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Introduction
Chapitre 1

● Organisation Générale du
Contrôle Fiscal
● Contrôle formel
● Contrôle sur pièces
● Le contrôle externe
LE CONTRÔLE
Chapitre 2
FISCAL
● État Actuel de la
Réglementation
Régissant le Contrôle CADRE JURIDIQUE
ET
Fiscale
● le droit de
communication
● Droit de communication
auprès des
RÉGLEMENTAIRE
administrations
publiques
● Droit de communication
auprès des entreprises
publiques et privées
● Sanctions
● le droit de contrôle
● les demandes
d'éclaircissements ou
de justifications
● le droit de vérification
● La vérification de
comptabilités
● la V.A.S.F.E
● L'engagement du
contrôle :l'avis de
vérification
● lieu de déroulement du
contrôle
● Portée de la vérification
● Délai général de reprise
● Délais spéciaux
● Délais de reprise et droit
de vérification de
comptabilité
● Assistance d'un conseil
● Impossibilité de
renouveler une
vérification de
comptabilité
● Limitation de la durée de
la vérification
● le secret professionnel
● Faculté de demander les
conséquences de
l'acceptation des
redressements
● la déduction en cascade
● Les recours

Chapitre 3

● Les procédures de
Redressement
● Les procédures
contradictoires
● la notification
● Les effets de la
notification de
redressements dans le
cadre de la
procédure contradictoire
● Les procédures non
contradictoires
● la rectification d'office
● la taxation d'office
● l'évaluation d'office
● Caractéristiques
communes aux
procédures non
contradictoires
● Les procédures spéciales
● Procédure de taxation
selon le train de vie
● Procédure de taxation
sur les dépenses
personnelles
ostensibles et notoires et
les revenus non déclares
ou dissimules des
avantages en nature
● Caractères communs à
ces deux (02) procédures
Introduction

Le système fiscal Algérien se caractérise par son aspect essentiellement déclaratif. dans le
cadre de ce système, les contribuable déterminent eux-mêmes leurs bases d'impositions et les
déclarent spontanément à l'administration fiscale.

Ils sont présumés être de bonne foi et leurs déclarations sont réputées sincères et complètes.
Néanmoins, ils doivent être en mesure de justifier les éléments déclares.

Or, si ce système existait sans aucune limite, les redevables peuvent être réticents aux
paiements des impôts et s'abstenir soit partiellement, soit totalement d'accomplir leurs
obligations fiscales ; ce qui ne manquera pas d'influer négativement sur le niveau des ressources
fiscales.

C'est pour cette raison que l'administration fiscale dispose d'un large pouvoir de contrôle
visant la recherche des redevables défaillants et la répression de la fraude.

Le contrôle fiscal est en fait le corollaire naturel de tout système déclaratif.

Le contrôle interne est effectue par les services d'assiette et par les brigades mixte de contrôle
conjoint.

Soit sur place par des services spécialisés.

En outre, pour lui garantir une certaine efficacité et afin d'éviter d'éventuels abus des
fonctionnaires des impôts, la loi fiscale actuelle a circonscrit le contrôle dans des limites bien
précises tout en conférant d'importantes garanties aux contribuables.
ORGANISATION GÉNÉRALE DU CONTRÔLE FISCAL :

Elle repose sur trois axes principaux :

1.Les différentes formes de contrôle :

Le contrôle fiscal peut revêtir plusieurs formes que l'administration fiscale peut exécuter
soit isolement, soit successivement.

2.Les structures chargées du contrôle externe :

Au cours de l'année 1991, et suite à la nouvelle réorganisation des services extérieurs de


l'administration fiscale, les services de recherches et vérifications ont été supprimés et leurs
attributions transférées aux Directions des Impôts de Wilaya.

C'est désormais, ces dernières par l'intermédiaire de la sous-direction du contrôle fiscal


qui sont chargées d'exécuter les programmes de vérifications. Contrairement aux services de
recherches et vérifications qui avaient une compétence nationale, les attributions de la Direction
des Impôts se limitent en général à sa circonscription territoriale.

Mais dans certains cas, notamment lorsque l'affaire vérifiée à des ramification au niveau
régional ou national,, les opérations de contrôle peuvent s'étendre hors des limites de la wilaya
sur autorisation selon le cas, de la direction Régionale ou la Direction Générale des impôts.

3.La programmation du contrôle fiscal :

3.1.Les critères de sélection des entreprises à soumettre à la vérification reposent sur la


combinaison de plusieurs procédés :

a - Les inspections d'assiette des impôts de Wilaya proposent annuellement des affaires à
vérifier à la sous-direction du contrôle fiscal sur la base de certains paramètres : (importance du
chiffre d'affaire, déficits répètes, activités à forte propension de fraude, entreprise jamais
vérifiées, mauvaise moralité fiscale, etc...).

b - L'exploitation des listings des contribuables édites par le centre informatique, dans le cas
ou les propositions de certaines inspections ne sont pas satisfaisantes.

c - Les administrations publiques, dans le cadre de la collaboration inter-services signalent


régulièrement les infractions commises par certaines entreprises et ayant des incidences fiscales.
Parmi ces administrations, citons la Direction de la concurrence et des prix (DCP), la Direction
Générale des Douanes, etc...

