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DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENT POUR LE DEPLOIEMENT DU

REFERENTIEL AUDIT DES PROCESSUS FIEV V2.0

Courrier FIEV RENAULT PSA

1. Composition du groupe de travail

La FIEV remercie tous les membres du groupe de travail GT Audit des


processus, et notamment son pilote Olivier MALLARD, sans qui ce livrable
n’aurait pu voir le jour.

 Mme ARRIVE-MOURIOUX Nathalie - JOHNSON CONTROLS


AUTOMOTIVE ELECTRONICS
 M. BILLIOTTE Williams - AUTOLIV ELECTRONICS SAS
 M. BRUN Philippe - FILTRAUTO
 M. BUREAU Jean-Charles - JOHNSON CONTROLS AUTOMOTIVE
ELECTRONICS
 M. DHAENE Christophe - AXON CABLE SAS
 M. EL MAKHZOUMI Zakaria - HUTCHINSON SA
 M. FAURE Lionel - PSA PEUGEOT CITROËN
 M. FELTEN Jean-Claude - ROBERT BOSCH (FRANCE) SAS
 M. FRANCK Thomas - ELECTRICFIL AUTOMOTIVE SAS
 M. GARAULT Cédric - SCHERDEL HERCKELBOUT DAWSON
 Mme GROUSSAIN Pauline - SANDEN MANUFACTURING EUROPE
SAS
 M. KIEL Friedbald - VALEO SYSTEMES THERMIQUES
 M. KITOUNI Tarek - DELPHI FRANCE SAS
 Mme LAIRE Jacqueline - FIEV
 M. LE MARCHAND Pascal - NTN-SNR ROULEMENTS
 M. LECONTE Thierry – RENAULT CONSULTING
 M. LEFEVRE Olivier - RENAULT SAS
 M. MARTINEAU Eric - GKN DRIVELINE SA
 M. MERCIER Thierry – RENAULT SAS
 M. NEYROUD Philippe - PLASTIC OMNIUM AUTO EXTERIEUR
 M. SARBACH Jean-Charles - FIEV
 M. SERAUT Yannick - SCHERDEL RHONE RESSORTS

2. Préambule / Introduction
2.1. Démarche du GT et feuille de route

Version V2
2.1.1. Constats
 Le référentiel Audit des processus FIEV n’a pas évolué depuis 2002
 Le niveau de reconnaissance du référentiel par les constructeurs n’est
pas homogène
 Le principe de déploiement doit être redéfini pour une meilleure
diffusion
2.1.2. Besoins
 Réactualisation du référentiel en prenant en compte les évolutions des
exigences de la filière automobile et de l’approche processus
 Définition de modules de formations homologués par la FIEV pour un
déploiement homogène
2.1.3. Objectifs
 Analyse des référentiels existants pour qualifier un processus de
production (constructeurs, autres référentiels automobile)
 Intégration des bonnes pratiques actuelles
 Révision du périmètre de l’audit
 Réalisation de modules de formation
 Prendre en compte la dimension internationale pour le déploiement
 Définition d’un processus de déploiement robuste

3. Déploiement du référentiel
3.1. Principe du déploiement du référentiel
 Le groupe de travail a créé une Commission Mixte d’Habilitation (CMH
AP) avec pour objectif de construire et de piloter le processus de
déploiement du référentiel Audit des Processus FIEV V2.0.
 La CMH AP a pour mission de mettre à disposition des acteurs de la
filière automobile des formateurs internes ou externes habilités à déployer
le référentiel Audit des processus FIEV V2.0 au sein des entreprises de la
filière. Ces formateurs auront entre autres missions de former et évaluer
les auditeurs, et auront l’habilitation de fait pour mener des audits de
processus FIEV V2.0.
 La CMH AP garantit des compétences et des modalités d'intervention
homogènes des formateurs qu’elle habilite.
 Dans un objectif de pérennisation de la démarche, la CMH AP habilite
des formateurs qui s’engagent:
o A respecter les 9 engagements du formateur
o A faire appliquer les 8 engagements de l’entreprise

Version V2
3.2. Synoptique du processus de déploiement du référentiel

4. Les engagements des parties dans le cadre du déploiement du référentiel


4.1. Les 8 engagements de l’entreprise

Version V2
1. Disposer d’un processus d’audit interne avec un panel d’auditeurs qualifiés
2. Présenter au formateur dans les 3 mois suivant la formation le premier
rapport d’audit réalisé par le stagiaire dans un objectif d’évaluation.
3. Autorise la CMH AP à inscrire l’auditeur dans la BDD FIEV
4. Permettre à l’auditeur de pratiquer au moins une fois par an l’Audit des
processus FIEV
5. Faire réaliser les audits de processus FIEV V2.0 par des auditeurs
enregistrés dans la BDD FIEV
6. Mettre à jour son panel d’auditeurs sous 3 ans maximum suivant la
publication du référentiel V2.0
7. Pendant la période transitoire de 3 ans suivant la publication du référentiel
V2.0, faire réaliser les audits de processus FIEV V2.0 uniquement par des
auditeurs formés au référentiel V2.0
8. En cas d’audit seconde partie par l’entreprise d’un de ses fournisseurs, vérifie
que les auditeurs de processus FIEV du fournisseur sont enregistrés dans la
BDD FIEV et informe la FIEV de tout écart par rapport aux engagements 4 à
7

