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UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA DE BOUMERDES

FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIEUR


Structure Télécommunication et Génie Biomédical
Licence 3ème Année -Télécommunication (2016/2017)

Communications Numériques

Chapitre 1 : Transmission Numérique en bande de base.

Introduction :
Les systèmes de télécommunications sont essentiellement composés de trois parties à
savoir : l’Emetteur, le Canal et le Récepteur. Au niveau de l’émetteur et du récepteur des
systèmes de télécommunications numériques plusieurs étapes de traitements numériques sont
effectuées.

Codage en ligne (différents codes comme par exemple NRZ, Biphasé, Miller, Bipolaire, … etc.),
Démodulation en bande de base.

1. Généralités
La transmission est dite en bande de base lorsque le signal ne subit pas de transposition en
fréquence. Dans ce cas le signal présente souvent un aspect rectangulaire, car la fonction de
modulation simple utilisée est rectangulaire.

Un signal de transmission contient plus d'une fréquence unique c'est-à-dire qu'il pourrait y avoir
plusieurs différentes fréquences liées ensemble ou bien superposés les unes les autres. La
transmission en bande de base consiste à transmettre directement les signaux numériques (suites de
bits) sur le support, sur des distances limitées ( de l'ordre de 30Km). Le signal en bande de base ne
subit pas de transposition de fréquence et se réduit à un signal simple codé. La figure ci-dessous
résume le principe de la transmission des données en bande de base.

Le codeur dans la bande de base transforme la suite de bit en une suite de symbole prise dans un
alphabet fini de q symboles.

Les di ont tous, le même intervalle significatif égal ou multiple de T (intervalle élémentaire).
Un tel procédé simple et peu coûteux ne peut être employé que si le support introduit par le décalage
en fréquence (en particulier, on ne doit pas traverser de transformateurs d'isolement provoquent des
coupures de circuits, ni d'élément introduisant un décalage d'horloge comme les amplificateurs). On
utilise donc en général sur des câbles à grande bande passante. Le débit maximum que l'on peut
obtenir dépend de la longueur du câble et de sa section. La transmission en bande de base est
désormais très largement utilisée, puis qu'elle est utilisée dans les réseaux locaux.

• Toute transmission numérique est caractérisée par le débit linaire (D)


• Débit du moment en baud (M)
• Les nombres d'état par moment (m niveaux) d'amplitude m valeurs de phase.
• La capacité du canal C=B.log2(1+S/N)
Tout canal réel comporte les imperfections qui se traduisent dans le domaine temporel, pour les
réponses indicielles et dans le domaine fréquentiel par l'affaiblissement ou fonction de transfert.

2. Intérêt du codage en bande


de base
Si l'on considère le signal numérique de la figure précédente, on peut remarquer les caractéristiques
suivantes:

• Son spectre est illimité (puisque les fronts sont raides : droit) mais concentré au tour de la
fréquence nulle, or beaucoup de support ne laisse pas passer les composantes continues.
• Sa valeur moyenne est égale à ½ et l'on préfère généralement les signaux à valeur moyenne nulle.
• Si le signal comporte les longues suites de bits identiques, il peut se poser des problèmes d'horloge
du côté du récepteur. En effet nous savons que l'équipement terminal de communication de
données (ETCD) récepteur comporte un organe de décision utilisant un échantillonneur.
Pour bien fonctionner, l'échantillonneur doit connaître l'intervalle significatif.

3. Les différents codages en


bande de base
Avant l'injection des informations dans un canal, un codage est nécessaire. Le choix d'un code est
fonction du spectre de ce code, la bande passante disponible du bruit et interférence du canal, du
contrôle de la performance, de la tenue en horloge et la fiabilité de la réalisation.

4. Le codage à deux niveaux


4.1. Le code unipolaire
Si on a "1"=4V et "0"=0, alors la forme la plus simple de codage consiste à utiliser deux niveau pour
coder le 1 logique et 0.
E x e mp le :
Une suite 01100011 peut être représentée comme suite

On s'aperçoit que ce code contient une composante continue égale à 2V.