Sur la base des renseignements ci-dessus, la sous-direction du contrôle fiscale procède à la


sélection des affaires à vérifier en veillant a :
● Assurer une couverture géographique équitable à travers le territoire de la wilaya,

● Diversifier de manière équilibre les activités à vérifier;

● Choisir les affaires susceptible de générer les meilleurs rendements.

3.2 L'exécution du programme est subordonnée à l'accord préalable de la Direction Régionale.

L'absence de réponse dans un délai de vingt (20) jours de la part de cette structure
équivaut à une acceptation tacite.
Contrôle formel :

Il consiste en un examen portant sur la qualité formelle de l'ensemble des documents


produits par les contribuable ; il peut aboutir à une rectification matérielle des erreurs évidentes
sans porter sur la sincérité des déclarations
Contrôle sur pièces :

Il consiste en un contrôle critique et exhaustif des déclarations fiscales à l'aide des


documents figurant au dossier, des renseignements parvenus au service, ou des informations
complémentaires et justifications demandées aux contribuables. Ce contrôle a pour but de
détecter les contribuables défaillants et de prévenir et réparer les erreurs relevées dans les
déclarations. Il permet également de sélectionner des dossiers devant faire l'objet d'un contrôle
approfondi.
Contrôle externe : la vérification

Elle peut revêtir deux formes :

● La vérification de comptabilité des seules entreprises astreintes à la tenir.


● La vérification approfondie de situation fiscale d'ensemble des personnes physique.

Dans certaines cas, ces deux types de vérifications sont mises en oeuvre simultanément pour
une même entreprise.

Ces deux formes de contrôle seront définies dans les développement qui suivent.

Le contrôle interne est effectue par les services d'assiette et par les brigades mixtes. Ces
brigades sont composées des représentants des administrations des impôts, des douanes, et du
commerce ; elles ont été instituées par le décret n° 97-298 du 27/07/1997.

Elles sont chargées d'effectuer des contrôles, notamment, auprès des personnes physiques et
morales réalisant des opérations d'importation et de commercialisation dans les conditions de
gros ou de détail et, d'une manière générale, auprès de toute personne intervenant dans les
circuits commerciaux et ce, pour s'assurer de la conformité de ces opérations avec les
législations fiscale, douanier et commerciale en vigueur.

Les vérifications sur place sont effectuées par les services spécialisés.
ÉTAT ACTUEL DE LA RÉGLEMENTATION RÉGISSANT LE CONTRÔLE FISCAL :

La législation actuelle régissant le contrôle fiscal recherche deux objectifs :

● Le premier vise à accorder à l'administration fiscale des prérogatives suffisantes pour


lui permettre d'accomplir efficacement sa mission de contrôle.

● Le deuxième qui est la contrepartie du premier tend à attribuer aux contribuables des
garanties pour les prémunir contre d'éventuels excès des services fiscaux.

Cette dualité d'objectifs se retrouve également dans les procédures de redressements.

Ces différents points seront examines successivement.

SECTION I / LE DROIT DE CONTRÔLE DE L'ADMINISTRATION FISCALE :

Les prérogatives dont dispose l'administration fiscale pour s'assurer de l'exactitude des
déclarations fiscales des contribuables reposent sur deux fondements essentiels.

● Le premier est représente par le droit de communication qui comporte à son tour
également deux aspects :

● Le premier aspect aspect permet à l'administration fiscale de recueillir auprès des


administrations et organismes publics, et des entreprises publiques et prives tous
renseignements utiles à la vérification de la situation fiscale des contribuables.

● Le 2eme aspect prévoit la communication de la comptabilité des entreprises elles-


mêmes aux fins de vérification. Cet aspect a été conforte par la loi de finances pour
1992 qui a institue expressément le droit de vérification.

● Le 2eme fondement repose sur le droit de reprise qui autorise l'administration à réparer
dans un certain délai les erreurs ou les omissions constatées dans l'assiette ou le
recouvrement de tous impôts et taxes.

SECTION II / GARANTIES ACCORDÉES AUX CONTRIBUABLES :

En contrepartie des prérogatives de contrôle dont dispose l'administration fiscale, la loi


accorde au contribuable vérifie un certain nombre de garanties.
Ces garanties se situent aussi bien à l'occasion de l'exercice du droit de contrôle et de
reprise de l'administration, que lors de la mise en oeuvre par cette dernière de son pouvoir de
redressement qui sera commenté plus loin.
Droit de communication :

Outre le droit de vérification des comptabilités des entreprises, le droit de communication


permet aux agents des services fiscaux de prendre connaissance auprès de tiers de tous
documents utiles à l'assiette, au contrôle et au recouvrement de l'impôt. Il est prévu et
réglemente par tous les codes fiscaux.

