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PRESENTATION DE LA SECTION D’INFANTERIE A PIEDS ET MOTORISEE

CADRE D’EMPLOI DE LA SECTION D’INFANTERIE


 La section d’infanterie est employée soit dans une compagnie ou un SGTIA (dominante infanterie ou cavalerie
blindée)
 La section manœuvre en véhicules jusqu’au plus près de l’adversaire et combat à pied, appuyée par les engins
 Elle bénéficie des appuis directs et indirects de la compagnie ou du SGTIA au sein desquels elle évolue
 Le CDU (commandant d’unité) peut renforcer la section par des moyens (missiles, TE, Chars) ou par des
capacités (feux indirects, aéromobilité)

Forces du combat de l’infanterie:


 apte au combat en zones difficiles et sur des terrains très compartimentées
 apte au combat antipersonnel et anti blindé, de jour comme de nuit= combat débarqué
 se caractérise également par son aptitude à durer sur le terrain et sa rusticité.
Limites d’emploi:
 vulnérable face aux feux de l’artillerie et des aéronefs
 doit recevoir des renforcements interarmes pour mener un combat antichar (AC) de moyenne ou haute
intensité.
 demande des délais tant pour la préparation de l’engagement que pour le désengagement et la
remotorisation
 Les phases de débarquement et de rembarquement constituent des opérations délicates au cours desquelles
la vulnérabilité est accrue.
Principes d’action de la SIM
La manœuvre de la section est:
 complexe avec des ruptures de rythme fréquentes : la progression en véhicules et le combat débarqué, la mise
en œuvre de systèmes d’armes et le contact direct avec l’adversaire
 La manœuvre consiste à combiner le mouvement et le feu afin d’obtenir un effet sur l’adversaire désigné ou
potentiel, en un lieu donné, ponctuellement ou dans la durée
La manœuvre en véhicules
La manœuvre en véhicules est le principe de base du combat de l’infanterie.
 loin de l’ennemi, les mouvements s’exécutent en véhicules ;
 dans la zone des contacts, la section progresse par bonds rapides de points d’observation en points
d’observation
selon la nature du terrain et de la menace ennemie, les reconnaissances et les débordements des groupes et de la
section sont conduits en véhicules pour ne pas ralentir le rythme de la progression ;
La manœuvre à pied
 Lorsque la section ne peut plus manœuvrer en véhicules pour des raisons liées au terrain (plus de sureté en
véhicule)
 La section à pied peut bénéficier des appuis (véhicules et compagnies)
 Il est important de trouver un équilibre entre manœuvre en véhicules et progression à pieds
N.B: Cependant, La manœuvre à pied demande des délais d’engagement et de désengagement.
LA COMPAGNIE D’INFANTERIE
• Le cadre d’action de la section est la compagnie d’infanterie
• La compagnie de combat est organisée en 4 sections soit : 1 section de commandement et 3 sections de
combat
SECTION DE COMMANDEMENT :
• 1 groupe de commandement
• 1 groupe administratif
• 1 groupe mortier 81mm
• 1 groupe Missile
• 1 groupe de mitrailleuses 12.7mm
LA SECTION DE COMBAT D’INFANTERIE
La section de combat est organisée en 4 groupes soit:
 1 groupe de commandement
 3 groupes de combat
N.B: La Section peut également bénéficier de renforts interarmes et interarmées (Génie, appuis blindés, Artillerie ou
Chasse)
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Groupe Commandement
• CDS
• SOA
• TE1
• TE2
• RADIO
Groupe de combat : EQUIPE CHOC et EQUIPE FEU
EFFECTIF: 1/4/30 SOIT 35 PERSONNELS
Rôles particuliers
a) LE CHEF DE SECTION:
Il commande directement son adjoint, ses chefs de groupe ainsi que les éléments qui lui sont donnés en renforcement.
Il donne ses ordres verbalement en fournissant, selon les missions, des croquis d’itinéraire, d’installation ou
des plans de feux et d’obstacles.
Avant l’action
Il met en condition sa section en donnant ses premiers ordres (ordre préparatoire) précisant notamment à ses
subordonnés, la situation générale et la mission de la section.
En cours d’action
Il conduit l’action avec le souci permanent :
• de se renseigner sur le milieu (terrain, population), l’ennemi et les voisins, et de renseigner son commandant
d’unité,
• de rendre compte de son action et de ses possibilités,
• d’être en liaison avec ses voisins,
• de demander et éventuellement de diriger les appuis fournis par la compagnie;
• d’informer ses subordonnés sur les évolutions de la situation, sur les changements de mission ou de procédé
d’exécution. Il donne, si nécessaire, un ordre de conduite,
En fin d’action
• il assure la mise en garde de sa section,
• il fait établir le bilan de la situation logistique en portant une attention toute particulière aux blessés,
• il rend compte de son action, des possibilités de sa section et demande les divers recomplètements et
évacuations nécessaires.
b) LE SOUS-OFFICIER ADJOINT:
• Il est l’auxiliaire direct et le remplaçant en titre du chef de section. Il contrôle la bonne exécution des ordres et
il est notamment chargé du suivi des matériels de la section. En fonction des ordres donnés par le chef de
section il assure :
• la préparation matérielle de la mission,
• le suivi des consommations et la préparation des demandes de complètements (vivres,
munitions, batteries, piles et carburant...),
• le suivi de l’entretien des véhicules et des matériels (maintien du potentiel opérationnel de la
section).
• En tant que remplaçant éventuel, il se tient informé en permanence :
• des intentions du chef de section,
• de la situation Tactique du moment,
• de tous les problèmes concernant la section.
Au combat, sa place est normalement avec l’élément qui risque d’échapper à l’action directe du chef de section. Il
peut ainsi recevoir les missions suivantes :
• commander la base feu (ou d’appuis),
• commander directement un élément de la section, si celle-ci est fractionnée ou si cet élément
est chargé d’une mission particulière secondaire,
• préparer une mission ultérieure lorsque toute la section n’est pas engagée dans l’action
principale (reconnaissance de zones d’installation, prise de contact lors d’un recueil de la
section...).
• L’OPERATEUR RADIOPHONISTE:
Portant le poste principal de la section débarquée :
· il se tient en permanence à proximité du chef de section,
· il écoute le réseau pour informer son chef,
· il transmet les messages,
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· il répond aux appels lorsque son chef est indisponible.
il assure en permanence la sûreté immédiate de son chef.
Les tireurs de précisions (TP)
CAPACITÉS ET RÔLE DES TP
Intégrés au sein des groupes de voltige, les TP appuient la section de combat débarquée en lui offrant :
 la seule capacité de tir de précision jusqu’à 400 mètres ;
 au-delà de 400 mètres, le TP effectue des tirs de combat (à neutraliser ou à tuer) ;
 un appui antipersonnel (AP) plus puissant que les armes actuelles de la section jusqu’à 600
mètres ;
 une capacité de tir AP de « harcèlement » au-delà des 600 mètres ;
une capacité d’observation jour/nuit au-delà des performances des autres systèmes d’observation de la
section
Les principaux objectifs des TP :
 les TP adverses et les francs-tireurs (snipers) ;
 les pièces collectives (FM, mortiers, missiles, lance-grenades (LG), etc.) ;
 les chefs tactiques ;
 les observateurs ;
 les opérateurs radio ;
 les pilotes d’engins blindés ou de véhicules ; -
 les autres soldats ennemis.
CONCLUSION
La section d’infanterie motorisée combat débarquée au plus près de l’ennemi
Elle ne débarque que lorsqu’elle est appuyée .

LES ACTES ELEMENTAIRES DE LA SECTION D’INFANTERIE


• L’exécution de la mission reçue consiste à combiner trois actes élémentaires collectifs:
 se déplacer dans une direction donnée ;
 s’arrêter ou tomber en garde ;
 utiliser ses armes
 Avec le souci permanent de la sûreté et du renseignement !
SE DEPLACER
PRINCIPES GENERAUX
 Déplacement de point d ’observation en point d ’observation,
 Succession de bonds rapides avec appui mutuel au sein de la Section,
 Déplacements en véhicules et Reconnaissance des points suspects à pieds .
manœuvrer en VHL combattre à pied utiliser l ’appui des VHL
Le choix des formations se fait en fonction:
- du terrain (lisières, vallées, pistes).
- de la menace (nature, renseignement, positions amies…)
- des points d’observation identifiés (AMI/ENI)
- des positions possibles de tir (AMI/ENI)
Respect des intervalles et des distances, place des chefs, place du groupe missile…
Les modes de progression :
 En perroquet
 En Tiroir
FORMATIONS
 Triangle pointe en avant
 Triangle base en avant
 En Ligne
 En Quinconce
 En Colonne Normale

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 En Colonne double
triangle pointe en avant
(Direction): plein EST …
(Point à atteindre): le carrefour à 400m,
(Itinéraire): lisières militaires
(Formation): Triangle pointe en avant, (distance) 30m, (intervalles) 50m
11 (en tête)/ (a l’arrière): 13 (au Nord), 12 (au SUD), 14 (au centre) /SOA avec 13, je suis avec 11
Avantages : Discrétion, réactivité, rapidité relative, dispositif omnidirectionnel, réserve importante.
Inconvénients : respect des distances et intervalles
Points clés : Liaison entre les groupes

Triangle base en avant


(Direction): plein EST …
(Point à atteindre): crête militaire PC 341
(Itinéraire): lisières militaires
(Formation): Triangle base en avant, (distance) 40m, (intervalle) 100m
11 (au Nord), 12 (au Sud), 14 (au centre), 13 (derrière), SOA avec 14, je suis avec 11
Avantages : Renseignement, réactivité, rapidité relative, bonne puissance de feux, dispositif omnidirectionnel.
Inconvénients : respect des distances et intervalles
Points clés : Liaison entre les groupes
Base avant avec 2 ou 3 groupes

Groupes accolés (en ligne)

(Direction): plein EST …


(Point à atteindre): le col entre les mouvements de terrain à 200m
(Itinéraire): par le découvert
(Formation): en ligne, (intervalles) 200m
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(de gauche à droite) 11, 12, 14, 13, SOA avec 11, je suis avec 12
Avantages : Sûreté, puissance de feu, franchissement particulier
Inconvénients : Lenteur, réarticulation, concentration, réactivité, vulnérabilité latérale
Points clés : Formation réflexe face à une menace inopinée
En quinconce:

(Direction): 11 heures, plein EST …


(Point à atteindre): le carrefour à 400m,
(Itinéraire): de part et d’autre de la piste
(Formation): en quinconce, (distance) 30m,
(dans l’ordre) 11 ( a droite), 12, 14, 13, SOA avec 13, je suis avec 12
Avantages : Rapidité
Inconvénients : Vulnérabilité, réactivité, ELONGATION, liaison
Points clés : Position du GAC, répartition de l’observation
En colonne (groupes successifs) :

(Direction): 11 heures, plein EST …


(Point à atteindre): le carrefour à 400m,
(Itinéraire): à gauche de la piste
(Formation): en colonne, (distance) 50m,
(dans l’ordre) 11, 12, 14, 13, SOA avec 13, je suis avec 12
Avantages : Rapidité, liaison
Inconvénients : Vulnérabilité, faible capacité de manœuvre, section très étendue.
Points clés : Position du GAC, répartition de l’observation
2-S’ARRETER ET TOMBER EN GARDE
Mise à terre complète ou partielle sur ordre du Chef de Section ou sur initiative du Chef de Groupe.
PRINCIPES GENERAUX:
 A chaque arrêt, le VHL est posté en dehors de l ’axe, prêt à repartir,
 Débarqué pour une longue durée, le groupe à terre est appuyé par la 12,7mm.
Phase délicate car:
- risque de regroupement = vulnérabilité.
- l’immobilité peut favoriser la manœuvre ennemie.
Le CDS doit donc veiller à:
- conserver la sureté,
- en restant capable de manœuvrer.
Le CDS doit établir un dispositif permettant de:
- se protéger = se camoufler,
- observer = se renseigner,
- riposter,
- manœuvrer,
- rompre le CTC rapidement ou reprendre la progression.
 Arrêts courts.
Durant la progression.
 Arrêts longs.
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Entre deux phases d’action.
 Arrêts courts.
Rester capable de reprendre la progression rapidement.
Prendre les mesures normales en privilégiant la simplicité et la rapidité de mise en œuvre. ( proximité axes de
progression / effort armes AC et d’appui.)
Arrêts courts.
Préparation
1. déterminer le dispositif ( si nécessaire)
2. fixer les missions des groupes ( si nécessaire)
3. donner les ordres
Effort et consolidation
1. tomber en garde ( corriger les positions si nécessaire)
2. organiser la sûreté et la défense
3. se renseigner
4. riposter, combattre

Exploitation - réorganisation
1. renseigner l’échelon supérieur sur :
- la position de la section et ses capacités
- les actions entreprises
- les possibilités de manœuvre
2. Reprendre la progression sans tarder.

