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MODULE :
PROFESSEUR :
ALLALI
LE THÈME SUR :
LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE
PRÉPARÉ PAR :
2016 - 2017
SOMMAIRE
Introduction
Partie I : les apports de la nouvelle réglementation sur le conseil de la
concurrence
A - un organigramme réaménagé
A - Compétence renforcée
B- Compétence limitée
Partie II : Réaménagement de la
procédure devant le conseil de la
concurrence
Conclusion
Bibliographie
INTRODUCTION
D'après les termes de l'Article 166 de la Constitution : Le Conseil de la
Concurrence est une institution indépendante chargée, dans le cadre de
l'organisation d'une concurrence libre et loyale, d'assurer la transparence et
l'équité dans les relations économiques, notamment à travers l'analyse et la
régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques
anticoncurrentielles, des pratiques commerciales déloyales et des opérations
de concentration économique et monopole.
Dans le même contexte, pour mettre le dois sur ce sujet qui porte sur cet
organe institutionnel, il fallait nécessaire de s'interroger sur une problématique
qui mérite d'être posé dans ce cadre qui est la suivante : Quel place occupe
ce conseil de la concurrence dans le dispositif institutionnel marocain ?
Et dans quelle mesure arrive-t-il à jouer efficacement et activement un
double rôle en luttant contre les pratiques anticoncurrentielles d'une
part et en contribuant au développement économique du Maroc en
garantissant le libre jeu de la concurrence d'autre part?
Conseil de la concurrence
A/ - un organigramme réaménagé
La réalité est un peu plus nuancée car le conseil peut faire appel à deux
autres catégories de collaborateurs : les enquêteurs retenus par l'article 28 de
la loi N° 104/12 dans le cadre de la procédure devant le conseil, les experts
techniques visés par le second alinéa du même article sus désigné.
- Trois (3) membres exerçant ou ayant exercé leurs activités dans les
secteurs de productions, de distribution ou de services ;
Selon l'article 17 de la loi sur le conseil, prévoit que, les services administratifs
sont dirigés sous l'autorité du président par un Secrétaire général.
C'est les mêmes prescriptions pour les vice-présidents outre que les
magistrats Pour les magistrats demeurent soumis aux règles prévues par
l'article 15 du dahir portant Loi N° 1-74-467 du 26 chaoual 1394 (11novembre
1974 formant statut de la magistrature.
A/ - Compétence renforcée
B / - Compétence limitée
Selon l'article 109 de la loi n° 104.12 précité : «hormis les cas où les
rapports entre les instances de régulation sectorielle et le conseil de la
concurrence sont réglés par les textes institutifs desdites instances, la
compétence du conseil de la concurrence, telle que prévue par la
présente loi, sera appliquée à l'égard des secteurs relevant des autres
instances de régulation à une date qui sera fixée par voie réglementaire.
». Cet article est -à notre sens- doublement dangereux :
Primo, il maintient le statu que des relations déjà établies entre le Conseil de
la concurrence et certaines autorités de régulation sectorielles (ANRT, HACA,
CDVM, Bank Al Maghreb...), sachant au préalable que les textes en vigueur
qui encadrent ces relations consacrent dans leur généralité- un déséquilibre
flagrant des forces qui penche en faveur des autorités sectorielles.
Cet article constitue -à notre sens- un coup dur et fatal pour la compétence du
Conseil de la concurrence et à travers lui à l'étendue et l'efficacité de la
régulation concurrentielle au Maroc. En effet, cette disposition est susceptible
d'évincer des secteurs d'activité économiques stratégiques pour le pays et
sensibles pour les consommateurs du contrôle du futur conseil de la
concurrence au seul motif qu'elles sont soumises à une régulation sectorielle
(télécommunications, assurances, Ports...), sachant que le rôle des
régulations sectorielles et des politiques de concurrence ne sont pas
substituables, mais complémentaires Suspendre l'application de la loi 104.12
à la publication de tous les textes pris pour son application.
Selon l'article 111 de loi n°104-12 précité « ... La présente loi prend effet à
compter de l'entrée en vigueur des textes réglementaires nécessaires à
sa pleine application.... ».
Ce dispositif peut -à première vue- paraître anodin. En effet, il est tout à fait
logique de conditionner l'application de certaines dispositions générales
contenues dans un projet de texte législatif, à l'élaboration et de l'entrée en
vigueur d'un texte d'application qui en détaillera les modalités techniques de
mise en oeuvre.
Partie 2 : Réaménagement de la
procédure applicable devant le
conseil de la concurrence
Le conseil de la concurrence est doté d'un pouvoir décisionnel pour lutter
contre les pratiques anticoncurrentielles et de contrôler les opérations de
concentration économique qui sont définies aux articles 6, 7, 8 et 11 de la loi
n° 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence. (Publiée au même
B.O que la loi n°20-13).
