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Cours : Réseaux Locaux Industriels

« RLI »
Chapitre 1 : Notions de base

Besoin en communication
Equipement de plus en plus
automatisés pour assurer
sécurité, fonctionnalité
et confort à l’être humain.

BESOIN
DE COMMUNICATION
Chapitre 1 : Notions de base

Les besoins en communication industrielle

1 Mbits 1 Niveau 3
minute Système d ’information
Entreprise
1 kbits

1s
Niveau 2 Gestion de production
NOMBRE Atelier Supervision
D'INFORMATIONS
A TRANSMETTRE VITESSE
DE
REACTION Niveau 1
Le contrôle commande
NECESSAIRE Machines

Niveau 0
1 bit 1 ms Capteurs Les constituants
Actionneurs
Chapitre 1 : Notions de base

Les éléments mis en œuvre lors d’une communication

Coupleur de Coupleur de
communication communication

Informations

Emission Médium Emission

Informations
Réception Réception

Emetteur / Récepteur Emetteur / Récepteur

Les informations sont des éléments physiques (lumière, son, image, tension
électrique etc…) auxquels un sens a été attrIbué.
Chapitre 1 : Notions de base

Les techniques de transmission

Les informations peuvent être transmises sous forme analogique :


évolution continue de la valeur

Ou sous forme numérique :


évolution discontinue de la valeur (échantillonnage)

0
Chapitre 1 : Notions de base

Les types de transmission


Transmission simplex : mono-directionnel

Transmission half duplex : bi-directionnel alterné

Transmission full duplex : bi-directionnel simultané


Chapitre 1 : Notions de base

Les types de transmission

 Transmission série :
La liaison nécessite en général 3 fils : émission, réception et masse.
Les bits d’un octet sont transmis les uns à la suite des autres.

 Transmission parallèle :
Les bits d’un octet sont transmis simultanément.
Utilisé pour des courtes distances, chaque canal ayant tendance à
perturber ses voisins la qualité du signal se dégrade rapidement.
Chapitre 1 : Notions de base

Les types de transmission série

 Transmission série synchrone :


Les informations sont transmises de façon continue.
Un signal de synchronisation est transmis en parallèle aux signaux de
données.

 Transmission série asynchrone :


Les informations peuvent être transmises de façon irrégulière, cependant
l’intervalle de temps entre 2 bits est fixe.
Des bits de synchronisation (START, STOP) encadrent les informations
de données.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Pour des raisons liées au coût et à la robustesse, la plupart des


réseaux locaux industriels utilisent :
une transmission numérique série asynchrone half-duplex.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Un réseau est un ensemble de moyens qui permettent


la communication entre des processus d'application ou
tâches répartis sur des matériels informatiques de tout
type.
Cet ensemble est constitué d'au moins un support de
transmission pour l'acheminement des signaux, et de
protocoles de communication selon une architecture
en couches conforme ou non au modèle OSI (Open
System Interconnections).
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Autrement dit, Un réseau est un dispositif qui permet


d’interconnecter différents matériels informatiques
entre eux pour pouvoir échanger de l'information.

Remarque:
On dit souvent qu'un réseau connecte des machines,
ce qui est une réalité, mais en fait il permet surtout la
communication entre les tâches qui s'exécutent sur les
machines.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

On distingue trois types de réseaux :

- Les réseaux longue distance : WAN (Wide Area


Network) d > 100km.
- Les réseaux métropolitains : MAN (Metropolitan
Area Network) d > 1km.
- Les réseaux locaux : LAN (Local Area Network) d <
1km

Exemple : les réseaux Locaux Industriels (RLI).


Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Un réseau local est un réseau qui couvre une zone


géographique limitée, par opposition aux réseaux
publics ou longue distance.
On distingue souvent les réseaux locaux d'entreprise
et les réseaux locaux industriels.
Différence:
• Les contraintes d'environnement (temps et sûreté
de fonctionnement).
• Certains services et protocoles mis en œuvre pour
tenir compte des différences de besoins des
applications qui les utilisent.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Un Réseau Local Industriel (RLI) est un système de


communication entre plusieurs équipements de type industriel
(capteurs, automates, actionneurs, ...) dans une zone
géographique limitée (un « terrain »). On parle aussi de « bus
de terrain » ou de « réseau de terrain ».

Un réseau local industriel est en première approximation un


réseau local utilisé dans une usine ou tout système de
production pour connecter diverses machines afin d'assurer la
commande, la surveillance, la supervision, la conduite, la
maintenance, le suivi de produit, la gestion, en un mot,
l'exploitation de l'installation de production.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Les processus d'application répartis sur les machines sont mis en


relation par les réseaux.

Les réseaux locaux industriels sont nombreux et variés.

 Pour satisfaire tous ces besoins, de très divers protocoles ont


été définis depuis une quinzaine d'années, certains ont été
normalisés, d'autres sont devenus des standards de fait, d'autres
enfin sont purement privés.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels


Pourquoi un RLI ?

Réduction des coûts initiaux :


- Réduction massive du câblage.
- Possibilité de réutiliser le câblage analogique
existant dans certains cas
- Réduction du temps d'installation
- Réduction du matériel nécessaire à
l'installation.
Réduction des coûts de maintenance :
- Complexité moindre  Fiabilité accrue.
- Maintenance plus aisée.
- Flexibilité pour l'extension du bus de terrain et pour les nouveaux
raccordements.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Pourquoi un RLI ?

Performances globales accrues:

- Précision : communications numériques.


- Les données et mesures sont généralement disponibles à tous
les équipements de terrain.
- Communications possibles entre 2 équipements sans passer par
le système de supervision.
- La structure distribuée permet de faire résider des algorithmes de
contrôle au niveau de chaque équipement de terrain
(chaque noeud)
- Accès à des variables multiples pour un nœud.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Pourquoi un RLI ?

Autres avantages:

- Interopérabilité importante grâce au souci


de standardisation (système ouvert) aux niveaux hard et soft:
· Choix pour l'utilisateur final : prix, performances, qualité...
· Possibilité de connexion d'équipements de différents fournisseurs
respectant le même standard.
· Echange de données par des mécanismes standard (protocoles)
-Modélisation objet des équipements et de leur fonctionnalité :
modèle de bloc fonctionnel aidant l'utilisateur à créer et superviser
son bus de terrain
Chapitre 1 : Définitions et normes

Les Réseaux Locaux Industriels

Objectif des RLI ?

• Interconnecter :
- A bon marché.
- A haut débit.
- Tout le monde: ( clients, serveurs, imprimantes … ).

• Partager :
- Fichiers.
- Informations.
- Traitements.

• Répartir les systèmes et les traitements.


Chapitre 1 : Définitions et normes

Caractéristiques des RLI

Les caractéristiques communes : liaison multipoint symétrique,


distance limitée et haut débits.

- Liaison multipoint symétrique :


• Multipoint signifie qu’il y a plusieurs entrées sur la liaison.
• Symétrique signifie que l’on veut que tous les équipements reliés
puissent discuter directement entre eux.

- Distance limitée : on se cantonne à l'entité (société,


bâtiment,…).

- Haut débit : sur un LAN (Local Area Network) s’efforce d’obtenir


des débits élevés, par exemple Ethernet : de 10 Mbits/s à 1 Gbits/s,
avec des taux d'erreurs très faibles.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Normalisation des RLI

✓ En 1980 , Xerox, introduit Ethernet. Plus tard c'est Token Ring.


Immense essor  Il fallait normaliser !

✓ En février 1980 (année 80 février 2  802), l’IEEE a crée une comité


appelé une comité appelé 802 chargé de définir des normes pour les
réseaux LAN et MAN. .

✓ La normalisation concerne les couches La normalisation concerne les


couches 1 et 2 du modèle OSI du modèle OSI.

