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FICHE D’OBSERVATION
I. INFORMATIONS GÉNÉRALES
II. ANAMNÈSE
III. ÉTAT ACTUELLE
IV. INVESTIGATION, ÉVOLUTION, TRAITEMENT
V. L’ÉPICRISE
I. DONNÉES GÉNÉRALES:
le nom et le prénom de l’enfant, l’âge (en années, mois et jours), date de naissance, sexe,
les noms et les prénoms des parents, leurs professions, le lieu de travail, la résidence de
l’enfant et des parents;
la date de l’admission à l’hôpital, l’unité de santé qui envoie l’enfant, les raisons de
l’envoie, le diagnostic de référence.
II. L’ANAMNÈSE sera faite à partir de la mère, d’autres parents ou des personnes qui soignent
l’enfant. Les questions seront courtes, simple, formulées dans un langage adapté au niveau
culturel de la personne questionnée.
L’anamnèse comprend:
L’anamnèse doit se faire pour toutes les personnes qui ont été en contact avec l’enfant, en cas de
suspicion de tuberculose.
On examine tous les membres de la famille et les ancêtres au cas des maladies héréditaires ou
des malformations congénitales.
ANTÉCÉDENTS PERSONNELS:
antécédents personnels physiologiques:
o données liées à la naissance:
durée de la grossesse,
lieu de naissance (maternités, maisons de naissance ou naissances à
domicile),
assistance à la naissance,
type de naissance (naturelle, césarienne),
durée du travail et de l’expulsion,
présentation
manœuvres obstétricales d’extraction.
o L’état de l’enfant à la naissance:
s’il a crié et respiré immédiatement après la naissance,
score d’Apgar,
manœuvres de réanimation et leur durée,
état d’étouffement bleu ou blanc,
circulaire de cordon,
malformations observées à la naissance,
Pn, Tn , PCn, PTn.
o Période néonatale:
quand a-t-il reçu le premier repas en lait? (idéalement pendant les 4-6
heures de vie)
les phénomènes physiologiques de la période néonatale: la diminution
physiologique du poids, l’ictère physiologique.
o Alimentation:
alimentation naturelle (lait humain): durée, nombre d’allaitements/24h
alimentation mixte et alimentation artificielle: le préparât utilisé, la
quantité pour un repas en 24 heures, la technique d’administration, la
manière de stérilisation et de stockage
alimentation diversifiée: l’âge à partir duquel les aliments principaux ont
été introduits, l’âge et la façon dont le sevrage a été effectué.
o Le développement somatique: le poids et la taille aux âges différents; l’apparition
de la dentition.
o Le développement psychomoteur avec les principales étapes:
quand il a commencé à regarder et à suivre les objets environnants (1
mois),
l’âge de la tenue de la tête de l’enfant (2 ½ - 3 mois),
quand le complexe de rafraîchissement dans la présence d’une personne
connue est apparu (2 ½ - 3 mois)
à quel âge l’enfant a réussi à se tenir debout soutenu (4 mois), et puis sans
soutien (6 mois)
quand il a atteint le jouet et l’a saisi avec des mouvements coordonnés (5
mois),
à quel âge il s’est dressé au chevet du lit (7-8 mois),
s’est déplacé autour du lit (9-10 mois)
s’est déplacé indépendamment avec soutien (12 mois)
a prononcé les premiers mots (12 mois).
o La prévention du rachitisme: vitamine D – la voie d’administration, la dose, le rythme, la
façon dont les moyens naturels de stimulation (soleil, air, lumière) ont utilisés.
Prophylaxie anténatale:
- est administrée aux femmes enceintes dans le dernier trimestre de la grossesse, 400 - 800 UI
de vitamine D / jour par voie orale et 1 – 2 g calcium / jour per os, 10 jours / mois.
On ne donne pas de la vitamine D par voie injectable – risque de sténose aortique chez le
fœtus!!
