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.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
N° Série: ………./2016

Université Kasdi Merbah Ouargla

Faculté des Sciences Appliqué

Département de l’Hydraulique et Génie civil

MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option: traitement des eaux

Présenté Par :
Bouhoreira Meriem
Boukaka Kaoutar

-THEME-

Dimensionnement d’une Station


d’épuration pour la ville de Adrar

Soutenue le :…./05/2016

Jury:
Président: Rezzagui Djihad
Encadreur : Baouia Kais
Examinateurs: Kateb Samir

Année universitaire 2015/2016


. REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
N° Série: ………./2016

Université Kasdi Merbah Ouargla

Faculté des Sciences Appliqué

Département de l’Hydraulique et Génie civil

MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option: traitement des eaux

Présenté Par :
Bouhoreira Meriem
Boukaka Kaoutar

-THEME-

Dimensionnement d’une Station


d’épuration pour la ville de Adrar

Soutenue le :…./05/2016

Jury:
Président: Rezzagui Djihad
Encadreur : Baouia Kais
Examinateurs: Kateb Samir

Année universitaire 2015/2016


Remerciements

Au terme de ce modeste, nous à exprime notre profonde gratitude et nos vifs


remerciements à :

Notre promoteur Mer BOUAI KAISE Maitre assistant chargée de cours à


l’université de KASDI MERBAH Ouargla, pour ses orientations, ses précieux
contribution dans l élaboration de ce travail.

Nous tenons également à remercier:

Tous nos du Département d’Hydraulique et génie civil.

Tous ceux qui nous ont aidés de prés ou de loin dans l’élaboration de ce travail.

Nous tenons enfin à remercier le président et l’Honorable membre de jury d’avoir


accepter de juger ce travail.

Melle : BOUHRIRA MERAIME

Melle: BOUKAKA KAOUTAR


Dédicaces
Te dédie ce mémoire
A ceux qui méritent d’être les meilleurs de tous les parents dans le
monde :
A mon père pour son sacrifice ; sa qentiffesse ; son amour et sa
comprehension.
A ma mere pour son esprit de sacrifice son ancouraaement ; on
affection et ces conseifs ;que dieu m aide à vous rendre fiédre
vous rendra fiéres de moi que dieu vous
A mes freses Bachir et Ala Din et Abed Rahman et Houssam pour
leur soutien et pour tout ce qu ils ont fait pour moi.
A mes cousint et ses femmes et à ma es enfants
A toute la famille Boukaka et Kennouche
A mes amis Mareim Ikram khaoula Iman S Iman B mouloud
A tout la promotion de Traitement des eaux

KAOUTAR
Dédicaces

Je dédie ce travail :

A ma mère et mon père et nana, que j’aime beaucoup et que dieu les garde

Aux sources de l’espoir dans ma vie, frères et sœurs.

A toute la famille.

A tout mes amis et mon collègue B.KAWTER

A mes cheres amis :Nour Elhoda, karima , Hadjer ,Hayat, Chafia, Karima ,
Ftiha ,Samia, Awtf, Ibtisam, Afaf, Naima, Somia, Hiba, Sara , Asma ,
Ahlam……….

A mon cheres amis : B.wasila

A ma promotrice: Mr. BAOUIA Kais, pour toute sa bonté et sa patience


pour la réalisation de ce travail.

A toute la promotion de l’hydraulique2016

A tous ceux que j’aime.

Melle. Bouhoreira Meriem


Sommaires

 Sommaire
 Liste des tableaux
 Liste des figures
Sommaire
Introduction général……………………………………………………………... 1
Chapitre I : Données de base sur la région
I-1-Introduction………………………………………………………….......... 3
I-2-Présentation de la ville……………………………………………................. 3
I-3-Caractéristiques des eaux usées ……………………………………….......... 6
I-4-Conclusion…………………………………………………………………... 10
Chapitre II: Procédées d’épuration des eaux usées
II-1-Introduction…………………………………………………………….......... 12
II -2- Prétraitement………………………………………………………….......... 12
II-3- Traitement primaire………………………………………………………… 17
II-4- traitement secondaire………………………………………………….......... 20
II-5- Désinfection………………………………………………………………… 29
II-6- Epaississement……………………………………………………………… 29
II-7- Stabilisation…………………………………………………………………. 29
II-8-Déshydratation…………………………………………………………......... 30
II-9-Paramètres de dimensionnement…………………………………….............. 31
II-10 Conclusion…………………………………………………………….......... 31

Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration


III -1-Introduction................................................................................................... 33

III -2-Paramètres de dimensionnement……………………………………........... 33

III -3-Déversoir……………………………………………………………........... 34

III -4- Canal damnai……………………………………………………………… 35

III-5-Détermination dimensionnement du traitement primaire ………………….. 36

III -6-traitement biologique………………………………………………………. 43

III -7-Conclusion ………………………………………………………………… 69

Chapitre IV: Estimation économique et gestion et exploitation de la station


IV -1-Introduction ………………………………………………………………. 71

IV -2-la station d’épuration " la boue activé"……………………………………. 71

IV -3-la station d’épuration "lagunage naturel"………………………………….. 76

IV -5-Conclusion………………………………………………………………… 87

Conclusion général ……………………………………………………………… 89


Liste des tableaux

Tableau 1 : Synthèse sur les forages se trouvant à la zone d’étude……………... 4

Tableau 2 : données climatologique moyenne mensuelle de l’année 2014…....... 5


5
Tableau 3 : Evaluation de la population de la ville d’Adrar……………………...

Tableau 4: Différents débits d'eau usée pour différents horizons………………... 6

Tableau 5 : caractéristiques des diverses lagunes naturelles……………………. 28

Tableau 6 : Les donne principale pour les dimension des station………………... 33

Tableau 7 : caractéristique déversoi…………………………………………........ 35

Tableau 8 : caractéristique canal ouvert………………………………………….. 36

Tableur 9 : résume caractéristique de Dégrillage……………………………….. 39

Tableur 10: résume caractéristique de Dégrillage………………………………. 41

Tableau 11: Carnatique de Dégraissage – déshuilage…………………………… 42

Tableau 12 : prises les charger massique et charge volumique………………….. 44

Tableau 13: Prises a' et b' index le charge polluent…………………………....... 48

Tableau 14: déterminée le valeur de am‫ و‬b m index Cm………………………………………... 50

Tableau 15 : Caractéristique du bassin d'aération………………………………... 53


54
Tableau 16 : Dimensions du clarificateur…………………………………….......
59
Tableau 17 : Caractéristique de lits de séchage boue activé………………..........

Tableur 18: caractéristique le 1eme étage…………..…………………………...... 63

Tableur 19: caractéristique de d’ 2 eme étage………………................................. 65

Tableur 20: caractéristique de 3 eme étage………………………………….......... 67

Tableau 20 : Caractéristique de lits de séchage lagunage naturel………….......... 69

Tableur 21: caractéristique de lagunes naturelle……………………………........ 69


Tableau 22: Volumes et couts de terrassement……………………………........... 78
Tableau 23: volume de béton armé et coùt Gène civil………………………….. 79

Tableau 24: Coût des équipements………………………………………………. 80

Tableau 25: Récapitulatif du bilan d’investissement…………………………….. 81

Tableau 26: consommation électrique…………………………………………… 82

Tableau 27: Main d’œuvre et maintenance et renouvellement des équipements... 82

Tableau 28: Récapitulatif du bilan d’exploitation………………………………... 83

Tableau 29 : qualification requises dans une station……………………………... 84


Liste des figures

Figure 1 : Situation géographique de la ville de ADRAR …………………….. 3


Figure 2 : grille mécanique droite………………………………………. 13
Figure 3 : grille mécanique courbe……………………………………… 14
Figure 4 : Déssableur longitudinal (à canaux graviraire)……………….. 16
Figure 5 : Déssableur aéré………………………………………………. 16
Figure 6 : Dégraisseur aéré…………………………………………....... 18
Figure 7 :Déshuileur longitudinal………………………………………. 18
Figure 8 : Schéma d’un décanteur primaire…………………………….. 20
Figure 9 :Décentration lamellaire………………………………………. 21
Figure 10 : Lit bactérien………………………………………………… 23
Figure 11: disque biologique……………………………………………. 24
Figure12 : Le lagunage naturel…………………………………………. 25
Figure 13 : Différents types de lagunes aérées…………………………. 26
Figure 14 : Boue activée moyenne charge……………………………… 29
Figure 15 : Epaississeur………………………………………………… 30
Figure 16: La Proposition 01 : Institution Station Par La Boue Activé... 43

Figure 17: La Proposition 02 : Institution Station Par Lagunage naturel. 60


Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale :
Le rejet des eaux usées dans la nature sans les épurer est l'un de principaux phénomènes
qui ont contribuent à la pollution de l'environnement, à la contamination des eaux
souterraines et par la suite à la propagation des maladies. Pour lutter contre les effets
néfastes de ces eaux, l'implantation des stations d'épuration demeure un outil fondamental
car elles garantissent des eaux conformes aux normes de rejet. Cependant, pour aboutir
aux résultats voulus, différentes dispositions doivent être prises en considération telle que
le contexte géologique, démographique et hydrologique.
Les eaux usées de cette région sont évacuées directement dans le milieu naturel ce qui
peut engendrer de graves nuisances si la situation reste intact. Alors, l'implantation d'une
station d'épuration dans cette région s'avère d'une grande importance.
L'objectif de cette étude est d'essayer de concevoir une station d'épuration des eaux
usées pour la ville d’ADRAR en dimensionnant les différentes étapes de la station avec
une étude techno-économique de cette station.

1
Chapitre I

Généralités sur la région


d’étude
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

I-1-Introduction :
Dans le présent chapitre, nous allons présenter la daïra Adrar, en indiquant sa situation
géographique, géologique, son relief, ainsi que son climat. Puis, nous allons déterminer le
débit des eaux usées et la charge polluante.
I-2-Présentation de la ville :
I-2-1-Situation géographie
La wilaya d’Adrar s’étend sur la partie du Sud-ouest Algérien et couvre une
superficie globale de 427,968 Km2 soit 17,97% du territoire national.
est limitée par: [1]
− Au Nord, par la wilaya d’El Bayadh
− Au nord-ouest, par la wilaya de Béchar
− Au nord-est, par la wilaya de Ghardaïa
− A l’ouest, par la wilaya de Tindouf
− Au Sud est, par la wilaya de Tamanrasset.
− Au sud, par le Mali et la Mauritanie

Figure 1 : Situation géographique de la ville de ADRAR

3
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

I-2-3- Aperçu géologique


La Wilaya d'Adrar est une région très peu accidentée, stable tectoniquement.
I-2-4- Hydrogéologie:
Les eaux souterraines représentent la principale ressource hydrique de la Wilaya,
elles sont constituées de quatre nappes différentes :[2]
Au niveau du la zone d’étude, on dénombre l'existence de dix forages répartis comme
suit :
Tableau 1 : Synthèse sur les forages se trouvant à la zone d’étude

N° Profondeur
Débit
forage Nappe captée (m) N.S N.D
Situation mobilisé
(m) (m)
(l/s)
1 Deldoul -10-sahla Continentale 108 18.10 50.12 20
intercalaire
2 Deldoul -08-Akbour Continentale 130 14.8 37.80 50
intercalaire
3 El Barka Continentale 110 12 43 35
intercalaire
4 Igosten Continentale 115 11.33 24 50
intercalaire
5 Oued Abdessamad Continentale 125 6.45 34 10
intercalaire
6 touki Continentale 85 6.1 37.85 11
intercalaire
7 Deldoul-1- Continentale 130 4.65 36.30 14
intercalaire
8 El Hadbane -bis1 Continentale 130 4.8 45.48 30
intercalaire
9 Deldoul-3-bis Continentale 125 5.05 - 50
intercalaire
10 Deldoul-11 Continentale 130 6.10 38.77 50
intercalaire

I-2-5-Hydrographie
Etant donnée la position géographique et le relief d'ADRAR , le réseau hydrographique
y est naturellement endoréique, malgré leur nombre assez élevé, les Oueds sont peu
importants avec très peu de crues.[2]
I-2-6- Données climatologiques
La zone d’étude est soumise à un climat continental de type désertique conditionné par
une température élevée en été et une pluviométrie très faible de l’ordre d’une trentaine de
millimètres par an (pluies irrégulières), témoignant ainsi d’une aridité aigue. L’amplitude

4
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

thermique y est très importante (de 49 °C le jour à moins de 10 °C la nuit). L’aridité du


climat est accentuée par des vents de sable parfois très violents (simoun, sirocco).[2]
A/Les Températures :
La wilaya d’Adrar enregistre des écarts de températures considérables. En été les
températures sont maximales jusqu’à 45°C (juin-juillet – août). En hiver les températures
peuvent atteindre parfois les 0°C en décembre et janvier.[2]
B/Les Vents :
La fréquence des vents est très grande durant toute l’année, notamment le sirocco dont la
vitesse peut atteindre les 100KM/H de direction NE et NNE. Généralement, la saison du
printemps (mars-avril), connaît une fréquence plus grande de vents de sable.[2]

Tableau 2 : données climatologique moyenne mensuelle de l’année 2014[1][2]


MOIS Jan. Fév. Mars. Avril. Mai. Juin. Jui. Aout. Sep. Oct Nov Déc an
Temp min
5.3 7.9 11 15.5 19.8 22.6 22.7 22.2 20.5 16.6 10.8 6.8 14.86
moyen (oC)
Tempe moyen
12.8 15.3 18.2 22.5 26.4 29 28.9 28.5 27.7 23.2 17.5 13.9 21.82
(oC)
Tempe max
20.3 22.6 25.4 29.5 33 35.4 35.2 34.8 33.9 29.9 24.3 21 28.78
moyen (oC)
Précipitations
1.3 1.3 2.6 1.8 6.2 3.9 4.8 5.6 8.3 3.2 2.1 1.8 42.9
(mm)
Humidité
relative (%) 24.1 22.2 19.3 19.2 19.8 20 20.2 21.8 24 27.9 28.1 27.3 22.82

I-2-7- Situation démographique


La population et son évolution dans le temps présente un facteur prédominant dans
l'estimation de la qualité d'eau usée à traiter. D'après le recensement de 2011, le nombre
d'habitant est de l'ordre de 70658 habitant.[1]
.
Tableau 3 : Evaluation de la population de la ville d’Adrar
commune 2011 Taux 2020 2030 2045
d’Accroissement
Adrar 70658 2.02% 84592 103320 139465

I-2-8- Alimentation en eau potable :


Le réseau d'eau potable de la ville d'ADRAR est de type mixte, composé d'un
ancien réseau ramifié et d'un nouveau maillé. Le système d'AEP comporte
3
20 châteaux d’eau d’une capacité globale de 11950 m .

