Вы находитесь на странице: 1из 10

 

 
 
 
 
 
 
 

La maison 
 
parasismique 
 
 
 
 
 
 
Atelier scientifique du collège George SAND – 36400 La Châtre 
 
 
Projet présenté par : 
Dany Dupeux 
Steven Schalk 
Cassie Thébault 
 
 
 
 
 
 

         
Introduction : 
 
Le  collège  étant  associé  à  sciences  à  l’école  dans  le  cadre  du  projet  Sismos  à  l’école,  nous 
disposons d’une station sismique installée au CDI. Un atelier scientifique a alors été crée à la 
rentrée  de  septembre  2014.  Nous  avons  consacrée  l’année  scolaire  2014‐2015  à  la 
fabrication  de  montages,  de  maquettes  de  démonstration,  et  d’une  table  sismique.  Les 
élèves  ont  présenté  ce  matériel  et  leurs  travaux  aux  Rencontres  Jeunes  Chercheurs  d’avril 
2015. 
Suite  aux  conseils  de  M.  Lavigne,  responsable  des  rencontres  Jeunes  Chercheurs  à 
Châteauroux,  nous  avons  décidé  pour  2015‐2016  de  nous  orienter  vers  la  construction  de 
maquettes pouvant résister le mieux possible aux simulations de séismes. 
 
La  problématique  de  notre  projet  était  donc  de  découvrir  quelles  techniques    nous 
permettraient  de  construire  des  maquettes  de  maison  qui  seraient  capables  de  résister  le 
mieux possible aux vibrations d’un séisme reproduit sur notre table sismique. 
 
 
 
1ère  phase  du  travail :  découverte  de  la  table  sismique  et  du  logiciel 
Audacity 
 
Dans  un  premier  temps  le  professeur  a  présenté  le  matériel  aux  nouveaux  élèves,  puis  à 
demandé  à  Benjamin  C.  qui  était  déjà  présent  l’année  passée  d’initier  ses  nouveaux 
camarades à l’utilisation de la table sismique. 
Le but était de laisser le maximum d’autonomie aux élèves pour qu’ils s’approprient vraiment 
le matériel et qu’ils soient autonomes dans son utilisation, ce qui est le cas. 
 
Dany D. s’est montré très intéressé par la table, et il est devenu peu à peu son spécialiste. Il 
procède  régulièrement  à  son  installation  dès  qu’il  arrive,  et  assure  une  constance  dans  les 
essais  réalisés  en  vérifiant  les  différents  paramètres  (entrée  son  sur  CD,  balance  bien 
centrée, niveau de son bien positionné, amplificateur de basse activé,…. ). 
 
 

Vue d’ensemble de la table sismique Détails de la liaison entre le haut‐parleur et la table 
Sous la table des livres et des billes dans des boites de Pétri Les billes dans les boites de Pétri 

La sortie son vers l’ampli  L’amplificateur entre l’ordi et les hauts parleurs 

L’enregistrement du séisme dans Audacity Dany entrain d’installer la table sismique 
 
 
Dans  un  deuxième  temps  le  professeur  a  essayé  d’apporter  quelques  points  de 
connaissances aux élèves en leur faisant quelques démonstrations. 
Il a ainsi montré qu’avec Audacity on pouvait générer des sons de fréquences déterminées, 
puis  à  montré  qu’en  les  appliquant  sur  la  table  on  pouvait  déterminer  pour  une  maquette 
donnée sa fréquence de vibration. 
 
Après  quelques  essais,  les  élèves  ont  vu  qu’ils  pouvaient  aussi  combiner  les  fréquences  et 
créer  un  signal  qui  avait  encore  plus  d’effet.  Aussi  ils  n’ont  pas  souhaité  poursuivre  dans 
cette  voie  car  ça  ne  correspondait  pas  à  leur  démarche.  Pour  eux  il  était  plus  intéressant 
d’utiliser  simplement  l’enregistrement  du  séisme  d’Haïti  mais  en  se  concentrant 
essentiellement sur les maquettes. 
 
 
2ème  phase  du  travail :  réalisation  de  maquettes  et  améliorations  pour 
qu’elles résistent aux séismes 
 
Les  élèves  se  sont  répartis  en  plusieurs  groupes  qui  ont  suivi  chacun  leur  démarche.  Des 
échanges réguliers ont eu lieu entre les élèves et les ont conduits à modifier progressivement 
leurs maquettes. 
 