La portée du droit de communication varie selon que l'on se trouve en présence


d'administrations et organismes publics, ou d'entreprises publiques et privées.
Droit de communication auprès des administrations publiques :

A l' exception de certains renseignements individuels d'ordre statistique effectues en vertu


de l'ordonnance n° 65-297 du 21/12.1965, tous les documents de services détenus par les
administrations de l'état, des wilaya et des communes, ainsi que par les établissements et
organismes publics, doivent être communiques à l'administration fiscale si cette dernière en fait
la demande.
Droit de communication auprès des entreprises publiques et privés :

Les entreprises, quelle que soit leur nature juridique (entreprise publiques, prives,
sociétés étrangères, employeurs, banquiers, etc...) et quel que soit leur mode d'imposition (réel
ou forfait) relevant des bénéfices industriels et commerciaux, ou bénéfices non commerciaux,
sont tenues de communiquer tous leurs livres comptabilisations de dépenses et recettes, copies
de leurs correspondances, etc. aux agents de l'administration fiscale.

En ce qui concerne ces contribuables, le droit de communication peut être utilise :

● aussi bien pour contrôler les déclarations souscrites par d'autres

redevables.

● que pour contrôler les déclarations souscrites par le contribuables lui-même.


Sanctions :

L'infraction au droit de communication entraîne l'application d'une double pénalise :

● Application d'une amende fiscale de 1000 DA pour toute personne qui refuse de donner
communication de documents auxquels elle est tenue par la réglementation, ou qui
procède à leur destruction avant l'expiration du délai de 10ans prévu pour leur
conservation

● Astreinte de 50 DA au minimum par jour de retard : le délai court du jour ou le procès-


verbal constatant le refus de communication est redresse jusqu'au jour de remise de ces
documents à l'administration constatée par mention inscrite sur les livres de l'intéresse.

Les sanctions ci-dessus sont applicables également personnellement aux responsables


des administrations, des wilayas, des communes et organismes publics en cas de refus de
communication des documents de service qu'il détiennent (article 32 de la loi de finances pour
1997).

l'amende et l'astreinte sont prononcées par la chambre administrative de la cour statuant


comme en matière de contravention sur requête présentée sans frais par le directeur des impôts
de la wilaya.

Le premier aspect du droit de communication qui consiste en la simple recherche de


l'information ne présente pas de problèmes particuliers. Par contre, le deuxième volet représenté
par le droit de contrôle qui focalise l'attention aussi bien des contribuables que de
l'administration fiscale sera examiné plus longuement dans les développements qui suivent.
Droit de contrôle :

Pour contrôler les déclarations souscrites par les contribuables, l'administration fiscale dispose de
2 séries de moyens :

● Le droit de demander des éclaircissements ou des justifications.

● Le droit de procéder à des vérifications approfondies.


Demandes d'éclaircissements ou de justifications :

Cette procédure peut être utilisée aussi bien dans le cadre d'un contrôle sur pièces effectué
à partir du bureau que dans le cadre d'un contrôle externe.

Lorsque cette procédure est mise en oeuvre, un délai de trente (30) jours est accordé au
contribuables pour faire parvenir sa réponse.

Ce droit dont dispose l'administration fiscale entraîne la nécessité de nouer le dialogue avec
le contribuables en vue d'obtenir de ce dernier un complément d'informations afin de fixer des
bases d'impositions correctes.

Ces demandes peuvent être effectuées par écrit verbalement ; mais dans le cas ou le
contribuables refuse d'exécuter verbalement, une demande écrite doit lui être renouvelée.

Pour tous les impôts, à l'exception de l'impôt sur le revenu globale (IRG), en cas de refus
de réponse a une demande de justification écrite, l'inspecteur est de notifier les redressements
en accordant au contribuable un délai de trente (30) jours pour faire parvenir sa réponse.

Par contre, en matière d'IRG, la procédure de demandes d'éclaircissements ou de


justifications comporte l'obligation de participer positivement au dialogue sous peine de voir sa
déclaration rectifier d'office, sans aucune notification par écrit de redressement opérés.
Droit de vérification :

La vérification approfondie peut revêtir 2 formes :

● Elle peut être soit une vérification de comptabilité.


● Soit une vérification approfondie d'une situation fiscale d'ensemble.
La vérification de comptabilité :

Elle se définit comme l'ensemble des opérations qui ont pour objet d'examiner la
comptabilité d'une entreprise en la confrontant aux éléments d'exploitation et aux éléments
extérieurs en vue de contrôler les déclarations souscrite et de s'assurer de la sincérité de
l'assiette des divers impôts et taxe dus au titre d'une activité professionnelle.
La V.A.S.F.E :

Elle se définit comme l'ensemble des opérations de contrôle comportant la recherche


d'une cohérence entre, d'une part, les revenus déclares du contribuable (personne physique), et,
d'autre part, sa situation patrimoniales, celle de sa trésorerie et les éléments de son train de vie.
Elle concerne l'Impôt sur le Revenu Global -(IRG).

La VASFE peut être effectuée en prolongement d'une vérification de comptabilities. Elle


peut être également à l'origine d'une vérification de comptabilités lorsqu'il s'avère notamment
qu'un contribuable perçoit des revenus d'une entreprise sujette la tenue d'une comptabilité.

En conclusion, dans certains cas, l'administration peut mettre en oeuvre simultanément ces
deux (02) méthodes d'intervention. (on l'appelle vérification étendue).
L'engagement du contrôle : l'avis de vérification :

Aucune vérification approfondie ne peut être entreprise sans que le contribuable en ait
été préalablement informe par l'envoi ou la remise en mains propres avec accuse de réception
d'un avis de vérification accompagne de la charte du contribuable vérifie, et qu'il ait dispose d'un
délai de préparation. Ce délai qui court à compter de la date de réception de cet avis est de :

● Dix (10) jours minimum en cas de vérification de comptabilité ;

● Quinze (15) jours minimum en cas de VASFE.

