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SUJET 10

Attention, vous êtes filmé !

Dans les parcs de stationnement de voiture, dans les supermarchés, les résidences de luxe et même dans les
rues, la vidéo surveillance se développe.
Autrefois réservées aux aéroports, aux ministères et aux gares, les petits yeux inquisiteurs des caméras de
surveillance s’installent peu à peu dans notre quotidien. Il faut dire que les problèmes de délinquance et de
terrorisme sont bien réels et que le public manifeste un net besoin de sécurité. Reliées à des centrales de
visionnement où des dizaines de personnes scrutent sans arrêt les espaces surveillés,
ces caméras sont censées répondre à cette attente.
On est cependant en droit de se demander si ce contrôle permanent a une réelle efficacité sur le nombre de
délits, ou s’il ne s’agit pas plutôt d’une atteinte aux libertés fondamentales de l’être humain.
Jean-Pierre, forum liberté ou sécurité sur www.suretéliberté.org

SUJET 9

Attention ! la télé manipule aussi les bébés

Dorénavant, nous ne laisserons plus les bébés dans une pièce où un téléviseur est allumé ;
leurs émotions comme leur comportement peuvent en être sérieusement affectés.
L’impact de la télévision sur les enfants et les adolescents en matière de violence et de sexualité
fait depuis longtemps l’objet d’un débat sans cesse renouvelé alors que personne ne se préoccupait de son
influence sur les très jeunes enfants... Le journal londonien « The Daily Telegraph » révèle
les conclusions alarmantes d’une toute récente étude portant sur des enfants âgés de 12 mois, menée par le
Dr Donna Mumme, de l’Université Tufts à Boston, avec le Dr Anne Fernald, professeur de psychologie à
Stanford. « Les bébés adoptent des comportements en rapport avec les émotions des adultes qui les entourent
», déclare le Dr Mumme. « Il s’avère qu’ils peuvent également exprimer des émotions inspirées de ce qu’ils
perçoivent de la télévision. » L’étude montre aussi qu’à l’évidence, les très jeunes enfants sont capables de
distinguer et de décoder des signaux émotionnels ou sociaux beaucoup plus tôt que les scientifiques le
pensaient jusqu’à présent.
Elisabeth Berthou, Courrier international (14-04-2003)

SUJET 8

Boulots d’étudiants, dur dur

Christelle serre nerveusement entre ses mains un petit carnet où elle a recopié trois annonces : trois
propositions de travail dans la téléprospection. Avant d’aller faire la queue au guichet pour enregistrer sa
réponse, elle reste encore quelques minutes devant le panneau des petites annonces.
Gisèle, 19 ans, est dans le même cas : obligée de trouver quelque chose. « C’est la première fois que je viens
ici. Mais je n’avais pas le choix, je viens d’entrer en école de commerce. Les frais de scolarité sont si élevés
que mes parents ne pourront pas suivre... » Elle espère bien trouver son bonheur parmi les offres d’emploi
affichées devant elle. « Le problème, c’est que mon emploi du temps va changer toutes les semaines,
s’inquiète-t-elle. Quel employeur l’acceptera ? »
Les étudiants doivent souvent travailler pour survivre, mais trouver un emploi est bien difficile
et les résultats sont plutôt maigres : précarité des contrats, salaires trop bas, horaires peu adaptés... Un
difficile paradoxe pour ceux qui ont besoin de ça pour étudier.
Stephane Fasquelle, La Voix du Nord, jeudi 27 septembre 2002

SUJET 7

Arrêtons de culpabiliser les parents

TOUT est de la faute des parents. Il y a trente ans, c’était de la faute des mères qui désertaient
le domicile familial pour avoir une activité professionnelle à l’extérieur et, ce faisant, n’étaient plus à la
maison avec une tartine de confiture et de la patience pour suivre les devoirs à 16 h 30.
Puis des études sont sorties. Expliquant, dans les grandes lignes, que les enfants dont les mamans
travaillaient à l’extérieur s’en sortaient mieux à l’école : plus vite responsables et autonomes, plus ouverts
vers l’extérieur, familles aux revenus supérieurs... On a continué à culpabiliser les mères, mais pas sur ce
terrain-là. Les mères de famille françaises travaillent dans leur immense majorité, même avec trois enfants,
et leurs enfants ne finissent pas tous en prison. Mais la société peut-elle aider les parents à mieux éduquer
leurs enfants ?
D’après Corinne Vanmerris, La Voix du Nord, 4 septembre 2002

SUJET 6

Utiles, les séjours linguistiques ?

