Postes impériales.
qu'elle aura été ratifiée parle Président de la République
française, l'échange des ratifications se fera à Pékin
dans-le plus le bref délai possible.
Fait à Pékin, en quatre exemplaires; le 20 juin année
1895
correspondant pu 28s jour de la 5« luné delà.21»
Kouang-siu.
(L,-S.) signé:; A. GÉRARD.
(L.-s.) signé: K'ING.
(L.-S'.) signé : Siu.

3o Traités et conventions passés entré la France et le Siam, la France et le Cambodge

15 août 1856. — TRAITÉ d'amité, de commerce et de Art.^3. — Les sujets Français jouiront, dans toute-
navigation conclu entre le France et le royaume étendue du royaume de Siam de la faculté dènratiquer'
de Siam. leur religion ouvertement et en toute liberté, et de bâtir '
des églises dans les endroits que l'autorité locale, après
Article premier; — 11 y aura paix constante et amitié concertée le consul de France, dési-
perpétuelle entre Sa Majesté l'Empereur des Français s être avec aura
gnes comme pouvant être affectés'à ces constructions
ses héritiers et successeurs, d'une part, et Leurs Majes- -Les missionnaires Français: auront la faculté de prê-
tés le premier et le second rois de Siam, leurs héritiers cher et d enseigner, de construiredes églises, des sémi-
et successeurs, d'autre part, ainsi qu'entre les sujets des écoles, des hôpitaux et autres édifices pieux '"
deux Etats sans exception de personnes ni de lieux. naires oupoint quelconque du Royaume de Siam,
Lesjujets de chacun des deux pays jouiront dans l'au- sur un en se
conformant aux lois du pays.
tre d une pleine et entière protection pour leurs per- Ils- voyageront en toute liberté dans tout l'étendue -
sonnes et leurs propriétés, conformément aux lois qui du j Koyaume pourvu qu'ils soient porteurs dès lettres
sont établies, et auront réciproquement droit à tous les authentiques du consul de France, ou, en son absence
privilèges et avantages qui sont ou pourront être accor- de leur évê.que revêtues du visa du Gouverneur «rené-
dés aux sujets des nations étrangères les plus favorisées.
recevront' rai, résidant à Bangkok, dans la juridiction duquel se-
Les sujets et les navires de commerce siamois les provinces où ils voudront rendre.
trouveront se
en outre, à l'étranger, aide et protection des consuls et Art. 4.— Tous les Français qui voudront résider"
des bâtiments de guerre français. dans te royaume de Siam, devront se faire immatriculer-
Art. 2. — Les Hautes Parties contractantes se recon- a la chancellerie du consulat de France à Bangkok.
naissent réciproquement le droit de nommer des con- Toutes les fois qu'un Français aura à recourir à î?aû-:
suls et agents consulaires pour résider dans leurs Etats tonte siamoise, sa demande ou réclamation devra d'à-
respectifs. bord_etresoum.se au consul de France, qui, si elle lui-"
Ces agents protégeront les intérêts et le commerce paraît raisonnable et convenablement rédigée, lui don-
;
de leurs nationaux, les obligeront de se conformer aux liera suite et qui, s'il en est autrement, en fera modifier
dispositions du présent Traité,serviront d'intermédiaires a teneur ou refuser de ia transmettre. Les Siamois, de '
entre eux et les autorités du pays, et veilleront à la leur côté, lorsqu'ils auront à s'adresser au consulat de"'
stricte exécution des règlements stipulés. Les consuls ne France devront suivre une marche analogue auprès de
devront entrer en fonctions qu'avec l'exequalur du Sou- 1 autorité siamoise, laquelle agira de la même manière.-
verain territorial. Ils jouiront ainsi que les agents con- Art. o. — Les sujets Français, sont autorisés à se-
sulaires et les chanceliers de consulat, de tous les privi- transporter dans le royaume de Siam, à s'y livrer au
lèges et immunités qui pourront être accordés dans leur commerce en toute sécurité, à acheter et à vendre des -
résidence aux agents de même rang de la nation la marchandises à qui bon leur semblera, sans que celle li-
plus favorisée. Les consuls et agents consulaires de berté puisse être entravée par aucun monopole ou privi-
naE_'P0UrrOnt arborer Ie Pavil'on français sur leur lège exclusif de vente ou d'achat; mais ne pourront rési- ;
der d une manière permanente qu'à Bangkok, et autour de
0„!lj?A,T-alêtre é^*K un consul de France à Bangkok cette ville, dans un rayon d'une éleudue à l'espace par-
aussitôt I échange des ratifications du présent traité. couru en vingt- quatre heures par les bateaux du pays.