Les élèves ont souhaité aussi tester de nouveaux matériaux : ressorts, carton, plaque de tôle, 
pointes métalliques, chevilles en bois, cure‐dents en bois. 
Le matériau principal que nous avons utilisé est le polystyrène extrudé car il et bon marché, 
facile à couper et léger. 
Pour l’assembler les élèves ont d’abord utilisé des pointes métalliques (clous sans tête) mais 
s’ils  se  sont  montrés  efficaces  pour  maintenir  les  structures,  ils  contribuent  en  revanche  à 
alourdir la maquette. 
Les élèves ont alors demandé des chevilles en bois mais le plus petit diamètre trouvé (4 mm) 
ne  s‘est  pas révélé  très  facile  à  placer,  des  chevilles  en  plastiques  avaient  aussi  été  testées 
mais elles étaient encore moins facile à utiliser. Finalement des essais ont été faits avec des 
cure‐dents  en  bois.  Facile  à  insérer  et  plus  léger  que  les  pointes  métalliques,  ils  ont  été 
rapidement adoptés par les élèves. 
Toutefois Cassie et Mélissa ainsi que Steven ont maintenus des pointes métalliques à la base 
de leur structure car ils estiment qu’elles sont plus efficaces que les cure‐dents. 
 
 

Les différents matériaux utilisés : Polystyrène extrudé, carton,  Assemblage des éléments des maquettes à l’aide des cure‐


points métalliques et cure‐dents en bois  dents en bois 
 
 
 
Pour parvenir à réduire l’effet des ondes sismiques sur leurs maquettes les élèves sont partis 
de  l’observation  faite  l’année  passée  par Benjamin  qui  avait  réalisé  une  maquette  qui 
semblait insensible aux vibrations. 
Celle‐ci présentait une surface de contact importante avec le plateau de la table, aussi ils ont 
eu l’idée de placer sous leur maquette des épaisseurs de cartons. D’abord placées librement, 
puis intégrées à la structure, avec même deux couches distinctes comme dans la maquette 
de  Cassie,  ces  épaisseurs  de  carton  semblent  en  effet  réduire  l’effet  des  vibrations  sur  la 
maquette. 
 
 
 
 
La  nécessité  de  remplacer  les  pointes  par  des  cure‐dents  plus  légers  est  apparu  en  cours 
d’expérimentation  car  lorsque  les  maquettes  semblaient  vraiment  efficaces  face  aux 
vibrations,  les  élèves  ont  émis  l’hypothèse  que  c’était  peut‐être  parce  qu’elles  étaient  trop 
lourdes.  Pour  vérifier  cette  hypothèse,  ils  ont  alors  cherché  à  alléger  leur  maquettes  pour 
voir si une fois allégées elles se montreraient aussi efficaces. 
 
 
Cassie et Mélissa : 
 

Mélissa entrain de préparer les éléments Mélissa et Cassie avec leur maquette 

Assemblage de la maquette  Préparation de la couverture 

La maquette de Cassie pèse 208 g  La maquette de Cassie à l’essai 
 
 
 
 
 
 
 
Steven, Yolan et Dany : 
 

Les maquettes de Steven et Dany La maquette de Steven 130 g sur la balance

La maquette de Dany pèse 166 g sur la balance La maquette de Dany à l’essai sur la table sismique
 
 
Conclusion  
 
De manière empirique sans pouvoir vraiment le mesurer, mais en l’appréciant visuellement 
les  élèves  ont  réussi  à  réaliser  des  maquettes  qui  semblent  être  moins  affectées  par  les 
vibrations de la table sismique. 
Les couches de carton fixées à la base de la maquette semblent jouer un rôle amortisseur et 
semblent réduire l’effet des vibrations. 
 
Toutefois le travail est loin d’être fini. Les élèves souhaiteraient poursuivre en améliorant la 
ressemblance entre maquette et maison. Cassie et Mélissa aimeraient en particulier intégrer 
des portes et des fenêtres à leur maquette. 
De son côté Yolan aimerait poursuivre en utilisant de nouveaux matériaux encore plus légers. 
 