Les séjours linguistiques se vendent moins bien. De même, le Web, qui permet d’entrer en relation avec des
internautes du monde entier, donne l’occasion de discuter dans des langues diverses en restant dans son
salon. Pourtant, passer quelques semaines à l’étranger reste une expérience irremplaçable pour progresser en
expression orale, prendre l’accent du pays et découvrir
une autre culture. Les organisateurs de séjours linguistiques proposent toutes sortes de formules : durées
allant de quelques semaines à un an, cours individuels ou collectifs, hébergement familial ou en structure
d’accueil, etc.
La Voix du Nord, 16 Avril 2002

SUJET 5

Entre famille et carrière

Famille ou carrière ? Désespérant de pouvoir concilier harmonieusement les deux, de plus


en plus d’Américaines choisissent de mettre la priorité sur leurs enfants plutôt que leur salaire.
Cette tendance s’est illustrée récemment par des démissions retentissantes1 de femmes
qui ont préféré leur famille à leurs hautes fonctions.
La semaine dernière, Karen Hughes, 45 ans, une des plus proches conseillères du président George W. Bush,
a ainsi surpris tout Washington en annonçant qu’elle quittait la Maison Blanche pour regagner le Texas parce
que son mari et son fils adolescent en avaient la nostalgie.
En mars, la gouverneur du Massachusetts Jane Swift, 37 ans, qui avait défrayé la chronique2 l’année dernière
en donnant naissance à des jumelles un mois après avoir pris ses fonctions,
a annoncé qu’elle renonçait à se représenter aux élections de novembre.
1. retentissant : qui fait du bruit
2. défrayer la chronique: faire beaucoup parler de soi dans la presse
Kate Beddall, WASHINGTON POST, 4 mai 2001 (AFP)

SUJET 4

Communiquer, c’est mettre en commun

« Qu’est-ce que j’ai pour que tu te mettes dans cet état ? Qu’est-ce j’ai fait ? » Avec des enfants,
et plus particulièrement des adolescents, la question de la « communication » se pose à chaque fois
qu’interviennent des tensions, une dispute ou une mésentente.
Mais qu’est-ce que communiquer sinon « mettre en commun » nos ressemblances et nos différences ? La
dispute peut parfois s’avérer utile et ne doit pas nécessairement être considérée comme un échec. Elle permet
de mettre à plat des divergences, de régler des malentendus et parfois même de restituer l’autorité. Alors, ne
renonçons pas à notre rôle de parents ou d’éducateurs et n’hésitons pas à imposer des règles et des limites,
quitte à devoir les négocier dans des rencontres un peu rudes !
Psychologies, décembre 2004.

SUJET 3

La musique essentielle pour vivre ?


Le monde est baigné de musique. Pourquoi en fait-on ? Pourquoi en a-t-on besoin ? Qu’apporte-t-elle à
celles et à ceux qui l’écoutent, qui la pratiquent ?
Philippe Lacoue-Labarthe, philosophe, se demande si cet art est indissociable de la vie
et ce qu’il procure à l’être humain. Alors que la fête de la musique bat son plein en France
et dans le monde, que les sociétés s’arrachent le marché de la musique en ligne et que le nombre de disques
n’arrête pas de croître, la musique s’affirme comme un élément fondamental de nos sociétés modernes. De
l’adolescent rebelle au mélomane averti, tous apprécient cet art et nombreux sont ceux qui font, en amateurs
ou en professionnels, de la musique. Le silence nous fait-il peur ?
D’après Dominique Duthuit, Figaroscope, semaine du 9 au 15 février 2005.

SUJET 2

La fête, entre célébration et consommation.

En France, la Saint-Valentin est la fête des amoureux. Elle a lieu le 14 février et par tradition
on se fait des petits cadeaux, fleurs, chocolats, parfums... Mais c’est aujourd’hui devenu une fête à caractère
commercial, tout comme d’ailleurs Noël ou la fête des mères.
Faut-il continuer de célébrer ces fêtes ou doit-on renoncer à ces usages commerciaux ? Notre société
développe aujourd’hui de plus en plus de célébrations censées renouer les liens fondamentaux entre les
individus, ce qui est toujours appréciable, mais on peut se demander s’il ne s’agit pas plutôt d’incitations à la
consommation dans une société où acheter devient un verbe essentiel.
Ne peut-on pas célébrer nos mamans ou honorer nos fiancées sans nécessairement passer par les grands
magasins ?
Jean, Bordeaux, participation à un forum internet sur la société de consommation.

SUJET 1

É tudes plus courtes, formations meilleures ?

Dans le monde contemporain, la place des diplômes ne cesse de grandir. Elle est cependant
plus ou moins importante selon les pays. Dans la communauté européenne, et en particulier en France, elle
augmente régulièrement et on ne trouve plus de travail sans avoir fait de nombreuses années d’études, parfois
sans rapport d’ailleurs avec l’activité professionnelle. Est-ce un vrai gage de qualité ?
Les longues études universitaires traduisent-elles vraiment la compétence professionnelle ?
On peut en douter et on doit en tous les cas réfléchir dans certains pays, dont la France, à la place donnée aux
formations techniques et à l’apprentissage en entreprise. Loin des salles de classe,
la formation des apprentis professionnels est en effet souvent une excellente façon de préparer des
entrepreneurs compétents.
Chambre des artisans et des étudiants des métiers de Nice

DOCUMENT 1

UNE CAMPAGNE POUR DES PLAGES PROPRES !

