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Débarrassez-vous
de vos insomnies !
Débarrassez-vous
de vos insomnies !
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Ce temps est loin d’être du temps
perdu. Réconfort, repos, refuge : le moment où nous nous abandonnons aux bras
de Morphée est tout cela à la fois, mais aussi, comme vous allez le découvrir dans
ce dossier, bien davantage encore.
Durant le sommeil, l’énergie n’étant plus investie dans des actions physiques et
intellectuelles, elle devient disponible pour des tâches indispensables de défense,
de maintenance, de restauration, de réparation… mais aussi de croissance chez
l’enfant et de mémoire, et ce à tout âge !
La vision du sommeil comme un état passif est une vision dépassée. Ce n’est que
depuis un demi-siècle que nous nous rendons compte que la qualité de notre som-
meil est déterminante pour notre état de santé.
Sommaire
Le sommeil, c’est bien plus que du repos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03
De quel type d'insomnie souffrez-vous ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 06
Les maladies graves qui touchent les mauvais dormeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07
Somnifères : connaissez-vous les risques ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Le magnésium : dormez mieux grâce à lui ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Les techniques pour retrouver un sommeil de qualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
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Le sommeil, c’est bien Plus on avance en âge, plus on est sujet à l’in-
plus que du repos somnie : 50 % des seniors sont concernés.
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Des études montrent que la mélatonine : tate). Ces effets sont fortement sous-évalués
•• est puissamment et directement antioxydante dans la prévention de la plupart des cancers.
•• augmente les taux intracellulaires d’en-
zymes antioxydantes et de glutathion (le Deux études montrent en outre qu’une sup-
détoxifiant universel et stimulant des dé- plémentation en mélatonine améliore les per-
fenses anti-infectieuses) formances cognitives, l’humeur et le sommeil
•• est anti-inflammatoire chez des patients diagnostiqués « pré-dé-
•• protège les mitochondries, nos centrales ments » (MCI = mild cognitive impairment),
productrices d’énergie tandis qu’une autre, menée chez le rat,
•• protège les neurones montre que la mélatonine a des effets anxio-
•• module les hormones sexuelles (elle les ré- lytiques supérieurs, à dose égale, à ceux de la
duit, ce qui nous protège des cancers du benzodiazépine de référence. La mélatonine
sein ou de la prostate) a également montré des effets antalgiques
•• a des effets antihypertenseurs dans l’endométriose.
•• module l’activité plaquettaire (donc réduit
les risques thromboemboliques : phlébites, Plusieurs pathologies de l’enfant répondent
embolies pulmonaires, accidents vascu- positivement à l’administration de mélato-
laires cérébraux) nine : l’hyperactivité avec déficit d’attention,
•• améliore le profil des lipides circulants l’autisme d’Asperger, certaines épilepsies...
•• réduit la glycémie circulante et la glycation
et le risque de diabète de type II Or, les taux de mélatonine diminuent :
•• a des effets antalgiques. •• avec les troubles du sommeil
•• avec les décalages horaires et le travail
De nombreux travaux montrent que l’insuline posté
joue aussi un rôle important dans la physio- •• avec l’âge
pathologie de la maladie d’Alzheimer, parfois •• dans le diabète
qualifiée de « diabète de type III ». La mélato- •• dans les pathologies cardiovasculaires
nine joue aussi potentiellement par cet autre •• dans certaines dépressions, en particulier
mécanisme, au-delà de ses effets antioxy- la dépression saisonnière
dants et réparateurs sur le cerveau, un rôle •• dans les syndromes algiques, dont la
dans les pathologies neurodégénératives. fibromyalgie
•• dans certains cancers
Par ailleurs on a mis en évidence : •• dans la maladie d’Alzheimer
•• une baisse significative des taux de méla- •• avec la prise de médicaments, en particu-
tonine par rapport aux témoins dans la ma- lier les bêtabloquants...
ladie d’Alzheimer
•• des effets anti-plaques amyloïdes de la
mélatonine. Le réparateur de votre corps
De plus en plus de publications mettent en De même, c’est après l’endormissement que
avant le potentiel préventif et co-thérapeu- l’hypophyse sécrète l’hormone de croissance,
tique de la mélatonine non seulement dans la chef d’orchestre de l’anabolisme. Elle contri-
maladie d’Alzheimer, mais aussi dans la mala- bue non seulement à la croissance de l’enfant
die de Parkinson. et de l’adolescent mais aussi à la mainte-
nance de la masse musculaire chez l’adulte et
Mais ce n’est pas tout. La mélatonine a pour le senior, et à la réduction de la masse grasse.
effet de réduire la sécrétion d’insuline, or l’in-
suline est un puissant facteur de croissance Or la masse musculaire contribue à la psy-
des tumeurs (elle contribue aux cancers du chomotricité et à la conservation de l’autono-
sein, de l’endomètre, des ovaires et de la pros- mie, ainsi qu'à prévention du surpoids et de
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Via les pressions de la musculature sur l’os, La sérotonine, le frein des pulsions, semble
elle est aussi un facteur majeur de prévention plus affectée que les autres par cette inflam-
de l’ostéoporose. mation. Il a été montré expérimentalement
que cette inflammation entraîne chez l’animal
Le maintien d’une masse musculaire suffi- des perturbations neurocomportementales
sante, réservoir de glutamine, le carburant et de la dépression. Chez l’homme, de nom-
privilégié des lymphocytes et des entéro- breuses études ont établi qu’il y a un facteur
cytes, est l’un des déterminants majeurs de inflammatoire dans la dépression et d’autres
la réponse immunitaire, que ce soit aux infec- troubles psycho-comportementaux.
tions ou aux cellules cancéreuses.
