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INTRODUCTION ti
!,
aux arcanes de la Mathése considérée
dans son triple aspect de Thèse,
Antithèse et Synthése

;
j

Quelques secrets du nom.bre 36


1

Quelle merveille que ce nombre 36 ! Je suis bien près de


dire que c'est la clé des plus transcendants calculs, du
moins en ce qui concerne la Nature, car il est le résultat
de nombreuses autant qu'étonnantes combinaisons. Que
dira-t-on, si j'affirme que ce nombre est, à lui seul, une
sorte de clé quasi universelle, à tel point que celui qui
possèderait toutes ses décompositions, toutes ses combi-
naisons et leurs multiples applications, serait bien savant.
Ge nombr~, qui est vraiment à lui seul une mine inépui-
puisable, me permettra de vous donner une idée de l'im-
mensité et de la profondeur de l'admirable Science des
Nombres dont je me propose, du moins autant qu'il sera
en mon pouvoir, de vous enseigner les vrais principes peu
connus et pourtant bien dignes de l'être.
Beaucoup prétendent posséder cette splendide Doctrine,
mais lorsqu'ils entreprennent de la communiquer, ou bien
ils se perdent dans le nébuleux d'un point de vue mystique
sans preuves ni bases sérieuses servant de point d'appui,
ou bien ils se bornent à opérer quelques additions et ré-
ductions dites théosophiques, d'ailleurs appliquées au petit
bonheur le plus souvent et sans que leurs auteurs puissent
dire pourquoi ils font ·certaines adaptations plutôt que
d'autres.
Par exemple, combien pourraient, à l 'heure actuelle, don-
ner la vraie raison du calcul décimal et dire pourquoi les
118 LE VOILE D'ISIS

an~iens ont choisi ce système, plutôt que tout autre? Ce-


pendant, les résultats des opérations dites théosophiques
varient avec le système de numération employé; or, comme
je le démontrerai par la suite, les Nombres servaient en
quelque sorte aux anciens initiés d'Algèbre supérieure des
PRINCIPES, il fallait donc déterminer le système suscep-
tible de donner le maximum de résultats certains et aussi
rigou reusemen t précis que possible.
Au vrai, ils savaient que les nombres 3, 4 et 5 offraient
les racines des trois grands systèmes de numération et
que chacun d'eux avait sa raison d~être et donnait la clé
d'un département de l'Intégral Savoir; il se servirent donc
des trois systèmes de numération, mais bientôt ils- s'aper-
çurent que le système décimal qui mettait, par lui-même,
sur la voie des plus sublimes découvertes dans le domaine
supérieur des Principes, offrait par 'surcroit, une clé de
reversibilité qui permettait de passer du système octaval
au duodécimal et à son annexe.
Dès lors, sClrs de retrouver les propriétés propres à
l'octaval et au duodécimal dans le décimal, ils conservè-
rent celui-ci en adoptant le calcul par le triangle et le
carré qui offrait une synthèse pratique parfaite des trois
systèmes.
Ainsi, à la base de cette Science, conçue dans son inté-
gralité, on trouve les nombres 3, 4 et 5.
On sait que ces trois nombres adaptés aux trois côtés
d'un triangle rectangle d'équivalente proportion, permet-
tent de démontrer, par un calcul facile, que le carré élevé
sur le plus grand côté appelé hypothénuse, équivaut à la
somme des carrés élevés sur les deux autres côtés, car
5 x 5 = 3 x 3 + 4 x 4·
Pourtant, bien peu nombreux sont ceux qui savent que
cette célèbre démonstration pythagoricienne est de la plus
haute importance non seulement pout les mathématiques
ordinaires, mais surtout pour la véritable Science des Pro-
portions, car ces trois nombres mystérieux sont la clé de
l'Harmonie universelle, de l'Architecture tant grecque
qu'égyptienne et gothique, de l'Hermétisme même, et, pour
tout dire, du vrai calcul intégral des anciens.
Tous savent que le nombre 4 est le pr:emier nombre
carré, mais combien ont remarqué que le nombre 3 est le
~ -" - -.
.:•• /_~'. r .••'

QUELQUES SECRETS DU NOMBRE 3 6

premier nombre triangulaire et que le nombre 5 est le pre-


mier nombre circulaire? Combien, dis-je, ont suffisamment
réfléchi pour attacher toute l'importance voulue à ces pre-
miers faits de la Langue des Nombres? Enfin, combien ont
compris que ces trois hombres conduisent à 1'harmonie qui
. existe entre le cercle et le carré par le moyen du triangle,
parfaite image mathématique de la Proportion sacrée qui
existe entre le Créateur, l'Homme et la Nature.
De plus, il fallait montrer que tout nombre était revêtu
d'un fonction positive ou négative avec laq~elle l'on devait
compter, car, dites-moi, pensez-vous qu'une somme de
force intellectuelle et musculaire dépensée à faire le bien
et représentée par le nombre 5 soit l'équivalent de la même
somme, représentée par le même nombre et utilisée pour
faire le mal?
Non, car le bien ici symbolisé par (+ 5) n'a pas la même
valeur qualitative que le mal représenté par ( - 5).
Et pourtant, cette distinction est essentielle, car si le
Bien constitue une sublime Réalité, le Mal, actuellement
et dans le domaine du Temps, constitue une terrible réalité.
Dites-moi, ô mathé~aticiens, pourquoi séparez-vous le
nombre de sa fonction ?
Considérez la réalité, en vertu de la vie, tout ce qui
existe tend continuellement à produire un effet d'augmen-
tation ou de diminution ; il en est de même pour les quan-
tités appliquées à l'expression tant quantitative que quali-
tative de la vie. .t
i
Ainsi, bien souver.t, les êtres en rc1a·tion semblent réunir
leurs efforts et les multiplier et soit qu'ils aient mal agi,
soit qu'il y ait eu divergence de vues, le résultat montre
qu'ils n'ont fait que diviser leurs efforts, ce qui, parfois,
aboutit à les annihiler.
De même, dclns la vie, parfois on croit faire une addition
et c'est une soustraction que l'on opère.
Donc, tout être vivant produit fatalement des actions et
des réactions, ici c'est une inversion, là une opposition,
ailleurs une relation; donc les nombres négatifs sont tout
aussi réels que leurs positifs, c'est pourquoi, lorsqu'il est
nécessaire, on doit les revêtir du signe de leur fonction, car
la fonction manifeste la vie, autrement dit, le mouvement.
Séparer des choses coexistantes, c'est détruire la rea-

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-/ I2@ LE VOILE D'ISIS


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'.f ) l' lité, c'est pourquoi, après avoir décomposé, il faut recom-
, ) L
poser et là est tout le secret de la Connaissance. .
: r l Mais, il semble que je m'égare, car, jusqu'à présent,
je n'ai pas parlé de ce Nombre 36 dont je vous ai promis
t1 J? 1 tant de merveilles, et qui est le Nombre de la Nature vi-
,\

~ [ 1.
sible en harmonie parfaite et manifestant de diverses façons
toutes ses splendeurs.
C'est que j'ai compris la nécessité de ce préambule, pour
111 vous faire pressentir quels sont les fondements de la véri-
table Arithmétique, dont j'espère, par la suite vous faire
' j f
f• '," t\. parcourir, au moins les principales allées.
:, ' , , •
D'ailleurs, toute la présente étude-n'est elle-même qu'une
l, 'r1 introduction aux plus belles investigations dans le Monde
, \ encore peu fréquenté par les occltltistes, le Monde. si subtil
1 ! des Nombres.
Et maintenant, interrogeons ensemble le mathématicien
et demandons-lui ce que c'est que le nombre 36 ?
Mais, nous répondra-t-il, ça n'est pas sorcier, c'est un

j nombre carré dont la racine est 6. N'insistons pas, il ne


pourrait guère nous dire autre chose, sinon que ce nombre
est le produit de quelques multiples du nombre 3.
\
,1 Voyons l'occultiste et questionnons-le à son tour.
j C'est bien simple, dira celui-ci sans hésitation, le nombre
'. 36 représente un aspect particulier de la matière, car, par
! réduction théosophique 3 + 6 = 9.
1 . Or, ce nombre 9 symbolise toute corporification, tout
enveloppement substantiel, donc, etc...
Passons au kabbalistique et écoutons-le. Le nombre 36,
dit-il, est l'épanouissement du nombre 6, puisque 36 =
6 x 6; or, le nombre 6 est celui de la Beauté, c'est la
sixième séphirot qui exprime toute magnificence, donc le
nombre 36 indique la beauté parfaite dans la Nature et,
par exemple dans une plante, c'est la floraison, c'est-~l­
dire la manifestation de la splendeur propre à cette plante.
Eh bien ! le mathématicien, l'occultiste et le kabbalistc
ont raison tous les trois, et chacun d'eux à son point de
".

vue, donc partiellement.


