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1°) Définition
On appelle terrassement, les différents mouvements de terre qui ont pour objet de creuser des
fouilles ou de modifier la configuration du sol en vue de :
-La construction de bâtiments
-L’aménagement de leurs abords immédiats
-L’établissement des branchements d’égout et des branchements de canalisations diverses
desservant ces bâtiments.
Cette modification des niveaux du sol est réalisée par l’exécution de déblais et de remblais.
Ces travaux peuvent être réalisés manuellement c'est-à-dire à la main, en utilisant des pelles,
pioches, brouettes,… ou encore mécaniquement en utilisant des engins dites : « engins de
terrassements » tel que le bulldozer, la chargeuse, les camions à bennes,…
1) Le piquetage :
But recherché :matérialiser au moins deux axes généralement orthogonaux, à l’aides des
instruments d’optique (cercle-niveau de chantier)
Moyen : établir une base hors de l’emprise de la construction, parallèlement à l’axe
longitudinal du bâtiment.
La base d’implantation sert à obtenir les lignes directrices ;et sur les grands chantiers,le
piquetage est souvent confié à un géomètre.
2) Le nivellement du terrain :
But recherché : situé des repère pour effectuer les déblais ou les remblais à la côte prévue.
Moyen : réaliser un quadrillage à grande maille carrée de côté10 15 ou 20m suivant l’état
de la surface.
Les piquets placés à chaque sommet servent à déterminer la côte d’altitude et la
profondeur à atteindre.
gles).
:
Les chaises d’angles rentrants ;
Les chaises d’angles sortants ;
Les chaises pour les murs de refonds ;
Les chaises doubles dans le cas de pentes accentuées.
Déterminer des lignes principales du bâtiment en les matérialisant par des cordeaux ou
du fil recuit placés sur les chaises.
Le report des côtes s’effectue :
▪ En mesurant sur une horizontale ;
▪ En procédant par côtes cumulées à partir d’une même origine.
Pour tracer une parallèle, il faut évidemment mesurer sur une perpendiculaire à l’alignement
initial ;
Les poteaux et les semelles sont implantés suivant leurs axes ;
Les angles sont obtenus avec les instruments d’optique, ou à la rigueur en appliquant le
théorème de Pythagore, pour les angles à 90°
3) Déblai :
Consiste à abaisser le niveau du terrain par enlèvement des terres.
4) Remblai :
Consiste à rapporter des terres afin de relever le niveau.
5) Le décapage:
Le décapage est un terrassement de très faible profondeur environ 25cm et, de très grande
surface.
7) Les fouilles:
Les fouilles sont des terrassements en profondeur, elles servent à l’exécution des semelles.
La pelle hydraulique :
La pelle hydraulique est constituée d'un châssis porteur à chenilles ou à pneus, surmonté
d'une tourelle dotée d'une rotation continue sur 360 degrés. Cette tourelle porte le moteur, les
organes hydrauliques (pompes, moteurs, vérins), le poste de conduite et l'équipement (flèche
balancier et godet).
Cet engin de chantier est aussi connu sous le nom de pelleteuse (pelle), ou excavatrice. Quand
il est de petite taille on peut parler de mini pelle ou midipelle.
Ne pas confondre avec un tractopelle qui est l'association d'une pelle hydraulique et d'un
chargeur sur pneus.
Chenille pneus
▪ La décapeuse
La décapeuse appelée aussi scraper ou motor-scraper et de catégorie CACES 8, est
généralement utilisé pour le décapage des sols. Cet engin possède une caisse avec tiroir
éjecteur pouvant se baisser au sol et qui, par l'effet du déplacement de la machine, permet
d'extraire les matériaux pour être ensuite transportés sur le lieu de déchargement où il y est
répandu en couche.
Ces engins travaillent généralement en duo car ils sont poussés, à l'arrière ou figure un
tampon, par un bulldozer équipé d'une lame spéciale dite "pousse". Cette forme de scraper
dite "poussé", est la plus répandue, mais n'est pas la seule. En effet l'engin peut être autonome
sous sa forme "automotrice", qui par le biais d'une chaîne élévatrice se charge et se décharge
par ses propres moyens.Il existe encore une dernière forme assez peu courante de décapeuse
appelée "bi-moteur" et qui, comme son nom l'indique, est équipée de deux moteurs dont un à
l’avant et l’autre à l’arrière se passant par la même occasion d’un bulldozer pour travailler.
Les premiers engins de cette famille, comme la plupart des autres engins, étaient équipés de
systèmes de manœuvre à câbles. De nombreux accidents grave ont eu lieu par rupture des
câbles de nos jours l’hydraulique à réduit considérablement le risque.
▪ Un chargeur
Un chargeur est un engin de chantier polyvalent sur pneus.Il comporte un corps automoteur
Articulé et une benne de grande taille à l'avant, permettant le chargement des camions-bennes
ou des tombereaux.
