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DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE COURS

CHAPITRE III: LOI DE COMPORTEMENT DES MILIEUX


CONTINUS

I. Relations entre l’état de contrainte et l’état de déformation

Si le matériau présente un comportement Elastique et Linéaire et il est Homogène et


Isotrope (ELHI), on peut déduire l’état de déformation à partir de l’état de contrainte ou
l’inverse en se basant sur les deux relations suivantes traduisant la loi de comportement:

( ()
σ = σ 0 + 2µε + λ tr ε − β (T − T0 ) I )
ε=
1 +ν
E
( )

ν
E
( 
σ − σ 0 +  α (T − T0 ) − tr σ − σ 0  I

)
Avec,

• σ et σ 0 sont respectivement l’état de contrainte à la configuration Ct et C0.

• ε est l’état de déformation.

• µ et λ sont respectivement le premier et le deuxième coefficient de Lamé.

• T et T0 sont respectivement les températures à la configuration Ct et C0.

• E et ν sont respectivement le module d’Young et le coefficient de poisson du


matériau.

• α et β sont les coefficients de dilation thermique.

()
La relation σ = f ε n’est valable que si le tenseur des déformations linéarisé ε valide les

conditions de compatibilité.

Si la transformation entre la configuration C0 et Ct est isotherme ( T = T0 ) et si l’état initial

est naturel ( σ 0 = 0 ), les relations ci-dessus se simplifient comme suit :

σ = 2µε + λtr ε I()


ε=
1 +ν
E
()ν
σ − tr σ I
E
()
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II. Relations entre les coefficients de Lamé et les propriétés mécaniques du matériau

Les coefficients de Lamé et les propriétés mécaniques du matériau sont reliés comme suit :

E
µ=
2 (1 + ν )
νE
λ=
(1 +ν ) (1 − 2ν )
µ ( 3λ + 2µ )
E=
λ+µ
λ
ν=
2 (λ + µ )

III. Equations supplémentaires

III.1. Equation de Navier

Un état de contrainte σ est dit statiquement admissible s’il satisfait l’équationde Navieret
les conditions aux limites sur les efforts.

L’équation de Navier découle de l’équation d’équilibre :


uuuuuuur
() ( )
ur r r
div σ + ρ f − γ = 0
1444 424444 3
Equation d'équilibre

()
⇓ Loi de comportement σ = f ε
uuuuuuuuuuuuuuu
uuuuu
rr rr
() ( ( )) ( )
ur r r
µ ∆ u + ( µ + λ ) grad div u + ρ f − γ = 0

Avec,

• ρ est la densité volumique du milieu continu.

ur
• f est le vecteur densité massique des forces exercées à distance sur le milieu continu.

r
• γ est le vecteur accélération du milieu continu.

III.2. Equation de Beltrami

Un état de déformation ε est dit cinématiquement admissible s’il satisfait l’équation de


compatibilité et les conditions aux limites sur les déplacements.

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L’équation de Beltrami découle de l’équation de compatibilité:

uuuuuuur T uuuuuuuuuuuuur
( ( ))
uuuuuuur 


() 
 



()  
grad  div ε  + grad  div ε  − grad  grad tr ε  −∆ε = 0
   
1444444444444 424444444444444 3
Equation de compatibilité

⇓ Loi de comportement ε = f σ ()
uuuuuuur T uuuuuuuuuuuuur
( ( ))
uuuuuuur 
() ()    ν 
(( ))
     1 r ur
grad  div σ  + grad  div σ  − grad  grad tr σ  −∆σ +   div ρ γ − f I =0
      1+ν    1−ν 

IV. Exercice d’application

On considère un réservoir cylindrique sollicité en traction sur les bases, une pression
uniforme intérieure pi appliquée sur la surface de rayon r = Ri et une pression extérieure

uniforme pe appliquée sur la surface de rayon r = Re .


pe

σ pi σ

ur
1/ Donner la forme du champ de déplacement U ( M )

ur
La forme générale du champ de déplacement U ( M ) dans la base cylindrique s’écrit :

ur ur uur ur
U ( M ) = U r ( r , θ , z ) er + Uθ ( r , θ , z ) eθ + U z ( r , θ , z ) ez

En tenant compte de la symétrie géométrique (symétrie cylindrique) et la symétrie de


chargement (état de contrainte), on peut déduire que :

• La composante angulaire de déplacement Uθ ( r ,θ , z ) est nulle.