Par ailleurs de nombreux paramètres interviennent. En particulier la fixation entre les haut‐
parleurs et la table vibrante prend régulièrement du jeu car le polystyrène se creuse peu à 
peu,  de  plus  si  elle  est  mal  serrée,  les  vibrations  sont  mal  transmises  donnant  l’impression 
que la maquette est devenue performante. Il est donc indispensable d’être vigilant et de sans 
cesse comparer la maquette sans le dispositif de base avec la même avec. 
A ce niveau les élèves n’ont pas intégrée suffisamment la notion de témoin. Ils auraient du 
garder une maquette de base sans le dispositif, et avoir une deuxième maquette améliorée. 
Mais leur démarche a été plutôt d’améliorer sans cesse leur unique maquette. Ils ont donc 
été  obligé  d’ôter  à  plusieurs  reprises  la  base  pour  tester  la  maquette  avec  ou  sans  le 
dispositif  amortisseur.  Pour  les  maquettes  de  Yolan  et  Dany,  c’était  possible,  mais  pour 
Cassie le dispositif fait partie de la maquette aussi on ne peut pas la tester sans, on peut juste 
la comparer avec celle de ses camarades. Mais étant plus lourde il n’est pas évident que le 
dispositif de base soit seul à intervenir dans le fait qu’elle bouge peu. 
 
 
 
Remarques : 
 
Dans  ce  travail  la  priorité a  été  donnée  à  l’autonomie  des  élèves  dans  le  suivie  de  leur 
démarche  et  dans  l’utilisation  des  matériaux.  Des  conseils  ont  malgré  tout  été  donnés  par 
rapport à la sécurité dans l’utilisation du matériel. 
 
Les échanges avec le professeur et entre élèves ont été essentiellement oraux, et le fait que 
les  élèves  impliqués  dans  l’atelier  scientifique  viennent  sur  la  base  du  volontariat  de  13h  à 
14h pendant leur pose, ne permettait pas d’aller vers un travail plus formel et rédigé. Sinon 
les volontaires auraient peu à peu quitté le groupe. 
Par  ailleurs  les  élèves  impliqués  sont  de  niveau  5e  et  leurs  connaissances  en  physique  en 
particulier restent modestes. Il ne s’agissait pas non plus de leur faire un cours sur les ondes. 
 
Même  si  ce  travail  reste  évidemment  perfectible  c’est  une  première  approche,  les  buts 
étaient de motiver les élèves, de renouveler les participants à l’atelier, et d’essayer aussi de 
susciter l’intérêt pour les sciences chez les filles. Pour moi ces trois objectifs ont été atteints. 
 
Dans nos futurs objectifs il faudra évidemment développer la pluridisciplinarité en particulier 
avec les professeurs de physique, mais aussi avec le professeur d’atelier habitat. Mais cette 
collaboration devra malgré tout laisser l’autonomie aux élèves dans leurs choix, il ne pourra 
pas s’agir d’appliquer des « recettes » présentées aux élèves. 
 
Notre  participation  au  concours  C’Génial  est  un  premier  contact,  qui  doit  participer  à 
développer leur motivation. Nous n’avons pas cherché la performance. 
 
De la même manière l’ensemble des élèves de l’atelier scientifique pourront participer le 22 
avril prochain aux rencontres Jeunes Chercheurs à l’IUT de Châteauroux. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Annexes : 
Questionnaires et réponses des élèves. 
 
 
Travail de Dany Dupeux (classe de 5e2) : 
 
 
 
1. Quel était le but de mon travail ? 
 
Le but de mon travail est d’abord d’intaller la table sismique puis construire des 
 
maquettes résistantes au tremblement de terre. 
 
 
 
2. Qu’est‐ce que j’ai décidé de faire pour atteindre mon but ? 
 
J’ai décidé de faire une maison qui ne bouge presque pas. 
 
 
3. Quels problèmes est‐ce que j’ai rencontrés ? 
 
D’abord, la maison était trop lourde après elle bougeait trop. 
 
 
 
4. Est‐ce que j’ai atteint mon but ? Pourquoi ? 
 
Oui, j’ai presque atteint mon but car ma maison ne bouge pratiquement plus. 
 
 
 
5. Est‐ce que j’ai prévu d’améliorer encore mon travail ou ma maquette ? Si oui 
 
en faisant quoi et pourquoi ? 
 
Oui, j’ai prévu d’améliorer mon travail en mettant du carton sous la maquette car ça 
 
amortit les chocs. 
 
