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Encadré par:
Pr. EL GHOULBZOURI Abdelouafi
Toute mes parfaites gratitudes et remerciements à Dieu le plus puissant qui nous a
donné la force, le courage et la volonté pour élaborer ce travail.
IV. Fondations…………………………………………………………………………………………..24
I.1. Définitions…………………………………………………………………………………...57
I.2. Pré-dimensionnement………………………………………………………………………57
I.5. Vérification…………………………………………………………………………………..62
II.5. Vérification…………………………………………………………………………………66
Références……………………………………………………………………………………………..76
CONTEXTE GENERAL
DU
PROJET
- Dimensions en plan :
- Dimensions en élévation :
Eléments de la structure
- Les planchers :
Le type du plancher à adopter pour tous les niveaux est celui des planchers à corps
creux, malgré qu’il n’offre pas une bonne isolation thermique et phonétique, il se caractérise
par un temps réduit lors de sa mise en œuvre, et notamment une économie du coût concernant
le coffrage et le volume du béton. Néanmoins, il existe des zones où on a opté pour les dalles
pleines, comme dans les balcons. La terrasse est accessible.
- Revêtement et enduit :
- Maçonnerie :
- Cage d’escalier :
Sont des éléments non structuraux, permettant le passage d’un niveau à un autre avec
trois volées et deux paliers inter étage.
Composition du béton
On a = 25 donc = 2.1 .
= 0.85
Avec : est le coefficient de sécurité tel que = 1,5 au cas des actions courantes.
= 0.6 Donc = 15 .
Pour notre projet, la fissuration est peu préjudiciable car le milieu est non agressif : pas
trop d’humidité, de condensation, et faible exposition aux intempéries, donc la contrainte
limite de cisaillement prend la valeur suivante :
b- Aciers
L’acier choisi pour les armatures longitudinales et transversales est un acier à haute
adhérence (HA) de nuance 500 (limite d’élasticité : = 500 ).
On a = è = .
è = 434.78
Les contraintes limites de l’acier sont données en fonction de l’état limite d’ouverture
des fissures. La fissuration est peu préjudiciable donc pas de vérification concernant la
contrainte limite de service.
= 1.35 + 1.5
DIMENSIONNEMENT
MANUEL DE LA
STRUCTURE
Pour notre projet, on a utilisé des planchers à corps creux (voir figure) qui sont
constitués par des éléments porteurs (poutrelles), et par des éléments de remplissage
(hourdis). Le tout surmonté d’une dalle de compression en béton d’une épaisseur de 4 cm.
D’après les règles BAEL 91, la hauteur du plancher doit satisfaire la condition suivante :
>
22.5
Avec :
: Hauteur totale du plancher.
L: longueur de la portée libre maximale de la grande travée dans le sens des poutrelles.
Application :
- Hauteur du plancher
Au niveau de tous les niveaux -à l’exception de la terrasse inaccessible-
Dans notre cas, les planchers sont tous identiques et on a = 6.55
6.55
> = 0.29
22.5
Donc on prend = 30 , soit un plancher de (25 + 5).
Avec
Application :
Au niveau du RDC :
On a = 3.85 m et = 5.25 m
.
Donc = .
= 0.73> 0.4
è0.096 ≤ ≤ 0.11
On choisit = 10
Pour obtenir une bonne isolation acoustique et thermique, les règles du BAEL 91 imposent
que l’épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à12 .
On prend alors = 14 .
’ = .
Tableau :Charges et surcharges du plancher « terrasse ».
° é
( ) ( / ²)
( / )
1 ê 0.02 20 0.4
2 0.02 20 0.4
3 0.02 19 0.38
4 3.35
5 â 0.02 10 0.2
6 é 1
= .
’ = .
Tableau:Charges et surcharges du plancher « 2ème et 3ème étage ».
° é
( ) ( / ²)
( / )
1 ê 0.02 20 0.4
2 0.02 20 0.4
3 0.02 19 0.38
4 é é 0.14 25 3.5
5 â 0.02 10 0.2
6 é 1
= .
’ = .
La hauteur h
≤ ≤
15 10
Généralement, pour le choix des hauteurs des poutres isostatiques, on procède comme suit :
On ce qui concerne les poutres continues, la hauteur h de la poutre doit vérifier la condition de
la flèche suivante:
≤ ≤
16 12
La largeur b
Selon le BAEL 91 modifié 99, la largeur de la poutre doit vérifier la relation suivante :
Application :
BN3 :
Cette poutre est peu chargée d’une longueur = 3.7 donc = = 24.67 .