✓ Les normes définies ont été reprises par l’ISO sous la nomination
8802.x.
Chapitre 1 : Définitions et normes

Normalisation des RLI

Ces normes sont spécifiques aux couches 1 et 2 d LAN


• 802.1 définit l’architecture générale des réseaux locaux ainsi que l’adressage MAC
• 802.2 définit la sous-couche LLC (Logical Link Control) de la couche liaison
• 802.3, 802.4 et 802.5 définissent trois normes indépendantes pour la couche physique et la sous couche MAC (Medium Access
Control) de la couche liaison
 Ces normes correspondent à des topologies et méthodes d’accès associées:
o 802.3: bus à contention (compétition) Ethernet CSMA/CD
o 802.4: jeton sur bus (Token Bus)
o 802.5: jeton sur anneau (Token Ring)
• 802.6 MAN (Metropolitan Area Networks): méthode d’accès DQDB (Distributed Queue Dual Bus)
• 802.7 LAN à large bande (Broadband Technical Advisory Group)
• 802.8 LAN et MAN à fibre optique (Fiber Optic Technical Advisory Group)
• 802.9 Intéd d d f égration de services (Integrated Voice and Data LAN interface)
• 802.10 Standard pour la sécurité des LAN interopérable (SILS: Standard for Interoperable LAN Security)
• 802.11 WLAN (LAN sans fil) WLAN (LAN sans fil)
• 802.12 LAN à haut débit 100 Mbits/s, utilisant le mécanisme de demande de priorité (Demand Priority LAN (100VG .AnyLAN)
• 802.14 Méthode d'accès de télévision par câble (14Cable TV MAN)
• 802.15 Wireless Personal Area Network (WPAN), Bluetooth
• 802.16 Fixed Broadband Wireless Access (MAN sans fil large bande)
Chapitre 1 : Exemples des RLI

Exemples des RLI


Chapitre 1 : Exemples des RLI

Exemples des RLI

INTERBUS S PROFIBUS DP

Longueur MAX 12 KM Longueur MAX 1,2 Km


Nombre de participants 64 têtes Nombre de participants 32 avec
de stations et 256 modules sur le possibilité de 7 répéteurs (max
bus. 122 modules)
Structure anneaux Structure ligne
Signaux analogique et numérique Signaux analogique et numérique
Vitesse 500 Kbits/S Vitesse 9,6 Kbits/S - 12Mbits/S
(selon longueur)
Chapitre 1 : Exemples des RLI

Exemples des RLI

Le standard international pour le plus bas niveau


de réseaux d’automatismes
Chapitre 1 : Critères de comparaison

Critères de comparaison (de choix)


Les critères qui permettront de guider le choix d'un protocole de communication pour
une application donnée :
➢ Longueur maximale : Longueur maxi du réseau en fonction du nombre de
répéteurs et du type de médium utilisé.
➢ Topologie : Architecture physique et implantation des nœuds connectés au
réseau, structure de câblage de toutes les stations.
➢ Temps de réaction maximal : Délai maximal possible qui peut survenir lors de
l'envoi d'informations. Ce temps dépend du temps de cycle, du nombre d'abonnés,
de la longueur du réseau, du médium et de la vitesse physique de transmission
➢ Nombre maximum d'équipements : Nombre maximum de nœuds pouvant être
connecté au réseau.
➢ Vitesse de transmission : Vitesse de transmission physique maximale possible
pour le réseau. Différente du débit réel dépendent de l'efficacité du protocole.
➢ Détection d'erreurs : Mécanisme de détection d'erreurs (parité, CRC…)
➢ Efficacité du protocole.
Chapitre 1 : Contraintes « Temps réel »

Contraintes « Temps réel »

Les différents niveaux de communication entre


les composants d'un système automatisé
impliquent des contraintes temporelles
différentes.
Chapitre 1 : Contraintes « Temps réel »

Contraintes « Temps réel »

