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Introduction………………………………………………………………………………….
Conclusion ………………………………………………………………………………………..
Bibliographie………………………………………………………………………………………
Introduction
Nombreux sont ceux qui pensent qu’enseigner est la chose la plus facile au monde. N’empote
qui pourrait exercer cette profession selon la perception sociale. Cependant, quand nous
analysons les exigences du métier en ce qui concerne la compétence, le savoir-faire, le savoir-
être, y compris la notion d’éthique et de déontologie sur laquelle portera particulièrement notre
travail, alors le métier d’enseignant n’est pas réservé à tout le monde. Avant de résumer le texte
ayant pour titre « éthique et déontologie de l’enseignement » de François GALICHET, Il nous
est important d’éclaircir ces deux termes : éthique et déontologie. « L’éthique exprimerait les
pratiques et coutumes, fruits de l’histoire et de la culture d’une société humaine. La déontologie,
Elle serait, quant à elle, la traduction éminemment professionnelle et corporatiste, dans le cadre
des activités d’entreprises, de règles codifiées et de sanctions disciplinaires »1. Les deux sont
liées au métier d’enseignant. Qu’est-ce qu’elles ont apporté réellement à la profession ? y-a-t-il
une éthique et déontologie particulièrement de l’enseignement ? Dans les lignes qui suivent,
premièrement, nous verrons l’enseignant au regard de l’éthique et de la déontologie ;
deuxièmement, nous présenterons certaines exigences de la déontologie ; troisièmement, nous
porterons notre réflexion sur les transformation du métier d’enseignement ainsi que leurs
conséquences éthiques ; quatrièmement, nous résumerons la circulaire du 29 mai de 1997 ;
cinquièmement, nous allons réfléchir sur quelques articles de la convention relativement au droit
de l’enfant ; enfin, nous aborderons la pédagogie comme critère déontologique.
1
Bonfils, P. (1996). Morale, éthique et déontologie dans la communication. LEGICOM, 11(1), 4-12.
doi:10.3917/legi.011.0004. consulté le 5 juillet 2019
1- Enseignant au regard de l’éthique et de la déontologie
2- Exigences de la déontologie.
Le mot « déontologie » (du grec deon-deontos) désigne lui aussi des règles, devoirs et
obligations. Cependant, dans le cadre de la profession du métier d’enseignant, elle va au-delà.
Pour elle, l’enseignant doit :
1- avoir la maitrise de soi. Il doit se donner des principes, des disciplines. Par exemple, la
ponctualité, la patience, sens de l’effort, sens du travail bien fait. Comme dit clairement
dans le texte, on ne donne pas ce qu’on n’a pas. Puisque vous devez être modèle, donc, il
vous faut pratiquer des vertus.
2- être dynamique, un communicateur. Comparativement autres métiers qui sont fondés
principalement sur la technique et le savoir-faire alors la profession du métier
d’enseignant exige à l’enseignant qu’il se laisse imprégner, séduire par la relation qui doit
être au cœur de salle de classe.
3- être cultivé et savant pour pouvoir dispenser un enseignement de qualité.
4- avoir un comportement irréprochable.
Avec l’envahissement des notions nouvelles dans le domaine de l’éducation, à savoir, les
différentes pédagogies, les techniques d’évaluation, les nouvelles technologies, alors on a
tendance à considérer quelqu’un qui travaille en tant qu’enseignant comme un simple technicien
de l’éducation. On met de coté l’aspect de la personnalité et de la morale.
Avec la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989, le statut de l’enseignant est
modifié. En dépit de ces taches qui avaient été conférées à l’enseignant : permettre à l’élève
d’acquérir une culture générale, développer sa personnalité, son sens du civisme, alors il revient
aussi à ces derniers d’une part, de contribuer à l’égalité des chances. Et d’autre part, il doit
permettre l’intégration sociale et professionnelle de l’élève. Pour pouvoir y arriver, il doit :
- connaitre les élèves dans leur singularité et repérer leurs difficultés d’apprentissages.
- définir des priorités. Donc, il ne lui faut pas rester uniquement attacher à sa culture et son
savoir pour dispenser un enseignement de qualité, mais aussi, il lui faut développer des
capacités relationnelles, des capacités de gestion de conflit, sans oublier son combat
quotidien pour établir l’égalité des chances.