On prend = 25 .
Vérification :
N6 :
On prend = 45 .
Vérification :
Cette poutre est trop chargée d’une longueur = 3.85 , donc = = 38.5 .
On prend = 45 .
Vérification :
Figure: La poutre
PTC1 sur le plan de
coffrage
II.2. Descente de charges des poutres
On va essayer dans cette partie de calculer les charges portées par chaque poutre. Ces
poutres sont généralement divisées en deux catégories :
Poutres porteuses
En tenant compte des charges au niveau de chaque étage, on va utiliser les formules
suivantes :
×
- Charges permanentes( / ): = . +
×
- Charges d’exploitation( / ): =
Où :
: Longueur de chargement.
h :Hauteur de la poutre(m)
- Charges permanentes( / ) : = . + 1
- Charges d’exploitation( / ) : = 1
Où :
h :Hauteur de la poutre( )
Pour la charge totale, on va la calculer à l’état limite ultime ainsi qu’à l’état limite
service on se basant sur les relations suivantes :
Application :
BN3 :
- Charges permanentes :
è . = 1.56 /
è = 2.56 /
- Charges d’exploitation:
- Charges totales :
è = 4.96 /
è = 3.56 /
Charges permanentes( / ):
= × + + ×
2
Charges d’exploitation( / ):
= ×
Où :
= × × é é
= × é é
Avec é é = 25 / .
Les règles du BAEL91 n’imposent aucune condition à ELS pour les pièces soumises en
compression centrée comme le cas des poteaux. Donc, le dimensionnement et la
détermination des armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de ELU :
= 1.35 + 1.5
Dans les bâtiments comportant des travées solidaires, il convient de majorer les charges.
- 15% si le poteau est plus d’une fois voisine d’un poteau de rive.
- 10% si le poteau est une fois voisin d’un poteau de rive.
- La surface d’influence : = 1.5 × 1.93 + 2.35 × 1.78 + 1.78 × 2.23 + 2.23 × 1.93
è = 15.35
Le poteau Pest une fois voisin d’un poteau de rive, donc la charge totale doit être majorée de
10% ; = 1.1 × ′è = 226.55
≤ +
0.9
≥ 0.9
= 1.907
≥ 2√3
Où :
Lf : La longueur du flambement (m), avec = 0.7 ×
L0 : La hauteur totale du poteau
La longueur b :
≥ + 0.02
0.02
Application :
On prend = 25 .
- La longueur b
= × ≥
Où :
: la largeur du poteau.
b : la longueur du poteau.
Avec :
+
=
= × × × é é (25 / ³)
s̅ = 0.2
Pré-dimensionnement de la semelle S
On a les données suivantes :
- = 0.2
- = 834.06
- Les dimensions de la section du poteau P: = 25 , = 45
Donc
× . × .
- La largeur de la semelle ≥ è ≥ .
è ≥ 2.74
× . × .
- La largeur de la semelle ≥ è ≥ .
è ≥ 1.52
3. Vérification
. . × . × . × .
On a = è = . × .
è = 0.2 ≤ s̅ = 0.2
≥
×
≤ ≤
4
La hauteur totale :
= +5
Application :
1. Effort normal :
On a = 556.29
2. Largeur de la semelle :
. . ×
≥ . × .
è ≥ . × .
è ≥ 0.30
On prend = 0.30
On prend = 0.05
4. La hauteur totale :
= 0.05 + 0.05è = 0.10
La détermination des moments qui permettront le ferraillage des poutres se fera par
l’intermédiaire du logiciel ROBOT, que nous utiliserons pour trouver les moments sur appuis
ainsi que les moments maximaux et minimaux sur travées.
≥ = 0.23 × × ×
Avec :
: La largeur de la poutre.
De plus on a = ×
Avec :
: L’effort tranchant.
b : La largeur de la poutre.
Vérification à l’ELS
La fissuration étant peu nuisible, donc pas de vérification à faire à l’état limite de
l’ouverture des fissures et elle se limite à celle concernant l’état limite de compression du
béton.