(4x4)/8 = 2V ; La puissance dissipée sur une résistance de 1 ohm égale 8W
(42+42+42+42)/8 = 8W

4.2. Code NRZ : Non Remise à Zéro


Par convention, si ai=0 alors, le signal vaut -a.
Si ai=1 alors, le signal vaut +a, donc pour la suite binaire 01100011 on trouve.

Si on a a=2 et -a=-2, on constate que la composante continue est nulle si on a une séquence
contenant le même nombre de 1 et 0. D'autre part la puissance dissipe ici est 4W soit la moitié que
celui du code unipolaire.
De plus on risque d'avoir de sérieux problème de synchronisation puisque le signal sera constant
pendant une longue suite de bit identique, et présente par contre une bonne résistance au bruit, car le
codage est à 2 niveaux.

4.3. Code Manchester : Biphasé


Le principe de ce codage est d'introduire dans le signal des transitions au milieu de l'intervalle
significatif.

Par exemple on peut prendre un front montant pour ai=0 et un front descendant pour ai=1
Ce code convient bien pour la synchronisation entre l'émetteur et le récepteur même s'il a
l'inconvénient de nécessiter d'une bande passante plus large.

4.4. Le codage bipolaire simple (d'ordre 1)


: Attenuating Mark Inversion (AMI)
Dans ce type de codage, le signal transmis vaut 0 lorsque la données ai vaut 0 et elle vaut
alternativement +a ou -a lorsque la donnée vaut 1. Si donc on veut transmettre 01011000 on trouve
On peut remarquer que si deux signaux de même polarité se succèdent, il y'a violation d'alternance
bipolaire. Par contre il est plus sensible au bruit que le codage à 2 niveaux que lorsque l'on dit
transmettre une longue suite de 0, on peut avoir des problèmes d'horloge.

4.5. Le code BNZS :


BinaryNZeroSubstitation
La principale limitation de code AMI est sa dépendance d'une densité minimale de 1, des
améliorations ont été qu'une séquence de n intervient, on remplace par une autre de n caractères
contenant une ou plusieurs violations de l'alternance bipolaire.

Celle-ci a pour effet d'augmenter le nombre de 1 logique dans le train binaire et par
conséquenceaugmenter le nombre de transmission. Dans cette catégorie de code, on peut citer B3Z5,
B6Z5, HDB3

4.6. Les codes bipolaire à haute densité


d'ordre n (BHDn)
Le code (BHDn) sontvariants des codes bipolaires simples enfin d'éviter de longues suites de 0.
Lorsque les données contiennent une suite de 0, cette séquence est remplacée par une séquence de
remplissage que le récepteur doit repérer et remplacer par la suite de 0 initiale. Dans un code (BHDn),
il y'a au plus n intervalles de temps sans impulsion et la séquence de remplissage est de longueur de
n+1. Pour être repéré par le récepteur, la séquence de remplissage viole l'alternance de +a et -a pour
transmettre les 1. Le code bipolaire le plus employé est le code BHD3.

Soit la suite de bit à transmettre 01010001000001.


La suite de remplissage sert à limiter le nombre d'intervalle contiguë d'amplitude nulle dans une suite
de bits données. Le récepteur doit repérer cette séquence et la remplacer par une suite de 0.

Quelques convenions sont à respecter:


• Dans un code BHDn, il y'a au plus n intervalles sans impulsion.
• Dans la séquence de remplissage est de longueur n+1. La séquence de remplissage doit
toujours être connue sans ambiguïté comme une suite de 0.
• On alterne les violes : un viole positif doit être suivi d'un viole négatif pour que le signal
demeure à valeur moyenne du signal nul.
• Les premiers éléments de la séquence de remplissage sont appelés bits de bourrage. Sa
valeur est soit +a, soit -a de telle sorte que la parité du viole soit différente de seule du viole
précédent et que la séquence de bourrage soit reconnue sans ambiguïté. Le bit de bourrage
permet de distinguer un bit de viole d'un bit 1. Il peut donc dans certains cas être codé comme
un bit 1 mais la séquence de remplissage entière doit être interprétée comme une suite de 0.
Le récepteur ne peut donc connaître le cas posteriori, le nombre de bit 0 transmis par
l'émetteur.