• Arrêts longs.
- en Zone de déploiement.
- en phase de réorganisation.
Le CDS rejoint ou choisit une zone favorable (protection, camouflage, observation, liaison, remec…)
• Le dispositif est préparé (reco?) et déterminé par des ordres.
Préparation

1. choisir la zone d’arrêt


2. déterminer le dispositif
3. fixer les missions des groupes
4. donner les ordres et déterminer les conduites à tenir
Effort et consolidation

1. rejoindre et reconnaître la zone d’arrêt


2. installer le dispositif
3. organiser la sûreté (rapprochée et éloignée) et la défense en valorisant le terrain si nécessaire
4. organiser (selon les cas) les ravitaillements.
5. se renseigner
6. rendre-compte
7. en fonction des ordres reçus : défendre, rompre le contact ou s’esquiver

Exploitation - réorganisation

1. modifier (éventuellement) l’articulation


2. donner les ordres
3. débuter la progression, sur ordre ou à l’initiative (voire se déplacer)
ORDRE DE DEBARQUEMENT
« Face à telle heure
Préparez-vous à débarquer
Ralliement à droite (ou à gauche) »
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puis
« Débarquez »
Pour rembarquer,
faites rejoindre votre VHL sur votre position en lui indiquant un emplacement favorable.
ORDRE DE REMBARQUEMENT
« Préparez-vous à rembarquer.
Dans tel ordre . . . »
puis
« Rembarquez »
ATTENTION ! Pendant les débarquements et les rembarquements, votre vulnérabilité est accrue.
Vous devez agir rapidement, équipe après équipe.

4. UTILISER SES ARMES


Pris à parti à courte distance
Riposter (12,7mm+FA)
Sortir de la zone battue
Tomber en garde face à l ’ENI
Utiliser ses armes pour :
• Assurer sa protection : Réagir par le feux à une agression.
• Remplir sa mission : Détruire par le feux.
• Le CDS doit veiller à:
- se renseigner,
- se soustraire aux feux
- conserver ou prendre l’ascendant sur l’ENI
- neutraliser l’adversaire
- conserver sa capacité de manœuvre

LA GESTION DES FEUX


OBJECTIFS :

- ACTION BRUTALE ET VIOLENTE.

- OPTIMISER LES TIRS.

- DURER.
Règles D’OUVERTURE DU FEU:
« sur ordre jusqu’au 1er contact »

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« sur ordre uniquement »
« à l’initiative pour les groupe d’ECH1, sur ordre pour les groupes d’ECH2 »
« sur ordre jusqu’à L1, à l’initiative après »…
OUVERTURE du FEU
Priorité des feux
- Du plus près au plus loin
- Détruire ce qui est posté avant ce qui est en mouvement
- Du plus dangereux ( char/ porteur RPG 7…) au moins dangereux ( VCI/ fantassin isolé…).
LES MISSIONS DE LA SECTION : ECLAIRER ET RECONNAÎTRE UN AXE
MISSION DE SÛRETE VS MISSION OFFENSIVES
Missions de sûreté :
Missions consistant, en opérations, à prendre l’ensemble des mesures visant à priver l’ennemi de renseignements et
assurer la liberté d’action d’une force, la prévenir.
Missions offensives :
Missions ayant pour but principal la destruction ou la neutralisation des forces adverses et la saisie de points clefs du
terrain.

DEFINITION DE LA MISSION ECLAIRER


Rechercher du renseignement sans engager le combat pour contribuer à la sûreté rapprochée du chef et de la troupe.

BUT
La mission éclairer a donc pour but de contribuer à la sûreté d’une unité en mouvement et d’acquérir les
renseignements

Principe et esprit de la mission

Esprit :
en 1er échelon de la Cie / du SGTIA,
identifier toute activité ou dispositif suspect et définir le contour du dispositif adverse sans se faire ni déceler ni fixer.
Quel rythme de progression?
L’unité progresse rapidement et en sûreté avec pour limites de bonds, les lignes caractéristiques du terrain en
conservant les liaisons internes et externes.

Le rythme est fonction de la mission de l’échelon supérieur, ainsi que de la nature et de la proximité de l’ennemi.
Quelle profondeur d’action?
La distance séparant la section en éclairage de l’unité qu’elle éclaire ne doit pas excéder la portée des liaisons radio.

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Une distance trop importante accroît les risques de pénétration ennemie dans la zone d’action entre la compagnie et
l’unité éclairée.
Présence d’ENI :
le déceler et préciser son dispositif
au pire : fixer et appuyer, et /ou rompre le contact.
au mieux : RENS puis le livrer au 2° échelon sans se faire déceler
COMPOSANTES DE LA MISSION ECLAIRER
COMPOSANTES E X E C U T I O N
PREPARER ETUDE DE LA CARTE
CHOIX D’UNE FORMATION (l’adapter)
ORDRE INITIAL(clair-bref-prècis)
MANŒUVRER : LOIN DE L’ENNEMI :
Progresser Rapidement par larges bonds
A PROXIMITE DE L’ENNEMI :
De point d’observation en point d’observation, en diminuant l’amplitude
des bonds et en augmentant le temps d’observation .

Quel que soit le cas, étudier le terrain (prendre si possible des points de
PROGRESSER repère) parcouru pour préparer une action de jalonnement éventuel
Echelon de tête : recueillir le renseignement par l’observation et la
reconnaissance de points particuliers.
- Echelon d’appui : intervenir par le feu ou la manœuvre au profit de
l’échelon de tête.

Lorsque la rencontre avec l’ennemi est peu probable : - L’échelon de tête


progresse par larges bonds, de points d’observation en points
d’observation ; - L’échelon d’appui suit à distance d’appui ou de
manœuvre

Lorsque la rencontre avec l’ennemi est probable : - L’échelon de tête


progresse par bonds plus courts. L’observation est approfondie, le
personnel du groupe de tête reconnaît à pied les points suspects ; -
L’échelon d’appui suit à plus grande distance prêt à ouvrir le feu. Si
possible, il effectue des coups de sonde à hauteur des rocades latérales.
Quel que soit le cas, étudier le terrain (prendre si possible des points de
repère) parcouru pour préparer une action de jalonnement éventuel
En cas de prise de Dès que l’ennemi est aperçu :
contact Se porter et gagner un point d’observation
Obtenir le maximum de renseignement sans se laisser fixer (RIPOSTER et
En fonction des ordres reçus, FIXER ou ROMPRE LE CONTACT )
Rendre-compte
RENDRE-COMPTE A hauteur des limites de bonds (de tout indice de présence ennemie)
Renseigner sur les positions de tir des armes anti-char possibles et sur
l’état des itinéraires
Selon les ordres reçus :
Soit jalonner à vue
Soit poursuivre l’observation sur la position atteinte
Soit rechercher un couloir d’infiltration
Principe et esprit de la mission
Préparation
 étudier le terrain.
 choisir les itinéraires, les limites de bond, le rythme de progression .
Définir l’articulation de la section, la conduite à tenir en cas de rencontre avec l’adversaire, notamment les
consignes d’ouverture du feu.

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Effort et consolidation
 progresser en appui mutuel par bonds très courts (forte probabilité de présence ennemie) ou plus longs
(faible probabilité)
 maintenir le rythme prescrit
 recueillir le renseignement par l'observation et la reconnaissance de points particuliers
 définir le contour du dispositif adverse par l’observation ou par le feu
 rendre-compte de sa progression et du renseignement recueilli
 conserver une distance d’appui et de manœuvre
 au besoin, intervenir par le feu ou la manœuvre au profit de l'échelon de tête
Exploitation - réorganisation
 contourner ou bousculer le dispositif adverse
 neutraliser ou détruire l’adversaire pour poursuivre la mission
 appuyer l’engagement du 2e échelon
 se couvrir face à la direction dangereuse
 au besoin, intervenir par le feu ou manœuvrer au profit de l'échelon de tête
 éventuellement, relever par dépassement le 1er échelon et reprendre le cours de la mission

MISSION RECONNAÎTRE UN AXE


DEFINITION DE LA MISSION RECONNAITRE
Aller chercher le renseignement d’ordre tactique ou technique, sur le TRN ou sur l’ENI, sur un point ou dans une zone
donnée, en engageant éventuellement le combat.

PRINCIPES :
Préparation minutieuse :
- Le chef de section est le pied avancé du CDT de Cie,
- L’Itinéraire est imposé,
- L’ennemi présent sur l’axe doit être traité,
- Le rythme de la progression < à 20 Km/h.
PRINCIPES ET ESPRIT DE LA MISSION RECONNAITRE
Esprit :
en 1er échelon de la CIE (ou du SGTIA),

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tout en assurant la sûreté avant de la CIE et en maintenant le rythme prescrit, préciser les intentions de l’ennemi et/ou
provoquer sa manœuvre après avoir percé, neutralisé ou détruit son dispositif de sûreté, au profit de l’échelon
supérieur.
CTC avec l’ENI, suivant volume :
• ECH1 : FIX, NEUT (P1 : tirs indirects) ; ECH2 : RECO la position puis reprend la progression
• ECH1 : FIX, APP ; ECH2 : manœuvre/DET puis reprend la progression
• ECH1 : FIX, RCL une section en APP ; ECH2 : contourne puis reprend la progression

COMPOSANTES DE LA MISSION RECONNAITRE:


Composantes Exécution
Progresser Le chef de section donne le D.P.I.F.V.P,
DPIFVP * Il conserve l’itinéraire fixé par le CDU,
* Le groupe de tête progresse de point d’observation en point
d’observation,
• Les deux (ou trois) groupes d’appui effectuent à tour de rôle
des coups de sonde sur les abords immédiats de l’axe.
• - étudie les délais ;
• - les possibilités de l'ennemi ;
• - prépare son déplacement pour rejoindre une position
permettant de bien voir le terrain de l'action ;
- désigne un groupe chargé d’éclairer et fixe la formation.
Observer * Dès qu’un objectif est décelé, le chef de section poster la section,
C.R d’observation * L’observation porte sur la recherche d’indices de présence ennemie
sur l’objectif et ses abords immédiats ainsi que sur les cheminements
pour y accéder,
* Suite à l’observation, le chef de section décide de la reconnaissance
• soit au niveau du groupe,
• ou de la section.
Renseigner • Le chef de section renseigne le CDU:
• sur la position atteinte
• sur l’objectif,
• sur le terrain
• et sur les indices recueillis par l’observation .
Appuyer Le chef de section fait installer un groupe sur un point dominant
l’objectif aux ordres du sous/officier adjoint.

Couvrir Pour couvrir l’action de la section le chef de section installe un


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groupe ou une équipe face à une direction dangereuse.
Déborder et mettre pied Par un itinéraire discret, le chef de section se porte lui même avec un
groupe vers l’objectif.
Fouiller Une fois sur l’objectif, le chef de section :
jette un dispositif sommaire de sûreté au delà du point,
procède en personne à une fouille détaillée.

LES MISSIONS DE LA SECTION : COUVRIR


DEFINITION DE LA MISSION COUVRIR
Prendre l'ensemble des mesures actives ou passives pour s'opposer à une action éventuelle de l'ennemi pouvant
menacer le déroulement de l'action principale amie, à l'échelon considéré.

