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Université IBN TOFAIL Année 2014-2015

Filière : SPM
Faculté des Sciences TD de physique des matériaux
Département de Physique Semestre 5
Kénitra

Série n° 3

Vibrations du réseau cristallin

Exercice 3: On considère un cristal cubique avec des atomes de masse M1 sur une famille de
plan et des atomes de masse M2 sur les plans intercalés avec les premiers.

1- Ecrire les équations de mouvement en supposant que chaque atome n’interagit qu’avec
ses plus proches voisins et que les constantes d’interaction C sont identiques.
2- Résoudre le système d’équation et trouver la relation entre ω et k en prenant comme
− iω t − iω t
solutions d’onde de propagation : us = u ⋅ e ⋅ e et vs = v ⋅ e ⋅ e .
iska iska

3- Trouver les valeurs de w pour les cas limites de la zone de Brillouin : ka 1 et


ka ≈ π
4- Pour les branches kmax = π / a calculer le rapport des amplitudes u / v et montrer que
pour cette valeur de k les deux réseaux se comportent comme s’ils étaient découplés :
(un réseau reste fixe alors que l’autre bouge).

1
Solution :

Exercice 1:

Lorsqu'un ressort possède une élongation x, il emmagasine une énergie potentielle élastique
dE
F = − p = −kx ⇒ dE p = kxdx
dx

L'énergie potentielle élastique, d'un ressort de raideur k, soumis à une élongation 'x' est:

x
1 2
E p = k ∫ xdx = kx
0
2

a- L'énergie cinétique est la somme des énergies cinétiques individuelles, chacune sous la
2
1 1  du 
forme E = Mv = M  s  .
2 0
C
2 2  dt 

La force entre les atomes s et s+1 est F = −C ( us − us +1 ) ;

L'énergie potentielle associée à l'allongement de cette liaison est :

x
1
EP0 = C ∫ ( us − us +1 )dx = C ( u s − us +1 )
2

0
2

et nous sommons sur toutes les liaisons pour obtenir de l'énergie potentielle totale. Ce qui
2
1  du  1
donne : E = Ec + E p = M ∑  s  + C ∑ ( us − us +1 )
2

2 s  dt  2 s

b- Dans l'énergie potentielle par liaison, nous avons

us = u cos [ωt − sKa ]


us +1 = u cos [ωt − ( s + 1) Ka ]
= u {cos(ωt − sKa ) ⋅ cos( Ka ) + sin(ωt − sKa ) ⋅ sin( Ka )}

Puis: us − us +1 = u {cos(ωt − sKa ) ⋅ (1 − cos( Ka )) − sin(ωt − sKa ) ⋅ sin( Ka)}

Nous élevons au carré :

( us − us +1 ) = u 2 {cos(ωt − sKa ) ⋅ (1 − cos( Ka )) − sin(ωt − sKa) ⋅ sin( Ka )}


2 2

cos 2 (ωt − sKa ) ⋅ (1 − cos( Ka )) 2 + sin 2 (ωt − sKa ) ⋅ sin 2 ( Ka ) 


= u2  
 −2 cos(ωt − sKa) ⋅ (1 − cos( Ka )) sin(ωt − sKa ) ⋅ sin( Ka ) 
2
1
et les valeurs moyennes dans le temps : cos = sin = cos sin = 0
2 2
;
2

( us − us +1 ) = u 2 {cos(ωt − sKa ) ⋅ (1 − cos( Ka )) − sin(ωt − sKa ) ⋅ sin( Ka )}


2 2

1 1 
= u 2  ⋅ (1 − cos( Ka )) 2 + ⋅ sin 2 ( Ka ) 
2 2 
= u 2 {1 + cos 2 ( Ka ) − 2 cos( Ka ) + sin 2 ( Ka )}
1
2
= u 2 (1 − cos( Ka ) )

1
L'énergie potentielle par liaison est donc : EP0 = Cu 2 (1 − cos( Ka ) )
2

Dans l'énergie cinétique, nous avons

2
1  du 
E = M  s  = M ( u 2ω 2 sin 2 (ωt − sKa ) )
0 1
C
2  dt  2

1
et les valeurs moyennes dans le temps : cos = sin = cos sin = 0
2 2
;
2

1
EC0 = Mu 2ω 2
4

2C
et d’après la relation de dispersion ω 2 = (1 − cos( Ka) )
M

1 1
on aura donc : EP0 = Cu 2 (1 − cos( Ka ) ) = M ω 2u 2
2 4

Tout comme pour un oscillateur harmonique simple, la moyenne dans le temps de l'énergie
potentielle est égale à la moyenne dans le temps de l’énergie a cinétique.