5
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

.I-2-9- Réseau d'assainissement


Le taux de raccordement du réseau d'assainissement de la-ville d'Adrar 66 %, le
réseau est de type unitaire. le réseau assainis qui collecte et transite les effluents a une
longueur de 120 Km avec une pente variée entre 1. 1 %o et 10 %o, dont les diamètre
varient du Ø 250 .
I-2-10- Détermination des débits
- Débits des eaux potables : Qmoy j
- Détermination des débits de rejet : Le débit journalier d eau usée(Qeumoy):
-Débit moyen horaire : Qmoy h
-Débit pointe par temps sec : Qpt

Tableau 4: Différents débits d'eau usée pour différents horizons

Débit 2020 2030 2045


Qusée(m3/j) 15395.7 18804.2 25382.7
Qmoyh (m3/h) 641.4 783.5 1057.6
Qmoy h (l/s) 178.2 217.6 293.8
Kp 1.68 1.66 1.64
Qpt (m3/h) 1077.7 1300.3 1734.6

I-3-Caractéristiques des eaux usées :


Les eaux usées quelles que soient leur origine, sont généralement chargées en éléments
indésirables, voire même toxiques qui selon leur quantité et leur composition, représentent
un danger réel pour les milieux récepteurs ou l’environnement tels que :
-Du type du réseau
-Du industries raccordées ou non au réseau.
-Du taille de l’agglomération
L’élimination de ces éléments toxiques exige de concevoir une chaine de traitement.
Toute fois, avant de concevoir tout procédé d’épuration, il est impératif de caractériser
l’effluent à traiter, quantitativement et qualitativement.[4]
I-3-1-Origine et nature des eaux usées à épurer :
On peut classer les eaux usées en quatre catégories principales :
-Les eaux domestiques
-Les eaux usées industrielles
-Les eaux de pluies de ruissellement dans la ville
-Les eaux de ruissellement dans zones agricoles[4]

6
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

a)Les eaux domestiques


Ces eaux sont constituées par :
-Eaux usées ménagères provenant des usages domestiques :eaux de bain, de lessive .
-Eaux vannes : urines, fèces.
-Les eaux de lavage

En général, ces eaux sont chargées en matières organiques, graisses et des produits
d’entretiens ménagers. Elles présentent une bonne biodégradabilité.

b) Eaux usées industrielles

Ces eaux proviennent des différentes usines de fabrication ou de transformation. La


qualité de ces eaux varie suivant le type d'industrie, elles peuvent être chargées en matières
toxiques difficilement biodégradables qui nécessitent un traitement spécifique.

c) Eaux de ruissellement

Ce sont les eaux de pluies et de lavage des chaussées. Ces eaux sont caractérisées par la
présence des matières en suspension en grande quantité ainsi que des hydrocarbures
provenant de la circulation automobile.

d) Eaux usées agricoles

Ce sont des eaux de drainage et des rejets ,de fortes concentrations de pesticides et
d'engrais. Elles ont une valeur fertilisante très importante.

I-3-2- Paramètres de pollution des eaux usées

Ils peuvent regrouper les paramètres suivants:

1-3-2-1-Paramétres physiques

a)Température

7
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

Elle a une influence déterminante sur l'activité des micro-organismes et sur la réserve
d'oxygène pour le processus d'auto-épuration.
Pour garantir le bon fonctionnement de certains ouvrages de la chaîne de traitement
(dégraisseurs), cette température ne doit pas dépasser 30'C.

b) Turbidité

Elle indique la présence des M.E.S d'origine organique ou minérale.

c) Conductivité

La mesure de la conductivité donne une idée sur la minéralisation de l'eau. Plus la


concentration ionique des sels dissous est grande et plus la conductivité est grande.

d) Couleur et odeur
En général, la couleur et l'odeur ont été utilisées comme les premiers indicateurs de la
pollution de l'eau.
La couleur d'une eau usée urbaine est grisâtre, mais certains rejets industriels (teinture,
papeteries. . .) contiennent des colorants particulièrement stables. Il existe plusieurs gaz qui
Donnent des odeurs, résultant d'une fermentation ou décomposition, parmi lesquels on peut
citer NH3,H 2S...
e) Matières en suspension (M.E.S)
Ce sont des matières solides contenues dans les eaux usées qui sont séparables par
filtration, décantation ou centrifugation.
Les teneurs en MES sont obtenues après séchage à 105°C.
f) Matières volatiles en suspension (MVS)
Elles sont constituées par la partie organique des MES, elles sont mesurées par
calcination à 550°C en deux heures et présentent en moyenne 70% des MES.
g) Matières minérales (M.M)
Elles représentent la fraction minérale des M.E.S. C'est la différence entre les
matières en suspension et les matières volatiles en suspension.
Elles représentent par conséquent le résidu de la calcination.[4]

8
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

I-3-2-2- Paramètres chimiques


a) Potentiel hydrogène (PH)
Le pH indique la concentration en ion H+ présent dans l'eau. Les micro-organismes
nécessitent une gamme de pH allant de 6.5 à 8.5.
b) Demande biochimique en oxygène (DBO5)
Elle représente la quantité d'oxygène nécessaire pour décomposer par oxydation (Avec
l'intervention des bactéries) les matières organiques contenues dans une eau usée.
Bactéries
MO+02 CO 2+H20
Généralement la pollution carbonée est dégradée d'une manière significative pendant
une durée de 5 jours, au-delà de cette durée la consommation en oxygène diminue
énormément ainsi on a adopté la notion DB05 obtenue après 5 jours d'incubation à 20°C et
dans l'obscurité.[3]
c) Demande chimique en oxygène (DCO)
Elle représente la quantité d'oxygène consommée par oxydation chimique de la totalité
des matières organiques et minérales dissoutes dans l'eau.
Le bichromate de potassium agissant en milieu sulfurique pendant deux heures à ébullition,
oxyde presque entièrement les matières réductrices.
d) Notion de Biodégradabilité
Le rapport DCO/DB05 donne une estimation de la biodégradabilité des eaux usées.
La notion de la biodégradabilité représente la capacité d'une substance ou son
aptitude à être décomposée par les micro-organismes (bactéries, champignons...)
• Si DCO/DBO5 <1.5 : l'effluent est facilement biodégradable.
• 1.5<DCO/DB05<2.5 : l'effluent est moyennement biodégradable.
• DCO/DB05 >2.5 : l'effluent est difficilement biodégradable.[5]
Elle définit les valeurs unitaires de pollution correspondant au rejet journalier standard
d'un habitant pour divers paramètres.
D'une manière générale, la production de la pollution est inférieure aux valeurs définies.
1 Equivalent -habitant rejette
 DB05= 60 g/hab/j
 DCO = 120 g/hab/j
 Matières en suspension =70g/hab/j ,
 Matières azotées =14 g/hab/j

9
Chapitre : I Généralités sur la région d’étude

 Matière de phosphore = 4 g/hab/j


 Q = 150 l/ hab/j à 200 l/ hab /j
I-3-2-4- Paramètres biologiques
Les micro-organismes présents dans les eaux usées sont à l'origine du traitement
biologique, ils sont constitués
 Des germes pathogènes (mycobactéries, colibacilles etc...);
 Des parasites (Kyste d'amibes, des œufs de vers etc...);
 Des champignons.
I-3-2-5-Conséquences sur le milieu récepteur:
Le rejet des eaux usées brutes perturbe l'équilibre du milieu récepteur, la quantité de
pollution rejetée est devenue incompatible
Avec les capacités d'autoépuration des cours d'eau et provoque des conséquences néfastes
telle que:
- La dégradation du milieu naturel;
- La pollution des mers, des lacs et des cours d'eau.
- Le risque de contamination des eaux souterraines.
I-3-Conclusion:
Au cours de ce chapitre, nous avons vu que la daïra d'ADRAR est caractérisée par un
climat saharien aride, et elle repose sur quatre nappes aquifères qui forment un grand
réservoir d’eau.

10
Chapitre II
Procèdes d’épuration des
eaux usées
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

II-1.- Introduction
Les eaux usées constituent un effluent très chargé en matières polluantes, nuisibles
aussi bien au milieu récepteur qu'à la santé humaine.
Pour remédier à cette pollution, l'eau usée doit subir une épuration avant son
rejet ou sa réutilisation.
L'épuration des eaux usées comporte les étapes suivantes:
1 - prétraitement (dégrillage, dessablage, déshuilage);
2- traitement primaire (décantation primaire);
3- traitement secondaire (traitement biologique);
4- désinfection.
L'épuration est indispensable pour les eaux usées car Elle vise à :
-protéger l'environnement. .
- protéger la santé publique.
- voiser les eaux épurées. .
-valoriser les boues des stations d'épuration.
II -2- Prétraitement :
Les prétraitements et les traitements primaires visent essentiellement à l'élimination
des matières flottantes ou en suspension des eaux provenant à la station d'épuration. Ils
sont utilisés avant les traitements biologiques.
Les étapes d'un prétraitement sont généralement, le dégrillage ou visuellement le
tamisage ; le dessablage et le déshuilage. [3]
II-2-1- Dégrillage :
Il consiste à faire passer les eaux usées à travers une grille dont les barreaux plus ou
moins espacées, retiennent les éléments les plus grossiers afin de protéger les installations
ultérieures de la station. L'espacement est déterminé en fonction de la nature de l'effluent.
Le dégrillage est classé en trois catégories selon l'écartement entre les barreaux de la
grille:
- un pré-dégrillage : espacement de 30à l00mm,
-un dégrillage moyen: espacement de 10à25mm,
- un dégrillage fin: espacement de 3àl0mm
Il existe différents types de grilles selon la conception des fabricants et la nature
De l'effluent à traiter .On distingue : [10]

12
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

- Grilles manuelles : elles sont cependant réservées aux petites stations (<5000habitants).
Généralement inclinées par rapport l'horizontale (60°à 800), le nettoyage s'effectue
manuellement à l'aide d'un râteau.
- Grilles mécaniques : Au de là de 2000 équivalents habitants la station doit être équipée
de grilles mécaniques .Elle sont classées en deux catégories
- Grille droites : fortement relevées (inclinaison de 80°), elles sont conçues avec des
dispositifs de nettoyage différents tel que:
-Des râteaux ou des peignes;
-Des brosses montées sur chaîne sans fin;
-Des grappins alternatifs, à commande par câble permettant remonter, les
Détritus sur de grande hauteur (figure 02)
-Grilles courbes: ces grilles sont conçues pour traiter les eaux d'une station traitant l0à
5000 .m3/h. constituées de barreaux en fer plat formés en quart de cercle, elles sont
nettoyées par un duo râteau tournant ou encore par un système de bielles appliquées contre
la grille. (Figure 03)

Figure 2 : grille mécanique droite.

13
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

Figure 3 : grille mécanique courbe.

II-2-2 - Déssablage
Le dessablage a pour but d'extraire des eaux brutes, les sables et les particules minérales
plus au moins fines (diamètre supérieur à 0.2mm) de façon à éviter leurs dépôts dans les
canaux et les conduites pour protéger les pompes et les autre appareils contre l'abrasion.
Les particules ont des vitesses de chute différentes en fonction de leurs diamètres, leurs
natures et aussi la viscosité du liquide dans lequel elles se trouvent.

Il y a plusieurs types de déssableurs suivant la forme du bassin ou la circulation du


fluide, on distingue
 Dessableur à canaux gravitaires.
 Dessableur à effet hydrodynamique.
 Dessableur aéré.
1- Déssableur à canaux gravitaire
Ce type de déssableur est utilisé pour capter la particule arrivant en surface, si elle
atteint le fond du déssableur avant de pénétrer dans la zone de sortie, dans ce type on
trouve le canal déssableur, où le courant doit être réduit environ de 0,3 m/s pour permettre
le dépôt des sables, et aussi la longueur du canal déssableur doit autoriser un temps de
séjour de 1 à 2 minutes. Le dessableur carré qui est utilisé dans les grandes installations
pour éviter l'encombrement linéaire important des déssableurs à canaux.

14
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

2- Déssableur à l'effet hydrodynamique :


Les sables sont projetés vers les parois :t descendent dans une spliaie d'xc vcricai, le
diamètre est de 5 à 15 m et la hauteur du liquide est de l'ordre de 1 m, et la vitesse d'arrivée
est de 0,7 à 0,8 m/s. Le temps de séjours est entre-30 à 40 s.
Lorsque le débit est insuffisant un brasseur à pellc permet de faire le liquide en
mouvement.
3-Déssableur aéré :
Le déssableur aéré, est un bassin muni d'un dispositif d'agitation à l'aire comprimé.
L'effet de l'air injecté est d'assurer une turbulence constante qui évite le dépôt des matières
organiques, et provoque l'apparition d'un mouvement de rotation permettant d'accélérer la
sédimentation des sables. Ce type est calculé par un temps de séjour entre 3 et 5 minutes,
et avec un volume d'aire injecter égale 1 à 1,5 m 3/m3 d'eau, la vitesse est de l'ordre de 40
m/h et 70 m/h, pour les particules de diamètre 200 μm
II-2-3- Dégraissage – déshuilage :
Cette opération est destinée à éliminer les graisses et les huiles à cause des
inconvénients qui
peuvent provoqués leurs présences dans l'eau qui est les suivants:
- Envahissement des décanteurs.
- Diminution des capacités d'oxygénation des installations du traitement.
-Les mauvaises sédimentations dans les décanteurs.
- Le bouchage des pompes et des canalisations.
Pour faire un bon dégraissage, il faut assurer une température de l'eau inférieure a 30°C
Il existe trois types de dégraisseur déshuileur:
a)-Déshuileur à cloisons siphoïdes :
C'est un dégraisseur- déshuileur caractérisé par:
 Une vitesse entre 7 et 10 m/h.
 Temps de séjour de plusieurs minutes

15
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

Figure 4 : Déssableur longitudinal (à canaux graviraire)

Figure 5 : Déssableur aéré


b)- Déshuileur longitudinal :
Ce type de déshuileur est utilisé surtout pour les eaux des industries mécaniques. Leurs
caractéristiques principales sont:
 Une vitesse de 0,9 à 3,6 m/h.