BUT DE LA MISSION
Il s’agit pendant un laps de temps déterminé, de renseigner et d’être en mesure à tout moment d’interdire à l’ennemi
de déboucher en force au delà d’une limite fixée.
Il s’agit aussi de permettre à son échelon supérieur de conserver sa liberté d’action pendant le temps nécessaire à son
action
Normes d'engagement (Jour / Nuit)
Front: 500m
Front: 1000m Prof.: 600m Prof.: 200m

PRINCIPES ET ESPRIT DE LA MISSION

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 Assurer, par le renseignement (« Surveiller ») et le combat, la sûreté de la CIE (ou du SGTIA) à l’arrêt (« Couvrir
»)
 à partir d’un dispositif échelonné dans la profondeur et face à une direction donnée : - au mieux, interdire à
l’ennemi toute action offensive contre le flanc de la CIE EMD fournir de la CIE (au SGTIA) les délais nécessaires
pour réagir
la mission « Couvrir » consiste, en adoptant un dispositif évoluant conjointement à la manœuvre ennemie, à préserver
la liberté d’action de l’échelon supérieur .
 progresser en appui mutuel par bonds très courts (forte probabilité de présence ennemie) ou plus longs (faible
probabilité)
 maintenir le rythme prescrit
 recueillir le renseignement par l'observation et la reconnaissance de points particuliers
 rendre-compte de sa progression et du renseignement recueilli
 conserver une distance d’appui et de manœuvre
au besoin, intervenir par le feu ou la manœuvre au profit de l'échelon de tête
Le dispositif échelonné en profondeur comprend :
- Un élément principal chargé de contrôler l’axe à interdire.
- Un élément de réserve prêt à intervenir au profit de l’élément avancé ou (éventuellement sur ordre) à freiner
l’ennemi.
Son dispositif est appelé à se déplacer en fonction des mouvements des éléments à couvrir.
S’il a le choix du terrain, le CDS recherche une position dominante facile à tenir et qui permet des vues étendues afin
de pouvoir renseigner le commandement sans être surpris.
Le CDS doit porter une attention particulière à ses véhicules EVD :
 Se déplacer
 Renseigner
 Détruire
 Rompre le contact

COMPOSANTES DE LA MISSION COUVRIR


commposante execution
PREPARATION Etudier la mission (ordres reçus, terrain)
Le chef de section donne un ordre préparatoire et étudie sa mission sur la
carte (le ou les itinéraires à interdire, le ou les points favorables pour y
installer sa section ou ses groupes).
Il donne un ordre initial (1ère partie) et un ordre du déplacement pour se
rendre sur sa zone d'action.
Après avoir pris contact avec le chef de l'élément à couvrir et mis en place
un dispositif provisoire, le chef de section étudie :
 les possibilités de l'ennemi et en déduit les directions à interdire ;
 recherche les zones d'installation pour ses groupes ;
 établit un plan de feu et d'obstacles ;
 donne ses ordres d'installation (2ème partie de l'ordre initial).
Il fixe à chaque groupe :
 la zone d’installation ;
 sa mission ;
 son secteur de tir et d’observation ;
 l’obstacle à réaliser éventuellement (GEN).
MISE EN PLACE Assurer et maintenir les liaisons avec l'élément à couvrir; S’installer ;
Observer; Renseigner.
Le chef de section :
 fait débarquer la section en garde a proximité du point choisi
 se place avec le groupe chargé de la mission principale, ou à
l’endroit où il peut le mieux commander ;
 vérifie ses liaisons internes avec la compagnie.
Il fait reconnaître les itinéraires ou cheminements susceptibles d’être
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empruntés par l’ennemi (La direction la plus dangereuse, Les points
favorables pour arrêter ou freiner l’ennemi.
 Détermination par le CDS de deux lignes (surveillance et défense)
et adoption d’un dispositif en profondeur.
 Il donne l’alerte dès que l’ennemi pénètre dans la zone et
renseigne sur sa nature, son volume, sa direction et sa vitesse de
progression.
MANŒUVRER Mettre en œuvre ses armes; Mettre en œuvre l’élément réservé.
 Mettre en œuvre des feux A.C. et A.P.
 Mettre en œuvre des obstacles (NAT ou ART).
 Déclencher les appuis.
 Pouvoir disposer d'un élément réservé pour neutraliser tout
élément pouvant pénétrer dans la zone d’action de l’unité
couverte.
 Maintien du contact avec l’ENI pendant la durée de l'action
principale.
 Intercepter tout élément pouvant pénétrer dans la zone d’action
de l’unité couverte.
 Si l’ennemi est supérieur aux possibilités de la section, et sur
ordre :
P1: Se replier en maintenant le contact par des feux et l’action d’elements
mobiles,
P2: Renseigner en permanence sur la progression ennemie
REORGANISER Sur ordre, rompre le contact, reprendre la progression ou se redéployer.
 Rupture de contact par appui mutuel entre les groupes
 Réorganiser la section en vue d’une autre mission.
RENDRE COMPTE Continuer la surveillance et rendre compte.

MISSION FLANC-GARDER
Flanc-garder: renseigner et couvrir, de façon fixe ou mobile, la formation considérée et, éventuellement, assurer la
liaison avec les unités voisines.
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Différence entre couvrir et Flanc-garder
Couvrir: prendre l’ensemble des mesures actives ou passives pour s’opposer à une action éventuelle de l’ennemi
pouvant menacer le déroulement de l’action principale amie, à l’échelon considéré.
Flanc-garder: renseigner et couvrir, de façon mobile, la formation considérée et, éventuellement, assurer la liaison
avec les unités voisines.
BUT DE LA MISSION
Assurer la sureté et la liberté d’action de la CIE (du SGTIA) en marche par le Renseignement et le Combat en
Interdisant à l’ennemi toute action offensive contre l’un de ses flancs
la mission « Flanc-garder» consiste, tout en assurant sa sûreté rapprochée parallèlement à l’axe de progression de la
CIE, à établir un dispositif mobile préventif sur le flanc de la CIE
Elle peut suivre ou anticiper la progression de la CIE
Normes d'engagement (Jour / Nuit)
Front: 500m
Front: 1000m Prof.: 600m Prof.: 200m

2) Principe et esprit de la mission flanc garder

La Flanc-garde vise à:

 Empêcher un engagement prématuré de l’élément principal

 Progresse latéralement (sur les flancs) : Assurer un dispositif de sureté latérale, fixe ou mobile, au
profit de l’élément principal

 conserver une distance qui doit permettre à l’élément principal soit de manœuvrer contre l’ENI ou de
l’esquiver

 Assurer la liaison avec ses voisins

La section agit dans le cadre de la compagnie soit :

 Dans une action défensive, la couverture est généralement assurée par une flanc-garde fixe.

 Dans une action offensive, la couverture est le plus souvent réalisée par une flanc-garde mobile;

a) En Flanc garde fixe


b) En Flanc garde mobile

En Flanc garde fixe (ou Couverture)

Le dispositif échelonné en profondeur comprend :


- Un élément principal chargé de contrôler l’axe à interdire.
Un élément de soutien (ou de réserve) prêt à intervenir au profit de l’élément avancé ou (éventuellement sur ordre)
à freiner l’ennemi.
Les groupes sont installés en postes de combat implantés sur des lignes de terrains faciles à tenir, disposant de vues
étendues, et aux endroits contrôlant les issues de la zone surveillées.
Ils détachent des sonnettes chargées de donner l’alerte .
Mise en place d’un dispositif statique = COUVRIR
15
Si les délais le permettent, et en fonction des ordres reçus, un obstacle à base de mines est réalisé sur l’axe principal,
incluant, de nuit, des artifices éclairants.
Les véhicules sont camouflés et postés à proximité des groupes de combat, en mesure d’appuyer avec leur armement
de bord, et éventuellement d’offrir une protection contre les tirs d’artillerie

En Flanc garde mobile

le dispositif doit permettre de faire face à la direction dangereuse tout en s’éclairant sur la direction de
marche.
La permanence de la mission est assurée par le jeu des relèves ou des dépassements successifs sur les points
d’observation ou sur les points de passage obligés.
Ces dépassements peuvent être faits par groupes au sein de la manœuvre de la section, ou par toute la section
dans le cadre de la manœuvre de la compagnie.
Dans une action de flanc-garde, le chef de section a le souci permanent :
a- D’atteindre au plus vite, la zone fixée (mise en garde instantanée),
b- De reconnaitre les couloirs d’accès et les zones essentielles,
c- De mettre en place un dispositif (ou progresser) au rythme de l’unité flanc gardée,
d- De gagner en combattant, les délais nécessaires à l’alerte et à la réaction de l’unité couverte.
e- De rendre compte en toutes circonstances des observations effectuées au commandant de l'unité
couverte

16
COMPOSANTES DE LA MISSION FLANC-GARDER

a) PREPARER : Le chef de section étudie sur carte le ou les itinéraires de progression (le ou les points favorables);
Il donne ses ordres pour le déplacement
b) ACQUERIR :
Se déplacer : Le chef de section : éclaire sa progression (un groupe), progresse par bonds pour devancer l'ennemi sur
les points de passage obligés (PPO) ou sur les points hauts offrant des vues lointaines;
Le chef de section :
- S’éclaire par un groupe,
- Procède aux dépassements successifs de ses groupes pour maintenir le rythme fixé.
RENSEIGNER : le CDS
Fait reconnaître ou identifier les itinéraires ou cheminements susceptibles d'être empruntés par l'ennemi.
Procède aux dépassements successifs de ses groupes pour maintenir le rythme fixé (flanc-garde mobile).
Se place avec le groupe chargé de la mission principale, ou à l'endroit où il peut le mieux commander (vérifie ses
liaisons internes et celles avec la compagnie).
Donne l'alerte dès que l'ennemi pénètre dans la zone et renseigne sur sa nature, son volume, sa direction et sa vitesse
de progression.
Rend compte en toutes circonstances de ses observations et de ses possibilités au commandant de l'unité couverte.
C) MANŒUVRER : Défendre Ou Intercepter Se Replier En Maintenant Le Contact
 Intercepter tout élément pouvant pénétrer dans la zone d’action (fuseau).
 Si l’ennemi est supérieur aux possibilités de la section, et sur ordre :
Se replier en maintenant le contact par des feux et l’action d’elements mobiles,
Renseigner en permanence sur la progression ennemie
d)REORGANISER : Sur ordre, rompre le contact, reprendre la progression ou se redéployer
 Rupture de contact par appui mutuel entre les groupes
 Réorganiser la section en vue d’une autre mission.
e)RENDRE COMPTE
LA SECTION EN FLANC-GARDE MOBILE

?
? ?
1 AC

3
1
2

3 2
1
3éme Bond 2ème Bond AC 3

AC
1er Bond

17
CONCLUSIONS GENERALES SUR LA MISSION FLANC-GARDER
1) FACTEURS DE SUCCES
Flanc-garde
Reconnaître les couloirs d’accès et les zones essentielles, et donc son itinéraire propre
Installer son dispositif (ou progresser) au rythme de l’unité flanc-gardée,
La flanc-garde peut suivre ou anticiper la progression de la CIE
Gagner, en combattant, les délais nécessaires à l’alerte et à la réaction de l’unité couverte.
Le rythme est imposé par l’elt flanc gardé, il faut donc garder la liaison avec lui.
Flanc-garde mobile
• atteindre au plus vite la zone fixée et de mettre en place un dispositif provisoire,
• reconnaître les couloirs d’accès et les zones essentielles,
• installer son dispositif (ou progresser) au rythme de l’unité flanc-gardée,
• gagner, en combattant, les délais nécessaires à l’alerte et à la réaction de l’unité couverte.
• rendre compte en toutes circonstances des observations effectuées au commandant de l'unité couverte.
• Le rythme est imposé par l’elt flanc gardé

2) ACTIONS A REALISER
• Reconnaître et définir les positions d’installation
• Etudier le TRN (zone d’ombre ?)
• Articuler ses élément en conservant un élément réservé
• Etablir un catalogue de tir
• Intercepter, détruire, fixer l’ennemi (ordre CDU)
• Remotoriser partiellement (FG mobile)
• Garder la liaison avec l’unité couverte
• Fixer la LOF
3) CONCLUSIONS GENERALES SUR LA MISSION FLANC-GARDER
Préparation minutieuse
Mission importante car elle permet la réalisation de la mission principale
Couvrir vs Flanc-Garde(fixe et mobile) .

LES MISSIONS DE LA SECTION : SURVEILLER


1) DEFINITION : Déceler toute activité de l'ennemi en un point, sur une direction ou dans une zone (surveiller un
intervalle) dans le but d'alerter et de renseigner.

S S

Capacité de la section : environ 1000 à 1200 m de front

BUT DE LA MISSION

Mission de renseignement au profit du chef.


Il ne veut pas que vous soyez détecté :
- pour garder l’initiative
- pour vous donner une autre mission par la suite

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2) PRINCIPE ET ESPRIT DE LA MISSION
- la mission « Surveiller » consiste, sans se faire déceler ou engager le combat, à lever les hypothèses de son
chef concernant l’ennemi dans un secteur donné .
- La section surveille dans le cadre de la mission de renseignement de sa compagnie, pour couvrir un dispositif,
surveiller un intervalle ou déceler toute activité de l’ennemi à proximité d’une coupure ou de points de
passage obligés.

Il s’agit de rechercher le renseignement en combinant l’observation à partir de postes de surveillance et l’action de


patrouilles, en vue de :
 déceler l’ennemi,
 alerter,
 renseigner,
 faire déclencher des tirs ou une manœuvre,
 Défendre un point éventuellement.
La section s’installe sur un point d’observation ou sur une ligne favorable du terrain, ou encore sur zone.
Le chef de section :
 place ses groupes de façon à couvrir tout le secteur à surveiller.
 il complète son dispositif par des patrouilles légères et sonnettes chargées de détecter l’action de l’ennemi
dans les zones couvertes.
De nuit, la section peut être amenée à modifier son dispositif, de manière à ne pas permettre à l’ennemi d’agir à son
insu dans certaines zones.
L’accent est mis :
 sur les liaisons : internes (entre le chef de section, les groupes, les patrouilles, les sonnettes) et externes, avec
le commandant de compagnie,
 sur la discrétion et le camouflage
 diffusion discrète de l’alerte,
 consignes précises en cas d’arrivée de l’ennemi (camouflage, conditions d’ouverture du feu, mise en œuvre
des tirs d’appui ou repli).
 Des sonnettes ou des pièges éclairants sont placés sur les cheminements.
 L’ensemble du dispositif est complété par des moyens d’éclairements organiques (phares de tir) ou pouvant
être attribués sur demande (mortiers - artillerie).
 Ces moyens ne sont utilisés qu’en dernier recours, afin de ne pas nuire à la discrétion du dispositif.
La sonnette est un Petit élément d’importance variable placé en avant d’une troupe, à faible distance (sûreté
rapprochée), chargé d’observer, d’écouter et de donner l’alerte.

