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PROGRAMME
DU SEMINAIRE
DOCTORAL
OBJECTIFS
• Explorer les enjeux du libre accès pour le Cameroun
• Démontrer comment trouver l’information scientifique en ligne
• Démontrer comment accéder librement à la documentation scientifique
payante
• Promouvoir la Science en tant que « bien public » dont l'accès devrait être
gratuit pour tous
INTRODUCTION
• Cela suppose que les auteurs accordent aux lecteurs le droit de copier, télécharger, imprimer, distribuer, traduire dans une
langue et réutiliser ces œuvres, sans aucun obstacle financier, juridique ou technique. Les seules contraintes à la reproduction
et à la distribution sont le copyright et le droit d’auteur.
• Les bases juridiques de l’Open Access sont le consentement de l’auteur de l’œuvre (pour la littérature plus récente) ou de
l’expiration du droit d’auteur (pour la littérature plus ancienne).
• C’est la connexion Internet et le consentement des auteurs ou titulaires du copyright qui rendent possible la diffusion des
résultats de la recherche en Open Access.
• Le libre accès est donc compatible avec les droits d’auteur, car le consentement de l’auteur et le choix des permissions
accordées est requis à l’avance.
• L’Open Access est donc une extraordinaire nouvelle opportunité d’accès à l’information pour toute personne bénéficiant d’un
accès à internet.
CONTEXTE
• La plupart des pays africains disposent d’une base scientifique et technique extrêmement limitée. Les pays à haut revenu
publient 32 fois plus d’articles scientifiques par an que les pays à bas revenu. Malgré le développement d’Internet, les
chercheurs africains sont encore mal insérés dans les réseaux scientifiques mondiaux.
• Les chercheurs africains sont souvent confrontés à de réelles difficultés d'édition et de diffusion de leurs travaux dont les
causes sont la rareté des revues scientifiques ou l'irrégularité de leur parution.
• Jean-Pierre Diouf « qu'en Afrique, se voir publier relève du parcours du combattant » (Diouf, 2006)
• La communauté des chercheurs a été affectée par la crise du coût des périodiques au même titre que les bibliothèques
académiques et centres de recherche.
• Grâce à l’Open Access, les enseignants chercheurs peuvent être promus à un grade supérieur; les chercheurs sont connus
au niveau international et leurs œuvres sont citées par d’autres chercheurs de divers horizons.
• Malheureusement, il existe très peu de politique du libre accès dans de nombreux pays africains (surtout francophone)
AVANTAGES DE L’OPEN ACCESS
• L’Open Access permet aux bibliothèques de satisfaire la demande documentaire de leurs usagers.
• facilite l’accès à la littérature scientifique
• permet aux chercheurs de valoriser leurs travaux de recherche.
• permet ainsi de faire avancer la recherche et
• contribue à la notoriété et l’avancement de la carrière des chercheurs.
INITIATIVES OPEN ACCESS EN AFRIQUE
• l’Open Access Week au Cameroun en 2014 et 2015, en Égypte depuis 2012, ainsi que l’organisation
d’ateliers nationaux ou régionaux et de journées d’études sur l’Open Access.
• création du portail « HAL Francophone Afrique et Océan indien » par l’AUF et le CAMES
• le 27 juillet 2016, il existait:
• 140 archives ouvertes en libre accès en Afrique étaient répertoriées par le Directory of Open Access
Repositories (OpenDOAR),
• 19 politiques de l’Open Access en Afrique par le Registry of Open Access Repositories Mandates and Policies
(ROARMAP),
• 187 revues en libre accès et
• 133 785 articles répertoriés en Afrique par le Directory of Open Access Journals (DOAJ).
• Plusieurs plateformes recensent et hébergent également un nombre important de revues africaines,
notamment African Journals Online (AJOL), Scielo South Africa, ainsi que la plateforme Revues.org qui
héberge 19 revues africaines.
• portails qui donnent accès gratuitement aux publications sur l’Afrique, notamment Connecting Portal
•
INITIATIVES AU CAMEROUN
• L’Open Access ne semble pas encore bien s’épanouir dans ces pays du fait de
nombreux obstacles.
