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t
enregistrement de l' oscillation en surface
en po int en fonction du temps
Les enregistrements doivent duré 15 à 35 mn à interval de 3 heures.
L’enregistrement en un point donné contient souvent les ondes
localement engendrées par le vent superposées aux ondes longues qui
proviennent du large (Swell Waves) et de ceux courtes qui sont induites
par le vent hors de la zone d’étude à une courte distance.
Ce mécanisme résulte du fait que la dissipation est un laplacien.
Quand la vitesse du vent et sa durée (qui souffle sur une aire : fetch)
sont suffisantes on observe que l’amplitude moyenne et la période
augment. Direction du vent
Largeur Front
du fetch d'onde
≡
ondlettes
W
Longueur du fetch ≡F
E.H.T.P. 1
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E.H.T.P. 2
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E.H.T.P. 3
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n H H H H
n 33 n 100
1 1,68 2,68
10 1,28 2,03
33 1,00 1,60
50 0,89 1,42
100 0,63 1,00
E.H.T.P. 4
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pour des valeurs grandes de N , PN (H) est petite sauf si Q(H) ~ N−1 . Ainsi
seulement les valeurs suffisamment grandes de H présentent un intérêt .
Notre équation peut alors être approximer par : PN (H) ≈ e −N⋅Q(H) .
En y reportant la distribution de Rayleigh pour H :
2
π ⎛ H⎞
− ⎜ ⎟
−N⋅e 4 ⎝ H ⎠
PN (H) = e
La valeur de Hmax a été calculée par Longuet – Higgins :
E(Hmax ) ≈
2
π
[
H ⋅ (loge N) + 0,29 ⋅ (loge N)
12 −1 2
]
valable pour N〉 20 . Ce résultat est en bon accord avec les observations.
E.H.T.P. 5
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m2 m0m 4 − m 22
ν= et ε =
m0m 4 m 0m 4
et S 2 (f ) est la densité spectrale d’énergie du processus η(t ) dans la
H
bande de fréquence [f , f + df ]:
f + df 1 2
∑
fn = f 2
ηn ≡ S
H2
(f ) ⋅ df [ ] = (m
↔ S
H2
2
/s)
∑ η(t )
2
= η(t ) = m0 & σ = ∑ η(t ) N∗ = Ecart − type
2 2
σ2 = ∗
N
E.H.T.P. 6
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E.H.T.P. 7
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⎛ η2 ⎞
Pr (η) = η ⋅ exp⎜⎜ − ⎟ c’est une distribution de Rayleigh
⎟
⎝ 2 ⎠
Pierson, Neuman et James proposent, pour une mer pleinement
développée, les valeurs de la période moyenne en fonction du vent :
T(s )
12
10
U(Kt )
2
10 20 30 40
1 2
vague est proportionnelle à ηn ; ceci après avoir fait une analyse de
2
Fourier du signal enregistré que l’on peut mettre sous la forme :
N N H2
η(t ) = ∑ ηn cos(k n x − ωn t + α n ) = ∑ i cos(k i x − ωi t + α i )
n =1 i =1 2
⎧ωn = 2πfn = pulsation de la composante ⎧fn = fréquence
⎪ ⎪
où ⎨k n = 2π / L n = nombre d' onde et ⎨L n = longueur d' onde
⎪α = déphasage ⎪x = position po int mesure
⎩ n ⎩
La connaissance de S 2 (f ) permet de caractériser un enregistrement.
H
On peut alors remplacer une bande enregistrée par une fonction de la
fréquence représentée par une courbe.
E.H.T.P. 8
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E.H.T.P. 9
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T1up
On en tire :
{ }
T zéro − crossin g = E T 0 = π (m0 m 2 )
1
2
{} { }
Tu = T zéro − up − crossin g = Tz = E T = 2 ⋅ E T 0 = T up = T = 2π(m0 m 2 )
1
2
{ }
Tc = T crête à crête = E T max = T c = 2π(m 2 m 4 )
1
2
p(Hi ) =
2Hi
e
− ⎜⎜
⎝ Hrms
⎟⎟
⎠ et p(Ti ) = 2,7
(Ti ) 3
e
− 0,675⎜⎜
⎝T⎠
⎟⎟
(Hrms )2 (T ) 4
E.H.T.P. 10
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Ti T mesuré 0,44 0,66 0,76 0,85 0,93 1,00 1,07 1,15 1,23 1,37
Ti T calculé 0,35 0,62 0,76 0,85 0,93 1,00 1,07 1,15 1,24 1,35
où T est la période moyenne et Hrms la valeur quadratique moyenne. Il
suppose que la corrélation entre la période et l’amplitude est nulle pour
chaque composante du spectre. Le résultat de son analyse est :
4
⎛T⎞
S 2 = 3,44
2
( )
H ⋅ T3
e
−0,675 ⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎝T⎠ spectre de Bretschneïder
H
T
4
( )
où H et T dépendent de g, [ U, t d ] (vitesse et durée du vent) et F(fetch).