lin cas d absence du consul ou de l'agent consulaire, Dans 1 intérieur de ces limites, ils pourront, en tout
les capitaines et négociants français auront la faculté de temps, acheter, vendre, louer et.bâtir des maisons,
recourir al intervention du consul d'une puissance amie, former des dépôts ou magasins d'approvisionnements,
ou bien, s il ny avait pas possibilité de le faire, de s'a- acheter, vendre et affermer des terrains et des planter...
dresser directement aux autorités locales, lesquelles tions, Toutefois, lorsqu'ils voudront acheter, des terrains
«Viseront aux moyens de leur assurer tous les bénéfices situes a moins le six kilomètres des. murs de Bangkok,
u sera nécessaire qu'ils soient spécialement autorisés:
 —- LXXXXIl
par le'gouvernement siamois, à moins qu'ils n'aient déjà
résidé pendant dix années dans le royaume de Siam.
Lorsqu'un- Français voudra acquérir un immeuble, il
devra s'adresser par l'intermédiaire du consul de Fran-
ce, à l'autorité locale compétente, laquel'e, de concert
avec le consul, l'aidera à régler le prix d'achat à des
conditions équitables et lui délivrera son titre de pro-
priété, après avoir fait la délimitation de l'immeuble.
L'acquéreur devra, d'ailleurs, se conformer aux lois et
règlements du pays, et sera assujetti, en ce qui concerne
sa propriété, Mais
aux mêmes impôts qu-.. les sujets siamois
eux-mêines. si le terrain ainsi acheté n'était pas
exploité dans un délai de trois années, à partir du jour
de l'entrée en possession, le gouvernement siamois au- .
rait là faculté de résilier le marché, en remboursant à
l'acheteur le prix d'acquisition.
Art. 6. — Les Français pourront, dans le royaume
de Siam, choisir librement et prendre à leur service,
comme interprètes, ouvriers, bateliers, domestiques,
ou à tout autre titre, des Siamois non corvéables et
libres de tout engagement antérieur. Les autorités locales
tiendront là main à ce que les arrangements intervenus
à cet égard soient strictement exécutés. Les Siamois au
service Ses Français jouiront, d'ailleurs, de la même pro-
tection que les Français eux-mêmes ; mais, s'ils et dent
convaincus de quelque crime ou infraction punissable
par la loi de leur pays, ils seraient livrés par le consul
de France aux autorités locales.
Art. 7, — Les Français ne pourront être retenus,
contre-, leur .volonté, dans le royaume de Siam, à moins
que les autorités siamoises ne prouvent au consul de
France qu'il existe des motifs légitimes de s'opposer à
leur départ. Lorsqu'ils voudront dépasser les limites
fixées par le présent Irajté pour la résidence des sujets
Français etvoyager d'ans l'intérieur, ils devront se pro-
turer un passe-port qui leur sera délivré, sur la deman-
de du consul, par les autorités siamoises.
Si ces Français sont des savants, tels que naturalistes
«. autres, voyageant pour le progrès des sciences, ils
recevront de l'autorité siamoise tous les soins et bons
offices de nature à les aider dans l'accomplissement dé
leur mis-ion, mais ils ne devront se livrer à aucune
exploitation durable, sans l'autorisation du Gouverne-
ment siamois.
Dans les linvtes fixées par le présent traité, les Fran-
çais pourront circuler sans entraves ni retards d'aucune
sorte, pourvu qu'ils soient munis d'une passe délivrée
par le consul de France, laquelle devra- contenir l'indi-
cation, en caractère, siamois, de leur noms, professions
tt signalement, el être revêtue du contre-siMiig de l'au-
torité siamoise compétente. Les Français qui ne seraient
pas porteurs de cette passe, et qui seraient soupçonnés
d'être déserteurs, devront être arrêtés pir l'autorité Sia-
moise et ramenés immédiatement au consul de France
avec tous les égard-, dus aux sujets d'une nation amie.