Pour avoir une idée suffisamment nette et complète de ce
nombre, il était nécessaire de le considérer d'une façon
plus large, plus profonde et d'un point de vue plus intégral;
c'est ce que j'ai fait.
gUELQUES SECRETS DU NOMBRE 3 6 121

Voici donc ce que je vous dirai à mon tour sur ce nombre.


Trente-six est à la fois un nombre triangulaire, un nom-
bre carré et un nombre circulaire et c'est le seul nombre •
au moins dans les dizaines (je n'ai pas senti le besoin de
pousser plus loin, pour mes études actuelles du moins),
qui offre ce fait éminemment remarquable, de tri-unité ou
de Mathèse.
Ainsi, ce nombre réunit el} lui seul les caractéristiques
du triangle, du carré et du cercle.
lYIe sera-t-il permis de dire en passant, et ce, à titre de
proposition, que ce nombre offre l'image d'une quadrature
arithmétique du cercle par le moyen du triangle; réflé-
chissez à cela et efforcez-vous de tirer telles conséquences
qui vous plairont le mieux.
. Mais, ce n'est pas' tout.' Ce nombre est le résultat d'ad-
mirables proportions numériques, et, de ce fait, si du quan- ,
titatif l'on passe au qualitatif, il conduira à la découverte
des plus profonds arcanes de la Nature.
Je viens de dire que le nombre 36 contient des propor- \
tions ; à ce sujet, il faut noter que tout nombre doit être .~
considéré sous les trois aspects de quantité, de qualité et de
série et que ce triple point de vue peut seul donner une
idée complète et véritablement intégrale, au sens propre du
mot, d'un nombre quelconque.
Mais pour bien comprendre cela, il est nécessaire de re-
monter jusqu'à la racine même de la logique. et comme
chaque chose vient en son temps, j'ai l'intention de vous
démontrer toutes ces propositions successivement, quand
j'aborderai l'exposé des arcanes de la l\1athèse.
Pour le moment, il faut que vous acquerriez ou que vous
vous remémoriez toutes les notions concernant les trois
catégories de nombres, triangulaires, carrés et circulaires,
voyons donc ensemble en quoi consistent ces diverses sortes
de nombres.
ALFÉGAs.
(A. suivre.)

Le deuxième Congrès Spirite U!Iliversel, organisé par


le Bureau International du Spiritisnle, se tiendra à Genève,
du I I au 14 mai 1913.

2
INTRODUCTION
aux arcanes de la Mathèse considérée
dans son triple aspect de Thèse
Antithèse et Synthèse
,,
i ,

i
,Quelques secrets du nolllbre 36 i1
l '
- (Suite) 1
!

II

Disons qu'on appelle triangulaires les nombres dont les


unités composantes sont susceptibles d'être rangées selon
.la forme d'un, triangle équilatéral.
Ainsi, aux trois sommets d'un petit triangle dont les cô-
tés sont égaux, formez un gros point, représentatif de
l'unité et vous aurez la figure du nombre triangulaire trois,
premier nombre de ce genre hormis l'unité. ,
De même à chacun des quatre angles, d'un petit carré,
imprimez un gros point et vous aurez l'image du premier
carré hormis l'unité.
De même encore, à chacune des pointes de l'étoile à cinq
rayons appelée pentagramme, tracez un gros point, vous
obtiendrez le symbole du premier nombre circulaire.
Remarquons en passant que les nombres trois et cinq
sont premiers, et ceci est important à noter pour les hautes
spéculations.
Il est à remarquer que la suite naturelle des nombres
donne, par addition, tous les nombres triangulaires.
Ainsi 1 + 2 = 3
1+2+3=6
1+2+3+4=10
les nombres 3, 6, 10 sont donc triangulaires.
Or, si l'on fait la son1me des huit premiers nombres,
leur total donne 36, ce nombre est donc bien triangulaire.
Vous savez qu'on obtient tous les nombres carrés en
multipliant un nombre quelconque par lui-même. Or, le
2°4 LE VOILE n'ISIS