Pierson et Moskowitz (1964) proposent en se basant ; pour des vitesse
de vent (de 20 à 40 Knots) ; sur des enregistrements dans l’océan
atlantique nord en Fully Developed Sea (waves) et en eau profonde :
4
⎛ gT ⎞
−0,74 ⎜
⎜ ⎟
8,1⋅ 10 − 3 g2 ⋅ T 5 ⎝ 2π⋅U ⎠
⎟
S 2 (T ) = e Pierson et Moskowitz (PM)
H
(2π) 5
E.H.T.P. 11
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U19,5m = 40 Knots
T(s )
0 5 10 15 20
P. M. : spectre pour un vent de 40 Knots (FDS )
FDS = Fully Déveloped Sea c − à − d : t d 〉〉 F c g ~ 4π ⋅ F gT
énergie : E dépassement
croissance exponentielle
saturation
croissance linéaire
Fetch : F
E.H.T.P. 12
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⎛H ⎞
⎜ ⎟ % 51 63 70 75 81,5 86 89,5 92,5 95 97 98,5 100
⎝ HFAS ⎠ max
E.H.T.P. 13
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E.H.T.P. 14
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gF gt d
pour des valeurs grandes de et de qui définissent bien entendu
U2 U
la condition : SMB − FDS .
Une vague, qui quitte la zone du fetch, au bout d’une distance D qu’elle
parcoure en eau profonde nécessite un temps :
D 2D 4πD
tD = = =
cg c0 gTs
donc les ondes de grandes périodes arrivent avant les courtes en un
endroit donné (pour un enregistrement on aura l’arrivée dans le temps
du spectre en fonction des périodes T de celui – ci).
• Choix de la hauteur caractéristique pour la conception des
ouvrages maritimes :
Moyenne Maximum Maximum Fréquence par
par saison par an maximorum année
H1 A B C D G J K
3
Hmax E F H Ι L
où
• A : Brise – lame
• B : Fondation rocheuse ou meuble de structure en béton,
sujette à l’érosion par clapotis
• C : Etude des mouvements du transport des sédiments
• D : Brise – lames et digues comme protection pour les petits
bateaux
• E : Blocs de béton pouvant être remplacés
• F : plates-formes et jetées devant travailler dans toutes
conditions, sauf en cas de grandes tempêtes
• G : Hauteur des vagues déferlantes pouvant occasionner des
dégâts aux équipements mécaniques
• H : Digue monolitique
• Ι : Pression sur les ouvrages marins
• J : Seiche dans les ports en regard avec les vents légers
• K : Période durant laquelle la période de vague est critique
pour l’entrée des bateaux dans les ports
• L : Opération pour les petits bateaux, hovercrafts, dragueurs
Où ici Hmax est la hauteur maximum probable définie statistiquement
comme étant le maximum de la hauteurs de 1000 vagues enregistrées
au point considéré, les conditions restant constantes. En pratique, on
peut retenir les formules suivantes :
Hmax = 1,86 ⋅ H 1 et H 1 = 1,275 ⋅ H 1
3 10 3
E.H.T.P. 15
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N
Vents de provenance de l'Ouest BEAUFORD
m s
2-5 2-3
E 5,5 - 8 4
20 8,5 - 13,5 5-8
S ≥ 14 7 - 12
1 mm = 1 %
E.H.T.P. 16
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E.H.T.P. 17
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2 ( ) ( )
⎡ c giE x − c giE x − ∆x ⎤
E(x, t + ∆t ) = E(x, t ) − ∆t ⋅ ∑ ⎢ i i i
⎥ + ∆t ⋅ S(x, t ) discrète
i =1⎢ ∆x i ⎥⎦
⎣
• E(f , θ, x, t ) est le spectre 2D des vagues (variace de surface).
• c g (f , θ, x ) est la vitesse de groupe.
• S(f , θ, x, t ) est la source nette = Sinp + Sn + S dis .
• θ est la direction de propagation & f la fréquence.
Cette équation n’est valable qu’en eau profonde où la réfraction et
l’intéraction onde – courant sont négligeables par hypothèse.