3) COMPOSANTES DE LA MISSION SURVEILLER

COMPOSANTES EXECUTION
PREPARER (Etudier la Le chef de section :
mission (ordres reçus, - Etudie sur carte les positions favorables,
terrain…) - Donne ses ordres : initial et pour le
Donner les ordres) déplacement.
ACQUERIR • Tomber en garde.
-SE DEPLACER, • Camoufler les véhicules prêts à repartir et
TOMBER EN GARDE poster les véhicules .
-JETER sur le terrain un • Le chef de section établit un dispositif
dispositif provisoire provisoire permettant de remplir la mission au
plus tôt. Il fixe à chaque groupe :

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- Un poste d’observation,
- Un secteur de surveillance,
- Un secteur de tir.
-RECONNAITRE et Le chef de section reconnait le terrain, il ajuste son
INSTALLER dispositif, le couvre par des sonnettes,
éventuellement par des mines et des artifices. Chaque
emplacement doit offrir :
Des vues étendues sur la zone à surveiller,
• Des itinéraires d’accès,
• Un itinéraire de repli, une position de rechange,
• Il prévoit si nécessaire un dispositif de nuit et
fait reconnaître les emplacements de jour .

-ETABLIR les consignes Le chef de section établit les consignes d’observation


et de tir de chaque groupe :
Secteur de surveillance (à conserver),
Travaux éventuels (camouflage)
Patrouilles, sonnettes,
Transmission du renseignement, (terrestre, aérien,
NBC),
• Attitude face à une progression ennemie (ex
mots codes),
Plan de feux (A.C. et A.P.),
• Préciser la Place du chef de section.

-OBSERVER Points suspects – itinéraires cheminements .


Le CDS établit les consignes d’observation et de tir de
chaque groupe (Organisation de la permanence de
l’observation) avec une zone vie selon la menace

-ALERTER et RENSEIGNER Tout renseignement doit être transmis


immédiatement sans cesser l’observation.
Etablir de bonnes liaisons internes et externes (pour
les CR et les demandes d’appui).
Transmettre le renseignement sans délai.
Le C.D.S. rend compte au CDU.
Des Comptes rendus systématiques, même négatifs,
sont faits à intervalles réguliers.

-RENSEIGNER Ajuster le dispositif, en fonction des conditions de


visibilité. Préparation de l’adaptation du dispositif en
fonction du temps (jour / nuit, météo).

DETRUIRE le chef de section demande un déclenchement des


-COUVRIR feux lorsque l’ennemi se présente dans la zone, en
faisant effectuer au besoin les reports de tir
nécessaires.
Chaque groupes conserve son secteur uniquement.

MANŒUVRER En fonction des ordres reçus :


-SE REPLIER Au signal du chef de section chaque groupe gagne le
20
point de regroupement (PR) fixé à l’avance, par un
itinéraire reconnu,
La section se replie discrètement et en sureté en
bénéficiant ou non de feux d’appui
La rupture de contact se fait par appuie mutuel (au
sein de la section ou du groupe) .

-REORGANISER Des renseignements recueillis.


-RENDRE COMPTE Des résultats de tir.

LE GROUPE SURVEILLE
Le groupe surveille au sein de la Section

? ?

PLAN FEUX ET CROQUIS D’INSTALLATION


 Le croquis d’installation sera utilisé plus souvent dans le cas d’une relève ou d’une connaissance de son
dispositif. (NIVEAU CDS)

21
 Le plan de feux sera le plus souvent à remettre à son CDU pour un contrôle du dispositif compagnie par ce
dernier. (NIVEAU CIE).
Caractéristique du plan Feu et du croquis d’installation
 Une limite Gauche (LG), droite (LD) et des secteurs croisés
 Un point centrale d’observation (PCO)
 Une représentation des points caractéristiques et particuliers du terrain (Maison, Routes, cours d’eau etc…)
 Une limite d’ouverture du feu (LOF) : avec prise en compte de la portée des armes
 Un chemin de repli reconnu et Une position de rechange
 Les obstacles réalisés ou planifiés
 Eventuellement un baptême terrain et une légende

Croquis d’installation avec Baptême terrain

LIMITES
CODE Limite Groupe AZM Nature
1 O G1 3550 piquet vert
2 E G1 2050 piquet vert et jaune
3 O G2 3500 piquet rouge
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4 E G2 1850 piquet rouge et jaune
5 O G3 3600 piquet noir
6 E G3 3100 piquet noir et jaune
REPERES
CODE Nature Groupe Distance Coordonnées
R1 calvaire G1 400 510035
R2 arbre G2 200 515035
R3 maison G3 350 518035
R4 carrefour G1 G2 500 513034

ITINERAIRES
CODE Nature Groupe Balisage Nature
I1 sentier G1 AD repli groupe
I2 sentier G2 AD repli groupe
I3 sentier G3 AD repli groupe
IP chemin section papier blanc repli principal section
IS chemin section papier bleu repli secondaire section
ZR clairière section regroupement section
DIVERS
CODE Nature Groupe Composition
P1 patrouille G1 Equipe
P2 arbre G3 Equipe
S1 sonnette G2 Equipe

23
24
25
CONCLUSION GENERALES SUR LA MISSION SURVEILLER

1) FACTEURS DE SUCCÈS DE LA MISSION SURVEILLER


2) ACTION À RÉALISER ET POINTS CLÉS
3) CONCLUSION

1) FACTEURS DE SUCCES

 Etude du terrain & de l’adversaire (hypothèses)


 Discrétion du dispositif
 Dispositif mobile :
- Patrouilles (masques)
- Positions secondaires
 Dispositif apte au combat (contact imprévu, rupture de contact, changement de mission…)
 Désengagement par appui mutuel

2) ACTIONS A REALISER
• Définir les zones d’installation, les points d’OBS
• Conserver un élément réservé
• Positions de rechange
• Envoyer des patrouilles dans les zones d’ombre
• Etablir un plan d’installation et un plan de feux
• Être réactif
• Désengagement : par éléments successifs (Appui mutuel)
POINTS CLES
Chaque emplacement doit offrir :
- des vues étendues sur la zone à surveiller,
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- un camouflage naturel,
- des itinéraires d'accès discrets,
- des champs de tir,
- un itinéraire de repli reconnu par tous .
4) CONCLUSION
Mission de renseignement au profit de son chef
Une préparation très importante
Un préalable aux missions défensives et de sécurisation

LES MISSIONS OFFENSIVES DE LA SIM : PRENDRE, PRÉCISER ET MAINTENIR LE


CONTACT
PRENDRE LE CONTACT:
action qui consiste pour les éléments de tête à engager le feu avec l’ennemi ou à s’infiltrer dans son dispositif en vue
de renseigner, de tenir, éventuellement de conquérir les points clés utiles à la poursuite des opérations.

PRECISER LE CONTACT:
déterminer les points ou les zones où l’ennemi résiste aux actions engagées contre lui, ainsi que les intervalles de son
dispositif.
Principes de la Mission:
 a mission « Prendre et préciser le contact » consiste à renseigner par la manœuvre et le feu sur l’ennemi en le
contraignant à révéler son dispositif par la mise en œuvre de ses armes
 la manœuvre comporte une approche en véhicules ; après débarquement, elle est conduite en souplesse puis
comporte l’engagement progressif de tous les moyens
 la section a pris le contact lorsqu’elle a défini le dispositif adverse
 le CDS doit faire preuve d’agressivité et d’initiative et fournir des comptes rendus précis et fréquents à son
CDU pour que celui-ci puisse conduire sa propre manœuvre
 dans tous les cas, la « prise de contact » avec l’ennemi sous-entend le fait de devoir par la suite « Préciser le
contact »

Dominante :Renseignement par le biais des comptes rendus fréquents.


Style d’action :
Initialement en souplesse puis engagement en force avec mise en œuvre progressive de tous les moyens feux.
Cadre d’action :
La section agit dans le cadre de la compagnie chargée d’une mission offensive.

2) COMPOSANTES DE LA MISSION PRENDRE ET PRECISER LE CONTACT


PREPARATION :
 Etudier le terrain et les zones favorables à l’action de l’ennemi
 Définir une articulation, des fuseaux ou des axes de progression
SE DEPLACER
 différencier le rythme de progression entre l’approche de la zone de contact (en phase embarquée) et la zone
de contact (en phase débarquée)
 déployer ses éléments à l’approche du contact sur toute la largeur de leur fuseau
Tomber en garde et riposter
 Lorsque la section est prise à partie, ses éléments:
 débarquent,
27
 se postent instantanément
 et déclenchent une riposte systématique sur les couverts suspects.
 Les véhicules gagnent au plus vite un abri.
Observer
 -Les chefs de groupes organisent l’observation et commencent à exploiter les cheminements non battus.
 sans attendre les ordres du CDS, les CDG organisent l’observation (éventuellement le tir) et la sûreté
rapprochée (hommes et véhicules)
 -chacun observe et rend-compte de ses observations
Manœuvrer
 - Une fois que le groupe de tête est pris à partie, le chef de section manœuvre avec les autres groupes pour
préciser davantage le contact.
Préciser le contact
 En fonction de ses observations personnelles et des comptes rendus des chefs de groupes, le chef de section
évalue:
 la nature,
 le volume,
 les emplacements des éléments ennemis,
 leurs intervalles
 ainsi que leur dispositif.
 engager éventuellement tous ses éléments de manœuvre pour préciser le dispositif adverse ou fixer un
maximum de ses éléments
 couvrir l’intervention des éléments de tête
 en fonction de ses observations personnelles et de celles de ses subordonnés, le CDS évalue la nature, le
volume, la localisation des éléments ennemis ;
Rendre compte
 -Le chef de section transmet tous les renseignements recueillis sur l’ennemi et sur le terrain.
 Suivant les ordres reçus, la section maintient le contact ou se tient prête à participer à la destruction de la
résistance dans le cadre de la manœuvre de la compagnie.

4) POINTS CLES ET ACTIONS A REALISER

28
POINTS CLES :
 Rens sur les NVAD de l'ENI // Déterminer le contour, les positions et points
 Déceler l'adversaire en 1er afin de ne pas dévoiler prématurément son action
 Mettre en place un dispositif de sûreté pour ne pas se laisser manœuvrer et fixer par l'adversaire
 Engager des éléments au fur et à mesure pour déterminer le contour de son dispositif
 Peut être suivi de la mission FIXER, MAINTENIR le CTC ou RÉDUIRE
ACTIONS A REALISER
400 à 600 m de front
- Faire manœuvrer les groupes pour déceler le dispositif eni pour pouvoir renseigner le CDU
- Engager éventuellement tous ses pions
- -Selon la NVA ENI, se préparer à réduire, maintenir le CTC ou fixer.

