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NOTE DE CAPITALISATION

Fabrication de provende granulée flottante à base de sous-


produits locaux :
L’alimentation des Clarias dans le département de l’Atlantique au Bénin

Auteurs : Orémus Christ-Marie Sètondji KAKANAKOU,


Macaire Jules FABOSSOU (DDAEP Atlantique), Diane
MONKOTAN-DJOSSINOU et Adébiayé TCHANGO
(DDAEP Littoral), Olivier LISSASSI et Samuel BOCO
(pisciculteurs)

Mars 2018

MINISTERE
DE L’AGRICULTURE,
DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

REPUBLIQUE DU BENIN

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Points clés
• La technique de fabrication de la provende locale a suscité un nouvel intérêt envers la
pisciculture qui enregistre le retour des pisciculteurs qui se sont retirés du secteur en
raison du coût élevé de l’aliment importé.
• Grâce à la flottabilité de la provende fabriquée, les poissons s’alimentent bien et
atteignent le poids moyen de un kg au bout de six mois d’élevage.
• Le coût de revient du kilogramme de la provende locale est de 370 francs CFA tandis
que celui de la provende importée est de 1.000 francs CFA. Ce qui permet aux
producteurs d’avoir une marge bénéficiaire de 630 francs CFA par kilogramme d’aliment.
• Le choix et l’utilisation des sous-produits locaux permettent de mettre en valeur les sous-
produits locaux disponibles dans la zone. Ils contribuent également à l’amélioration des
revenus des producteurs de ces sous-produits.

Introduction
Au Bénin, le secteur primaire joue un rôle important dans l’économie puisqu’il emploie 70 %
de la population active et constitue une source importante de revenus. Les secteurs
d’activités les plus concernés sont l’agriculture, l’élevage, la pêche et la pisciculture. Depuis
les années 2000, les récoltes issues de la pêche sur les plans d’eau ont diminué. Dans le
même temps, la demande en protéines animales ne cesse de croître en raison de l’essor
démographique. Cette situation a favorisé l’émergence de la pisciculture comme activité
créatrice de revenus et d’emplois.

Ainsi, l’État et ses partenaires au développement ont pris des initiatives dans le secteur de
la pisciculture qui offre une opportunité d’emplois pour des jeunes désireux de développer
une activité économique. Toutefois, l’un des facteurs clés qui freine le développement de la
pisciculture est le coût élevé de l’alimentation des poissons. En effet, pour assurer la
croissance rapide des poissons, les pisciculteurs utilisent une provende de qualité qui est le
plus souvent importée. Les coûts constituent un véritable obstacle pour les débutants en
pisciculture déjà confrontés à de gros investissements (construction des étangs, bacs hors
sol et tanks d’élevage de poissons).

Face à cette situation, les pisciculteurs ont eu recours à une technique de fabrication de
l’aliment des poissons qui valorise les sous-produits agricoles locaux. Cette technique réduit
les coûts de fabrication de l’aliment sans que cela affecte la croissance des poissons. Cette
note présente la technique de fabrication de l’aliment (ingrédients, processus de fabrication),
les coûts s’y rapportant pour le Clarias (poisson-chat) et les effets sur la pisciculture. Sur la
base des expériences et des résultats obtenus, la note se termine par des recommandations
pour la généralisation de la technique.

La pisciculture au sud du Bénin


Environ 90 % des pisciculteurs béninois exercent leur métier dans le sud du pays, qui
regroupe les départements administratifs du Mono, de l’Atlantique et de l’Ouémé. Ces
départements forment la zone des pêcheries qui offre des conditions favorables à la
pisciculture (proximité de marchés d’écoulement, présence de plans d’eaux aménageables).
Les deux espèces de poisson les plus élevées dans cette zone sont le Tilapia (carpe) et le
Clarias (poisson-chat), du fait des habitudes alimentaires des consommateurs et du régime
alimentaire peu exigeant de ces deux espèces.