Art. 8 — Lorsqu'un Français résidant ou de passage
dans le royaume de Siam aura quelque sujet de plainte
ou quelque réclamation à formu'er contre un Siamois,
il devra d'abord exposer se «.griefs au consul de France,
qui, après avoir examiné l'all'aire, s'efforcera de l'arran-
ger amiablement. De même, quand un Siamois aura à
se plaindre d'un Français, le consul écoutera sa récla-
mation avec intérêt et cherchera à ni mager un arran-
gement amiable; mais si, dans l'un ou l'nutre cas, la
chose était impossible, le consul requerrait l'assistance
du 'fonctionnaire siamois compétent, et lous deux, après
avoir examiné conjointement l'affaire, statueront suivant
l'équité.
Le consul dé Frairce s'abstiendra de toute intervention
dans les contestations entre sujets siamois ou entre des
Siamois et des étrangers. De leur côté, les Français dé-
pendront, pour toutes Jes difficultés qui pourraient s'éle-
ver enlre eux, de la juridiction française et l'autorité
siamoise n'aura à s'en mêler en aucune manière non
plus que des différends qui surviendraient entre Français
et étrangers, à moins que ces différends, dégénérant en
rixes à main armée, ne la forcent à intervenir. Comme il
y aurait, dans ce cas, contravention aux lois du pays,
le consul devra constater la nature du délit et punir 1er
coupables. •
L'autorité siamoise n'aura pareillement à exercer au-
cune action sûr les navires de Commerce français : ceux-
cine relèveront que de l'autorité française et du capitaine,
Seulement, en l'absence de bâtiment de guerre français,
l'autorité siamoise devra, lorsqu'elle en sera requise par
le consul de France, lui prêter main forte pour faire
respecter son autorité par ses nationaux, et pour main-
tenir le bon ordre et la discipline panai lès équipages
des navires de commerce français.
Art. 9. —Les Français seront également régis par la
loi française pour la répression de tous les crimes et
délits commis par eux dans le royaume de Siam.Lescou-
pables seront recherchés et arrêtés par les autorités sia-
moises, à la diligence du consul de France auquel ils
devront être remis,, et qui se chargera de les faire punir
conformément aux lois françaises. Si des Siamois se
rendent coupables de délits ou de crimes envers des
Français, ils seront arrêté par l'autorité siamoise et livrés
à la sévérité des lois du royaume.
Art. 10. — Dans le cas où des navires .de commerce
français seraient attaqués ou pillés par des pirates, dans
des parages dépendant du royaume de Siam, l'autorité
civile et militaire du lieu le plus rapproché, dès qu'elle
aura connaissance du fait, en poursuivra activement les
auteurs, et ne négligera rien pour qu'ils soient arrêtés
et punis conformément aux lois. Les marchandises; enle-
vées e-'i quelque lieu et dans quelque état qu'elles se
retrouvent, seront remises enlre les mains du consul,
qui se chargera de les restituer aux ayants droit. Si l'on
ne pouvait s'emparer des coupables ni recouvrer la tota-
lité des objets volés lès fonctionnaires siamois, après
avoir prouvé qu'ils ont fait tous leurs efforts pour arriver
à ce but, ne sauraient être rendus pécuniairement res-
ponsables,
Il ne sera de même pour les actes de pillages ou vols
qui auront été commis, à terre,; sur les propriétés des
Français résidant dans le royaume de Siam. L'autorité
-
siamoise, aprèsavoir prouvé qu'elle a tait tous ses efforts
pour saisir les coupables et recouvrer la totalité des
.objets volés ne saurait être rendue pécuniairement res-
ponsable.
Art. 11. —S'il arrive que des matelots ou autres indi-
vidus désertent dès bâtiments de guerre, ou s'évadent
des navires de commerce français, l'autorité siamoise,
sur la réquisition du consul de France ou, à son défaut,
du capitaine, fera tous ses efforts pour découvrir et
restituer sur le chimp, entre les mains de l'un ou l'autre,
les susdits déserteurs ou fugitifs-
Pareillement si des Siamois déserteurs ou prévenus de
quelque crime vont se réfugier dans des maisons fran-
çaises ou à bord de navires appartenant à des Français,
l'autorité locale s'adressera au consul de France, qui,
sur la preuve de la culpabilité des prévenus, prendra
immédiatement les mesures nécessaires pour que leur
extradition soit effectuée ; départ et d'autre, on évitera
soigneusement tout recel et toute connivence.