Prophylaxie post-natale:
- pas besoin de prendre du calcium si l’enfant reçoit au moins 500 ml de lait / jour
- pour les jumeaux, les prématurés et les dystrophiques, la dose devraient être augmentée de
50-100 % et associée avec de calcium (500mg / jour / âge de vie par voie orale, 10 jours /
mois)
- après l’âge de 2 ans, la vitamine D peut être administrée avec l’accord du médecin, lors de
la période avec peu de soleil (les mois de l’année contenant la lettre R) – 500 UI / jour per os.
o Les vaccinations effectuées: on doit prendre note de tous les vaccinations, revaccinations
et rappels (date et dosage administré)
2-7 days: BCG (all newborn babies with G> 2500g, healthy, no skin disease)
12 months: MMR
5 years: MMR
6 years: DTPa+VPI
AHB - anti-hepatitis B
VCP=antipneumococic
- les maladies de l’enfant – on les notera dans l’ordre de leur apparition, en précisant la durée, le
traitement, les complications ou des séquelles qui ont eu lieu,
- les maladies transmissibles,
- le contact infectieux possible au cours des trois dernières semaines
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ÉTAT ACTUEL
Comprend: l’examen général, les données anthropométriques, l’examen des segments,
l’examen des appareils et des systèmes et l’examen des cavités.
Conditions d’examen:
température ambiante de 22 à 24° C,
table spéciale pour l’examen des nourrissons et des jeunes enfants,
les mains de l’examinateur – aseptisées et chauffées,
l’enfant, complètement déshabillé, est assis sur la table en décubitus dorsal, la tête vers la
gauche de l’examinateur;
l’enfant sera recouvert partiellement d’une couche sur une moitié du corps tout au long de
l’examen.
L’examen physique est précédé par la thermometrisation, le pesage et la prise de la mesure de la
taille.
A. L’EXAMEN GÉNÉRAL
État général:
L’aspect
Inspection:
l’évaluation de l’épaisseur des membres,
fossettes et plis au niveau des articulations,
la présence des plis des adducteurs sur la superficie interne des cuisses.
Palpation:
NB: l’examen des articulations coxo-fémorales chez les nouveau-nés pour le diagnostic des
dysplasies.
B. DONNÉES ANTHROPOMÉTRIQUES
1. POIDS (P)
P à 1 an = 9 kg
2. TAILLE (T)
Ou:
I mois: 4cm
IIe mois: 3cm
IIIe moi: 3cm
IVe mois: 2cm
Ve – XIIe mois: 1cm/mois
T à 1 an = 70 – 72cm
1-2 ans: 1cm/mois
T à 2 ans = 80 – 82cm
Est mesuré à l’aide de la bande métrique, rejoignant la protubérance occipitale externe avec la
glabelle.
À la naissance, PCn = 34,5 – 35cm
À 1 an: PC = 45cm
PC = T/2 + 10 (± 2cm)
Dans la pratique, le PT moyen est mesuré à l’aide de la bande métrique, au niveau des
mamelons.
À la naissance, (PTn) est de ~ 1cm plus petit que le PC. Il a la même dimension avec le PC vers
l’âge de 1 an, puis il le dépasse d’un cm pour chaque an de l’enfant.
5. LE PÉRIMÈTRE ABDOMINAL
Est mesuré à l’aide de la bande métrique au niveau du nombril chez l’enfant positionné en
décubitus dorsal.
Sa valeur varie en fonction de l’état nutritionnel.
Il est calculé pendant la période de 0 – 2 ans pour évaluer l’état nutritionnel de l’enfant.
Après 2 ans, on peut calculer l’indice de masse corporelle (Indice de Masse Corporelle – IMC =
Body Mass Index – BMI).
Valeurs:
0,90 à 1,10 eutrophique
> 1,10 Paratrophique
< 0,90 Dystrophique
De 0,89 à 0,76 malnutrition protéinocalorique degré I (MPC Degré I )
De 0,75 à 0,61 malnutrition protéinocalorique degré II (MPC Degré II )
< 0,60 malnutrition protéinocalorique degré III (MPC Degré III )
Exemple: enfant de 8 mois avec P = 6000g
P idéal d’un nourrisson de 8 mois = Pn (3000g) + 4 x 750 + 4 x 500 = 8000g
IP = 6000/8000 = 0,75 MPC degré II
C. L’EXAMEN DES SEGMENTS
1. La tête
Le neurocrâne – on examine: la forme, les fontanelles, les sutures, la consistance des os,
l’aspect et le mode d’implantation des cheveux et des oreilles.