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Néanmoins, l’un des facteurs déterminants de la rentabilité financière de la pisciculture est
l’alimentation des poissons. En général, pour nourrir les Clarias, les pisciculteurs utilisent de
la provende importée, qui assure une croissance rapide des poissons, mais qui est
susceptible de réduire les marges bénéficiaires en raison de sa cherté.

Les pisciculteurs, en coopération avec les techniciens du Projet d’Appui à la Diversification


Agricole (PADA 2012-2017 ; financement de la Banque Mondiale), ont adopté une technique
de fabrication de la provende pour les Clarias à base de sous-produits agricoles locaux.
Cette provende est censée avoir des qualités nutritionnelles proches de la provende
importée mais être moins chère du point de vue de sa fabrication et des ingrédients. La
fabrication d’une telle provende permet aux pisciculteurs de réduire le coût de production
des poissons et d’augmenter leur marge bénéficiaire.

L’une des particularités des Clarias est l’aptitude de cette espèce à prélever ses aliments à
la surface de l’eau. Les pisciculteurs peuvent donc incorporer des ingrédients qui assurent
la flottabilité de la provende (pendant au moins 1 à 2 minutes), ce qui favorise une
consommation optimale par les poissons. Plusieurs ingrédients localement disponibles
assurent la flottabilité de la provende : les feuilles séchées d’azolla, une plante aquatique
locale ; la poudre de rafles de maïs ; la farine panifiable de manioc, c’est-à-dire sans amidon ;
ou encore les feuilles séchées d’une plante locale communément appelée « Kpatindèhouin
» en langue locale Fon.

Suivant les besoins alimentaires et nutritionnels des Clarias, les pisciculteurs doivent
maîtriser non seulement le choix des sous-produits agricoles comme matières premières de
la provende mais également son procédé de fabrication.

La fabrication de la provende locale


Les ingrédients
Les pisciculteurs utilisent la farine de poisson, l’huile de palme, les tourteaux de soja et de
coton, les sons de blé, de maïs et de riz, et le manioc et ses dérivés (la farine de manioc, le
gari qui est la semoule granulée obtenue à partir de la pulpe de manioc fermentée) comme
ingrédients de la provende. Les tourteaux sont des résidus de l’extraction de l’huile des
graines de soja et de coton, généralement riches en protéines. Les sons, issus des déchets
de la mouture des graines de blé et de maïs et de l’abrasion des graines de riz, sont surtout
riches en énergie.

Dans la provende, ces ingrédients jouent des rôles spécifiques. Les différents types de son,
le gari et la farine de manioc sont des liants et des sources d’énergie tandis que les tourteaux
et la farine de poisson sont des sources de protéines. L’huile de palme est une source de
lipides, d’énergie et de vitamine A (Tableau 1).

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Tableau 1 : Les valeurs nutritionnelles des principaux ingrédients locaux de la provende

Ingrédients Protéines brutes (%) Lipides bruts (%)

Farine de poisson 40,7 16,9

Tourteaux de soja 47,4 6,5

Tourteaux de coton 39,5 8,2

Son de maïs 9,5 18,5

Son de riz 5,6 10,5

Huile de palme - 95 - 98

Source : Projet de Vulgarisation de l’Aquaculture Continentale (PROVAC) 2013

La composition
Dans la pratique, la composition de la provende varie comme le démontrent les déclarations
des pisciculteurs dans les villages de Zinvié (commune d’Abomey-Calavi) et de Tori-Cada
(commune de Tori-Bossito ; Tableau 2).
Tableau 2 : Composition de la provende utilisée par les pisciculteurs