Tel que :
= × = 0.6
- L’axe neutre :
²+ ( + ′) ( + )=0 Avec = 15
- Le moment d’inertie :
= + ( ) + ( )²
3
Avec :
I : Le moment d’inertie.
: L’axe neutre.
ø ≤ ;ø ;
35 10
Avec :
b : la largeur de la poutre.
Avec :
b : la largeur de la poutre.
= (8 ø ; 24 ø ; 0.25 ; 20 )
Avec :
= 2 ×
Avec :
Avec :
é : La longueur de la travée.
= 0.85 , =
×
7
= , = , = 0.8 (1 0.4 )
× 7 + 2
= × ×
≤ Non
( )
Oui
≤ “ ”
Non
≤ 0.1859 Non
Oui
≤ 0.1042 Non
Oui
1 =1 0.9366 1 2 = 1.25(1 1 2 ) ’
0, ( )
6
16 – 1 = 0.8
(3 5 8 ) =
= 15
3(1 ) (μ μ) . .
= . . . =
( ).
= . . .
= . . =0 0.8 . . .
= +
=0 =0
BN3 ( × )
Position ( ) ( )
Travée 12.02 0.067 0.128 0.0699 1.28
Appuis 1.80 0.01 0.073 0.0112 0.02
Tableau : Ferraillage à l’ELU de la poutre BN3
2.1
= 0.23 × × × = 0.23 × 0.25 × 0.225 ×
500
è = 0.54 ²
3 12 (3.39 ) é
Donc on prend : 3 12 (3.39 ) é é
3 10 (2.36 )
On a = 0.2 ; 5 = 3.33
×
Et = 13 è = ×
= . × .
- Vérification à l’ELS:
Position ( . ) ( ) ( ) ( ) <
Travée 8.72 16094.49 6.81 3.69 é é
Appuis 1.31 11870.83 6.05 0.55 é é
Tableau: Récapitulatif pour la vérification à l’ELS.
On prend ø = 6 .
On prend = è = 10
= 2 × = 0.5
Elancement :
= 2√3
Où :
Coefficient de flambage :
.
- Si ≤ 50 alors =
.
≥ – ×
0.9
Avec :
≥ 4 ; 0.2
100
Il faut que ≤
≥
3
Avec :
= ; ; 45
6
Avec :
b : la longueur du poteau.
: la hauteur sous plafond.
= (15 ; 8 ; 0.25 )
Avec :
b : la longueur du poteau.
: Diamètre minimal des armatures longitudinales.
Avec :
b : la longueur du poteau.
: Diamètre minimal des armatures longitudinales.
= 2√3
Oui
. Non
= Oui ≤ 50 = 0.6
.
= ( 0.02)( 0.02)
≥ – .
×
≥ 4 ; 0.2
= ( ; )
×
≤
- Le coefficient de flambage :
Les résultats de la descente de charges des poteaux nous donnent qu’au niveau du 3èmeétage
= 226.55 , alors :
. × × .
≥ .
– . × .
× è ≥ 22.53 ²
≥ 4 × 1 ; 0.2 × è ≥ (4 ; 1.25)
è ≥4 ²
= ( ; )è =4 ²
- La vérification :
×
≤ è ≤ 31.25 ²et puisque =4 ²
On a = 12 , alors ≥ è ≥4
On choisit un diamètre = 8 .
On a = 3 et = 25
Donc = ; 25 ; 45 è = 50
On prend un espacement =6
è = 12.5
On prend un espacement = 12
Figure : Schéma représentatif du ferraillage du poteau P
Pour les dalles dont le rapport de la petite portée sur la grande portée est inférieur à 0.4,
le calcul est conduit comme une poutre de largeur unité, de hauteur h et de portée lx suivant la
méthode forfaitaire.
= ² =
Où :
= 0.75 et = 0.75
En appuis :
= 0.5 et = 0.5
En travée :
= 0.85 et = 0.85
En appuis extrême :
= 0.3 et = 0.3
En appuis continu :
= 0.5 et = 0.5
Pour la suite du dimensionnement, les planchers sont dimensionnés comme une poutre
rectangulaire ( = 1 , ) en utilisant l’organigramme 2.6.
Application :
Pour notre cas, il s’agit d’un panneau de rive, donc on doit calculer les nouveaux moments :
En travée :
En appuis extrême :
En appuis continu :
Dans le sens :
( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
10.27 0.046 0.11 0.06 0 2.26 5 10 3.93
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en travée (sens )
- Espacement selon :
100
= = 20 < (3 ; 33 ) = 33
5
èCondition vérifiée.