Des millions de déchets* polluent les mers françaises. Ces déchets provenant des bateaux et des côtes
viennent s’échouer sur les plages et polluent notre environnement.
En hiver et en automne, les déchets que nous produisons sont transportés par les pluies et les cours d’eau et
arrivent dans les mers. Certains de ces déchets gisent au fond des mers [...]. D’autres viennent se déposer sur
nos plages. Non seulement ce n’est pas joli, mais en plus cela a des conséquences très néga- tives pour
l’environnement....
* déchets : ordures, saletés
Les clés de l’actualité junior
08/08/2006

DOCUMENT 2
L’image du joueur de foot, tout dans les jambes rien dans la tête, change-t-elle enfin ? Les footballeurs s’en-
gagent, à l’image du Français Thierry Henry, qui a lancé début février la campagne de pub européenne «
Stand up, speak up », destinée à lutter contre le racisme en général, et dans les stades en particulier. Les spots
sobres et percutants* comme une attaque du Français d’Arsenal, mettent en scène Henry lui-même et le
Brésilien Ronaldinho, ainsi que deux joueurs qui changent selon les pays. Le foot serait-il devenu un nouvel
outil de communication ? Qu’ils le veuillent ou non, les joueurs de foot sont les derniers porte-parole à la
mode.
* sobre : simple
* percutant : qui donne un choc
Télérama, 16 février 2005

DOCUMENT 3

VACANCES : LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS DES FRANÇAIS

Tout le monde n’a pas la chance de partir en vacances. Mais ceux qui partent ont beaucoup modifié leurs
comportements au cours de ces dernières années.
Aujourd’hui les Français fractionnent leurs vacances. En partie à cause de la réduction du temps de travail
qui leur permet, par exemple, de prendre de longs week-ends. Ainsi les Français qui partent en vacances
peuvent partir 5 ou 6 fois par an. De plus, les Français choisissent leur destination souvent au dernier
moment soit à cause de la météo soit à cause des nombreuses offres qu’ils peuvent trouver sur Internet.

DOCUMENT 4

SÉ JOURS LINGUISTIQUES : L’HEURE DU CHOIX

Fini le voyage à l’étranger entre copains, où les cours de langue passent après la découverte des curiosi- tés
locales... Les parents exigent aujourd’hui des séjours linguistiques efficaces. « Les clients ont changé,
explique Françoise Cotten, secrétaire générale de l’Office national de garanties des séjours et stages
linguistiques. Les objectifs sont plus clairs : ils souhaitent que les séjours donnent des résultats réels, ils ne
veulent plus de séjours de masse et recherchent des formules de plus en plus personnalisées ». Les orga-
nismes de séjours linguistiques proposent ainsi depuis plusieurs années des formules variées, mêlant l’ap-
prentissage d’une langue à une autre activité sportive, culturelle, parfois humanitaire.
Le Figaro

DOCUMENT 5

QUE PENSEZ-VOUS DE L’UTILISATION DU MOBILE À L’É COLE ?

Le téléphone portable est devenu un élément indispensable de notre quotidien. Toujours dans notre poche,
dans notre sac à main, il est devenu aussi essentiel que notre porte-monnaie lorsque l’on sort de chez soi. Si
nos ados en sont déjà accros eux-aussi, doit-on pour autant l’autoriser dans l’enceinte de l’école ? Le télé-
phone qui sonne dans la classe, les élèves qui envoient des SMS (messages écrits) pendant le cours, c’est
devenu monnaie courante dans les salles de classe. Doit-on le tolérer ou l’interdire ?

DOCUMENT 6

COLOC, POUR OU CONTRE ?

Depuis le succès du film L’Auberge espagnole de Klapisch, la colocation est à la mode. Certes, il est tou-
jours agréable de trouver des ami(e)s chez soi, mais ce n’est pas toujours facile, surtout quand c’est la
période des examens et qu’ils ont décidé de faire une petite fête improvisée ! Méfiez-vous car si vous avez
signé un contrat et que vous quittez le logement (sur un coup de tête amoureux, par exemple), vous restez
solidaire en cas de futurs loyers impayés et devrez continuer à payer un appart’ où vous n’habitez plus. Autre
chose, mais ça c’est une évidence : choisissez bien les gens avec qui vous allez vivre et définissez dès le
départ quelques règles de vie commune. Car votre rêve communautaire peut facilement se transformer en
cauchemar entre les piles d’assiettes sales qui s’accumulent dans l’évier et le triste frigo qui s’épuise avec sa
vieille salade qui traîne au fond du bac et son lait qui a tourné depuis un mois !
L’Etudiant

DOCUMENT 7

L’É GALITÉ PROFESSIONNELLE HOMMES-FEMMES EN QUESTION

Pour commencer, deux statistiques évocatrices. 79,5 % de réussite en licence pour les femmes contre 71,6 %
pour les garçons. A côté de cela, une différence de rémunération de 10 à 25 % entre les hommes et les
femmes. Apparemment, un travail reste à faire pour prouver aux femmes, endoctrinées* par des générations
de mères au foyer ou limitées dans leur réussite professionnelle, qu’elles ont les moyens de leurs ambitions.
Un travail qui doit être mené dès la scolarité. « Les filles sont meilleures au lycée, mais n’intègrent pas les
filières scientifiques, parce qu’il y a des problèmes d’orientation, explique Anne Nègre, présidente de
l’AFFDU (Association française des femmes diplômées des universités). Toutefois, les 25 % qui les
intègrent sont très bonnes ».
* endoctriner : transmettre des idées ou des valeurs par la force
Le Figaro Etudiant

DOCUMENT 8

LE COVOITURAGE, POURQUOI PAS ?