5. Les critères de choix d'un


codage
Les codages et leur adaptation de support: Les supports de transmission coupent brutalement les
fréquences au voisinage de la fréquence nulle.

Le codage le plus mal adapté est le NRZ puisque la naissance est concentrée dans les basses
fréquences.

Le codage biphasé à un spectre particulièrement large et ne peut être envisagé sur les supports
en large bande (exemple: câble coaxial, câble croisé).

On préfère en général le code bipolaire qui pour une même largeur de bande permet un débit au
moins 2 fois plus élevé.
6. Les codages et résistances aux
bruits
Nous avons vu que la sensibilité au bruit est directement liée au nombre de niveau du signal. On
remarquera que les codes bipolaires de valence 3 sont plus sensibles aux erreurs que le codage à 2
niveaux.

7. Le codage et les problèmes


d'horloge
Nous avons vu que le nombre suite de bits identiques complique la tâche du récepteur lorsque
l'horloge est reconstituée à partir de transmission du signal.

Les codes BHDn apporte une réponse à ce problème mais ces techniques peuvent rendre le
décodage des données impossible en cas d'erreur (un viole intempestif à cause d'un bruit introduira
une série d'erreur)

Aucune méthode de codage pour les transmissions en bande de base n'est à priori parfaite donc le
type de codage doit être choisi en fonction des paramètres connus du support. Avec l'avènement des
réseaux locaux seul un petit nombre de codage en bande de base sont réellement employé.

8. Régénération
Il faut rappeler qu'un canal est caractérisé par sa fonction de transfert dans les domaines fréquentiels
ou par sa réponse indicielle dans le domaine temporaire. Il est également caractérisé par la densité
spectrale du bruit et par la diaphonie.

9. Confusion inter symbole


Nous avons considéré que les impulsions sont rectangulaires dans un canal de transmission en
bande de base par crête mais en réalité la bande passante d'un canal de transmission est toujours
limitée, ce qui induit un étalement dans le temps des impulsions acheminées dans ce canal. Ce défaut
entraîne un recouvrement entre l'impulsion correspondante à des périodes d'échantillonnage
adjacentes. Il peut en résulter une ambiguïté des réceptions puisqu'on ne sait quelle valeur attribuer à
l'échantillon parasite transmis par le canal.
Ce phénomène de recouvrement est appelé confusion inter symbole (inter symbole interférence ISI), il
provoque une diaphonie sur les liaisons multiplexes.
10. Principe de la régénération
La régénération consiste á reconstituer le signal aussi fidèlement que possible après qu'il ait été
affaibli, perturbé ou déformé par son passage au canal.

L'information ainsi régénérée est donnée au destinataire dans le cas d'un régénérateur terminal ou
transmis plus loin dans le cas d'un régénérateur intermédiaire.

11. Fonction d'un régénérateur

Dans le régénérateur, on peut retrouver les blocs ci-dessous. Un régénérateur comporte les 4 blocs
fonctionnels suivants:
• Un égaliseur
• Un amplificateur
• Echantillonneur
• Organe à décision
Chaque type de codage a son régénérateur.

11.1. Egalisation
C'est une remise en forme du signal reçu de façon à éliminer tant que possible l'interférence entre les
symboles : le bruit thermique à spectre étendu.

11.2. Amplification
Elle est nécessaire pour compenser l'affaiblissement du canal. Elle permet également de faciliter
l'échantillonnage et la discrimination (sélection).
11.3. L'échantillonnage
Avec une fréquence d'horloge extraite avec précision du signal reçu, il faut prélever les
échantillons du signal.

11.4. Organe de décision


Un organe à seuil servant à la prise de décision pour les valeurs à chaque échantillon.

11.5. Le pas de régénération


Le pas de régénération est la distance entre deux régénérateurs. Il dépend :
• Du support utilisé
• Du compromis entre le taux d'erreur, affaiblissement, gain des amplificateurs, etc.
• Des contraintes externes : localisation.

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