1 Mbits 1 Niveau 3
minute Système d ’information
Entreprise
1 kbits

1s
Niveau 2 Gestion de production
NOMBRE Atelier Supervision
D'INFORMATIONS
A TRANSMETTRE VITESSE
DE
REACTION Niveau 1
Le contrôle commande
NECESSAIRE Machines

Niveau 0
1 bit 1 ms Capteurs Les constituants
Actionneurs
Chapitre 1 : Contraintes « Temps réel »

Contraintes « Temps réel »


Chapitre 1 : Contraintes « Temps réel »

Contraintes « Temps réel »

Réseaux informatiques
(Data Bus)
Pilotage de
processus

Réseaux locaux industriels


(Field Bus) Ethernet
TCP/IP
CANopen FIPWAY FTP - HTTP
Bus de terrain
FIPIO Ethernet
(Device Bus)
Modbus Plus TCP/IP
Profibus-DP Modbus
Bus capteurs DeviceNet
Pilotage de
machine

actionneurs Interbus
(Sensor Bus)
Modbus
AS-i

Simples Evolués
Chapitre 1 : La pyramide CIM

La pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing)


Chapitre 1 : La pyramide CIM

La pyramide CIM

Niveau Usine
• Les applications (GPAO, CAO, …) échangent des
informations :
• dans un environnement de bureau peu parasité
• données sur les produits, sur les commandes,
sur les stocks, sur les clients, sur le personnel, ...
• Le trafic est important
• Pas d'informations de coordination, donc pas de nécessité
de respecter des délais stricts
Chapitre 1 : La pyramide CIM

La pyramide CIM
Niveau Atelier
• Les données échangées à ce niveau sont :
• des fichiers de programmes pour les machines,
• des ordres de lancement de production,
• des messages de commandes,
• des états d'équipements pour le suivi de
fabrication, …
• notions de supervision et de MES
• Les volumes d'informations peuvent être importants
• Même en cas de trafic élevé, les contraintes temporelles
doivent être respectées
Chapitre 1 : La pyramide CIM

La pyramide CIM
Niveau Machine (ou Terrain)
• A ce niveau communiquent
• des capteurs et actionneurs plus ou moins
intelligents
• des systèmes de commande simples
• notions d’E/S déportées, de Micro API
• L'aspect temps réel est prioritaire
• La taille des messages échangés est très faible
• Le flux est plutôt périodique
• Les réseaux adaptés à ce niveau sont appelés réseaux de
terrain ou "Fieldbus".
Chapitre 1 : La pyramide CIM

La pyramide CIM
Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Description du modèle OSI

Le modèle OSI (Organisation de Standardisation Internationale) propose une


organisation en sept couches pour les réseaux.

Les couches homologues échangent des blocs d'informations appelés PDU (Protocol
Data Unit) : exemple la couche (n+1) de l'utilisateur A échange un (n+1) PDU avec la
couche (n+1) de l'utilisateur B.
Pour ce faire, la couche en question utilise des services offerts par la couche
immédiatement inférieure, en l'occurrence n. L'accès à ces services se fait par un
point d'accès appelé SAP (Service Access Point). La valeur de ce SAP est liée à la
nature des services utilisés.
Le PDU de la couche n+1 est transmis à la couche n sous la forme d'un SDU
(Service Data Unit). Celle-ci y ajoute un bloc de contrôle propre PCI (Protocol Control
Information) contenant, entre autres, la valeur du nSAP. L'ensemble nPCI et nSDU
forme alors le nPDU, c'est-à-dire le PDU échangé au niveau des couches n.
Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Description du modèle OSI


ISO = International Organization for Standardization
STATION
Exemple : COUCHE 7 Protocole : définit un langage commun d ’échanges entre les
Modbus APPLICATION équipements (sémantique et signification des informations)
COUCHE 6 Transcodage du format : pour permettre à des entités de nature
PRESENTATION différente de dialoguer (ex: PC / Mac)
SESSION 5 Organise et synchronise les échanges entre utlisateurs
LAYER