L'avis de vérification est considère notamment comme régulier si le destinataire :

● refuse de retirer la lettre qui lui a été présentée par le facteur.

● est informe par un avis que le pli est tenu à sa disposition au guichet des P et T.

● a change d'adresse sans avoir averti le service des impôts retour de la lettre avec mention
"inconnu à l'adresse indiquée".

Par contre, l'avis est irrégulier :

● lorsqu 'il a été remis à une personne n'ayant pas qualité pour le recevoir aux lieu et place
du contribuable concerné ;

● lorsque l'avis à été renvoyé aux services des impôts pour :

1. erreur dans l'adresse

2. envoi à une ancienne adresse alors que la nouvelle adresse est connue des services
fiscaux.

Dans le cas ou le contribuable se troue en prison, l'avis de vérification sera transmis à la maison
d'arrêt par voie judiciaire, situation au demeurant exceptionnelle.

Sous peine de nullité de la procédure, l'avis de vérification doit comporter les informations
suivantes :

● date et heure de la première intervention ;

● la période à vérifier ;

● les dates, impôts et taxes à vérifier ;


● les documents à consulter ;

● mention expresse que le contribuable a la faculté de se faire assister par un conseil de son
choix durant le contrôle.

Cette mention est indispensable et son absence peut entraîner la nullité de la vérification
néanmoins les vérificateurs peuvent procéder à des constations matérielles inopinées sans la
présence du conseil. Ainsi, par exemple, ils peuvent procéder à l'inventaire physique des stocks,
ou s'assurer de l'existence des documents comptables. par contre, l'examen au fond de la
comptabilité n'interviendra qu'après le délai minimum à parti de dix jour qui permet au
contribuables de choisir un conseil de son choix.

Enfin, l'avis de vérifications mentionne les noms, prénoms et grades des vérifications et
comporte leur signature. Ces derniers doivent avoir au minimum le grade de contrôleur.
Lieu de déroulement du contrôle :

La vérification de comptabilité doit se dérouler au siège de l'entreprise ; il n'est donc pas


permis en principe aux vérificateurs de détenir dans leurs bureaux les livres et documents
comptables.

Toutefois, si l'examen de la comptabilité s'avère difficile sur place (cas de l'absence ou de


l'exiguite des locaux), le contribuable peut demander au sous-directeur du contrôle fiscal
d'autoriser ses vérificateurs à procéder aux opérations de contrôle en leurs bureaux. Si la
demande est acceptée, les vérificateurs délivrent un reçu détaille des registres, documents et
pièces reçus qu'ils restitueront contre décharge à la fin de la vérification.

La vérification peut également se dérouler dans les bureaux des vérificateurs en cas de
force majeure dûment constatée par le service.
Portée de la vérification :

La vérification porte sur tous les supports utilises par l'entreprise pour la tenue de sa
comptabilité y compris lorsque celle-ci est tenue par informatique.

lorsque l'entreprise tient une comptabilité informatisée, les opérations de contrôle portent
non seulement sur les documents comptables édites, mais également sur l'ensemble des
informations, données et traitements qui participent directement à la détermination des résultats
comptables et fiscaux de l'entreprise.

Ces opérations peuvent être effectuées sur place au niveau de siège de l'entreprise et sur
son propre matériel informatique, soit au niveau des services fiscaux lorsque le contribuable
introduit une demande expresse en ce sens, et ce dans les mêmes conditions que ci-dessus.

Dans cette dernière hypothèse, l'entreprise doit mettre à la disposition des vérificateurs
les copies et supports de documents servant de base à la comptabilité informatisée.
Délai général de reprise :

Le droit de reprise (ou de répétition) est la faculté offerte à l'administration de reprendre


pendant un certain délai les omissions ou insuffisances d'imposition qu'elle vient à déceler, ainsi
qu'à leur mise en recouvrement. Ce délai est fixe à quatre (04) ans.
Délais spéciaux :

a) Cas de manoeuvres frauduleuses :

En cas de manoeuvre frauduleuses, et lorsque l'administration fiscale a intente une


action judiciaire contre le contribuable défaillant, le délai de prescription de 4 ans est proroge de
deux ans. Néanmoins, si l'administration fiscale est déboutée de sa demande par les instances
judiciaires, les éventuelles impositions supplémentaires mises à la charge du contribuable au titre
de cette période, seront annulées.

b) Vérifications de comptabilités :

Les omissions et insuffisances découvertes à la suite d'une vérification fiscale, peuvent


être réparées jusqu'a l'expiration de la première année qui suit celle de la notification de la
proposition de rehaussement pour l'exercice venant à être atteint par la prescription.
Délais de reprise et droits de vérification de comptabilité :

Le délai de reprise de quatre (04) ans peut être proroge dans certains cas particuliers.
Cette situation trouve à s'appliquer à l'égard des périodes prescrites mais dont les opérations ont
une incidence sur les résultats d'une période ultérieure non couverte par la prescription.