Le BH4 est aussi un cofacteur de la NO syn-
De même, la glutamine est un facteur majeur, thase, qui permet de transformer l’arginine
avec les probiotiques, de réparation de la mu- en oxyde nitrique (NO°), le principal vasodi-
queuse digestive, de la réduction de l’inflam- latateur, ce qui a corollairement des consé-
mation du tube digestif et donc de très nom- quences sur la fonction sexuelle, la tension
breuses pathologies associées : artérielle et les risques cardiovasculaires.
•• les intolérances alimentaires, en croissance
exponentielle (environ 20 % par an) Il n’est pas étonnant de retrouver une très
•• le mal-être (par compétition de peptides forte corrélation clinique entre le surpoids,
opioïdes dérivés du gluten et des produits l’inflammation, la dysbiose et altérations de
laitiers qui antagonisent les endorphines) la barrière digestive, les troubles du sommeil,
•• la dépression la dépression, le diabète, les maladies cardio-
•• le surpoids vasculaires et les dysfonctions sexuelles.
•• l’hyperactivité
•• l’autisme L’hormone de croissance joue donc, comme
•• l’aggravation des allergies de toutes sortes la mélatonine, en corrélation avec la qualité
•• l’amplification de toutes les pathologies in- du sommeil, un rôle essentiel dans la préven-
flammatoires (dont le surpoids, le diabète tion de nombreuses pathologies aiguës, chro-
et les pathologies cardiovasculaires, toutes niques et dégénératives et dans le ralentisse-
inflammatoires) et auto-immunes, en par- ment des phénomènes liés au vieillissement.
ticulier les pathologies inflammatoires di-
gestives : colopathie, maladie de Crohn, C’est de plus pendant la nuit que l’on enre-
recto-colite hémorragique…) gistre le plus fort pic d’activité mitotique (de
•• les cancers digestifs qui sont le stade ultime multiplication cellulaire anabolique) et donc
de l’évolution de l’inflammation à ce niveau de capacité de défense immunitaire et de ré-
•• d’autres cancers paration tissulaire.
•• les phénomènes neuro-dégénératifs.
Autrement dit, au-delà des gênes diverses
Une découverte particulièrement importante associées aux troubles du sommeil, il est cru-
est que les cytokines, messagers inflamma- cial de restaurer et d’optimiser le sommeil,
toires émis par les globules blancs du tube di- afin de rétablir les sécrétions de mélatonine
gestif, perturbent par de multiples mécanismes et d’hormone de croissance, les réparations
les neurotransmetteurs, dont l’inhibition de la et l’anabolisme, donc la maintenance de l’or-
synthèse d’un biofacteur, la tétrabioptérine ganisme, des facteurs essentiels de préven-
tion et de co-thérapie, qui ont lieu de nuit.
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duire de l’oxyde nitrique, ce qui précède une augmentation des accouchements pré-
l’hypertension et les pathologies cardio- maturés, l’allongement de la durée du « tra-
vasculaires. Les troubles obstructifs du vail », une perception accrue de la douleur et la
sommeil entraînent dès l’enfance des ano- dépression du post-partum. Certaines patho-
malies de la fonction endothéliale. Sur 1 270 logies de la grossesse comme l’éclampsie sont
femmes qui ont été victimes d’un infarctus, aussi associées à des troubles du sommeil.
632 d’entre elles ont reporté une aggra-
vation des troubles du sommeil précédant •• Un vieillissement accéléré et la mortalité :
l’accident cardiovasculaire. Une méta-ana- des études pionnières russes ont établi une
lyse (synthèse d’études), incluant 138 201 relation étroite entre longévité et durée du
personnes, établit un lien très significatif sommeil. Depuis, toute une série de publica-
entre troubles du sommeil, obésité, dia- tions ont confirmé ce lien. La plupart des cen-
bète, angine de poitrine, infarctus du myo- tenaires étudiés se couchent tôt le soir, ont
carde. D’autres études montrent, quant à peu de problèmes pour s’endormir, se réveillent
elles, une augmentation du risque d’acci- tôt le matin, font une petite sieste durant
dent vasculaire cérébral. l’après-midi et ne prennent pas de somnifères.
