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Université Abdelmalek Essaadi

Ecole Nationale des Sciences Appliquées


Al Hoceima

ETUDE D’UN BATIMENT R+3


AVEC SOUS-SOL (DCHEIRA)

 EL MOUSSAOUI Fatima Ezzahra


 DYAZ Amine

Encadré par:
Pr. EL GHOULBZOURI Abdelouafi

Année universitaire :2018/2019


Remerciements

Toute mes parfaites gratitudes et remerciements à Dieu le plus puissant qui nous a
donné la force, le courage et la volonté pour élaborer ce travail.

On remercie également Mr EL Ghoulbzouri Abdelouafi, Professeur à l’ENSAH, de nous


avoir fourni tous ses renseignements, son aide, son temps passé pour nous guider et ses
conseils dont on avait besoin.

On tient à remercier l’ensemble du corps professoral de l’Ecole Nationale des Sciences


Appliquées d’Al-Hoceima et plus particulièrement les professeurs du département de
l’Environnement et Génie Civil, qui ont assuré notre formation et notre encadrement et qui
n’ont ménagé aucun effort quant à notre formation.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 2


Table des matières
Remerciements……………………………………………...…………...………………………………2

Table des matières………………………………………………….....………………………………...3

Chapitre 1 : CONTEXTE GENERAL DU PROJET

I. Présentation de l’ouvrage et des caractéristiques mécaniques des matériaux………………..7

I.1. Description de l’ouvrage………………………………………………..…………………..7

I.2. Caractéristiques mécaniques des matériaux……...……………………………………9

I.3. Combinaison de calcul……………………………………………………………...…….11

I.4. Règlements utilisés………………………………………………………………...………11

Chapitre 2 : DIMENSIONNEMENT MANUEL DE LA STRUCTURE

PARTIE 1: Pré-dimensionnement et descente de charges des éléments porteurs…………….13

I.Pré-dimensionnement et surcharge sur les planchers…………………………………………..13

I.1. Pré-dimensionnement des planchers……………………………………………………..13

I.2. Evaluation des charges et surcharges des planchers………………………………….14

II. Pré-dimensionnement et surcharge sur les poutres…………………………………………….16

II.1. Pré-dimensionnement des poutres...…………………………………………………….16

II.2. Descente de charges des poutres……………………………………………...………...18

III. Pré-dimensionnement et surcharge sur les poteaux…………………………………………..20

III.1. Descente de charges des poteaux………………………………………………………20

III.2. Pré-dimensionnement des poteaux………………………………………………..……21

IV. Fondations…………………………………………………………………………………………..24

a. Cas des semelles isolées…………………………..……………………………….………..24

b. Cas des semelles filantes……..……………………………………………………………..26

PARTIE 2:Dimensionnement des éléments porteurs……………………………………………..27

I. Dimensionnement des poutres……………………………………………………………………...27

I.1. Calcul des armatures longitudinales……….……………………………………………27

I.2. Calcul des armatures transversales et de l’espacement………………………..……..29

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 3


II. Dimensionnement des poteaux…………………………………………………………………….35

II.1. Calcul des armatures longitudinales des poteaux……………………….……………35

II.2. Calcul des armatures transversales et des espacements…………………….……….36

III. Dimensionnement des planchers…………………………………………………………………40

III.1. Dimensionnement des dalles pleines…………………………………………………...40

IV. Dimensionnement des semelles…………………………………………………………………46

V. Etude des voiles………………………………………………………………………………..……47

V.1. Pré-dimensionnement des voiles…………………………….…………………………..47

V.2. Dimensionnement des voiles……………………………………………………………..47

PARTIE 3: Dimensionnement des éléments secondaires…………………………………………57

I. Etude d’une volée d’escalier……………………………………………………………………….57

I.1. Définitions…………………………………………………………………………………...57

I.2. Pré-dimensionnement………………………………………………………………………57

I.3. Evaluation des charges et des surcharges………………………………………………58

I.4. Dimensionnement de l’escalier…………………………………………………………...60

I.5. Vérification…………………………………………………………………………………..62

II. Etude de la poutre palière…………………………………………………………………………64

II.1. Pré-dimensionnement de la poutre palière…………………………………………….64

II.2. Evaluation des charges……………………………………………………………………64

II.3. Calcul des moments……………………………………………………………………….65

II.4. Calcul de la section d’armatures longitudinales………………………………………65

II.5. Vérification…………………………………………………………………………………66

II.6. Calcul des armatures transversales et de l’espacement……………………………...67

Chapitre 3 : ANALYSE DE LA STRUCTURE A L’AIDE DU LOGICIEL ROBOT

I. Modélisation de la structure sur robot…………………………………………………………..70

II. Etude modale et sismique……………………………………….………………………………..70

III. Dimensionnement des éléments porteurs de la structure………..…………………………..70

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 4


Conclusion…………………………………………………………………………………………….75

Références……………………………………………………………………………………………..76

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 5


Chapitre 1 :

CONTEXTE GENERAL
DU
PROJET

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 6


I. Présentation de l‘ouvrage et des caractéristiques
mécaniques des matériaux
I.1. Description de l’ouvrage
Notre étude est réalisée sur un bâtiment d’importance vitale R+3 avec un sous-sol
destiné à usage d’habitation. Il s’agit d’un bâtiment de classe II, d’un coefficient de priorité
1,1.

Le terrain retenu se à la ville de Dcheira, province de Laayoune. Selon le RPS 2000


version 2011, cette zone correspond à la zone sismique en vitesse 0 et à la zone sismique en
accélération 0.

 Caractéristiques géométriques du bâtiment

- Dimensions en plan :

Figure 1.4 : Dimensions en plan

La surface totale du plan est : = 386.54

- Dimensions en élévation :

La hauteur totale du bâtiment : 16.3

La hauteur du sous-sol : 3.26

La hauteur du RDC : 3.26

La hauteur du 1er, 2ème et 3ème étage : 3.26

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Bâtiment R+3 avec un sous-sol
Classe du Bâtiment II
Coefficient de priorité 1.1
Adresse Dcheira, Province de Laayoune
Zone En vitesse 3
sismique En accélération 2
Surface du projet 386.54 m²
Tableau: Présentation de l’ouvrage

 Eléments de la structure

- Les planchers :

Le type du plancher à adopter pour tous les niveaux est celui des planchers à corps
creux, malgré qu’il n’offre pas une bonne isolation thermique et phonétique, il se caractérise
par un temps réduit lors de sa mise en œuvre, et notamment une économie du coût concernant
le coffrage et le volume du béton. Néanmoins, il existe des zones où on a opté pour les dalles
pleines, comme dans les balcons. La terrasse est accessible.

- Revêtement et enduit :

 Carrelage pour les planchers.


 Marbre pour les escaliers.
 Mortier de ciment pour les murs extérieurs.
 Enduit de plâtre pour les plafonds.

- Maçonnerie :

Vu la nature du bâtiment, la maçonnerie sera exécutée en briques creuses et en agglos.

 Les murs extérieurs sont constitués de deux rangées : Brique creuse de 10


d’épaisseur, l’âme d’air de 5 d’épaisseur, agglo de 10 d’épaisseur.

 Les murs intérieurs sont constitués de deux rangées : Brique creuse de


7 d’épaisseur, l’âme d’air de 5 d’épaisseur, agglo de 10 d’épaisseur.

- Cage d’escalier :

Sont des éléments non structuraux, permettant le passage d’un niveau à un autre avec
trois volées et deux paliers inter étage.

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II.2. Caractéristiques mécaniques des matériaux
a- Béton

 Composition du béton

La composition ordinaire pour un mètre cube du béton est :

- 350 / de ciment de classe CPJ45.


- 0.4 de sable de diamètre 0/5.
- 0.8 de gravier de diamètre 15/25.
- 0.175 d’eau de gâchage.
 Résistance à la compression

Le béton est dosé à 350 / ayant une résistance à la compression à 28 jours


= 25 .

 Résistance caractéristique à la traction

Selon BAEL91 modifié 99, la résistance caractéristique à la traction du béton à 28


jours:

= 0.6 + 0.06 pour ≤ 40

On a = 25 donc = 2.1 .

 Contraintes limites à la compression du béton

Selon BAEL91, on distingue deux états limites :

- A l’état limite ultime « E.L.U »


La contrainte ultime du béton en compression est donnée par :

= 0.85

Avec : est le coefficient de sécurité tel que = 1,5 au cas des actions courantes.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 9


Figure1.5 : Diagramme contrainte-déformation du béton

- A l’état limite de service « ELS »

La contrainte limite service en compression du béton est limitée par la formule :

= 0.6 Donc = 15 .

 Contrainte limite de cisaillement

Pour notre projet, la fissuration est peu préjudiciable car le milieu est non agressif : pas
trop d’humidité, de condensation, et faible exposition aux intempéries, donc la contrainte
limite de cisaillement prend la valeur suivante :

≤ 0.2 ; 5 è ≤ (3.33; 5)è ≤ 3.33

b- Aciers

 Caractéristiques mécaniques de l’acier

L’acier choisi pour les armatures longitudinales et transversales est un acier à haute
adhérence (HA) de nuance 500 (limite d’élasticité : = 500 ).