Notion de COUCHE 4 Contrôle de l ’acheminement de bout en bout : reprise sur erreurs


réseau TRANSPORT signalées ou non par la couche réseau
Exemple:
TCP/IP COUCHE 3 Routage des données : établissement du chemin entre différents réseaux
RESEAU
COUCHE 2 Contrôle de la liaison : adressage, correction d ’erreur, gestion du flux
Notion LIAISON Gestion de l’accès au médium : définit quand on peut émettre
de bus COUCHE 1
PHISIQUE Le hardware : le médium utilisé : paire torsadée, câble coaxial, fibre
optique…, la forme des signaux véhiculés, la connectique
TCP : Transmission Control Protocol (Couche 4)
IP : Internet Protocol (Couche 3)
Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Description du modèle OSI


Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Description du modèle OSI


Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Description du modèle OSI


Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Les RLI dans le modèle OSI

Un réseau local industriel (RLI) est basé le plus souvent sur la restriction
du modèle OSI à 3 couches :
• La couche Application (qui peut être vide dans de nombreux réseaux)
• La couche Liaison qui doit assurer un transport fiable de quantité assez
faible de données mais en respectant des contraintes ”temps réel”
(déterminisme)
==> La couche liaison est divisée en deux sous-couches :
✓ La sous-couche L.L.C. (Logical Link Control) : filtrage des messages,
recouvrement des erreurs bit/trame, notification des surcharges.
✓ La sous-couche M.A.C. (Medium Access Control) : mise en trame
(émission/réception), détection et signalisation du bit erreur, arbitrage
(gestion de l’accès au medium).
• La couche Physique qui doit respecter des contraintes fortes liées à
l’environnement (température, vibrations, ...)
Chapitre 1 : Modèle de référence des RLI

Les RLI dans le modèle OSI

Les raisons concernant l’absence des autres couches sont les suivantes :

• Couche 3 : Aucun besoin de routage dans les réseaux locaux industriels


car les stations sont toutes connectées sur le même réseau physique

• Couche 4 : les messages sont très courts (contenu dans une seule
trame) : pas besoin de segmentation ;

• Couche 5 : les concepts de session ne sont pas supportés sur les RLI

• Couche 6 : toutes les applications donnent le même sens à la définition


d’une information : il n’y a donc pas besoin de présentation.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils
de communication
Les RLI dans le modèle OSI

Tous les RLI diffèrent par :

• Le support physique de communication (conducteurs métalliques, fibres


optiques, Hertzien, etc.).
• La topologie (étoile, bus, anneau, arbre).
• La gestion de l'accès au support de communication (maître- esclave,
aléatoire, jeton, etc.).
• Le codage des données sur le support de communication. Ce codage
peut être "large bande" (porteuse modulée) ou en "bande de base".
Chapitre 1: Protocoles et services, Profils de
communication

Les supports physiques

Les principaux supports utilisés


Quelques standards électriques en paire torsadée
Les différentes topologies
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Les principaux supports utilisés

Les supports de transmission ou MEDIUMS influent sur :


• vitesse
• distance
• immunité électro-magnétique

Mediums les plus utilisés : Coût du


médium
La paire de fils torsadés Faible
Le plus simple à mettre en œuvre, et le moins cher.

Le câble coaxial
Il se compose d’un conducteur en cuivre, entouré d’un écran mis à la terre. Entre les deux, une couche isolante
de matériau plastique. Le câble coaxial a d’excellentes propriétés électriques et se prête aux transmissions à
grande vitesse.

La fibre optique
Ce n’est plus un câble en cuivre qui porte les signaux électriques mais une fibre optique qui transmet des signaux
lumineux. Convient pour les environnements industriels agressifs, les transmissions sont sûres, et les longues
distances.
Important
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Quelques standards paire torsadée

•RS232 :
Liaison point à point par connecteur SUB-D 25 broches.
Distance < 15 mètres, débit < 20 kbits/sec.