La fontanelle antérieure ou bregmatique:
- délimitée par les os frontaux et pariétaux (forme en losange);
- à la naissance – 3/4cm.
- se ferme à un an et six mois.
La fontanelle postérieure ou lambdoïde:
- délimitée par le pariétal et l’occipital (triangulaire),
- en général fermée à la naissance;
- parfois ouverte (0,7-0,8 cm) et se ferme jusqu’à deux mois.
Les déformations du crâne se produisent à la suite de l’aplatissement ou la prolifération
du tissu ostéoïde en cas de rachitisme (bosses). Les aplatissements du crâne
(plagiocéphalie) peuvent être symétriques dans la région occipitale ou asymétriques dans
la région pariéto-occipitale, avec la proéminence de la bosse frontale sur le côté respectif
– crâne oblique ovale.
4. La colonne vertébrale
o à la naissance – droite;
o à trois mois – lordose cervicale (le nourrisson soutien la tête);
o à six mois – cyphose dorsale (le nourrisson reste debout),
o à un an – lordose lombaire (il marche).
5. L’abdomen
- le nourrisson en décubitus dorsal – l’abdomen doit être aligné avec le thorax, à la fois
antérieurement et latéralement.
- lors de l’inspection de la région ombilicale on pourra observer: la position du nombril, l’aspect
de la plaie ombilicale, éventuellement la présence des sécrétions ombilicales ou du granulome
ombilical ou de la hernie ombilicale.
6. Les membres
- sont examinés en extension
- on observe les éventuelles malformations des membres: amyélie, phocomélie, syndactylie,
polydactylie, pied varus équin, etc.
- courbures discrètes normales tibiales (aspect de parenthèse) – développement plus lent des
condyles interne par rapport aux condyles externes.
Dans le rachitisme:
- courbures prononcées du tibia ± du fémur comme genu varum (sous forme de ()) ou genu
valgum (forme de X).
- bracelets rachitiques
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a) La cyanose péri-oro-nasale, les mouvements des ailes du nez, les mouvements de piston de la
tête avec lors des temps respiratoires, le tirage, la dyspnée sont des signes qui se produisent dans
une broncho-pneumonie ainsi que dans d’autres maladies pulmonaires chez les nourrissons.
L’inspection des fosses nasales montre d’une manière meilleure le cornage causé par
l’obstruction des voies respiratoires supérieures par l’élévation du menton de l’enfant, en le
forçant à respirer par le nez.
La toux humide est déterminée par les maladies bronchiques exsudatives mais aussi par la
présence des sécrétions mucopurulentes dans le pharynx. L’enfant avale l’expectoration et ne
crache pas jusqu’à l’âge de 7 ans.
Pour un l’examen plus approfondi de l’appareil respiratoire, le nourrisson se tiendra dans les bras
ou assis debout, et la personne qui aide gardera les membres supérieurs un peu élevés pour que
les omoplates libèrent autant que possible des champs pulmonaires supérieurs. Les éléments
topographiques de référence pour l’examen de l’appareil respiratoire du nourrisson sont: les
lignes médio-claviculaire, axillaire antérieure, moyenne et postérieure, et inter-scapulo
vertébrale.
La palpation des vibrations vocales ne peut pas se faire jusqu’à l’âge de 6-7 ans. La
bronchophonie – une meilleure transmission de la voix et du pleur – est l’équivalent des
vibrations vocales renforcées, pour détecter les zones de condensation pulmonaire.
La percussion digitale simple doit être plus superficielle que chez les adultes. Parce-que la paroi
thoracique est mince, une trop forte percussion fait vibrer toute la masse pulmonaire et on ne
peut plus percevoir les changements localisés sur une petite surface.
L’examen de l’appareil cardiovasculaire – exige la tranquillité de la part de l’enfant.