Le module d’élasticité longitudinal de l’acier « » est pris égal à : = 2.1 × 10 .

 Contrainte limite de l’acier

- Contraintes limites à l ’ELU :

La contrainte limite ultime d’acier est donnée par la formule : =

Avec : est le Coefficient de sécurité tel que = 1.15 en situation courante.

On a = è = .
è = 434.78

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 10


Figure1.6 : Diagramme contrainte-déformation de l’acier

- Contraintes limites à l ’ELS :

Les contraintes limites de l’acier sont données en fonction de l’état limite d’ouverture
des fissures. La fissuration est peu préjudiciable donc pas de vérification concernant la
contrainte limite de service.

II.3. Combinaisons de calcul


Les sollicitations sont calculées en appliquant les combinaisons d’actions définies ci-
après :

 Les combinaisons de calcul à l’état limite ultime :

= 1.35 + 1.5

 Les combinaisons de calcul à l’état limite de service :


= +

II.4. Règlements utilisés

 B.A.E.L 91 modifié 99 pour le calcul de la structure.

 Le règlement de construction parasismique R.P.S 2000 version 2011 pour la


vérification des dimensions et des dispositions de ferraillage.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 11


Chapitre 2 :

DIMENSIONNEMENT
MANUEL DE LA
STRUCTURE

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 12


Partie 1: Pré-dimensionnement et descente
de charges des éléments porteurs
I. Pré-dimensionnement et surcharge sur les planchers
I.1. Pré-dimensionnement des planchers
 Dalles à corps creux
- Hauteur du plancher

Pour notre projet, on a utilisé des planchers à corps creux (voir figure) qui sont
constitués par des éléments porteurs (poutrelles), et par des éléments de remplissage
(hourdis). Le tout surmonté d’une dalle de compression en béton d’une épaisseur de 4 cm.
D’après les règles BAEL 91, la hauteur du plancher doit satisfaire la condition suivante :

>
22.5
Avec :
: Hauteur totale du plancher.

L: longueur de la portée libre maximale de la grande travée dans le sens des poutrelles.

Application :

- Hauteur du plancher
 Au niveau de tous les niveaux -à l’exception de la terrasse inaccessible-
Dans notre cas, les planchers sont tous identiques et on a = 6.55

6.55
> = 0.29
22.5
Donc on prend = 30 , soit un plancher de (25 + 5).

Figure: Schéma explicatif d’un plancher à corps creux

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 13


 Dalles pleines
On a de même utilisé des dalles pleines pour lesquelles on distingue deux cas :

- Des dalles reposant sur quatre appuis, où on a > 0.4

Dans ce cas la hauteur de la dalle sera : ≤ ≤

- Des dalles reposant sur deux appuis, où on a < 0.4

Dans ce cas la hauteur de la dalle sera : ≤ ≤

Avec

: La plus petite dimension de la dalle.


: La plus grande dimension de la dalle.

Application :

 Au niveau du RDC :

On a = 3.85 m et = 5.25 m
.
Donc = .
= 0.73> 0.4

èLa dalle repose sur quatre appuis

Dans ce cas la hauteur de la dalle sera :


. .
≤ ≤ è ≤ ≤ 

è0.096 ≤ ≤ 0.11

On choisit = 10

Pour obtenir une bonne isolation acoustique et thermique, les règles du BAEL 91 imposent
que l’épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à12 .

On prend alors = 14 .

I.2. Evaluation des charges et surcharges des planchers


 Plancher Terrasse

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 14


° é
( ) ( / ²)
( / )
1 0.05 20 1
2 é é 0.12
3 é 0.08 22 1.76
4 0.05 3 0.15
5 3.35
6 â 0.02 10 0.2
= .

’ = .
Tableau :Charges et surcharges du plancher « terrasse ».

 Plancher Etage courant

° é
( ) ( / ²)
( / )
1 ê 0.02 20 0.4
2 0.02 20 0.4
3 0.02 19 0.38
4 3.35
5 â 0.02 10 0.2
6 é 1
= .

’ = .
Tableau:Charges et surcharges du plancher « 2ème et 3ème étage ».

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 15


 Plancher RDC -Dalle pleine-

° é
( ) ( / ²)
( / )
1 ê 0.02 20 0.4
2 0.02 20 0.4
3 0.02 19 0.38
4 é é 0.14 25 3.5
5 â 0.02 10 0.2
6 é 1
= .

’ = .

Tableau :Charges et surcharges du plancher dalle pleine « RDC ».

II. Pré-dimensionnement et surcharge sur les poutres


II.1. Pré-dimensionnement des poutres
D’après le BAEL 91 modifié 99, les dimensions d’une section rectangulaire isostatique
sont :

 La hauteur h

≤ ≤
15 10
Généralement, pour le choix des hauteurs des poutres isostatiques, on procède comme suit :

 = si les poutres sont trop chargées (chargées sur deux cotés).


 = si les poutres sont moyennement chargées (chargées sur un seul coté).
 = si les poutres sont peu chargées (aucun coté n’est chargé).

On ce qui concerne les poutres continues, la hauteur h de la poutre doit vérifier la condition de
la flèche suivante:

≤ ≤
16 12

 La largeur b
Selon le BAEL 91 modifié 99, la largeur de la poutre doit vérifier la relation suivante :

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 16


0.4 ≤ ≤ 0.7

Les dimensions de la section de la poutre, h et b étant respectivement la plus grande et la plus


petite dimension, doivent satisfaire les conditions exigées par le RPS 2000 version2011 :

- Le rapport largeur/hauteur doit être : ≥ 0.25


- La largeur b de la poutre doit être : ≥ 200

Application :

 BN3 :

Figure: La poutre BN3 sur le plan de coffrage

Cette poutre est peu chargée d’une longueur = 3.7 donc = = 24.67 .

On prend = 25 .

Pour la largeur, on a0.4 ≤ ≤ 0.7 è10 ≤ ≤ 17.5, on prend = 25 .

Vérification :

 = 250 > 200 èla condition est vérifiée.


 = 1 > 0.25èla condition est vérifiée.

 N6 :

Figure: la poutre N6 sur le plan de coffrage

Cette poutre est moyennement chargée d’une longueur = 4.50 , donc = =


37.5 .

On prend = 45 .

Pour la largeur, on a0.4 ≤ ≤ 0.7 è18 ≤ ≤ 31.5, on prend = 25 .

Vérification :

 = 250 > 200 èla condition est vérifiée.


 = 0.56 > 0.25èla condition est vérifiée.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 17


 N21 :

Cette poutre est trop chargée d’une longueur = 3.85 , donc = = 38.5 .

On prend = 45 .

Pour la largeur, on a 0.4 ≤ ≤ 0.7 è18 ≤ ≤ 31.5, on prend = 25 .

Vérification :

 = 250 > 200 èla condition est vérifiée.


 = 0.55 > 0.25èla condition est vérifiée.

Figure: La poutre
PTC1 sur le plan de
coffrage
II.2. Descente de charges des poutres
On va essayer dans cette partie de calculer les charges portées par chaque poutre. Ces
poutres sont généralement divisées en deux catégories :

 Poutres porteuses
En tenant compte des charges au niveau de chaque étage, on va utiliser les formules
suivantes :
×
- Charges permanentes( / ): = . +
×
- Charges d’exploitation( / ): =

Où :

: Charges permanentes unitaire par mètre carré sur plancher.

: Charges d’exploitation unitaire par mètre carré sur plancher.

: Longueur de chargement.

. :Le poids propre de la poutre( / ), où . = 25 × ×

Avec b :Largeur de la poutre (m)

h :Hauteur de la poutre(m)

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 18


 Poutres non porteuses
Pour cette catégorie de poutres, on suppose que les surcharges des hourdis qui peuvent
être reposées sur cette poutre soient de 1 / , alors on utilise les formules suivantes :

- Charges permanentes( / ) : = . + 1
- Charges d’exploitation( / ) : = 1

Où :

P.P:Le poids propre de la poutre( / ), où . = 25 × ×

Avec b :Largeur de la poutre( )

h :Hauteur de la poutre( )

Pour la charge totale, on va la calculer à l’état limite ultime ainsi qu’à l’état limite
service on se basant sur les relations suivantes :

- à l’ELU : = 1.35 + 1.5


- à l’ELS : = +

Application :

 BN3 :

Pour le sous-sol, on a = 5.73 / ²et = 2.5 / ².

Pour la poutre, on a = 25 , = 25 et = 3.55

- Charges permanentes :

Le poids propre . = 25 × × è . = 25 × 0.25 × 0.25

è . = 1.56 /

Puisqu’il s’agit d’une poutre non porteuse, alors = . + 1è = 1.56 + 1

è = 2.56 /

- Charges d’exploitation:

La poutre est non porteuse, donc = 1 /

- Charges totales :

A l’ELU : = 1.35 + 1.5 è = 1.35 × 2.56 + 1.5 × 1

è = 4.96 / 

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 19


A l’ELS : = + è = 2.56 + 1

è = 3.56 / 

III. Pré-dimensionnement et surcharge sur les poteaux


Le pré dimensionnement des poteaux nécessite tout d’abord le calcul des charges
permanentes G et d’exploitation Q sur le poteau, ces charges seront calculées pour chaque
niveau.