16
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

 La section transversale égale 15 fois la valeur de SH calculée pour une vitesse


d'écoulement entre 18 et 55 m/h.
 Le rapport (hauteur d'eau I largeur du bassin), entre 0,3 et 0,5. • L'hauteur d'eau est
de 1 à 3 m.
 Largeur comprise entre 2 et 6 m.
c) Dégraisseur aéré :
L'ouvrage comporte zone de tranquiiiisati6n et une zone d'aération. L'injection de l’air a
pour but de faire améliorer la vitesse de séparation par un mouvement secondaire de l'eau
qui permet de guider les flottants vers la zone tranquillisée où ils sont recueillis par raclage.
Le temps de séjour dans l'ouvrage est de 3 à 5 minutes, et le débit de l'air est de 5 m3/ h
pour 1 m3d'eau, avec une vitesse ne dépassant pas 25 m/h.
II-3- Traitement primaire
II-3-4- Décantation
La décantation consiste à faire traverser un bassin par l'effluent à faible vitesse, de façon
à ce que les ntières en suspension puissent décanter. Le processus de décantation réside
dans l'utilisation des forces de gravité pour séparer une particule de densité supérieure à
celle du liquide jusqu'à une surface ou une zone de stockage.
Après l'élimination des particules de sable et les huiles, les eaux contiennent des
matières minérales et organiques décantables.
On utilise cette opération pour:
 Capter une quantité importante de la pollution organique.
 Réduire le risque de colmatage du système de traitement biologique.
 Pour les eaux usées domestiques, cette opération élimine jusqu'à 35 % d
la DBO5, et 90 % des matières décantables et 60 % des matières en suspension
(MES).

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Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

Figure 6 : Dégraisseur aéré

Figure 7: Déshuileur longitudinal

II-3-2 Types des décanteurs


1- Décanteur parfait
C'est un décanteur idéal caractérisé par:
• Régime d'écoulement laminaire avec l'absence de turbulences.
• La répartition des MES est uniforme
• L'immobilité des particules décantées lorsque elles atteignent le fond du décanteur.

18
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

2- Décanteur réel
Dans ce type de décanteur, il y a plusieurs facteurs qui perturbent le décanteur idéal tels
que: -
 L'existence de turbulences et le régime de l'écoulement sont rarement laminaires.
 La densité l'eau est partiellement différente, la décantation n'e.t pas homogène.
 Les différances de température créent des courants de convection. .
 Le vent provoque aussi des courants qui influent sur La décantation.
Ces facteurs influent directement sur le fonctionnement du décanteur, et peuvent:
 Baisser la vitesse de chute effective par rapport à la vitesse théorique calculée.
 Augmenter le temps de séjour réel, se qui provoque un rendement du décanteur ne
dépassant pas 63 %.
2-1-Type de décanteur réel
Il existe plusieurs types de décanteurs ; on distingue :
a)Décanteur longitudinal
Il est composé par des bassins longitudinaux avec des- parois inclinées d'un angle de
500 à 600 avec l'horizontale pour éviter l'accrochage des boues sur les parois, avec des
vitesses de l'effluent faibles traversant ces bassins généralement dans une durée de 1 h à 2
h (temps sec). La longueur est dans la limite de 4 m à 8 m, avec une profondeur comprise
entre 1,5 et 2 m pour assurer une bonne répartition des matières.
Le raclage des boues est assuré à l'aide des ponts racleurs qui se déplacent selon un
mouvement de va-et-vient.
b)- Décanteur circulaire .
Ces décanteurs ont des diamètres entre 50 et 60 m, et peuvent aller jusqu'à 90 m dans
certains cas.
La forme circulaire est particulièrement sensible aux effets dii vent qui peut perturber
la bonne répartition des filets liquides.
L'arrivée de l'eau se fait par un flûta central, et le système de raclage radial du fond à
une charpente formant une passerelle constituée d'une ou plusieurs lames montées en
jalousie selon les tailles des décanteurs.
Ce type de décanteur a une construction relativement économique par rapport aux
décanteurs rectangulaires en raison de la faible épaisseur des parois circulaires de béton
armé et ainsi que la faible. densité d'armature.

19
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

c)- Décanteur lamellaire :


Ils sont des décanteurs à plaques ou tubes inclinées à 600 qui peuvent être disposés
en parallèles, l'entré des eaux se fait de bas en haut. .
Ce type de décanteur permet de piéger rapidement la majorité des particules fines
colloïdales, du fait que la hauteur de chute est de 4 à 9 cm. [4]
Ce type de décanteur est préconisé pour les eaux naturelles destinées à la
consommation.
II-4- traitement secondaire :
Le traitement secondaire permet de se débarrasser des impuretés présentes sous forme
solubles ou colloïdale lorsque leur taille ne permet pas d'être piéger dans le traitement
primaire.
On distingue deux types de traitement:
- Le traitement physico - chimique ;
- Le traitement biologique.

1-arrivée des eaux brutes 4-sortie des eaux décantées


2-pont racleur 5-évacuation des boues
3-zone de floculation

Figure 8 : Schéma d’un décanteur primaire

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Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

Figure 9:Décentration lamellaire

II-4-1-Traitement physico-chimique :
Le traitement physico-chimique est le procédé le mieux adapté aux Variations
saisonnières" de la charge polluante ou de l'existence des matières toxiques.
Le physico- chimique comprend les trois opérations principales :
-U ne coagulation ;
- Une floculation ;
- Un n ou une flottation.[4]
Ce type de traitement n'est utile que dans le cas ou le rejet d'eaux usées et très chargées
ce qui implique que le traitement biologie est pratiquement non applicable.
II-4-2-Traitement biologique :
Le traitement biologique des eaux résiduaires a pour but d'éliminer la matière
organique dissoute par actif des bactéries et micro organismes.
II permet de passer des éléments présents sous forme soluble ou colloïdale en éléments
floculables et de constituer des agrégats que l'on peut séparer de l'eau.
Il faut aussi signaler que la plupart des procédés biologiques exigent un domaine
optimum de pH compris entre 6,5 et 8,5 quant à l'activité microbienne, elle est optimale à
30°C et requière des quantités suffisantes en nutriments.

21
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

On peut grossièrement classer les micro-organismes en


 Germes aérobie qui exigent de l'oxygène pour leur métabolisme;
 Germes anaérobie qui tirent leurs besoins énergéticpies de la matière organique en
absence de l'oxygène;
 Germes facultatifs qui ont un métabolisme aérobie et un métabolisme anaérobie.
L'épuration des eaux usées fait appel à deux types de procédés
- Les procédés à culture bactérienne fixe;
- Les procédés à culture dispersée (libre).
II-4-2-1- Procédés à culture fixe :
II-4-2-1-1- Lits bactériens :
Un lit bactérien se présente comme une colonne circulaire pouvant atteindre de 4 à 5
mètres d' hauteurs dans laquelle se trouve un matériau poreux.
Les eaux à traiter ruissellent à la surface de la pellicule biologique qui prolifère sur- le
support, celles-ci renferment une forte concentration de bactéries et de champignons.
Ces organismes absorbent et métabolisent la matière organique de l'effluent,
s'appauvrissent progressivement au cours de son trajet. [5]
L'utilisation de ce procédé peut aboutir à des résultats appréciables tels que:
- DB05 :<9 35mgl-1
- DCO :< 125mgl-1
- MES :<9 3Omgl-1
 Avantages
Un bon rendement est atteint avec un choix convenable du matériau et des dimensions
des pores (augmentation de la surface spécifique). Les lits bactériens sont aussi
performants dans le cas d'effluents urbains ou dans le cas de certaines industries
spécifiques (parfumeries, agro-alimentaires).
Entre autre l'exploitation d'une station à lits bactériens reste très simple: pas de gestion
de stock de boues.
 Inconvénients
Les traitements préalables doivent être performants, faute de quoi, un encrassage
progressif apparaît qui contraint à vider, laver et remettre en place le matériau du lit.
Les fréquentes odeurs enregistrées au changement de saisons. [6]

22
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

Figure 10 : Lit bactérien

II4-2-1-2- Disque biologique :

Dans le procédé à biodisque, le support est constitué par des disques parallèles
régulièrement espacés sur un axe horizontal, tournant à faible vitesse et immergés sur la
moitié de leur hauteur. Ce mouvement induit une oxygénation de la culture pendant la
période d'immersion.
Il est caractérisé par:
-La profondeur d'immersion des disques (génialement deux mètres);
- La vitesse de rotation de l'arbre qui doit être optimale pour permettre une aération et
une fixation des bactéries convenable;
- La température doit être comprise entre 15 et 29°C.[6]
 Inconvénients
Les disques ne s'adaptent pas au traitement à forte charge, ils sont très sensibles à la
qualité des eaux à traiter, aux pointes excessives des concentrations et de débits, aussi ce
procédé par biodisque ne s'adapte qu'au traitement des effluents de petites agglomérations.
 Avantages
- Ce procédé est d'une extrême simplicité d'exploitation et économique.

23
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

- En plus des avantages inhérents aux systèmes à cultures fixées, sécuritaires vis-à-vis
des pertes de biomasse épuratrice, dans la limite de la charge prévue au projet, la
croissance du biofiim des disques s'autorégule en fonction de la charge traitée;
- Couverture requise leur conférant une adaptation naturelle aux climats froids;
- Consommation énergétique modérée (de l'ordre de 1KWh/Kg de DBO éliminée)
-Boues bien épaissies par décanteur -digesteur.

Figure 11: disque biologique

II-4-2-2- Procédés à culture bactérienne libre

II-4-2-2-1W L'épandage :
C'est le procédé le plus ancien, il consiste à déverser directement sur le sol
perméable des eaux usées, où les granulats constituant le sol sont alors un matériau de
support de microorganismes, ces derniers servent à dégrader la matière organique. Ce
procédé peut être dangereux dans la mesure où les eaux qui s'infiltrent à travers le sol
peuvent contaminer la nappe.
 Inconvénients
L'épuration par épandage présente un certain nombre de risques qui peuvent être:
L'intoxication à travers la chaîne alimentaire, . la contamination des nappes et le risque de
colmatage des sols.
 Avantages
L'épandage présente l'avantage d'être un procédé simple et très économique,
n'exigeant pas de grands moyens de mise en oeuvre ou d'exploitation et permet la
fertilisation des sols pauvres par un apport de substances nutritives contenues dans
l'effluent.

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Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

II-4-2-2-2- Lagunage :
Le lagunage est un type de traitement caractérisé par la simplicité du procédé, et
l'importance du pouvoir tampon face aux. variation des charges ( organique, hydrique), à
cause du temps de rétention qui est beaucoup plu élevé que dans les autres procédés.
1. Différents types de lagunage :
L'utilisation d’étangs naturels ou artificiels, comme milieu récepteur d'effluent brute
ou traités, remonte à des temps anciens, d'où on distingue trois types de lagunage:
 le lagunage aérobie
 le lagunage facultatif
 le lagunage anaérobie
a)- Lagunage aérobie
Ce type de lagunage est généralement de profondeur l à l.2 m et ne dépassant pas
3m ; est le siège de développement d'algues microscopiques ou des bactéries aérobies. Cet
écosystème -est composé de bactéries aérobies et d'algues, permet la réalisation d'un bon
niveau d'épuration.
Le lagunage aérobie consiste en deux types de lagunes
- Lagunes naturelles
La profondeur des lagunes naturelles est faible de façon à permettre une pénétration
suffisante de la lumière, la profondeur des lagunes à micro phytes ne doit pas dépasser 1.2
à 1.5 m ; elle doit être supérieur à 0.8 m
En climat tempéré, un dimensionnement est basé sur une charge journalière de 50kg de
DB05 /hectare /jour et à un temps de séjour de 50 à 60jours. La température moyenne dans
la lagune est 13°C [4]
La figure montre le schéma d'une lagune naturelle

Figure12: Le lagunage naturel

25
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

- Lagunes aérées:
Une lagune aérée est un bassin de profondeur spéciale (1.8 à 3.6 m) dans lequel
l'oxygénation est effectuée par voie mécanique ou par des équipements diffuseurs d'air et
aussi par l'aération produite en surface. On considère deux types de lagunes : le bassin
aérobie dans lequel toutes les matières solides sont maintenues en suspension et le bassin
aérobie /anaérobie dans lequel le taux de turbulence maintenu dans le bassin assure la
distribution d'oxygène à travers tout le bassin, mais insuffisant en général pour maintenir
en suspension les matières solides.
Dans le bassin aérobie, tous les éléments solides sont en suspension de sorte que les
matières solides dans l'effluent seront à la même concentration que dans le bassin. Dans la
plus part des cas une décantation séparée des boues et une installation d'évacuation serons
nécessaires. Le bassin aérobie est modifiable en une installation à boue activée.
Dans le bassin aérobie /aérobie la plus grand partie des matières inertes en suspension
et des matières biologiques non oxydées décantent au fond du 1 bassin ou elles subissent
une
décomposition anaérobique ,le bassin peut être modifié pour comporter un compartiment
séparé de décantation capable de fournir un effluent clarifié.
La charge journalière de ( DB05) varie entre 111 à 222 kg de ( DB05) par hectare par
jour (figure 12) [4]

Figure 13: Différents types de lagunes aérées

26
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

b)- Lagunage facultatif


L'étang facultatif se divise en une couche aérobie en surface. et une couche en anaérobie
au fond, la couche aérobie est formée par les algues qui produisent de l'oxygène par
photosynthèse.
La couche aérobie présentera une variation diurne de la teneur en oxygène avec
décroissance nocturne, les dépôts de boues au fond subiront une décomposition anaérobie
une avec production de méthane et d'autres gaz. La profondeur des lagunes varie de 1 à 2.5
m. la charge journalière (DB05) varie entre 280 et 4500 kg de (DB05) /hectare /jour, la
concentration des algues est de 40 à 100%. [4]
e)- Lagunage anaérobie
Le temps de séjour est supérieur à 20 jours et dépasse fréquemment 50 jours, la charge
journalière appliquée en DB05 est de l'ordre (200 à 500) kg/hectare/jour. Le rendement
d'élimination peut varier sur une large plage de 50 à 80 % une profondeur importante de 5
à 6 m, elle se caractérise par des dégagements gazeux NH4 CH4 CO2 sans nuisance sur la
pollution de l'air.
Dans ce type de lagunage, le rendement d'épuration exempté essentiellement du
développement d'une fermentation méthanique, il n'est de ce fait applicable que sur des
effluents à forte concentration et le plus souvent ces lagunes deviennent inefficaces par
basse température, elles ne sont donc utilisables que dans des zones suffisamment isolées
et avec des conditions climatiques favorables (température 30°C)
 Avantages
- Adaptation aux variations de charges polluantes ;
- Contrôles et entretien réduit;
- Aucune source d. énergie
- Investissement modéré si le terrain est disponible à bas prix;
-Bon rendement sur les germes pathogènes;
- Bon rendement sur le phosphore.
 Inconvénients
- Surface nécessaire très importante;
- Imperméabilité des bassins nécessaire;
- Rendement faible au climat froid ; S
- Temps de séjour élevé.