On enregistrera la fréquence et le caractère du pouls, par rapport aux plusieurs repères (cubital,
radial, péronier, poplité, jugulaire), la fréquence cardiaque (fréquence, rythme, intensité) et les
valeurs de la pression artérielle par comparaison entre les membres supérieurs et les membres
inférieurs et sur le même côté.
L’inspection visera: l’aspect de la région précordiale avec des changements possibles de la cage
thoracique dans cette région; la visibilité du choc de pointe; les changements possibles
superposées (frémissements, choc en dôme). Aussi, on remarquera la cyanose généralisée ou
localisée aux extrémités.
Lors de la palpation, le choc de pointe est perçu dans l’espace IV intercostal gauche, 1-2 cm en
dehors de la ligne médio-claviculaire jusqu’à l’âge de 3 ans. De 4 à 7 ans, le choc de pointe se
déplace pour atteindre à l’âge de 7 ans, ou parfois de 10 ans, la même position que chez l’adulte.
Tout frottement ou bruissement péricardique peut être palpé facilement, car la paroi thoracique
est mince.
L’auscultation du cœur en même temps avec la palpation du pouls périphérique permettra une
meilleure appréciation des troubles du rythme. Les bruits cardiaques sont entendus plus
fortement dans la petite enfance. Jusqu’à un an et surtout dans les premiers mois de vie, les bruits
du cœur montrent une égalisation de l’intensité et de timbre, ce qui, combiné avec l’égalisation
des pauses dues au raccourcissement de diastole par la tachycardie physiologique, donne le
rythme embryocardique ou pendulaire. L’arythmie respiratoire est fréquente.
Le bruit II est plus fort lors du foyer de l’artère pulmonaire que celui de l’aorte due à
l’hypertension pulmonaire relative qui persiste jusqu’à l’âge scolaire.
Pour certains murmures, on appréciera aussi leur transmission dans l’espace inter-scapulo
vertébral, pour la communication inter-ventriculaire ou vers la base du cou dans la sténose
aortique.
Les souffles extracardiaques, la plupart situés dans le côté gauche du cœur, sont courts,
mesosystoliques, influencés par la respiration et la posture. Ils disparaissent en général au
moment de l’inspiration et en position assise.
Par la percussion, on délimite la zone de la matité cardiaque. Le bord supérieur du cœur est
percuté le long de la ligne medio-sternale, au niveau de la IIe côte, le bord droit correspond au
bord droit du sternum, et le bord gauche est percuté radialement à partir de l’aisselle vers
l’épaule gauche qui est représentée par une ligne courbe qui relie le choc de pointe et l’extrémité
antérieure de la IIe côte.
L’examen débutera par une brève anamnèse concernant le régime alimentaire de l’enfant,
l’appétit, la fréquence et l’aspect des selles, la présence des nausées et des vomissements
(fréquence, contenu, intensité et moment d’apparition), les douleurs abdominales avec leur
particularités concernant l’intensité, la durée, la localisation, l’irradiation, etc.
Pour la palpation abdominale, on aura les mains chaudes et on ferra des mouvements doux. La
palpation superficielle de la paroi abdominale, suivie par la palpation profonde des organes
abdominaux, commence au niveau des fosses iliaques et se déplace vers l’hypochondre respectif.
Elle permet de détecter les points douloureux, la participation de la défense musculaire par la
contracture, les limites et la consistance des organes.
La rate est normalement palpée au niveau du rebord costal gauche ou bien elle n’est pas
palpable. Pour délimiter le foie, le bord inférieur est palpé en commençant du flanc droit, et le
bord supérieur est percuté. Dans la petite enfance, le bord antéro-inférieur du foie est de 2 cm en
dessous du rebord costal, sur la ligne médio-claviculaire droite, et puis passe il monte à 1 cm en
dessous du rebord. Le bord supérieur du foie se trouve dans l’espace V ou la Ve côte sur la ligne
médio-claviculaire droite, à la VIIe côte sur la ligne axillaire antérieure et la IXe - Xe côte sur la
ligne scapulaire. La délimitation du bord supérieur aide dans le diagnostic différentiel de
l’hépatomégalie, avec le foie baisse du rachitisme, les maladies pulmonaires aiguës avec
emphysème et épanchement pleural.