III.1. Descente de charges des poteaux


Les formules de la descente de charges sur un poteau sont exprimées comme suit:

 Charges permanentes( / ):

= × + + ×
2

 Charges d’exploitation( / ):

= ×

Où :

Gp : Charges permanentes sur les planchers supérieurs.

Qp : Charges d’exploitation sur les planchers supérieurs.

L : portée entre axe de la poutre appuyant sur le poteau.

S : l’aire de la surface du plancher supportée par le poteau.

= × × é é

= × é é

Avec é é = 25 / .

Les règles du BAEL91 n’imposent aucune condition à ELS pour les pièces soumises en
compression centrée comme le cas des poteaux. Donc, le dimensionnement et la
détermination des armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de ELU :

= 1.35 + 1.5

Dans les bâtiments comportant des travées solidaires, il convient de majorer les charges.

- 15% si le poteau est plus d’une fois voisine d’un poteau de rive.
- 10% si le poteau est une fois voisin d’un poteau de rive.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 20


Application :

 Poteau P du 3ème étage :

- La surface d’influence : = 1.5 × 1.93 + 2.35 × 1.78 + 1.78 × 2.23 + 2.23 × 1.93

è = 15.35

- La charge permanente du plancher : = 6.58 / ²


- La charge d’exploitation du plancher : = 1.5 / ²
- Poids propre du poteau = 0.25 × 0.25 × 25 × 3.26 = 5.09
- Poids propre des poutres× Li/2= 1.25 × 2.23 + 2.81 × 1.93 + 3.13 × 2.35 + 2.81 × 1.78
= 20.57
 Charges permanentes sur le poteau : = 6.60 × 15.35 + 5.09 + 20.57
è = 126.97

 Charges d’exploitation : = 1.5 × 15.35
è = 23.03 
 Charge totale : ′ = 1.35 × 126.97 + 1.5 × 23.03
è ′ = 205.96 

Le poteau Pest une fois voisin d’un poteau de rive, donc la charge totale doit être majorée de
10% ; = 1.1 × ′è = 226.55 

III.2. Pré-dimensionnement des poteaux


Afin de pré-dimensionner un poteau on est tenu à suivre les étapes suivantes :

1. Calculer la charge supportée par le poteau


2. Se fixer un élancementl = 35
3. Calculer le coefficient de flambage :
0.85
=
1 + 0.2
Puisque l = 35 alors = 0.708
4. Calculer la section réduite du béton avec = 0à partir de la relation qui permet
decalculer l’effort normal :

≤ +
0.9

Par simplification on trouve la relation suivante :

≥ 0.9

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 21


Puisque  = 0.708 et = 1.5 alors :

= 1.907

5. Calcul des dimensions du poteau :


 La largeur a :

≥ 2√3

Où :
Lf : La longueur du flambement (m), avec = 0.7 ×
L0 : La hauteur totale du poteau

 La longueur b :
≥ + 0.02
0.02

- Si < è = il s’agit d’un poteau carré.


- La ville de Dcheira est située dans la zone ZV0, donc d’après le règlement de
construction parasismique RPS2000 version 2011, le paramètre de vitesse = 0 / ,
et puisqu’il s’agit d’un bâtiment cela veut dire un bâtiment de classe 2, donc une
ductilité ND2è ≥ 25 et ≥ 25 .

Application :

On a choisi de pré-dimensionner le poteau P au niveau du 3ème étage:

 La charge engendrée par la terrasse sur le poteau P7 est : = 226.55


 L’élancement prend comme valeur l = 35, le coefficient de flambage est  = 0.708
 La section réduite du béton :
. × .
= ×
è = 172.81 ²
 Les dimensions du poteau :
- La largeur a
On a = 0.7 × 3.26 = 2.28
.
Donc ≥ 2√3 è ≥ 22.57 

On prend = 25 .

- La longueur b

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 22


0.017281
≥ + 0.02è ≥ 9.95
0.25 0.02
Puisque b < a alors = 25

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 23


IV. Fondations
a- Semelles isolées
Pour la détermination de la section du béton pour une semelle isolée on suit les étapes
suivantes :

1. La surface portante de la semelle :

= × ≥

Où :

: L’effort normal service appliqué sur la semelle provenant du poteau ( ).


: La contrainte admissible du sol, pour notre projet = 0.2 .

2. On considère des semelles à débord égale et on utilise les relations suivantes :


 Pour une semelle centrée ou excentrée des deux côtés : =
 Pour une semelle excentrée d’un seul côté : – =
Avec :

A : la plus petite dimension de la semelle.

B : la plus grande dimension de la semelle.

: la largeur du poteau.

b : la longueur du poteau.

3. On déduit des deux formules précédentes :

 La largeur A et la longueur B de la semelle (multiple de Cinque).


 La hauteur utile de la semelle : = ( ; )
 La hauteur totale de la semelle : = + 5

4. On vérifie la condition suivante:s < s̅

Avec :

+
=

= × × × é é (25 / ³)

s̅ = 0.2

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 24


Application :

 Pré-dimensionnement de la semelle S
On a les données suivantes :
- = 0.2
- = 834.06
- Les dimensions de la section du poteau P: = 25 , = 45

1. Calcul de la surface portante


.
= × ≥ è = × ≥ .

è = × ≥ 4.17 

2. Calcul des dimensions de la semelle
On a = avec = × ≥ 4.17

Donc

× . × .
- La largeur de la semelle ≥ è ≥ .


è ≥ 2.74

× . × .
- La largeur de la semelle ≥ è ≥ .

è ≥ 1.52 

On prend = 2.75 et = 1.55 .

- La hauteur utile de la semelle: = ( ; )è = 0.62


On prend = 0.65 .
- La hauteur totale de la semelle : = + 5 è = 70

3. Vérification
. . × . × . × .
On a = è = . × .

è = 0.2 ≤ s̅ = 0.2

è La condition est vérifiée.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 25


b- Cas des semelles filantes
Les longueurs des semelles filantes sont toutes connues. Il s’agit par la suite de
considérer la résultante des efforts normaux sur chaque semelle par la relation : = ∑

 La largeur de chaque semelle est tirée de la relation :


×

 La hauteur utile d doit vérifier :

≤ ≤
4
 La hauteur totale :

= +5

Application :

 Pré-dimensionnement de la semelle filante F1 (entre P1 et P2)

1. Effort normal :
On a = 556.29

2. Largeur de la semelle :
. . ×
≥ . × .
è ≥ . × .
è ≥ 0.30

On prend = 0.30

3. Hauteur utile de la semelle :


. .
≤ ≤ 0.3 0.25è0.0125 ≤ ≤ 0.05

On prend = 0.05

4. La hauteur totale :
= 0.05 + 0.05è = 0.10

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 26


PARTIE 2 : Dimensionnement des
éléments porteurs
I. Dimensionnement des poutres
I.1. Calcul des armatures longitudinales
Les sections des poutres étant bien définies, on va essayer dans ce qui suit de
dimensionner les poutres en se basant sur l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section
rectangulaire en flexion simple présenté ci-après.

La détermination des moments qui permettront le ferraillage des poutres se fera par
l’intermédiaire du logiciel ROBOT, que nous utiliserons pour trouver les moments sur appuis
ainsi que les moments maximaux et minimaux sur travées.

Les sections d’acier étant calculées à l’aide de l’organigramme, il faut vérifier la


condition de non fragilité imposée par les règles du BAEL 91.

≥ = 0.23 × × ×

Autrement dit, la section d’acier adoptée sera : = ( é ; ).

Avec :

: La largeur de la poutre.

: La hauteur utile de la poutre, où = 0.9 ×

: La hauteur totale de la poutre.

: La section d’acier à utiliser.

: La section d’acier minimale.

é: La section d’acier calculé à l’aide de l’organigramme.

28 : Résistance caractéristique du béton en traction = 0.6 + (0.06 × ).

28 : La résistance caractéristique du béton en compression à 28jours = 25 .

: La limite d’élasticité = 500 .

De plus, on procède à deux autres vérifications :

 Vérification de la contrainte de cisaillement


Pour l’effort tranchant, la vérification du cisaillement suffira le cas le plus défavorable.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 27


Il faut vérifier que : ≤
.
La fissuration est peu préjudiciable donc ( )= ;5

De plus on a = ×

Avec :

: L’effort tranchant.

b : La largeur de la poutre.

d : La hauteur utile de la poutre.

28 : La résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours = 25

: Le coefficient de sécurité = 1.5

 Vérification à l’ELS
La fissuration étant peu nuisible, donc pas de vérification à faire à l’état limite de
l’ouverture des fissures et elle se limite à celle concernant l’état limite de compression du
béton.

On doit vérifier que : ≤

Tel que :

= × = 0.6

- L’axe neutre :

²+ ( + ′) ( + )=0 Avec = 15

- Le moment d’inertie :

= + ( ) + ( )²
3
Avec :

: La contrainte de compression du béton.