Dans le sens :
( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
4.29 0.019 0.08 0.02 0 3.29 5 10 3.93
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en travée (sens )
- Espacement selon :
100
= = 20 < (4 ; 45 ) = 45
5
èCondition vérifiée.
En appuis extrêmes :
( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
3.62 0.016 0.08 0.02 0 0.82 5 8 2.51
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en appuis extrêmes
100
= = 20 < (3 ; 33 ) = 33
5
èCondition vérifiée.
En appuis continus :
( ) μ ’( / ) ( / ) é ( / )
6.04 0.03 0.09 0.03 0 2.35 5 10 3.93
Tableau : Récapitulatif des résultats de ferraillage en appuis continues
100
= = 20 < (3 ; 33 ) = 33
5
èCondition vérifiée.
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires si la condition ci-dessous est vérifiée :
= ≤ = 0,05 f
On a = = 18.25
Et = = 15
Donc = ; = 18.25
. ×
Alors = × .
= 0.15
è ≤
èCondition vérifiée.
- Section minimale :
= 0.6% et =
.
On a = × 100 × 14 = 8.4 ²
.
Et = × 8.4 = 9.70 ²
On choisit 9HA12 de section 10.18 ²/ dans les deux directions, avec un espacement
= 11 .
Vérification à l’ELS :
- Vérification des contraintes du béton :
= ≤ = 0,6 = 15
Où :
En travée :
En appuis extrêmes :
En appuis continus :
| | = 0.5 = 0.5 × 9.38 = 4.69
- Détermination de la valeur de « y »:
+ ’( ’)– ( ) = 0avec : = 15
- Moment d’inertie :
= + ’( ’) + ( )
3
Les résultats trouvés en travée et sur appui dans les deux sens sont regroupés dans le tableau
suivant:
( . ) ( ²) ( ) ( 4
) ( ) ≤ ( ) ≤
Travée ( ) 7.97 10.18 4.86 12974.27 2.99 é é 80.98 é é
( ) 4.55 10.18 4.86 12974.27 1.70 é é 46.17 é é
2.1
≥ 0,23 × × × = 0.23 × 1 × 0.126 × = 1.22 ²
500
èCondition vérifiée.
- Vérification de la flèche :
Il n’est pas nécessaire de faire la vérification de la flèche, si les trois conditions citées ci-
dessous sont vérifiées simultanément :
.
≥ à è .
≥ 0.029 à 0.037è0.036 ≥ 0.029 à 0.037
. . .
< è × .
< è8.08 × 10 < 8.4 × 10
Les armatures doivent être disposées dans les deux sens de manière que :
Avec :
, , , ,
// , // ²
- Application
1- Nappe supérieure //A :
// ≥ 1.46(2.75 0.35)/(8 × 0.62 × 434.78)
// ≥ 16.25 ²
Choix de 6HA20 donc // = 18.85 ²
2- Nappe inférieure //B :
A l’ELU :
// ≥ 1.46(1.55 0.25)/(8 × 0.62 × 434.78)
// ≥ 8.84 ²
Choix de 6HA16 donc // = 12.06 ²
Application :
Donc = 15 , = 15
Liaison du mur /
Mur armé verticalement Mur non armé verticalement
Mur encastré en tête et en pied:
- Avec un plancher de part et d’autre 0.80 0.85
- Avec un plancher d’un seul coté 0.85 0.90
Mur articulé en tête et en pied 1.00 1.00
Tableau: Valeur du rapport de la longueur de flambement et de la longueur selon la nature du
voile
Justification aux sollicitations normales
Le calcul se fait comme pour les poteaux avec les hypothèses suivantes :
- A mi-hauteur : ≤
- Sous le plancher : ≤
Il faut tenir compte du supplément de contraintes engendré par les charges localisées sur le
voile qui est donné pour une charge de largeur à la face supérieure du voile par :
- A mi-hauteur : = ( ( ))
- Sous le plancher : =
Où : tan( ) =
=
12
= =
√12
= ≤ 80
Non Oui
≤ 50
.
= 0.6 =
.
