Cours Réservoirs

Chapitre II : Réservoirs et Château d’eau
I. Réservoirs
1. Généralité :
Un réservoir est un ouvrage destiné au stockage de liquide ce liquide est généralement de

l’eau, soit potable (réservoir d’eau des distributions publiques), soit usée (eau d’égouts). Parmi
les liquides autres que l’eau, les plus courants sont le lait, les hydrocarbures…etc.
Ces réservoirs peuvent être posés directement sur le sol, soit partiellement ou totalement
enterré.il peut aussi être surélevé et supporté par des murs ou des poteaux (châteaux d’eau).
Les réservoirs peuvent être découvert (bassins) ou couvert par des Dalles et coupoles. Ils
peuvent être simples compartiment ou plusieurs compartiments.
1.1 Forme en plan :
La forme en plan des réservoirs peut être quelconque, les petits réservoirs sont carrés ou
rectangulaires, bien que la forme circulaire soit la moins couteuse pour les deux raisons
suivantes :
• A volume et hauteur donnés, donc à surface en plan donnée, le développement de paroi le

plus faible conduira au réservoir le moins couteux.
• Les réservoirs sont soumis à la pression hydrostatique du liquide contenu et on sait la figure
d’équilibre des pressions radiales uniformes est un cercle.
Il est irrationnel de chercher pour un réservoir une forme autre que circulaire, des
considérations esthétiques conduisent aussi parfois au choix de la forme.
M.BADLA W Master II : Structure Ouvrages spéciaux

1.2 Classification des réservoirs :
On peut les classer selon :
a) La position du réservoir par rapport au sol :

• Au niveau du sol (ou très peu enterré) : le radier du réservoir est toujours placé au
contact du sol sur un béton maigre (gros béton) de 5à 10 cm d’épaisseur ;
• Sur poteaux ou pylône (châteaux d’eau) ;
• Sur bâtiment.
b) La forme de la cuve :
• Réservoir carré ;
• Réservoirs rectangulaire ;
• Réservoirs circulaire ;
• Réservoirs de forme quelconque.
c) Selon le mode de fermeture :
• Réservoirs non couverts (bassin)
• Réservoirs couverts
d) Selon la complexité de la construction :
• Réservoirs simple ;
• Réservoirs multiple ;
• Réservoirs superposés ;
• Réservoirs superposés et multiple.
e) Selon l’usage :
• Réservoirs d’emmagasinement quant il s’agit seulement de liquides divers ;
• Bassin de traitement (pour épuration des eaux usées, le malaxage de produits) ;
• Bassin sportifs (piscine) ;
• Cuve à gazomètre.
f) Selon la nature du liquide conservé :
• Réservoirs à eau ;
• Réservoirs à hydrocarbures (pétrole, essence, gaz oil )
1.3 Rôle des structures en béton armé :
En pratique, deux cas peuvent se présenter.
Premier cas :
Le béton armé joue à la fois les rôles de structure mécanique et d’étanchéité (avec ou sans
revêtement de protection complémentaire destiné à empêcher l’attaque éventuelle du béton par le
produit contenu) : dans ce cas, le béton doit être particulièrement compact, et la fissuration du béton
strictement limitée.
Second cas :
Le béton arme ne joue que le rôle de structure mécanique, sans rôle d’étanchéité : dans ce cas, la
fissuration est admise, étant entendu, en contrepartie, qu’il doit être prévu, sur les
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Parois en contact avec le liquide, un revêtement d’étanchéité capable de s’adopter aux légères
déformations entrainées par la fissuration de son support. Les exigences vis-à-vis de la fissuration
sont alors liées à la nature de ce revêtement
1.4 Dimensions générales des réservoirs :
• Diamètre intérieur de la cuve :
• Hauteur d’eau utile :
• Hauteur libre du niveau de l’eau jusqu’à la base de la ceinture de calotte :
• Flèche de la coupole :
• Epaisseur de la calotte :
• Epaisseur maximale de la paroi à la base :
1.5 Constitution générale de bassin et réservoir :
On distingue les petits et grands bassins posés sur le sol
1.5.1 Petits bassins :
Ils comportent un radier et de parois avec goussets d’angles, horizontaux et verticaux, les parois
sont d’épaisseur constante ou variable avec un minimum de 7cm en haut. A cet endroit le bord libre
peut être raidi par une poutre en béton arme.
1.5.2 Bassin de grandes dimensions horizontales :
Le radier peut être réalisé de différentes façons. Les

charges des parois peuvent être réparties sur le sol par :
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Un radier plus ou moins épais un radier nervuré
un radier en quadrillage Un radier circulaire
Les Parois peuvent être :
• D’épaisseur variable, c’est la solution la plus simple ;

• Stabilisées par des consoles extérieures dans le cas des grandes hauteurs (h >3m).
La paroi peut alors être plane avec ou sans nervures horizontale ou courbe avec voute tendue
ou comprimé.
1.5.3 Bassin de grandes dimensions verticales :
Ils peuvent être réalisés :
• En paroi d’épaisseur constante ou variable ;

• En paroi mince avec raidisseurs extérieurs horizontaux,
• En paroi mince avec poutres orthogonales.