: La contrainte limite.
: Moment fléchissant à l’ELS.

28: La résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours.

I : Le moment d’inertie.

: L’axe neutre.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 28


I.2. Calcul des armatures transversales et de l’espacement
 Diamètre des armatures transversales :
Le diamètre des armatures transversales se détermine par la relation suivante :

ø ≤ ;ø ;
35 10
Avec :

b : la largeur de la poutre.

h : la hauteur totale de la poutre.

ø : Le diamètre des armatures transversales.

ø : Le diamètre minimal des armatures longitudinales.

 Espacement des armatures dans la zone courante :


≤ (0.9 ; 40)

On prend comme espacement maximal dans la zone courant : =

Avec :

: Espacement des armatures dans la zone courante.

: Section d’armature transversale

b : la largeur de la poutre.

d : la hauteur utile de la poutre = 0.9 ×

: La limite d’élasticité = 500

 Espacement des armatures dans la zone critique :


Selon le RPS2000, l’espacement dans la zone critique vaut :

= (8 ø ; 24 ø ; 0.25 ; 20 )

Avec :

: Espacement des armatures dans la zone critique( ).

ø : Diamètre des armatures longitudinales.

ø : Diamètre des armatures transversales.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 29


h : La hauteur totale de la poutre.

Les premières armatures doivent être placées à 5 cm au plus de la face du poteau.

- Longueur de la zone critique :

Le RPS2000 exige que la longueur de la zone critique soit comme suit :

= 2 ×

Avec :

lc : Longueur de la zone critique.

h : la hauteur totale de la poutre.

- Disposition des armatures :


é
 Longueur des chapeaux centraux : = × 2 + 0.25
é
 Longueur des chapeaux excentrés : =
 Longueur du renfort sur la travée : = é 2×

Avec :

é : La longueur de la travée.

: La longueur totale de la travée (y inclus les poteaux).

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 30


, , , , , , , ,

= 0.85 , =
×

7
= , = , = 0.8 (1 0.4 )
× 7 + 2

= × ×

≤ Non
( )

Oui

≤ “ ”
Non

Oui Avec ( ): 15 60 (20 + 4 ) + 8 4 = 0

≤ 0.1859 Non

Oui

≤ 0.1042 Non

Oui

1 Pivot A 2 Pivot A 3 Pivot B 4 Pivot B

≤ 0.1042 ≤ 0.1042 ≤ 0.1859 ≤

Oui Non Non


Non

1 =1 0.9366 1 2 = 1.25(1 1 2 ) ’
0, ( )
6
16 – 1 = 0.8
(3 5 8 ) =
= 15
3(1 ) (μ μ) . .
= . . . =
( ).
= . . .
= . . =0 0.8 . . .
= +
=0 =0

Figure : Organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en


flexion simple.
Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 31
Application :

 BN3 ( × )

Figure: La poutre BN3 sur le plan de coffrage

 Calcul des armatures longitudinales :


Les moments sur appuis ainsi qu’en travée sont déterminés par le logiciel ROBOT :

Figure: Diagramme du moment fléchissant à l’ELU

En se basant sur l’organigramme (figure 2.8), on a trouvé les résultats suivants :

Position ( ) ( )
Travée 12.02 0.067 0.128 0.0699 1.28
Appuis 1.80 0.01 0.073 0.0112 0.02
Tableau : Ferraillage à l’ELU de la poutre BN3

- Condition de non fragilité :

2.1
= 0.23 × × × = 0.23 × 0.25 × 0.225 ×
500

è = 0.54 ²

3 12 (3.39 ) é
Donc on prend : 3 12 (3.39 ) é é
3 10 (2.36 )

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 32


- Vérification de la contrainte de cisaillement :

Figure : Diagramme des efforts tranchants.

On a = 0.2 ; 5 = 3.33

×
Et = 13 è = ×
= . × .

è = 0.23 < = 3.33

èLa condition est vérifiée.

- Vérification à l’ELS:

Figure : Diagramme du moment fléchissant à l’ELS.

On doit vérifier que : = × ≤ = 0.6 = 15

Position ( . ) ( ) ( ) ( ) <
Travée 8.72 16094.49 6.81 3.69 é é
Appuis 1.31 11870.83 6.05 0.55 é é
Tableau: Récapitulatif pour la vérification à l’ELS.

 Diamètre des armatures transversales :

ø ≤ min ;ø ; èø ≤ min ; 10; èø ≤ 7.14 mm

On prend ø = 6 .

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 33


- Espacement des armatures dans la zone courante :

≤ min(0.9 ; 40) = 0.20

On prend = è = 10 

- Espacement des armatures dans la zone critique :

= min(8 ø ; 24 ø ; 0.25 ; 20 )è = 6.25 

Les premières armatures doivent être placées à 5 cm au plus de la face du poteau.

- Longueur de la zone critique :

= 2 × = 0.5

 Disposition des armatures :


- Longueur des chapeaux excentrés :
é 3.70
= = = 0.93
4 4

Figure : Schéma représentatif du ferraillage de la poutre BN3.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol


R+3+Sous situé à la ville de Dcheira 34
II. Dimensionnement des Poteaux
II.1. Calcul des armatures longitudinales des poteaux
En ce qui concerne la détermination des sections d’armatures longitudinales des poteaux,
on va suivre les étapes suivantes qui seront par suite schématisées sous forme d’un
organigramme.

 Elancement :

= 2√3

Où :

: La hauteur de flambement = 0.7 0

0: La hauteur de plancher à plancher.

 Coefficient de flambage :
.
- Si ≤ 50 alors =
.

- Si 50 < ≤ 70 alors = 0.6


 Section réduite du béton :
= ( 0.02)( 0.02)

Où a et b sont les dimensions du poteau.

 Section d’acier théorique :

≥ – ×
0.9

Avec :

: Effort normal ultime ( ).


: Section réduite du béton ( ²).
:Coefficient de flambage.
: Section d’acier ( ²).
: La limite d’élasticité.
28: La résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours.
et : Les coefficients de sécurité = 1.5 et = 1.15

 Section d’acier minimale :

≥ 4 ; 0.2
100

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 35


Avec :

: Le périmètre du poteau (en m).

: La section du poteau (en cm²).

4 (en cm²/m de périmètre).

 Section d’acier finale :


= ( ; )
 Section d’acier maximale :
5 ×

100
 Vérification :

Il faut que ≤

II.2. Calcul des armatures transversales et des espacements :


 Diamètre des armatures transversales :


3
Avec :

: Diamètre des armatures transversales.

: Diamètre maximal des armatures longitudinales.

 La longueur de la zone critique :

La longueur de la zone critique est définie par :

= ; ; 45
6
Avec :

b : la longueur du poteau.
: la hauteur sous plafond.

 Espacement dans la zone critique :

L’espacement dans la zone critique est défini par :

= (15 ; 8 ; 0.25 )

Avec :

b : la longueur du poteau.
: Diamètre minimal des armatures longitudinales.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 36


 Espacement dans la zone courant :

L’espacement dans la zone courant est défini par la relation suivante :


= ( 30 ; 12 ; 0.5 )

Avec :

b : la longueur du poteau.
: Diamètre minimal des armatures longitudinales.

= 2√3

≤ 70 Non Flexion composée

Oui

. Non
= Oui ≤ 50 = 0.6
.

= ( 0.02)( 0.02)

≥ – .
×

≥ 4 ; 0.2

= ( ; )

×

Figure : Organigramme de calcul des poteaux en compression simple.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 37


Application :

On a choisi de dimensionner le poteau P au niveau du 3ème étage, la section adoptée


pour ce poteau à ce niveau est (25 × 25 ).

 Les armatures longitudinales


- L’élancement :

On a = 3.26 donc = 0.7 = 2.28


.
Alors = 2√3 × .
è = 31.59

- Le coefficient de flambage :

On a trouvé que = 31.59 ≤ 50 donc on calcule par la relation suivante :


.
= è = 0.73
.

- La section réduite du béton :

= (25 2) × (25 2)è = 529 ²

- La section d’acier théorique Ath :

Les résultats de la descente de charges des poteaux nous donnent qu’au niveau du 3èmeétage
= 226.55 , alors :
. × × .
≥ .
– . × .
× è ≥ 22.53 ²

- La section d’acier minimale :

On a = 2 × (0.25 + 0.25) = 1 et = 25 × 25 = 625 ²

≥ 4 × 1 ; 0.2 × è ≥ (4 ; 1.25)

è ≥4 ²

- La section d’acier finale :

= ( ; )è =4 ²

On procède donc à un ferraillage avec 4HA12 (soit une section de4.52 ²)

- La vérification :
×
≤ è ≤ 31.25 ²et puisque =4 ²

Alors ≤ èLa condition est vérifiée.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 38


 Les armatures transversales et les espacements
- Le diamètre des armatures transversales:

On a = 12 , alors ≥ è ≥4
On choisit un diamètre = 8 .