noznbre 3 6 est le produit du nombre 6 multiplié par lui-


Illême; donc c'est un nombre carré.
Il faut. ici mentionner la curieuse propriété relative à
la formation des nombres carrés, car ils résultent succes-
sivement de la série des no·mbres impairs par addition.
Ainsi 1 +"3 = 4
1+3+5=9
1 +3+5+7 -16
etc...
1 + 3+5+ 7+ 9+ 11 = 36 .
Il-faut donc noter que les nombres triangulaires et les
nombres carrés so~t obtenus par deux séries différentes,
la suite numérique et celle impaire.
Voyons maintenant en quoi consiste un nombre circu-
laire.
On dénomme ainsi deux sortes de nombres do·nt les ·uni-
tés composantes peuvent être rangées selon un dispositif
circulaire.
Ainsi le pentagramme et l'hexagramme sont inscripti-
bles chacun dans une circonférence, et, pour ce motif, ils
offrent l'image parfaite des deux premiers nombres cir-
culaires cinq et six.
Or, ceci est à noter : dans le système de numération à
base décimale, tous les nombres circulaires sont terminés
par 5 ou par 6 ; ils so·nt donc des multiples de l'un de ces
deux nombres eux-mêmes circulaires, -et comme les an-
ciens initiés et vrais kabbalistes savaient se servir de ces
sortes de nombres qui pour eux constituaient dans 'le
calcul de précieux points de repère, ils choisirent le sys-
tème décimal pour leurs opérations parce que ce système
jo·uit de cette pro·priété éminemment intéressante, cl 'indi-
quer de prime abord, ·en dehors même de toute notation
chiffrée, et par le simple énoncé verbal, si l'on se trouve
en présence d'un nombre circulaire et surtout de quel
genre, ce qui est de la plus haute importance pour le èa1-
cul transcendantal basé sur la connaissance des propriétés
des puissances numériques.
Puisque to'us les nombres circulaires sont terminés par
5 ou par 6 ; il en résulte que le nombre 36 est circulaire.
(Cependant, tout nombre terminé par 5 ou par 6 n'est pas
pour cela circulaire.)
QUELQUES SECRETS DU NOMBRE 3 6 20 5
Mais 3 6 est circulaire parce qu'il est puissance de 6,
car 6 x 6 = 3 6 , de même que 25 est puissance de 5 et est
aussi circulaire. .
Donc, le nombre 36 est à la fois triangulaire, carré et i1
circulaire; il réunit de ce fait en lui seul les propriétés
spéciales à chacune de ces trois catégories capitales de
nombres et par cela même il recèle de nombreux et fé-
condsaperçus au triple point de vue quantitatif, qualitatif
...
-'.-
~~~
et sériel.
Le nombre 6, racine à la fois carrée et circulaire du
nombre 36 est lui-même bien intéressant. C'est le second
no~bre triangulaire hormis l'unité et il est également cir-
culaire ; on le nomme aussÏ parfait parce que les nombres
l, 2, 3 qui le composent et qui sont ses multiples, donnent
ce même nombre en se multipliant eux-mêmes, l x 2 X 3 = 6,
ce qui est la caractéristique de tout nombre dénommé par-
fait.
D'ailleurs, vous savez que les six côtés de tout hexa-
gone régulier sont formés par le rayon du cercle qui le
circonscrit, le nombre six est donc bien dénommé quand
on le dit circulaire et le nombre 36 qui en découle doit
contenir bien des merveilles.
Ainsi, ce nombre est particulièrement remarquable, il
offre d'abord une identité arithmo-géométrique des plus
significatives entre le cercle, le carré et le triangle; il est
donc à supposer que l'analyse de ce nombre doit conduire
à de belles découvertes.
Cette hypothèse émise, retenez bien les trois faits sui-
vants :
1 0 La suite numérique dite naturelle des nombres pairs

et impairs qui donne par addition et successivement tous


les nombres triangulaires, conduit au nombre. 36.
2 0 La suite naturelle des nombres impairs qui donne par
addition tous les carrés successifs conduit au nombre 36.
3 0 Le système décimal, par une propriété qui le carac-
térise, indique que le nombre 36 est circulaire.
Qu'on me permette de faire observer ici l'étroite union
qui existe entre les figures principes et les nombres prin-
cipes, lesquels manifestent la parfaite corrélation qui
existe entre la géométrie et l'arithmétique.
Toute la fameuse Science sacrée des Nombres reposait
206 LE VOILE n'ISIS

sur cette union idéale qui trouvait son ultime expression


dans les lois de la MUsique par les proportions harmoni-
ques, et les savants et les artistes de l'antiquité, voire les
maîtres architectes du Moyen-Age, nous ont laissé de
nombreux monuments et œuvres d'art qui attestent que
leur Science ne servait pas seulement aux plus abstraites
spéculations, mais encore qu'elle permettait d'atteindre,
dans le domaine matériel, à la plus sublime· manifestation
du Beau qu'il fut possible de réaliser.
Cette intime corrélation de l'Arithmétique, de la Géomé-
trie et de la Musique, constituait un fait de Mathèse, c'est-à-
dire d'Harmonie supérieure ou d'accord suprême par voie
de fusion, de même que les trois couleurs primitives donnent-
en fusiennant selon une proportion déterminée le blanc
parfait; c'est l'un des exemples les plus simples et l'un
des plus sensibles qu'on puisse présenter d'-un fait de
Mathèse.
En somme, qu'était-ce donc que la Mathèse?
Les Grecs la nommaient la Science par excellence parce
qu'elle constituait l'expression la plus pure de tout le sa-
voir antique, réuni sous· un unique point de vue.
Sa forme la plus simple et la plus parfaite était la tri-
unité, c'est-à-dire que trois choses ou notions différentes
mais complémentaires étaient susceptibles de former un
TOUT en apparence différent de ses parties constitutives.
Dans la lumière, c'est le blanc, point de fusion, centre
ou base de réunion de toutes les couleurs.
En musique c'est l'accord parfait qui forme la conson-
nance la plus satisfaisante, celle qui donne l'impression
d'un repos essentiellement vivant.
Rappelons-nous ici que de l'accord parfait et hormis
l'unité ou tonique qui sert de base irréductible, découlent
les notions de tierce, quinte et quarte ; ici nous retrouvons
donc ces fameux nombres 3, 4 et 5 que j'ai affirmé être de
toute première importance au début de cette étude.
Allons plus loin et remarquons que si la quarte est un
renversement de la quinte, la sixte est le renversement de
la tierce, voici donc le nombre 6 ; eh bien ! après l'unité,
ces nombres sont les seuls 9u'on puisse directement dé-
gager de l'accord parfait, base de toute l'Harmonie.
D'ans l'arithmétique, on voit que le nombre 36 répond
• - LES TEMPÉRAMENTS
20~_

à 'cette notIon de la Mathèse puisqu'il est comme. le li eu


de rendez-vous des trois sortes de nombres, triangulaires,
.carrés et circulaires. .
Comme je me propose, de vous développer par la suite
la constitution de la Mathèse et de vous donner de nom-
breux exemples d'application afin de lui restituer sa fonc-
tion de science utile, du moins autant que mes forces in-
tellectuelles me le permettront, je n'en dirai pas plus pour
l'instant, mais dans le prochain numéro, fidèle à ma pro-
messe, je continuerai mon développement' du nombre 3 6
et, fouillant dans son sein, j'espère en faire surgir de nou-
veaux et intéressants secrets.
(A suivre.) ALFÉGAS.

LES TEMPÉRAMENTS
L'étude des manifestations de l'homme autour de lui,
déterminant les mobiles de ses actes a été poursuivie de
bien des façons dans la constitution des arts divinatoires.
Toutefois un besoin de synthèse se manifeste dans ces
travaux. Il faut tout ramener, pour être Clair, à certains
principes constitutifs.
C'est ce que nous nous efforçons de faire en revenant,
comme c1assifica.tion générale, au système des tempéra-
ments.