E.H.T.P. 18
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⎧ ∗
(
⎪H = A ⋅ th κ 3h
∗m 3
)⋅ th⎢
⎡ κ1X∗m1 ⎤
( )
∗m 4 ⎥
⎡ ∗ gH1 3
⎢ H = & X ∗
=
gF
⎪ ⎣⎢ th κ 4h ⎦⎥ ⎢ U2 U2
⎨ avec
⎢
( )
⎪ ∗ ⎡ κ2 X ∗ m 2 ⎤ ∗ gT1 3 gh
= π ⋅ κ ∗m 4
⋅ ⎢ T = & h∗ = 2
⎪
⎩
T 2 B th 4 h th ⎢
(
⎣⎢ th κ 4h )
∗m 4 ⎥
⎦⎥ ⎢⎣ U U
où
• κ1 = 0,0125 , κ 2 = 0,077 , κ 3 = 0,520 et κ 4 = 0,833
A = 0,283 , B = 1,2 &
• m1 = 0,42 , m 2 = 0,25 , m3 = 0,75 et m 4 = 0,375
ω2
• le frottement sur le fond : S fond (f , θ) = −Γ E(f , θ) [JONSWAP] Γ
g2 shkh
est un coefficient empirique.
2
Qb ω Hmax E(f , θ)
• Le déferlement : Sb = −α où α est un coefficient
8π E totale
empirique d’ordre 1 et Qb est la fraction des vagues déferlantes
1 − Qb E
donnée par : = −8 totale
2
où E totale est l’énergie totale des
loge Qb Hmax
vagues (voir à ce sujet Ch02 : Pertes d’énergie dans le déferlement ).
E.H.T.P. 19
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x = xH
Ψ x
SWL RH
α
Run − Up
x = xc x
B
SWL
α zc
Overtopping
E.H.T.P. 20
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E.H.T.P. 21
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(
unité de largeur q m3 s ⋅ m = ) 1 t +T
T t
B
∫ q (t ) d t = , il en résulte des définitions
T
( )
de B, q et T que : B m 2 = m3 m = q ⋅ T (11)
La valeur moyenne du volume normalisé et qui franchit l’ouvrage est
donné par l’équation :
⎧ ⎛ zc ⎞
2
B ⎪A ⋅ (1 − ηc ) = A ⋅ ⎜⎜1 −
2
⎟⎟ pour : ηc ≤ 1
b≡ =⎨ ⎝ R H⎠
(12)
HL 0 tgα ⎪
⎩0 pour : ηc ≥ 1
où A est une constante de l’ordre de 10 −1 .
On rappelle que : B est le volume d’eau par unité de largeur qui
franchira la digue pendant une période d’onde T ; z c est la côte de
l’ouvrage au – dessus du SWL et RH = HL 0 ⋅ tgα est le run – up de
l’onde. On peut écrire la relation (12) sous une forme dimensionnelle :
⎧ 3
⎪0,1⋅ cotg 2 α ⋅ (R − z )2 pour : RH ≥ z c (13)
B= ⎨ H c
⎪⎩0 pour : RH ≤ z c
Remarque :
J. A. Battjes a également étudié le franchissement qui résulte d’un train
d’onde aléatoire par une approche probabiliste (une bi – distribution de
Rayleigh pour H et L 0 : qui sont les 2 paramètres du run – up). Il a
obtenu les 2 formules :
π ζ c2
E(β ) ≈
(1 + κ )
32
1 + κ 2 ⋅1+ κ
e
−
−
1 π ⎛
ζ c erfc ⎜⎜
⎞
ζ c ⎟⎟ pour 0 ≤ κ ≤ 1 (14)
κ π 2 ⎝ 2 + 2κ ⎠
où E(β ) est l’espérance mathématique de β.
B zc
β= (15) et ζ c = (16)
0,1⋅ H ⋅ L 0 ⋅ tgα H ⋅ L 0 ⋅ tgα
1 ⎛ π ⎞
Pour κ = 0 il propose : E(β ) ≈ ζ c erfc ⎜⎜ ⋅ ζ c ⎟⎟ (17)
2 ⎝ 2 ⎠
La fonction erreur complémentaire est définie par :
erfc (x ) =
2 ∞
π
2
( )
∫x exp − u du (18) qui est tabulée
pour κ = 0 on sous-estime le volume qui franchit l’ouvrage et pour κ = 1
on le sur – estime[ces 2 valeurs du paramètre κ encadrent
respectivement par défaut (Inf. ) et par excès (Sup. ) les données
E.H.T.P. 22
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1 ♥• ♦
β ♣ ♦κ = 1
♦♠ •
10 −1 ♦ •♣ ♦
♦♦• κ = 0,5
• •♣ °
10 −2 •♣♥♦♠
• ♣ •♦♥♠ équ 14 ( )
♣•♦♣
10 −3 ♦ ♣ •♦ ♠
équ 17 ( )
♣•♥♠
• ♣•♥♠•♦♠
10 −4 ♣•♦♥♠
κ =0
ζc
0
1 2 3
Indicatif : Comparaiso n du volume moyen
franchissant par onde [ équations (14 ) & (17 ) ]
E.H.T.P. 23
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S
H2
(f ) S
H2
(fpic ) fpic = 0,148 ⋅ H1−30,6 ⋅ U100,2
3
JONSWAP
2
Pierson − Moskowitz
f fpic
1 2
Remarque :
La fonction de distribution de Rayleigh est souvent présentée sous la
πH ⎡⎛ π ⎞⎛ H ⎞ 2 ⎤
forme : p(H) = exp⎢⎜ − ⎟⎜ ⎟ ⎥
2µ ⎢⎣⎝ 4 ⎠⎝ µ ⎠ ⎥⎦
où µ la valeur moyenne de l’amplitude créte – creux H.