Il en est ainsi des cas suivants :

a) Déficits antérieurs : le déficit d'un exercice atteint par la prescription peut être corrige
lorsque ce déficit reporte sur les années suivantes, a influence les résultats des exercices non
prescrits.

b) Provisions constituées au cours d'exercices prescrits : et devenues sans objet au cours


d'exercices non prescrits ; elles sont réintégrées au résultat au cours duquel elles sont devenues
sans objet.

Il en est de même pour les provisions constituées irrégulièrement dès l'origine. Ceci
implique la faculté d'exercer un droit de contrôle sur des exercices prescrits.

c) Crédit de taxes déductibles existant au début de la période vérifiée : Bien que ce


crédit de taxes ait son origine dans une période prescrite, il est donc possible de vérifier et
rectifier le reliquat de taxes déductibles dont l'existence est constatée au début de la période non
prescrite.

Mais, tout comme en matière de déficits antérieurs, aucun supplément d'impôt ne peut être
réclame au titre d'une période prescrite.
Assistance d'un conseil :

Il résulte des codes fiscaux en vigueur que tout contribuable peut se faire assister d'un
conseil de son choix durant la vérification et doit être avertie de cette faculté, à peine de nullité
de la procédure et des impositions qui peuvent en résulter.

Dans la pratique, et pour éviter toute omission ou contestation éventuelle, cette mention
est inscrite sur l'avis de vérification.
Impossibilité de renouveler une vérification de comptabilité:

Par application de l'article 190-6 du code des impôts directs et 113-6 du code des T.C.A,
en cas d'acceptation expresse (l'acceptation tacite a été supprimée par la loi de finances pour
1998), la base d'imposition arrêtée devient définitive et ne peut plus être remise en cause par
l'administration, ni conteste par voie de recours contentieux par le contribuable, sauf si ce
dernier a use de manoeuvres frauduleuses ou a fourni des renseignements incomplets ou
inexacts durant la vérification.

En outre, lorsque la vérification de comptabilité est achevée, il est interdit à l'administration


de procéder à une nouvelle vérification de comptabilité sur place des mêmes écritures pour les
mêmes impôts, sous peine d'annulation des imposition établies à la suite de la seconde
vérification, sauf si le contribuable a use de manoeuvres frauduleuses, ou a fourni des
renseignements incomplets ou inexacts durant la vérification.

Une vérification est considérée comme achevée :

● Lorsque les redressements sont sont devenus définitifs. A ce titre, le contrôle est
considère comme définitif lorsque le contribuable a donne son accord ou n'a pas répondu
dans le délai légal de quarante (40) jours

● En cas d'absence de redressements, lorsque le contribuable en a été avise.

Néanmoins, en cas de contentieux suscite par la première vérification, l'administration peut


réexaminer certains points conteste pour s'assurer du bien-fonde des arguments du contribuable.

L'interdiction de renouveler une vérification dans les conditions précitées est par contre,
sans effet sur l'exercice du droit de communication exerce dans le cadre de la recherche des
renseignements.
Limitation de la durée de la vérification :

Pour ne pas étendre la durée de vérification sur place pendant une longue période, et pour
ne pas perturber longuement l'entreprise, la réglementation fiscale en vigueur a limité la durée
de vérification sur place.

En effet, sous peine de nullité de la procédure, cette vérification des livres et documents
comptables ne doit pas s'étendre au delà des limites suivantes :

● Quatre (04) mois en ce qui concerne les entreprises de prestations lorsque leurs chiffre
d'affaires annuel n'excéder pas 1000000 DA pour chacun des exercices vérifiés, et
2000000 DA pour toutes les autres entreprises pour chacun des exercices vérifiés.

● Six (06) mois pour les entreprises ci-dessus lorsque leur chiffre d'affaires annuel n'excéder
pas respectivement 5000000 DA et 1000000 DA pour chacun vérifiés.

● Une (01) année dans tous les autres cas.

La durée du contrôle sur place est décomptée a compter de la date de la première


intervention portée sur l'avis de vérification.

Dans l'hypothèse ou la date de l'intervention sur place fixée par l'avis de vérification a été
modifiée a la demande du contribuable ou a l'initiative du vérificateur, ce n'est bien entendu qu'
apartir du jour ou le vérificateur est intervenu effectivement pour la première fois dans
l'entreprise qu'il y a lieu de calculer le délai légale de vérification sur place et cela quels que
soient les motifs ayant engendré le report de la date du début de la vérification.

L'expiration du délai de vérification sur place n'est pas opposable à l'administration pour
l'instruction des observations ou des requêtes formulées par le contribuable a la fin des
opérations de contrôle .

En outre, les durées du contrôle sur place fixées ci- dessus ne sont pas applicables dans les
cas de manoeuvres frauduleuse dûment établie, ou lorsque le redevable a fourni des
renseignements incomplets ou inexacts durant la vérification ou n'a pas répondu dans les délais
aux demandes d'éclaircissements et de justifications transmises en vertu de l'article 187 du code
des impôts directs.
Secret professionnel :

Les renseignements recueillis par les agents des impôts dans l'exercice de leur fonction ne
peuvent être divulgues à l'extérieur de leurs services sous peine de sanctions pénales selon les
termes de l'article 301 du code pénal, ainsi que de sanctions administratives.
Faculté de demander les conséquences de l'acceptation des redressements
:

Tout contribuable qui a fait l'objet d'une vérification peut demander à l'administration
fiscale, les conséquences de son acceptation éventuelle sur l'ensemble de droits et taxes dont il
pourrait devenir débiteur.