27
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

Tableau 5 : caractéristiques des diverses lagunes naturelles

caractéristiques Aérobie Facultatives Anaérobie


Profondeur (m) 0.6 ÷ 1.2 1÷3 3÷5
Temps de séjour (jour) 2 ÷ 6 7÷50 5÷50
Charge spécifique (DBO5) 111 ÷222 22÷111 280÷4500
(kg/ha/j) 80÷95 70÷95 50÷80
Rendement (%) 100 10÷50 nulle
Concentration en algues (mg /l)

II-4-2-2-3- Boucs activées


a)- Principe
C'est le procédé le plus répandu actuellement pour l'épuration des eaux résiduaires
urbaines des petites, moyennes ou grandes collectivités.
Le procédé à boues activées est un système en continu dans lequel des micro-
organismes sont mis en contact avec des eaux usées renfermant des matières
biodégradables pendant un temps suffisant.
Ccs ulilas biologiques sont maintenus en agitation ascien de l'eau de façon à assurer un
contact avec toute la partie de l'effluent. L'oxygénation est fournie en quantités suffisantes
par des aérateurs.
Ainsi, dans le bassin d'aération, en présence d'oxygène, les micro-organismes vont se
développer et se reproduire aux dépens des matières biodégradables fcnant ainsi des
flocons décantables, orientés par la suite vers un clarificateur. A la sortie une eau traitée et
des boues seront produites, une partie de ces boues sera expédiée vers les organes de
traitement de boues et l'autres partie réintroduite dans l'aérateur.[6]
b)- paramètres de fonctionnement
 Charge massique
 Charge volumique
Avantages
Le procédé à boues activées permet de réduire le temps de séjour de la pollution ainsi
que les surfaces du terrain utilisées. Il offre l'avantage d'une circulation de la culture
bactérienne ceci conduit à un enrichissement du bassin par les micro-organismes
épurateurs.
 Inconvénients
Les installations à boues activées sont très coûteuses vue l'équipement qu'elles
comportent (ouvrages en béton, ouvrages métalliques, appareillages électromécanique...).

28
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

L'exploitation de ce type de station exige un personnel qualifié et une vigilance


permanente, le bon rendement repose sur le bon fonctionnement des aérateurs.

Figure 14 : Boue activée moyenne charge

II-5- Désinfection
Ainsi même après un traitement secondaire l'eau véhicule presque toujours des
microorganismes et des micropolluants qui risquent de provoquer des dangers. La
désinfection a pour objectif principal d'améliorer la qualité bactériologique de l'effluent
afin de protéger les zones sensibles (zone de baignade, zone conchylicole).
Elle se faisait le plus souvent par chloration (la dose à appliquée est de 2 à 10 mg/1
environ), mais les dérivés du chlore sont maintenant jugés dangereux, c'est pourquoi on
utilise de préférence le dioxyde de chlore ou le brome et,l'usage de l'ozone se répand
progressivement, notamment aux Etats - Unis d'Amérique à cause de l'absence d'effets
secondaires et d'une meilleure tolérance du milieu naturel.
En Algérie, le réactif le plus souvent utilisé est l'eau de Javel qui nécessite pour être
efficace; le maintien d'une teneur suffisante (0. L mg/l) et un temps de contact de 20
minutes.
II-6- Epaississement
Les boues en excès sont stockées dans l'épaississeur afin d'augmenter leur teneur
en matières sèches où la siccité atteinte 3 à 5%. Le surnageant de l'épaississeur est ramené
en tête de l'enceinte biologique. Afin de permettre une évacuation aisée des boues
épaissies, la pompe utilisée dans le décanteur peut être placée dans l'épaississeur.

29
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

1-Alimentation 2-Extraction des boues


3-Sortie surnageant 4-Moteur d 'entraînement
5-Jupe centrale 6-Déversoirs
7- Goulotte 8-Racleur de fond 9-Herse croûte
Figure 15 : Epaississeur

II-7- Stabilisation
Cette opération est nécessaire surtout pour les boues issues d'une décantation primaire.
Ces dernières doivent êtres stabilisées. Dans le cas contraire, elles génèrent de mauvaises
odeurs au stockage et à l'épandage qui font courir des grands risques à la pérennité de cette
filière. La stabilisation peut être par différentes voies: anaérobie mésophile (digestion),
aérobie thermophile, le
compostage ou encore le chauffage.
II-8- Déshydratation
La déshydratation est destinée à diminuer les taux d'humidité, dans le volume de ces
boues de façon à faciliter les opérations d'évacuation. Cette déshydratation est réalisée
naturellement par épandage sur des lits à sable dont le volume peut être calculé en fonction
des quantités produites. Les lits sont généralement constitués de plusieurs couches de
granulométrie différente munies d'un système de drainage pour l'évacuation des filtrats.
Les techniques utilisées sont également liées à la taille des stations : ainsi, en milieu
rural offrant des facilités d'épandage, on pourra se contenter d'un simple épaississement,

30
Chapitre II Procèdes d’épuration des eaux usée

alors que les unités de grande taille doivent souvent recourir à une déshydratation, voir un
séchage, en vue de l'incinération.
II-9- paramètre de dimensionnement
Pour pouvoir étudier un projet de réalisation d'une STEP,il faut au préalable disposer
de certaines données de bases nécessaires pour le dimensionnement de la station telle que :
- Type de réseau : séparatif ou unitaire;
- Nombre équivalent habitant EH;
-Rejet spécifique (1 / Hab /j);
- Débit total journalier (m3 /j);
- Débit moyen horaire (m3/ h);
- Débits de point par temps sec (m 3/h);
-Charge polluante (DBO, DCO, MES).
En ce qui concerne les données de la qualité d'eaux usées, il faudra effectuer des
analyses chimiques, physique et bactériologiques de l'effluent. Il faut prendre en
considération aussi, que des levés topographiques doivent être réalisés pour une
implantation adéquate.

II-10- conclusion
Les eaux résiduaires avant d'être rejetées dans le milieu naturel, doivent passer par
une chaîne d'épuration afin de corriger leur caractéristique et ne pas être nuisibles à
l'environnement.
Les différents procédés d'épuration on été détaillés durant ce chapitre tout en présentant les
avantages et les inconvénients de chaque’ un d'entre eaux.
Le choix du procédé est conditionné par les caractéristiques de l'eau à épurer et leur
réutilisation ainsi que la nature du milieu récepteur.

31
Chapitre III
Dimensionnement de la
station d’épuration
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III -1-Introduction :
Le présent chapitre sera consacré pour le dimensionnement de différents ouvrage que
comporte une station de traitement en débutant par ouvrage d’entrée de la step ensuit le
dégrilleur، déssableur passant par le déshuileur et enfin en arrivant à la lagune et la boue
active.
III -2-Paramètres de dimensionnement :
Tableau 6 : Les donne principale pour les dimension des station

Horizon 2045
Nombre d’habitant 181305
Charge polluant
g/hab/j 60
La charge de DBO5 Kg/j 10878.3
mgO2/l 428.5
g/hab/j 120
La charge de DCO Kg/j 21756.6
mgO2/l 857
mgO2/l 70
La charge de MES Kg/j 12691.4
mgO2/l 500
m3/j 47139.17
Débit max rejet Qmax r m3/h 1964.13
l/s 545.59
m3/j 41630.4
Débit pont Qpt m3/h 1734.6
l/s 481.8

33
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III -3-Déversoir :
01)- Debit de déversoir :

Q    L H  2 g  H [11]
dév

Avec :
Qdév(m3/h) :débit déversoir
µ : coefficient débit de déversoir

0.003    H  
2

  0.405  1  0.55  
 H    H  z  

Avec :
0.08m<H<0.70m
0.2m<z<2m
µ=0.43
Donc :
L(m) : rectngilar déversoir
H (m): Hauteur de déversoir

Qdév  Qstep  3  5Qmax r


Qmax r  0.33m 3 / s
Qstep  0.33  3  0.99 m 3 / s

02)- Hauteur d’eau :


Pour déterminer Hauteur d’eau devoir vérification en taillader :
L≤4h :
Hauteur d’eau terrain (0.08m  H  0.7m) :
Donc :
L=4h

Qdév  4.H 2 .. 2.gH  4.H 5 / 2 . 2.g



 H  Qdév / 4.. 2 g 2/5


H  0.99 / 4  0.43  2  9.81 
2/5
 0.73m
H  0.73m

34
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

03)-Largeur de déversoir :
L ≥ 4h  L ≥ 4 x 0.73=2.1 m
Tableau 7: caractéristique déversoir

Unité Valeur
Qdév débit déversoi m3/s 0.33
H Hauteur d’eau M 0.73
L Largeur de déversoi m 2.1

III -4- Canal d’amenée:


01) - La surface :
Donné en découlement range la surface de canal d’amenée rectangle :

Qdév  V  S  V  b  h

Avec :
V (m/s) :vitesse découlement
b (m) : Largeur de conduit
H (m) : Hauteur d’eau
Donc en prend :
b =2h

Qdév  V  S  V  b  h  V  2h 2
1/ 2
Q 
h   dév 
 2V 
la vitesse max V= 1m/S

1/ 2
 0.99 
h   0.70m
 2 1
Priser de 25% pour

h  1.25  h  1.25  0.70  0.87m

b  2 H  2  0.87  1.74m

35
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

02)- Détermination inclinaison de canal:

1 2 / 3 1/ 2
V R .I
n

Avec :
V(m/s) :vitesse max découlement
n : Coefficient rudesse= 0.0145 pour canal cimenta
I) ٪ ( :inclinaison de conduit
R : (m) rayon hydraulique
Sm bh
R  avec b  2h
Pm b  2h

2h 2 h 0.87
R    0.43 m
4h 2 2

Donc :
2
 
 V 
I    0.0011  1.1‰
 1 R2/3 
 n 

Tableau 8 :
caractéristique canal d’amenée
Unité Valeur
Vitesse m/s 0.30
hauteur m 0.87
Largeur m 1.70
inclinaison ‰ 1.1

III -5-Détermination dimensionnement du traitement primaire :


la traitement primaire :
- Dégrillage
- Dessablage
-Dégraissage – déshuilage

36
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III -5-1- Dégrillage


Pour dimensionner un dégrilleur, on doit déterminer la largeur de la grille qui fait le
rôle d'éliminer les déchets solides relativement volumineux. La formule est donnée par
KIRCHMER:[11]

Q  1     S  V  

S : surface de la grille (m2)


Q : débit pointe en temps sec (m3/j)
V: vitesse d'entrée des eaux brutes ; comprise entre 0.6 et 1 m/s
L:hauteur maximum d'eau dans le canal de passage d'eau ; comprise entre 0.15et1 .5 m
: coefficient tenant compte du mode de dégrillage tel que
 = 0, 25 si le dégrillage est manuel,
 = 0, 5 si le dégrillage est mécanique,
β: Coefficient de colmatage ;β =e/ (e+E)
e : épaisseur des barreaux de la grille, (e-2cm (Grilles grossières) ,e =l c (Grilles fines))
e : espacement entre les barreaux,( E30àl00mm (Grilles grossières), E=3àl0mm (Grilles
fines)) .
Donc:

1     1  e
eE

1     1  20
 0.5
20  20
a)-Dégrillage est mécanique :

Q pt  0.481m 3 / s
V  1m / s

Q pt 0.481
S   1.92m 2
V 1    0.5  0.5

L:hauteur maximum d'eau dans le canal de passage d'eau

l  0.5 hmax
L  0.57  0.6m
  60 
sin 

37
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

S : surface de la grille (m2)

S = L. l (m2)

S 1.92
l   3.2m
L 0.6
b)- perte de charge :

V 2
H  C 
2g
4/3
 e 
C  β    sin 
 E 

β : Coefficient de forme des barreaux =2.42 (forme rectangle)

4/3
 20 
C  2.42  Sin 60  2.09m
 20 

2.091
2
h   0.1m
2  9.81
c)-Nombre des unités :
L 0.6
U   10 3  15unite
e  E  40
d)- Nombre des barreaux :

n  U  1  15  1  16barreax

e)-Largeur de surface de vide des barreaux :

p  U  e  20  0.015  0.03m

38
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableur 9 : résume caractéristique de Dégrillage

Unité Valeur
Poisson des barreaux Mm 20
Le vide des barreaux Mm 20
Surface minimal m² 1.92
Logeur M 0.6
Largeur M 3.2
La vitesse m/s 1
La perte de charge M 0.1
O 60
Angulaire deinclinaison C

III -5-2- Dessablage


a)-Volume du dessablage
Le déssableur aéré, est un bassin muni d'un dispositif d'agitation à l'aire comprimé
Ce type est calculé par un temps de séjour entre 3 et 5 minutes
Volume totale:

VT  QPt  t s (m3 )
On prend :
ts=4 min
Donc :

VT  0.48  4  60  115.2  115m 3

b)-La surface horizontal :Sh


La profondeur (1÷ 2.5) on prend : h=2.5m

VT 115.2
Sh    46.08  46m 2
h 2.5
c)-Largeur de bassine:

h h 2.5
 0.5  b   5 m
b 0.5 0.5

39
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

d)-Longueur de bassine :

S h 46
Sh  L  b  L    9.2  9m
b 5
e)- La surface vertical : SV

SV  h  b  2.5  5  12.5 m2

f)-Volume de sable rétenteur en bassine du dessablage :


WS  N  Q (m3)
Avec :
WS(m3) : Volume de sable rétenteur
N : nombre d’équivalons de habitons
Q :Q = 5 à 12 l/hab/an Volume de sable rétenteur généralité

WS  181305  5  906525 l / an
WS  2483.63l / j

g)-Volume d’air :
Vair  1,5  Q
air
Le volume d’air entier : 0.5÷2 m3/h/m3enverguer germe
Vair  1.5  0.5  3600  24  64800 m3 d'air /j

40
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableur 10 : résume caractéristique de Dégrillage

Unité Valeur

Qpt : débit step m3/s 0.48

Temps de séjour Min 4

VT : volume totale de bassine m3 115

h : profondeur de bassine M 2.5

Sh : La surface horizontale m² 46
La surface vertical SV m² 13

b : largeur M 5

L : longueur M 9

WS : Volume de sable rétenteur en bassine l/j 2483.63

Volume d’air m3 d’air/j 64800

III -5-3-Carnatique Dégraissage – déshuilage :


a)-Volume de Dégraissage – déshuilage
V  Q t
Pt s
Avec :
Qp(m3/s) : débit pont d’eau esse
ts : temps de séjour = 3min
donc :

V  0.48  3  60  86.4  86 m 3

b)-La surface horizontale Sh :


h=2m : pour mesure la surface de Dégraissage – déshuilage (form rectangle)

V 86
Sh    43 m 2
h 2

c)- largeur :b

h h 2
0.3   0.5  b   4 m
b 0.5 0.5

41
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

d)- longueur :L

S h 43
Sh  L  b  L    21.5  22 m
b 2
e)- La surface vertical SV :

SV  h  b  2  4  8 m2

f)-Volume d’air:
Volume d’air en basin=5 m3/m3de l’eau et volume d’air: la

Qair  5  S h  5  43  215 m 3 / h

Tableau 11 : Carnatique de Dégraissage – déshuilage

Unité Valeur

m3/s 0.48
Débite pont Qpt
Min 3
temps de séjour
m3 86
Volume total VT
M 2
Profondeur h
m² 43
La surface horizontale Sh
La surface vertical SV m² 8
M 4
b:largeur
M 22
L : Longueur
m3 d’air/h 215
Volume d’air

42
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III -6-traitement biologique :


III-6-1- Proposition 01 : Institution Station Par La Boue Activé

Les usée avant le


Déshuileur Dessaleur Dérailleur traitement

traitement biologique

Bassin d’aération

Ravoir recyclage de boue Epaisseur

décanteur Lit de sechage

desinfection Eau épurée

Figure 16 : La Proposition 01 : Institution Station Par La Boue Activé

43
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III -6-1-1- Bassin d’aération :


Traitement avec la boue active pour les eaux faibles charge. Détermination la
caractéristique station de la boue active
*charge massique
*charge volumique
01)-calcul du rendement d’élimination:

Détermination prises CV et Cm on calcul le rendement 𝛕 :[11]

DBO5 entrée - DBO5 sortée


  %
DBO5 entrée
375 - 20
   94 %
375

=94%

Tableau 13 : prises les charger massique et charge volumique

Cv charge volumique charge massique Cm


System de traitement Rendement
Kg DBO 5 / Kg MVS / j Kg DBO 5 / Kg MVS / j

Faible charge 0.8 ÷ 0.3 0.2 ÷ 0.1 ٪90٪>

Moyenne charge 1.8 ÷ 0.8 0.5 ÷ 0.2 ٪90

Forte charge 1.8 1 ÷ 0.5 ٪80 ÷ ٪90

Très forte charge 5> 5÷1 ٪ 80>

0.3 0.1 ÷ 0.05 ٪ 80>

Remarque le rendement 90٪> don que cette l’eau sont faible charge
Dans le tableau pondère les priser de Cm et Cv
- charge massique Cm :0.1  Cm  0.2 Kg DBO 5 / Kg MVS / j
- charge volumique Cv: 0.3  Cv  0.8 Kg DBO 5 / Kg MVS / j
Donc :

44
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Cm = 0.2 Cv = 0.5

02)-Volume de bassin :

DBO5 à lentrée kg / j 


CV 
Volume du bas sin m3  

DBO5 à lentrée kg / j  10878.3


Vbassin    21756.6 m3
CV 0.5

V bassin = 21756.6 m3

03)-La masse de la boues:

DBO5 à lentrée kg / j  L0


Cm  
Masse de boue Xa
APN :

DBO5 à lentrée kg / j  10878.3


Masse de boue    54391.5 kg
Cm 0.2

Masse de boue=54391.5 kg

04)-la concentration des boues dans le bassin:

Concentration la boue active d’aération [Xa] on donne par la roulassions suivent:

masse de boue kg 


X a  
volume du bas sin m 
3
kg / m  3

X a   54391.5  2.5 kg / m3 


21756.6

05)- La surface horizontale du bassin d’aération:

V
𝑆ℎ =
H

45
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Avec:
Sh : surface horizontale
V : volume du bassin d’aération
H : hauteur de bassin d’aération H=4 m
Donc:
Sh= 5439.15 m2
On devez cet surface sur deux ) 2 lit) :

5439.15
SB   2719.5 m2
2

Sb = S1 = S2 =2719.5 m2
06)- longueur de bassin:

V
L 
h

Avec :

L :longueur de bassin

21756.6
L  52.14  52 m
2 4

L=52 m

07)- largeur de bassin:

L=2/l

L :longueur de bassin

L:largeur de bassin.

L=26 m

46
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

08)- Calcul du temps de séjour:

V
ts =
Qp
Avec:
ts : temps de séjour (mm).
V: volume du décanteur primaire (m3)
Qp: débit de point (m 3/h).
ts= 9h

09)- Calcul des besoins en oxygène :


Les besoins en oxygène sont donnés par la relation:
q02 = α' x Le +b' X α (kg/j)
Avec:
q02 : Besoin en oxygène (Kg O2 /j),
a ' : la fraction de pollution transformée en énergie de synthèse au cours de l'épuration,
b' : fraction d’oxygène correspondante à la quantité matière détruite par endogène.
pour fournir l'énergie d’entretien.
Le : DBO5 éliminée exprime en kg/j
Lf : DBO5 désirable dans les eaux traite(Normes) 20 mg/l.

Le  L0  L f
L f  20mg / l

20  29008.2
Lf   580.17 kg / j
1000

Le  10878.3  580.17  10298.53kg / j

a'، b': sont calculés à partir des formule empiriques suivantes:

47
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableau 14 : Prises a' et b' index le charge polluent

Type de traitement b' a'

Faible charge 0.065 0.65

Moyenne charge 0.08 0.60

Fort charge 0.12 0.55

Par le tableau on marque le priser a ‘et b':

a'  0.65 b'  0.65

qo2  0.6510298.13  0.06554391.5  3158.38kg O2 / j

10) - Quantité horaire d'oxygène nécessaire:


𝑞02
𝑞ℎ =
24
Avec:

qh : Quantité horaire d'oxygène(KgO2/j)


q02: besoin en oxygène.
qh = 131.59 h

11)-La quantité d'oxygène nécessaire pour 1m3 de bassin:


𝑞02
𝑞𝑏 =
𝑉𝐵
Avec:

V : volume du bassin.
qb =0.58 kg o2/m3/j

48
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

12)-Quantité d’oxygène en de la pointe:

α x Le 𝑏𝑋𝛼
𝑞𝑂2(𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 ) = +
14 24

Donc, on fournira quatre turbines identiques. Chaque turbine doit apporter:

qo2=625.43 kg o2/j

Dans les conditions d'exploitation. Chaque bassin d'aération aura deux turbines.

13)-Quantité d'oxygène nécessaire en cas de la pointe :

10298.13
Le /h = = 735.5 kg /h
14
qo2  0.65735.5  0.0652719.5 / 24  470.7  471kg O2 / j

III -6-1-2-Bilan des boues :

01)- Calcul de la quantité des boues en excès :

Les boues en excès sont proportionnelles à la quantité de la DB05 éliminée et


dépendant de la charge massique dans le bassin d'aération. .

La quantité de boues en excès est déterminée par la relation suivante:

ΔB = Bmit + Bdur + αm Le – b Xα - Beff

Avec:

Bmin : Boues minérales (matières minérale sortant du décanteur primaire)( Kg/j)


Bdur :Boues difficilement biodégradables (appelées matières dures), (Kg/j)
αm: Rendement cellulaire .Il est comprise entre 0,53à 0,56.
Le : Quantité de DBO5 éliminer (Kg/j)
b :Fraction de la masse cellulaire éliminée par jour en respiration endogène b=0.05

49
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

X0 : Masse totale de MVS dans le bassin (Kg)


Beff : Fuite des MES avec l'effluent (dépend des normes de rejet, nous avons déjà adopté
30mg/1).

Tableau 15: déterminée le valeur de a et b index Cm

valeur𝐂𝐦 0.4 0.3 0.2 0.6 0.5

Valeur 𝐛 0.07 0.07 0.07 0.065 0.07

valeur 𝐚 0.53 0.56 0.59 0.66 0.5

Donc:

C m  0.2 
Bmin  30 % .12691.4  3807.4 kg/j
b  0.07
a m  0.59 Bdur  17.5 % .12691.4  2220.99kg/j
a m Le  0.59 10298.13  6075.89kg / j
b X a  0.07  54391  3807.37kg / j
02)-Concentration de boues en excès:
120
𝑋𝑚 =
𝐼𝑚

Avec:
Xm : Concentration de boues en excès,
Im : L'indice de Mohiman (120-90) on prendre 100mg/l.

Si on suppose que les boues décantent bien, l'indice de mohlman se situe alors entre
100 et 150. Cet indice représente le volume occupé par un gramme de poids sec de boues
après décantation d'une demi heure dans une éprouvette de l litre. si on prend Im=100

D'où :
1200
𝑋𝑚 = =12 kg/l
100

50
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

03)- Calcul du débit des boues en excès :

Ce débit est donné par:


ΔB 15911 .67
𝑄𝑒𝑥 é𝑠 = = = 1328.9m3/j
𝑋𝑚 12

04)- Calcul du débit spécifique par m3 de bassin :

ΔB
𝑞𝑠𝑝 =
𝑉𝐵
Avec:

VB : Volume de bassin.
ΔB : quantité de boues.
qsp : débit spécifique par m3.
qsp=0.73 kg/m 3/j

05)- Débit des boues recyclées:


Dans le but de maintenir une concentration moyenne constante de boues dans le bassin,
le recyclage est effectué à partie du clarificateur ou décanteur secondaire.
Le taux de recyclage varie de 15à 100% de débit de l'effluent produit. II est donné par
l'expression suivante :

100[Xα]
R=
1200
𝐼𝑚 − [Xα]

R : taux de recyclage (%).


[Xα] : concentration des boues dans le bassin.
Donc:
100[2. .5]
R=
1200
12 − [2.5]
R=26.3%

51
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

06)- débit des boues recyclées:


Qr =R.QJ

Avec:
Q,: débit des boues recyclées,
R : taux de recyclage (%),
Qj: débit journalier, Qj =m3 /j

Donc: .
Qr =0.263 x 29008.72=7632.19 m3/j
Qr = 7632.19 m3/j

07)-Age des boues

L'Age des boues est défini comme étant le rapport entre la quantité de boues présentes
dans le bassin d'aération et la quantité de boues retirées quotidiennement

𝐴𝑏 =
ΔB

Avec:
Ab: age des boues,
Xa : masse des boues dans le bassin, Xa =54391.5 Kg
ΔB: quantité de boues en excès, ΔB =15911.67 Kg/j

Ab = 3.41 jours

52
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableau 16 : Caractéristique du bassin d'aération.

Unités Valeur
Charge polluante à la sortie Kg DBO5/j 580.17
Charge polluante éliminée Kg DBO5/j 10298.53
Volume du bassin m² 21756.6
Masse totale des boues Kg 54391.5
Concentration des boues Kg/m3 2.5
Surface horizontale m² 5439.15
Largeur du bassin M 26
Longueur du bassin M 52
Temps de séjour par le Qp H 9
Besoins en oxygène KgO2/j 3158.38
Quantité horaire d'oxygène KgO2/h 131.59
Quantité d'oxygène en cas du pointe KgO2/h 471
Quantité des boues en excès Kg/j 15911.67
Concentration des boues en excès Kg/m3 12
Débit des boues en excès m3/j 1328.29
Débit spécifique par m3 du bassin Kg/m3/j 0.73
Débit des boues recyclées m3/j 7632.19
Age des boues Jours 3.41

III -6-1-3-Dimensionnement de clarificateur:

01)- Calcul du volume


V =Qpts x ts
Avec:
V : volume du clarifloateur,
Qpt, : débit point .
Qpts = 1208.6 m3/h
t: temps de séjour, ts = 4h
Donc:
V =4834.4m3
02)- Calcul du rayon

𝑆ℎ
𝑅=
𝜋

53
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Avec:
Sh : surface horizontale du clarificateur,
R : rayon du clarificateur.
Pour une hauteur h = 3m, on aura:
V
𝑆ℎ =
h
2417 .2
sh = = 805.7 𝑚3
3

Donc, on prendra deux décanteurs en parallèle, le rayon de chaque décanteur sera:

805.7
R=( )÷2=8𝑚
3.14

Tableau 16 : Dimensions du clarificateur

Désignation Unité valeur


3
Volume m 4834.4
Hauteur m 3
Rayon m 8

III-6-1-4-Traitement des boues


Les boues issues du traitement biologique totalement stabilisées, ne n'cessaient
généralement aucun traitement complémentaire, elles sont alors envoyées directement vers
l'ouvrage d'épaississement puis vers la déshydratation mécanique ou naturelle, dans des lits
de séchage.
01)- Epaississement
L'épaississeur constitue la première étape des filières de traitement des boues. Il sera
dimensionné en fonction des charges polluantes éliminées dans les décanteurs primaires et
secondaire.
a)-Boues issues du décanteur primaire .
B1 = (DB05) elim + (MM) elim
B1 = 3263.49+2665.19 .
B1 = 5928.68 Kg/j

54
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

b)-Boues issues du décanteur secondaire


Bll = ΔB (Représente les boues en excès)
Bll = ΔB= 15911.67 Kg/j
c) Concentration des boues :
A l'entrée de l'épaississeur les boues fraîches ont les concentrations moyennes suivantes:
- Boues primaires:(20÷ 30)g/l
-Boues secondaire:10 g/l
d)-Calcul du débit journalier de boues entrant dans l'épaississeur
1-Pour les boues primaires

𝐵𝐼
𝑄𝐵𝐼 =
𝑋𝐼

Avec:

QBI: débit journalier de boues entrant dans l'épaississeur.