1
Donc E 0 = EC0 + EP0 = M ω 2u 2
2

Exercice 2: On suppose que la solution est de la forme :

u ( x, t ) = u ⋅ eiKx ⋅ e −iωt

On réécrit (Eq :3) sous la forme :

3
d 2u
M 2 = C [ (us +1 − us ) − (us − us −1 ) ]
dt
= C [ (u ( sa + a ) − u ( sa )) − (u ( sa ) − u ( sa − a )) ]

On a donc une forme semblable à une dérivée :

F ( x + ∆x) − F ( x) dF ( x)
=
∆x dx

d 2u  u ( sa + a) − u ( sa) u ( sa) − u ( sa − a) 
M 2
= Ca  − 
dt  a a

d 2u  ∂u ( sa) ∂u ( sa − a) 
M = Ca  − 
 ∂x ∂x
2
dt

 ∂u ( sa) ∂u ( sa − a) 
d u 2
 ∂x − ∂x  2 ∂ u
2
d 2u C 2 ∂ 2u
M 2 = Ca 
2
 = Ca ⇒ = a
dt  a  ∂x 2 dt 2 M ∂x 2
 

C 2 2
Comme dans le cas des grandes longueurs d’onde : ω 2 = K a
M

d 2u ω 2 ∂ 2u 2 ∂ u
2
= = v Car ω = v ⋅ K pour les grandes longueurs d’onde
dt 2 K 2 ∂x 2 ∂x 2

Exercice 3: On a deux équations différentes

• Chaîne diatomique:

us-1 vs-1 u vs us+1 vs+1

M1 M
a

1) Équation du mouvement pour les atomes de la chaîne

4
d 2us (t )
M1 = C (vs (t ) + vs −1 (t ) − 2u s (t ))
dt ²
d 2 vs (t )
M2 = C (us +1 (t ) + us (t ) − 2vs (t ))
dt ²

2) Résolution du système :

Comme précédemment, on cherche des solutions d’ondes progressives d’amplitudes


différentes u et v :

us = U exp(iska ) exp ( −iωt )


vs = V exp(iska ) exp ( −iωt )

a est la distance entre plans identiques les plus proches et non la distance entre plans les
plus proches: c’est la périodicité du cristal

On obtient un système de deux équations:

On obtient un système de deux équations:

−ω 2 M 1u = Cv(1 + e − iKa ) − 2Cu


−ω 2 M 2 v = Cv(eiKa + 1) − 2Cv

Solutions non triviales (u=v=0) si et seulement si le déterminant du système est nul

2C − ω ² M 1 -C (1 + e − ika )
=0
− C (1 + eika ) 2C − ω ² M 2

Soit encore:

M 1M 2ω 4 − 2C ( M 1 + M 2 )ω ² + 2C ²(1 − cos ka ) = 0

On obtient la solution double (la chaîne est double!):

2C ( M 1 + M 2 ) ± 4C ²( M 1 + M 2 )2 − 8C ²(1 − cos ka ) M 1M 2
ω =
2

2 M 1M 2

3) Que se passe t il en centre et bord de la zone de Brillouin?

- En centre de zone (ka<<1) : on fait un DL du cos(ka) à l’ordre 2

1 1
cos ka ≈ 1 − (ka ) 2 ⇒ 1 − cos ka = (ka ) 2
2 2

5
2C ( M 1 + M 2 ) ± 4C ²( M 1 + M 2 ) 2 − 4C ² k 2 a 2 M 1M 2
ω2 =
2 M 1M 2

Pour la racine positive :