Cette faculté n'est pas prévue par une disposition législative ou réglementaire, mais elle
rentre dans le cadre des garanties admises par l'administration fiscale au profit du contribuable
vérifie.
la déduction en cascade :

Le principe de la déduction en cascade des rappels d'impôts est défini par l'article 319 du
code des impôts directs qui dispose qu'en cas de vérification des taxes sur le chiffre d'affaires et
des impôts sur les revenus, les droits simples résultant de la vérification sont admis, sans
demande préalable du contribuable en déduction des rehaussement apportes aux bases
d'imposition.
Les recours :

Après l'émission des rôles, si le litige persiste entre les vérificateurs et le contribuable, les
lois fiscales en vigueur garantissent à ce dernier diverses choix de recours aussi au niveau
administratif que juridictionnel : ce sont les recours contentieux ;

En outre, la loi permet à ces contribuables de solliciter pour des raisons particulières une
décharge totale ou partielle d'une imposition sur le revenu dont ils ne contestent pas le bien -
fonde. Les contribuables peuvent également solliciter une remise totale ou partielle des pénalités
qui ont grève les impositions mises à leur charge aussi bien en matière d'impôts directs que des
taxes sur le chiffre d'affaires : ce sont les recours gracieux.
LES PROCÉDURES DE REDRESSEMENT (OU CONCLUSIONS DU CONTRÔLE)
:

la vérification fiscale doit s'achever par l'un des trois résultats suivants :

● Elle peut aboutir à un dégrèvement au profit du contribuable ; c'est le cas notamment,


lorsque ce dernier a été taxe à tort par le service d'assiette ou lorsque des erreurs en sa
défaveur se trouvent dans la comptabilité ; le contribuable doit être informe de cette
situation par écrit et un dégrèvement d'office est prononce à son profit ;

● Elle peut confirmer les résultats déclares ; dans ce cas, le vérificateur doit transmettre un
avis de redressement négatif ;

● Enfin, un cas beaucoup plus fréquent, le contrôle a permis de relever des omissions,
insuffisances ou des dissimulations. Les vérificateurs doivent alors procéder aux
régularisations qui s'imposent.

Mais les rappels d'impôts ne peuvent être réclames au'après l'aboutissement d'une procédure de
redressement.

Les procédures de redressement prévues par les textes fiscaux peuvent être classées en trois
(03) catégories ;

● Les procédures contradictoires (ou de droit commun) ;

● Les procédures non contradictoires ;

● Les procédures spéciales.


Les procédures contradictoires :

Cette procédure a pour but de permettre d'établir un débat contradictoire entre


l'administration et le contribuable. Cette notion est assez large puisqu'elle englobe, outre
l'obligation de notification même en l'absence de redressements, le recours en tant que besoin
aux discussions verbales avec le contribuable :

● D'un cote, le contribuable sera rassure puisqu'il peut demander au représentant des
impôts tous éclaircissements et explications relatives à la vérification ;

● d'un autre cote, elle permet également aux vérificateurs d'avoir des éléments de réponse
"complets " permettant un gain de temps substantielle que les écrits ne peuvent permettre
de réaliser.

Cette procédure est engagée par une notification de redressement dont le contenu obéit à
certaines règles et dont la réception par le redevable entraîne certains effets.
La notification :

Lorsque l'inspecteur relève soit à partir du bureau, soit en cours de vérification de


comptabilité, des omissions ou insuffisances de déclarations, il rectifie ces anomalies.

Dans ce cas, la notification au contribuable des éléments qui serviront de base à son
imposition est une formalité essentielle. L'administration doit notifier les résultats au contribuable
et ce, même en cas de rejet de comptabilité ou en cas d'absence de redressement.

Le contenu de la notification a été réglementé par les articles 190-5 du CID et 113-5 du
CTVA.

C'est ainsi que le contribuable doit être impérativement averti de la faculté de se faire
assister d'un conseil de son choix pour discuter les propositions de redressements ou pour y
répondre.

La notification doit être suffisamment détaillée et motivée de manière a permettre au


contribuable de reconstituer les bases d'imposition et de formuler ses observations ou de faire
connaître son acceptation.

La notification peut être transmise par lettre recommandée avec accusé de réception ou
remise en mains propres du contribuable contre accusé de réception.

● Les redressements sont considérés comme régulièrement notifiés même si l'intéressé


refuse de réceptionner la notification des mains du vérificateur ou des services des Pet T,
ou qu'il ait changé d'adresse son en avoir avisé les services des impôts dont il dépend.

● En revanche, les redressements ne sont pas régulièrement notifiés lorsque la notification a


été remise a une personne n'ayant pas qualité pour la recevoir au lieu de la place du
contribuable.