2. Réservoir circulaire posé sur le sol
2.1 Parois :
2.1.1 Méthodes de calcul
A. Calcul classique de la paroi circulaire en pression :
Ce calcul simple peut se conduire pratiquement de plusieurs façons.
- On divise la paroi en viroles horizontales de 1.00m de hauteur à partir du bas ; chaque virole
est soumise à une charge trapézoïdale que l’on admet rectangulaire pour le calcul. Si p est la
pression (grande base du trapèze).
L’effort de traction dans la paroi est :
Section d’acier : A=
Epaisseur de la paroi e telle que :
Pour les contraintes, on prend comme limites :

: acier doux lisse = 1200 à 1570 bar ;
: acier à adhérence améliorée = 1660 à 2750 bar ;
= 16 à 20 bar ;
On calcule de même chaque tranche de hauteur 1,00m et on y dispose une section d’acier
légèrement supérieure à celle donnée par le calcul.
On voit tout de suite que cette méthode conduit à consommer trop d’acier
Car :
1° on équilibre une succession de diagrammes rectangulaires par excès.
2° a utilisée est supérieure dans chaque tranche à section d’acier nécessaire.
Il est préalable d’opérer comme indiqué ci-après :
- Poussée totale sur la hauteur h :
- Tension totale dans la paroi :
- Section totale d’acier : A=
On répartit ensuite la section totale des aciers At .on traçant la parabole :
At=250 h2 et on détermine la position des différentes cerces en se donnant leur section A
et en prenant pour origine la base de la paroi.
On peut encore si on a besoin de n barres de section A pour réaliser At =n.A
Diviser l’abscisse At en n parties égales, les ordonnées correspondantes à la parabole et
rabattues sur l’axe vertical donnent le long de celui-ci la position en hauteur des cerces.
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B. Méthode Lebelle
On admet que la paroi d’épaisseur constante est constituée par :
- Des anneaux limités par des plans horizontaux ;
- Des poutres verticales découpées dans la paroi par des plans passant par l’axe.
Anneaux et poutres assurent simultanément la résistance à la pression hydrostatique.
Chaque poutre, liée au radier et à la couverture, s’appuie sur les anneaux constituant un
appui élastique continu.
On a : F=Pm.h.R
On appelle :
E : le module d’élasticité du béton ;
ν :le coefficient de poisson ;
R et d le rayon et le diamètre du feuillet moyen de la paroi
e : l’épaisseur de la paroi ;
h : hauteur de la paroi ;
p :la pression au niveau x ;
po : la pression au niveau de la base de la paroi;
p1 : la part de la pression du liquide équilibrée par les poutres, p2 celle équilibrée par les
anneaux ;
M : le moment fléchissant dans les poutres par unité de largeur ;
T : l’effort tranchant dans les poutres par unité de largeur ;
On a :
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EI désigne le coefficient de rigidité à la flexion de la paroi en négligeant le coefficient de poisson,

sinon nous aurions :
Sous l’action p2 , la contrainte dans l’anneau est p2 R/e l’allongement proportionnel p2R/Ee et le
déplacement
k=Ee/R2
P1+P2=P
(1)
Nous avons déjà rencontré une équation analogue à propos de l’étude des radiers des réservoirs
rectangulaires
Posons :
En faisant abstraction du coefficient de poisson il vient :
Pour tenir compte du coefficient de poisson, l’expression de deviendrait :
L’équation (1) s’écrit donc :
(2)
C’est l’équation générale qui permet l’étude de la flexion des poutres dans les réservoirs et tubes
cylindriques d’épaisseur constante soumis, à des pressions radiales intérieures ou extérieures.
7
La solution générale de l’équation 2 sans second membre est :
Si le réservoir et assez haut (ce qui correspond à ), les coefficients C et D seront