Art. 12. — Si un Français fait faillite dans le royaume
de Siam, le consul de France prendra possession de
tous les biens du failli, et les remettra à ses créanciers,
pour être partagés entre eux. Cela fait, le failli aura droit
à une décharge complète de ses créanciers. Il ne saurait
être ultérieurement tenu de combler son déficit, et l'on
ne pourra considérer les biens qu'il acquerra par la suite
comme susceptibles d'être détournés à cet effet ; mais le
consul ne négligera aucun moyen d'opérer dans l'intérêt
des créanciers, la saisie de tout ce qui appartiendra au
failli dans d'autres pays, et de constater qu'il a fait l'aban-
 ijxxxxni —
don sans réserve dé tout ce qu'il possédait au moment
où il; a été déclaré insolvable.
Art. 13. — Si un Siamois refuse ou élude le payement
d'une dette envers un Français, les autorités siamoises
donneront au créancier toute aide et facilité pour re-
couvrer ce qui lui est dû ; et de même, le consul de
France donnera toute assistance aux sujets siamois, pour
recouvrer les dettes qu'ils auront à réclamer des Français.
Art. 14. —Les biens d'un Français décédé dans le
royaume de Siam, ou,d'un Siamois décédé en France,
seront remis aux héritiers ou exécuteurs testamentaires,
ou à leur défaut, au consul ou agent consulaire de là
Dation à laquelle appartenait le décédé.
Art. 15. — Les bâtiments de guerre français pourront
pénétrer dans le fleuve et jeter l'ancre à Paknam ; mais
ils devront avertir l'autorité siamoise pour remonter
jusqu'à Bangkok, et s'entendre avec elle relativement à
l'endroit où ils pourront mouiller.
Art. 16. — Si un navire de guerre ou de commerce
français en détresse entre dans un port siamois, les au-
torités locales lui doneront toute facilité pour se réparer,
se ravitailler ou continuer son voyage. Si un bâtiment
sous pavillon français fait naufrage sur les côtes du royau-
me de Siam, l'autorité siamoise la plus proche, dès qu'elle
en sera informée, portera, sur le champ, assistance à
l'équipage, pourvoira aux premiers besoins, et prendra
les mesures d'urgence nécessaires pour le sauvetage du
navire et la préservation des marchandises : puis elle
portera le tout à la connaissance du consul ou agent con- '
sulaire de France le plus à portée du sinistre, pour que
celui-ci, de concert avec 1 autorité compétente, puisse
aviser aux moyens de rapatrier l'équipage, et de sauver
les débris du navire et de la cargaison.
Art. .17. — Moyennant l'acquittement des droit d'im-
portation et d'exportation mentionnés ci-après, les na-
vires français jouiront de tous les privilèges et immu-
nités qui sont ou seront accordés aux jonques et navires
siamois eux-mêmes, ainsi qu?aux navires des nations
étrangères les plus favorisées.
Art. 18. — Les droits à percevoir sur les marchan-
dises importées par navires français dans Je royaume de
Siam,n'excéderont point trois pour cent de la valeur. Ils
seront payables en nature ou en argent, au choix de
l'importateur. Si ce dernier ne peut tomber d'accord
avec l'employé siamois sur la valeur à attribuer à la
.
marchandise importée, il devra en être référé au consul
de France et au fonctionnaire siamois compétent, les-
quels, après s'être adjoint chacun un ou deux négociants
comme assesseurs, s'ils le jugent nécessaire, régleront
l'objet delà contestation suivant l'équité.
Après lé payement du droit d'entrée de trois pour
cent, les marchandises pourront être vendues en gros
ou en détail, sans avoir à supporter aucune charge ou
surtaxe quelconque. Si des marchandises débarquées ne
pouvaient être vendues et étaient réexportées, la totalité
du droit payé par elles serait remboursée àleur proprié-
taire. Il ne sera exigé aucun droit sur la partie de la
cargaison qui ne sera point débarquée.
Art. 19. — Les droits à percevoir sur les marchan-
dises d'origine siamoise, soit avant leur exportation sur
les navires français, soit au moment de cette "expor-
tation, seront réglés conformément au tarif annexé au
présent traité le sceau de la signature des plénipo-
i sous
( tentiaires respectifs. Les produits soumis
par ce tarif à
des droils d'exportation seront affranchis de tout droit
' de transit ou autre dans l'intérieur du royaume, et tout
produit-siamois qui aura déjà acquitté une taxe intérieure
j
I ou de transit n'aura plus à supporter
aucune taxe quel-
conque, soit avant, soit.au moment d'être mis abord
d'un navire français.