= ( 0.02)
=
0 .9
EtudeFigure:
d’un immeuble R+3+Sous-sol
Organigramme situé àd’un
du ferraillage la ville de soumis
voile Dcheiraà un effort normal Nu aux ELU 48
Cas d’une flexion composé
Le calcul des aciers se fait comme pour un poteau de dimensions à (petite dimension) et
h (grande dimension) soumis à ces moments et à l’effort normal calculé par la descente de
charge. Toutefois, le calcul à la flexion composé n’est conduit que si l’effort normal ≥
0.10 selon le 2011, si non le calcul est conduit en flexion simple.
Les aciers longitudinaux calculées sont en outre regroupés dans deux « potelet » de rive de
dimensions minimales a et d’ :
= ; ;
15
Où :
q : coefficient de comportement
s =
Où :
N : Effort normal
ab : Section droite
Lorsque = > 0.5 , le voile doit être considéré comme un poteau et vérifié comme tel,
sinon on calcule :
( )
- Sollicitation tranchante de calcul V* : =
- Cisaillement conventionnel de calcul associé :t =
- Paramètre d'élancement de calcul : a =
- Moment limite de fissuration en flexion composée, associé à l'effort normal :
= +
6 1.5
≥
0.9
Avec :
=1
- horizontalement si ≥ 1.5
- Verticalement si ≤ 0.5
Où :
A : section d’armatures verticales réparties hors potelets d’extrémité à laquelle associée une
section d’armatures horizontales de même densité.
Dispositions constructives
- Ø = 6 lorsque Ø ≤ 20 .
- Ø = 8 lorsque Ø ≥ 20 .
- ≥ ; 0.001
- L’espacement maximal : 33
- En cas de FP : (2 ; 25 )
- En cas de FTP : min 1.5 ; 25
Dispositions sismiques
- Zone critique :
Il s’agit de la zone qui s’étend de la base du voile sur une longueur définie comme
suit :
= ,
6
avec H et L représentant respectivement la hauteur et la largeur du bâtiment.
- Ferraillage minimal :
Les éléments verticaux (trumeaux) sont armés par des aciers verticaux et des aciers
horizontaux. Le taux minimal de l’armature verticale et horizontale, à toute section est égal à
0.20% de la section horizontale du béton. Le taux maximal est égal à 4%. Le diamètre des
barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.
- Les chaînages verticaux aux extrémités sont constitués au moins de 4T10 ligaturés
avec des cadres avec un espacement de 10 cm.
- Les chaînages horizontaux doivent avoir une section minimale d’acier égale à 3cm².
Les chaînages des linteaux sont constitués de 2T10 ancrés de 50 cm.
- Dans les zones critiques, on dispose des chaînages minimums verticaux à chaque
extrémité de 4T12 avec des cadres en T6 espacés de 10 cm au plus.
Application :
Effort normal
- Poids mort :
= + = 261.11 + 0 = 261.11
2
- Poids total :
= 261.11
- Effort normal :
è = 374.58
Et = + = 275.83
Longueur de flambement
è =2
Section d’aciers
- Moment quadratique :
. × .
= è = è = 5.06 × 10
è = 5.06
- Rayon de giration :
= è = è = 4.33
√ √
- Elancement :
= è = . ×
è = 46.19 ≤ 80
. .
Puisque ≤ 50 alors = è =
. . ×
.
è = 0.76
- Section réduite :
è = 0.23 ²
- Section d'aciers:
. × .
= .
è = .
0.23 × 10 × . × .
×
è = 11.33 ²
On choisit 15 12 (16.97 ²) comme ferraillage du voile.
Les aciers longitudinaux calculées sont en outre regroupés dans deux « potelet » de rive de
dimensions minimales a et d’ :
. × .
= 15; 15 × 1.5 ; è = (15; 20.84; 12.35)
. × .
è = 20.84
è = 413.75
èt = 1.23
èa = 0.22
è = 398.92
èt = 2.72
. ×
t = 0.45 + èt = 0.45 × 2.1 × 2.1 + × . × .
èt = 1.08
- Contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des
armatures longitudinales :
èt = 1.30
Puisque t > , il est nécessaire de prévoir des armatures d'effort tranchant calculées par la
formule :
. .
≥ × × è ≥ × 0.15 × 0.87
. . ×
è ≥ 1.07 ²
Puisquea = 0.22 ≤ 0.5, les armatures de l’effort tranchant sont placées verticalement.