Lors de l’examen des organes et pour mettre en évidence la présence d’une formation ou d’un
épanchement intra-abdominal, on combine la percussion et la palpation.
La palpation des reins se fait à l’aide des deux mains, en décubitus dorsal ou latéral sur le côté
opposé, et plaçant une main dans la région lombaire et en déprimant avec l’autre la paroi
abdominale vers la colonne vertébrale. Normalement, les reins peuvent être palpés, en particulier
chez les enfants dystrophiques jusqu’à l’âge de 1 an.
Les organes génitaux externes sont examinés par l’inspection et la palpation. Chez les garçons,
on palpe les testicules et on fait le décollement du gland. Il peut y avoir des ectopies testiculaires,
hydrocèle, hermaphrodisme, hernie inguinale, hypospadias, épispadias, prépuce adhérent,
phimosis.
Chez les filles, on examine la région vulvaire, en écartant les grandes lèvres pour inspecter les
petites lèvres et la muqueuse vulvaire. Chez les filles nées à terme, les grandes lèvres couvrent
les petites lèvres; chez les filles prématurées, les petites lèvres sortent à l’extérieur des grandes
lèvres.
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L’examen du système nerveux
A. La motilité
On examinera:
o la motilité active (par inspection) et passive (en imprimant des mouvements passifs au
niveau des segments des membres);
o les mouvements involontaires (tics, convulsions, mouvements choréiques) – manquent
chez l’enfant normal
B. La sensibilité
L’examen de la sensibilité superficielle et profonde est difficile, étant conditionné par l’âge de
l’enfant et par sa capacité de repérer et d’évaluer l’intensité des stimuli. Chez le nourrisson, on
peut examiner seulement la sensibilité tactile et douloureuse.
Le Signe de Chwosteck suppose la percussion du nerf facial à mi-chemin entre la commissure des
lèvres et le lobe de l’oreille. Le signe est positif degré I quand on obtient la contraction de
l’orbiculaire des lèvres, la bouche en museau de poisson; degré II – quand l’orbiculaire des
paupières, des ailles du nez et de la commissure des lèvres se contracte; degré III – quand l’hémi-
faciès du côté opposé se contracte aussi.
Le Signe de Weiss est obtenu par la percussion de la branche supérieure du facial au niveau de
l’angle externe de l’œil; le signe est positif lors de la production de la contraction orbiculaire des
paupières.
Le Signe de Lust (signe du péroné) – on percute le nerf sciatique poplité externe au niveau du col
du péroné, les genoux détendus en flexion. Le signe est positif lors de la production de la flexion
dorsale du pied sur la jambe.
Le nerf optique est examiné après l’âge d’un mois, montrant à l’enfant un objet vivement coloré
ou brillant qu’on déplace légèrement devant ses yeux. L’enfant va fixer et regarder l’objet.
Pour l’examen du nerf gustatif on utilise deux bouteilles de thé: un avec sucre et l’autre avec une
substance amère (phénobarbital) et on donne alternativement les deux bouteilles. L’enfant reçoit
volontiers le thé sucré et rejette l’autre.
L’examen du nerf hypoglosse devrait être fait dès la naissance: on met quelques gouttes de sérum
glucosé à l’aide de la pipette plus proche que possible de la base de la langue et on observe s’il y
a le réflexe de déglutition. Dans les paralysies de l’hypoglosse, les liquides refluent par le nez.
F. L’examen des réflexes
Le nourrisson a deux types de réflexes: les réflexes archaïques primaires et les réflexes communs
chez l’adulte.
Les réflexes archaïques primaires sont caractéristiques chez le nouveau-né et persistent jusqu’à
l’âge de 3-4 mois. Ils prouvent l’intégrité des fonctions corticales, en manquant le contrôle de
l’écorce. La persistance des réflexes archaïques après l’âge de 4 mois montre un retard
neuromoteur, tandis que leur asymétrie indique la présence des lésions unilatérales du système
nerveux central ou périphérique.