Art. 20. — Moyennant l'acquittement des droits ci-
dessns mentionnés, et dont il est expressément interdit
d'augmenter le montant à l'avenir, les Français seront
libres d'importer dans le royaume de: Siam, des ports'
français et étrangers, d'exporter également pour tOUtr
destination, toutes les marchandises qui ne seront pas,
au jour de la signature du présent traité, l'objet d'une
prohibition formelle.ou d'un monopole spécial.
Toutefois, le Gouvernement siamois se réserve la
faculté d'interdire la sortie du sel, du riz et du poissou
pour le cas où il y aurait lieu d'appréhender une disette
dans le royaume du Siarn. Mais cette interdiction, qui
j devra être publiée un mois à l'avance, ne saurait avoir
I
aucun effet rétroactif. Néanmoins, les négociants français
devront avertir l'autorité des achats qu'ils auront faits
antérieurement à la prohibition. Le numéraire, les
approvisionnements et les effets d'usage personnel pour-
ront être importés et exportés en franchise. Si par la
suite, le Gouvernement siamois venait à réduire les
droits prélevés sur les marchandises importées ou ex-
portées par navires siamois ou autres, le bénéfice de
cette réduction serait immédiatement applicable aux
produits similaires importés ou exportés par navires
français.
Art. 21.—Le consul de France devra veijler à ce
que les capitaines et négociants français se conforment
aux dispositions du règlement annexé au présent traité
sous le sceau et la signature des plénipotentiaires res-
pectifs, et les autorités siamoises lui prêteront leur
concours à cet effet. Le consul pourra, de concert avec
les autorités siamoises, adopter ultérieurement et faire
exécuter toutes dispositions nouvelles, qui seraient ju-
gées nécessaires pour assurer la stricte observation, des
stipulations- du présent traité. Toutes les amendés qui
pourront être perçues pour infraction aux dispositions
du présent traité, le seront au profit du Gouvernement
siamois. -.--' y.
Art. 22. — Après un; intervalle de douze; années réH
voluesj à partir de l'échange des ratifications, et si
douze mois avant l'expiration de ce.terme, l'une; o*
Fautre des; hautes parties contractantes an'rsonçev par ;.
une déclaration; officielle, son désir dé réviser le prèV
sent traité; ainsi que le règlement et le tarif qpi y sont
annexés, et ceux qui viendraient à être mis en vigueur
par la suite, des commissaires seront nommés,, de part
et d'autre, à l'effet d'y introduire toutes! les modinca--
tions qui seraient jugées .utiles, et profitables au déve-
loppement des rapports commerciaux entre les: deux
pays.
Ait. 23. — Le présent traité ayant été rédigé en
français et en siamois, et les deux versions ayant la
même teneur et le même sens,, le texte français sera,
officiel et fera foi sous tous tes rapports aussi' bien que
le texte siamois.
Il en sera de même du règlement et du tarif annexés
au traité et qui sont égrlenient rédigés' dans les deux
langues.
Art. 24.—Lesratifications du présent traité d'amitié;
de commerce et de navigation, seront échangées dans
l'intervalle d'un an à partir du jour de la signature, ou
plus tôt si faire se peut, et le présent traité sera ea
vigueur aussitôt que cet échange aura eu lieu.
En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs sus^-
nommés ont signé le présent traité en triplicata, et y
ont apposé leurs cachets.
Signé et scellé par les plénipotentiaires respectifs à
Bangkok, le quinzième jour du mois d'août de l'an de
grâce 1856, correspondant au vendredi quatorzième
jour de la lune montante du neuvième mois de l'année
du grand serpent, mil deux cent dix-huitième deTèr_
civile siamoise.
(L. S.) Signé : C. DE MONTIGNY,
Cachets et signatures des cinq
plénipotentiaires siamois.
 '" ''
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TARIF DES' DROITS A PERCEVOIR .A. L'INTÉRIEUR DU PAYS OU A LA SG.VT.E, SUH LES ARTICLES DÛ COM-MÈHCË.

SECTIÔNI '.';;' .'"._..

Les articles ei-dèssous mentionnés seront entièrement excempts de taxes: intérieures ou autres afférentes à-là
production: ou au transit, et payeront lés droits; d'exportation suivants.
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DROITS PERÇUS: -7;::

Marchandises TicàUx Salu.gs Fu'angs;. Pliais Unité de péfçeptïdn

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49. Bois de rose
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