Dispositions constructives
- Pour les armatures verticales :
400 × 1 3 × 2.01
≥ 0.001 ; 0.0015 × 1 = 1.6944 × 10
500 2.50
Une suite ininterrompue de marches qu’on appelle une volée, peut êtreêtre droite ou courbe,
elle doit comporter au maximum 18 à 20 marches. La partie horizontale d’un escalier entre
deux volées s’appelle un palier de repos. Du côté du vide les volées et les ppaliers sont munis
d’un garde-corps ou rampe. Deux volées parallèles ou en biais sont réunies par un ou
plusieurs paliers ou par un cartier tournant. Cette dernière disposition, de construction plus
délicate,
licate, permet de gagner un peu de place sur le développement de l’escalier.
I.2. Pré-dimensionnement
dimensionnement
Il existe de très nombreux types d’escaliers
d’escalier à paillasses, en ce qui concerne notre
structure, on a adopté un escalier à paillasse avec un palier. On a tiré du plan d’architecture les
caractéristiques géométriques suivantes :
Il faut que 59 ≤ 2 + ≤ 66
On a 2 + = 2 × 16.875 + 30 = 63.75
èCondition vérifiée.
Epaisseur de la paillasse
≤ ≤ Avec = où ’ = +
. .
Donc = è =
.
è = 2.75
≤ ≤ è ≤ ≤ è9.17 ≤ ≤ 13.75
× = 0.03 × 28 = 0. 84 / ²
0.16875
× × = 0.015 × 28 × = 0. 24 / ²
0.3
0.16875
× = 22 × = 1. 86 / ²
2 2
- Béton armé pour paillasse
0.12
× = 25 × = 3.44 / ²
29.36
- Mortier de pose (par marche)
× = 0.015 × 20 = 0. 3 / ²
0.16875
× × = 0.015 × 20 × = 0. 17 / ²
0.3
- Enduit
0.015
× = 20 × = 0. 34 / ²
cos 29.36
- Poids du garde-corps (en Acier) : 0. 1 / ²
En faisant la somme de toutes ces charges, on obtiendra la charge permanente totale sur la
paillasse qui vaut : = 8. 42 / ²
- Revêtement en marbre
× = 0.03 × 28 = 0. 84 / ²
× = 0.12 × 25 = 3 / ²
- Mortier de pose
× = 0.015 × 20 = 0. 3 / ²
× = 0.015 × 20 = 0. 3 / ²
La somme de toutes ces charges nous donne la charge permanente totale sur le palier :
= 4. 44 / ².
Puisqu’il s’agit d’une clinique, la charge d’exploitation sur le palier ou sur la paillasse est la
même et vaut : = 4 / ².
= ( + ) × 1 è = 12.42 /
- Pour le palier : = 4. 44 / ² et =4 / ²
= ( + ) × 1 è = 8.44 /
Pour la détermination des moments et de l’effort tranchant maximal sollicitant cette poutre, on
considère qu’elle est chargée par une charge maximale sur toute sa longueur, on prend alors
les charges suivantes :
- = 17.37 / à l’ELU
- = 12.42 / à l’ELS
- Moment en travée :
à l’ELU : = × è = 26.60 .
- Moment en appuis
Au niveau des appuis, on considère forfaitairement un moment de flexion égal à 0.15Mo pour
tenir compte des moments parasites, donc on a :
à l’ELU : = 0.15 × è = 3. 99 .
à l’ELS : = 0.15 × è = 2. 85 .
Le calcul des armatures longitudinales se fait en flexion simple pour une bande de 1 de
largueur et 0.12 de hauteur, la hauteur utile sera dans ce cas : = 0.9 = 10.8 .
Position ( . ) ( / )
Travée 26.60 0.16 0.23 0.18 6.34
Appuis 3.99 0.02 0.08 0.02 0.70
Tableau : Ferraillage à ELU d’une volée d’escalier.
= 0.23 × × × = 1.04 ²/
6 12 (6.79 ²/ ) é
On prend
3 12 (3.39 / )
=
4
- En travée on a = 6.79 ²/
Donc = è = 1.70 ²/
- En appuis on a = 3.39 /
Donc = è = 0.85 ²/
L’espacement maximal pour les armatures longitudinales ainsi que pour les armatures de
répartition doit vérifier la condition suivante :
( )≤ (3 ; 33)
On a = 12 donc ≤ (3 × 12 ; 33 )è ≤ 33
I.5. Vérification
Vérification de la contrainte de cisaillement :
.