BI : quantité de boues issues du décanteur primaire BI =5928.68 Kg/j
XI : concentration des boues on prendre g/1

Donc:
5928.68
𝑄𝐵𝐼 = = 237.14Kg/j
25

2-Pour les boues secondaires

ΔB
𝑄𝐵𝐼 =
𝑋𝐼𝐿
1511 .67
Soit un débit total de QBT = =151.16 m3/j
10

e)-Concentration des boues dans l'ouvrage

𝐵𝐼 + ΔB
𝐶𝐵
𝑄𝐵𝑇

55
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Avec:
CB : Concentration des boues dans L’ouvrage.
CI : quantité de boues issues du décanteur primaire.
AB : boues en excès.
QBT : débit total des boues.
Donc:
5928.68+15911 .67
Cb = =56.24 g/l
388.30

02)-Dimensionnement de l'épaississeur
Le dimensionnement est toujours fait pour les besoins de la deuxième phase.
La charge massique est généralement prise selon les auteurs entre
20 et 60 kg /m² /j pour les boues fraîches.
Pour notre cas on opte pour Cm = 50 kg I m² /j.
a)- Calcul de la surface de l'épaississeur

B
S=
𝐶𝑀
Avec:
S: surface de l'épaississeur,
CM : charge massique,
B : poids journalier des boues.
B = B1 + Bll ⇨B = 5928.28+15911.69=21840.35 Kg/j
Donc:

21840 .35
S= = 436.80 m2
50

b)-Calcul du rayon de l'épaississeur

𝑆
𝑅=
𝜋

56
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Avec:
R : rayon de l'épaississeur,
S : surface de l'épaississeur. .

436.80
𝑅= = 11.79 𝑚
3.14

c)-Calcul du volume de l'épaississeur


VE = S x h
Avec:
VE : volume de l'épaississeur,
S : surface de l'épaississeur;
h : hauteur de l'épaississeur.

La hauteur d'eau en périphérie sera fixée à: h =4.5 m.

Le volume utile de l'épaississeur fixée a;


VE= 436.8 x4.5=1965.6 m3

Le temps de stockage des boues sera:


V[ 𝐶𝑏 ] 1511 .67+56.24]
𝑡𝑆𝑇 = = = 1.33jour
ΔB 1511 .67

d)- Calcul du débit des boues à la sortie de l'épaississeur


Les boues atteindront une concentration de l'ordre de 80 à 100 g/L, ce que donnent un débit
du boues à la sortie de l'épaississeur de l'ordre de

𝐵𝑙 + ΔB
𝑄𝐵𝐸 =
90(g l)
Avec:
QBE: débit des boues à la sortie de l'épaississeur,
B1 : boues issues du décanteur primaire
AB : Boue issue du décanteur secondaire.

57
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Donc:
1511 .67+5928.68
𝑄𝐵𝐸 = = 82.67 m3/j
90

03)-Lits de séchage
La durée de séchage des houes est de 10 à 30jûuis.
a)- Calcul du volume du lit de séchage

VL= QBE x T
Avec: ,
VL : vo1ui du lit de séchage,
T : durée de séchage -des boues, on propose. T =15 jours
QBE: débit des boues à la sortie de l'épaississeur.
Donc:
VL= 82.67 x 15=1240 m3
b)- Calcul de la surface du lit de séchage

Pour une hauteur de boue, HB = 0.4m

𝑉𝐿
𝑆𝐿 =
𝐻𝐵
Avec:
SL : surface du lit de séchage.
VL : volume du lit de séchage.
HB : hauteur des boues.
Donc:
1240
SL= = 3100 m3
0.4

*Dimensions par lit


-surface : 200 m2
-longueur : 25 m
-largeur: 8 m

58
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Le nombre de lit sera donc :


Le tableau suivant résume les résultats du dimensionnement des ouvrages de traitement
des boues.
Le nombre de lit sera donc :
3100
NL= =15.5 =16 lit
200

Tableau 17: Caractéristique de l'épaississeur et les lits de séchage

Unités Valeur
L'épaississeur
Forme circulaire
Volume m3 1240
Surface m² 436.80
Rayon m 11.97
Temps de séjour jours 4.5
Débit des boues à la sortie m3/j 82.67
Les lits de séchage
Volume m3 1240
Surface m² 3100
Nombre / 16

59
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III-6-2- Proposition 02 : Institution Station Par Lagunage naturel :

Les usée avant le


Déshuileur Dessaleur Dérailleur traitement

Traitement biologique

Etage 01 :aérobies

Etage2 :facultatif
(aérobies-anérobie)

Etage03 :anérobie Lit de sechage

desinfection Eau épurée

Figure 17:La Proposition 02 : Institution Station Par Lagunage naturel

60
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

III-6-2-1-Dimensionnement de Lagunage naturel :

Q max  0.33m 3 / s
1
k  0.06 j
 ln( DBO 5 sorte
)
 BBO 5 ente
t s
k
[11]

III -6-2-1-01-Pour le1er étage : aérobies

Q max  0.33m 3 / s
1
k  0.06 j
 ln( DBO 5 sorte
)
 BBO 5 ente
t s
k

DBO5 entr − DBO5 sorte


η% =
DBO5 entre
Avec :
η%: rendement de 1er étage =70%
DBO5 entr : la charge de DBO5 entre de le 1er étage
DBO5 à sorte : la charge de DBO5 à sorte de le 1er étage
Donc :
DBO5 sorte = DBO5 entre - 𝜂 DBO5 entre
=375 - 0.7x375= 112.5 mg/l
DBO5 sorte =112.5 mg/l
a)-Temps de séjour :

 ln( DBO5 sorte)


 BBO 5 ente
t s
k

112.5
 ln( )
 375
t s
0.06 ts= 20J

61
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

b)-La Volume :
𝑉
Qmax= 𝑡
𝑆

V= tsxQmax
=29008.72 x 20 = 580174.4 m3
c)-La surface :
V
S=
h

On prend h=3.5
580174 .4
S= =165764.11m2=16.57 h2
3.5

S=165764.11m2=16.57 h2
On prend :
S leagune = Lxl= 280x140 = 39200m²
165764 .11
N leagune = =4.22 ≈ 4 lagune
39200
165764 .11
S leagune = = 41441.02m² = 4.14h²En prend: L=140m
4

On prend L = 140m
Donc :
S=Lxl
S
l= L
41441.02
l= = 296m
140

62
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableur 18: caractéristique le 1eme étage

Unité Valeur
Qmax m3/s 0.33
Nbre. bassin - 4
DBO5entre mg/l 375
DBO5sourt mg/l 112.5
temps de séjour J 20
La volume m3 580174.4
Profondeur du bassin M 3.5
Surface m² 165764.11
Logeur L M 140
Largeur l M 296
Rendement R% % 70

III -6-2-1-02-Pour le 2er étage: facultatif (aérobie- anaérobie) :

Q max  0.33m 3 / s
1
k  0.06 j
 ln( DBO 5 sorte
)
 BBO 5 ente
t s
k

DBO5 entr − DBO5 sorte


η% =
DBO5 entre

Avec :
η%:rendement de 2 er étage = 55%
DBO5 entr : la charge de DBO5 entre de 2 er étage
DBO5 à sorte : la charge de DBO5 à sorte de 2 er étage
Donc :
DBO5 sorte = DBO5 entre - 𝜂 DBO5 entre
= 112.5-0.5x112.5=56.25 mg/l
DBO5 sorte =56.25mg/l

63
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

01)-Temps de séjour :

 ln( DBO5 sorte)


 BBO 5 ente
t s
k

56.25
 ln( )
 112.5
t s
0.06

ts=11.55 J≈12 J
02)-La Volume :
𝑉
Qmax= 𝑡
𝑆

V= tsxQmax
=29008.72 x12 =348104.64 m3
03)-La surface :
V
S=
h

On prend h= 2.5
348104 .64
S= = 139241.856m²=13.92h2
2.5

On prend:
S leagune = Lxl= 420x140 = 58800m²
139241 .856
N leagune = =2.36 ≈ 2 lagune
58800
139241 .856
S leagune = = 69620.928 m² = 6.96h²
2

En prend: L=140m
Donc :
S=Lxl
S
l=L
69620.928
l= = 497m
140

64
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableur 18 : caractéristique de d’ 2 eme étage

Unité Valeur
Qmax m3/s 0.33
Nbre. bassin - 3
DBO5entre mg/l 112.5
DBO5sourt mg/l 56.25
temps de séjour J 12
Le volume m3 348104.64
Profondeur du bassin h M 2.5
Surface m² 139241.856
Logeur L M 140
Largeur l M 497
Rendement R% % 55

III -6-2-1-03-Pour de 3 eme étage : anaérobie

Q max  0.33m 3 / s
1
k  0.06 j
 ln( DBO 5 sorte
)
 BBO 5 ente
t s
k

DBO5 entr − DBO5 sorte


η% =
DBO5 entre
Avec :
η%: Rendement de 3 eme étage = 40%
DBO5 entr : La charge de DBO5 entre de 3 eme étage
DBO5 à sorte : la charge de DBO5 à sorte de 3 eme étage
Donc :
DBO5 sorte = DBO5 entre - 𝜂 DBO5 entre
=56.25-0.4x56.25=33.75mg/l
DBO5 sorte =33.75mg/l

65
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

01)-Temps de séjour :

 ln( DBO5 sorte)


 BBO 5 ente
t s
k

33.75
 ln( )
 56.25
t s
0.06

ts= 8.51 J
02)-La Volume :
𝑉
Qmax= 𝑡
𝑆

V= tsxQmax
= 29008.72 x 8 = 232069.76 m3

03)-La surface :
V
S=
h
On prend h=1.5
232069 .76
S= = 154713.17m²=15.47h²
1.5

En prend :
S leagune = Lxl= 420x140 = 58800m²
154713 .17
N leagune = =2.63 ≈ 2 lagune
58800
154713 .17
S leagune = = 77356.585 m² = 7.73 h²
2

En prend: L=140m
Donc :
S=Lxl
S
l= L

51571.05
l= = 368m
140

66
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableur 19 : caractéristique de 3 eme étage


Unité Valeur
Qmax m3/s 0.33
Nbre. Bassin - 3
DBO5entre mg/l 56.25
DBO5sourt mg/l 33.75
temps de séjour J 8
La volume m3 232069.76
Profondeur des bassin h M 1.5
Surface m² 154713.17
Logeur L M 140
Largeur l M 368
Rendement R% % 40

III -6-2-1-4-Lit de charges :


Le séchage des boues d'épuration s'effectue sur des lits de sable drainés sur fond
poreux .Il permet, sans pour au tant dépenser de l'énergie, d'obtenir des boues séchée
satteignant 60 à 65% de matières sèches.
Il est constitué d'une couche de support de 20 cm de gravier sur laquelle repose une couche
de 10 cm de sable (diamètre 0.5 à 1.5 mm).
On prend :
 Nombre de lits=8
 largeur de chaque lit = 20 m
 Épaisseur du dépôt des boues=50 cm
 Number d'extraction de boues =6
01)-Volume
Vb = PB x NH
Vb = 120 x 181305 =21756.6 m3
Avec :
PB : production de boues par équivalent habitant et par an évaluée à 120 l/EH/an
NH : nombre équivalent habitant

67
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

2) Surface requise
𝑉𝑏
𝑆𝑟 =
Nombre d′ extraction de boue x Épaisseur du dépôt des boues
Avec :
Sr : surface requise
Vb : volume des lits
21756.6
Sr   7252.2m 2
6x0.5

Sr  7252.2m 2
3)- Surface d'un lit
Sr
Si =
Nombre de lits

Avec :
Si : Surface d'un lit
Sr : surface requise
7252.2
Si   906.525m 2
8
Si  906.525m 2

4)- Longueur d'un lit :


Si
L
l

Avec :
L : Longueur d'un lit
Si : Surface d'un lit
l : Largeur
906.525
L  45.32m
20
L  45.32m
Longueur=45 m
Largeur=20

68
Chapitre III: Dimensionnement de la station d’épuration

Tableau 20: Caractéristique de lits de séchage de lagunage naturel

Unités Valeur
Volume m3 21756.6
Surface (01 lite) m² 906.525
Longueur m 45
Largeur m 20
Nombre / 8

III-6-2-2- Caractéristique De Lagunes Naturelles


Tableur 20 : caractéristique de lagunes naturelles

Unité 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage total


Qmax m3/s 0.33 0.33 0.33 0.33
Nbre. Bassin - 4 03 03 10
DBO5entre mg/l 375 112.5 56.25 375
DBO5sourt mg/l 112.5 56.25 33.75 33.75
temps de séjour J 20 12 8 40
La volume m3 580174.4 348104.64 232069.76 -
Profondeur du bassin h M 3.5 2.5 1.5 -
Surface m² 165764.11 139241.856 154713.17 459719.136
Logeur L M 140 140 140 -
Largeur l M 296 332 368 -
Rendement R% % 70 55 40 91
DBO5 entr − DBO5 sorte
η% =
DBO5 entre
375 − 33.75
η%Toutal = = 91%
375
III -7-Conclusion :
Durant ce chapitre‚ nous avons lente de dimensionner les différents ouvrage
qui constituent la station d’épuration. On a proposé de deviser la station en deux
linge dont les caractéristiques des ouvrages sent les même. On a également choisi
le lieu d’implantation de cette station et ses limités.