 
 
6. Est‐ce que j’ai des remarques particulières à faire ? 
 
Non, je n’ai aucune remarque à faire. 
 
 
 
 
  Travail de Steven Shalk (classe de 5e3): 
   
  1. Quel était le but de mon travail ? 
  Le but de mon travail était d’améliorer nos bâtiments parasismiques pour qu’ils 
  puissent résister aux tremblements de terre. 
   
  2. Qu’est‐ce que j’ai décidé de faire pour atteindre mon but ? 
  J’ai décidé d’esssayer de rendre mes maquettes plus solides pour résister aux 
  tremblements de terre. 
   
  3. Quels problèmes est‐ce que j’ai rencontrés ? 
  Une de mes maquettes était trop lourde. 
   
  4. Est‐ce que j’ai atteint mon but ? Pourquoi ? 
  Oui, j’ai allégé mes bâtiments avec des matériaux plus légers et les tremblements ne 
  la faisaient presque plus bouger. 
   
  5. Est‐ce que j’ai prévu d’améliorer encore mon travail ou ma maquette ? Si oui 
  en faisant quoi et pourquoi ? 
  Oui en utilisant plus de matériaux plus légers. 
   
  6. Est‐ce que j’ai des remarques particulières à faire ? 
Non. 
 
 
  Travail de Cassie Thebault (classe de 5e3): 
   
  1. Quel était le but de mon travail ? 
  Le  but  de  mon  travail  consiste  à  construire  une  maison  ovale  qui  résiste  aux  forts 
  séismes. 
   
  2. Qu’est‐ce que j’ai décidé de faire pour atteindre mon but ? 
  J’ai décidé de faire une maison ovale en pensant que ce serait plus solide. 
   
  3. Quels problèmes est‐ce que j’ai rencontrés ? 
  J’ai rencontré des problèmes de solidité et de poids. 
   
  4. Est‐ce que j’ai atteint mon but ? Pourquoi ? 
  Oui, j’ai atteint mon but, car ma maison est bien ovale, solide et pas trop lourde. 
   
  5. Est‐ce que j’ai prévu d’améliorer encore mon travail ou ma maquette ? Si oui 
  en faisant quoi et pourquoi ? 
  Oui, j’ai prévu de faire une porte et des fenêtres. 
   
  6. Est‐ce que j’ai des remarques particulières à faire ? 
  Non. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Résumé de notre travail : 
 

L’atelier scientifique disposant d’une table


sismique fabriquée l’année passée, nous
avons décidé de l’utiliser pour essayer de
fabriquer des maquettes de maisons
capables de résister le mieux possible aux
vibrations.
Notre professeur nous a fait quelques
démonstrations pour nous montrer que
chaque objet a une fréquence de vibration à
laquelle il est le plus sensible. Mais lors de
nos essais nous avons vu que lorsque nous
combinons plusieurs fréquences en même temps l’effet est plus important. C’est pourquoi nous
avons décidé de travailler avec l’enregistrement d’un véritable séisme (celui d’Haïti en 2010) plutôt
que sur des fréquences particulières.
Nous avons tout d’abord remarqué que l’ajout de couches de carton sous nos maquettes réduisait
l’effet des vibrations. Nous avons donc modifié nos constructions pour y placer à la base du carton.
Ensuite nous nous sommes aperçus que nos constructions étaient de moins en moins sensibles
aux vibrations, ce qui est le but recherché. Mais notre professeur nous a fait remarquer qu’elles
étaient aussi de plus en plus lourdes et que
cela pouvait être une des raisons. Aussi
nous travaillons actuellement à alléger la
masse de nos maquettes pour vérifier si leur
résistance aux vibrations vient bien de notre
façon de construire ou plutôt d’une masse
trop lourde qui bloquerai la table sismique.
Trois équipes différentes ont réalisées des
maquettes et ont essayées en échangeant
entre elles d’améliorer les résultats obtenus.

Résultats : Les différentes maquettes réalisées semblent effectivement moins sensibles aux
vibrations lorsqu’une ou plusieurs couches de carton sont disposées à leur base. Nous aimerions
poursuivre notre travail en utilisant des matériaux encore plus légers, et en améliorant la
ressemblance de nos maquettes avec de vraies maisons.
 

Вам также может понравиться