Au moment où l’index touche les téguments péribuccaux, l’enfant dévie la tête vers le côté
excité, en esquissant le réflexe de succion.
Le nourrisson est en décubitus dorsal; on applique une excitation brusque (on tire brusquement la
couche qui se trouve sous l’enfant); il aura un mouvement rapide d’extension et d’abduction des
membres supérieures avec la lente reprise de la flexion et de l’adduction. Le reflex disparaît
après l’âge de 2 mois.
On approche une source de lumière des yeux de l’enfant; il va tourner la tête en arrière, avec la
contracture des muscles de la nuque jusqu’à la position d’opistotonos et avec la pupille en
myosis.
Le nourrisson est tenu en position verticale au bord d’une table; on fait l’arrière du pied toucher
légèrement le bord de la table; le nourrisson va lever le pied et il va l’asseoir, le côté plantaire
contre la table.
Le nourrisson est assis les plantes sur la table; on lui imprime un mouvement de chute en avant et
le nourrisson va faire un pas, en essayant de maintenir sa posture.
Le nourrisson est soutenu au niveau des axiles au-dessus de la tête de l’examinateur; on imprime
un mouvement brusque de chute; le nourrisson va écarter les bras du tronc, les doigts en éventail
comme les ailes d’un oiseau qui a la tendance de planer, de diminuer la vitesse de chute.
o Le réflexe de la position de l’escrimeur (de Magnus et Klein)
Le nourrisson est en décubitus dorsal; on tourne légèrement sa tête vers la droite ou vers la
gauche; le membre supérieur du côté facial est élevé avec l’avant-bras en extension sur le bras et
la main en pronation; le membre supérieur du côté occipital est plus élevé que celui du côté
facial, avec l’avant-bras en flexion sur le bras et la main en flexion sur l’avant-bras; le membre
inférieur du côté facial est en flexion, tandis que celui du côté occipitale est en extension.
Le réflexe est la flexion de la main ou des orteils avec la préhension, au moment de l’excitation
de la paume ou de la plante avec notre index.
o Les réflexes ostéo-tendineuses sont présentes dès la naissance et sont obtenus par la
percussion des tendons à l’aide du marteau à réflexes.
Le réflexe rotulien consiste dans la percussion du tendon rotulien entre la rotule et la tubérosité
antérieure du tibia, chez l’enfant qui a la jambe en semi-flexion par rapport à la cuisse, et la
région poplitée appuyée sur la main de l’examinateur. Cela produit l’extension brusque de la
jambe.
o Le réflexe cutané plantaire est provoqué par l’excitation du bord externe de la plante du
talon vers les orteils. Jusqu’à l’âge de deux ans, on obtient l’extension de l’orteil et les
doigts en drapeau. Après cet âge, on observe la flexion des orteils.
o Les réflexes cutanés abdominaux surviennent après l’âge de deux mois et sont obtenus
par l’excitation de la peau de l’abdomen avec un objet pas aigu mais mince en faisant des
mouvements rapides et superficiels. Ces excitations provoquent une contraction localisée
ou une dépression rapide de l’abdomen.
Le réflexe abdominal supérieur est obtenu par l’excitation de la ligne médiane, en oblique
vers le bas et l’extérieur, sous le rebord costal.
Le réflexe abdominal médian est déclenché par l’excitation du nombril vers le haut et
l’extérieur.
Le réflexe abdominal inférieur est déclenché par l’excitation de la ligne médiane vers le
haut et en dehors, au-dessus de l’arcade crurale.
o Le réflexe crémastérian est déterminée par l’excitation fine des téguments de la surface
interne de la cuisse, ce qui détermine l’ascension du testicule du même côté dans le
scrotum.
o Les réflexes pupillaires à la lumière et d’adaptation à la distance.
L’enfant est assis devant une source de lumière, on lui couvre les yeux avec les mains et
ensuite on découvre successivement chaque œil en analysant la réaction de la pupille
(myosis).
O écarte de l’enfant un objet qu’il regarde fixement et l’on observe la même réaction de
diminution de la pupille. Le réflexe photomoteur est présent à la naissance, mais il est
faible, et l’adaptation à la distance peut être observée après l’âge de 3-4 mois, quand
l’enfant suit bien des yeux.