Ingrédients Quantités utilisées Quantités utilisées


Village de Zinvié Village de Tori-Cada

Farine de poisson 20 kg 29 kg

Tourteaux de soja 18 kg 10 kg

Tourteaux de coton 13 kg 13 kg

Son de maïs 13 kg 13 kg

Son de riz 15 kg 10 kg

Son de blé 10 kg 14 kg

Gari - 4 kg

Huile de palme 5l 2l

Pré-mix 0,50 kg 0,50 kg

Lysine 0,25 kg

Méthionine 0,25 kg

Feuilles séchées d’azolla, de 5 kg 5 kg


Kpatindèhouin, poudre des rafles de maïs
ou farine panifiable de manioc

Volume total d’eau 10 l 18 l

Selon les pisciculteurs, l’eau est juste utilisée pour mouiller la farine obtenue après mouture
des matières premières. Les différences observées dans les quantités d’ingrédients
s’expliquent. Tout d’abord, il y a la disponibilité des sous-produits agricoles qui varie d’une
saison à une autre. En général, les sous-produits agricoles sont disponibles toute l’année, à

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l’exception de la farine panifiable de manioc, du gari et des rafles de maïs dont la disponibilité
est liée aux périodes de récolte et de transformation. Ensuite, les pisciculteurs adaptent la
composition de l’aliment, en fonction de la flottabilité observée de l’aliment et de la croissance
des poissons alimentés. Enfin, ils récoltent les feuilles d’azolla dans leurs étangs où cette
plante couvre la surface de l’eau comme un tapis. Quant au Kpatindèhouin, les pisciculteurs
la plantent dans leurs concessions.

Feuilles d’azolla Feuilles de Kpatindèhouin

La fabrication
Les pisciculteurs suivent cinq étapes pour fabriquer la provende à partir des sous-produits
agricoles locaux :
Le pisciculteur mélange les matières premières à la main dans une
Le mélange des
bassine. La bassine doit être suffisamment grande pour faciliter le
ingrédients
mélange.

Le pisciculteur fait moudre le mélange pour que l’ensemble devienne une


La production de la farine
farine qui lui facilite la fabrication des granules à partir de la pâte.

Il mélange la poudre obtenue avec de l’eau et de l’huile palme. Il est


recommandé d’utiliser 18 à 20 litres d’eau et 2 litres d’huile de palme
pour 100 kilogrammes de poudre. Le pisciculteur mélange la poudre et
La préparation de la pâte
les liquides à la main jusqu’à ce qu’il obtienne une pâte homogène. Il
peut prélever une boule de la pâte et contrôler sa compacité pour
s’assurer que la pâte contienne suffisamment d’eau.

Pour la granulation de la pâte, le pisciculteur utilise une granuleuse


La granulation de la pâte
motorisée qu’il possède lui-même ou il fait appel à un prestataire.

De préférence, le pisciculteur sèche les granules à l’ombre pendant 2 à


3 jours. Si le pisciculteur fait le séchage au soleil, le temps recommandé
Le séchage des granules
ne doit pas dépasser un jour (24 heures) au risque de détruire les
éléments nutritifs.

L’étape critique est le séchage des granules car la manière de sécher est déterminante pour
la qualité de la provende. Souvent, les pisciculteurs sont tentés de faire le séchage au soleil
car il est plus rapide mais il réduit la valeur nutritive de la provende. En milieu rural, les
pisciculteurs utilisent fréquemment une feuille de tôle ou une bâche pour le séchage car c’est

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leur manière de sécher des produits agricoles (graines de maïs, cossettes de manioc). Or,
ces matériaux ne favorisent pas la circulation d’air et rendent le séchage plus long. Il est
recommandé de confectionner une table de séchage munie de grillage à mailles fines mais
l’achat du grillage pour ce dispositif peut constituer un obstacle.