- La longueur de la zone critique lc:

On a = 3 et = 25

Donc = ; 25 ; 45 è = 50 

- Espacement dans la zone critique :

On a = 12 , donc = 15 ; 8 × 1.2 ; 0.25 × 25

è = 15 ; 9.6 ; 6.25


è = 6.25 

On prend un espacement =6

- Espacement dans la zone courant St:

On a = ( 30 ; 12 × 1.2 ; 0.5 × 25 )è = ( 30 ; 14.4 ; 12.5 )

è = 12.5 

On prend un espacement = 12


Figure : Schéma représentatif du ferraillage du poteau P

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 39


III. Dimensionnement des planchers
III.1. Dimensionnement des dalles pleines
 Calcul des sollicitations des dalles isostatiques
- Cas des dalles à deux appuis( < 0. 4) :

Pour les dalles dont le rapport de la petite portée sur la grande portée est inférieur à 0.4,
le calcul est conduit comme une poutre de largeur unité, de hauteur h et de portée lx suivant la
méthode forfaitaire.

- Cas des dalles à quatre appuis( ≥ . ):

Soit et les moments en travées suivant la petite direction et la grande direction


respectivement calculée pour une dalle uniformément chargée articulée sur son contour, on
pose :

= ² =

Où :

:est la charge à l’ELU ou à l’ELS selon l’état limite considérée.


: sont des coefficients qui dépendent du rapport = et de l’état limite considérée
(en ELU = 0 et en ELS = 0.2) donnés par le BAEL91.

 Calcul des sollicitations des dalles continues


- Pour les panneaux courants :
 En travée :

= 0.75 et = 0.75

 En appuis :

= 0.5 et = 0.5

- Pour les panneaux de rives :

 En travée :

= 0.85 et = 0.85

 En appuis extrême :

= 0.3 et = 0.3

 En appuis continu :

= 0.5 et = 0.5

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 40


Pour les deux panneaux : = ( ; ).

Pour la suite du dimensionnement, les planchers sont dimensionnés comme une poutre
rectangulaire ( = 1 , ) en utilisant l’organigramme 2.6.

Application :

 Dalle plaine au niveau du RDC :


 Calcul des sollicitations :
On a = 3.85 , = 5.25 , = 14 , = 5.88 / ², = 2.5 / ²

Et comme = 0.73 > 0.4 donc selon le BAEL 91, on trouve :

A l’ELU : = 0.0697, = 0.4181 et = 1.35 + 1.5 = 11.69 / ²

A l’ELS : = 0.0755, = 0.5704 et = + = 8.38 / ²

Alors à l’ELU : = 0.0697 × 11.69 × 3.85² = 12.08

Et = 0.4181 × 12.08 = 5.05

Pour notre cas, il s’agit d’un panneau de rive, donc on doit calculer les nouveaux moments :

 En travée :

On a = 0.85 × 12.08 = 10.27

Et = 0.85 × 5.05 = 4.29

 En appuis extrême :

On a | | = 0.3 × 12.08 = 3.62

Et = 0.3 × 5.05 = 1.52

Donc = 3.62 ; 1.52 = 3.62

 En appuis continu :

On a | | = 0.5 × 12.08 = 6.04

Et = 0.5 × 5.05 = 2.53

Donc = 6.04 ; 2.53 = 6.04

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 41


- Ferraillage de la dalle :
On a = 100 , = 14 , = 0.9 = 12.6 , = 14.17 , = 434.78

 Dans le sens :

( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
10.27 0.046 0.11 0.06 0 2.26 5 10 3.93
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en travée (sens )

- Espacement selon :

100
= = 20 < (3 ; 33 ) = 33
5
èCondition vérifiée.

 Dans le sens :

( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
4.29 0.019 0.08 0.02 0 3.29 5 10 3.93
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en travée (sens )

- Espacement selon :

100
= = 20 < (4 ; 45 ) = 45
5
èCondition vérifiée.

 En appuis extrêmes :

( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
3.62 0.016 0.08 0.02 0 0.82 5 8 2.51
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en appuis extrêmes

- Espacement en appuis extrêmes :

100
= = 20 < (3 ; 33 ) = 33
5
èCondition vérifiée.
 En appuis continus :

( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
6.04 0.03 0.09 0.03 0 2.35 5 10 3.93
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en appuis continues

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 42


- Espacement en appuis continus :

100
= = 20 < (3 ; 33 ) = 33
5
èCondition vérifiée.

- Calcul des armatures transversales :

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires si la condition ci-dessous est vérifiée :

= ≤ = 0,05 f

On a = = 18.25

Et = = 15

Donc = ; = 18.25

. ×
Alors = × .
= 0.15

De plus = 0,05 × 25 = 1.25

è ≤ 

èCondition vérifiée.

- Section minimale :

= 0.6% et =

.
On a = × 100 × 14 = 8.4 ²

.
Et = × 8.4 = 9.70 ²

On choisit 9HA12 de section 10.18 ²/ dans les deux directions, avec un espacement
= 11 .

 Vérification à l’ELS :
- Vérification des contraintes du béton :

= ≤ = 0,6 = 15

- Vérification des contraintes d’acier :

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 43


= ( )≤ = = 500

Où :

A l’ELS : = 0.0755, = 0.5704 et = + = 8.38 / ²

è = ² = 0.0755 × 8.386 × 3.85² = 9.38

= = 0.5704 × 9.38 = 5.35

 En travée :

= 0.85 = 0.85 × 9.38 = 7.97

et = 0.85 = 0.85 × 5.35 = 4.55

 En appuis extrêmes :

| | = 0.3 = 0.3 × 9.38 = 2.81

et = 0.3 = 0.3 × 5.35 = 1.61

Donc = 2.81 ; 1.61 = 2.81

 En appuis continus :
| | = 0.5 = 0.5 × 9.38 = 4.69

et = 0.5 = 0.5 × 5.35 = 2.68

Donc = 4.69 ; 2.68 = 4.69

- Détermination de la valeur de « y »:

+ ’( ’)– ( ) = 0avec : = 15

- Moment d’inertie :

= + ’( ’) + ( )
3
Les résultats trouvés en travée et sur appui dans les deux sens sont regroupés dans le tableau
suivant:

( . ) ( ²) ( ) ( 4
) ( ) ≤ ( ) ≤
Travée ( ) 7.97 10.18 4.86 12974.27 2.99 é é 80.98 é é
( ) 4.55 10.18 4.86 12974.27 1.70 é é 46.17 é é

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 44


Appuis extrêmes 2.81 10.18 4.86 12974.27 1.05 é é 28.64 é é
Appuis continus 4.69 10.18 4.86 12974.27 1.76 é é 47.70 é é
Tableau : Vérification des contraintes de la dalle en travée et en appuis dans les deux sens.

- Vérification de la condition de non fragilité :

2.1
≥ 0,23 × × × = 0.23 × 1 × 0.126 × = 1.22 ²
500

èCondition vérifiée.

- Vérification de la flèche :

Il n’est pas nécessaire de faire la vérification de la flèche, si les trois conditions citées ci-
dessous sont vérifiées simultanément :

.
≥ à è .
≥ 0.029 à 0.037è0.036 ≥ 0.029 à 0.037

. . .
< è × .
< è8.08 × 10 < 8.4 × 10

èLes conditions sont vérifiées.

Figure : Ferraillage de la dalle pleine du niveau RDC

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 45


IV. Dimensionnement des semelles
Dans cette étape, on utilise les dimensions A et B trouvées dans le pré dimensionnement et
aussi l’effort normal ultime Nu déjà calculé sur les poteaux pour déterminer les armatures
dans les deux directions de la semelle A et B.

Les armatures doivent être disposées dans les deux sens de manière que :

1- Nappe supérieure //A :


A l’ELU : // ≥ ( )/(8 )

2- Nappe inférieure //B :


A l’ELU : // ≥ ( )/(8 )

Avec :

, , , ,

// , // ²
- Application
1- Nappe supérieure //A :
// ≥ 1.46(2.75 0.35)/(8 × 0.62 × 434.78)
 // ≥ 16.25 ²
 Choix de 6HA20 donc // = 18.85 ²
2- Nappe inférieure //B :
A l’ELU :
// ≥ 1.46(1.55 0.25)/(8 × 0.62 × 434.78)
 // ≥ 8.84 ²
 Choix de 6HA16 donc // = 12.06 ²

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 46


V. Etude des voiles
V.1. Pré-dimensionnement des voiles
Selon le RPS 2000 version 2011, l’épaisseur minimale du voile est fonction de la
hauteur nette de l’étage et des conditions de rigidité des extrémités :

- = 15 , pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.


- = 15 , pour un voile rigidifié à une extrémité.
- = 15 , pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.

Application :

 Pré-dimensionnement des voiles:

On choisit de pré-dimensionner les voiles en tenant en compte la hauteur = 3.26

Donc = 15 , = 15

Alors l’épaisseur minimale des voiles est fixée dans 15 .

V.2. Dimensionnement des voiles


 Longueur de flambement

La longueur de flambement se déduit du tableau suivant :

Liaison du mur /
Mur armé verticalement Mur non armé verticalement
Mur encastré en tête et en pied:
- Avec un plancher de part et d’autre 0.80 0.85
- Avec un plancher d’un seul coté 0.85 0.90
Mur articulé en tête et en pied 1.00 1.00
Tableau: Valeur du rapport de la longueur de flambement et de la longueur selon la nature du
voile
 Justification aux sollicitations normales

Le calcul se fait comme pour les poteaux avec les hypothèses suivantes :

- La longueur du voile ≥ 4 fois son épaisseur .