Cette distribution de probabilité vérifie l’équation de conduction de la
chaleur (de diffusion 1D) vis – à – vis des variables H et µ :
d d2
p(µ, H) = Dp ⋅ p(µ, H)
dµ d H2
E.H.T.P. 24
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E.H.T.P. 25
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E.H.T.P. 26
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X q = X(q) = ∑ x j W ( )
1 N q j −1
N j =1
Après la F. F. T. (F. F. D.) de la séquence { x j }; on obtient dans la
bande de fréquence [ν i − ∆ν 2 , ν i + ∆ν 2] de largueur ∆ν = 1 (N ∆t ) et
1 1 2
centrée sur : ν i = (i − 1) ai
N ⋅ ∆t 2
νi
ν i − ∆ν 2 ν i + ∆ν 2
⎡ 1
a = Xi
l’amplitude et la phase pour ν i sont données par : ⎢ i
N
⎢ϕ = arg(X )
⎣ i i
L’énergie est par mètre de largueur en crête est donnée par :
ρgHi2L i ρgai2L i
E(ν i ) = = (J m)
8 2
d’où la densité d’énergie spécifique c’est – à – dire par m 2 de surface
E.H.T.P. 27
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E.H.T.P. 28
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N
XN = XN où r = 0,1, 2 ,…,
2
−r
2
+r 2
⎛N ⎞ ⎛N ⎞
p ⎜ +r ⎟ − p ⎜ −r ⎟
1 N −1 1 N −1
en effet : XN = ∑ x p W ⎝ 2 ⎠ = ∑ x p W ⎝ 2 ⎠ W p N =X N
2
+r N p=0 N p =0 2
−r
pN 2i πp
car W =e = 1.
Maintenant soit p et q deux entiers modulo N, on va établir le théorème
T⋅ F⋅ D⋅ qr
pour la transformation T.F.D. : x p − r ⎯⎯ ⎯ ⎯→ W Xp
en effet en posant (p − r = m) on a :
1 N −1 pq 1 − r + N −1 p (m + r ) pr
∑ xp −r W = ∑ xm W = W Xq
N p=0 N m = −r
T⋅ F⋅ D⋅ qr
d’où : x p − r ⎯⎯ ⎯ ⎯→ W Xp cqfd
Soit la relation de convolution de 2 suites (dont les indices sont des
N −1
entiers modulo N) : zp = ∑ x r y p −r
r =0
devient par Transformation de Fourier Discrète (T.F.D.) : Z q = N X q Yq
en effet la T.F.D. (ou F.F.T.) de zp est donnée par :
1 N −1 pq 1 N − 1 N −1 pq N −1 1 N −1 pq
Zq = ∑ zp W = ∑ ∑ xr yp −r W = ∑ xr ∑ yp −r W
N p =0 N p =0 r = p =0 N r=
or d’après le théorème de translation établi précédemment on a :
1 N −1 pq 1 N − 1 N −1 pq N −1 pq
Z q = ∑ zp W = ∑ ∑ xr yp −r W = ∑ x r W Yq = N X q Yq cqfd
N p =0 N p=0 r = p =0
La formule réciproque de la Transformée de Fourier Discrète est :
N −1 −pq
xp = ∑ XqW
q=0
N −1 −pq N −1 ⎛ 1 N −1 r q⎞ −pq
En effet : ∑ XqW = ∑ ⎜ ∑ xr W ⎟W
q=0 q=0 ⎝ N r =0 ⎠
1 N −1 N −1
= ∑ ∑ xr W (r − p)q 1 N −1 N − 1 p − r q
= ∑ xr ∑ W ( )
N q=0 r =0 N q=0 r =0
En sommant la progression géométrique on obtient :
1 − W (r −p )N 1 − e − 2iπ(r −p )
q
N −1
∑ W (
p −r
= ) = =
⎧N si r = p
⎨
r =0 1 − W r −p 1 − e − 2iπ (r −p ) N ⎩0 si r ≠ p
N −1 −pq
d’où ∑ XqW = xp cqfd
q=0
E.H.T.P. 29
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Interfaces Dissipatrices
Définition :
Une interface dissipante de f, f ∗ = f ∗ (f ) , est définie par n’importe quelle
(
transformation sur l’intervalle (2 i + 1) , f ∗ = f ∗ f j − i , , f j, )
, f j + i satisfaisant
la condition générale de consistance c’est – à – dire :
• f ∗ se réduit à f quand tous les arguments (2 i + 1) de f ∗ sont
identiques et en plus f ∗ 〈 f .