4.2. Les 9 engagements des formateurs

 Promouvoir les 8 engagements de l’entreprise


 Ne pas déléguer de formation à des personnes non habilitées
 Respecter le cadre d’intervention défini par la FIEV
 Communiquer à la CMH AP l’évaluation à chaud par les stagiaires de
leur formation
 Communiquer à la CMH AP l’appréciation qu’il porte sur la compétence
des stagiaires à l’issue de la formation
 Communiquer à la CMH AP son analyse du premier rapport d’audit afin
de confirmer la qualification de l’auditeur
 Participer au retour d’expérience périodique organisée par la CMH AP
 Observer la plus stricte confidentialité dans le respect des règles de
déontologie du formateur / auditeur
 S’engager à respecter les modes pédagogiques conçus et transmis par
le master training

Version V2
5. Principes d’audit

A proposer par le Master trainer

6. Présentation du référentiel

6.1. Domaine de couverture par rapport aux référentiels de l’automobile

ISO/TS 16949
2009

EXIGENCES
EXIGENCES PSA
RENAULT

FIEV
V2.0

AUTRES
REFERENTIELS FIEV 2002
AUTOMOBILE

6.2. Evolutions entre la version 2002 et la Version 2 .0


 Abandon des thèmes fonctions au profit d’une analyse de risque /
Approche processus à la « maille » analysée
 Abandon de l’approche 5M au profit de l’approche processus (6 pattes
de la tortue de Crosby)
 Orientation vers l’efficacité du processus (Conformité et performance)
 Ajout de la gestion des fournisseurs
 Ajout de la possibilité d’intégrer des exigences spécifiques de
l’organisme réalisant l’audit
 Ajout de la communication avec le client
 Ajout de la sécurisation des transports
 Ajout de la maîtrise des activités logistiques amont / aval
 Renforcement de la notion de résolution de problèmes et d’amélioration
continue
 Ajout de la prise en compte des audits
 Identification des indicateurs

Version V2
 Définition et liste des Dispositions Pré-Etablies (DPE)
 Séparation des composants / matières (entrée) et des produits (sortie)
 Intégration de la notion de milieu ambiant dans le domaine « Moyen »
 Intégration d’éléments HSE liés au processus de production
 Ouverture vers le processus de développement produit avec les DPE
 Définition de critères obligatoires
 Enrichissement des exigences issues des référentiels analysés

6.3. Structure du référentiel


Le référentiel est structuré suivant 6 domaines décrivant un processus

C
(Compéten S
ces) (Standards)

E FIEV P
(Entrants) (Produits)
V2.0

I
M (Moyens) (Indicateur
s)

6.4. Architecture du référentiel

Domaines N° Critères Exigences (mots clés) Audit obligatoire Exigences spécifiques de l'organisme
Preuves : Plan de surveillance, mode opératoire, instruction y compris
pièces de rechange (fabrication, contrôle, conditionnement), fiche de
réglage (paramètre processus), limite de contrôle (MSP), plan de
Standards du
contrôle, auto-contrôle et contrôle final et contrôle en ligne, mode de
poste de travail
réactivité, règle d’enregistrement et d’archivage, instruction de
(description de
S S1 conditionnement des produits, instruction de traçabilité, instruction X
réalisation des
qualité, plan d'implantion du poste.
opérations pour
Etat attendu : Plan de surveillance cohérent avec les risques et les
l'opérateur)
capabilités (adéquation et application). Règles définies et accessibles
ou affichées, informations à jour et cohérentes avec le dossier de
définition.
Enregistrement Preuves : Support d'enregistrement, carte de contrôle, journal de bord.
S S2 s du poste de Etat attendu : Enregistrements documentés, informations à jour et
travail cohérentes avec le dossier de définition.

Version V2
Pour les 6 domaines, 50 critères sont définis. Les exigences de chaque critère
sont caractérisées par un ensemble de mots clé illustrant des preuves et leur état
attendu. Ces preuves non exhaustives s’appuient sur des termes repris par les
référentiels automobile analysés. Sur ces 50 critères 20 sont rédhibitoires en cas
de non-conformité sur relevés sur ces derniers. Le référentiel peut être complété
par des exigences spécifiques à l’organisme. Les dispositions préétablies (DPE)
issues du processus du développement produit sont détaillées dans le référentiel

6.5. Principes de cotation


6.5.1. Objectifs :

La cotation caractérise le niveau de risque pour un critère.


