Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Chapitre 2
Robert Reich met en avant un paradoxe. Il y a rejet des produits étrangers en tant que travailleur.
Or il y a demande de produits étrangers (moins cher) en tant que consommateur.
Ils sont perdants en tant que travailleurs
David Hume est le premier a aborder le commerce international : pour lui c’est « un jeu à somme
positive ». C’est-à-dire que tout le monde est gagnant à commercer.
Pour Adam Smith, il y a un penchant naturel à échanger. La division du travail leur permet de diviser
plus.
Pour Adam Smith, la division du travail Accroissement de la productivité Surplus Echange
Extension des marchés Passage au marché locaux Régionaux Nationaux International.
Il développe la théorie des avantages absolus : échanger quand on a une capacité d’une économie à
être plus efficace dans une production donnée. Mais si un pays n’a jamais d’avantages absolus ? C’est
la que Ricardo interviendra.
HILALI Moncef 1
L’analyse économique des échanges internationaux
Chapitre 2
Sur le gain à l’échange, John Stuart Mill dit que la demande d’un pays est plus forte que celle
de son partenaire, les échanges sont favorables à ce dernier.
Donc pour John Stuart Mill, il y a un bienfait du libre-échange, et il faut ouvrir les frontières
aux produits anglais, ça sera plus favorable pour les autres pays.
Karl Marx, contrairement à ce qu’on pense, est favorable au libre-échange qui hâte la
révolution sociale selon lui.
Le modèle HOS est une théorisation proposée par Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson, et
apparaît comme le prolongement de la théorie ricardienne.
Pour eux, ce qui génère du commerce c’est la dotation factorielle (quantités de facteurs de
production au sein de chaque pays).
Les pays se spécialisent dans la production de biens intensifs dans le facteur relativement abondant
(capital, travail).
Hypothèses d’HOS :
On a deux biens homogènes produits dans deux pays
Les facteurs de production (capital, travail) et les technologies utilisées sont différents.
Rendements factoriels décroissants et rendement d’échelle constants.
Le bien 1 est intensif en travail, le 2 en capital
On a la concurrence pure et parfaite. (CPP)
Les facteurs sont mobiles entre secteurs, mais pas au niveau international.
Les préférences des ménages sont homogènes.
Théorème 1 (HO) : les pays se spécialisent dans la production du bien intensif en facteur abondant.
Théorème 2 (HOS) : l'ouverture au commerce international tend à égaliser les prix relatifs des biens
au niveau international.
Le commerce international joue le rôle d’un substitut à la mobilité des facteurs.
Donc on a :
Gains à l’échange
Répartition des gains inconnus
Compensations possibles pour les perdants.
HILALI Moncef 2
L’analyse économique des échanges internationaux
Chapitre 2
Krugman et Brander remettent en cause l’atomicité, même si on a deux monopoles dans les deux
pays, si il y a commerce cela entraîne une baisse des prix pour le consommateur, selon les coûts de
transports.
Krugman poursuit sa réflexion en s’appuyant sur l’hypothèse de Edward Chamberlin selon laquelle
les consommateurs ont un goût pour la variété, ils préfèrent avoir le choix.
On a une concurrence monopolistique, les biens sont substituables mais différenciés.
Friedrich List Les industries naissantes ne sont pas capables d’affronter la concurrence, au lieu
de produire autre chose, pour List le protectionnisme est un moyen d’arriver au
libre-échange. C’est le protectionnisme éducateur. Mais à quel moment on arrête ce
protectionnisme ? Si trop tôt, les industries ne sont pas protégées. Si trop tard, les
entreprises risque de devenir rentière, elles ne chercheront pas la compétitivité.
Ex : Japon, Etats-Unis et Allemagne.
Etapes :
i. Economie agraire on importe des produits manufacturés
ii. Début industrialisation importation de produits non fabriqués
iii. Autosuffisance nationale Protection
iv. Quand on est capable d’X Libre-échange
Pas d’avantage comparatif mais avantage compétitif construit avant
l’ouverture.
HILALI Moncef 3
L’analyse économique des échanges internationaux
Chapitre 2
Critiques :
1. Les consommateurs sont perdants ≠ pas si les taxes permettent
de relancer et de réduire d’autres impôts.