Partager sa voiture avec un inconnu pour traverser la France, avec un collègue pour aller au travail... un geste
écologique, économique ou tout simplement pour ne pas faire le trajet seul, autant d’avantages plutôt
convaincants. Pourtant, ce système n’est pas très répandu en France. Les aéroports de Paris et d’autres
entreprises ont décidé d’inciter leurs employés à pratiquer le covoiturage en créant des sites Internet
spécialisés. Et vous, seriez-vous tenté par un tel système ?

DOCUMENT 9

PIERCING

Les conflits familiaux à propos des tatouages et des piercings sont fréquents. En général, les parents ne sou-
haitent pas les autoriser. Mais ces marquages corporels s’étant beaucoup banalisés ces dernières années,
l’ado insiste, fait la tête... jusqu’à l’ultime argument : « C’est mon corps, j’en fais ce que je veux. »
La puberté* entraîne des modifications corporelles. Marquer son corps est pour un jeune une manière de se
le réapproprier. Tatouage ou piercing montre l’appartenance de l’ado à un groupe et le distingue des autres.
Fille ou garçon, c’est une marque de séduction, une aide pour définir sa personnalité et montrer son auto-
nomie. Avec ce signe distinctif, le jeune se sent plus fort, mieux dans sa peau. C’est le symbole d’un pou-
voir sur sa propre vie.
Le problème, c’est que ces marques sont permanentes et irréversibles*.
* puberté : passage de l’enfance à l’adolescence * irréversible : on ne peut pas revenir en arrière
Femme actuelle

DOCUMENT 10

LA FÊTE DE LA MUSIQUE

Créée en 1982 sous l’impulsion du ministère de la Culture, la Fête de la musique souffle ses 24 bougies.
La petite idée est devenue une grande manifestation de rue qui se répand à l’étranger (plusieurs centaines de
villes dans le monde). Après Barcelone, Londres et la capitale camerounaise Yaoundé célèbrent leur
première Fête de la musique cette année. Devenu le rituel de passage à l’été, ce 21 juin populaire et festif
mobilise artistes professionnels de tous horizons, qui investissent les scènes institutionnelles, et musiciens
amateurs, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Télé 7 jours, 21 juin 2005
SUJET 1

L’HOMME, ESCLAVE DE SA VOITURE ?

Il y a très peu de temps que le moteur à explosion est apparu. Il n’y avait pas une seule auto dans
le public en 1900. En un peu plus de soixante ans, l’automobile a changé toute la civilisation humaine en
civilisation mécanique. C’est l’automobile qui a changé le visage du pays ; aujourd’hui, l’automobile est en
train de détruire les villes des hommes.
D’après Casseurs de pub, la revue de l’environnement mental (novembre 2004)

SUJET 2

L’ADO FUME EN CACHETTE, LE NON-FUMEUR A LA COTE !

Les adolescents se cachent de plus en plus pour fumer. Et fumer est de moins en moins bien vu, même parmi
les jeunes. Ainsi, le nombre de jeunes qui avouent fumer sans que leurs parents
le sachent augmente : 65 % en 2005 contre 49 % en 2003. « Cela est dû notamment au fait que les adultes
ont un avis de plus en plus tranché sur les méfaits du tabagisme à un si jeune âge, rappelle le Pr Thomas,
cardiologue à la Pitié-Salpêtrière. »
Libération, lundi 1er mars 2005.

SUJET 3

LES VILLES CONTRAIRES À L’ENVIRONNEMENT NATUREL ?

Pendant longtemps, on a conçu des villes en dégradant la qualité de l’eau, en créant de la pollution et en y
effaçant tout ce qui rappelle la nature. Aujourd’hui, nous avons beaucoup appris de nos erreurs, et nous
pouvons utiliser notre imagination et nos technologies pour organiser des villes qui ne soient pas
incompatibles avec notre environnement naturel.
D’après Libération, samedi 04 juin 2005

SUJET 4

UN MONDE DE PORTABLES

Le téléphone portable s’est aujourd’hui beaucoup développé. De parasite de la vie sociale, il est devenu
l’obsédant acteur qui sonne sans arrêt, en déclenchant de fébriles tâtonnements de sac, de sacoche et de
poches. Dans la rue, dans les trains, entre amis, au volant ... l’individu devient esclave de son téléphone
portable.
D’après Libération, samedi 14 juin 2005

SUJET 5

DU 2 AU 9 AVRIL 2005 : LA SEMAINE SANS TÉLÉ

La télévision est polluante à fabriquer et à faire fonctionner, mais surtout, par nature, elle conduit
à la passivité. La Semaine sans télé : une bonne occasion de jeter l’œil qui vous surveille en moyenne 3 h 30
par jour. Casseurs de pub, campagne sur Internet (avril 2005)

SUJET 6

LA PAUSE SANDWICH EST EN PASSE DE REMPLACER LE DÉJEUNER DES ACTIFS

« TOMATE-mozarella-origan », « chutney-figues-carré de porc », « jambon-salade-concombre-sauce


tsatziki » : sans détrôner l’éternel « jambon-beurre », le sandwich verse dans la sophistication et l’exotisme.
En effet, l’offre se diversifie pour répondre à un nouveau besoin : la majeure partie des actifs préfère la pause
sandwich à la pause déjeuner dans un restaurant ou la cantine de l’entreprise.
D’après LE MONDE, le 1er Juin 2005