Par la forme de sa tête, par la forme de ses traits, par
la forme de son corps, par la forme de sa main, l'homme
intérieur se signe à l'extérieur.
De même par les gestes dérivés de la forme de son
1
corps, par l'écriture, geste fixé dérivé de la forme de sa i
main, et par une foule d'autres signes extérieurs, l'homme t
r
se révèle dans tous les mystères de sa constitution.
Mais, pour être clair, il faut une vision synthétique de
.,
tous ces détails d'analyse; il faut un centre, véritable L
soleil, auquel viennent aboutir tous ces rayons, d'autant "
plus divergents qu'ils s'éloignent davantage de ce centre
lumineux. Ce point de synthèse ne peut se trouver qu'en
revenant à l'ancienne théorie égyptienne, puis hippocra-~
tique des tempéraments. Nous commençons donc par les
premiers éléments de morphologie humaine, un travail
qui deviendra de plus en plus étendu par la suite.
PAPUS. ,,
.
if··
INTRonqcTIoN
aux arcanes de la Mathèse considérée
dans son triple aspect de Thèse,
A ntithèse et Synthèse
.,:
~.

Quelques secrets du notnbre 36

III

Peut-être vous êtes-vous déj~ demandé, bons lecteurs,


quel était mon but en VOIUS entretenant du nombre 36? le
voici. Réfléchissant à l 'é.cuti~ où vinrent se heurter presque
tous les occultistes qui ·voulurent entreprendre d'exposer
au moins les premières notions. de la Science des Nombres,
j'ai. compris que l'expositio.n claire, simple et rapide des
premiers pTincipes, constituait pour ~tout initiateur 'un
grand embarras. En effet, comment enseigner cl 'un seul
coup et d'une manière intéressante un,e somme de notions
suffisantes, pour mettre le chercheur novice en go·lit cl 'in-
vestigations d~ns un domaine en apparence sec et arid'e?
L'ennui d'écrire un volume d'éléments a fait reculer plu-
sieurs penseurs de g~~ande valeur, d'autant plus qu'ils ont
songé que ceux de leurs lecteurs qui auraient eu le courage
de poursuivre.leur le'cture jusqu'à la dernière ligne', auraient
ce·rtainement oublié les principes. énoncés au début; et
alors, c'ombien de ceux-là auraient eu l'énergie die recom-
mencer leur étude autant de fois qu'il etît été nécessaire,
pour arriver à s'assimiler la partie technique de cette belle
SCIence.
Il ne suffit certainement pas de lire pour savoir, l'es-
sentiel est de pouvoir reteni.r. Donc, si le prelTIier d,evoir
d'un auteur est cl' être intéressant, le second devoir con-
siste à s'ingénier à trouver un point de vue unique, per-
rn,ettant à ceux qui lui font l'estimable honneur de le lire,
d'abord de comprendre nettement ce qu'il expose, ensuite
de le retenir. sans peine.
-;
1
0J

QUELQUES SECRETS bU NOMBRE 3 6

Donner le moyen de classer facilen"lent et sans grand


1
effort dans la mémoire les premiers éléments d'une science
ou d'un art quelconque, tout est là. C'est pourquoi, après
11
l
mûre réflexion, j'ai c..hoisi le nombre 36, paroe qu'il est
1
essentiellement synthétique, mieux que cela, véritablement
1nathétique et, à ce titre, il va n1e pennettre de vous don- .j
ner non seulement. une idée des progressions, proportions
j
et de leurs raisons, mais encore des exemples de corréla- J
i
tions géométriques, et d'applications scientifiques et philo-
sophiques.
Qu'on ne s'étonne pas de n1<e VOir parfois entrer dans
des digressions, lorsqu'elles offrent un rapport avec le
sujet traité, elles soutiennent et reposent l'attention, mieux f-

que cela, elles aident à la compréhension en élargissant i


l'horizon formé par le cercle des notions envisagées. 1
1
Qu'on me permette ici de faire une digression de la plus !
1
grande importance au sujet de notre système décimal.. Il i

n'est certes pas facile d'indiquer toutes les raisons qui ont
pu faire choisir oe ~ystèn"le de préférence à . tout autre,
car, pour qui veut approfondir la question, d'autres sys-
tèmes paraissent plus logiques, voire plus naturels.
Remarquez ceci, bien que nous ayons tous dix doigts,
le peuple con1pte par douzaines et par grosses et les com-
merçants ont jugé plus pratique de vendre les marchan-
dises qui ne se pèsent pas, de cette façon. On dira une
demi-douzaine, mais non une demi-dizaine. Dans le com-
merce on demandera un quart de douzaine, allez donc
demander à un marchand de vaisselle, le quart d'une di-
zai ne d'assiettes.
En Chine, on compte paraît-il, par huitaines. J'ignore
ci le fait est exact, en tout cas il est naturel, car tout le
système de fractions popdaire se l-éduit· à compter par
demi, quart et dem.i-quart ou huitièm.e.
Qui est-ce qui a jamais demandé un tiers ou un C111-
quièn1e de livre de pain?
AInsi, le système de numération le plus naturel en appa-
rence, est celui qui contient les diviseurs les plus simples
et seuls les systèmes octaval et duo-décimal répondent 1
~ ;
aux fractions les plus usuelles ° 1

De plus, il est plus simple de diviser le cercle en douze


LE VOILE D'ISIS

parties qu'en dix, car il se trouve déjà naturellement divisé


en six parties par le report du rayon sur la circonférence,
'enfin, pour abréger,' je remarque que le nombre 12 peut
être divisé par 2, 3, 4 et 6,tandis que le no~bre dix' ne
peut êtré divisé que par 2 et 5 ; tout l11.ilite donc en faveur
du système duodécimal, l'usage et la pratique scientifique,
alors, pourquoi les Egyptiens, les Grecs et d'autres ~uples
ont-ils choisi le système décimal? .
Qu'ô'n me permette de dédaigner cette' vieille balançoire
des dix doigts, car certainement les Chinois 'Ont le même
nombre de doigts aux mains que nous, alors pourquoi
compteilt-ils par huit?
Pour le calcul visuel et mimé du peuple, il eut été' pl~s­
naturel de compter par cinq, "les unités avec une main,et-
les cinquaines avec l'autre, ce qui' permet de représenter
tous les nombres jusqu'à vingt-cinq; en suivant cette
convention on aurait pu aller plus loin, au moins jusqu'à
cent vingt-cinq, ce qui est suffisant pour les échanges ordi·-'
nalres.
Enfin, certaines tribus de Peaux-Rouges comptent par
vingt, elles ont un système vingésimal dont il nous reste
des échantillons dans le vieux français avec les six-vingts
et les quinze-vingts. Dira-t-on que ceux qui comptent ou
comptaient ainsi se servaient des dix doigts de leurs pieds
poUr compléter ceux de leurs lTIains ? Ah ! quel calcul' mer-
veilleux on pourrait établir sur d'aussi' palpables bases!
,
Ceci dit, prenons d'abord une idée nette d'un système "

de numération, avec nos chiffres, igno·rés des anciens, du


moins exotériquement, cela nous sera facile.
Dans notre système de numération, après le nOn1bre 9,
on pose l'unité et un zéro et le tout s'énonce : dix. Ainsi,
l'on compte graphiquement par dizaines; une dizaine par
la, dèux dizaines pour 20, etc"., jusqu'à 100 ou dix di-
zaines qui s'énoncent cent. Le langage parlé a conservé
l'ancienne confusion; ainsi, l'on dit onze, douze, etc... ,
au lieu de dix-un, dix-deux, etc... , comme l'on dit dix-sept,
dix-huit, etc... '
L'on dit vingt-un, etc... , au lieu de deux dix-un, etc... ,
c'est-à-dire deux fois dix plus un, comme on dit deux
cent-un. D'ans une langue constituée logiquem.ent, on lirait
ainsi le nombre 3732, trois mille sept cent trois-dix-deux.
QUELQUES SECRETS ·DU NOMBRE 36 255
. Si, dans le système décimal, on OOlnpte par dizaines,
dans 1'octaval on compte par huitaines. Ainsi, 1:e nombre
quinze s'énoncerait ainsi : huit-sept, c'est-à-dire une fois
huit plus sept et s'écrirait ainsi 17. Ne lisez pas dix-sept,
,,:ous seri~z dans l'erreur, mais bien huit-sept. Le nombre