2. C’est injuste pour les PED ≠ pas si cela leur permet également se
regrouper en zones.
3. Un risque de représailles existe ≠ c’est pour ca qu’il faudrait
mettre en œuvre des négociations commerciales (l’Europe reste
un débouché important même avec les droits de douanes)
C’est comme un protectionnisme classique mais en zone.
Maurice Allais Il dit que le libre-échange doit se faire entre pays de développement
comparable
HILALI Moncef 4
L’analyse économique des échanges internationaux
Chapitre 2
Proposition n°2 : mettre en place une « taxe sur le carbone ajouté ». (E. Laurent et J. Le
Cacheux)
Proposition n°3 : mettre en place des restitutions de quotas d’émission comme ajustement
aux frontières. (O. Godard)
Proposition n°4 : ne plus considérer les fortes dotations en main d’œuvre non protégée
comme un avantage comparatif et mettre en œuvre des clauses de sauvegarde sociale dans
un cadre multilatéral (D. Rodrik)
b) Mondialisation et emploi
On a des effets mitigés des délocalisations malgré une représentation forte.
Risque plus important selon Patrick Artus qui est : la désindustrialisation. Pourquoi ?
La compensation est insuffisante (5% d’emploi dans les NTIC (essentiellement service)
contre -15% emploi dans l’industrie aux Etats-Unis).
Déficit commercial structurel (il se répète se répète se répète…) (il faut acheter les biens
qui ne sont plus produits).
On a aussi selon Laurent Davezies une montée des inégalités territoriales et métropolisation : on a
une apparition de zones sinistrées où l’industrie a disparu. Métropolisation : on favorise certaines
zones plus dynamiques en détriment des autres.
HILALI Moncef 5
L’analyse économique des échanges internationaux
Chapitre 2
Conclusion : Les auteurs reconnaissent que la situation des moins qualifiés ou des jeunes n’est pas
facile dans l’économie mondialisée.
La crise a aggravé la situation, mais des leçons sont à tirer de l’action des gouvernements à la suite
de ce choc extrême.
1- Utiliser des dispositifs comme le chômage partiel.
2- Soutenir le revenu des chômeurs.
3- Accompagner le retour vers l’emploi.
c) Mondialisation et inégalités
On a plusieurs types d’inégalités : entre territoires, internes et mondiales.
Pierre Noel Giraud analyse l’évolution des inégalités entre territoires et entre groupes sociaux au sein
de chaque territoire.
Le cadre de son modèle :
Territoires séparés par des frontières
HILALI Moncef 6
L’analyse économique des échanges internationaux
Chapitre 2
François Bourguignon dit que l’écart entre riches et pauvres (pays) tend à se réduire grâce à la
mondialisation. Mais en interne, les inégalités se sont creusées.
Pour la première fois depuis le début du capitalisme, les inégalités ont baissé, dans le cadre
d’une mondialisation économique
L’inégalité interne par contre a augmenté, en partie à cause de la mondialisation (Stolper-
Samuelson)
Le nombre de pauvres et de très pauvres a baissé pour la première fois depuis le début du
capitalisme : ces tendances concernent en particulier les pays d’Asie
La relation entre les deux est difficile à mesure : corrélation =/= causalité
Pour Paul Bairoch, c’est la croissance qui mène à l’ouverture. Il prend des exemples de grandes
dépressions qui entraînent des ralentissements qui amènent les pays à mettre en place des mesures
protectionnistes qui permettent la croissance.
Or, Bairoch mesure l’ouverture par les droits de douanes. Selon Patrick Messerlin, ce n’est pas la
même chose que la protection effective. Selon lui, à la fin du 19ème, la protection effective est
moindre baisse de la protection croissance. En gros, il y a une corrélation forte.
Selon Jagdish Bhagwati, l’ouverture peut mener à la croissance, c’est une croissance appauvrissante.
Les grands pays peuvent voir leurs termes de l’échange se dégrader et s’appauvrir car la croissance
de sa production pèse à la baisse sur le prix mondial.
HILALI Moncef 7