- L′épaisseur du mur ≥ 10 .
- L′élancement mécanique ≤ 80.
- L′excentricité initiale ≤ 2 , .
- ≤ 40 .
- Les sollicitations principales résultent de forces s′exerçant dans le plan de mur.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 47


La justification des voiles doit être effectuée à mi-hauteur et au niveau du plancher, il faut
vérifier :

- A mi-hauteur : ≤
- Sous le plancher : ≤

Où : donnée en fonction de l’élancement du voile (obtenue à l’aide de l’organigramme).

Il faut tenir compte du supplément de contraintes engendré par les charges localisées sur le
voile qui est donné pour une charge de largeur à la face supérieure du voile par :

- A mi-hauteur : = ( ( ))

- Sous le plancher : =

Où : tan( ) =

=
12

= =
√12

= ≤ 80

Non Oui
≤ 50

.
= 0.6 =
.

= ( 0.02)

=
0 .9

EtudeFigure:
d’un immeuble R+3+Sous-sol
Organigramme situé àd’un
du ferraillage la ville de soumis
voile Dcheiraà un effort normal Nu aux ELU 48
 Cas d’une flexion composé

Le calcul des aciers se fait comme pour un poteau de dimensions à (petite dimension) et
h (grande dimension) soumis à ces moments et à l’effort normal calculé par la descente de
charge. Toutefois, le calcul à la flexion composé n’est conduit que si l’effort normal ≥
0.10 selon le 2011, si non le calcul est conduit en flexion simple.

Les aciers longitudinaux calculées sont en outre regroupés dans deux « potelet » de rive de
dimensions minimales a et d’ :

= ; ;
15

Où :

q : coefficient de comportement

= , avec est l’effort normal maximal.

= min 0.85 , et = , avec est l’effort normal limite

 Justifications aux sollicitations tangentes


- Contrainte normale de compression :

s =

Où :

N : Effort normal

ab : Section droite

Lorsque = > 0.5 , le voile doit être considéré comme un poteau et vérifié comme tel,
sinon on calcule :
( )
- Sollicitation tranchante de calcul V* : =
- Cisaillement conventionnel de calcul associé :t =
- Paramètre d'élancement de calcul : a =
- Moment limite de fissuration en flexion composée, associé à l'effort normal :

= +
6 1.5

- Cisaillement conventionnel associé par :t = t ×


- Contrainte limite de fissuration à l'effort tranchant :

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 49


2
t = 0.45 +
3
- Contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des
armatures longitudinales :t = min(t , t ) 1 + 3v + 0,15 avecv ≤ 2 %
Avec :v = 100

Si ≤ = t ; 0.5 , alors il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures


d'effort tranchant, sinon, il y a lieu de prévoir des armatures d'effort tranchant calculées par la
formule :


0.9

Avec :

S :l'espacement entre les lits d'armatures At avec ≤

=1

fe: la limite élastique des aciers At

Les armatures de l’effort tranchant sont disposées :

- horizontalement si ≥ 1.5

- Verticalement si ≤ 0.5

- Verticalement et horizontalement si 0.5 < < 1.5

 Vérification au non glissement

On doit vérifier : ≤ 0.35 + 0.7 ( + )

Où :

x : largeur comprimée du voile sous l’effet de M et N

A : section d’armatures verticales réparties hors potelets d’extrémité à laquelle associée une
section d’armatures horizontales de même densité.

Fb : résultante des contraintes de compression.

 Dispositions constructives

Chaque armature longitudinale résultant du calcul en flexion composée ou des


dispositions constructives minimales est ligaturée transversalement par des épingles de
diamètre Ø et d'espacement vérifiant les conditions suivantes :

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 50


- ≤ (10 Ø ; 20 )
Ø
- Ø ≥ ;6

Pour les armatures verticales :

- ≥ 0.001; 0.0015 1 où = 1∶voile intermédiaire

= 1.4∶ voile de rive


- L’espacement maximal : ≤ (2 ; 33 )
- Si Ø ≤ 12 , prévoir 4 épingles/m² au minimum.
- Si Ø ≥ 12 , prévoir un espacement des épingles inférieur ou égal à 15 Ø .

Le diamètre Ø des épingles est :

- Ø = 6 lorsque Ø ≤ 20 .
- Ø = 8 lorsque Ø ≥ 20 .

Pour les armatures horizontales :

- ≥ ; 0.001
- L’espacement maximal : 33

L’espacement maximal des armatures quand ≤ 40 :

- En cas de FP : (2 ; 25 )
- En cas de FTP : min 1.5 ; 25

 Dispositions sismiques
- Zone critique :

Il s’agit de la zone qui s’étend de la base du voile sur une longueur définie comme
suit :

= ,
6
avec H et L représentant respectivement la hauteur et la largeur du bâtiment.

- Ferraillage minimal :

Les éléments verticaux (trumeaux) sont armés par des aciers verticaux et des aciers
horizontaux. Le taux minimal de l’armature verticale et horizontale, à toute section est égal à
0.20% de la section horizontale du béton. Le taux maximal est égal à 4%. Le diamètre des
barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 51


- Espacement des armatures :

L’espacement des barres verticales et horizontales est égal à :


= (30 , 1.5 ) en zone courante
= (20 , 1.5 ) en zone critique
Où e est l’épaisseur du voile.

 Dispositions minimales de ferraillage

- Les chaînages verticaux aux extrémités sont constitués au moins de 4T10 ligaturés
avec des cadres avec un espacement de 10 cm.
- Les chaînages horizontaux doivent avoir une section minimale d’acier égale à 3cm².
Les chaînages des linteaux sont constitués de 2T10 ancrés de 50 cm.
- Dans les zones critiques, on dispose des chaînages minimums verticaux à chaque
extrémité de 4T12 avec des cadres en T6 espacés de 10 cm au plus.

Application :

 Ferraillage du voile au niveau du sous-sol :

On a la longueur = 2.50 , = 1.80 et = 15 .

 Effort normal
- Poids mort :

P = 25 × (0.25 × 2.60 × 1.80 + 0.15 × 3 × 20.61) = 261.11

= + = 261.11 + 0 = 261.11
2
- Poids total :

= 261.11

- Effort normal :

On a = 1500 × 9.81 × 10 = 14.72

Alors = 1.35 + 1.5 è = 1.35 × 261.11 + 1.5 × 14.72

è = 374.58

Et = + = 275.83

 Choix de type de calcul

On a 0.10 × × × = 0.10 × 0.15 × 2.50 × 25 = 937.5 > = 374.58

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 52


Donc, selon le RPS 2000 version 2011, le calcul est conduit en flexion simple.

 Longueur de flambement

Dans notre cas / = 0.80è = 0.80 × 2.50

è =2 

 Section d’aciers
- Moment quadratique :
. × .
= è = è = 5.06 × 10
è = 5.06 

- Rayon de giration :

= è = è = 4.33 
√ √

- Elancement :

= è = . ×
è = 46.19 ≤ 80

. .
Puisque ≤ 50 alors = è =
. . ×
.

è = 0.76

- Section réduite :

= ( 0.02)è = 1.80 × (0.15 0.02)

è = 0.23 ²

- Section d'aciers:
. × .
= .
è = .
0.23 × 10 × . × .
×
è = 11.33 ²
On choisit 15 12 (16.97 ²) comme ferraillage du voile.

 Calcul à la flexion composée

Les aciers longitudinaux calculées sont en outre regroupés dans deux « potelet » de rive de
dimensions minimales a et d’ :
. × .
= 15; 15 × 1.5 ; è = (15; 20.84; 12.35)
. × .

è = 20.84

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 53


 Justifications aux sollicitations tangentes
. ×
Et On a s = ès =
. × .
ès = 0.96 

Et 0.5 × = 0.5 × 25 = 12.5

Alors s < 0.5 ×

Le voile n’est pas considéré comme un poteau.

- Sollicitation tranchante de calcul V* :


( ) . ×( )
= è =

è = 413.75 

- Cisaillement conventionnel de calcul associé :


. ×
t = èt =
. × .

èt = 1.23 

- Paramètre d'élancement de calcul :


.
a = èa = 
. × .

èa = 0.22

- Moment limite de fissuration en flexion composée, associé à l'effort normal :


. × . . × .
= + .
è = . × .
+ .
× 10 

è = 398.92 

- Cisaillement conventionnel associé par :


.
t = t × èt = 1.67 × .

èt = 2.72 

- Contrainte limite de fissuration à l'effort tranchant :

. ×
t = 0.45 + èt = 0.45 × 2.1 × 2.1 + × . × .

èt = 1.08

- Contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des
armatures longitudinales :

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 54


. ×
t = (t , t ) 1 + 3v + 0,15 èt = 1.08 × (1 + 3 × 0.02) + 0,15 . × .

