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lydie.belaud@univ-lorraine.fr
Cours 2 01/10
Projet : confronter la gestion de la relation client dans 2 entreprises appartenant au même bloc.
BLOC A : boulanger, darty,fnac ou equivalent
BLOC B : mac donald, quick, burger king ou equivalent
BLOC C : carrefour, leclerc, auchan, intermarché ou equivalent
Ou tout autre secteur d’activité selon les relations que vous avez pu tisser pendant vos stages (ex :
jeux videos, parc d’attraction, etc)
Objectif du cours :
- Définir le marketing relationnel, les concepts de qualité, de satisfaction et fidélité.
- Etudier les politiques de fidélisation et les politiques de CRM (customer relationship management,
gestion de la relation clients)
- Conclure sur les écueils d’une politique relationnelle et les façons de les éviter
Dans les marchés de grande consommation, les entreprises pratiquent encore (:( ) un marketing
indifférencié (ex : grandes campagnes de publicité utilisant la télévision et l’affichage) (essayer de
comprendre pourquoi, peur de se dire qu’il faut passer à coté de personne?) et un marketing plus
segmenté (le ciblage de leur politique de communication de produit ou de prix)
Ces deux types de marketing s’accompagnent d’un marketing relationnel plus individualisé. (ce que
tout le monde cherche à faire, customiser, essayer de créer le produit le plus précis, adapté aux
besoins, besoin de s’adapter car consommateur exigeant et s’il n’a pas ce qu’il veut il ira voir
ailleurs)
Qu’est ce que le marketing relationnel ? c’est une politique et un ensemble d’outils destinés à
établir des relations individualisées et interactives avec les clients en vue de créer et d’entretenir
chez eux des attitudes positives durables à l’égard de l’entreprise ou de la marque.
Le marketing relationnel utilise des moyens d’action individualisés et interactifs (smartphone,
application..) à la différence des moyens de communication de masse ou impersonnels tels que la
publicité dans les mass media.
Cela vise à obtenir un changement ou un renforcement durable des attitudes des clients plutôt qu’à
déclencher un achat immédiat de leur part. (ce qui se distingue du marketing direct traditionnel, plus
transactionnel que relationnel), on va établir ici une relation. (ex : cherche pas forcement à vous
vendre mais à faire aimer la marque : suivre une marque les nouveautés etc)
Qualité d’un produit : c’est le degré auquel il répond, par ses caractéristiques et performances.
Concept relatif car lié aux attentes légitimes des clients (en fonction du profil des clients)
La satisfaction : diff de la qualité car intègre d’autres déterminants que le produit, c’est le sentiment
de plaisir ou déplaisir qui nait de la comparaison entre des attentes préalables et une expérience de
consommation. c’est un jugement, évaluation qui intègre les attentes préalables et la qualité perçue.
Une expérience sup ou égale aux attentes crée un sentiment de satisfaction à l’inverse une
insatisfaction. Ce modèle est appelé modèle de confirmation/infirmation.
L’attitude est une disposition relativement durable à l’égard d’un concept ou d’une offre, cela
influence les intentions d’achats et les attentes.
5 écarts possibles : - qualité de l’écoute (ecart entre ce que les clients attendent et ce que l’entreprise
comprend qu’ils attendent
- qualité de la conception (écart entre ce que l’entreprise comprend des attentes des clients et la
façon dont l’offre est conçue)
-qualité de la réalisation
-qualité de la communication
-la satisfaction
Distinguer les causes d’insatisfaction et les causes de satisfaction : réalisation de certaines attentes
considéré comme normale (pas un motif de satisfaction) mais leur non réalisation entraine
insatisfaction, ou alors recevoir un service non attendu (effet de surprise) : entraine un surcroit de
satisfaction. (ex : garagiste rend voiture lavée)
Donc on crée de la satisfaction en dépassant les attentes de ses clients par le biais de services non-
attendus, il faut assure le service de base, anticiper le cout de ce supplément et éviter que la formule
ne se banalise.
3 niveaux d’attente :
Attentes minimales : ex : sncf prendre un train à l’heure, lessive qui n’abime pas le ling
Attentes espérées : ex : avoir un controleur aimable
Attentes inespérées : realisation entraine succroit de satisfaction
Mesurer la satisfaction : méthode de contrôle de la qualité ou envoyer des « clients mystères » qui
contrôlent la façon dont il est reçu et servi ou par le biais d’indicateurs et d’enquêtes de satisfaction.
Pour satisfaire et fidéliser les clients, il faut dépasser les attentes des clients.
Être équitable, les clients doivent avoir confiance dans l’entreprise
Développer l’esprit d’équipe, il faut encourager le travail en équipe.
Enquêter auprès des salariés, les salariés ont des idées sur la façon d’améliorer quotidiennement le
service.
Le concept de fidélité :
On ne cherche plus à rendre les clients totalement fidèles mais d’accroitre leur fidélité. Ça varie par
degrés.
Méthode de mesure de la fidélité : on peut mesurer la fidélité par rapport à l’ensemble de sa
clientèle ou par client.
Taux de fidélité : pourcentage des clients fidèles par rapport à l’ensemble des clients sur une période
donnée.
Taux d’attrition : pourcentage de défection des clients sur une période donnée.
Active : résulte d’un attachement ou préférence de nature rationnelle ou affective d’un client pour
une marque ou un fournisseur.
La clientèle fidèle d’une marque (ou d’une entreprise) est considérée comme un veritable capital
incorporel : le capital client
Un bon programme de fidélisation a une raison d’être, il faut une promesse forte.
Le CRM
3 aspects fondamentaux :
1er but et objectifs :
-entreprise doit se fixer des buts clairs et objectifs mesurables
2. segmentation et ciblage
Un projet organisationnel :
Les problèmes éventuels : nombreuses diff à surmonter : formation des collaborateurs..
Comment les résoudre ? Identifier les résistances du personnel, budget de formation doit être
intégré dans l’enveloppe
Attention : dans la mise en place d’une politique de CRM : eviter « l’usine à gaz » cad la mega
solution informatique tout intégrée.
Une relation cohérente (intégration multicanale) et continue : CRM s’inscrit dans une relation
durable avec les clients.
Le CRM est une politique qui doit se traduire à la fois par la cohérence des actions et des
canaux et leur continuité dans le temps afin de garantir une expérience satisfaisante du client
L’identification des clients par leur potentiel d’activité et de rentabilité
les entreprises pratiquent trop souvent la politique du « tapis de bombes », qui consiste à arroser un
vaste public.
Collecter les données : sources d’info sont multiples : questionnaires, force de vente, carte fidélité,
livraison, SAV, internet, courrier, données externes..
Evaluer le dispositif :
Objectifs doivent être quantifiés pour pouvoir être évalués
Indicateurs peuvent prendre plusieurs formes :
-indices de satisfaction
-taux d’attrition
-chiffre d’affaires par clientèle
-rentabilité par clientèle-
-part de client
-taux de transformation
-taux d’ouverture de newsletters
Le piège transactionnel d’un programme relationnel : créer un lien émotionnel et une préférence
durable.
Les deux dimensions d’un programme relationnel : stimuler les ventes et créer et nourrir une
relation intellectuelle et émotionnelle avec la marque
Exemple : harley davidson : se retrouve chaque weekend pour partager une passion commune.