nécessairement nuls, sinon les deux derniers termes de l’expression de y prendraient des valeurs
excessives, incompatibles avec l’intégrité de l’ouvrage.
On aura alors si le réservoir est complètement plein :
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C. Méthode Hangan-soare
Pour les valeurs caractéristiques de Dimensionnement nous avons :
- moment à l’encastrement inferieur :
- K étant donné par l’équation :
La figure (les abaques pour le calcul du moment à l’encastrement) donne K en fonction de :
e/e’ tgφ =e/e’ et βh
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Pour un encastrement parfait de la paroi sur le radier, on a :
e’ ∞ et e/e’ 0
L’articulation de la paroi sur le radier donne :
e’ 0 et e/e’ ∞ k=0
Abscisse x0 du moment de flexion nul :
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Effort Nφ maximal suivant les cerces :
Paroi encastrée sur le radier
e’ ∞ et e/e’ 0
Pour δ=1 kdaN/m3 et υ=1/6
Paroi articulée sur le radier
e’ 0 et e/e’ ∞ k=0
Valeur du premier moment négatif maximal
Premier moment fléchissant positif maximal :
L’abscisse x2 de l’effort Nφ maximal suivant les cerces est donnée par :
l’effort Nφ maximal suivant les cerces :
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D. Méthode de Lossier :
• Encastrement parfait :
Moment de pied : Mo=0.29σbe2
Moment dans l’autre sens : M’=0.06 σbe2
Point de moment nul : x1=0.80m
Position du moment M’ : x2=1.60 m
Point à partir duquel l’influence du radier est pratiquement nulle : x3=2.40m ;
Effort de traction dans le radier : T= 2.15 σb
• Encastrement partiel.
M0 = 0.117 σb e2
M’= 0.068 σb e2
x1 = 0.60 m
x2 =2.10 m
x3 =2.00 m
T= 0.76 σ
• Articulation.
M=0
M’= 0.095 σb e2
x1 = 0
x2 =0.80 m
x3 =1.60 m
T= 0.535 σb
Dans ces formules σb est la contrainte de traction du béton dans la paroi, en supposant
d’une part que l’influence du radier est nulle est d’autre part, que l’épaisseur de la paroi varie
proportionnellement à la pression interne, et
25
L’expression générale de M0 est :
Mais σb s’écrit :
D’où M0=
Pour la formule Lebelle :
Mais, d’une part est relativement petit et P0= ; M0 a donc bien la

même expression que précédemment de même pour T0
En négligeant le terme entre parenthèses on a
Alors que Lossier donne :
2.1.2 Exemple de calcul :

Soit le réservoir représenté ci-contre
a. Méthode HANGAN-Soare :
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En l’absence du radier on aurait eu :
b. Méthode Lebelle :
Le coefficient du tableau vaut : 0.0119 environ :
Il est plus grand que selon la méthode précédente (HANGAN-Soare )
Puisqu’ici l’encastrement est supposé parfait :
Pour x1=1.20, le moment vaut :
C’est effectivement un peu plus faible que le résultat du calcul précédent puisque
l’encastrement d’angle est plus souple
La tension maximale dans les cerces se produit à 1.78m de la base donc à :
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c. Méthode Lossier :
Encastrement parfait :
Admettons pour M0 la valeur M0 = 1291 m.daN/m.
Il faut disposer des aciers verticaux pour équilibrer ce moment
si on néglige ces aciers le moment introduit une contrainte de traction vers l’intérieur :
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Mais la paroi est précontrainte par son poids propre et le poids de la couverture, si on estime à
350 daN le poids du m2 de celle-ci et à 10 cm l’épaisseur de la paroi sous la ceinture
supérieur, l’effort vertical par mètre est :
Contrainte de traction résultante :
C’est là une contrainte beaucoup trop importante. Il y aura fissuration au niveau du radier.
Il faut porter l’épaisseur à 22cm :
Le moment M’ de 401daN. m/m introduit une traction extérieure :
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2.2 Couverture
2.2.1 Couverture en coupole :
C’est la plus utilisée quelle que soit la capacité du réservoir.
2.2.2 Coupole sphérique :
Selon Chaulet les formules utilisées
Pression P constante normale à la surface
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Coupole tronquée :
-
- Charge verticale uniforme P par unité de surface
- Charge verticale uniforme P par unité de longueur sur la ceinture supérieure
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La coupole est généralement coulée sur place, mais elle peut être aussi préfabriquée.
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Coupole coulée sur place
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Coupole préfabriquée
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2.2.3 Couverture en dalle mince :
La dalle peut être plate ou très légèrement conique. Il s’agit d’une dalle circulaire qui peut être
calculée élastiquement soit plastique
2.2.4 Couverture en dalle nervurée :
Les cas assez rares mais il peut arriver que la couverture supporte des charges spéciales dans
le cas de réservoirs industriels par exemple. Il peut y avoir intérêt alors à prévoir des poutres
2.2.5 Couverture en dalle annulaire :
Une dalle centrale et d’une dalle annulaire extérieure, l’appui