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Mission Maintenir le Contact
Maintenir le contact : maintenir un élément ennemi sous le feu des armes à tir direct amies.
Cette mission vient toujours à la suite de prendre ou préciser le contact

PRINCIPE DE LA MISSION
Empêcher l’ennemi de se soustraire aux feux amis afin de permettre à terme sa neutralisation, soit par la section «
maintenant le contact » soit par une autre section de la CIE
Il s’agit, par une manœuvre dynamique, d’interdire à l’ennemi de se réorganiser dans la profondeur et de conduire
une action de freinage
2) COMPOSANTES DE LA MISSION MAINTENIR LE CONTACT
PREPARATION ET SE DEPLACER (VOIR LA MISSION PRENDRE ET PRECISER LE CONTACT)
 Après avoir « pris et précisé le contact », le CDS s’efforce de poursuivre l’ennemi tout en mettant en place un
dispositif de sûreté pour ne pas se laisser fixer par l’adversaire
 le SOA appuie la progression de la section avec les armes de bord des engins
 maintenir une attitude agressive pour forcer l’adversaire à dévoiler son dispositif et ses intentions
 si l’ennemi, qui s’est initialement manifesté par ses tirs, est hors de portée efficace de ses armes, le CDS
reprend la progression par infiltration de tous ses éléments, soit à pied, soit en véhicules s’il existe des
itinéraires non battus
 en cours de progression, lorsqu’il se heurte à un nouvel élément ennemi (ou si l’ennemi initial est à portée de
ses armes), le CDS :
- au moins, «neutralise » l’élément de tête ennemi avec un ou plusieurs de ses groupes
- au mieux, avec le reste de ses éléments, le déborde pour « Maintenir le contact » avec le reste de l’ennemi jusqu’à
engager tous ses groupes ;
 le CDS poursuit le combat par le feu ; il répartit les objectifs entre ses groupes en faisant porter son effort sur
l’élément ennemi le plus dangereux ou le plus vulnérable
 face à un ennemi statique, rechercher les points faibles en agissant par le mouvement et par le feu sur ses
flancs et ses arrières
 face à un ennemi dynamique, déclencher brutalement les feux (directs et indirects) pour forcer l’ennemi à se
déployer et à dévoiler ses moyens et son dispositif
Compte rendu et réorganisation :
 le CDS rend-compte de tous les renseignements acquis sur l’ennemi et se tient prêt à régler les tirs d’appui
(mortiers ou artillerie) que le CDU pourrait faire déclencher
 préciser les zones d’ombre du dispositif adverse (intervalles non battus) et de ses capacités résiduelles de
manœuvre
3) POINTS CLES ET ACTIONS À REALISER
POINTS CLES:
 Suit la mission PRENDRE et PRECISER CONTACT
 Maintenir le contact (au mieux feu, au moins visuel) →obligation de savoir où va l'ennemi.
 Ne pas se laisser fixer! S'appuyer et Déborder
 Etre mobile / garder des vues / déterminer les possibles positions
 RENS sur intention ENI, axes utilisés, dispo EVD (T2): NEUT, DTR, FIX
 Ne pas se laisser ralentir par un ENI résiduel, se focaliser sur le gros
ACTIONS A REALISER
400 à 600 m de front
– Adapter sa réaction
• en fonction de l’ennemi rencontré
• du rapport de force
• des consignes donnés par le CDU
– Utiliser les appuis si disponibles (mortiers ou artillerie)

30
– Si l’eni est hors de portée efficace, reprendre la progression pour garder le CTC
– Répartir les objectifs
– Renseignement en permanence.
RAPPEL SUR LES DEFINITIONS
Contact : Situation d’un élément qui se trouve sous le feu des armes à tir direct de l’ennemi.
- Prendre le contact : action qui consiste pour les éléments de tête à engager le feu avec l’ennemi ou à s’infiltrer dans
son dispositif en vue de renseigner, de tenir, éventuellement de conquérir les points clés utiles à la poursuite des
opérations.
- Préciser le contact : Déterminer les points et les zones où l’ennemi résiste aux actions engagées contre lui ainsi que
les intervalles de son dispositif.
- Maintenir le contact : Maintenir un élément ennemi sous le feu des armes à tir direct amies.
- Rompre le contact: Action destinée à se dérober aux feux puis aux vues de l’ennemi pour devancer ses
réactions.

REDUCTION DE RESISTANCE ISOLÉE


• DEFINITION
Réduire: mettre hors de combat un élément ennemi après l’avoir repéré, identifié, et localisé.

Effet à obtenir : Sur ENI (mise hors de combat / gagner des délais)
Le Chef veut : Réduire capacité OPS de l’ENI en vu de gagner des délais
ZONE D’ACTION Réduire :
-Section seule: 1 groupe renforcé (2 véhicule blindés max)
-Au sein du SGTIA ou de la CIE: 1 section
Procédé d’exécution de cette mission: L’assaut
PRINCIPE DE LA MISSION
 Cette mission est généralement le prolongement d’une reconnaissance offensive au cours de laquelle la
section prend et précise le contact avec un ennemi présentant, pour la section, un rapport de force favorable à
l’engagement de la section.
 Cela nécessite des renforcements en feux indirects (artillérie, 3D) ou en feux directs.
 L’emploi des véhicules, tant pour les mouvements que pour l’appui feu, est notamment liée au terrain
(débordement et/ou infiltration)
 pour remplir la mission, il sera souvent indispensable d’isoler l’objectif afin d’interdire à l’ennemi de se
renforcer ou de s’esquiver
 il ne s’agit généralement pas pour la section de conduire l’action principale du SGTIA/ ou de la CIE mais plutôt
de s’attaquer à des résistances isolées
la section agit :
- En autonomie ou
- Dans le cadre de la Compagnie/ SGTIA

Qui appuie

Qui couvre

31
COMPOSANTES DE LA MISSION REDUIRE
COMPOSANTES EXÉCUTION
PREPARER Etude mission: sur carte: déterminer les objectifs (dont points d'appuis),
les positions d'assaut, d'appui et de couverture (si internes ou à coordonner avec d'autres
éléments),
les itinéraires d'INFILTR, les pts de dislocation et de regroupement // Définir l'articulation et
l'échelonnement (utilisation des VHL: APP / COUV...

ACQUÉRIR Le C.D.S. :
PRENDRE LE - fait débarquer à distance de sûreté (dernier masque),
CONTACT - fait regrouper ses véhicules à l’abri,
RIPOSTER - conduit la progression à pied.
OBSERVER Les éléments pris sous le feu par la résistance se postent instantanément et déclenchent une
RENDRE COMPTE riposte ajustée.
Chacun observe pour :
- identifier et localiser les éléments ennemis,
- déterminer les zones battues et celles non battues,
- rendre compte des observations.
sans attendre les ordres du C.D.S. les C.D.G. :
- organisent l’observation et le tir.
- reconnaissent les cheminements non battus.
Le C.D.S. évalue la nature, le volume, l’attitude et la localisation de l’ennemi.
Il rend compte de ses observations et de ses possibilités.

32
MANŒUVRER Le C.D.S. monte sa manœuvre, articule ses moyens, donne ses ordres.
NEUTRALISER Il organise une base de feux A/P et A/C (aux ordres du S.O.A.).
APPUYER Il fixe les conditions de cessation ou de report de tir.
DÉBORDER Le S.O.A. conduit les tirs en les adaptant aux réactions de l’ennemi et à la progression des
SE COUVRIR éléments chargés de déborder.
INTERCEPTER Le C.D.S. conduit le débordement avec le maximum d’effectif.
Mettre en place un élément d’appui et de couverture :
- assurer la couverture.
- contrôle par le feu les lignes de fuite possible.

DÉTRUIRE Parvenu à bonne portée sur un flanc ou à revers, le C.D.S :


DONNER L’ASSAUT S’efforce de détruire les blindés ou mécanisés en position ou en fuite.
Fait cesser ou reporter les tirs de la base de feux.
Enlève d’un bloc les éléments d’assaut pour réduire les éléments résiduels sur la position et
entreprend le nettoyage.

RÉORGANISER Le C.D.S. met son unité en garde pour faire face à une réaction éventuelle.
TOMBER EN GARDE Fait ramasser et soigner les blessés, regrouper les prisonniers.
RENDRE COMPTE Rend compte à son C.D.U. et fixe un point de rendez-vous à ses véhicules pour reprendre la
mission.

POINTS CLÉS DE LA MISSION


 Action autonome de la section sur l'ennemi (ASSAUT / APPUI / COUV) ou Action CIE
 Gestion des Appuis (Directs et Indirects)
 CAT pour Ouverture du feu: Intensification du feu (modalité de déclenchement / durée) // modalité de
déclenchement de l'assaut
 Report de Tir: nouveau secteur
 identification de l'assaut par l'APP (Signaux : EBI, IR)
Assaut perpendiculaire à l’appui
CAS NON CONFORMES A ENVISAGER & CONDUITES A TENIR
 Perte de liaison transmission au sein de la section pendant l’assaut:
secteurs, délais et signaux définis par défaut à l’avance (exemple: tir missile AC sur Obj = levée des tirs d'APP ou report
de tir)
 Réaction si Prise à partie lors de la mise en place de l’assaut :
Réactions en fonction de la situation (position, volume de l’ENI, …)
Signaux de montée à l’assaut ou de rupture de contact
Mission section inchangée: délais et mesures de coordination "en cas d'urgence" à prévoir
Si Elt ASSAUT + appui décelé: ENI fixé par Elt appui, poursuite MEP et ASSAUT
 Réaction si volume eni supérieur à celui repéré : Intervention de l'élément appui, concentration des efforts
sur ENI et REDUCTION au niveau de la CIE

S’EMPARER DE/CONQUERIR

Définition : S’assurer de la possession d’un point ou d’une zone en détruisant, en capturant ou en chassant l’ennemi
qui peut l’occuper
Conquérir : arracher à l’ennemi un objectif terrain au moyen d’une attaque.
Cette mission suppose une résistance ennemie probable.
Effet : TERRAIN
Le CDU veut prendre pied sur une position pour une utilisation ultérieure, en précédant l’ENI ou en l’y détruisant.
ZONE D’ACTION :
 Un hameau, 1 rue en COMBAT ZUB
 2 à 6 Ha
 300m de front
ENI présent : le/les groupes S’EMPet CONQ en donnant l’assaut

33
 Effort sûreté
PRINCIPES
En fonction de l’ennemi susceptible d’occuper l’objectif la section peut recevoir cette mission :

 dans le cadre d’une attaque en souplesse de la compagnie


 dans le cadre d’une mission offensive de la compagnie visant à devancer l’ennemi ou à le détruire.
la section agit :
- En autonomie Ou
- Dans le cadre de la Compagnie/ SGTIA

Qui appuie

Qui couvre
Les missions fixer l’ennemi éventuel et de couvrir l’action de la section sont confiées à d’autres sections.
Le commandant de compagnie (CDU) coordonne l’action et met en œuvre les appuis.
La section dispose d’appui feux directs et indirects

COMPOSANTES DES MISSIONS CONQUERIR ET S’EMPARER DE

CONQUERIR (l’objectif est a priori occupé) :

EXECUTION
COMPOSANTES

ACQUERIR
· SE DEPLACER Après infiltration ou reconnaissance en véhicules, le
· OBSERVER chef de section fait poster discrètement la section sur un point favorable à
l'observation de l'objectif.
· DONNER SES
Observer le terrain de l’action afin de déterminer :
ORDRES
· l'implantation de l'ennemi sur l'objectif,
· l'itinéraire de débordement et d'infiltration,
· la ligne de débouché et la base d'assaut située au
plus près de l'objectif et si possible sur le flanc ou
les arrières de l'objectif,
Le chef de section rend compte au commandant
d'unité de son intention et donne ses ordres.

MANOEUVRER · en veillant à conserver la liaison à vue avec les


S'INFILTRER éléments d'appui,
· en assurant éventuellement sa propre couverture,
· en orientant les tirs d'appui des autres sections à son profit.

34
APPUYER Parvenu à la limite de sécurité des tirs d'appuis, le
chef de section fait débarquer la section
· il donne des ordres d'appui immédiat au S.O.A,
· les engins aux ordres du S.O.A. gagnent la base
d'appui feu, (si la distance d'appui est inférieure à
600 m, le groupe AC peut faire partie de la base
d'appui feu).
COUVRIR en fonction de la situation et de la menace, prévoir une couverture.
· la section s'infiltre à pied jusqu'à la base d'assaut.
DETRUIRE Parvenu sur la base d'assaut, le chef de section :
· S'EMPARER de · répartit les objectifs (selon les priorités) (Fusil d’Assaut - ERYX éventuellement),
l'objectif · demande l'intensification des tirs d'appui,
· fait déclencher les tirs AC sur les chars et enginsblindés repérés,
· fait cesser et reporter les tirs d'appui,
· aussitôt, donne l'assaut (voir cours sur l’assaut),
· conquiert et dépasse l'objectif,
· tombe en garde au-delà de l’objectif.
· FOUILLER Après avoir dépassé l'objectif et placé un dispositif engarde face à la direction possible de
réaction ennemie, le chef de section participe à la fouille de l'objectif.
REORGANISER Lorsque l'objectif est conquis, le chef de section :
· maintient un dispositif de sûreté,
· fait le bilan (personnels, prisonniers, munitions),
· rend compte et demande les récomplètements et les évacuations nécessaires,
· fait rejoindre ses engins pour les inclure dans son dispositif de sûreté.

S’EMPARER DE (l’objectif, a priori, n’est pas occupé)


 Lorsqu’il est peu probable que l’objectif soit tenu, ou lorsqu’il n’est que faiblement occupé par l’ennemi
 Les composantes de la mission CONQUERIR demeurent valables mais l’accent est mis sur la vitesse d’éxecution
de la mission.