trente s'écrit dans ce système 36 et il s'énonoe : trois
huit~six, c'est-à-dire, trois fois huit plus six; donc
8 X 3 + 6 = 3 0 dans le système décin"1al et 36 dans l'octaval.
Au fond, la somme est la mêm·e, mais la façon de l'écrire
et de l'énoncer change selon le point de vue ou système
envisagé.
Quant au nombre trente-six, il s'écrit con1me suit dans
le système à base de huit : 44, c'est-à-dire quatre fois
huit plus quatre.
Vous comprenez bien que, dans ce cas, le nombre huit
ne s'écrit pas 8 mais bien ro, car la série de chiffres sim-
ples s'arrête au septièn1e, tandis que dans un système
duodéèimal il faudrait deux. chiffres de plus pour symbo-
liser le dix et le onze et la douzaine s'écrirait comme ceci:
10. Dans ce système qui est le duodéciInal, le nOlnbre
trente-six s'écrirait ainsi : 30 et s'énoncerait trois douze.
Dix fois dix font cent, douze fois douze font une grosse.
laquelle doit s'écrire 100, mais se compte cent quarante-
quatre dans le décimal..
Ainsi, dans un système de numération, après avoir
énoncé le nombre qui lui sert de base, comme huit, dix,
douze, etc., on l' écrit ainsi : 10, puis l'on recommenoe la
série des unités.
Ici réside l'écueil où viennent se heurter les occultistes
qui font consister tous leurs calculs dans Les opérations
dites théosophiques, car le resultat varie s·elon le système
de numération employé. Prenons comme exemple notn~
nombre trente-six. Il s'écrit dans le système

Octa'val 44
Décimal ............•... 36
Duodécirnal 30

Voyons la réduction dite théosophique, selon la manière


de chiffrer propre à chaque système, puisqu'on écrit les
nombres selon lui.
LE VOILE D'ISIS

Système octoval 44 = 4 + 4 = 10= 1 + 0 = 1


décimal 3 6 =3+ 6 =9
duodécimal 3 0 =3 +0=3

Ainsi, le nombre trente-six donne comme réduites: l , 9,


3 ; qui faut-il suivre? Les Chinois qui emploient le système
octaval, les Occidentaux qui se servent du décimal ou les
anciens Chaldéens qui préféraient le duodécimal?
Notez que chaque système offre un ensemble de pro-
priétés remarquables qui· le caractérisent et qui sont· bien
différentes d'un système à l'autre, lesquelles constituent
le type individuel et nettement déterminé de chaque sys-
tème de numération.
Le mécanisme des propriétés d'un système numéral est
des· plus important à bien connaître, car sur lui seul est
basée la rapidité du calcul; or, ce que le calculateur
cherche avant tout, c'est le moyen d'effectuer ses opéra-
tions le plus promptement et le plus facilement possible et
tout dépend du système numéral qui offre par ses pro-
priétés, le plus de points de repères certainsc Les anciens
ont donc examiné les caractéristiques de chacun des grands
systèmes de numération et ils ont reconnu que le système
en apparence le plus pauvr:e, était, en réalité, le plus riche,
parce qu'il offrait à l'observateur des lois numériques,
d'immenses ressources tant pour le calcul le plus ardu
que pour les spéculations les plus transcendantes.
Je vous ai déjà fait remarquer que selon le système dé-
cimal, tous les nombres circulaires étaient terminés par 5
ou par 6 ; je ne dirai rien ici des nombreuses propriétés de
ce système, sinon que c'est celui qui présente le plus de
caractères de divisibilité, soit que l'on considère selon les
cas la somme des chiffres d'un nombre quelconque, soit
ql1 'on tienne compte de la terminaison de ce nombre. Il
suffit d'ouvrir un traité d'arithmétique vulgaire, au cha-
pitre de la divisibilité des nombres, pour se rendre compte
de cela.
Pourtant, je mentionnerai ici une propriété peu connue
de ce système selon laquelle il est facile d'observer les
différents cas d'inversion qui se présentent dans les nom-
bres et qui sont d'une haute importance dans la technique
de certains ca1culs transcendants.
QUELQUES SECRETS DU NOMBRE 36
.[
'.<

.\
" .... Je donnerai quelques exemples de cette curieuse pro-
"'priété dans la suite de cette étude principalement lorsque
jè traiterai de la raison des proportions entre nombres
premLers. /
. Voyons maintenant, et ce, à titre de divertissement, à
J.' -queUes joyeusetés aboutit le calcul soi-disant théosophique,
;.::'.;. Lorsqu'on l'applique de oonfiance à la solution de problèITlies
hermétiques.
Dans l'un de ses ouvrages, Riplée, fameux adepte an-
glais, a écr~t cette phrase spagyrique remat-quable : « Ré-
duire le quaternaire, par le mo'yen du ternaire, à la sim-
plicité de 1'unité. » i
• <
, ~

Un her..métiste L'interpréterait aiHsi r-éduire l'es quatre


éléments alchimiques aux trois principes, ceux-ci aux deux
corps et ces derniers en un seul, car l'action du feu sur
l! .'
l'air génère le soufre, celle de l'air sur l'eau, le m.ercure l' ,
if
et celle de l'eau sur la terre, le sel, selon la doctrine des
Maîtres.
A son tour, le soufre agissant sur le mercure donne le
mâle et le mercure agissant SLli- le sd donne la femelle.
Le mâle ou le Roi entrant en conjonction avec la femelle
génère l'enfant Royal ou l'het-maphrodite, selon l'obscur
langage des alchimistes. En un mot, tout ceci se réduit à
suivre le conseil des :Maîtres en cet art qui disent : « de
quatre fais trois, de trois fais deux et de deux fais un » ;
vous trouverez cela dans leurs écrits.
Eh bien! voici comment un occultiste bien connu résout
le problème de Riplée : Réduire le quaternaire par le moyen
du ternaire à la simplicité de l'unité, c'est fort simple,
voyez plutôt :
4 + 3 = ï, additionnons théosophiquement les éléments de
ce nombre l + 2 + 3 + 4 +- 5 + f> +7 = 28 = 2 +- B = 10 = 1 + 0
= 1.
Enfin, nous VOlCt arrivés à l'unité; n181S pal- quel :::.hr::t-
cadabrant détour!
Ah ! lecteurs, que dites-vous de cette science enfantine.
saugrenue et pleine de suffisance qui ose souvent railler 1:1
science oonternporaine et la mettre au défi cl' accomplir de
pareils chefs-d'esprit?
Bons lecteurs, gardez-vous cependant de croire qu'ici
je veuille décrier une méthode de calcul en soi estimable,
3

\.
j
, , ,;

.. ',: , -
'~

1.. LE VOILE D'ISIS


r-.
principalement comme moyen de contrôle; j'ai seulement
1· : '~ voulu démontrer à quelles réjouissantes interprétations on
J .'
1 •
aboutit lorsque l'on prétend divulguer les arcanes d'une
f-
science dont on ignore les premiers principes.
1
i Pour moi, je reviens au nombre 36 et à l'addition dite
1 théosophique qui n'est autre que la détermination triangu-
)
~ lair:e d'un nombre, ce que j'ai démontré dans le précédent
paragraphe en indiquant que tout nombre triangulaire ré-
sultait de l'addition d'une certaine quantité des nOInbres
qui form'ent la suite naturelle de la numération.
Or, additionnons
'-
tous les nombres success"ivement de-
puis- 1 jusqu'à 36 :
-1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6, etc... , 36 = 666.
nous obtenons le nombre triangulaire 666, nOlubre n1Ys-
tique, nombre pleine de mystères, signalé par saint Jean
dans son Apocalypse comme étant celui de la Rête lors-
qu'il dit I(chap. XIII, 18) : « Ici est la sagesse : Que
« celui qui a de l'intelligence compte le nombre de la
« Bête, car c'est nombre d'homm,e, et ce nOlnbre, 666. »
Ainsi, la racine triangulaire de ce nombre fameux dans
la mystique apocalyptique, c'est le nombre 36, voilà qUI
est à noter.
Aimant à procéder par ordre, je ne puis ici dire les
mystères du nombre 666, parce qu'il me faudr.ait faire tout
un cours sur le sens qualitatif des nombres, ce qui deman-
derait de nombreuses pages, mais j'espère dévoil.er tout
eela par la suite; pourtant, remarquez au moins ceci : le