−i −2 −1 0 1 2 i
•••
•••
∆x
♣ Interface dissipatrice linéaire :
Utilise des schémas de différence : centrée, décentré aval et amont
⎧∗ 1
⎪f j = αf j +1 + (1 − 2α )f j + αf j ←⎯ ⎯→ 0 〈 α ≤ 2 (utilisée à travers le domaine )
avec
⎪⎪
⎨f j = (1 − α )f j + αf j +1 ←⎯ ⎯→ 0 〈 α 〈1(aval ) : utilise la condition limite gauche
∗ avec
⎪∗
⎪f j = +αf j −1 + (1 − α )f j ←⎯ ⎯→ 0 〈 α 〈1 (amont) : utilise la condition limite droite
avec
⎪⎩
On peut regarder cette modélisation comme une marche aléatoire ; de
cette façon et sur un pas de temps ∆t on définit un coefficient de
dissipation D : D =
∆t
(
α ∆x 2 2
m sec )
évidemment si f = u (vitesse) la forme de l’équation de dispersion
associée est :
∂f ∂ 2f c −à−d
−D = 0 ←⎯ ⎯⎯→ dynamique des fluide Newtonien
∂t ∂x 2
et comme :
on a selon Kolmogrov & la dynamique des fluides Newtonienne
1 4
α ∆x 2
D= ε ∆x
3 3 =
∆t
où ε est la taux de dissipation énergétique.
ε1 3 ⋅ ∆t
il en résulte que : α ≈ 23
↔ valeur optimale [ ε ~ 10 −8 SI ]
∆x
ceci constitue une meilleurs approche pour stabiliser les schémas
numériques et se débarrasser d’une manière optimale des instabilités et
des fluctuations parasites de très courtes périodes et longueurs d’ondes
au lieu de surestimer la dissipation !
E.H.T.P. 30
Chapitre5 : Statistique d’ondes engendrées par le vent & Analyse spectrale de la houle
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E.H.T.P. 31
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E.H.T.P. 32
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énergie en
30 unité arbitraire gauge 1
20 gauge 2
10 gauge 3
0 f (Hz )
0 D = 34 mn f (Hz )
E.H.T.P. 33
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RAPPEL
Distributions de probabilité
applicables aux hauteur des vagues
N
∑ xi
N
(
∑ xi − x )2
i =1 i =1
x= = l' écart moyen et σ 2 = écart type =
N N −1
∞
on note Γ(z ) = Fonction gamma d' Euler = ∫ t z −1e − t dt
t =0
• Distribution Normale ou Gaussienne :
1 ⎡ (x − α )2 ⎤ ⎧moyenne = α
f (x ) = exp ⎢− ⎥ : − ∞ 〈 x 〈 ∞ avec : ⎨
2π β ⎢⎣ 2 β 2 ⎥⎦ ⎩variance = β
2
• Distribution gamma :
x α −1 ⎛ x⎞ ⎧moyenne = αβ
f (x ) = α exp⎜ − ⎟ : α , β , x 〉 0 avec : ⎨
β Γ(α ) ⎝ β⎠ ⎩variance = αβ
2
• Distribution de Weibull :
⎧ ⎛ x ⎞ β −1 1 ⎡ ⎛ x ⎞β ⎤
⎪β⎜ ⎟ exp⎢− ⎜ ⎟ ⎥ : α , β , x 〉 0
f (x ) = ⎨ ⎝ α ⎠ α ⎢⎣ ⎝ α ⎠ ⎥⎦
⎪
⎩0 autrement
notation : F(x ) la probabilité de ne pas dépasser la valeur x.