69
Chapitre IV
Estimation économique et
gestion et exploitation de
la station
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

IV-1- Introduction
Il faut reconnaître que pour un problème d'épuration donné, il y aura plusieurs
possibilités de traitement qui fourniront l'effluent souhaité, parmi ceux-ci, un seul
cependant se révélera le plus économique.
Le coût total d'une installation d'épuration est composé des dépenses d'investissement et
d'exploitation.
VI-2- la station d’épuration " La Boue Activé ":
IV-2-1-Etablissement des coûts d'investissement
Généralement, le coût total d'investissement d'une installation inclut:
 Coût des différentes unités de traitement ;
 Coût des équipements (pompes, canalisation, etc. . .) et toute la structure du réseau
électrique
Sur la base de dimensionnement des installations et des travaux de géni civil, nous allons
déterminer approximativement le coût d'investissement de la station en désignant les
travaux, leurs quantités et leurs prix partiel.
VI-2-2- Ouvrages de prétraitement
Les ouvrages de prétraitement, sont des ouvrages réalisés en béton armé avec une
épaisseur
e = 20 cm.
Alors on obtient:
1-Déversoir dorage
On calcul le volume du béton:
VdéV = Vparois + Vfond
 Calcul du volume du fond
Vfond = Sfond x e
Vfond =0.5x2.04x0.2=0.204 m3.
 Calcul du volume des parois
Vparois = Sparois x e
Vparois =(0.51+0.2)x0.5x0.2x2=0.142 m3
 Calcul du volume total de Déversoir dorage
VdV=0.204+0.142=0.35m3

71
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

2- Poste de dégrillage
Dans le poste de dégrillage, on va calculer le coût du canal d'amenée:
On calcule le volume du béton:
Vcanai = Vparois + Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparois = Sparois x e
Vparois =5x0.6x0.2x2=1.2 m3
 Calcul du volume du fond
Vfond = Sfond x e
Vfond=5x1.2x0.2=1.2m3
 Calcul du volume total du canal
V canal=1.2+1.2=2.4m3
V=2x2.4=4.8m3
3- Déssableur
Vdess = Vpoj + Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparoi= Spaojs x e
Vparois=2(2.5x3.5x0.2)+2(2.5x20x0.2)
=23.5m3
 Calcul du volume du fond
V fond =Sfond x e
Vfond=3.5x20x0.2=14m3
 Calcul du volume total
Vdess = 23.5+14=37.5m3
V = 2x37.5=75m3
4- Déshuileur
Vdésh= Vparois + Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparois =Sparois x e
Vparois =2(2x14.5x0.2)+2(2x3x0.2)=14m3
Calcul du volume du fond
Vfond= Sfond x e
Vfond =43.5x0.2=8.7m3

72
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

 Calcul du volume total


Vdésin= 14+8.7=22.7 m3
V =2x22.7=45.4m3
VI-2-3- Ouvrages de Décanteur primaire
Il s'étend à une épaisseur de 20 cm.
Vdécnteur = Vparois + Vfcod
 Calcul du volume des parois
V parois =𝛑D x h x e
V parois=3.14x34x3x0.2
V parois=64.1m3
 Calcul du volume du fond
Vfond= Sfond x e
Vfond =907.46 x 0.2 =181.5m
 Calcul du volume total
Vdte =64+181.5=245.6 m3
V = 2x245.6=491.2m3
VI-2-4- Ouvrages de traitement secondaire
Il s'étend à une épaisseur de 20 cm. Ainsi pour chaque ouvrage nous aurons:
1- Bassin d'aération
Vbass-d’aér = Vparois + Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparois=Sparois x e
Vparois=2(4x50x0.2)+(4x25x0.2)=120m3
 Calcul du volume du fond :
Vfond= Sfondxe
Vfond=1250x0.2=250m3
 Calcul du volume total
Vbass-d’aér =120+250=370m3
V=4x370=1480m3
2- Décanteur secondaire (Clarificateur)
Vdécavieur = Vparois +Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparois=𝜋D x h x e

73
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

Vparois= 3.14x23.5x3x0.2
Vparois=44.27m3
 Calcul du volume du fond
Vfond = Sfond x e
Vfond =433.5x0.2=86.7m3
 Calcul du volume total
Vdécanteur = 44.27+86.7=130.97 m3
V =4x130.97=523.88m3
VI-2-5- Désinfection
Vdésin = Vparois + Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparois = Sparois x e
Vpois =[2(3x31x0.2)+2(3x7x0.2)]=45.6m3
 Calcul du volume du fond
Vfond= Sfond x e
Vfond =217x0.2=43.4m3
 Calcul du volume total
Vdésin=45.6+43.4=89m3
V=4x89=356m3
VI-2-6- Ouvrages de Traitement des boues
1-Epaississeur
Vepaissi = Vparois + Vfond
 Calcul du volume des parois
Vparois=𝜋D x h x e
Vparois= 3.14x18.8x14.5x0.2
Vparois=171.2m3
 Calcul du volume du fond
Vfond= Sfond x e
Vfond =277.5x0.2=55.5 m3
 Calcul du volume total
Vepaissi =171.2+55.5=226.7m3
V=226.7x2=453.4m3

74
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

2-Lits de séchage
VLits = Vparois =Sparois x e
VLits =58[2(0.5x25x0.2)+2(0.5x8x0.2)]=382.8m3
Le prix unitaire d'un mètre cube de béton dosé 400 (CRS/HTS) inclue l'acier et le
coffrage est de l'ordre de 20000 D.A. (Bureau d'étude El-ASSILE)
Alors :
Vtotal= Vdév+Vcanal +Vdéss +Vdésh +Vdécal+ V bss-l'air +Vdéca2+ Vdésin +Vépais +Vlits
Vtotal =0.35+4.8+75+45.4+491.2+1480+523.88+356+543.4+382.8
Vtotal =3902.83m3
Couv-béton = Vtotal x P.U
Couv-béton =3902.83x20000
Couv-béton =78.056.600,00 DA
IV-2-7-Equipement
On a pu avoir le prix de quelques équipements, notamment les pompes utilisées dans le
Déssableur, déshuileur, bassin d'aération, et les prix sont comme suit:
- Moto-réducteur pour dégrilleur:800.000,00 D.A.
- Moto-réducteur pour dessabler:800.000,00 D.A.
- Moto-réducteur pour déshuileur: 800.000,00 D.A.
- Moto-réducteur pour décanteur primaire: 200.000,00 D.A.
- turbin pour bassin d'aération:2.000.000,00D.A.
- Vis de recirculation : 2.500.000,00 D.A.
- Moto- réducteur pour décanteur secondaire: 200.000,00 D.A.
- Pompe des boues en excès: 900.000,00 D.A.
- Moto-réducteur pour épaississeur: 200.000,00 D.A.
- Pompe des boues épaissies: 650.000,00 D.A.
- Pompe d'eau de service : 10.000,00 D
- Grille mécanique: 800.000,00 D.A. (Bureau d'étude El-ASSILE) - Pompe
doseuse de chlore :
- Equipement de labo.
Alors le coût des équipements pour les deux lignes est estimé comme suite:
Céquipement=2(800.00,00+2x800.000,00+800.000,00+200.000,00+4x2.000.000,00+
2x2.500.000,00+200.000,00+900.000,00+200.000,00+650.000,00+10.000,00+80
0.000,00+200.000,00)+1.020.000,00=2.350.543.720,00

75
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

Le coût d'investissement total de la station:


Cinv = C ouv-béton + Cequipement
;Cinv =78.056.600,00 + 2.350.543.720,00
Cinv =2.428.600.320,00 DA
VI-2-8- Estimation des Coûts d'exploitation
Pour assurer la bonne marche de la station, nous envisagions de divers frais, qui sont:
- Frais courants qui représentent une moyenne annuelle de 5 à 10% de l'investissement.
- Frais de renouvellement du matériel représente annuellement de 2 à 5 % de
l'investissement.
- Frais financières concernant les remboursements, elle sont de l'ordre de 5 % de
l'investissement.
D'où le coût d'exploitation est estimé à:
Cexp=15%Cinv
Cexp=0.15x2.428.600.320,00
Cexp=364.290.048,00 DA
Ceci fait que le coût total de la station est:
Ctotal = Cinv + Cexp
Ctotal =2.428.600.320,00+364.290.048,00
Ctotal=2.792.890.368,00 DA
VI-2 -9-Estimationdu prix unitaire d'un mètre cube d'eau épurée
Punitaire = coût total de station /volume d'eau épurée

2.792.890.368,00
P𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = = 2.5DA/𝑚3
1.44x25x3600x24x366
IV -3- La station d’épuration Lagunage naturel :
CT Step = CINV+CEXP

Avec:
-CT Step: cout total de la step (DA)
-CINV: cout d’investissement de step (DA)
-CEXP: cout d’épuration de la step (DA)

76
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

IV -3-1-Coût d’investissement la station d’épuration :


Le coût total d’investissement de la step est donné par la formule suivante :
CINV= CTER+CGC+CVRD+CEq

Avec :
- CINV : cout d’investissement de step(DA)
- CTER : cout terrassement (DA)
- CGC : cout de génie civile (DA)
- CVRD : cout VRD (DA)
- CEq : cout des équipements (DA)
IV -3-1-1-Coût terrassement :
CTER = V TER x P.U

Avec :
-CTER : cout terrassement (DA)
-V TER : volume de la couche terrassée (m3)
-P.U : Prix unitaire du mètre cube de terrassement, égal à 1400(DA/m3)
1-Volume du terrassement :
VTER=VCTer+Vdigues+VRe vetement
Avec :
-VTER : Volume du terrassement (m3)
-VCTer : Volume de la couche terrassée (m3)
-Vdigues : Volume terrassement des digues (m3)
-VRe vetement : Volume des revêtements (m3)
-Volume de la couche terrassée :

VCter=S h x e couche
Avec :
-S h:surface horizontale de l’ouvrage considéré.
-e couche: Epaisseur de couche terrassée est égal à 50 cm.
-Volume de terrassement des lagunes :
Les travaux de terrassement consistent à mettre le terrain naturel à un seul niveau et
mettre en place un revêtement de trois couches (Argile, sable et gravier), chaque couche est
d’une épaisseur de 20 cm. Le prix de terrassement d’un mètre carrée est évalué à 1400 DA

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

-Volume des digues :


Les digues sont faites d’argile compactée avec une couche de protection contre
l’infiltration et l’érosion que peut causée l’action de l’eau sur les parois des digues.
V Digues= SV x L x n
Avec :
- V Digues : Volume des digues (m3)
-SV : Surface verticale de la digues(m²)
-L : Longueur de la digue (m)
-n : Nombre des digue
-Volume des revêtements :
Le revêtement se fait par la pose de trois couches (Gravier, Sable et Argile), afin
d’assurer la stabilité et l’étanchéité du fond et des berges des lagunes, aussi le revêtement
pour faciliter l’entretien et le nettoyage.
V revêtement =S T x h revêtement
Avec :
-V revêtement : Volume des revêtements (m3)
-S T : Surface total de surface de revêtements (m²)
- H revêtement : hauteur du revêtement (m)
Le tableau suivant récapitule les différents volumes et couts de terrassement
Tableau 22: Volumes et couts de terrassement

Ouvrage Volumes de Prix unitaire couts de


terrassement (m3) (DA/m3) terrassement
(DA)
Prétraitement 82,52 1400 115.528,00
Revêtement 183900 1400 257.460.000,00
Digues 102791.1 1400 143.907.540,00
Total 286773.62 - 401.483.068,00

-2-Coût de Génie civile :


Le calcule du cout de Génie civile basé sur le calcul de volume de béton armé utilisé
pour la construction des ouvrages de prétraitement de la station d’épuration.
CGC = V BA x P.U
Avec :
-CGC : cout de Génie civile (DA)

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

-V BA : Volume de Béton armé (m3)


-P.U : Prix unitaire du mètre cout de armé, égal à 16.000,00 (DA/m3)
2-1-Volume de Béton armé :
Le volume de Béton armé est divisé en deux partie, ce sont le volume de radier de
l’ouvrage et le volume des murs.
-Volume de radier :
V radier = Sh x eradier
Avec :
-V radier : Volume de radier (m3)
-Sh : Surface des murs (m)
-e radier : Epaisseur du radier est compris (0.3÷ 0.4) m, (on prend 0.4)
-Volume des murs :
V murs=L x h x e mur x n
Avec :
-V murs : Volume des murs(m3)
-h : hauteur des murs
-e mur : Epaisseur des murs est compris (0.15÷ 0.5) m, (on prend 0.30 m)
-n : Nombre des murs
Le tableau suivant récapitule les différents volumes de béton armé et cout Gène civil :
Tableau 23: volume de béton armé et coût Gène civil
Ouvrage Volume de béton Prix unitaire Cout de Gène
armé (m3) (DA/m3) civil
(DA)
Poste de dégrillage 6,10 16.000,00 97.600,00
Dessabler 72,75 16.000,00 1.164.000 ,00
Déshuileur - 44,85 16.000,00 717.600,00
dégraisseaur
Post de désinfection 419,3 16.000,00 6.708.800,00
Canaux de 38,85 16.000,00 621.600,00
communication
total 581,85 - 9.309.600,00

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

3-Coût des VRD :