• La composante radiale du déplacement U r ( r ,θ , z ) ne dépende que de la variable

radiale r . D’où U r ( r ,θ , z ) = U r ( r ) .

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• La composante axiale du déplacement U z ( r , θ , z ) ne dépend que de la variable axiale

z . D’où U z ( r ,θ , z ) = U z ( z )

ur
La forme du champ de déplacement U ( M ) se simplifie alors et on obtient l’expression

suivante :
ur ur ur
U ( M ) = U r ( r ) er + U z ( z ) ez

2/ Le champ de déformation ε ( M ) est il cinématiquement admissible ?

On remarque qu’on n’a aucune condition de déplacement imposée sur les frontières du
domaine d’étude. On a seulement des conditions de contrainte imposées. Compte tenu qu’on
ur
connait la forme du champ de déplacement U ( M ) , le champ de déformation associé sera

forcement cinématiquement admissible (il n’et pas nécessaire de vérifier qu’il valide les
conditions de compatibilité).

3/ Donner la forme du champ de déformation ε ( M )

ur
Le champ de déformation associé au champ de déplacement U ( M ) s’écrit :

 dU r ( r ) 
 0 0 
 dr 
ur T ur  Ur (r ) 
ε ( M ) =  gradU ( M ) + grad U ( M )  =  0
1
0 
2   r 
 dU z ( z ) 
 0 0 
 dz  euur ,euur ,euur
( r θ z)

3/ Donner la forme du champ de contrainte σ ( M )

Compte tenu que le champ de déformation est cinématiquement admissible, on peut utiliser

directement la loi de comportement pour déterminer le champ de contrainte σ ( M ) .

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 dU r ( r ) 
 2µ + λT 0 0 
 dr 
Ur (r )
(
σ ( M ) = 2µε ( M ) + λ tr ε ( M ) ) 
I

0 2µ
r
+ λT 0



 dU z ( z ) 
 0 0 2µ + λT 
 dz ( euurr ,euuθr ,euurz )
Avec,

dU r ( r ) U r ( r ) dU z ( z )
T= + +
dr r dz

4/ Déterminer les composantes du tenseur de déformation ε ( M ) et du tenseur contrainte

σ ( M ) tout en veillant à ce que le tenseur de contrainte reste statiquement admissible.

Le champ de contrainte doit être statiquement admissible. Il doit vérifier, alors, l’équation
de Navier :
uuuuuuuuuur
( )
ur r r
divσ ( M ) + ρ f − γ = 0

Le domaine étant en équilibre et les forces à distance étant négligeables, l’équation de


Navier devient :
uuuuuuuuuur r
divσ ( M ) = 0

D’où,

 ∂σ rr ( r , z ) 1
 + (σ rr ( r , z ) − σ θθ ( r , z ) ) = 0
 ∂r r
 1 ∂σ θθ ( r , z )
 =0
r ∂θ
 ∂σ zz ( r , z )
 =0
 ∂z

La deuxième équation est triviale (identiquement satisfaite). Reste alors le système :

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∂σ rr ( r , z ) 1
 + (σ rr ( r , z ) − σ θθ ( r , z ) ) = 0
 ∂r r

 ∂σ zz ( r , z ) = 0
 ∂z

En écrivant les composantes du tenseur contrainte en fonction des composantes du champ


de déplacement, on obtient :

 d 2U ( r ) 1 dU ( r ) U ( r ) d  1 d ( rU r ( r ) ) 
 r
+ r
− r2 =  =0
 dr
2
r dr r dr  r dr 


 d 2U z ( z )
 =0
 dz 2

La résolution de ces deux équations différentielles donnera les expressions de la


composante radiale U r ( r ) et celle axiale U z ( z ) :

 β
U r ( r ) = α r +
 r
U z ( z ) = γ z + δ

Avec ,

α , β , γ et δ sont des constantes d’intégration déterminées en fonction des conditions aux


limites (les conditions aux limites pour ce problème sont des conditions de contraintes
imposées).