Les coûts de fabrication de la provende locale et sa


rentabilité
L’avantage de la provende fabriquée à partir des sous-produits agricoles serait ses coûts
réduits comparés à ceux de la provende importée. Sur la base des informations fournies par
les pisciculteurs, les coûts de fabrication sont estimés à 36.870 de francs CFA pour 100
kilogrammes de provende (Tableau 3).
Tableau 3 : Coûts de fabrication de la provende locale

Eléments Prix unitaire (FCFA Quantité (kg ou l) Montant


par kg ou l) (FCFA)

Farine de poisson 300 20 kg 6.000

Tourteaux de soja 400 10 kg 4.000

Tourteaux de coton 75 10 kg 750

Son de maïs (35) (10 kg) (350)

Son de riz 60 10 kg 600


Ingrédients

Son de blé 140 40 kg 5.600

Huile de palme 700 2l 1.400

Gari 250 2 kg 500

Lysine 10 000 0,250 kg 2.500

Méthionine 10 000 0,250 kg 2.500

Feuilles séchées d’azolla 363,63 5,5 kg 2.000

Eau 1 20 l 20
Autres coûts

Main d’œuvre 4.000

Mouture 6.000

Transport 1.000

Total 36.870

À en juger les expériences des pisciculteurs, le son de maïs et le son de riz s’utilisent en
fonction de leur disponibilité. L’un peut être remplacé par l’autre ou les deux peuvent être
incorporés dans la provende. Le coût de production de la provende à base des sous-produits

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agricoles est d’environ 370 FCFA/kg tandis que sur le marché, la provende importée coûte
1.000 FCFA/kg. La production locale implique donc une réduction d’environ 64 %.

Un pisciculteur qui souhaite engraisser 2.000 alevins


de Clarias dans un étang de 400 m2 pendant six mois,
pour atteindre un poids de 1 kilo par poisson, dépense
1.332.000 francs CFA pour la fabrication de 3.600 kg
de provende locale. En revanche, il débourse
2.600.000 francs CFA pour l’achat de 2.600 kg de
provende importée. La différence entre les deux
techniques est donc de 1.268.000 francs CFA malgré
le fait qu’il faut plus de provende locale que de
provende importée pour réaliser le même poids cible
d’engraissement des poissons.
La provende granulée flottante fabriquée
En effet, la qualité nutritionnelle de la provende à base de sous-produits locaux
importée est supérieure à celle de la provende
locale. Le pisciculteur vend le poisson à raison de 1.800 FCFA/kg. Avec un taux de survie
de 100 % des alevins engraissés, il peut alors faire des recettes pouvant atteindre 3.600.000
francs CFA, moyennant des charges qui tournent autour de 1.700.000 francs CFA pour la
provende locale contre 3.000.000 francs CFA pour la provende importée (Tableau 4).
Tableau 4 : Le compte d’exploitation comparatif de l’engraissement du clarias avec les deux types
de provende

Eléments Engraissement avec la Engraissement avec la


provende locale (FCFA) provende importée (FCFA)

Chiffre d’affaires 3.600.000 3.600.000


Achat de matières 943.920 2.600.000
Marge brute 2.656.080 1.000.000
Main d’œuvre 240.000 175.000
Mouture 216.000 0
Transport 36.000 20.000
Charges opérationnelles 492.000 195.000
Amortissements 360.080 243.000
Marge nette 1.804.000 562.000

Du compte d’exploitation, il ressort que le pisciculteur qui nourrit 2.000 alevins dans un étang
de 400 m², obtient avec une marge nette de 1.804,000 francs CFA lorsqu’il utilise de la
provende fabriquée, à base des sous-produits locaux. Cette marge est réduite à 562.000
francs CFA lorsqu’il alimente le même nombre d’alevins avec de la provende importée sur la
même période d’engraissement (6 mois).