On a une fissuration peu préjudiciable donc = min ; 5 è = 3.33
. ×
Donc = ×
è = × .
è = 0.28 ≤ 3.33
Vérification à l’ELS :
On a = 0.6 = 15 et on calcule = ×
+ ( + ’) – ( + ’ ’) = 0 Avec = 15
= + ’( ’) + ( )
3
On a seulement des armatures tendues (pas d’armatures comprimées) donc ’=0
Position ( . ) ( ) ( ) ( ) <
Travée 19.02 1.39 9108.15 2.90 é é
Appuis 2.85 1 4916.97 0.58 é é
Tableau: Récapitulatif pour la vérification à l’ELS.
La contrainte de compression de béton est vérifiée donc on adopte les armatures calculées à
ELU. Les armatures seront disposées comme le montre la figure ci-dessous :
La hauteur :
≤ ≤
15 10
Pour notre projet, la poutre est d’une longueur = 3.53 .
. .
Donc : ≤ ≤ è0.24 ≤ ≤ 0.35
On prend = 30 .
La largeur :
0.4 ≤ ≤ 0.7
On a = 30 donc 12 ≤ ≤ 21
Selon le RPS2000, la largeur b de la poutre doit être supérieure à 200 mm, donc on prend =
25 .
On a = = 0.83 ≥ 0.25
Charges permanentes
- Le poids propre de la poutre : = 0.25 × 0.3 × 25 = 1. 875 /
. .
Donc = 17.37 × = 30.66 / et = 12.42 × = 21.92 /
Charges d’exploitation = 4 /
Combinaison de charges
è = 39.19 /
è = 27.80 /
A l’ELU : = × è = 20.35
A l’ELS : = × è = 14.43
A l’ELU : = × è = 40.70
A l’ELS : = × è = 28.87
D’après l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion simple (voir
figure !!!!), on obtient les résultats présentés dans le tableau suivant :
Position ( . ) ( )
Travée 20.35 0.08 0.14 0.08 1.76
Appuis 40.70 0.16 0.23 0.18 3.96
Tableau: Ferraillage à ELU de la poutre palière.
On a = 0.23 × × × = 0.65 ²
3 12 (3.39 ) é
On prend
3 14 (4.62 )
II.5. Vérification
Vérification de la contrainte de cisaillement
.
On a une fissuration peu préjudiciable donc = min ; 5 è = 3.33
. ×
Donc = ×
è = . × .
è = 1.03 ≤ 3.33
Vérification à l’ELS :
On a = 0.6 = 15 et on calcule = ×
+ ( + ’) – ( + ’ ’) = 0 Avec = 15
= + ’( ’) + ( )
3
On a seulement des armatures tendues (pas d’armatures comprimées) donc ’=0
Position ( . ) ( ) ( ) ( ) <
Travée 14.43 8.64 22515.78 5.54 é é
Appuis 28.87 9.77 28344.79 9.95 é é
Tableau: Récapitulatif pour la vérification à ELS.
On prend ø = 8 .
On prend = è = 12 .
è = 7.5
= 2 × è = 2 × 30è = 60 .
è = 0.88
Analyse de la structure
à l’aide du logiciel
Robot
Les différents modes de déformations de la structure obtenues par le logiciel Robot sont :
Mode 1 Mode 2
Mode 5 Mode 6
Mode 7 Mode 8
Mode 9 Mode 10
Poteaux de rives
Poteaux centraux
Le présent travail nous a été d’une très grande utilité, en effet il nous a permis de
maitriser les connaissances théoriques acquises durant les années d’études et de visualiser les
techniques et les hypothèses en même temps que d’acquérir une expérience de bonne
habitude dans le domaine du bâtiment et de se familiariser avec l’usage des formules
théoriques acquises.
Nous avons été confrontés à de nombreux problèmes et dans la plupart des cas nous
avons pu trouver une solution alternative afin de les résoudre partiellement.
Enfin ce travail aura été l’occasion de découvrir et d’utiliser des outils dont nous
n’avions pas la moindre idée de leur existence.
- M.El Ghoulbzouri, 2016. « cours calcul des structures », « cours dynamique des
structures », ENSAH
Logiciels :