Cela n’est pas étonnant, quand on sait par des
•• Certains cancers comme les cancers du études comme l’Étude des centenaires d’Oki-
sein : la mélatonine est un puissant modula- nawa, que la maintenance de tous les tissus
teur de la production d’hormones sexuelles. dépend de l’énergie disponible et que celle-ci
Son effondrement permet la puberté et l’en- est fortement liée à la qualité du sommeil. Les
trée dans l’adolescence et les phénomènes du autres facteurs de cette disponibilité d’énergie
rut au printemps quand la luminosité solaire réparatrice sont :
augmente. À l’inverse les périodes d’hiver et,
encore plus sous les latitudes arctiques et an- ––La capacité à produire plus d’énergie avec
tarctiques où les périodes nocturnes sont très moins de calories ;
longues, la montée de la mélatonine réduit la li-
bido et est un facteur de dépression. Plusieurs ––Le nombre des mitochondries, les cen-
études menées depuis la fin des années 2000 trales énergétiques (gouverné par la
montrent que les troubles du sommeil aug- conservation de la masse musculaire et
mentent également les risques de cancer de l’activité physique) ;
la prostate, du côlon, de l’endomètre....
––Une bonne gestion du stress, source prin-
•• Les perturbations de la grossesse et de cipale de dispersion d’énergie. Aussi, un
l’accouchement : de nombreuses études sommeil trop court – ou trop long – est as-
montrent, chez la femme enceinte au sommeil socié à une augmentation de la mortalité.
perturbé, une élévation des marqueurs de l’in-
flammation (y compris le liquide amniotique),
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Cela est encore plus amplifié par le fait que l’in- •• Afin d’assurer l’énergétique nécessaire des
somniaque s’inquiète de son trouble du som- neurones concernés (le magnésium in-
meil et de ses répercussions comme la fatigue, tervient à chaque étape de la production
les troubles de la concentration, l’anxiété… d’ATP, le « moteur moléculaire » de toutes
nos fonctions, à partir des calories).
L’induction du sommeil dépend aussi de la
chronobiologie. •• Pour activer les vitamines B6, B9 et B12 qui
sont des facteurs essentiels à leur fabrication.
Celle-ci est, comme nous l’avons vu, orches-
trée par la mélatonine. L’administration de magnésium augmente les
taux sécrétés de mélatonine, contrairement
Or la mélatonine est un dérivé dans la glande au cuivre et à l’inflammation du tube digestif
pinéale de la sérotonine. qui altèrent les capacités de synthèse de la
sérotonine et de la mélatonine.
Sérotonine et mélatonine requièrent du ma-
gnésium pour leur production : Par ailleurs les deux facteurs neuroendocri-
niens les plus importants dans la phase d’éveil
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•• Le soir, éviter l’exposition à des éclairages •• placer en fin de journée, des moments
intenses et aux écrans (ordinateurs, jeux vi- de détente, de la méditation, de musique
déos... qui émettent de la lumière bleue – ou musicothérapie (CD, applications sur
deux heures d’exposition réduit la sécrétion iPhone), un bain, une douche prolongée ou
de mélatonine de 20 % et la supprime chez de la natation, un massage (que l’on peut
22 % des sujets), de même pour la nuit, échanger avec son/sa partenaire), d’autres
éteindre tous éclairages et éviter d’utiliser, contacts physiques, des moments de
en cas de réveil nocturne, des éclairages sexualité (stimulant puissamment la sécré-
intenses ou émetteurs de lumière bleue, tion d’endorphines). Une étude montre par
comme les écrans ou les LED. ailleurs que l’acupuncture élève fortement le
taux d’adénosine, un inducteur du sommeil
chez l’animal
La sieste efficace contre
l’hypertension •• ne pas rater le moment le plus opportun
de se coucher, quand les bâillements sur-
viennent, que les paupières s’alourdissent,
De petites siestes de 15 à 20 minutes ralen- que l’envie de dormir arrive, car le cycle du
tissent le rythme cardiaque et ont un effet sommeil est construit sur un rythme de
antihypertenseur. Leur pratique régulière 90 minutes : si on « laisse passer le train »,
est un facteur de réduction efficace des le prochain ne passera qu’une heure et de-
risques cardiovasculaires (elle est partie in- mie plus tard !
tégrante du « modèle méditerranéen »).
•• faire un petit-déjeuner complet à domi-
nante protéinée et un dîner léger à do-
minante glucidique, sans alcool (qu’il est
Les mesures complémentaires préférable de consommer plus tôt, par
exemple en rentrant du travail)
•• réduire la luminosité des écrans le soir,
qui peut se faire grâce à l’application F.LUX
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Conclusion
La vie moderne des populations des pays in-
dustrialisés engendre de nombreuses per-
turbations du sommeil et, par effet domino,
une plus grande fragilité face aux patholo-
gies type cancer, maladies cardiovasculaires
et neurodégénératives dont on observe une
croissance épidémique. Il devient par consé-
quent capital, si l’on veut rester en bonne
santé, d’optimiser la qualité de son sommeil.
Bien à vous !
Dr Jean-Paul Curtay
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