⎧ ⎛1 ⎞
⎪moyenne = αΓ⎜ + 1⎟
⎪ ⎝β ⎠
avec : ⎨
⎡ 2⎤
⎪variance = α 2 ⎢Γ⎛⎜ 2 + 1⎞⎟ − ⎧Γ⎛⎜ 1 + 1⎞⎟⎫ ⎥
⎪ ⎨ ⎬
⎢ ⎝ β ⎠ ⎩ ⎝ β ⎠⎭ ⎥
⎩ ⎣ ⎦
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Chapitre5 : Statistique d’ondes engendrées par le vent & Analyse spectrale de la houle
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⎧ ⎡ ⎛ x ⎞β ⎤
⎪1 − exp⎢− ⎜ ⎟ ⎥ : x〉0
F(x ) = ⎨ ⎢⎣ ⎝ α ⎠ ⎥⎦
⎪
⎩0 : x〉0
• Distribution exponentielle :
⎧1 ⎛ x⎞
⎪ exp⎜ − ⎟ : α , x 〉 0 ⎧moyenne = α
f (x ) = ⎨ α ⎝ α⎠ avec ⎨ 2
⎪0 autrement ⎩variance = α
⎩
⎧0 autrement : x 〈 0
⎪
F(x ) = ⎨ ⎛ x⎞
⎪1 − exp ⎜ − α ⎟ : x〉0
⎩ ⎝ ⎠
c’est un cas particulier de gamma (α = 1) et de Weibull (β = 1) .
• Distribution de Rayleigh :
⎧ x ⎧ π
⎛ x2 ⎞ ⎪ moyenne = α
⎪ exp⎜⎜ − ⎟ : α,x 〉 0 ⎪ 2
f (x ) = ⎨ α 2 ⎝ 2α 2⎟
⎠ avec ⎨
⎪ ⎪variance = 2α 2 ⎛⎜1 − π ⎞⎟
⎩0 autrement ⎪⎩ ⎝ 4⎠
⎧0 autrement : x〈0
⎪
F(x ) = ⎨ ⎛ x2 ⎞
⎜ ⎟
⎪1 − exp ⎜ − 2⎟
: x〉0
⎩ ⎝ 2 α ⎠
• Distribution généralisée des valeurs extrêmes :
⎧ β
⎪0 : x 〈 α + et θ 〈 0
θ
⎪
⎪ ⎡ 1⎤
⎪ ⎢ ⎛ x − α ⎞θ ⎥
F(x ) = ⎨exp⎢− ⎜1 − θ ⎟ ⎥
⎪ ⎝ β ⎠ ⎥
⎢⎣ ⎦
⎪
⎪ β
⎪1 : x 〉 α + et θ 〉 0
⎩ θ
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⎡ ⎧ β
⎢moyenne = ⎪α + [1 − Γ(1 + θ)] θ≠0
⎨ θ
⎢
⎢ ⎩ (
⎪α + γβ γ = C te d' Euler = 0,5772 θ=0 )
⎢
⎧⎛ β ⎞ 2
⎢
⎢
⎪ ⎝ θ ⎠
[
⎪⎜ ⎟ Γ(1 + 2θ) + Γ (1 + θ)
2
] θ≠0
⎢variance = ⎨
⎢ ⎪ 2 π2
⎢ ⎪⎩β 6 θ=0
⎣
• Distribution de Fisher – Tippett de type Ι (FT-Ι) (ou de Gumbel) :
1 ⎡ x−α ⎛ x − α ⎞⎤
f (x ) = exp⎢− − exp⎜ − ⎟⎥ : β 〉 0
β ⎣ β ⎝ β ⎠⎦
⎡ ⎛ x − α ⎞⎤
F(x ) = exp⎢− exp⎜ − ⎟⎥
⎣ ⎝ β ⎠⎦
(
⎧moyenne = α + γβ γ = C te d' Euler = 0,5772
⎪
)
avec ⎨ 2
2 π
⎪variance = β
⎩ 6
• Distribution de Fisher – Tippett de type ΙΙΙ (FT-ΙΙΙ) :
⎧ ⎛ θ − x ⎞ β −1 1 ⎡ ⎛ θ − x ⎞β ⎤
⎪β⎜ ⎟ exp⎢− ⎜ ⎟ ⎥ : x〈0
f (x ) = ⎨ ⎝ α ⎠ α ⎢⎣ ⎝ α ⎠ ⎥⎦
⎪
⎩0 autrement
⎧ ⎛1 ⎞
⎪moyenne = θ − α Γ⎜ + 1⎟ ⎧ ⎡ ⎛ θ − x ⎞β ⎤
⎪ ⎝β ⎠ ⎪exp⎢− ⎜ ⎟ ⎥ : x〈θ
⎨ F(x ) = ⎨ ⎢⎣ ⎝ α ⎠ ⎥⎦
⎡ 2⎤
⎪variance = α 2 ⎢Γ⎛⎜ 2 + 1⎞⎟ − ⎧Γ⎛⎜ 1 + 1⎞⎟⎫ ⎥ ⎪
⎪ ⎨ ⎬ ⎩1 : x〉θ
⎢ ⎝ β ⎠ ⎩ ⎝ β ⎠⎭ ⎥
⎩ ⎣ ⎦
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BIBLIOGRAPHIE
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Overtopping due to wind – genarated waves.