nombre 666 est formé par trois 6 et que vous le lisiez de
gauche à droite ou de droite à gauche, il vous donne
immuablement le n,J:me nombre. tandis qw.: ,lh lu à l'en-
vers fait 63" Eh bien ! c~ qui a l'air ici cl 'une puérile amu-
sette est de hl pl us grande i mport:allce pour l'inter·prétation
ésotérique cl 'un nombre qudconque, U1r, l'inversion est une
loi de la nature et !:~eul le ~;ysh"nle clécir"'lal permet l'exacle
,
reverSl "b-l"'"
1 1["<.:: ce cc-:-tams " n01Tl1.),e::;,
1 ce qUI- 1es ren d typIques
"
et en fait des sortes d'étalons numériques; vous en verrez
CI ''''l.ltr~s eYr.>.mploC'
Ct. ... \.,.. : C .........-.....:)
.'·).. D11.'C'
.r"
t.') ...
~ •10"ln
Ainsi, la Bête r('sle .!mmLwblement bête comme son
nombre l'indique, et nous voyons que la Bête est toute
111atériellp., c· est-à-dire brutale, sensuelle) etc... SI nous
/',.-
_ Il·
i -,1

.,
1'"

A PROPOS DE BAGUETTES
1
1
."faisons la réduction de son nombre , car 6 + 6 + 6 = 18 = 1 + 8
;~-, 9, qui est le nombre de la matière. .J
> Vous concevez maintenant l'importance capitale du sys-
~'-tème décimal et vous soupçonnez certainement que de pro-
'.-~ fondes et puissantes raisons ont déterminé les anciens à
" choisir ce système pour leurs vastes spéculations dans le i
,
:,~f~, domaine des principes; je vous fournirai encore, au cours
,

des articles suivants, sur le nombre 36, quelques notions


sur ce système qu'il est essentiel de bien posséder, afin de
pouvoir m-élflier, d'une façon vraiment complète, l'orga-
nisme ésotérique de la Scï:ence des Nombres.
:1
i!
",
, 1
ALFÉGAS.

A propos de Baguettes

LES BAGUETTES DES ANCIENS ÉGYPTIENS. LA VERGE D'AARON


ET DE MOISE

Les baguettes ou cannes magiques utilisées par les


anciens Egyptiens étaient, selon les archéologues, en boi~
d'acacia.
Il ne s'agit point du Robinia pseudo-acacia, de la fa-
mille des Papilionacées, appelé vulgail-ement, en France,
acacia, mais de l'Acacia Seyal flrabica. de la famille des
I\rIimosées.
Des archéologues chrétiens admettent que la verge d'Aa-
l'on et de Moïse, comme l'alThe d'Alliance, étaient faites
de ce même bois (nommé, en hébreu: Sittim). L'identité de
composition matérielle entre les baguettes des magiciens
d'Egypte et la verge d'Aaron et de lVfoïse n'enlève rien à
la différence de foi entre ces mag-icicl1:5 et AarQI1 ou Moïse,
ni à la différence des actions opérées. l"lais, en réservant
l'aspect religieux de la question et pour s'en tenir à
t
,
.

.. ~
•.......
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·f··

.-!.,
.

-: \
i
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'INTRODUCTION
aux arcanes de la Mathèse considérée
dans son tripIe aspeet de Thèse,
Antithèse et Synthèse

Quelques secrets du nom.bre 36

IV

Nous avons vu que la suite naturelle des notnbres pairs


et impairs donne, par additions successives, to·us les nom-
bres triangulaires d·ont 36 ; nous avo·ns également remar-
qué que la suite de nombres impairs donne, par additions
successives, tous les nombres carrés dont 36; remarquez
maintenant ceci: dans la suite l, 3, S, 7, 9, I I , additionnez
1 + 1 l, 3 + 9, 5 + 7 ; la somme de chacun d:e ces trois grou-
pes est 12 et leur total fait 36 ou 3 fois 12 ; or, n'oubliez
~
1. pas que ce 3 multiplicateur est, en son essence, le type des
! nombres triangulaires et, chose curieuse, ce nlultiplicateur
1

triangulaire dérive d'une suite impaire d:ont la propriété


fondam1entale est de former le no-mbre 36 en tant que carré.
Ce fait caractéristique offre un·e pr.emière idée des liens
qui unissent le triangle au carré.
Passons à la suite numériqu.e l, 2, 3, etc... 8, dont le
total fait 3 6 en tant qu.e no·mbre triangulaire; dans cette
suite, additionnez 1 + 8, 2 + 7, 3 + 6, 4 + 5; vous obtenez
4 fois le nombre 9; souvenez-va·us que ce 4 multiplicateur
est en son essence le type du carré arithmétique. Ainsi, le
nombre 4 est contenu dans une suite numérique dont le
total fait 36, nombre triangulaire, ce qui nous offre une
seconde idé'e des relations qui existent entre le triangle et
le carré. Les anciens avaient poussé ce genre de recherches
fort loin et le résultat d.e l'examen de ces sortes de nombres
les avait conduit au fameux calcul des puissances, par le
triangle et le carré. LIe fondement d·e ce curietlx calcul ré-
side dans la loi arithmétique suivante, bien connue d·es
géoffi1ètres gr~.cs : la somme de de'Ll.x n01nbres triangulai1'es
LE VOILE n'ISIS

qui se suivent est un nombre carré. Par ex-emple les nom-


bres triangulaires suivants : 3, _6, la, 15, 21.
3 +6=9 qui est le carré de 3 ;
6 + 10= 16 qui est le carré de 4 ;
10+ 15 =-25 qui est le carré de 5 ;
15 + 21 = 36 qui est le carré de 6.
C'est ainsi _que dans cc::tte belle scienc-e tout se tient,
toutes les propriétés si curieuses de-s nombres sont en co·rré- 1

lation et lorsqu'on tient le fil CQ·nducteur, on va de décou-


1
verte en découv-erte, sans oo-urir' le risque de se tromper,
puisqu.e les n·o'mbres se servent mutuellement de contrôle. .L.
Cette science magnifique est donc parfaite et l'on conçoit
pourquoi .Pythagore suivi de -son école proposa cette science
comme le type idéal du Savoir acco·mpli.
Pour re-venir au calcul d-es puissances, r·emarquo·ns enco·re
que la somme- des trois p-remiers nombres circulaires
5+ 6 + 2 5=3 6 .
Or, les no-mbres circulaires 25 et 36 sont d·es puis-sances
carrées de 5 et d·e 6 ; vous vo'yez ici comment le cercle et
le carré arithmétiqu:es sont liés ensemble par des prop~iétés
communes. En somme, .le nombre 36 correspo;nd parf~ite­
m·ent à l'idée d'une quadrature arithmétique du cercle.
Obligé de mIe limiter, je ne p-uis ici continu·er l'étud·e de
ces curieux rapports, mais. je vous invite à revenir sur les
données- précéd-entes et à les examiner avec tout le soin
qu'elles méritent; vous n,e perdrez pas votre temps.

Revenons à la série numérique l, 2, etc... , 8. Tous les


nombres qui correspondent à la gam·me musicale s'y tro-u-
v-ent et les intervalles musicaux y sont exprimés avec leurs
renversements.

--...-..-..----. 8
~-,
...-.....---------G
-----5
QUELQUES SECRETS DU NOMBR~ 36
".

Ainsi, la tonique .1 do·nne par renversement l'octave 8


la seconde 2 la septième 7
la tierce 3 la 'sixte 6
'la quarte 4 la qu.inte 5
et récip·roquement, la quinte ·s:e r:env,ers'e en quarte, la sixte
en tierce, etc... , tous les musiciens connaissent cela. Rap-
pelez-vous que 1 + 8·= 9 = 2 + 7, etc...
Remarquez oette disposition qui exprime ce qu·e je viens
d'exposer sur la ~usique et vous comprendrez maintenant
la figure c.Ï-desso!us qu'on rencontre dans quelques vieux
traités d.e cabale.

Cette figure si simple o·ffre à l'esprit avisé un·e me·rveil-


leuse condensation des rapports de la m·usique et de l'arith-
métique. On y trouve encore, en sus des intervalles décrits
ci-dessus, les lois d·e la division du ton en neuf parties ap-
pelées com1nas par les Grecs et ceci mérite d'être mentionné
en passant.
Mais ce qui n·ou,s intéresse spécialement ici, c'e·st que
oette figure schématise fort simplement l'addition et la mul-
tiplication, donc aussi leurs inverses la soustraction et la
divisio!n par renversement.
Ainsi 1 +8=9 et 9 - 8= 1.
Obs·ervez que 2 fois 9 fo:nt 18 (ligne supérieure). 3 fois 9
= 27, etc... , puis à l'inverse en reIIlontant, 6 fois 9 font 54
(ligne inférieure ·en lisant de droite à gauch·e), 7 fois 9
font 63, etc... Retnarquez ici cette inversion caractéris-