2C ( M 1 + M 2 ) + 4C ²( M 1 + M 2 ) 2 − 4C ² k 2 a 2 M 1M 2
ω+2 =
2 M 1M 2
(M 1 + M 2 ) C
=C + ( M 1 + M 2 ) 2 − k 2 a 2 M 1M 2
M 1M 2 M 1M 2
(M 1 + M 2 ) C (M1 + M 2 )
≈C + ( M 1 + M 2 ) 2 = 2C
M 1M 2 M 1M 2 M 1M 2

 1 1 
⇒ ω+2 ≈ 2C  + 
 M1 M 2 

Pour la racine négative :

2C ( M 1 + M 2 ) − 4C ²( M 1 + M 2 ) 2 − 4C ² k 2 a 2 M 1M 2
ω =
2

2 M 1M 2
(M 1 + M 2 ) C (M 1 + M 2 ) M 1M 2
=C − 1 − k 2a2
M 1M 2 M 1M 2 ( M 1 + M 2 )2

Utilisons le développement de Taylor : (1 − x )


12
≈ 1− x 2
( M 1 + M 2 ) C ( M 1 + M 2 )  k 2 a 2 M 1M 2 
ω−2 ≈ C − 1 − 
M 1M 2 M 1M 2  2 ( M 1 + M 2 )2 
C ( M 1 + M 2 ) k 2 a 2 M 1M 2 k 2a2 1
ω =
2
− =C
M 1M 2 2 (M1 + M 2 ) 2
2 (M1 + M 2 )

k 2a2
⇒ ω =C 2

2( M 1 + M 2 )

En bord de ZB (k=±π/a !!)

2C ( M 1 + M 2 ) ± 4C ²( M 1 + M 2 )2 − 8C ²(1 − cos ka ) M 1M 2
ω =
2

2 M 1M 2

On fait cos ka =-1

2C ( M 1 + M 2 ) ± 4C ²( M 1 + M 2 ) 2 − 16C ² M 1M 2
ω2 =
2 M 1M 2

6
(M − M2 )
2
2C ( M 1 + M 2 ) ± 2C ( M 1 + M 2 ) 2 − 4 M 1M 2 C ( M 1 + M 2 ) 1
ω =
2
= ±C
2 M 1M 2 M 1M 2 M 12 M 22

C (M1 + M 2 ) (M 1 − M 2 )
ω2 = ±C
M 1M 2 M 1M 2

Pour la racine positive :

C (M1 + M 2 ) ( M 1 − M 2 ) C ( M 1 + M 2 + M 1 − M 2 ) 2C
ω+2 = +C = =
M 1M 2 M 1M 2 M 1M 2 M1

2C
⇒ ω+2 =
M1

Pour la racine négative :

C (M1 + M 2 ) ( M 1 − M 2 ) C ( M 1 + M 2 − M 1 + M 2 ) 2C
ω−2 = −C = =
M 1M 2 M 1M 2 M 1M 2 M2

2C
⇒ ω−2 =
M2

Courbes de dispersion ?

Apparition de pulsations (énergies) interdites

branche optique et branche acoustique

 1 1 
2C  + 
M
 1 M 2 

ω+
ω-
pulsation ω

2C
M2
Zone interdite
2C
M1

-0 -
2
0 1
42
2 vecteur1 d'onde k (en unité de π/a)

7
Branche acoustique (autour de k=0)

C
ω2 ≈ k 2a2
2( M 1 + M 2 )

En k=0, ω=0 on injecte cette valeur dans une des 2 équations du système

u M
−ω ² M 1u = Cv(1 + e − ika ) − 2Cu → =− 2
v M1

(dispersion de phonons mode transverse)

4) Pour K = π ± iKa
= e ± iπ = −1
a on à e

Nos équations deviennent donc découplées :

−ω 2 M 1u = −2Cu (1)
−ω 2 M 2 v = −2Cv (2)

On a 2 ω différents

2C 2CM 2
ω1 = → (2) ⇒ − v = −2Cv M1 ≠ M 2 ⇒ v = 0
M1 M1
2C 2CM 1
ω2 = → (1) ⇒ − u = −2Cu M1 ≠ M 2 ⇒ u = 0
M2 M2

Es deux modes correspondent à la situation où un réseau d’atomes demeure fixe alors que
l’autre oscille. Chaque fréquence correspond à un mode de vibrations

Ainsi, les deux réseaux sont découplés les uns des autres; chacun se déplace de manière
indépendante.

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