Après la réception de la notification, le contribuable dispose d'un délai de 40 jours pour faire
parvenir ses observations ou son acceptation. Ce délai compte à partir de la réception effective
de la notification de redressement.

Ce délai est fixé à trente (30) jours pour les régularisations effectuées en cabinet. Le défaut de
réponse dans ce délai équivaut à une acceptation tacite.

Par ailleurs, la réglementation fiscale en vigueur prévu l'instauration d'un débat oral
contradictoire ; l'agent vérificateur doit donner toutes explications verbales utiles au contribuable
sur le contenu de la notification si ce dernier demande à fournir des explications
complémentaires ( évidement avant l'émission des rôles).

C'est ainsi que le contribuable peut même demander aux vérificateurs de revenir sur place pour
vérifier des points nécessitant un déplacement.
Il est préciser que l'absence de réponse de la part du contribuable ne lui enlève pas le droit de
contester les redressements au plan contentieux ( phases administrative et juridictionnelle ).

Enfin, le vérificateur est tenu de transmettre au contribuable une notification définitive par lettre
également détaillée et motivée lorsqu'il rejette ses observations.

Mais dans certains cas particuliers, il peut arriver que les vérificateurs soient amenés à notifier
plus d'une notification définitive. Ce cas peut être rencontré lorsque les vérificateurs ont adopté
une méthode totalement différente de celle notifiée manuellement.

Ils doivent dans ce cas, accorder au contribuable une nouvelle fois la possibilité d'accepter ou de
contester les nouvelles bases portées à sa connaissance.
Effets de la notification de redressements dans le cadre de la procédure
contradictoire :

La notification de redressement entraîne plusieurs effets :

● En cas d'accord expresse du contribuable avec la position du service, la base d'imposition


devient définitive et ne peut plus être remise en cause par l'administration, ni contestée
devant la juridiction contentieuse par le contribuable ( article 190-6 du CID ), sauf si le
contribuable a usé de manoeuvres frauduleuses et a fourni des renseignements incomplets
ou inexacts durant la vérification ;

● Par contre, en cas désaccord, l'administration conserve la charge de la preuve de la


régularité des impositions supplémentaires qu'elle peut établir ;

● En cas de vérification de comptabilité, la notification a pour effet d'interrompre le délai de


prescription d'une année.
Les procédures non contradictoires :

Elles consistent à corriger d'office les bases d'imposition déclarées par le contribuable.

Ces procédures sont au nombre de trois (03) :

● La rectification d'office ;

● La taxation d'office ;

● L'évaluation d'office ;
La rectification d'office :

Cette rectification est appliquée en matière d'impôts directs dans les cas suivants

● Aux déclarations incomplètes ; la contribuable doit toutefois être mis en demeure de


compléter la déclaration dans un délai de trente (30) jours ; a défaut de réponse dans
ce délai, la procédure de rectification d'office sera mise en oeuvre.

● Aux déclarations des contribuables coupables d'infraction à la réglementation


économique.

● Lorsque la comptabilité a été rejetée par l'administration fiscale. selon l'article 191 du
code des impôts directs repris par l'article 113-5 alinéa du CTVA, la rejet de la
comptabilité intervient dans les cas suivants :

- lorsque la tenue des livres comptables n'est pas conforme aux dispositions des articles 9 à 11
du code du commerce et aux conditions et modalités d'application du plan comptable national ;
(absence de régularité).

- Lorsque la comptabilité se trouve privée de toute valeur probante, par suite de l'absence de
pièces justificatives ; (absence de justifications).

- Lorsque la comptabilité comporte des erreurs, omissions ou inexactitudes graves et répétées


liées aux opérations comptabilisées. (absence de sincérité).

Il est à noter que la notion de rectification d'office n'est pas prévue par le code des taxes sur le
chiffre d'affaires.
La taxation d'office :

Elle consiste à évaluer d'office les bases d'imposition dans leur ensemble, et ce, sans le recours à
la procédure contradictoire.

Cette procédure est applicable dans les cas suivants :

a) en matière d'impôts directs :

● En cas d'absence de production tardive de déclarations fiscales ; les contribuables


défaillants sont cependant mis en demeure de produire leurs déclarations dans trente
(30) jours ; ce n'est qu'en absence de réponse dans ce délai que cette procédure est mise
en oeuvre.

● En matière d'impôt sur le revenu global (IRG), lorsque le redevable s'est abstenu de
répondre aux demandes d'éclaircissements et de justifications du service.

● Toute personne n'ayant pas de domicile fiscal en Algérie, mais y réalisant des revenus
tirés de propriétés, exploitations ou professions sises ou exercées en Algérie, et qui s'est
abstenue de répondre à la demande de l'inspection des impôts l'invitant à designer dans
un délai de vingt (20) jours un représentant en Algérie autorise à recevoir les
communications relatives à l'assiette, au recouvrement au contentieux de l'impôt (article
131-4 et 95 du CID).

b) en matière de taxes sur le chiffre d'affaires :

● Lorsque l'assujetti ne détient pas de comptabilité régulière ou, à défaut, de livre spécial
prévu aux articles 66 et 69 permettant de justifier le chiffre d'affaires déclare (article 107-
2 du CTVA) ;

● Dans le cas ou des taxes sur le chiffre d'affaires prévus par les articles 76 et 77 du code
des taxes sur le chiffre d'affaires, un mois que le service l' a mis en demeure, par lettre
recommandée avec accuse de réception, de régulariser sa situation (article 107-3 du
CTVA).
L'évaluation d'office :

Cette procédure est mise en oeuvre en cas d'opposition au contrôle fiscal (article 321 du
code des impôts directs et 107-1 du CTVA). Elle présente les mêmes caractéristiques que la
taxation d'office.