tique des chiffres du·. système décimal laquelle nous offre
LE VOILE D'ISIS

une nouvelle raison de la priorité de cet intéressapt système


de numérationc
Si vous suivez les lignes obliques et si vous additionnez
1 +9=2+8=3+7=4+6 vous avez le nombre la, base de
ce système.
Pourtant, il faut avou·er qu'il n'y a pas là de mystère,
ces résultats proviennent d·e pro.priétés communes au' sys-
tème décimal et à la figure, mais il est bon de le·s n·oter en
passant.
L'on comprend, en examinant cette figure, pourqu·oi cer-
tains kabbalistes ont attribué le nombre 9 au cercle et en
Q·nt fait l'expression de la lign.e courbe._
Puisque la somme des nombres- présentement étudiés-
donne 36, on p·eut synthétiser toutes ses notions dans le
schéma ci-dessous par lequel je finirai ce p-aragraphe.

Dans le prochain numéro, j'aborderai l'étude des pro'por-


tions que le nombre 36 contient.
(A suivre.)
ALFÉGAS.

PROCI-IAINEMENT

LE SYMBOLISME DES CONTES POPULAIRES


La Chatte Blanche, par E. .C.
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1
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...
!
INTRODUCTION i
t

aux arcanes de la Mathèse considérée , .i

dans son triple aspect' de Thèse.


Antithèse et Synthèse
,
f'
t
t
Quelques secrets du notnbre 36

v
Dans l'usage du calcul, on n'envisage habituellement
qu·e le côté immédiatement utilitaire et nul ne s'inquiète
des raisons profondes et inhérentes à l'ess:ence des mathé-
matiques qui permettent de détermin.er les composants inti-
mes d'un non1.bre donné. .
Nous el'} trouvons un exemple bien apparent dans ce
nom,bre 36 que chacun connaît, mais qu·'on ne scrute guère.
En effet, le plus souvent les mathématiciens se bornent
au calcul arithmétique et à sa généralisation- algébrique et
les occultistes se perd.ent dans le vagu·e des opérations dites
théosophiques, parce qu'ils ignorent leur raison d'être et
leur véritable objet.
Pourtant, il y a d'autres données à c011sidérer dans les
nonlbres, mêm,e au point dIe vu.e purenlent quantitatif et
qui saurait transposer ces données au sens qualitatif, aurait
en sa possession un puissant instrument intellectu·el qui le
conduirait à de bell,es découvertes dans le dlomaine des
Idées métaphysiques.
Par exemple, combien ont soupçonné que les Nombres
sont le résultat d.e proportions à déterminer?
Il ·est dit dans la Genès·e : Dieu a tout créé selon le
Nombre, le Poids et la Mesure; Oir1 l'essence de toute me-
sure est. une proporiion.
;-.: ...
"..

IJE VOILE n'ISIS

En mathématique, il existe trois grandes classes de pro-


portions qui sont: la propOrtion arithmétique, la pIX>portion
géométrique et la proportion harmonlque.
Je ne traiterai -ici que des deux prenlières.
Ceci dit, considérons le nombre 10, lequel en tant que
nombre triangulaire est formé par la somme de la suite
l, 2, 3, 4, laqu:elle constitue une proportion arithmétique,
voici pourquoi. Entre 1 et 2, il existe la mêlne différence
qu'entre 3 et 4, et cette différence est l'unité. On énonce
ce fait en disant que 1 est à 2 co·nlm,e 3 est à 4.
Tel est le type le plus simple d'une 'proportion arithmé-
tique', d'après. laquelle l'on voit c1airem,e nt l'analys·e intim.e
du no·mbr:e 10.
Notons en passant que l'o'fi appelle r'aison arithmétique
d'un'e proportion la différenoe ci-dessus indiqué·e ; ici, c·ette
raison est l'unité. ,
Il faut aussi remarquer un·e pro'priété inhérente à la p·ro-
portion arithmétiqule, c'est que la so'mme des nom-bres e~­
trêmes .est égale à celle des n·ombres moyens; airlsi, 1 + 4
= 2 + 3 ; ceci nous offre l'image d'un équilibre statique
dans le nombre qui résulte de la sonlmation des termes
d-'une proportion arithmétiqu·e.
~oyons maintenant en quoi consiste unie proportion géo-'
métrique; soit le nombre 15 qui est la SOlnm·e dies no·mbres
suivants : l', 2, 4, 8.
Ici, il ne s'agit plus de considérer une différence mais un
qu.otient, c'est-à-dire combien de fois une quantité en con~
tient une autre, autrem.ent dit combien d,e fois 1 est contenu
dans 2 ; or, 2 contient 1 autant d·e fois qu·e 8 contient 4,
s·oit d.eux fois. Lie nio·mbre 2, quotient résultant d-e la divi-
sion d,e 2 p·ar 1 et de 8 par 4 est dit : raison géo11zétrique
de la proportion formée par les qllatre n'ombres l , 2, 4, 8,
dont 011 peut inverser ainsi la suite.

8:4 : : 2 : 1
ce que l'on énonce en disant qu:e 8 est à 4 comm-e 2 est à l,
puisque 8 contient 4 autant de foÏs que 2 contient 1.
Il est à remarquer gu,e d·ans to·ute p·roportion géoll1étrî-
que le produit dies nombres extrêmes est égal au produit
d·es nom.bres moy·ens, ainsi 8 X 1 4 X 2, oe qui offre
l'image cl 'un équilibre qynamiqlle au sein d'un .nonlbre
.' 1 :.:.
i ' . '- .... , '~ .. "
".

QUELQUES SECRET.S DU NOl\fBRE 36


3. 1 9

contenant une proportion géométrique COimtne le nombre ].~


i , qui résulte de la somme 1 + 2 + 4 + 8. .:>
Habituellement les mathématiciens n'indiquent pas par ... -.'~'
des symboles divers la différenoe spécifique qui existe entre
les deux genres de proportions,. arithmétique et géomé-
trique; pour la clarté d'exposition, et afin de permettre la
distinction facile des deux sortes de proportions, je les sym-
boliserai comm·e suit.
SoÎt -la proportion arithmétiqu.e
1.2···3· 4
V GUS l'énoncerez ainsi : 1 est à 2 co·m.lTI·e 3 est à 4 et vous
compre'ndrez qu'il existe la mê~,e différence numérique
entre 1 et 2 qu'entre 3 et 4. L'idé·e d·e cette différence qui
est la raison arit}~métique de la pro-portion sera symbolisée
par un point et l'idée de oomparaison entre les d·eux parties
de la propo'rtion arithmétique, par 3' points.
Pour la propo:rtion géométrique, je conseJ;ver'ai la nota-
tion en usage, soit donc la proportio·n
1:2::4: 8
Vous l'énoncerez comme suit : 1 est à 2 comme 4 est à
8, ce qui veut di~e qu·e 1 est contenu dans 2 autant de fois
que 4 est contenu dans 8. Vous voyez que les d·eux points
vous indiquent l'idée cl 'un combien de fois et que les quatre
points vous nlarquent l'idée d'un·e comparaison entre les
deux parties ·d·'unle- pro1portion géom·étrique.
R·etenez bien tout ce qui constitule la différence typique de
ces deux sortes de proportions.
Ceci dit, voyons qu.elles proportio·ns princip-al.es consti-
tuent le 110mbre 36, je vous indiqu·erai d'abord la sui-
vante :
1 3.·. 15 · 17
I~-enlarquez (Iu,e les deux 11o'111brcs ·extrênles SOl1.t pre-
miers ·et Iles deux 111-0·yens triallgulaire's. La raisoll aritllmé-
tique d,e cette proportion est 2, la S onlm e des extrênles
I 1

égale celle des lTIoyens 1 + 17 = 3 + l 5 ·et· les quatre nombres


additionnés font 36.
Soit m.aint.e~ant la p·roportion géométriqu.e suivante
1:2::3: 6
La raison géo·m1étrique de cette pro:portio·n est 2, ~e pro-
,-

3 20 LE VOILE D'ISIS

duit qui résulte de la multiplication des extrêmes est égale


à celui qui résulte de la multiplication des moyens, 1 X 6
= 2 X 3 et la multiplication sucoessive des quatre nombres
donne 36.
1 X 2 X 3 X 6=36
Soit maintenant oette proportion 1 : 3 : : 8 : 24, remar-
quez que 1 + 3 + 8 + 24 = 36.
Soit encore 1 : 3 : : 6 : 18, remarquez que dans ce cas
c'est l'addition des deux produits obtenus par la multipli-
cation des extrêmes et par celle des moyens qui fait 36.
. 1 X 18= 18
3 X 6= 18

36
Telles sont quelques-unes des différentes façons dont les
nombr.es sont composés au m.oyen des proportions. Je n'en
dirai pas plus dans cet article, me réservant d'étudier à
fond cette question dans un traité spécial.