•RS422A :
Bus multipoint full duplex (bi directionnel simultané) sur 4 fils.
Bonne immunité aux parasites, distance maxi 1200 mètres à 100 kbits/sec.
2 fils en émission, 2 fils en réception.

•RS485 :
Bus multipoint half duplex (bi directionnel alterné) sur 2 fils.
Mêmes caractéristiques que RS422A mais sur 2 fils.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Les différentes topologies

TOPOLOGIE MAILLEE (les équipements sont reliés


TOPOLOGIE POINT A POINT (entre 2 unités en
entre eux pour former une
communication)
toile d’araignée.
Pour atteindre un noeud,
plusieurs chemins sont
possibles)

TOPOLOGIE EN ETOILE (plusieurs unités


communiquent par leur TOPOLOGIE EN ANNEAU (toutes les unités sont montées
propre ligne avec une en série dans une boucle fermée.
unité dite Centrale)  les communications
doivent traverser toutes les
unités pour arriver au récepteur)

TOPOLOGIE EN ARBRE (c’est une variante de la


topologie en étoile)

TOPOLOGIE BUS (le réseau se compose d’une


ligne principale à laquelle
toutes les unités sont
connectées)
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Les différentes topologies

TOPOLOGIE BUS

Cette organisation est une des plus simples. Tous les éléments sont
reliés à une même ligne de transmission par l’intermédiaire de câbles. Le
mot bus désigne la ligne physique. Cette topologie est facile à mettre en
œuvre, la défaillance d’un nœud ou d’un élément ne perturbe pas le
fonctionnement des autres organes. Les réseaux du niveau machine et
capteurs, appelés d’ailleurs bus de terrain, utilisent cette méthode. La
typologie bus se met en œuvre soit par chaînage des équipements les
uns avec les autres, soit par connexion via un boîtier de raccordement
au câble principal.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Les différentes topologies

TOPOLOGIE EN ETOILE

Cette typologie est la plus courante au niveau de l’entreprise et de


l’atelier. Elle est celle du réseau Ethernet. Elle présente l’avantage d’être
très souple en matière de gestion et de dépannage. Les stations finales
sont reliées ensemble à travers un équipement intermédiaire (répéteur,
commutateur). La défaillance d’un nœud ne perturbe pas le
fonctionnement global du réseau, en revanche, l’équipement
intermédiaire qui relie tous les nœuds constitue un point unique de
défaillance.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Les différentes topologies

TOPOLOGIE MAILLEE TOPOLOGIE POINT A POINT (entre 2 unités en

communication)

Chaque nœud du réseau est relié à tous les autres nœuds par une
liaison point-à-point propre. Ce type de réseau donne lieu à une gestion
particulièrement simple des communications qui se limitent, en fait, à un
ensemble de communications bilatérales. Moyennant une gestion
nettement plus complexe, il est possible de conférer aux nœuds des
possibilités de routage des messages reçus c'est-à-dire de réémission de
ces messages vers d'autres nœuds. On obtient ainsi un réseau à très
grande disponibilité puisqu'il existe plusieurs chemins possibles d'un
nœud vers un autre.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Les différentes topologies

TOPOLOGIE EN ANNEAU

L'anneau est composé d'un ensemble fermé de liaisons point-à-point


entre nœuds. Un message émis d'un nœud vers un autre doit donc
transiter par tous les nœuds intermédiaires. A chaque passage dans un
nœud, le message est régénéré ce qui permet des distances plus
importantes que dans le cas précédent. Chaque nœud doit être capable
de router les messages incidents. Il s'agit cependant d'une opération
beaucoup plus simple que dans le cas des réseaux maillés puisqu'il n'y a
qu'un seul routage possible : vers le nœud suivant de l'anneau.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Les principaux moyens


d ’accès au médium
Maître - Esclave
Anneau à jeton
Accès aléatoire
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Maître - Esclave

Se situe au niveau de l ’accès au médium

Le MAITRE est l ’entité qui accorde l ’accès au medium.