L’investigation aide à examiner les cavités nasales, le conduit auditif externe et l’anus.
La dernière investigation s’adresse à la cavité buccale, car il est plus désagréable pour l’enfant
qui peut réagir par des pleurs et / ou des vomissements, ce qui compromet le reste de l’examen
clinique.
L’enfant se tient dans les bras, la face vers la lumière, et le dos sur l’épaule droite de la personne
qui aide qui immobilise ses membres supérieurs à l’aide de la main droite, et les membres
inférieurs à l’aide de la main gauche. La tête due l’enfant doit dépasser l’épaule de la personne
qui aide. L’examinateur imprime une flexion dorsale à la tête avec la main gauche sur la tête de
l’enfant et manœuvre la spatule avec la main droite.
À la fin, on appui sur la base de la langue pour examiner l’isthme du pharynx, les piliers, les
amygdales, la luette et la paroi postérieure du pharynx. Pour les amygdales, on examine: la
dimension, l’aspect de la muqueuse (congestionnée, cryptes), la présence de l’exsudat, les
fausses membranes (angines aiguës), les microvésicules sur un fond congestif au niveau des
piliers antérieurs, de la luette et du palais mou. La paroi postérieure du pharynx présente des
sécrétions mucopurulentes qui s’écoulent du cavum pendant les adénoïdites et rhinopharyngites
aiguës. Les pharyngites répétées conduisent à une hypertrophie des follicules lymphatiques et à
l’aspect granuleux.
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2. Besoins caloriques:
On ajoute encore 10% chez les nourrissons élevés dans les communautés.
4. Équilibre alimentaire:
5. Au moins 50% de l’apport en protéines doit être représenté par les protéines
d’origine animale pour fournir les acides aminés essentiels pour la croissance.
6. Le lait humain est administré en une quantité de 150 à 200 ml / kg corps / jour.
7. Le lait de vache n’est pas recommandé pour l’alimentation des nourrissons, mais
s’il est administré, la quantité sera de 100 ml / kg corps / jour, jusqu’ à 700 ml /
jour.
ALIMENTATION NATURELLE
Définition:
On pèse l’enfant habillé avant et après chaque repas. On fait la différence de ces
valeurs et on rassemble les résultats au cours de 24 heures. On obtient la quantité
de lait (en ml) que le nourrisson a reçue.
ALIMENTATION ARTIFICIELLE
Définition:
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ALIMENTATION MIXTE
Définition:
L’alimentation pendant les 4 premiers mois de vie avec du lait humain associé à un
préparât de lait.
La méthode complémentaire:
Méthode alternative:
Le nourrisson reçoit des repas complets en lait humain et des repas complets avec
un préparât de lait (de préférence une formule de lait hypoallergénique – HA).
ALIMENTATION DIVERSIFIÉE
Principes:
1. l’introduction d’un nouvel aliment ne se fera que lorsque le nourrisson est en
bonne santé;
2. le choix du premier aliment de la diversification est individualisé en fonction des
particularités du développement de l’enfant: la soupe de légumes ou de purée de
fruits pour les eutrophiques, et les céréales sans gluten introduites tout d’abord
chez les dystrophiques, suivies par l’alimentation enrichie plus rapidement en
protéines;
3. l’introduction de nouveaux aliments sera progressive – 20-30g/jour pour un
repas en lait, en réduisant de la même quantité le lait administré, jusqu’au
remplacement total du lait avec le nouvel aliment;
4. l’introduction d’un nouvel aliment par semaine est recommandée – pendant le
même repas;
viande hachée,
fromage calcique / fromage de vache,
jaune d’œuf.
pain blanc
crème
polenta
poisson
boulettes de viande.
5/ 6 (150ml-200ml )
1. Le besoin de liquides:
2. Besoins caloriques:
Pour ceux avec le P < 1500g, on ajoute des fortifiants (FM85, FMS) au lait
maternel, qui sont conçus pour augmenter la valeur calorique, l’apport en protéines
et en minéraux.
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