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POINTS CLES
 Garantir (et conserver) un RAPFOR localement très favorable Optimisation des appuis (internes sec°, Cie et IA)
et coordination
 Garantir le rythme de la manoeuvre (grâce à l'Elt de Reserve)
 S'assurer la possession des points d'appuis nécessaires à la conquête
 Eviter l'imbrication
Qualité du renseignement de contact
 NVA + Potentiel
 Choix de la manœuvre et des itinéraires (débordement, infiltration, assaut)
Recherche de la surprise : discrétion APP/INFILTR
Préparation de l’action
• Baptême TRN
• « Dialogue » élément d’APP/élément appuyé
 Pas d’ordres ou de frago possibles entre le début et la fin de l’assaut !
Conserver un élément réservé.
MESURES DE COORDINATION DANS LE CADRE DE CETTE MISSION
Itinéraire de l’infiltration
Consignes d’ODF
Pendant l’infiltration (dont indirects)
Pendant l’APP : types, objectifs prioritaires, durée…
Report/levée des tirs : radio, à vue…
Déclenchement des tirs d’appui/de l’assaut
Axes/limites de bond de l’assaut

Modalités d'intervention de l'élément RESERVE (s’il y en a)

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Attitude des groupes en fin d’action
Blessés/ prisonniers/ morts
CHRONOLOGIE de la mission
1. Préciser le renseignement sur le TRN et l’ENI
2. Resserrer le dispositif vers l’avant si nécessaire
3. Déterminer la manœuvre
4. Infiltration des groupes d’assaut et de couverture
 CDS en tête si nécessaire
 APP directs/indirects si nécessaire
5. En pré-base d’assaut,
 Contrôler la liaison ; la MEP du dispositif
 APP : Point Situation & possibilités (NVAP, destruction, guidage)
 ASSLT : réarticulation, préparation matérielle
 Déclenchement des tirs indirects
6. En base d’assaut,
 Donner les ordres complémentaires
7. Dès que prêts,
 Déclenchement des tirs de destruction, puis d’appui (40 secondes-à 1 mn)
 Déclenchement de l’assaut et reports/levée des tirs
A l’issue, réarticulation et CR CDU.

NEUTRALISER-DÉTRUIRE

1. DEFINITIONS

 DETRUIRE : mettre définitivement hors d’usage ou hors de combat, selon qu’il s’agit de matériels ou d’une
formation.

 NEUTRALISER : mettre l’ennemi hors d’état d’agir efficacement pendant un temps déterminé.

Effet sur un ENI manœuvrant


Le chef veut :
Réduire le potentiel OPS de l’ENI
Gagner des délais
ZONE D’ACTION :
Détruire:
 400 à 600m de front
 un objectif ponctuel ou un ennemi sur un itinéraire
+ 1 char max

 L’ENI est neutralisé lorsque la section a mis hors combat 30 a 40 pourcent du potentiel ENI (soit environ un
groupe sur une section)
 L’ENI est détruit lorsque la section a mis hors combat 60 a 70 pourcent du potentiel ENI (soit environ 2
groupes minimum sur la section)
L’ENI ne peut plus combattre qu’au niveau inférieur à travers un Eni résiduel (RRI)
Principe
Cette mission est généralement le prolongement d’une reconnaissance offensive au cours de laquelle la section
PREND LE CONTACT avec un ennemi présentant, pour la section, un rapport de force favorable à son engagement ;
Cela nécessite des renforcements en feux indirects et, le cas échéant, en feux directs ;
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L’emploi des véhicules, tant pour les mouvements que pour l’appui feu, est notamment lié au terrain
Il s’agit initialement de fixer l’ennemi après avoir précisé le contact puis d’acquérir le renseignement afin de
déterminer avec précision :
- le contour du dispositif ennemi
- les possibilités de manœuvre offertes par le terrain
- selon la menace ennemie, la mise en place d’une couverture
En règle générale, pour remplir la mission, il sera souvent indispensable d’isoler l’objectif afin d’interdire à l’ennemi de
se renforcer
si le terrain et le type de véhicule le permettent, ceux-ci renforcent la base feu et/ou facilitent le débordement
COMPOSANTES DES MISSIONS OFFENSIVES EN REGLE GENERALE
PREPARER

ACQUERIR

MANOEUVRER

DETRUIRE

REORGANISER
RENDRE COMPTE

COMPOSANTES DE LA MISSION:

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39
POINTS CLES

Action dans le cadre de la CIE ou STION (Appui le feu)


Utilisation d'appuis directs et indirects jusqu'au plus près de la position adverse
Ouverture du feu: déclenchement tir d'APP DIR et INDIR aux ordres de l'élt ASST - Durée du tir - Report de tir (TRS +
moyens dégradés)
Zones: limites de bond des groupes d'assaut (zone de démotorisation, base d'assaut / objectifs intermédiaire puis
finaux)
Véhicules: Itinéraire jusqu'au point de démoto / organisation observation / déclenchement des tirs d'APP / position en
fin d'action
Consignes d’ouverture du feu
- Ouverture du feu
- Signaux de report de tir ou levée des tirs (radio, à vue, tirs grenades, lumineux)
- Signal de l’assaut (radio, tirs grenades, AC) donné par l’élément d’assaut le plus souvent ou par l’élément
d’appui (Ex : CR assaut prêt, tirs missile de l’élément en appui pour déclencher l’assaut)
- Modalités d'intervention de l'élément RESERVE (missions et taches prioritaires (EMD), intervention S/O et/ou
à l'initiative, coord. avec ECH1) Liaisons et RENS (appuis, voisins, renforts IA…)
- Blessés/ prisonniers/ morts évac a charge de qui? Jusqu’ou? Sécurisation a charge de qui? ZPH ou point de
recueil TC1
- Zones: APP/ COUV/Base assaut/ attitudes des groupes en fin d’action
- Coordination des APPUIS (quels types, obj prioritaires, durées, signaux, mesures de sécu, intensifications des
Feux, fin de tir, …)
Articulation sec° (pdt l'INFILTR, sur positions…)
Cas non conformes à envisager & conduites à tenir
 Perte de liaison transmission au sein de la section pendant l’assaut:
secteurs, délais et signaux définis par défaut à l’avance (exemple: tir missile AC sur Obj = levée des tirs d'APP ou report
de tir)
 Réaction si Prise à partie lors de la mise en place de l’assaut :
Réactions en fonction de la situation (position, volume de l’ENI, …)
Signaux de montée à l’assaut ou de rupture de contact
Mission section inchangée: délais et mesures de coordination "en cas d'urgence" à prévoir
Si Elt ASSAUT + appui décelé: ENI fixé par Elt appui, poursuite MEP et ASSAUT
 Réaction si volume eni supérieur à celui repéré : Intervention de l'élément appui, concentration des efforts
sur ENI et REDUCTION au niveau de la CIE

FIXER
DÉFINITION : Exercer sur l’ennemi une pression suffisante pour lui interdire tout mouvement ou tout redéploiement
de son dispositif.

il s’agit, par la combinaison de l’observation, du mouvement et du tir, de maintenir le contact avec l’adversaire.
PRINCIPES
Mission devant permettre à l’échelon supérieur de préparer et d’exécuter une manœuvre.
Elle est donnée à la section soit:
 dans la mission de la section apparaissant dans l’OPO (ordre d’opération)
 dans un ordre de conduite (FRAGO) provoqué par le contact avec l’ENI
 Dans tous les cas, elle suit la mission « prendre ou préciser le contact ».

COMPOSANTES DE LA MISSION FIXER

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POINTS CLES
 LA PREPARATION
• progresser sur deux échelons
• Tomber en garde afin de se renseigner et optimiser l’utilisation des armes
• évaluer la force de l’ENI et ses possibilités de manœuvre (carte + terrain)
 LA CONDUITE
• prendre le contact avec l’ennemi et préciser le contour de son dispositif
• Conduire le feux en visant à détruire:
– tout objectif repéré sur position
– tout élément tentant de manœuvrer ou de se replier
• préparer des tirs d'appui pour « encager l'objectif » ou le détruire
• manœuvrer de façon à interdire les déplacements de l’ENI
• maintenir la permanence de l'observation et du feu ( rotation VHL et GRP)
 EXPLOITATION-REORGANISATION
• se tenir prêt à appuyer l'unité chargée de réduire la résistance
• veiller à la consommation de ses munitions
Renseigner sur l’attitude ennemi
MESURES DE COORDINATIONS SPÉCIFIQUES
─ Itinéraires de contournement de l’ENI et positions des groupes en fin d’action
─ Tir d’appui : Chercher a interdire les itinéraires d’exfiltration
─ Ouverture du Feu : Priorisation des destructions (VHL, pts franchissement…)/gestion des munitions
─ Liaison avec unité manœuvrant dans le temps 2 : déterminer itinéraire d’approche, base et axes d’assaut.
Cas non conformes

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 Volume ENI : l’ENI se dévoile avec un volume progressivement plus important
 Se faire fixer sur plusieurs flancs

APPUYER/ SOUTENIR
Définitions :
Appuyer :
Apporter une aide à une autre unité, spontanément ou sur ordre par le mouvement ou par le feu.

PRINCIPES
Dans le cadre de la manœuvre de la compagnie (ou du SGTIA) et à partir d’une position choisie, apporter
sur ordre ou de façon spontanée, une aide aux éléments amis par des feux appliqués sur des objectifs
repérés.
Mission donnée à une section:
 Se trouvant en 2è échelon lorsqu’une section en 1er échelon mène une action offensive, visant
à reconnaître un point, s’en emparer, soit à neutraliser, réduire, détruire, etc...
 Fixant initialement un élément ennemi, puis appuyant le débouché et la progression des éléments
chargés de le détruire.
Si la résistance ennemie comporte des véhicules blindés, la section pourra appuyer efficacement jusqu’à 600
m, avec ses armes anti chars et jusqu’à 1900 m, si elle est renforcée d’un groupe Missile
COMPOSANTES DE LA MISSION

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Soutenir :
Définition : Intervenir au profit d'une unité par la fourniture de moyens ou de services.

PRINCIPES
Il s’agit, pour la section qui a reçu mission de soutenir une autre section de la compagnie ou un autre
élément, d’être prête en permanence à intervenir sans délai à son profit par le mouvement, le feu ou le cas
échéant en les renforçant (ravitaillement, évacuation de blessés, etc.)
La section en soutien progresse généralement à bord des engins en deuxième échelon.
Elle doit avoir en permanence le souci de lier son mouvement à celui de l’élément soutenu, de manière à
être en mesure de l’appuyer par le feu ou de manœuvrer à son profit.
Les manœuvres sont conduites aussi longtemps que possible en véhicules.
COMPOSANTES

44
45
POINTS CLEFS

• Liaison avec l’element app ou sout


• Etude terrain et utilisation de l’armement (important)
• Anticipation et reactivite (suivi de la situation tactique)
 LA PREPARATION
 DANS UN CADRE STATIQUE, LE CDS :
• reconnaît et installe sa section sur une position favorable
• suit la progression de l’élément appuyé ou soutenu.(au mieux à vue sinon radio)
• répartit les secteurs de tir (VHL)
• se couvre (éventuellement)
• conserve un élément RESERVE
 DANS UN CADRE DYNAMIQUE, LE CDS :
• détermine des mesures précises de coordination (cas non conformes)
• étude fine du terrain et de la mission de l’élément appuyé (action en 1er échelon)
 LA CONDUITE
 DANS UN CADRE STATIQUE, LE CDS :
• conduit les tirs de sa section (CDU et l'élément appuyé)
• renseigne et guide le débordement de l'élément appuyé
• effectue les reports de tirs (sur ordre ou à son initiative)
 DANS UN CADRE DYNAMIQUE, LE CDS :
• manœuvre à vue de l’unité appuyée ou soutenue
• Privilégier un dispositif dans la profondeur
 EXPLOITATION-REORGANISATION

 DANS UN CADRE STATIQUE, LE CDS :


• rend-compte de ses observations et du bilan
• en fin de mission, rompt le contact ou reprend sa progression
• éventuellement, relève par dépassement le 1er échelon
 DANS UN CADRE DYNAMIQUE, LE CDS :
• soit s’intègre (interdiction par exemple) dans le dispositif de l’élément appuyé
• soit relève par dépassement ou contournement l’unité appuyé

APPUYER:
MISSIONS POSSIBLES DU SOA:
─ gestion d'appuis spécifiques
─ préparation du EMD
MESURES DE COORDINATION SPÉCIFIQUES
 Ouverture du Feux:
 Priorisation des tirs selon les objectifs.
 Intensification du feu ( secteur, durée de l'intensification)
 report de tir ( évolution du secteur initiale)
 Identification (section et ELT appuyé) TIR FRAT !
CAS NON CONFORMES A ENVISAGER
 Perte de liaison avec l’ELT appuyé: coord. par signaux/horaires (MEF)/point de liaison

SOUTENIR
MESURES DE COORDINATION SPÉCIFIQUES
─ Coordination fine avec l‘ELT soutenu (RENS, PR, jalonnement)
─ Modalité d'engagement de l'ELT dédié et du soutien interne (liaison physique et TRANS avec l'ELT
soutenu + subordination)
─ Anticiper la réalisation des missions probables (EMD des groupes)
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─ Anticiper la réalisation du EMD de la section
CAS NON CONFORMES A ENVISAGER
─ Perte de la liaison avec le 1er échelon => reprise de liaison physique sur PR (point de regroupement)
à identifier dans un délai à fixer
─ Prise à partie => R. CTCT pour garder liberté d'action ou fixer l'ENI et préparer la relève par
dépassement
─ 2 ELT à soutenir trop éloignés => scinder temporairement la section en 2
R.CTCT de l‘ELT soutenu => MEP jalonnement + recueil

HARCELER
I. DEFINITION
Harceler : Restreindre l’activité ennemie dans une zone ou sur un itinéraire défini et créer un climat d’insécurité.
Le harcèlement peut être obtenu par le feu, par des coups de main et des embuscades ou encore par des obstacles
battus ou non.