L’ESCLAVE est l ’entité qui accède au médium après sollicitation du maître.

Polling
Quelque chose à dire ?

Rien à déclarer
MAITRE Réponse ESCLAVE
Ex : Profibus-DP
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Anneau à jeton = Token ring


Se situe au niveau de l ’accès au médium
Les membres d ’un ANNEAU logique ont l ’autorisation d ’émettre lors de la réception
du jeton.

Le JETON est un groupe de bits qui est passé d ’un nœud au suivant dans l ’ordre
croissant des adresses.

Adresse 2

Adresse 3
Adresse 1

Ex : Modbus Plus Adresse 4


Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Accès aléatoire

Se situe au niveau de l ’accès au médium


Carrier Sense Multiple Access
Un ensemble de règles détermine comment les produits sur le réseau réagissent
lorsque deux équipements tentent d ’accéder au médium en même temps (collision).

Discussion informelle entre


individus indisciplinés : Adresse 2
Dès qu ’un silence est
détecté, celui qui désire
parler prend la parole.
Adresse 3
Adresse 1

Adresse 4
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
CSMA/CD CSMA/CA

CSMA/CD = Carrier Sense Multiple Access Collision Detect : Collision destructive


1 - Détection de la collision
2 - Arrêt de transmission de la trame
3 - Emission d ’une trame de brouillage Ex : Ethernet
4 - Attente d ’un temps aléatoire
5 - Ré-émission de la trame

CSMA/CA = Carrier Sense Multiple Access Collision Avoidance : Collision non destructive
1 - Détection de la collision non destructive (bits récessifs et dominants)
2 - L ’équipement avec la priorité la plus basse cesse d ’émettre Ex : CAN
3 - Fin de transmission de l ’équipement le plus prioritaire
4 - L ’équipement avec la priorité la plus basse peut émettre sa trame
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Les concepts utilisés


au niveau application
Client - Serveur
Producteur - Consommateur
Types de traffic
Notion de profil
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Client - Serveur

Se situe au niveau applicatif entre 2 équipements

Le CLIENT est une entité demandant un service sur le réseau


Le SERVEUR est l’entité qui répond à une demande d ’un client

Requête

Peux tu m ’envoyer la configuration


du départ moteur N°3 STP ?

Pas de problème,
voilà le fichier complet !
CLIENT SERVEUR
Réponse
Ex : Modbus Necessite écriture programme dans l ’automate (requêtes)
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Producteur - Consommateur

Se situe au niveau applicatif entre 1 et plusieurs équipements

Le PRODUCTEUR est une entité (unique) qui fournit une information.

Le CONSOMMATEUR est une entité qui l ’utilise (plusieurs entités peuvent utiliser
la même information).

Je vais rater
Il est 18h00 mon train !!!

CONSOMMATEUR N°1

Et si j ’allais
PRODUCTEUR au cinéma...

Ex : CANopen DeviceNet CONSOMMATEUR N°2


Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Système ouvert

Un système ouvert est constitué de constituants interopérables et


interchangeables

L ’interopérabilité est la faculté de communiquer de manière intelligible


avec d ’autres équipements.
Elle est atteinte par le strict respect des spécifications du protocole.

L ’interchangeabilité est la faculté de pouvoir remplacer un équipement


par un autre (provenant éventuellement d ’un autre constructeur).
Elle est atteinte par le respect des spécifications de profils.

Chaque constructeur conserve la possibilité de définir s ’il le désire des


fonctionnalités qui lui sont propres en dehors du profil minimal ou
noyau.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Notion de profil

Un profil est un moyen standardisé de décrire les fonctionnalités


garantissant l ’interchangeabilité de constituants.

Cette description respecte une syntaxe stricte.


Les informations sont regroupées par fonctionnalités :
• identification : nom du produit, référence, version, famille, fabriquant
• caractéristiques relatives à la communication : débits supportés, type et taille de
messages échangés...
• caractéristiques relatives au métier : variables accessibles en écriture, en
lecture, lecture, a l ’arrêt, en marche etc...