Il est à préciser que cette opposition peut être active (empêchement)comme elle peut être
passive (refus de communiquer la comptabilité).

Elle peut provenir de l'action du contribuable lui-même que d'une tierce personne.

Le contribuable peut également refuser le contrôle inopiné de l'existence et de l'état des


documents comptables ou à la constatation des éléments physiques de l'exploitation.

Il peut s'abstenir de répondre aux demandes d'éclaircissements et de justifications.

Il peut refuser de communiquer les livres, pièces et documents comptables en totalité ou en


partie, ce qui ne manquera de gêner le bon déroulement et même la continuité des opérations de
contrôle.

Les vérificateurs doivent dans ce cas établir des procès-verbaux.


Caractéristiques communes aux procédures non contradictoires :

a) En matière d'impôt directs : depuis le 1er Janvier 1998, les vérificateurs sont tenus de
notifier les redressements au contribuable et ce, même en cas de rejet de comptabilité. Cette
notification est une procédure obligatoire aussi bien pour les vérifications effectuées sur place,
que pour les régularisations effectuées en cabinet.

b) En matière de TVA : L'article 108 prévoit la taxation d'office résultant de l'évaluation prévue
dans les cas de taxation d'office (effectuée à la suite d'un contrôle en cabinet) donne lieu à
l'émission d'un rôle immédiatement exigible comportant, outre les droits en principal, la pénalité
d'assiette y afférente.

En cas de vérification sue place, l'article 113-5 prévoit qu'en cas de rejet de comptabilité
l'administration fiscale n'est pas tenue de notifier les redressement au contribuable. Toutefois,
dans la pratique et pour s'aligner sur la procédure prévue en impôts directs, les vérificateurs
notifient les éventuels redressements.

Lorsqu'une imposition établie d'office par l'administration est contestée par le contribuable,
chacune des parties en présence est tenue de justifier ses prétentions en apportant
respectivement les justifications suivantes :

● Justification à apporter par l'administration :

- elle doit prouver que le contribuable se trouvait bien en situation d'être impose d'office et
que la procédure suivie est régulière ;

- elle doit établir que la base d'imposition retenue a été fixée dans la limite des présomptions
tirées des renseignements recueillis.

● Preuve à la charge du contribuable :

Lorsque la régularité de l'imposition d'office est établie par l'administration dans les
conditions indiquées ci-dessus, le contribuable ne peut obtenir la décharge et la réduction de la
cotisation mise à sa charge qu'en apportant la preuve de l'exagération de son imposition.
Les procédures spéciales :

Ces procédures sont utilisées pour contrôler les déclarations de l'impôt sur le revenu
global (IRG), soit à partir du bureau, soit dans le cadre d'une vérification de situation fiscale
d'ensemble (VASFE). Il s'agit de :

● La procédure d'imposition sur les éléments du train de vie ;

● La procédure de taxation sur les dépenses personnelles, ostensibles et notoires et les


revenus non déclares ou dissimules augmentes des avantages en nature.
Procédure de taxation selon le train de vie :

Ce système vise à déterminer la base d'imposition d'après "les signes extérieurs de


richesse".

Il consiste à évaluer forfaitairement le minimum de revenu imposable en appliquant un


barème fixe par la loi (article 99 du CID) à certains éléments du train de vie. Exemple :

● pour la possession d'une résidence principale, on détermine le revenu forfaitaire


correspondant en multipliant par trois (03) la valeur locative correspondante.

● Pour une résidence secondaire, on multiplie par six (06) la valeur locative correspondant ;

● pour chaque employé de maison, le revenue forfaitaire correspondant est estime à 3000
DA,
Procédure de taxation sur les dépenses personnelles ostensibles et
notoires et les revenus non déclares ou dissimules des avantages en
nature

Cette procédure vise à imposer les contribuables à l'impôt sur le revenu global (IRG), non
pas sur leurs revenus, mais sur les dépenses payées soit par nécessite (nourriture, habillement,
loyer, etc...), soit par agrément (voyages, séjours, etc...), soit par acquisition de biens mobiliers
et immobiliers ; à ces dépenses, il sera rajoute les avantages en nature dont a bénéficies le
redevable (logement, véhicules, etc...).
Caractères communs à ces deux (02) procédures

● En cas d'application simultanée de ces deux procédures, l'administration est en droit de


retenir celle qui lui parait la plus avantageuse ;

Bien que s'agissant de procédures spéciales, l'administration est tenue de notifier les
redressements par écrit en accordant au contribuable un délai de trente (30) jours, ou
de quarante (40) jours lorsqu'il s'agit de vérifications sur place.

Enfin, les revenus exonère de l'I.R.G. dont à pu disposer l'intéresse au cours de la


période contrôlée sont retranches de la base imposable.

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