SUJET 7

DIPLÔMES... À VENDRE SUR LE NET

Vous rêvez de décrocher un diplôme de Harvard ou de Polytechnique? Deux solutions : cravacher ou... surfer
sur internet. Adieu cours et examens! En quelques clics de souris et moyennant quelques centaines d’euros,
des sites web aux noms accrocheurs et séduisants vous proposent un faux imitant parfaitement l’original, ou
un diplôme d’une université imaginaire.
Le Nouvel Observateur, juin 2005

SUJET 8

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE AU TRAVAIL DÉVELOPPE LES PERFORMANCES ET L’HUMEUR

Selon les résultats d’une étude anglaise rendus publics lors de la conférence annuelle de l’American College
of Sports Medicine à Nashville (Tennessee), les salariés qui pratiquent une activité physique pendant la
journée se sentent plus productifs et de meilleure humeur. Cette étude concerne des employés qui passent
leur journée assis à leur bureau et à qui l’on a proposé de pratiquer un sport de leur choix lors de la pause
déjeuner.

SUJET 9

UNE PLANÈTE SEMBLABLE À LA TERRE A ÉTÉ DÉCOUVERTE

Une planète qui pourrait ressembler à la Terre, mais avec une température trop élevée pour abriter des
formes de vie, a été découverte en orbite autour d’une étoile voisine, à quinze années-lumière du système
solaire. La découverte de cette planète, avec un rayon double de celui de la Terre,
a été annoncée, lundi 13 juin, par une équipe d’astronomes américains.
D’après Le Nouvel Observateur, juin 2005

SUJET 10

RIRE 15 MINUTES PAR JOUR FERAIT PERDRE 2 KILOS PAR AN

Selon les résultats d’une étude rendus publics lors du Congrès européen sur l’obésité qui a eu lieu du 1er au 4
juin à Athènes (Grèce), rire 10 à 15 minutes par jour consommerait une énergie comprise entre 10 et 40
calories, soit l’équivalent de l’énergie apportée par un carreau de chocolat. Et ramenée sur un an cette
dépense d’énergie due au rire pourrait faire perdre jusqu’à deux kilos !
D’après Le Nouvel Observateur, juin 2005

SUJET 2.

Et pourtant ils écrivent…

Les adolescents aiment toujours écrire et n’écrivent sans doute pas moins ni moins bien qu’avant mais les
formes et les supports d’écriture se sont diversifiés.
Des manières d’écrire différentes. Ils écrivent, tant et plus, peut-être plus que jamais. Mais comment ? Certes
pas toujours dans la langue de Victor Hugo ! Une spécialiste affirme : « Personne ne s’est vraiment penché
sur l’écriture des jeunes ; ils ne sont pas publiés. On me demande souvent si je vois une dégradation au fil
des années, dans le style et l’orthographe : ce n’est pas évident. »
Un journaliste du magazine Okapi suit de près l’univers numérique adolescent : « Les blogues ont en général
une durée de vie de deux ou trois mois et une originalité limitée. Leurs types d’écriture sont très
personnalisés, avec beaucoup d’icônes, d’accents et de signes calligraphiques. Ils rivalisent dans le ton,
l’éloquence, l’humour. On trouve un mélange de lettres capitales et minuscules, destinées à traduire des
nuances dans leur pensée ou leurs émotions. » De quoi rassurer les parents que le langage SMS inquiète...
D’après La Croix

SUJET 3.

Les adolescents aiment les marques !

La plupart des jeunes trouveraient inacceptable de sortir sans leur logo préféré sur leur tee-shirt ou sur leurs
chaussures. Parmi les 13-18 ans, ils ne sont que 12 % à affirmer « ne pas aimer » les marques. Contre 56 %
qui affirment le contraire. Il faut reconnaître que plus on grandit, moins les marques sont importantes dans la
vie. Mais, en plein cœur de l’adolescence, pour ne pas être marginalisé et réussir à s’intégrer plus facilement
dans un groupe, porter des marques est presque devenu essentiel.
Selon une enquête chez les adolescents, 35 % affirment vouloir que les autres voient la marque qu’ils
portent. En même temps, à quoi ça sert d’acheter un pull à 50 euros si c’est pour le cacher ? Il reste tout de
même les irréductibles, 23 % quand même, qui s’opposent fermement à porter des marques visibles. Les
marques : manque d’identité ou marque d’appartenance ?
D’après melty.fr

SUJET 1

L’école en demande-t-elle trop aux parents ?

« Lorsque j’étais enfant, le rôle de mes parents se limitait à me disputer si j’avais de mauvaises notes.
Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on me demande de surveiller, de revoir les leçons... J’ai l’impression d’être
obligé de jouer les professeurs. Et si je ne le fais pas, je me sens coupable », remarque Vincent, père de deux
collégiens.
De leur côté, de nombreux enseignants se plaignent de passer une grande partie de leur cours à faire « le
travail des parents ». « C’est normal que les parents s’impliquent dans le travail scolaire de leur enfant, on ne
cesse de le leur demander ! Mais ils ne le font pas tous », observe Christine, professeur d’allemand.
Faut-il opposer les deux camps, à l’heure où les bienfaits de la « coéducation » entre la famille et l’équipe
pédagogique font de plus en plus l’objet d’un consensus ? L’idée que la famille est déterminante dans la
relation entre l’enfant et l’école, et aussi dans la réussite scolaire, fait en effet son chemin.
D’après La Croix

SUJET 2

Est-ce que le travail, c’est le bonheur ?