èt = 1.30

= (t ; 0.5 )= (1.30 ; 1.05) = 1.30

Puisque t > , il est nécessaire de prévoir des armatures d'effort tranchant calculées par la
formule :
. .
≥ × × è ≥ × 0.15 × 0.87
. . ×

è ≥ 1.07 ²

Puisquea = 0.22 ≤ 0.5, les armatures de l’effort tranchant sont placées verticalement.

 Dispositions constructives
- Pour les armatures verticales :

400 × 1 3 × 2.01
≥ 0.001 ; 0.0015 × 1 = 1.6944 × 10
500 2.50

 L’espacement maximal : ≤ (2 × 15; 33 ) = 30

On choisit un espacement de = 11.8 pour la zone courante et = 10 pour la zone


critique.

 Espacement des épingles :


On a Ø = 12 , on prévoit un espacement des épingles inférieur ou égal à
15 × 12 = 18

Donc on choisit un espacement des épingles de15 cm.

- Le diamètre Ø des épingles est Ø = 6 carØ = 12 ≤ 20 .

Pour les armatures horizontales :

- ≥ × 1.6944 × 10 ; 0.001 = 1.13 × 10


- L’espacement maximal : 33

On choisit un espacement de = 22.5 pour la zone courante et = 20 pour la zone


critique.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 55


Figure : Ferraillage du voile

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 56


PARTIE 3 : Dimensionnement
imensionnement des
éléments secondaires.
I. Etude d’une volée d’escalier
I.1. Définitions
Un escalier se compose d’un certain nombre de marches. On appelle
appelle emmarchement la
longueur de ces marches, la largeur « » est appelé le giron, « » est la hauteur de la
marche, la partie vertical est la contre marche, le support des marches s’appelle la paillasse.

Une suite ininterrompue de marches qu’on appelle une volée, peut êtreêtre droite ou courbe,
elle doit comporter au maximum 18 à 20 marches. La partie horizontale d’un escalier entre
deux volées s’appelle un palier de repos. Du côté du vide les volées et les ppaliers sont munis
d’un garde-corps ou rampe. Deux volées parallèles ou en biais sont réunies par un ou
plusieurs paliers ou par un cartier tournant. Cette dernière disposition, de construction plus
délicate,
licate, permet de gagner un peu de place sur le développement de l’escalier.

Figure : Représentation des différents éléments d’un escalier.

I.2. Pré-dimensionnement
dimensionnement
Il existe de très nombreux types d’escaliers
d’escalier à paillasses, en ce qui concerne notre
structure, on a adopté un escalier à paillasse avec un palier. On a tiré du plan d’architecture les
caractéristiques géométriques suivantes :

 Exemple de la 1ère partie des escaliers du premier étage :


- L’emmarchement : = 1.36
- Palier de repos : = 1.40
- La hauteur de l’escalier : = 1.35
- La longueur L : = 2.102

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol


R+3+Sous situé à la ville de Dcheira 57
- Le nombre de marche : = 7
- le nombre de contre marche : + 1 = 9

 Dimensions des marches et des contre marches

- Le giron est calculé par la relation suivante :


.
= è = è = 30 / 

- La hauteur de contre marche se calcule comme suit :


.
= è = è = 16.875 / 

- Vérification de la condition de Blondel :

Il faut que 59 ≤ 2 + ≤ 66

On a 2 + = 2 × 16.875 + 30 = 63.75

èCondition vérifiée.

 Epaisseur de la paillasse

L’épaisseur de la paillasse doit vérifier la condition de flèche suivante :

≤ ≤ Avec = où ’ = +

L’angle est calculé par la relation suivante :


.
= arctan è = arctan è = 29.36°

. .
Donc = è =
.
è = 2.75 

Alors l’épaisseur de la paillasse est :

≤ ≤ è ≤ ≤ è9.17 ≤ ≤ 13.75

On adopte une épaisseur = 12 .

I.3. Evaluation des charges et des surcharges


 La charge permanente sur la paillasse
- Revêtement en marbre pour marches

× = 0.03 × 28 = 0. 84 / ²

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 58


- Revêtement en marbre pour contres marches

0.16875
× × = 0.015 × 28 × = 0. 24 / ²
0.3

- Béton pour forme de marche

0.16875
× = 22 × = 1. 86 / ²
2 2
- Béton armé pour paillasse

0.12
× = 25 × = 3.44 / ²
29.36
- Mortier de pose (par marche)

× = 0.015 × 20 = 0. 3 / ²

- Mortier de pose (par contre marche)

0.16875
× × = 0.015 × 20 × = 0. 17 / ²
0.3

- Enduit

0.015
× = 20 × = 0. 34 / ²
cos 29.36
- Poids du garde-corps (en Acier) : 0. 1 / ²

En faisant la somme de toutes ces charges, on obtiendra la charge permanente totale sur la
paillasse qui vaut : = 8. 42 / ²

 La charge permanente sur le palier

- Revêtement en marbre

× = 0.03 × 28 = 0. 84 / ²

- Béton armé pour palier

× = 0.12 × 25 = 3 / ²

- Mortier de pose

× = 0.015 × 20 = 0. 3 / ²

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 59


- Enduit

× = 0.015 × 20 = 0. 3 / ²

La somme de toutes ces charges nous donne la charge permanente totale sur le palier :

= 4. 44 / ².

 La charge d’exploitation des escaliers

Puisqu’il s’agit d’une clinique, la charge d’exploitation sur le palier ou sur la paillasse est la
même et vaut : = 4 / ².

I.4. Dimensionnement de l’escalier


Afin de dimensionner cet escalier, on va assimiler la paillasse à une poutre horizontale
simplement appuyée d’une longueur = 3.5 et d’une épaisseur = 12 .

 Calcul des sollicitations


- Pour la paillasse : = 8. 42 / et = 2.5 / ²

= ( 1.35 + 1.5 ) × 1 è = 17.37 / 

= ( + ) × 1 è = 12.42 / 

- Pour le palier : = 4. 44 / ² et =4 / ²

= ( 1.35 + 1.5 ) × 1 è = 11.99 / 

= ( + ) × 1 è = 8.44 / 

Pour la détermination des moments et de l’effort tranchant maximal sollicitant cette poutre, on
considère qu’elle est chargée par une charge maximale sur toute sa longueur, on prend alors
les charges suivantes :

- = 17.37 / à l’ELU
- = 12.42 / à l’ELS

 Calcul des moments

Les moments vont être déterminés sur deux niveaux :

- Moment en travée :

On utilise la relation suivante : = × avec = 3.5

à l’ELU : = × è = 26.60 .

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 60


à l’ELS : = × è = 19.02 .

- Moment en appuis

Au niveau des appuis, on considère forfaitairement un moment de flexion égal à 0.15Mo pour
tenir compte des moments parasites, donc on a :

à l’ELU : = 0.15 × è = 3. 99 .

à l’ELS : = 0.15 × è = 2. 85 .

 Calcul de la section des armatures longitudinales

Le calcul des armatures longitudinales se fait en flexion simple pour une bande de 1 de
largueur et 0.12 de hauteur, la hauteur utile sera dans ce cas : = 0.9 = 10.8 .

En se basant sur l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion


simple (voir figure !!!!), on obtient les résultats présentés dans le tableau suivant :

Position ( . ) ( / )
Travée 26.60 0.16 0.23 0.18 6.34
Appuis 3.99 0.02 0.08 0.02 0.70
Tableau : Ferraillage à ELU d’une volée d’escalier.

- Condition de non fragilité :

= 0.23 × × × = 1.04 ²/

6 12 (6.79 ²/ ) é
On prend
3 12 (3.39 / )

 Calcul des armatures de répartition

Les armatures de répartition se calculent par la relation suivante :

=
4
- En travée on a = 6.79 ²/

Donc = è = 1.70 ²/ 

On prend 3 12 soit une section de 3.39 ²/

- En appuis on a = 3.39 / 

Donc = è = 0.85 ²/ 

On prend 3 12 soit une section de 3.39 ²/

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 61


 Calcul de l’espacement maximal

L’espacement maximal pour les armatures longitudinales ainsi que pour les armatures de
répartition doit vérifier la condition suivante :

( )≤ (3 ; 33)

On a = 12 donc ≤ (3 × 12 ; 33 )è ≤ 33

- Espacements des armatures longitudinales :

On travail par la relation suivante : =

En travée : = è = 33.33 ≥ 33 donc on prend = 33 .

Surappui : = è = 33.33 ≥ 33 donc on prend = 33 .

- Espacement des armatures de répartition :

En travée : = è = 33.33 ≥ 33 donc on prend = 33 .

Sur appui : = è = 33.33 ≥ 33 donc on prend = 33 .

I.5. Vérification
 Vérification de la contrainte de cisaillement :

La vérification du cisaillement se fait vis-à-vis à l’ELU.

Il faut vérifier que : ≤

.
On a une fissuration peu préjudiciable donc = min ; 5 è = 3.33 

Pour calculer on calcule d’abord l’effort tranchant par la relation suivante :


.
= × è = 17.37 × è = 30.40 

. ×
Donc = ×
è = × .
è = 0.28 ≤ 3.33 

èLa condition est vérifiée.