• A. LEJEUNE :
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Génie Civil Faculté des Sciences Appliquées, Université d’état à
Liège Belgique.
• GILLES SUBSBIELLES, CHRISTIAN BRATU et ALAIN
CAVANIÉ :
Vagues et ouvrages pétroliers en mer. Editions TECHNIP 1981.
• BLAIR KINSMAN : WIND WAVES their generation and
propagation on the ocean surface. Printed in the United States of
America C-96034 by Prentice – Hall, Inc., Englewood Cliffs, N.
J. 1965.
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J. Fluid Mech. N°3 – 6 – 7 (1957 – 1960).
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R. E. Mayer ACADEMIC PRESS New York 1972 : Proceeding of
Advanced Seminar . Conduced by Mathematics Research
Center. The Univesity of Wisconsin, and the Coastal Engineering.
Research Center U. S. Army, at Madison, October 11–13, 1971.
• Paul C. Liu : Applicaions of empirical fetch – limited spectral
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1976.
• P. C. Liu : Normalized and equilibrium spectra of wind waves in
lake Michigan. J. Oceanography Vol.1 1971.
• H. Mitsuyasu : on the form of fetch – limited wave spectrum.
Coastal Eng. in Japon Vol.14 1971.
• Longuet – Higgins : On the statistical distibution of Heighs of
sea waves. Jounal of Marine Research Vol. XΙ n°3, New Haven,
Conn. 1952.
• D. E. Cartwrignt & M.S. Longuet – Higgins : The Statistical
Distribution of Maxima of Random Function. Proc. Roy. Soc.
London ; series A Vol. 237 (1956).
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Chapitre5 : Statistique d’ondes engendrées par le vent & Analyse spectrale de la houle
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Une dépression de latitudes moyennes est le phénomène le plus important qui crée des vagues
surfables en Europe. Les phénomènes comme les moussons, les typhons, les cyclones et les
ouragans créent eux aussi des vagues mais sont rares en Europe du nord.
L'action du vent à la surface de l'eau est ce qui produit des vagues. On sait que l'air transmet son
énergie à l'eau, mais ce n'est pas encore bien clair. C'est probablement l'association de deux
mécanismes.
Le premier crée des petites vagues à partir d'une mer complètement plane, le second accroît les
ridules existantes. Le vent souffle non seulement horizontalement mais aussi verticalement. Cela
crée des bosses à la surface de l'eau. Une fois que la surface s'est ridée.
Le second processus provoque à la fois des crêtes et des creux qui croissent aussi longtemps que
le vent continue à souffler. Comme les crêtes finissent toujours par mousser, cette croissance
finit par s'éroder.
Une fois que le swell est créé, il va se propager sur l'océan. Alors qu'il va s'éloigner de la zone où
il a vu naissance, deux choses se produisent ; d'abord les vagues s'étalent et diminuent, c'est ce
que l'on appelle la dispersion circonférentielle. Plus une houle voyage, plus elle s'étale. A chaque
fois qu'elle double, sa hauteur se réduit d'environ un tiers.
Deuxièmement, la houle va s'organiser et devenir plus propre, c'est ce que l'on apelle la
dispersion radiale. La taille des vagues dépend de 3 facteurs principaux: la force du vent, sa
durée et le fetch (c'est à dire la distance sur laquelle le vent souffle). La vitesse de la vague
dépend de la longueur d'onde (l'écartement des crêtes de vagues). Plus la longueur d'onde est
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Chapitre5 : Statistique d’ondes engendrées par le vent & Analyse spectrale de la houle
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importante, plus elle va vite. Quand une houle vient de se créer, plein de longueurs d'onde
coexistent. Quand cette houle commmence à se propager, les longueurs d'onde les plus longues,
donc les plus rapides, distancent les longueurs d'onde les plus courtes, donc plus lentes. Les
vagues à l'avant sont donc les plus propres et celles à l'arrière sont des vagues hachées avec
moins de puissance. Si la dép se trouve loin des côtes, la houle qui arrive sera bien en ligne avec
de la vitesse et de la puissance.
LE DEFERLEMENT DE LA VAGUE :
Si les lignes d'une houle arrivent parallèlement à la côte et que le plateau continental est réduit,
les vagues vont se lever d'un coup en sentant le fond remonter. Comme il existe un frottement de
la vague sur le fond, la vitesse de propagation se ralentit et curieusement, la perte d'énergie est
faible. Dans ce ralentissement, les vagues se compriment. Le temps entre chaque vague (la
période) devant rester la même, les vagues doivent se rapprocher. C'est ce que l'on appelle le
"shoaling" (principe des haut-fonds). Cela augmente la taille des vagues et l'effet est d'autant
plus important que la pente du fond est forte.