Le coût de VRD est estimé de 15 à25% du coût génie civil, on prend 25%
Alors :
C VRD = 0.25 x CGC
C VRD= 0.25 x 9309600 = 2.327.400.00 DA
4-Coût des équipements :
On peut avoir le prix de quelques équipements, notamment les pompes et les
suppresseurs d’air utilisé dans le dessabler et le déshuileur, et la pompe doseuse
de poste désinfection, et les prix sont comme suit :
-Pompe submersible pour sables : 135.000 DA
-Pompe déplaçable pour les huiles : 135.000 DA
-Pompe déplaçable pour l’extraction des boues : 150.000DA
-Pompe doseuse de chlore : 45.000 DA
-Suppresseur d’air : 50.000 ,00DA
-Grille mécanique : 130.000,00 DA
-Grille manuel de secourt : 65.000,00DA
Tableau 24 : Coût des équipements
équipements Nbre Prix unitaire Coût
(DA/m3) d’équipements
Pompe submersible pour sables 01 135.000,00 135.000,00
Pompe déplaçable pour les huiles 01 135.000,00 135.000,00
Pompe déplaçable pour les huiles 04 150.000,00 600.000,00
Pompe doseuse de chlore 01 45.000,00 45.000,00
Suppresseur d’air 02 50.000,00 100.000,00
Grille mécanique 01 130.000,00 130.000,00
Grille manuel de secourt 01 65.000,00 65.000,00
Total 11 - 1.210.000,00
Alors, on peut calculer la coût total d’investissement, le tableau suivant récapitule les
différents coûts d’investissement

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

Tableau 25: Récapitulatif du bilan d’investissement


Différents coûts
Coût de terrassement 401.483.068,00
Coût de Génie civile 9.309.600,00
Coût des VRD 2.327.400,00
Coût des équipements 1.210.000,00
Coût d’investissement total 1.335.915.468,00

IV -3-2-Coût d’exploitation de la station d’épuration :


 L’évaluation des coûts d’exploitation a été réalisée en considérant les bases
suivantes :
 La consommation électrique est liée au fonctionnement des équipements et
d’éclairages avec un coût du KWh fixé à DA
 La surveillance du fonctionnement de l’épuration est réalisée par la mise en place
d’un suivi analytique ;on considère que bilan (DCO ,DBO5 ,MES, NTK ,PT et CF)
hebdomadaire entrée et sortie station est nécessaire.
 Le personnel pris en compte est celui nécessaire au gardiennage, à l’entretien des
digues des lagunes, des dispositifs de prétraitement et des lits de séchage,
laborantin, électromécanicien, cadre responsable
 La maintenance des équipements (révision, réparation…) est estimée à un coût
annuel représentant 2%de l’investissement initiale des équipements entretenus.
1- Coût de la consommation électrique :
Le tableau présente les différentes consommations électriques durant le
fonctionnement de la station.

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

Tableau 26: consommation électrique

Nombre de jours de fonctionnement par


an : 365 jours
Prix du KWh :
2DA
Puissance Temps de Consommati Coût
Consommateurs Nber absorbée fonctionnement on annuelle annuel
d’électricité (KW) par jour(h) (KWh) (DA)
Dégrilleur 01 5.5 16 32120 64.240,00
mécanique
Pompe submersible 01 3.15 16 18396 36.792,00
pour sables
Suppresseur d’air 02 4.75 16 55480 110.960,00
Pompe déplaçable 01 3.15 16 18396 36.792,00
pour les huiles
Local –éclairage 01 10 16 29200 58.400,00
extérieur
Bilan global - 26.55 - 153592 307.184,00
d’électricité

2-Coût de la main d’œuvre d’exploitation :


Le tableau présente les mains d’œuvre nécessaire le fonctionnement de la station.
Tableau 27 : Main d’œuvre et maintenance et renouvellement des équipements
Poste Nombre de Salaire mensuel Coût annuel
personnes (DA/personne/mois) (DA)
Gardiennage 4 20.000,00 960.000,00
Ouvrer 12 20.000,00 2.880.000,00
Technicien de laboratoire 5 35.000,00 2.100.000,00
Electromécanicien 5 35.000,00 2.100.000,00
Cadre 3 60.000,00 2.160.000,00
Total main d’œuvre d’exploitation générale 10.200.000,00

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

3-Coût de la maintenance des équipements :


Le coût de la maintenance des équipements électromécanique est estimé de 2% du coût
des équipements.
CMAIN = 0.02 C Eq
CMAIN = 0.02 x 1210000 = 24.200,00DA
4-Coût de renouvellement des équipements :
Le renouvellement se fait tous les 10 ans de fonctionnement des équipements
électromécaniques. Il est estimé de 1.500.000,00 DA
5-Coût des consommables :
Le coût des consommables ce sont ;les huiles, les graisses ;les peintures et le matériel
pour les analyses. Il est estimé de 2.000.000,00 DA
Tableau 28 : Récapitulatif du bilan d’exploitation
Différent coûts

Coût de consommation électrique 307.184,00


Coût de main d’œuvre d’exploitation 10.200.000,00
Coût de maintenance des équipements 24.200,00
Coût de renouvellement des équipements 1.500.000,00
Coût des consommables 2.000.000,00
Bilan d’exploitation annuel 14.031.384,00

Enfin le coût total de la station est égal :


CT Step = 1.335.915.468,00 + 420.941.520 ,00
CT Step = 1.756.856.988, 00 DA
IV -3-3-Estimation du prix du métre cube d’ eau épurée :
Le prix de 1m3 d’eau épurée (P.U), est de :
CT Step
P. U =
VTotal
1756856988
P. U =
0.642x30x3600x24x365
P.U= 2.89 D.A/m3
On prend : P.U= 3 D.A/m3

83
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

IV -3-4-Gestion et exploitation de la station :


Le fait de contraire une station d’épuration n’est jamais suffisante pour lutter contre la
pollution qui évolue de plus en plus. La gestion et l’exploitation ont leurs places et
influences sur la qualité de l’eau traitée. Ainsi qui pour la durée de vie de la station.
La simplicité et l’efficacité de la gestion dépendent essentiellement de :
 La bonne conception de la station d’épuration.
 La disponibilité pour la gestion et le suivi de la station.
 La disponibilité des moyens humains et matériels.
1-Moyens en humains et organisation de l’exploitation
Le conduite de la station nécessite un personnel qualifie et spécialisé formé à la conduite
des ouvrages, le tableau fait la revue des qualifications requises :
Tableau 39 : qualification requises dans une station
Qualification Attribution
04 Ouvriers (Manœuvre) Entretien des filières simple
01Conducteur de la station Exploitation des filières sophistiquées
01 Electromécanicien Dépannage de tout le matériel
électromécanique
01 contre maître – responsable du secteur Tâche administrative
-Chef de filière sophistiquée.
01 Technicien qualifie en épuration -Responsable technique du secteur.
-Assure la formation du personnel.

2- Tenue d’un cahier d’exploitation :


Le lagunage naturel est un système d’épuration à part entière, un cahier d’exploitation
ou seront consignées les observations, mesures et opérations d’entretien, doit être tenu
régulièrement.
3- Surveillance générale :
La surveillance générale est indispensable pour détecter les éventuelles anomalies sur
l’installation telles que l’érosion des digues, la présence de rongeurs, l’obstruction des
ouvrages de communication.
 Fréquence : une fois par semaine au minimum.
 Temps nécessaire :1/2 heure à 1 heure.

84
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

-L’exploitation devra en particulier vérifier les points suivants :


 Le bon écoulement de l’eau.
 L’absence de flottants.
 La couleur de l’eau.
 L’absence d’odeurs.
 L’état des digues.
Pour cela, il est indispensable de parcourir toutes les digues.
4-Entretien du prétraitement
Un entretien des ouvrages de prétraitement est nécessaire pour :
 Empêcher la mise en charge du réseau ou le by passe des effluents.
 Eviter les mauvaises odeurs, ou des perturbations sur les lagunes.
 Fréquence : une à plusieurs fois par semaine suivant les besoins.
 Temps nécessaire : ¼ d’heure à ½ heure.
5-Entretient des abordes :
5-1- Fauchage de la végétation des digues et berges
Outre les tifs des objectifs de rendre l’accès facile au plan d’eau et de conserver
l’aspect esthétique de la station, le fauchage doit permettre de contrôler l’état des berges.
Lors des fauchages, on évitera au maximum l’introduction des végétaux coupés dans
les bassins.
 Fréquence : 2 à 4 fois par an, à adapter selon les conditions climatiques.
 Temps nécessaire : 1 à 5 jours suivant la taille de la station, et le matériel utilisé.
Le contrôle de la végétation par les désherbants est à éviter en raison des risques de
toxicité et des phénomènes d’érosion accrus.
5-2-Faucardage de la ceinture végétale autour du plan d’eau
 Eviter l’envahissement progressif des bassins.
 Limiter le développement de la larve insectes (moustiques en particulier (.
 Fréquence : 2 à 4 fois par an.
 Temps nécessaire : 1 à 5 jours suivant les cas.
La présence de cette ceinture végétale est très importante pour réduire les effets néfastes
du batillage lorsqu’ il n’y a pas d’enrochement ; elle sert aussi à retenir les herbes coupées
lors du fauchage au niveau des berges. En aucun cas cependant les végétaux ne doivent
empiéter sur le bassin.

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Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

IV-3-6- Curage des boues en tête du premier bassin :


Le curage régulier à l’entrée du premier bassin doit être intégré à l’exploitation
courante. D’autres points des lagunes ou des dépôts sont les plus importants (en
particulier : les angles, les zones périphériques et les «entrées- sorties» de chaque bassin
(peuvent faire aussi l’objet de curages partiels.
 Fréquence : une fois par an en moyenne.
 Méthode conseillée : Pompage liquide avec ou sans abaissement du plan d’eau.
IV -3-7-Faucardage des saprophytes :
Cette opération à pour but d’empêcher le pourrissement des végétaux dans l’eau qui
Recharge le bassin en matières organiques et en nutriments. Cette opération permet aussi
de limiter les écoulements préférentiels de l’eau qui réduisent le temps de séjour.
 Fréquence : une fois par an à la fin de l’été (Août - septembre(.
 Temps nécessaire : 1 à 5 jours suivant la surface.
La coupe doit se faire au dessus de la surface du plan d’eau pour permette une reprise
normale de la végétation. Les végétaux coupés sont impérativement retirés des bassines.
IV-3-8- Suivi technique :
Proposer aux exploitations assurant le suivi, une panoplie de moyens à mettre en œuvre
pour atteindre les objectifs suivants :
 Maintien des installations en bon état.
 Appréciation de la qualité des rejets.
 Evaluation de rendements.
 Prévention des dysfonctionnements.
Compte tenu de l’influence des conditions météorologiques saisonnières sur le
fonctionnement du lagunage, une visite par trimestre paraît nécessaire pour bien
appréhender ce type d’installation. En cas de contrainte de dysfonctionnement, les visites
pourront être plus rapprochées durant la ou les saisons citriques.
Le suivi technique comprend trois types d’intervention :
 Les visites simples : Permettent de contrôler l’intégrité et la bon entretient des
ouvrages.
 Les visites bilan : comportent une série de mesures qui apportent des indications
précise sur le fonctionnement du lagunage.
 Les opérations spécifiques.

86
Chapitre IV Estimation économique et gestion et exploitation de la station

IV -4-Conclusion :
Les résultats du calcul approché du devis estimatif de la station montrent:
- le prix total de l'investissement et exploitation de la station de la boue activé :
2.792.890.368,00 DA
- le prix total de l'investissement et exploitation de la station de lagunage naturel :
1.756.856.988, 00 DA
-Le prix de revient d'un mètre cube d'eau épurée est de boue activé : 2.5DA/m3
-Le prix de revient d'un mètre cube d'eau épurée est de lagunage naturel: 3DA/m3

87
Conclusion générale

88
Conclusion générale

Conclusion générale :
Pour mieux comparer et choisir entre les deux variantes proposées‚ nous avons effectué
um calcul économique approche du devis estimatif de deux station.
Les résultats de ce devis approximative ont abouti à:
*Pour le traitement par la boue activé :
-Le cout total de la réalisation et l’exploitation est de:587‚664‚000‚00 DA.
-Le prix de revient d’un mètre cube d’eau épurée est de :01‚00 D.A/m3 .
*Pour le traitement par lagunage aère :
-Le cout total de la réalisation et l’exploitation est de:1‚974‚793‚177 DA.
-Le prix de revient d’un mètre cube d’eau épurée est de :03‚00 D.A/m3 .
Nous remarquons que le prix de revient du mètre cube d’eau épurée de la station par la
boue activées est plus faible qui celui de la station par lagunage ‚ ce qui nous impose à
retenire le choix de la station par la boues activées pour l’épuration des eau usées de la
ville de Adrar.

89
Bibliographie
[1] Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière Rubrique Monographie
Wilaya d’ADRAR (2014)

[2] Étude du système d’épuration des eaux usées de la commune de DELDOUL


(Reconnaissance et collecte des données de base)
[3] B. Selim,1999"guide technique de l’assainissement"Ed.Moniteur,Paris (Mémoire de fin
d’études « Dimensionnement d’une station d’épuration à boue activée pour la ville de
Ouargla » 2007)
[4].J. P. BECHAC-P. BOUTIN-B. MERCIER-P. NUER ,1984." Traitement des eaux usées
"Ed.EYROLLES,Paris (Mémoire de fin d’études « Dimensionnement d’une station
d’épuration à boue activée pour la ville de Ouargla » 2007)
[5]H.MONCHY,1978" Mémento d’assainissement"Ed.EYROLLES, Paris
[6].A.GAID,1984" Epuration biologique des eaux usées urbaines"Tome I,Ed,OPU Alger.
[7].F.Ladjel" conception et dimensionnement d’une station d’épuration à boues activées
"office national de l’assainissement
[8].CHOCAT-B " Encyclopédie de l’hydrologie urbaine et de l’assainissement "édition
mai 1977
[9]ONA d’Ouargla. (Mémoire de fin d’études « Conception d’une station d’épuration pour
la ville de Ghardaïa, possibilités de réutilisation des eaux épurées » 2008.)
[10]AGENCE DE L EAU(Mémoire de fin d’études « Dimensionnement d’une station
d’épuration à boue activée pour la ville de Ouargla » 2007)
‫[ مذكرة التخرج لنيل شهادة ليسانس "تحديد أبعاد محطة معالجة المياه لدائرة تقرت بلدية النزلة‬11]
(2013) "

90

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