 Vérification à l’ELS :

On doit vérifier que : ≤

On a = 0.6 = 15 et on calcule = ×

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 62


- Détermination de l’axe neutre :

+ ( + ’) – ( + ’ ’) = 0 Avec = 15

- Détermination du moment d’inertie :

= + ’( ’) + ( )
3
On a seulement des armatures tendues (pas d’armatures comprimées) donc ’=0

Les résultats obtenus sont dans le tableau suivant :

Position ( . ) ( ) ( ) ( ) <
Travée 19.02 1.39 9108.15 2.90 é é
Appuis 2.85 1 4916.97 0.58 é é
Tableau: Récapitulatif pour la vérification à l’ELS.

La contrainte de compression de béton est vérifiée donc on adopte les armatures calculées à
ELU. Les armatures seront disposées comme le montre la figure ci-dessous :

Figure : Disposition des armatures dans la paillasse et le palier.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 63


II. Etude de la poutre palière
II.1. Pré-dimensionnement de la poutre palière
La poutre palière va être traitée d’une manière similaire à ce qu’on a déjà vue dans les
parties précédentes.

D’après le BAEL 91, les dimensions d’une section rectangulaire sont :

 La hauteur :

La hauteur de la poutre palière doit vérifier la condition suivante :

≤ ≤
15 10
Pour notre projet, la poutre est d’une longueur = 3.53 .
. .
Donc : ≤ ≤ è0.24 ≤ ≤ 0.35

On prend = 30 .

 La largeur :

La largeur de la poutre doit être vérifiée la relation suivante :

0.4 ≤ ≤ 0.7

On a = 30 donc 12 ≤ ≤ 21

Selon le RPS2000, la largeur b de la poutre doit être supérieure à 200 mm, donc on prend =
25 .

De même, le rapport largeur/hauteur doit vérifier : ≥ 0.25

On a = = 0.83 ≥ 0.25

èLa condition est vérifiée.

II.2. Evaluation des charges


Le calcul se fait en flexion simple pour une poutre partiellement encastrée à l’extrémité
dans les poteaux et uniformément chargée, les charges permanentes et d’exploitation sont les
suivantes:

 Charges permanentes
- Le poids propre de la poutre : = 0.25 × 0.3 × 25 = 1. 875 /

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 64


- Charge linéaire du palier : = ×

. .
Donc = 17.37 × = 30.66 / et = 12.42 × = 21.92 /

 Charges d’exploitation = 4 /
 Combinaison de charges

= 1.35 + 1.5 + è = 1.35 × 1.875 + 1.5 × 4 + 30.66

è = 39.19 / 

= + + è = 1.875 + 4 + 21.92

è = 27.80 /

II.3. Calcul des moments


 Moment en travée

Le moment en travée se calcule par la relation suivante : = × avec = 3.53

A l’ELU : = × è = 20.35 

A l’ELS : = × è = 14.43 

 Moment aux appuis

Au niveau des appuis, on considère la relation suivante : = × avec = 3.53

A l’ELU : = × è = 40.70 

A l’ELS : = × è = 28.87 

II.4. Calcul de la section d’armatures longitudinales


Le calcul des armatures longitudinales se fait en flexion simple pour une section de 25 de
largueur et 30 de hauteur, la hauteur utile sera dans ce cas : = 0.9 = 27 .

D’après l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion simple (voir
figure !!!!), on obtient les résultats présentés dans le tableau suivant :

Position ( . ) ( )
Travée 20.35 0.08 0.14 0.08 1.76
Appuis 40.70 0.16 0.23 0.18 3.96
Tableau: Ferraillage à ELU de la poutre palière.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 65


On vérifie la condition de non fragilité :

On a = 0.23 × × × = 0.65 ²
3 12 (3.39 ) é
On prend
3 14 (4.62 )

II.5. Vérification
 Vérification de la contrainte de cisaillement

La vérification du cisaillement se fait vis-à-vis d’ELU, on est sensé de vérifier que : ≤

.
On a une fissuration peu préjudiciable donc = min ; 5 è = 3.33 

Pour calculer on calcule d’abord l’effort tranchant par la relation suivante :


.
= × è = 39.19 × è = 69.17 

. ×
Donc = ×
è = . × .
è = 1.03 ≤ 3.33 

èLa condition est vérifiée.

 Vérification à l’ELS :

On doit vérifier que : ≤

On a = 0.6 = 15 et on calcule = ×

- Détermination de l’axe neutre :

+ ( + ’) – ( + ’ ’) = 0 Avec = 15

- Détermination du moment d’inertie :

= + ’( ’) + ( )
3
On a seulement des armatures tendues (pas d’armatures comprimées) donc ’=0

Les résultats obtenus sont dans le tableau suivant :

Position ( . ) ( ) ( ) ( ) <
Travée 14.43 8.64 22515.78 5.54 é é
Appuis 28.87 9.77 28344.79 9.95 é é
Tableau: Récapitulatif pour la vérification à ELS.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 66


II.6. Calcul des armatures transversales et de l’espacement
 Diamètre des armatures transversales :

ø ≤ min ;ø ; èø ≤ min ; 12 ; èø ≤ 8.57 mm

On prend ø = 8 .

 Espacement des armatures dans la zone courante :

≤ (0.9 ; 40)è ≤ (0.243; 40)è ≤ 0.243

On prend = è = 12 .

 Espacement des armatures dans la zone critique :

Selon le RPS2000, l’espacement dans la zone critique vaut :

= (8 ø ; 24 ø ; 0.25 ; 20)è = (8 × 1.2 ; 24 × 0.8; 0.25 × 0.3; 20)

è = 7.5

On prend =7 , les premières armatures doivent être placées à 5 au plus de la face


du poteau.

- Longueur de la zone critique :

Le RPS2000 exige que la longueur de la zone critique soit comme suit :

= 2 × è = 2 × 30è = 60 .

- Disposition des armatures :


é .
Lalongueur des chapeaux excentrés : = è = 

è = 0.88 

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 67


Figure: Disposition des armatures dans la poutre palière.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 68


Chapitre 3 :

Analyse de la structure
à l’aide du logiciel
Robot

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 69


I. Modélisation de la structure sur robot
Les étapes de modélisation de la structure sont :

1. Définition des normes (BAEL 91 modifié 99, RPS2000 version 2011).


2. Définition des lignes de construction.
3. Définition des sections pour les éléments (poteaux, poutres).
4. Définition des planchers et des dalles pleines.
5. Chargement de la structure.
6. Définition des appuis.
7. Définition des liaisons rigides.
II. Etude modale et sismique
Les étapes d’études englobent :

1. Définition de la charge modale.


2. Définition de la charge sismique.
3. Définition de la masse dynamique.
III. Dimensionnement des éléments porteurs de la structure
Pour dimensionner les éléments porteurs de la structure il faut :

1. Définition des combinaisons de calcul.


2. Obtenir les résultats du ferraillage des éléments porteurs.

Les différents modes de déformations de la structure obtenues par le logiciel Robot sont :

Mode 1 Mode 2

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 70


Mode 3 Mode 4

Mode 5 Mode 6

Mode 7 Mode 8

Mode 9 Mode 10

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 71


Les résultats du ferraillage des éléments donnent les résultats suivants :

- Ferraillage des poteaux :

Poteaux de rives

Poteaux centraux

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 72


- Ferraillage des poutres :

Poutres peu chargées

Poutres moyennement chargées

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 73


Poutres trop chargées

- Ferraillage des semelles :

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 74


Conclusion

Le présent travail nous a été d’une très grande utilité, en effet il nous a permis de
maitriser les connaissances théoriques acquises durant les années d’études et de visualiser les
techniques et les hypothèses en même temps que d’acquérir une expérience de bonne
habitude dans le domaine du bâtiment et de se familiariser avec l’usage des formules
théoriques acquises.

Ce projet nous a offert l’occasion d’utiliser certains logiciels à savoir le Robot


Structural Analysis Professionnal, qui nous a donné une facilité de travail lors du ferraillage
des différents éléments de construction.

Nous avons été confrontés à de nombreux problèmes et dans la plupart des cas nous
avons pu trouver une solution alternative afin de les résoudre partiellement.

Enfin ce travail aura été l’occasion de découvrir et d’utiliser des outils dont nous
n’avions pas la moindre idée de leur existence.

Etude d’un immeuble R+3+Sous-sol situé à la ville de Dcheira 75


Références
 Documents :

- Jean-Pierre Mougin, 2000. « Béton armé, BAEL 91 modifié 99 et DTU


associés », Edition EYROLLES, 283p

- Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace, Direction


Technique de l’Habitat. « Règlement de construction parasismique R.P.S 2000 version
2011», 65p

- Ecole Hassania des travaux publics. « Guide Pratique du Bâtiment », 205p

- M.Driouich, 2015. « cours béton armé », ENSAH

- M.El Ghoulbzouri, 2016. « cours calcul des structures », « cours dynamique des
structures », ENSAH

 Logiciels :

- Autodesk Robot Structural Analysis Professional 2014

- Autodesk Autocad 2014

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