1- dans un premier temps, l’aspect relationnel chez l’enseignant, c’est-à-dire ce dernier doit
avoir un postulat d’éducabilité. Il doit mettre en tête que tous les enfants sont capable
d’apprendre et de progresser. C’est à lui d’aider individuellement les élèves avec un
esprit d’équité, non d’égalité.
2- En deuxième lieu, l’aspect organisationnel, ce qui veut dire qu’il ne doit pas se refermer
sur son monde, il doit être celui qui est prêt à consister ses collègues de travail pourvoir
résoudre certains problèmes rencontrer dans l’enseignement de sa discipline. Par
exemple, si on est coincé dans un exercice, l’enseignement doit s’organiser d’une
manière à ce qu’on n’a aucun problème de consulter d’autres enseignants.
3- En dernier lier, l’aspect de la réflexivité, en ce sens que l’enseignant ne doit pas rester
attacher au contenu de son cours mais, il doit réfléchir sur le côté social, culturel et
historique de sa pratique. Donc, non seulement il sait qu’il doit se former d’avantage mais
aussi d’après Meirieu la formation continue devrait être une obligation déontologique
pour limiter cette libéralité dans l’exercice de la profession. Par exemple, un avocat ou un
médecin sait qu’il doit respecter les procédures dans le cadre du métier or en éducation,
un enseignant fait ce qu’il veut, utilise la méthode qu’il veut.
Convention sur les droits de l’enfant et ses conséquences déontologiques
La convention de 1989 sur les droits de l’enfant, dans certaines de ses articles stipule des
droits dont leur non-application constitue une violation des principes déontologiques pour ceux
et celles qui œuvrent dans la profession d’enseignement. C’est le cas d’abord de l’article 12 et 13
qui font mention du droit d’expression des enfants. Par conséquent, le maitre doit faire en sorte
qu’il donne à l’élève les moyens matériels, psychologiques et intellectuels d’exprimer son
opinion. En ce sens, il peut créer des situations pour que l’enfant argumente, discute. De plus, il
ne faut pas se contenter uniquement à laisser les enfants s’exprimer mais la prise en compte de
son point de vue est obligatoire. Il faut que l’enfant participe dans ce qui les concerne.
Ensuite, l’article 16 de cette dite convention stipule que « nul enfant ne fera l’objet
d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation ». En effet, dans le respect de la dignité de
l’élève, non seulement les châtiments corporels, les punitions humiliantes sont bannies mais
aussi la prononciation devant toute la salle de classe d’une soit disant nullité d’un élève par
rapports à ses résultats sont inadmissibles. Dans ce cas, l’enseignant a pour devoir d’inventer des
dispositifs et des procédures suffisamment riches et variés pour permettre aux élèves les plus
difficiles de dépasser leur situation d’échec.
Enfin,
La pédagogie comme critère déontologique
Nous abordons dans cette partie la pédagogie comme critère déontologique. De ce fait,
nous jugeons qu’il est bon de présenter de manière schématique les typologies de professeurs
établies par Isambert-Jamati que l’on appelle des modèles déontologiques.
Moderniste
privilégie l’efficacité
aggraver les écarts entre les élèves
Libertaire Démocratisant
ne se soucie guère de l’efficacité. à la fois efficace et équitable.
libère l’expression de chacun. Professeur voit la pédagogie comme nécessaire
réduit les inégalité entre élèves. voit la pédagogie comme exigence
morale
Classique/Elitiste
enseignement inéquitable
refuse la réussite du plus grand nombre
risque d’être inefficace
En somme, nous rappelons que la déontologie est l'ensemble des règles ou des devoirs
régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession. Elle constitue la morale de celle-
ci. En dehors du savoir de type académique que doit avoir un enseignant, il lui faut se conformer,
se plier à ces exigences éthiques et déontologiques: premièrement, la maitrise de soi, en se
donnant des principes: venir travailler à l’heure, être patient envers les élèves, avoir le goût du
travail bien fait, etc. deuxièmement, il est nécessaire qu’il ait des capacités relationnelles, c’est-à-
dire qu’il a pour devoir d’être en parfaite relation avec les élèves, à leur préoccupations, à leur
milieu familial et social; troisièmement, il est déontologiquement exigé que l’enseignant invente
des dispositifs et des procédures pour venir en aide et permettre les plus difficiles de dépasser
leur situation d’échec; quatrièmement, l’incompétence au niveau de l’enseignement pose un
problème moral, donc, être cultivé et savant pour pouvoir dispenser un enseignement de qualité
est une exigence éthique.