? Par les juridictions : selon l'article 6, le conseil peut être consulté par les
juridictions sur les pratiques anticoncurrentielles définies aux articles 6, 7 et 8
de la loi n°104-12, toutefois, il ne peut donner un avis qu'après une procédure
contradictoire; mais, si le conseil dispose d'informations déjà recueillies au
cours d'une procédure antérieure, il peut émettre son avis sans avoir à mettre
en oeuvre la procédure prévue par la loi n°20-13.
Ø s'il estime que les faits invoqués n'entrent pas dans le champ de sa
compétence ou ne sont pas appuyés d'éléments suffisamment probants.
Le conseil peut déclarer par décision motivée, après que l'auteur de la saisine
ait été mis en mesure de consulter le dossier et de faire valoir ses
observations, qu'il n'y a pas lieu de poursuivre la procédure.
Alors que le Conseil de la concurrence ne peut donner son avis sur toute
question de concurrence qu'à la demande du Gouvernement, des collectivités
territoriales, des organisations professionnelles, des organisations de
consommateurs agréées ou encore des chambres de commerce, l'Autorité de
la concurrence pourra en outre prendre l'initiative d'un tel avis. Elle pourra
aussi recommander au ministre de l'économie ou au ministre chargé du
secteur concerné de mettre en oeuvre les mesures nécessaires à
l'amélioration du fonctionnement concurrentiel des marchés .
Dans le même contexte, il peut rendre une décision d'irrecevabilité, s'il estime
que les faits invoqués n'entrent pas dans le champ de sa compétence ou ne
sont pas appuyés d'éléments suffisamment probants. D'après l'article 26,
cette décision est transmise à l'auteur de la saisine et aux personnes dont les
agissements ont été examinés au regard des articles 6 et 7.
? Avis relatif à la passation des marchés des métrés et travaux des projets de
Barid Al Maghrib.
? Décision relative à la saisine du Syndicat des Pilotes Maritimes (II).
L'État est encore très présent dans le secteur bancaire malgré l'ouverture du
secteur aux capitaux étrangers. Sur les 19 banques existantes, quatre
s'accaparent 70 % du marché.
?? La Concentration bancaire
Le secteur bancaire marocain est tiré par le groupe Attijariwafa Bank (AWB)
et la Banque populaire (BP) du Maroc qui se partage la place de leader, selon
le document. La Banque marocaine du commerce extérieure (BMCE), et dans
une moindre mesure la Société générale marocaine des banques (SGMB),
représentent les principaux challengers, alors que les autres banques
représentent moins de 30 % des parts de marché, explique le Conseil.
« Les écarts entre les acteurs des différents groupes montrent l'absence
d'ententes et de convergences sur les tarifs », a estimé le rapport, ajoutant de
ce fait qu'il existe une place pour la concurrence en matière de tarifs.
?? Recommandation
2) La filière sucrière :
Les voies de recours contre les PV est une des techniques juridiques donnant
la possibilité d'attaquer ces actes, c'est-à-dire de mettre fin à sa validité ou sa
à force probante.
L'existence légale de ces documents peut avoir lieu par une autre technique,
qui est automatique, à savoir, la prescription.
Selon les dispositions de l'article 44 de la loi 104-12, les recours contre les
décisions prises par le conseil de la concurrence et celles prises par
l'administration dans un délai de trente (30 jrs) a compter de la date de
notification de la décision devant la chambre administrative de la cour de
cassation en application de l'article 18 , les recours contre les autres
décisions du conseil de la concurrence sont portes devant la cours d'appel de
rabat .
Les recours doit être formé par les parties en cause et \ou les commissaires
du gouvernement.
La cour d'appel fixe la date des débats et les délais dans lesquels les parties
doivent communiquer leurs observations écrites, le greffe convoque les
parties à l'audience prévue.
?? La prescription
Ainsi que, l'article 23 de la loi, prévoit que le CC ne peut être saisi de faits
remontant à plus de cinq ans s'il n'a été fait au cours de cette période aucun
acte tendant à leur recherche, leur constatation ou leur sanction.
En ce sens, les faits contestés ne doivent pas remonter à une date antérieure
de plus de cinq ans. L'écoulement d'un tel délai présume soit la régularité des
pratiques soit l'absencede préjudice et partant l'indifférence des intéressés. La
présomption visée est établie s'il n'a été fait, au cours des cinq années
passées, aucun acte tendant à la recherche des pratiques incriminées, ou à
leur constatation ou à leur sanction.
Conclusion
Le conseil de la concurrence est «une institution indépendante chargée
d'assurer la transparence et l'équité dans les relations économiques,
notamment à travers l'analyse et la régulation de la concurrence sur les
marchés, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, des pratiques
commerciales déloyales et des opérations de concentration économique et de
monopole».
Le conseil de la concurrence est également doté de la personnalité morale et
de l'autonomie financière selon la l'art 1er de la loi 20-13.
Bibliographie
Les ouvrages
THESES ET MEMOIRES
WEBOGRAPHIE
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