Selon le baromètre du bonheur au travail, 69% des salariés sont heureux au bureau. Un chiffre nettement en
baisse par rapport à l’année dernière. Les Français heureux au travail...mais moins qu’avant. Selon le
baromètre du bonheur au travail réalisé par 20minutes.fr et En Ligne Pour l’Emploi, 69% des salariés sont
contents de prendre chaque matin le chemin du bureau. Un bon score mais bien inférieur à celui de l’année
dernière où 77% des salariés français affirmaient être satisfaits professionnellement.
Les collègues restent, pour près de 80% des personnes interrogées, ce qui les rend le plus heureux dans leur
sphère professionnelle. Viennent ensuite les choses qu’ils apprennent au travail (77%) et le contenu de leurs
tâches et leurs missions (74%).
Mais le baromètre reflète également les conséquences de la crise. Plus de la moitié des salariés ont le
sentiment que leur charge et leur rythme de travail ne cessent d’augmenter. Le stress gâche également la vie
professionnelle de 30% des salariés.
D’après lexpress.fr

SUJET 5

Le télétravail, une solution durable ?

De plus en plus d’entreprises mettent en place le télétravail. Économie de transport, de temps, de place...
Ce mode d’organisation offre de nombreux avantages, tant aux employeurs qu’aux salariés.
Depuis 2008, toute la filière française d’Alcatel a mis en place un accord de télétravail dans l’entreprise. «
Aujourd’hui, le télétravail concerne près de 1 700 salariés, précise la DRH d’Alcatel à Brest, soit 25% de
l’effectif ». De la même manière, le conseil général du Finistère expérimente actuellement le télétravail
auprès d’une partie de son personnel pour réduire le nombre de déplacements. « On a lancé un appel à
candidatures pour sélectionner 30 agents représentatifs des différents métiers et grades », explique Anne-
Marie Croc, chef du projet « télétravail ».
« En 2008, le nombre de kilomètres économisés équivaut à vingt-deux fois le tour de la circonférence de la
terre », affirme Karine Gimenez-Veyriez. « Une journée télétravaillée représente une épargne de 2000 km de
trajet, 32 heures de conduite et 162 kg de CO2 pour 27 télétravailleurs. »
D’après Aurélie Tepot, bretagne.durable.info

SUJET 1

Après un accident de car transportant des adolescents qui a eu lieu le week-end dernier, on a mis en cause
l’âge du chauffeur (70 ans). L’accusation n’est pas illégitime, il est des professions qui deviennent délicates à
exercer au delà d’un certain âge et les chauffeurs de car rentrent manifestement dans cette catégorie. Mais il
y a plus grave que l’âge. On sait désormais que le chauffeur incriminé n’était pas déclaré et qu’il effectuait
ce jour là un « extra ». Cela tend à devenir la mode dans le monde du travail où la déréglementation est la
règle. L’entreprise qui avait demandé au chauffeur de prendre le volant se jouait d’un certain nombre de
principes de base : pas de contrat de travail, pas de visite médicale, pas de respect des règles de formation
indispensables. Voilà qui est sans doute plus dangereux que le mauvais état de la route (réel) sur les lieux du
drame et encore plus problématique que le nombre de bougies soufflées par le pilote.

SUJET 2

Bonnes ou mauvaises habitudes…

Certaines habitudes nous nuisent de façon objective, quand elles dégradent notre santé, qu’elles nous
empêchent de mener à bien nos projets (la procrastination par exemple cette tendance à tout remettre au
lendemain) ou quand elles minent notre confiance en nous. Mais c’est aussi l’excès qui les rend nuisibles.
Trop d’habitudes et ce sont toutes nos qualités liées à la spontanéité qui risquent l’étouffement : la capacité
d’adaptation, la fantaisie, l’imaginaire. Ces habitudes créent une carapace protectrice qui enferme et peut
pousser à considérer tout imprévu comme une menace. C’est le cas pour ceux qui redoutent de changer de
train-train. Les rituels, sont au contraire des habitudes qui ont du sens, ce sont des traditions importantes car
elles permettent de se réunir, de communiquer autour d’un évènement commun. Ces rituels peuvent-être
universels, nationaux ou régionaux. Au niveau familial, ce sont des points de repères immuables, acceptés
par tous les membres de la famille, ils cimentent les relations et aident à dépasser certains conflits.
D’après N. Chaline et C. Soulay, Prima, Mars 2005

SUJET 3

Pouvoirs publics et écologistes s’opposent sur les mesures à prendre face aux attaques de loups contre les
troupeaux, de plus en plus fréquentes en France ces dernières années. La controverse a ressurgi mercredi,
dans une audience publique du conseil d’Etat, qui décidera « d’ici la fin de la semaine » de l’opportunité de
suspendre un arrêté interministériel du 19 mai dernier autorisant le tir d’un loup dans l’Isère. Le loup est un
animal protégé par la directive Habitats de 1992 et la réglementation française d’application de cette
législation européenne. Mais depuis que le prédateur a franchi la frontière franco-italienne pour s’installer
dans les Alpes françaises en 1992, les dégâts
aux élevages augmentent et la facture d’indemnisation aussi. (…) Pour les écologistes, les mesures de
protection (parcage nocturne, clôtures, gardiennage, chiens Patou) freinent les attaques et les tirs du loup ne
peuvent être autorisés qu’en dernier recours. Seulement un quart à un tiers des éleveurs ont pris ces mesures.
A quoi éleveurs et pouvoirs publics répondent que la protection est souvent impossible à mettre en œuvre sur
le terrain.
Le 08/06/05 AFP Paris.