Le chargeur est utilisé sur les navires vraquiers à la fin du déchargement, au lieu des
pelleteuses et autres engins à chenilles qui sont plus adaptés à rouler sur des cargaisons
instables ; le chargeur, permet de décoller la cargaison collée aux parois et sur le sol de la
cale,car ses pneus font moins de dommages.
Tractopelle:
Une Tractopelle est un engin de génie civil combinant un chargeur sur pneus et une
pelleteuse. La pelle, de petite taille, est surtout destinée à des travaux légers (creusement de
tranchées)
Cet engin est aussi appelé Rétrocaveuse, Pelle Rétro ou Chargeuse-pelleteuse. On peut
trouer le terme pepine en jargon québécois.
▪Rouleau compresseur
Un rouleau compresseur appelé également compacteur,est un engin de compactage motorisé,
caractérisé par des roues cylindriques lisses servant à tasser le sol support ou toute autre
couche d’une chaussée.
Un rouleau compresseur est généralement très lourd (un modèle compact pèse environ 600-
700 kg, un très grand jusqu'à une vingtaine de tonnes), articulé en son milieu et équipé de
deux larges cylindres appelé "billes" (de la largeur du véhicule) faisant office de roues (ou
encore d'un cylindre à l'avant et de roues à l'arrière, voire uniquement des roues) et permettant
de tasser, compacter et lisser un sol remblayé ou l'enrobé d'une route. Les modèles utilisés sur
les enrobés ont un système d'arrosage intégré pour refroidir les billes et éviter que l'enrobé ne
s'y colle et provoque des arrachements, l'ensemble de ces engins possède un vibreur à balourd
interne.
Il existe aussi des appareils plus compacts, à un seul rouleau et tractés manuellement ou des
plaques vibrantes très compactes, pour les zones inaccessibles aux gros engins
1. Définition :
Les fondations sont constituées par la partie du bâtiment qui est en contact
avec le terrain.
Elles représentent l’élément par lequel la construction prend appuis sur le sol. Elles
ont pour rôle de transmettre au terrain l’ensemble des charges et surcharges du
bâtiment. Elles doivent résister, sans éprouve d’altération aux :
Charges permanentes : poids des toitures, planchers, murs, etc…
Charges d’exploitations :
Statiques : meubles, matériels, dépôts.
Dynamiques : machine, personnes
Climatiques : neige, vent, dilatation.
Pieux battus :
Machine
Massif d’ancrage
Amortisseur
Fondations
Pieux vibro-battus
Le procédé consiste à descendre dans le sol un tube métallique creux fermé en
pointe. La mise en œuvre est effectuée par vibrofonçage. Il est adapté à la
construction différents types d'ouvrages :
● Pavillons
● Centres commerciaux
● Entrepôts de stockage
● Zones logistiques
● Station d’épuration
Cette méthode permet des réalisations rapides et économiques.Elle permet la
mise en place de deux types de pieux :
▪ Mini pieux picot
▪ Pieux vibro battus moulés en place
1- DESCENTE DE CHARGE
a) –but-
On calcule la charge ultime supportée par la semelle. La neige n’est pas prise
en compte. Avec la combinaison d’actions à considérer est la suivante
( BAEL 99 Art. B.9.2) :
Nu = 1.35G + 1.5QB
Lorsque l’action du vent est importante (rarement) on amené à considérer les
combinaison d’action suivantes :
Nu = 1.35G + 1.5QB + W
Nu = 1.35G + 1.5W + 1.3ψ0QB
Nu = G + 1.5W
b) –méthode de calcul-
Le principe de la méthode utilisée généralement est :
On découpe le bâtiment en zones représentatives,
On « descend » les charges sur 1,00 m. de largeur de mur ou sur un
poteau sans se préoccuper de la continuité des éléments sauf de
manière forfaitaire pour les poteaux.
Rq : On peut appliquer la loi de dégression des charges selon la norme NF P 06-
001
2) –DIMENSIONNEMENT DES SEMELLES
a) – contrainte de calcul du sol –
La résistance du sol est donnée dans le rapport de sol ou le CCTP (Cahier de
Clauses techniques Particulière) par sa contrainte ultime de rupture qu exprimée
en MPa. Dans les cas courants (charge centrée, tassements différentiels faibles)
on en déduit la contrainte de calcul à l’état limite ultime : qc=qu/2
RQ 1 : Certains rapports de sol ne tiennent pas compte du DTU 13.12 publié en
Mars 1988 et fournissent encore la contrainte admissible du sol (appelée aussi
taux de travail du sol ou encore capacité portante du sol) σ’s’exprimée en MPa
ou en bar. Dans ce cas on peut prendre comme contrainte de calcul : qc=1,35 σ’s
Dans les calculs qc est toujours exprimée en MPa
Pour des raisons économiques ou que le sol est jugé de bonne qualité, on pourra
estimer ce taux de travail en fonction de la constitution du sol et choisir dans la
liste ci-dessous (1MPa=10bars)
-Voir DTU 13.11 :