DEFIS DE L’OPEN ACCESS
• Pénétration internet: 28 États d’Afrique francophone ont taux de pénétration d’Internet
n’atteignant pas 15 %
• En 2016, 349 000 000 Africains utilisent activement le réseau Internet, soit un taux de pénétration
de 29 % et une augmentation de 14 % par rapport à 2015
• (15 %). 129 000 000 de personnes utilisent les réseaux sociaux en Afrique, soit un taux de
pénétration de 11 % et une augmentation de plus de 25 % en un an. Parmi ces 129
millions d’africains, 102 millions accèdent aux réseaux sociaux à partir de leur téléphone
mobile, ce qui représente une augmentation de plus de 20 % et un taux de pénétration
de 8 % (UIT, 2016).
• 126 785 000 africains sont des utilisateurs de Facebook, la majorité provenant des pays
anglo-saxons (Nigéria, Afrique du Sud, Kenya, Ghana) et des pays arabes (Égypte,
Tunisie, Maroc).
• Le top 5 de ce classement Facebook est occupé par l’Égypte, le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Algérie
et le Maroc.
SOLUTIONS
• Il existe une difficulté à financer la production des revues pour qu’elles soient en
libre accès.
• Il est recommandé d’utiliser des modèles économiques alternatif:
• le modèle classique du « lecteur-payeur » ou les revues sont en vente et offrent une
possibilité d’abonnement pour les individus et les institutions, notamment les
bibliothèques.
• le modèle innovant de l’ « auteur-payeur » qui parait plus approprié au libre accès. Ici, les
frais de publications sont à la charge des auteurs, de leur institution ou de l’organisme qui
financent leurs travaux de recherche. De nombreux organismes de financement de la
recherche encouragent les auteurs à rendre leurs travaux accessibles en libre accès.
• l’auteur d’un article n’est pas toujours la personne qui paie pour sa diffusion en libre
accès.
BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES ET LES BLOGS
• La création des bibliothèques numériques n’est pas encore très populaire en Afrique.
• Au Sénégal: les collections des bibliothèques numériques du Sénégal dont:
• la Bibliothèque SIST Sénégal,
• la collection de la Bibliothèque Universitaire de l’Université Cheick Anta Diop du Sénégal (BUCAD),
• la collection de l’École Inter États des Sciences et de Médecine Vétérinaire de Dakar (EISMV),
• la collection de l’Institut d’Ontolo-stomatologie (IOS),
• la collection de l’Institut Sénégalais de Recherche agricole (ISRA),
• la collection de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB),
• la collection du Programme du Troisième Cycle Interuniversitaire (PTCI) d’économie de Dakar,
• la collection de la Conférence des Instituts d’enseignement de la recherche économique et de gestion en Afrique (CIEREA).
• En Afrique du Nord, le Maghreb Virtual Science Library (MVSL), l’ Arabic Digital Library, le Memory of Modern
Egypt (Digital Library of the Modern History of Egypt) ou encore le projet e-Omed (espace numérique ouvert pour la
Méditerranée).
• Cameroun : le projet de création d’une bibliothèque numérique de l’Institut Français du Cameroun, lancé par la
jeune leader Carole Kameni, ainsi que le projet THEMERATHEQUE consistant à créer une bibliothèque
numérique des thèses, mémoires et rapports produits dans les universités camerounaises, lancé par la leader
Niclaire Prudence NKOLO
BLOGS
• l'anecdote « Publish, I am perish » lancé par F. Nyamnjoh en février 2008.
• Selon cet auteur-éditeur, vaut mieux publier ses travaux sur son site web
personnel que de passer par un éditeur classique qui ne garantit guère la
visibilité.
• Au moins, sur les sites personnels, les auteurs sont sûrs d'être lus (ou
précisément d'être visibles) alors qu'avec les éditeurs, la publication peut
être lente, longue ou même trop tard. Un auteur peut donc bien publier et
périr.
TECHNIQUES DE RECHERCHE SUR INTERNET ET
OUTILS NUMÉRIQUES DE RÉFÉRENCEMENT
DOCUMENTAIRE
RECHERCHE DOCUMENTAIRE SUR INTERNET
•
GESTION DES REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
• Le projet Open Access Button (OAB) a pour but de nous faire rebondir,
gratuitement et légalement, d’un option payante à une alternative libre.