L’évaluation globale du processus s’appuie sur l’évaluation des critères.
La cotation traduit un indice de confiance associé au processus de production
existant au moment de l'audit par rapport aux DPE, dans le but de quantifier les
risques si le processus de production est utilisé dans l'état constaté lors de
l'audit. En fonction des résultats et des règles établies par l’organisme, le
demandeur d'audit ou client, cet indice de confiance peut être utilisé pour qualifier
le processus de production.
La cotation est a pour objectif de :
 hiérarchiser les écarts de non-conformité aux DPE,
 évaluer le niveau de conformité d'un processus de production,
 apprécier l'amélioration d'un processus de production entre deux audits.

6.5.2. Barème de cotation

La cotation des critères est basée sur 4 niveaux (0 à 3).

Les valeurs de cotation sont :


 Valeur 0 : "Le critère est conforme"
Le critère est pris en compte, les dispositions mises en oeuvre
sont efficaces, l'auditeur ne relève pas d'écart par rapport au
dossier de référence.
 Valeur 1 : "Le critère est conforme avec opportunité d’amélioration"
Le critère est pris en compte, les dispositions mises en œuvre
sont efficaces et des opportunités d’amélioration sont identifiées
par l’auditeur. Plan d'action préventive ou d’amélioration à
communiquer dans des délais fixés en commun avec l’auditeur.
 Valeur 2 : "Le critère présente une non-conformité mineure"
Le critère n'est pas pris en compte ponctuellement ou les
dispositions mises en œuvre ne sont pas correctement
appliquées ou inefficaces. Pas d’impact avéré sur le client, ou sur
la conformité du produit, ou sur la livraison ou l’efficacité du
processus. Plan d'action corrective à communiquer dans des
délais fixés en commun avec l’auditeur.
 Valeur 3 : "Le critère présente une non-conformité majeure"

Version V2
Le critère n'est pas pris en compte ou les dispositions mises en
œuvre sont inefficaces ou absentes. Risque important de
défaillance ou défaillance avérée avec un impact sur le client, ou
sur la conformité du produit, ou sur la livraison ou l’efficacité du
processus. Actions conservatoires immédiates indispensables.
Plan d'action corrective à communiquer dans des délais fixés en
commun avec l’auditeur.

6.5.3. Evaluation
6.5.3.1. Conformité du processus d’audit

L’audit est déclaré conforme si tous les critères sont audités par des auditeurs
dûment qualifiés. Toute exclusion éventuelle doit être justifiée par l’organisme pour
démontrer qu’il n’y a pas de risque sur le produit ou le service. L’auditeur doit donner
son accord et le formaliser dans le rapport d’audit.

6.5.3.2. Conformité du processus de production

Le processus de production audité est déclaré conforme si :

 Aucun critère n’est coté à 3 et,


 Aucun critère rédhibitoire n’est côté à 2

6.5.3.3. Efficacité du processus de production

Le processus de production audité est déclaré efficace si :

 Le processus de production audité est déclaré conforme et,


 Le processus de production audité est performant

6.5.3.4. Potentiel d’amélioration

Uniquement pour un processus de production jugé efficace, la conclusion de l’audit


intègre le nombre d’opportunités d’amélioration afin de pouvoir mesurer l’évolution
de la couverture des exigences.

6.5.4. Conclusion de l’audit


La conclusion de l’audit conduit à l’un des trois statuts suivants :
 Le processus est efficace (mis en œuvre et objectifs atteints) ou,
 Le processus est conforme mais inefficace et il existe des plans
d’amélioration acceptés par l’auditeur pour les atteindre ou,
 Le processus est non-conforme

Version V2
6.6. Objectifs de l’audit de processus de production : Evaluer le niveau d’efficacité
d’un processus de production
 Qualifier un processus de production en phase de montée en cadence
issu du développement produit processus (Produit nouveau et/ou
processus de fabrication nouveau)
 Surveiller le niveau d’efficacité d’un processus de production en vie série
(Maintien de la conformité aux DPE et au plan de surveillance)
 Qualifier un processus de production après un transfert de production
 Qualifier un processus de production après modification.
 Auditer et/ou qualifier un processus fournisseur en développement ou vie
série.
 L’audit des processus de production peut également être utilisé pour
identifier des opportunités d’amélioration où identifier les causes d’un
processus défaillant.

6.7. Champ d’application

L'audit de processus de production s'applique à tous les processus de production


quel que soit le rang du fournisseur.
L'audit de processus de production s'applique suivant le besoin à l'ensemble d'un
processus de production ou à une ou plusieurs opérations de celui-ci. Pour
chaque audit, l’auditeur définit le périmètre du processus audité.

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