SUJET 4
Le XIXe siècle fut le grand siècle des explorateurs, le XXe et le XXIe siècles sont ceux des voyageurs qui se
jouent des distances et des fuseaux horaires grâce à l’extraordinaire développement de moyens de transports
nouveaux, fiables et rapides, et la relative démocratisation du tourisme. Certes, seuls 10 % des Français
choisissent – s’ils le peuvent – de partir à l’étranger pour leurs vacances. Mais, au fond, peu importe la
destination. Partir pour Saint-Flour ou pour Zanzibar, c’est, d’une certaine manière, s’arracher de son nid
clos pour des ailleurs dont l’exotisme n’est pas uniquement fonction du dépaysement. Qu’allons-nous
chercher loin de chez nous ? L’Autre ? C’est à voir. N’y aurait-il pas plutôt une quête égoïste de soi-même,
une volonté de se retrouver face à soi au fin fond d’un désert ou dans une résidence paradisiaque ? A moins
que le voyage ne soit une façon de fuir et de se fuir.
Marianne 1/07/05

SUJET 5
Bonjour paresse, le livre de Corinne Maier, est un best seller : 250 000 exemplaires vendus en France, 300
000 à l’étranger. Jamais un livre sur la vie quotidienne en entreprise n’avait suscité autant de débats, de
polémiques, de controverses. « Je me rappelle le moment où j’ai commencé à lire Bonjour paresse : j’étais
dans le train, c’était tôt le matin. J’allais travailler. Dans mon wagon, il y avait des ouvriers. Ils étaient en
groupe, ils étaient bruyants, mais ce n’est pas pour cela qu’ils ont attiré mon attention. En fait, je me suis
aperçue que je les enviais : eux, ils font quelque chose de concret, ils voient le résultat de leur travail. Tandis
que dans ma boîte, on agite des concepts, on organise des réunions destinées à annuler ce qui s’est dit au
cours de précédentes réunions... » La salariée qui s’exprime s’appelle Anne-Marie. [...]
Marianne, 30/04/05

SUJET 6

« Opération de sécurisation » des écoles : de la poudre aux yeux !

Hier, les ministères de l’Intérieur et de la Justice ont envoyé des forces de Police aux abords
des collèges et lycées pour effectuer des contrôles d’identités. Un tel déploiement était-il nécessaire ?
« Opération de sécurisation ». (...) Les termes semblent aussi inadaptés qu’inappropriés au contexte éducatif.
Evidemment, ce ne sont là que des mots, mais ils sont néanmoins porteurs d’une idéologie, qui se concrétise
par des actions. La dite opération de « sécurisation » doit se traduire notamment par des contrôles d’identités.
Probablement afin de cueillir les « délinquants » extérieurs aux établissements, responsables d’actes
répréhensibles : rackets, vols, menaces... C’est effectivement un facteur de violence patent. Mais était-il
besoin d’une force de police pour ce faire ? Le corps éducatif ne pouvait-il pas s’en charger lui-même, en
demandant aux élèves de présenter leur carte scolaire ? (...) Nul doute que le problème de la violence à
l’école est à prendre au sérieux. Au-delà de la transmission du savoir, l’école est censée enseigner aux
enfants à devenir des citoyens. Le problème est complexe et ce n’est sûrement pas en 24 heures qu’il pourra
être enrayé. Cette opération s’apparente davantage à un coup de projecteur sur la politique sécuritaire du
gouvernement qu’à une réelle volonté de réforme éducative.
D’après Marianne, 07/01/05

SUJET 7

Comme le propose Charles Gardou (président du collectif de recherche « situation de handicap, éducation et
société »), la question de l’intégration scolaire des élèves handicapés se pose non pas « simplement en termes
de moyens, mais comme un problème de rupture culturelle exigeant un certain nombre de mutations ou de
révolutions pacifiques. » Une utopie ? Pas si sûr. Car, si l’intégration apporte beaucoup aux jeunes
handicapés, ces derniers enrichissent également l’école par leur présence. Côtoyer le handicap, c’est aussi
apprendre la tolérance, le partage et respecter la différence...bref, c’est la citoyenneté ! Ainsi à l’école
Jacques Prévert à Quimper, 9 enfants sont déficients auditifs et les 280 écoliers suivent des cours de langue
des signes ! « C’est une richesse que nous font découvrir ces enfants, précise la directrice de l’école. Les
enfants handicapés ont une telle envie de réussir qu’ils nous transmettent leur énergie. » Cette ouverture vers
l’autre sera certainement contagieuse. Il est ainsi fort probable qu’ils transmettront leur « savoir-être » aux
autres enfants. Le début d’une
« révolution culturelle pacifique » ?
Maif infos 132, novembre 2003
SUJET 8