Les avantages et inconvénients de la fabrication de la


provende locale

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Les pisciculteurs maîtrisent la technique de la fabrication de la provende locale. Ils peuvent
fabriquer eux-mêmes cette provende en fonction des sous-produits agricoles disponibles et
le procédé est techniquement à leur portée. De ce fait, un pisciculteur peut plus facilement
produire la quantité dont il a besoin pour engraisser ses poissons. Pour les pisciculteurs,
l’alimentation des poissons devient moins contraignante et ils peuvent plus facilement
augmenter leur production en fonction d’une demande croissante. Ainsi, ils peuvent vivre de
leur activité, progressivement investir dans la pisciculture et améliorer leurs revenus. La mise
en œuvre de cette technique par les pisciculteurs impact aussi positivement l’économie
locale, du fait qu’ils vont s’approvisionner auprès des revendeurs de ces sous-produits
agricoles de leur localité.

Néanmoins, selon les dires de ces pisciculteurs, la fabrication de la provende locale n’est
pas facile. C’est un procédé pénible à cause des opérations manuelles qu’il nécessite. La
plupart des ingrédients doivent toujours être achetés et, selon la composition de la provende
locale en fonction des sous-produits agricoles disponibles, la qualité nutritionnelle varie
souvent, or c’est elle qui détermine la croissance des poissons.

La généralisation de la technique
La technique de fabrication de la provende locale a suscité un nouvel intérêt envers la
pisciculture qui enregistre le retour de ceux qui l’avaient abandonnée en raison du coût élevé
de l’alimentation. La technique est pratiquée aujourd’hui par la majorité des éleveurs de
Clarias dont on estime le nombre aujourd’hui à 106 dans les départements de l’Atlantique et
du Littorale. Elle ouvre également la porte aux jeunes qui souhaitent faire de la pisciculture
une activité génératrice de revenus. Il ne fait aucun doute que la demande croissante en
poisson frais et fumé, source importante de protéines pour les populations, notamment dans
les centres urbains du Bénin mais aussi à Lagos au Nigéria, constitue une importante
motivation pour les jeunes d’investir dans la pisciculture.

Dans le département de l’Atlantique, les pisciculteurs ont l’habitude d’utiliser la provende


importée pour nourrir les Clarias mais cette pratique rend l’alimentation des poissons plus
chère. La provende fabriquée à base des sous-produits agricoles locaux permet aux
pisciculteurs d’économiser jusqu’à 640 francs CFA par kilogramme de provende produite.
En alimentant les poissons avec de la provende produite à base de sous-produits agricoles
locaux, les pisciculteurs obtiennent les mêmes résultats que lorsqu’ils nourrissent les
poissons avec la provende importée.

La diffusion et l’application de la technique à une plus grande échelle semble dès lors tout à
fait justifiée. Certes, il y a des facteurs qui faciliteront la généralisation de la technique mais
il y a également des conditions à remplir.

Les matières premières utilisées par les pisciculteurs dans la fabrication de la provende
locale sont disponibles dans leur milieu à un prix abordable. Ils savent ce qu’ils doivent
prendre comme ingrédients et maîtrisent le procédé de fabrication. Cependant, selon leurs
expériences, il y a trois préalables pour que la provende locale soit de qualité et ait l’effet
escompté. Premièrement, un pisciculteur doit maîtriser les paramètres de croissance des
poissons afin d’adapter la provende selon les ingrédients disponibles. Deuxièmement, il doit
prendre des dispositions pour ne jamais se trouver en rupture de stocks, car l’alimentation
des poissons pourrait en souffrir. Pour les matières qui permettent la flottabilité, il peut
substituer l’une par l’autre en fonction des ingrédients disponibles. Troisièmement, le

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mélangeur et la granuleuse sont des équipements dont le pisciculteur a besoin pour la
fabrication de la provende et il doit s’assurer d’au moins y avoir accès.

Certes, la possibilité de produire de la provende locale pour les Clarias favorise l’entrée des
jeunes dans le secteur piscicole. Cependant, les premiers investissements nécessaires,
notamment pour l’achat des infrastructures et des équipements piscicoles, supposent l’accès
à des crédits d’investissement par les jeunes débutants, ce qui est loin d’être évident.

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