PRINCIPES
L’action est caractérisée par la brièveté des interventions, leur répétition et la recherche de la surprise.
Cette mission est généralement exécutée dans le cadre d’actions décentralisées menées sur les arrières de l’ennemi.
Généralement La section harcèle dans une zone (fixée par le commandant d’unité).
Cette mission peut être assortie d’une notion de durée et nécessite des mesures de coordination (feux et soutien)
particulières.
COMPOSANTES DE LA MISSION

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POINTS CLÉS

 Intention du Chef: gagner des délais/restreindre la lib. d'action


 Impose un effort RENS: être renseigné, se renseigner en permanence
 Articulation spécifique préservant un élément réservé par zone d'action
 Actions décentralisées et coordonnées des Elts de la Sec°
PREPARATION
 SE RENSEIGNEMENT:
- Localiser l’ENI, observer ses mouvements et leur fréquence
- Déterminer son attitude, l’articulation de son dispositif
 DECIDER:
- Choisir le ou les objectifs dans la zone fixée par l’ENI
- Lieu et moment de l’action
 PLANIFIER:
- Organiser les ravitaillements / dépôts / évacuation
- Fixer les zones refuges
- Se couvrir afin de conserver un rapport de force favorable
EFFORT DE CONSOLIDATION
 Action du niveau section ou groupe
 Effort sur la surprise et la sûreté
 Action coordonnée
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EXPLOITATION / REORGANISATION
 Eventuellement, renouveler l’action
 RCTC vers zone refuge, CR
Points clefs:
 Renseignement
 Préparation
 Mesures de sûreté
 Surprise
 Réactivité
MESURES COORDINATIONS SPÉCIFIQUES
• Modalités spécifiques et coordination des actions :
 délais de MEP (mise en place), ordres de déclenchement, LOF, objectifs, durée, R-CTC (rupture de contact),
itinéraires, RCL (recueil)…
• Valorisation du TRN :
 plan d'obstacles, itinéraires, moyens et délais ;
• Modalités d'intervention du ou des éléments réservés :
 délais, s/o ou à l'initiative
 en renfort ECH1: APP, COUV - en RCL ECH1, itinéraires, limites
• Consignes particulières de gestion LOG décentralisée :
 RAV, SAN (blessé, DCD) ;

GÉNÉRALITÉS SUR LES MISSIONS DÉFENSIVES


Definition : LES MISSIONS DEFENSIVES SONT Des Modes tactiques ayant pour but de détruire les forces adverses ou
de préserver un terrain favorable pour développer les conditions favorables à la reprise de l'offensive
Les principes de la manœuvre défensive

Les actions défensives ont pour objectifs :


- de détruire l’adversaire,
- d’interdire à l’ennemi d’entrer dans une zone ou de conquérir un objectif, de contenir l’ennemi dans le
cadre d’une action offensive de l’échelon supérieur.
Dans tous les cas, certains principes de base doivent être appliqués :
a) La VALORISATION :
- aménager le terrain,
- mettre en place un dispositif de renseignement,
- mettre en place un dispositif d’arrêt,
- participer à la couverture des points faibles.
b) l’AFFAIBLISSEMENT DE L’ADVERSAIRE
- empêcher l’ennemi de se renseigner par le camouflage et l’installation sur des points non caractéristiques du
terrain ;
- détruire ou neutraliser les moyens d’acquisition adverses ( VOA ), aveugler les observatoires,
- Rompre le rythme de l’attaque ennemie en le canalisant, en menant des contre-attaques locales et en
appliquant des feux dans la profondeur.
Cadre d’emploi des missions defensives
La section peut être conduite à mener des actions défensives dans le cadre des manœuvres du SGTIA/ CIE :
- à dominante dynamique (participer à une action de freinage ou à une défense d’usure), dont le but est de
gagner des délais tout en affaiblissant l’ennemi,
- à dominante statique (défendre ferme, interdire, tenir), dont le but est de conserver, le temps nécessaire, une zone
indispensable à la manœuvre amie.
Les missions défensives demandent des délais importants nécessaires aux reconnaissances et à l’installation
des dispositifs, ainsi que des renforcements interarmes et la disposition d’appuis indirects.
Dans tous les cas, l’installation d’un dispositif défensif s’effectue par étapes dont les principales sont :
 Jeter un dispositif provisoire (En fin de déplacement),

49
 Identifier ou reconnaître la zone d’application des feux ( zone de destruction) fixée par le commandant
d’unité,
 Reconnaître les positions d’installation des groupes (principales et de rechange) en fonction des possibilités
d’appliquer des feux aux endroits prescrits, les itinéraires indispensables à la manœuvre...,
 disposer d’un élément réservé,
 définir l’emploi des moyens interarmes reçus en renforcement ou susceptibles d’intervenir au profit de la
section,
 rendre compte des capacités précises de la section : croquis d’installation et un plan de feux.

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LA MANŒUVRE DEF
quand on a décelé l ’effort eni, on se prépare à engager sa réserve pour
rétablir un dispositif menacé
faire basculer un RAPFOR défavorable

faciliter une rupture de contact


Dans le cadre d’une mission DEFENSIVE, l’engagement de la réserve peut permettre de faciliter une rupture de
contact, manœuvre ô combien délicate.

LA MISSION DÉFENDRE
DEFINITION
Forme de la manoeuvre d’arrêt visant à interdire à l’ennemi de franchir une ligne ou de s’emparer d’une
zone.

PRINCIPE
il s’agit d’occuper et d’organiser une position défensive, puis de la défendre, afin d’empêcher
l’ennemi d’y prendre pied.
Cette mission est toujours conduite sans esprit de recul et peut être assortie d’une notion de durée.
Elle nécessite des délais de préparation.
- occuper et organiser une position défensive dans la profondeur,
- empêcher l’ennemi d’y prendre pied.
- procédé particulier « le poste de combat »
Le poste de combat : Principes

• prendre appui si possible sur un obstacle, battu par le feu,


• capacités d’observation et de tir dans la profondeur
• des possibilités de camouflage,
• peu accessible,
51
• concentration des feux des différentes armes.
Le poste de combat : Les ordres reçus avec la mission :
• un secteur de surveillance,
• une zone d’application des feux,
• la zone d’installation,
• les délais disponibles pour l’installation,
• les renforcements éventuels, ../…
• les contre-attaques à mener ou celles dont il pourra bénéficier,
• les appuis feu :
• à fournir aux autres sections,
• dont il pourra bénéficier (catalogue des tirs d’appui),
• le plan des obstacles planifiés ou ceux à réaliser,
• l’organisation des liaisons, l’emplacement du P.C. compagnie, l’organisation du soutien, le baptême
du terrain... etc.
COMPOSANTES :
PREPARER
• SE DEPLACER
- Se déplacer vers la zone d’installation,
- tomber en garde et jeter un dispositif provisoire
• RECONNAITRE
le chef de section reconnaît avec ses chefs de groupe accompagnés des chefs d’éléments donnés en
renforcement la zone d’installation
• ETABLIR LE PLAN DE DEFENSE .
• Le chef de section établit le plan de feux de la section
– en prévoyant, chaque fois que possible deux zones de concentration des tirs :
• de 300 à 600 m (FAMAS, MINIMI, LGI, ERYX, FRF2),
• de 800 à 1000 m (armement de bord, et éventuellement MILAN, TE).
– en tenant compte des appuis disponibles et des obstacles. (Une troisième zone peut être
envisagée au delà de 1000 m pour les appuis tels que MILAN ou canons des chars)
– en organisant un système de guet et de sûreté (patrouilles, sonnettes ...)
• CONTRÔLER LE DISPOSITIF
• DONNER DES ORDRES
– si possible par écrit sous forme de croquis renseigné;
– il fixe à chaque groupe :
• sa mission,
• son emplacement,
• les travaux (mines, pièges, obstacles) à réaliser et leur priorité (en principe, armement
AC et engins);
• les positions de tir, d'attente et de rechange
– Il fixe à l'ensemble de la section :
• les consignes de protection NBC,
• les liaisons à assurer,
• les contre-attaques internes au poste de combat,
• les consignes d'ouverture du feu (adversaire débarqué, aéronefs ennemis).
– le chef de section rend compte en fournissant au commandant d’unité le croquis d’installation
ainsi que le plan de feu et d’obstacles.
ACQUERIR
• SE RENSEIGNER ET RENSEIGNER
– Le chef de section rend compte :

52
• de l’approche des éléments ennemis: nature, volume, articulation, attitude,
• de leur arrivée à portée de ses armes,
• de ses possibilités,
• de l'ouverture du feu.
MANOEUVRER ET DETRUIRE
EMPLOYER SES ARMES
Le rôle principal du chef de section est de coordonner l’ensemble des feux directs et indirects dans la
profondeur de son dispositif.
Le chef de section fait déclencher le feu :
– soit sur ordre (action centralisée),
– soit à son initiative (action décentralisée).
Il fait ouvrir le feu lorsque l’ennemi arrive à la portée utile de ses armes
Il met en oeuvre les destructions préparées.
Il fait déclencher les tirs d'appui (mortiers, artillerie);
Il veille à la stricte discipline de feu (consommation de munitions).
CONTRE ATTAQUER
Il fait déclencher les contre-attaques internes au poste de combat en cas d’irruption de l’ennemi sur sa
position ou il contre attaque avec tout ou partie de sa section dans le cadre du plan de défense du point
d’appui de la compagnie.
REORGANISER

Le chef de section réorganise le poste de combat :


• à l’issue des tirs de préparation ennemis,
• après l’attaque ennemie,
RENDRE COMPTE
en fin de mission :
• des résultats de son action,
• de ses pertes éventuelles,
• de ses besoins en recomplètement.

POINTS CLES
 Le Dispo. section articulé autour des pièces maîtresses face danger principal
 Dispositif dans la profondeur concentrant les feux sur les points-clé ENI
 Disposer d'1 élt réservé en tte circonstance (= régénéra° QRF engagée)
53
 S'opposer à tout débordement/infiltration ENI vers des positions favorables pour s'emparer de
l'Objectif ou appuyer sa conquête
 Anticiper un plan de défense secondaire et coordonner la R-CTC vers les positions 2ndaires
reconnues et valorisées pour tous les Elts
MESURES DE COORDINATION SPÉCIFIQUES
 Niveaux d'activation du plan de DEF et alternance SURV / REMEC
 Coordination avec unités voisines
 Engagement de la QRF (dont RECOS préalables), régénération QRF engagée
 PLO (patrouille légère d’observation) (horaires, coordination avec section et voisins, soutien…)
 Préparation intervention ECH2/QRF Cie dans le FZO (liaison, coordina°…)
CONCLUSION
- Reconnaitre
- Dispositif dans la profondeur
- Éléments réservés
- Ne pas être attentiste …

LA SECTION D’INFANTERIE DEFEND UNE POSITION


DEFINITION
Mission qui consiste à occuper, organiser et défendre un point ou une portion de terrain afin d’empêcher
l’ennemi de s’en emparer.
Cette mission est toujours conduite sans esprit de recul et peut être assortie d’une notion de durée.
La section s’installe en poste de combat, en général pour participer à une action d’arrêt au sein de la
compagnie, ou isolément pour assurer la défense d’un point sensible.
II-LE POSTE DE COMBAT
Il est choisi de façon à :
- prendre appui sur un obstacle,
- offrir des vues et possibilités de tir,
- être peu accessible aux blindés,
- permettre le camouflage et la discrétion.
Le C.D.S. reçoit sa mission de son C.D.U. sous la forme de:
- une direction à atteindre,
- un secteur de surveillance,
- la portion de terrain à tenir,
- les renforcements éventuels,
- les contre-attaques à mener à l’intérieur du point d’appui ou à ses abords,
- les appuis feux à fournir ou dont il pourra bénéficier,
- le plan des obstacles à réaliser,
- l’organisation des liaisons, l’emplacement du P.C., le baptême terrain.
Le poste de combat occupe une superficie de 3 à 5 ha et trouve sa plus grande efficacité dans un dispositif
en profondeur, permettant la combinaison du feu et des obstacles.
COMPOSANTES

54
COMPOSANTES EXÉCUTION

PRÉPARER Débarquer en arrière de la position.


Le C.D.S. reconnaît avec ses C.D.G. :
RECONNAÎTRE - les secteurs de tir et d’observation,
- les positions de tir A/C,
- les emplacements des groupes,
- les axes, les bases et les lignes de débouché des contre-attaques,
- les zones des tirs d’arrêt,
- les obstacles à réaliser.
Le C.D.S. fixe :
- les emplacements des groupes, et leur renfort en A/C,
DONNER DES ORDRES - le système d’observation de jour et de nuit,
- le plan de feu,
- les consignes N.B.C,
- les travaux (mines, pièges, abri…),
- les liaisons à assurer,
- les contre-attaques internes au poste de combat,
- les consignes d’ouverture du feu (à terre et aérienne),
- fait aménager le terrain en priorité les armes A/C,
- contrôle l’installation des groupes.