La plupart des profils se matérialisent par fichier électronique : fichier


EDS, fichier GSD… livré sur disquette ou CD-ROM avec le produit.
Ce fichier permet de connaître « off line » les caractérisriques de
l ’équipement.
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Les produits d'interconnexion

Répéteur = Repeater
Concentrateur = hub
Switch
Convertisseur = transceiver
Pont = Bridge
Routeur = Router
Passerelle = Gateway
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Répéteur - Hub - Switch
Répéteur = Repeater
Permet l’extension d’un réseau par segments
1 Il amplifie et rétablit le même type de signal
1

Segment 1
Exemple = répéteur RS485
Segment 2

Concentrateur = Hub
Permet l’extension d’un réseau en étoile
Il amplifie et rétablit le même type de signal sur tous les ports
1 1 1 1
Exemple = Hub Ethernet
(Ne diminue pas le nombre de collisions)

Switch
Permet l’extension d’un réseau en étoile
Il amplifie et rétablit le même type de signal sur un seul port.
1 1 1 1
Exemple = Switch Ethernet
(Permet de diminuer le nombre de collisions)
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Transceiver - Bridge

Convertisseur = Transceiver
Permet l’extension d’un réseau par segments
de nature différentes.
1 1

Segment 1
Exemple = convertisseur RS232/RS485
Segment 2

Pont = Bridge Permet de relier 2 réseaux utilisant le même protocole


mais des couches basses différentes
2 2
1 1 Exemple = Bridge Modbus RS485 / Ethernet TCP-IP

Réseau 1 Réseau 2
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication
Routeur - Passerelle
Routeur = Router

Permet de relier 2 réseaux de même nature.


3 3
2 2
Exemple = Routeur Ethernet TCP-IP
1 1

Réseau 1 Réseau 2

Passerelle = Gateway

7 7
Permet de relier 2 réseaux de nature différente

2 2
Exemple = Passerelle FIPIO / Modbus
1 1

Réseau 1 Réseau 2
Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

Le Modèle TCP/IP
Le modèle TCP/IP est dérivé de l'ARPANET et deviendra plus tard connus
sous le nom de worldwide internet. L'ARPANET était à la base un projet
militaire de l'armée américaine dont le but était de connecter, via les lignes
téléphoniques, une centaines d'universités et d'installations
gouvernementales entre elles. L'objectif était de maintenir les communications
coûte que coûte après une attaque nucléaire. Pour vous remettre dans le
contexte, cette problématique à pris place pendant la guerre froide.

Il en découle un réseau basé sur le routage de paquets à travers une


couche appelée Internet. La connexion de cette couche est de
type connectionless (sans connexion préalable) : tous les paquets transitent
indépendamment les uns des autres et sont routés suivant leur contenu.

Le modèle TCP/IP est donc le modèle utilisé pour Internet.


Chapitre 1 : Protocoles et services, Profils de
communication

4. Le modèle TCP/IP n'a pas besoin


Le Modèle TCP/IP des couches Session ni
Presentation. La couche application
contient des protocoles haut-niveaux :
FTP pour le transfert de fichiers, SMTP
pour les mails, HTTP pour le WWW,
DNS pour les noms de domaine.
3. Deux Protocoles:
TCP (Transmission Control Protocol),
protocole fiable qui nécessite
une connexion entre la source et la
destination.
UDP (User Datagram Protocol), protocole non-
fiable qui ne nécessite pas de connexion
préalable . Ce protocole est surtout utilisé dans
une architecture de clients-serveur, les jeux en
ligne, les appels vidéos.

2. Permettre d'injecter des paquets dans


n'importe quel réseau et de faire en sorte
qu'ils arrivent à destination.

1. L'hôte doit se connecter au réseau depuis


certains protocoles de sorte à pouvoir
envoyer des paquets IP à travers le réseau.

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