On nous assène de plus en plus de mesures au nom du « principe de précaution ». A tel point qu’on ressent
un vrai malaise : dans les aéroports, on confisque même les ciseaux en plastique des enfants... toujours au
nom du sacro-saint principe de précaution, les normes deviennent drastiques, les mesures de précaution
draconiennes, mais comme on dit à la campagne, la peur n’empêche pas le danger. Système de sécurité,
traçabilité des produits, vêtements anti-transpiration… Les Français comme les autres occidentaux se
protègent de tout et n’importe quoi. On devrait donc être heureux, les plus heureux de la terre même. Et
pourtant, nous sommes le pays d’Europe où l’on consomme le plus d’antidépresseurs, et dans le peloton de
tête pour l’achat de médicaments. Sommes-nous en meilleure santé ? J’en doute. Alors, il est temps de se
laisser aller à un peu d’excès.
D’après l’article de D. Artus, A nous Paris, 24/11/03

SUJET 9

Les résultats 2003 de l’enquête Espad menée en France auprès de plus de 16 000 élèves mettent
en évidence les évolutions de la consommation de substances psychoactives par les adolescents
sur les dix dernières années. (...) Le tabac et l’alcool restent les substances les plus fréquemment
expérimentées entre 12 et 18 ans. Tous les chiffres illustrent la nécessité de mettre en œuvre une politique
globale de santé dans notre pays, s’appuyant sur une démarche active de prévention et d’éducation à la santé.
Si la cellule familiale apparaît comme première concernée par ce phénomène, l’école doit aussi renforcer son
action dans ce domaine. Le programme quinquennal de prévention et d’éducation à la santé engagé appelle à
la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, en étroite collaboration avec les
partenaires de l’école. La nutrition et la prévention des conduites addictives tiennent une place importante
dans ce dispositif.
D’après l’article de R. Berthilier, valeurs mutualistes 231, mai 2004

SUJET 10

Les robots sauveront-ils l’humanité ?

La réalité est-elle en passe de rejoindre la science fiction ? L’Exposition Universelle, qui se tient
cette année dans la ville nippone d’Aichi, donne à voir une série de robots tous plus performants
les uns que les autres. Pour Shoichi Nagakawa, ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, ces
prototypes n’ont pas qu’une vocation ludique. Bien au contraire, il s’agit de fabriquer des petites merveilles
de technologie capables de seconder l’homme dans ses tâches les plus ardues. Plus besoin de risquer sa vie
pour sauver celle des autres : les machines sont là pour ça ! Ainsi, des industriels japonais ont mis au point
un robot capable d’aller récupérer d’éventuels survivants sous les décombres d’un tremblement de terre...
Les Japonais n’ont plus à craindre de canicule meurtrière : ils viennent d’inventer le « garde-malade du futur
», qui sait actionner le ventilateur ou apporter des serviettes humides...
Marianne, 20/06/05, par Anna Topaloff et Vanio Halilhodzic

SUJET 11

Le soutien scolaire concernait essentiellement le collège et le lycée, le primaire représente aujourd’hui 15 %


du marché et correspond à la plus forte hausse du chiffre d’affaires du secteur. « Evidemment, déplore Marc,
instituteur depuis vingt ans, l’école primaire peine de plus en plus à remplir ses missions : apprendre à lire, à
écrire et à compter. Quant aux directives, elles nous interdisent de donner des devoirs à la maison ou de faire
apprendre par cœur les leçons. L’enfant piétine, les parents s’affolent, et compensent par des cours à
domicile qui ne seront sans doute pas mirobolants, mais qui tout simplement compensent l’absence de travail
et de méthode. »
« De toutes façons, témoigne Aude, une enseignante pour un organisme de cours particuliers, on nous
demande surtout de faire garderie le mercredi après-midi pour des gamins qui ne font pas leurs devoirs et
qui, sans nous, resteraient collés devant la télé ». Anaïs renchérit « On nous explique en nous envoyant
devant les élèves qu’ils ont des problèmes de méthodologie, façon polie de dire qu’ils ne fichent rien, mais la
plupart des parents ne voient pas que le mode de vie de leur enfant est déréglé et que rien ne remplace la
rigueur et le travail. »
D’après le magazine Marianne, 19/03/05

SUJET 12

Les images animées, à commencer par la télé, sont de plus en plus présentes dans la vie des enfants. Il suffit
de leur parler pour s’en rendre compte. Les héros de cinéma ou de série télé sont présents jusque dans leurs
dessins et leurs jeux. L’identification aux images est très puissante, particulièrement chez les plus jeunes. Les
garçons y sont également plus sensibles que les filles, parce que les contenus audiovisuels valorisent surtout
l’action, les comportements pulsionnels.
Chez les enfants qui regardent beaucoup la télévision, le symptôme le plus flagrant, c’est l’instabilité de
l’attention. Aujourd’hui une consultation sur trois en psychiatrie infantile a pour origine la difficulté de
concentration et la télé est en partie responsable. Les enfants qui baignent dans un flot d’images perpétuel
ont du mal à se poser et parfois à capter le sens des mots. [...] L’enchaînement des événements capte
l’attention et, petit à petit, l’enfant rentre dans le rêve accompagné de l’écran, cela provoque un phénomène
de « déréalisation ».
D’après l’article de D. Rosière. Magazine Prima

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