Les formes des composantes du tenseur contrainte σ deviennent :

 B
σ rr = A − r 2

 B
σ θθ = A + 2
 r
σ zz = C

Avec,

A, B et C sont des constantes d’intégration déterminées en fonction des conditions aux


limites.
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Les constantes α , β , γ et δ d’une part et A, B et C d’autre part sont reliées et s’écrivent en
fonction des coefficients de Lamé ( µ et λ ) ou demodule d’YoungE et du coefficient du
poissonν du matériau constituant le réservoir.

 ( λ + 2µ ) A − λC
α =
2 µ ( 2 µ + 3λ )
 A = 2α ( λ + µ ) + γλ 
  B
 B = 2βµ ; β =
C = 2αλ + γ 2 µ + λ  2µ
 ( ) 
γ =
(µ + λ )C − λ A
 µ ( 2µ + 3λ )

Ou aussi,

 α + γν  1 −ν ν
 A = 1 + ν 1 − 2ν E α = E A − E C
 ( )( )

 β  1 +ν
B = E ; β = B
 1 +ν  E
 2αν + γ (1 − v )  2ν 1
C = E γ = − E A + E C
 (1 +ν )(1 − 2ν ) 

On remarque que la constante δ ne figure pas dans les relations ci-dessus. En effet, elle
n’est pas fixée parce que quelque soit sa valeur, elle ne change pas les expressions des
composantes du tenseur contrainte et celui de déformation. Il s’agit, en fait, d’une constante
qui traduit un déplacement solide indéformable suivant l’axe du réservoir.
Mathématiquement elle va disparaitre lors de la dérivation de la composante axiale U z ( z ) .

En tenant en compte les conditions aux limites sur le chargement (contraintes imposées),
les constantes A, B et C s’écrivent :

i i − Pe Re
 PR 2 2

 A =
 Re2 − Ri2
 ( Pi − Pe ) Ri2 Re2
B =
 Re2 − Ri2
C = σ



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Les constantes A, B et C trouvées sont à insérer dans les expressions des composantes σ rr ,

σ θθ et σ zz . On détermine ainsi le tenseur contrainte σ .

L’insertion des constantes A, B et C dans α , β et γ permet de déterminer les


ur
composantes radiale U r ( r ) et axiale U z ( z ) du champ de déplacement U ( M ) .

U r ( r ) et U z ( z ) une fois déterminés, on peut déterminer alors le tenseur des déformations

linéarisé ε .

5/ Vérifier si le réservoir reste dans le domaine élastique sous l’état de contrainte existant.

On applique le critère de Von Mises :

(σ rr − σ θθ ) + (σ rr − σ zz ) + (σ θθ − σ zz ) + 6 (τ r2θ + τ rz2 + τ θ2z ) ≤ 2σ e2


2 2 2


(σ rr − σ θθ ) + (σ rr − σ zz ) + (σ θθ − σ zz ) ≤ 2σ e2
2 2 2


2
B
3  2  + ( A − C ) ≤ σ e2
2

r 

Le cas le plus défavorable (en termes d’élasticité) est obtenu pour r = Ri . D’où,

2
( pi − pe ) Re4  pi Ri2 − pe Re2 
2 2
 B 
3 2  + ( A − C ) ≤ σ e ⇒ 3 + − σ  ≤ σ e2
2 2

( Re − Ri )  ( Re − Ri ) 
 
2 2 2
 Ri  2 2

Connaissant les valeurs numérique de la pression intérieure Pi , la pression extérieure Pe , la

contrainte de traction σ , le rayon intérieur Ri , le rayon extérieur Re et la limite élastique du

matériau σ e , on peut vérifier si le réservoir reste ou non dans le domaine élastique sous l’état
de contrainte existant.

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