intérieur pouvant être une poutre circulaire sur poteaux. Il peut
être également constitué par le voile séparant les deux cuves.
Le calcul selon la méthode des lignes de rupture.
35
2.2.6 Coupole centrale et tore annulaire :
Le tore peut être calculé par les formules de Chaulet basées sur l’équilibre de membranes et
valable seulement pour des surfaces sphériques.
36
2.2.7 Couverture conique :
Les formules de Chaulet sont avec :
37
2.2.8 Couverture Tronconique :
38
2.2.9 Couverture en plancher champignon plancher dalle :
ce que nous avons dit pour les réservoirs rectangulaire convient là encore ; les poteaux
peuvent etre disposés sur plan rectangulaire ou sur plan circulaire.
2.3 Radier
2.3.1 Dalle circulaire :
On peut aussi calculer en phase plastique :
Si P est la charge totale :
P = 2Πrp
Transmise par les parois le moment de rupture est :
(φ) étant le rapport du moment de pourtour m’ au moment central m au moment

central m (m’= φ.m).
Mais la répartition des pressions peut ne pas être uniforme :
39
Cas du sol pulvérulent : (diagramme a)
La théorie des lignes de rupture donne.
Ce qui représente une majoration de 41% par rapport au cas de la pression

uniforme.
Cas du sol cohérent (diagramme b) :
2.3.2 Radier Nervuré :
On peut aussi réaliser des radiers nervurés, les radiers nervurés (a,b,c,d), l’appui
suivant le diamètre peut être simplement réalisé par la cloison verticale
diamétrale
40
2.3.3 Radier avec appui central annulaire :
On pourrait être tente de considérer que dans ce cas le radier s’appuie non
seulement sur la paroi extérieure mais aussi sur la paroi intérieure et calculer en
dalle annulaire comme nous l’avons vu pour la couverture. La coupole ne
sollicite pas la paroi.
2.3.4 Plancher champignon :
Comme pour les réservoirs rectangulaires on peut réaliser le radier en plancher

champignon ou en plancher-dalle renversé.
41

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Un réservoir est un ouvrage destiné au stockage de liquide ce liquide est généralement de

1.1 Forme en plan :

• A volume et hauteur donnés, donc à surface en plan donnée, le développement de paroi le

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1.2 Classification des réservoirs :

On peut les classer selon :

a) La position du réservoir par rapport au sol :

1.3 Rôle des structures en béton armé :

En pratique, deux cas peuvent se présenter.

1.4 Dimensions générales des réservoirs :

• Diamètre intérieur de la cuve :

• Hauteur d’eau utile :

• Hauteur libre du niveau de l’eau jusqu’à la base de la ceinture de calotte :

• Epaisseur maximale de la paroi à la base :

1.5 Constitution générale de bassin et réservoir :

On distingue les petits et grands bassins posés sur le sol

1.5.1 Petits bassins :

1.5.2 Bassin de grandes dimensions horizontales :

Le radier peut être réalisé de différentes façons. Les

Un radier plus ou moins épais un radier nervuré

un radier en quadrillage Un radier circulaire

Les Parois peuvent être :

• D’épaisseur variable, c’est la solution la plus simple ;

1.5.3 Bassin de grandes dimensions verticales :

Ils peuvent être réalisés :

• En paroi d’épaisseur constante ou variable ;

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2. Réservoir circulaire posé sur le sol

2.1.1 Méthodes de calcul

A. Calcul classique de la paroi circulaire en pression :

Ce calcul simple peut se conduire pratiquement de plusieurs façons.

Pour les contraintes, on prend comme limites :

E : le module d’élasticité du béton ;

ν :le coefficient de poisson ;

R et d le rayon et le diamètre du feuillet moyen de la paroi

p :la pression au niveau x ;

po : la pression au niveau de la base de la paroi;

M : le moment fléchissant dans les poutres par unité de largeur ;

T : l’effort tranchant dans les poutres par unité de largeur ;

EI désigne le coefficient de rigidité à la flexion de la paroi en négligeant le coefficient de poisson,

En faisant abstraction du coefficient de poisson il vient :

Pour tenir compte du coefficient de poisson, l’expression de deviendrait :

L’équation (1) s’écrit donc :

La solution générale de l’équation 2 sans second membre est :

Si le réservoir et assez haut (ce qui correspond à ), les coefficients C et D seront

On aura alors si le réservoir est complètement plein :

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Pour les valeurs caractéristiques de Dimensionnement nous avons :

- moment à l’encastrement inferieur :

- K étant donné par l’équation :

La figure (les abaques pour le calcul du moment à l’encastrement) donne K en fonction de :

e/e’ tgφ =e/e’ et βh

Pour un encastrement parfait de la paroi sur le radier, on a :

L’articulation de la paroi sur le radier donne :

Abscisse x0 du moment de flexion nul :

Effort Nφ maximal suivant les cerces :

Paroi encastrée sur le radier

Pour δ=1 kdaN/m3 et υ=1/6

Paroi articulée sur le radier

Valeur du premier moment négatif maximal

Premier moment fléchissant positif maximal :

L’abscisse x2 de l’effort Nφ maximal suivant les cerces est donnée par :

l’effort Nφ maximal suivant les cerces :