Pour finir ce paragraphe, je dirai quelques mots du
nombre 36, considéré comm'e raison arithmétique d'une
proportion formée par des nombr.es premiers, c'est-à-dire
par des nombres indivisibles.
Soit la proportion arithmétique :
1 . 37 ... 73 . log

f Remarquez que la différence de 1 à 37 est la même


i '.
qu'entre 73 et lOg, ainsi qu'entre 37 et 73 et cette diffé-
rence ou raison arithmétique est 36, oe qui offre un exem-
ple bien curieux des distances numériques qui existent
entre certains nombres premiers.
Il y a miéux; observez que 3+7=7+3=1+0+9=10.
_. i
Or, ceci est dû à l'une des propriétés fondamentales du
système décimal, laquelle conduit à la notion de l'inversion
des nombres premiers. Par exemple, les nürnbres 37 et 73
'. , sont l'inverse l'un de l'autre puisqu'on peut lire chacun
d'eux de gauche à droite et de droite à gauche.
Ceci semble une amusette, pourtant cette inversion a sa
raison d'être, et les exceptions même à oe principe d'in-
version sont fondées dans la Science des Nombres. Ainsi,
si 23, nombre premier s'inverse en 32, nornbr:e divisible par
,; ',ji
"'1
:.l
• •1

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1

QUELQUES SECRETS DU NOMBRE· 3'6 3 21

2, 4, 8 et 16, soyez persuadés que ce fait 'a sa raison peuf..


être révélatrice d'une propriété numériq~e ,.précieuse, que
- vous n'e pouvez s'oupçonner.
Je suis con.vaincu que les Anciens connaissaient les lois
d'inversion des nombres, ils savaient que les nombres pre-
miers 13, 17, 37, 79, ·etc., s'inversaient en 3 1 , 7 1 , 73, '97,
etc... , également premiers ; ils avaient fait I.e cla.ssernelit
des divers genres d'inversions et, d·e ce chef, ils avaient
pénétré maints secrets aujourd'hui inconnus de l'arithmoso-
phie antique.
Or, le système de numération qui leur a .été le plus pro-
pice pour scruter les arcanes des Nombres est le système
décimal, je crois e'n avoir fourni d'indéniables p.reuves,
.J'en .connais nombre d'autres que je dirai dans un étude
spécialre sur les différents. système.s primitifs de numéra-
tion.
En ce qui concerne la présente étude sur le nombre. 36,
j'avais d'abord l'intention de montrer le côté qualitatif et
métaphysiqu'e des faits numériques précédem·ment -exposés,
mais je vois que ce serait beauooup trop long, je m'arrêterai
donc ici, réservant les autres divulgations pour les études
qui vont suivre sur les arcanes de la Mathèse. Là, ces
divulgations seront mieux à leur place et j-e pourrai m'é-
tendre davantage sur cl1,aque notion, ainsi l'o-n ne perdra
rien pour attendre, pour Le présent, je vo·us invite à relire
tout ~et article dans lequel j'ai voulu vous enseigner .les
notions fondamentales et les plus urgentes d,e la Science
des N om.bres.
C'omm1e il est essentiel qu·e vous les possédiez bien, dans
un prochain article, je do:nnerai les graphiqu,es d'es nombres,
triangulaires, carrés, circulaires, ainsi qu.e d·es notions suf-
fisantes d·e plusieurs autres espèces de nOlnbres géométri-
qu'es qu'il ·est important de bien connaître pour aller .de
l'avant.
Quant au nombre 36, n'est-il pas merveilleux qu"i! m'ait
permis de VOIUS f àire comprendre f acilemen t les premiers
éléments du Savoir Arithrnos.o1phique.

ALFÉGAS.

FIN
2
ANNEXE
Construction de l’ennéagone
A partir d'un cercle dans lequel s'inscrivent trois carrés et quatre triangles
équilatéraux, il est possible de construire à la règle, à l'équerre et au
compas un ennéagone (polygone régulier inscriptible à 9 côtés égaux).

3 carrés inscrits dans le cercle de rayon R.


4 triangles équilatéraux inscrits dans le même cercle.
Les deux constructions réunies dans le même cercle permettent de tracer
un ennéagone (polygone régulier inscrit de 9 côtés). 


La démonstration mathématique est simple et ne nécessite que quelques


calculs trigonométriques.

Soir R le rayon du plus grand cercle de centre O et C le côté du carré
inscrit dans ce cercle.

L’aire de ce carré est donc : C2 = 2R2


Aire du cercle circonscrit à l’ennéagone :

Soit R’ le rayon de ce cercle et OB sont rayon.


Dans le triangle OAB dont les angles OAB et BOA mesurent
respectivement 30° et 20°, traçons la hauteur AH.


Dans le triangle OBH rectangle en H, nous avons :
R’ cos10 = R – AH — parce que 90° = 40° + 40° + 10°
La hauteur d’un triangle équilatéral de côté 1 est égale à √(3)/2
Dans le triangle ABH nous avons :

AH = 2. BH . √(3)/2

D’où : R’ cos10 = R – AH = R – √(3). (R’ sin20)

Donc : R = (cos10 + √(3) . sin10) . R’

Si le carré et le cercle ont même aire, nous avons : 2R2 = π.R’2


R = √(π/2) . R’ = (cos10 + √(3) . sin10) . R’

Et √(π/2) = (cos10 + √(3) . sin10)



En utilisant les tables trigonométriques on trouve : 

√(π/2) = 1,2533156... = 0,9848 + 0,3008 = 1,2856

Soit une différence de 0,0323… c’est à dire 3 centièmes


&&&
Voir « Travail sur La Quadrature du Cercle » dans le supplément de la
nouvelle édition de "L’Instruction du Verseur d’Eau" de Karuna Platon –
Les Editions de la Promesse, 2000.
Ce livre présente en page 520 le tracé avec cette légende :
"Dessin complet de la Quadrature du Cercle, avec l'infinitude de formes
que vous décèlerez vous- même à travers les 9 points de l'Ennéagone et
les 12 points par Réflexion dans la Sphère, les deux mouvements du
Cercle, toute l'action sphérique." 


&&&
Courriel de Hervé Laurent :
« J'ai tracé l'ennéagone avec autocad, mais en faisant "comme si" je
n'utilisais que la règle et le compas (en construisant au préalable l'angle
de 30° par la bissectrice d'un triangle équilatéral) Ce tracé est un tracé
approché, bien suffisant pour un bâtisseur, mais inexact pour un
géomètre » Avec l'autorisation d'Hervé, je publie ses mesures :
Mes méthodes rudimentaires de dessin n’atteignent pas la précision du
logiciel : c’est confondant ! Le résultat est suffisant en effet pour un
bâtisseur ou un dessinateur. L'erreur oscille entre 33 et 66 millièmes !


J'ai utilisé la construction de Karuna sur la Voie du Mandala et elle m’a
permis de charger ceux-ci d’une énergie très forte en ne me restreignant
pas au déploiement des formes 2-4-8-16, 5-10-15, 3-6-12 et en
permettant le 3-6-9-12.


Comme dans une cathédrale, l’approximation n’empêche nullement la
circulation d’une l’Energie opérative. Le géomètre se fait « Géo-Maître »,
la rigueur se déployant dans la souplesse. Le Point étant en toute rigueur
sans dimension, toute construction est Vide, et pourtant pleine de tous
les possibles...

&&&

La Nature a résolu depuis longtemps la QUADRATURE DU CERCLE !


Astro-archéologue réputé, Robin Heath est chercheur honoraire de
l'université du Pays de Galles, Lampeter. Auparavant, en tant que maitre
de conférences et professeur, il a enseigné les mathématiques et les
techniques de navigation. Robin fait des recherches sur les mégalithes
depuis de nombreuses années. Il a écrit une dizaine de livres, traduits en
plusieurs langues. Son travail a contribué énormément à la
compréhension du site de Stonehenge en Angleterre et à sa relation au
soleil et à la lune.

Rencontré lors du Festival des Mégalithes de Plouharnel (Morbihan) lors
du solstice d'été 2009, Robin, après un cours extraordinaire de
Géométrie sacrée sur la plage de Sainte-Barbe, m'a communiqué sa
découverte le 22 juin 2009 :

Le cycle solaire est de 33 ans, soit 12053 jour. 33 au carré = 1089


La lune a un cycle de 18,618 années et la surface du cercle de ce rayon
est égale au carré de 33 !

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