La réfraction est le terme utilisé pour décrire la façon dont les lignes de houle se courbent
lorsqu'elles rencontrent un obstacle. Imagez un récif qui se détache d'un promontoire, qui est à
côté d'une baie en eau profonde. Quand la houle arrive face à la côte et touche le reef, la partie
de la houle qui atteint le reef va se ralentir tandis que la partie en eau profonde continue sur sa
lancée, la ligne se courbe donc autour du point de ralentissement. L'énergie se concentre vers le
point de déferlement, rendant la section de vague plus grosse, plus creuse et plus rapide. C'est
donc la réfraction concave, qui rend la vague plus courte, avec la puissance concentrée sur le pic.
Le deuxième cas de réfraction est le pointbreak typique où l'exposition de la zone de déferlement
fait presque un angle droit avec la direction de la houle. Dans ce cas, la houle doit s'enrouler du
cap pour déferler. c'est la réfraction convexe qui étale l'onde sur une zone plus large, qui crée
des vagues moins puissantes, souvent plus longues, bien en ligne.
LES MAREES :
Comme chacun le sait, c'est la force gravitationnelle de la lune qui tire la surface de l'eau dans sa
direction qui fait que les marées existent. Il n'existe aucune règle fixe et bien définie mais,
malgré tout, la plupart des endroits subissent un régime semi-diurne de deux marées par jour. La
qualité du surf en dépend toujours.
L'Europe connaît de nombreux marnages (amplitudes) extrêmes surtout autour de la Grande-
Bretagne. La plupart des spots ne fonctionnent qu'avec une certaine hauteur d'eau (exemple: la
côte sauvage de Quiberon (56) marche mieux à marée basse). Pas assez d'eau et ça ferme, trop
d'eau et ça ne casse que rarement. Certains spots vont doubler leur taille à marée haute, alors
que le beachbreak qui est à côté va devenir plus puissant à marée basse.
LA CARTE ISOBARIQUE :
La lecture d'une carte isobarique est très importante pour le
bodyboarder. En effet, cela lui permet de connaître les
conditions de surf auxquelles il peut s'attendre.
Ces cartes nous permettent de savoir ce que l'atmosphère
raconte le jour même et pour les jours à venir. Les lignes que
l'on peut voir sur ces cartes sont ce que l'on appelle des
isobares. Les isobares sont des lignes de même pression qui
définissent les masses d'air.
Franchissement
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30°
Isobathes
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Comparaison de Hs analytique et Hs
SWAN
2,50
HS en mètre 2,00 HS
analytique
HS SWAN
1,50
1,00
0
80
40
00
60
20
80
40
00
60
0
0
36
72
10
14
18
21
25
28
32
36
39
Distance de la côte
30
25
Directin
20 analytique
15 Directio n
SWA N
10
0
0
0
0
80
40
00
60
20
80
40
00
60
36
72
10
14
18
21
25
28
32
36
39
Distance de la côte
D’après le tableau et les deux courbes ci-haut, On constate que la hauteur significative et la direction
simulées par SWAN sont presque identiques à celles calculées analytiquement, ce qui montre que le
modèle maîtrise très bien la réfraction bathymétrique calculée par le biais des lois de Snell-Descarte.
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TS 0 6 12 18 TE *
RMSE 2,5 2,4 2,6 2 2,6 WAM
3,1 2,9 3,1 3,2 2,2 SWAN
20,5 19,3 20,7 18 21,3 WAM
MAER % 38,3 51,6 36,6 40,6 32,9 SWAN
LE SITE DE MOHAMMADIA :
HS 0 6 12 18 TE *
0,46 0,49 0,55 0,47 0,5 WAM
RMSE
0,37 0,41 0,51 0,37 0,34 SWAN
18,32 19,21 20,82 19,57 19,51 WAM
MAER %
17,17 18,02 33,6 17,4 20,03 SWAN
TS 0 6 12 18 TE *
1,2 1,4 1,4 1,2 1,3 WAM
RMSE
2,8 2,2 2,3 2,4 2,4 SWAN
9 9,3 9,3 8,4 9 WAM
MAER %
33,1 23,1 23,1 24,7 26,8 SWAN
ANNEXE 4: Validation vent analysé ARPEGE pour la période
Novembre - Décembre 2002 sur le site de Laâyoune.
La figure suivante présente les vitesses du vent prévues par le modèle
ARPEGE et celles enregistrées pour le site de Laâyoune.
12
10
8 vitesse
prévue
6
vitesse
4
enregistrée
2
0
02
02
02
02
02
02
02
02
20
20
20
20
20
20
20
20
1/
1/
1/
1/
2/
2/
2/
2/
/1
/1
/1
/1
/1
/1
/1
/1
04
11
18
25
02
09
16
23
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