ACQUÉRIR Le C.D.S. rend compte :


- de l’approche de l’ennemi (nature, volume, attitude, articulation),
SE RENSEIGNER ET - de son arrivée à portée d’arme,
RENSEIGNER

MANŒUVRER ET DÉTRUIRE Le C.D.S. fait déclencher le feu :


- sur ordre du C.D.U. (action centralisée ),
EMPLOYER SES ARMES - à son initiative (action décentralisée).
- il fait ouvrir le feu quand l’ennemi est arrivé à portée utile de ses
armes (Missiles A/C si en renforcement, G3 et L.R.A.C).

Le C.D.S. veille à la discipline de feu.


- met en œuvre les destructions préparées s’il en a reçu délégation,
- fait déclencher les tirs d’arrêt.

APPUYER Appuie les postes de combat des autres sections,

CONTRE-ATTAQUER Déclenche les contre-attaques internes au poste de combat en cas d’intrusion ennemie
ou dans le cadre du plan de défense du point d’appui de la compagnie

RÉORGANISER Le C.D.S. réorganise le poste de combat :


- à l’issue des tirs de préparation ennemie,
- après l’attaque ennemie,
- en fin de mission,
- fait soigner et évacuer les blessés,
RENDRE COMPTE - rend compte de ses pertes éventuelles.

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CONTRE-ATTAQUER
DEFINITIONS: (REF. INF 202)

CONTRE-ATTAQUER : réagir offensivement dans le but:

 soit de détruire un ENI engagé dans une attaque, au minimum de l’arrêter en lui infligeant des pertes et en
reprenant sur lui l’ascendant moral ;
 soit de rétablir l’intégrité d’un dispositif en détruisant, ou au minimum en chassant l’ENI qui s’y est engagé.
PRINCIPES
Il s’agit, dans le cadre de la manœuvre de la Cie, de mener par surprise une action offensive de courte portée, en
vue de détruire (ou au minimum d’arrêter) un adversaire pénétrant de force ou s’infiltrant dans le dispositif AMI et
de reprendre ainsi l’initiative du combat.
La contre-attaque peut nécessiter, au niveau de l’unité, une préparation, une coordination et des appuis
importants (mortiers, missiles A.C., éventuellement chars et génie…).
Elle exige une action de choc rapide et brutale. Elle obtient son meilleur rendement quand elle est déclenchée de
flanc ou à partir de la contre-pente.
La section contre-attaque :

 soit en bloc dans le cadre de la zone de la Cie ou de son point d’appui ;


 soit par de éléments de la valeur d’un ou deux groupes sous forme d’une réaction immédiate pour dégager un
élément surpris ou rétablir l’intégrité de son poste de combat.
PROCEDES D’EXECUTION DES MISSIONS OFFENSIVES
L’ASSAUT / DEFINITION: (R
Bond final de l’attaque ayant pour but l’irruption dans la position ENI et l’abordage au corps à corps.
L’ASSAUT / PRINCIPES:
Il s’agit de réduire, neutraliser ou détruire l’ENI par une action brutale de choc et de feu, de portée limité.
L’assaut peut être donné :
1- Phase ultime de l’action Cie ou d’une RRI
 Pour faire irruption dans la position ENI (RED. , NEUTR. , DETR.) si nécessaire par un CBT corps à corps
(cas de l’ATK ou du coup de main) .
2- Réaction réflexe (rapidité + surprise = succès)
 Pour exploiter une situation favorable en cours d’action (DETR. Élément isolé, poursuite de
l’embuscade…).
Pour reprendre l’initiative quand la Sion est surprise à courte portée (débarquement assaut…).

56
L’INFILTRATION / PRINCIPES:
Il s’agit de déceler les intervalles existants dans le dispositif ENI, puis de progresser en sûreté dans ces intervalles en
utilisant le terrain ou en profitant des conditions de visibilité réduite (nuit, brouillard,…), vers une zone déterminée
pour se saisir d’un objectif par surprise, mener une action de force ou de renseignement.

LA SECTION S'INFILTRE

EVITER LES
POINTS
PARTICULIERS
? EVITER
L'ENNEMI

LE COUP DE MAIN / DEFINITION:


Action brève et violente, effectuée par surprise sur un objectif nettement déterminé et de dimensions restreintes.
LE COUP DE MAIN / PRINCIPES :
Il s’agit de mener:
 une action OFF ;
 contre un objectif limité ;
 par surprise dans le dispositif ENI.
 Il est généralement préparé (objectif final d’une infiltration):
o délais de conception et préparation ;
o ENI statique, identifié et localisé.
 Il peut-être exécuté sur un objectif d’opportunité (harcèlement):

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o Action choc sur un objectif fugitif.
LA SECTION
EFFECTUE UN COUP DE MAIN

Point de Dislocation

RECUEILLIR
RECUEILLIR : définition (INF.202)
A partir d ’une zone ou ligne donnée, soutenir une unité qui se replie, lui permettre le franchissement du dispositif ami
puis la couvrir pendant un certain délai.
principes
But :
A partir de lignes favorables :
Faciliter rupture du contact
Etablir un dispositif défensif
Identifier, accueillir, guider
Prendre le combat à son compte
Unité recueillante qui conduit l’opération
Préparation et coordination rigoureuses:
• Éviter tirs fratricides
• Procédures d’identification, prises de contact
• Limiter la concentration des unités amies (échelonnement)
• Optimiser le CTC entre troupe recueillie et recueillante ( RENS…)
Détermination de:
• La ligne de recueil (L.RCL.)
 Le point d’identification et d’accueil (PIA)
• L’itinéraire de franchissement du dispositif

Le chef veut :

– Mettre en sécurité une unité AMI


– Pas de tirs fratricides
– Interdire à l’ENI l’accès à la zone occupée
Il s’agit de faciliter le mouvement rétrograde d’une unité qui se replie et de prendre à son compte le combat contre
l’ennemi afin soit de gagner des délais, soit d’interdire à l’ennemi l’accès à la zone occupée.
MESURES DE COORDINATION

• Le recueillant
– Définit les signaux de reconnaissance (VHL, à pied) et/ou mot de passe (à pied)
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– Définit La L.RCL, les PIA, et les itinéraires.
– Définit la ou les zones de regroupement
– Définit, à vue du terrain, la zone d’interdiction et établit ses plans de feux directs et indirects et son
plan d’obstacle (valorisation de la ligne de recueil).(cf. mission donner un coup d’arrêt)
– Se met sur la fréquence interne du recueilli au niveau des PIA.
- Observe sur les PIA, MEP un recueil-guide à/c des LIA et confirme l’arrivée de l’unité sur le réseau.
- guide chaque détachement AMI vers la zone de regroupement si besoin, puis le CdU au CdU
- Prépare le jalonnement de l’ENI de la LIA à la L.RCL (effort de l’ENI?)
- Coordonne la fermeture des obstacles sur la LIA (canalisation) ou en avant de la L.RCL (interdire)
- Dispose d’une réserve
- coordonne les feux dans la kill box
• Le recueilli

– Reprécise ses besoins (RAV, MEC, SAN)


– Informe sur l’ENI qu’il jalonne
– Donne L’heure estimée de son arrivée et la composition de son détachement sur chaque PIA
– Donne sa fréquence de travail interne et les indicatifs autorités
– Annonce son arrivée et le passage de son dernier VHL sur chaque PIA et ne s’y arrête pas!
- Prépare et détermine l'échelonnement des unités
- Précise le nombre et le type de matériels et véhicules à recueillir
exécution
 PREPARER
 Reco (zone RCL, PIA, itinéraire RCL, installations DEF).
 Plans (feux + obstacles).
 Rens (AMI / ENI).
 MANŒUVRER
 Effectuer le RCL.
 Donner un C.ARR ou INTDR, COUV, Rpre CTC (sur ordre).
 RENDRE COMPTE

Relève par recueil (défensif)


A partir d’une zone ou ligne donnée, soutenir une unité qui se replie, lui permettre le franchissement du dispositif ami
puis la couvrir pendant un certain délai
Procédés : unité recueillante qui conduit l’opération et articule son action autour des lignes suivantes :
Ligne de recueil (LR) : ligne caractéristique du terrain jour/nuit
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Ligne d’identification et d’accueil (LIA) : ligne à 4,5 km en avant LR. Ligne apparente sur le terrain et points
caractéristiques = points d’identification et d’accueil (PIA). S’agit de procéder sur les PIA à la reconnaissance,
comptage vhl et pers rentrant
Ligne d’appui et de soutien (LAS) : : 12 à 15km en avant LR = limite intervention feux unité recueillante
Ligne de renseignement direct (LRD) = ligne à partir de laquelle les GU accueillantes envoient DL auprès PC des unités à
recueillir
Zone de regroupement : en arrière la LR+en retrait de la zone d’engagement = réarticulation+recomplètement de
l’unité recueillie

• L RCL: ligne de recueil: ligne définie par la GU à partir de laquelle l ’unité recueillante est en mesure de
prendre le combat à son compte. Elle est également définie par une ligne caractéristique sur le terrain.

LIA: située de 4 à 5 km de la L RCL, la LIA est tenue par l ’unité recueillante. Elle doit être apparente sur le terrain.
C ’est généralement une rocade dont les carrefours constituent les PIA. Ligne sur laquelle l ’unité recueillante identifie
et accueil les éléments recueillis et les guide à travers les obstacles préparés jusqu’à limite arrière du RCL.

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• Sur les PIA (Points d’identification et d’accueil) :
- comptage par des éléments légers et mobiles des personnels / véhicules ;
- présence d'une autorité qualifiée ;
- besoin d'information sur l'unité recueillie ;
- modalités précises du recueil (mots de passe, signes d'identification,…) ;
- organisation du guidage vers LR.

CONTROLER UNE ZONE


définition (INF 202)
Interdire à l’ENI la libre circulation à l’intérieur d’une zone :
• en décelant et en surveillant toute infiltration à l’intérieur de cette zone ;
• en agissant contre les personnels ou mobiles jugés indésirables.
CONTROLER UNE ZONE : principes
Deux volets :
Renseignement :
 milieu ;
 NVA ENI par coordination des postes obs fixes ;
 SURV pts particuliers ;
 patrouilles et CTC avec POP.

Neutralisation-destruction :
 action ctre « indésirables » ;
 menées par élément réservé
(guidage) ;
 ou par élément RENS.
Procédés d’exécution
Dans le cadre d’une action de CTRZ menée par la Cie
 sûreté des arrières ;
 sûreté dispositif ami en fin d’action OFF ;
 OPS maîtrise de crise.
Il s’agit de combiner missions de reconnaissance-surveillance
et capacité de concentration et de réaction .
Composantes
Préparer
Zones de SURV et de patrouilles ;
Priorité d’intervention pour élément réservé ;
Zone d’appui (éventuellment) ;

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Plans de feux, baptême terrain, plans d’obstacles…
Manœuvrer :
se renseigner ;
fixer l’élément au contact ;
engager l’élément réservé ;
intercepter, neutraliser, détruire.
CR
LA SECTION CONTROLE UNE ZONE

ZONE DE PATROUILLE
SURVEILLER

SURVEILLER

ELEMENTRESERVE

ROMPRE LE CONTACT
définition (INF 202) : Se dérober soi-même au contact de l’ENI
principes
En vue de reprendre ou conserver l’ascendant sur l’ENI :
Se soustraire aux feux ENI en ordre et en sûreté ;
Neutraliser l’ENI (APP feux directs et indirects) ;
Masquer les mouvements de la Section.
Procédés d’exécution
Rupture d’un bloc
 décrochage sous les feux d’appui
 RCL par unité amie (ou regroupement)
 renforcement par CTRATK
Rupture par éléments successifs
 coordination tirs APP et MVT des groupes
 SOUT et RCL par 2° ech Sion
 CTRATK par élément réservé
composante
PREPARER
 fixer itinéraires, pt à atteindre, modalités RCL

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 Élaborer plan de feux, d’obstacles, coordination
 Donner les ordres
 CR EMD
MANŒUVRER
 déclenchement tirs APP
 coordination mvt groupes et RCL
 CTRATK locales (éventuellement)
REORGANISER / CR
LA SECTION ROMPT L E CONTACT

? 3. FAIRE DECLENCHER LES TIRS D'APPUI

2. RIPOSTER

5. ROMPRE
3. APPUYER

7. ROMPRE

4. COUVRIR
1. ECLAIRER

1. DONNER UN COUP DE SONDE


1. SOUTENIR

1. SOUTENIR 6. RECUEILLIR - APPUYER

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