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Introduction :
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I- La notion du goodwill-badwill :
C’est l’écart entre le prix payé pour acquérir une société et sa valeur
comptable.
Lorsque cet écart est positif, on parle de Goodwill. Lorsqu’il est négatif,
on parle de Badwill.
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La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur
diminuée des coûts de la vente et sa valeur d'utilité.
Il faut tout d’abord déterminer la juste valeur des actifs, passifs et passifs
éventuels à la date d’acquisition. Toute différence entre le coût du
regroupement d’entreprises et la part d’intérêt de l’acquéreur dans la
juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiable est
comptabilisée en tant que goodwill. Le goodwill représente un paiement
effectué par l’acquéreur en prévision d’avantages économiques futurs
générés par des actifs qui ne peuvent être individuellement identifiés et
comptabilisés séparément.
L’acquéreur doit à la date d’acquisition :
-Comptabiliser le goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises
en tant qu’actif - Et évaluer initialement ce goodwill à son coût, celui-ci
étant l’excédent du coût du regroupement d’entreprise sur la part
d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et
passifs éventuels identifiables L’acquéreur ne peut comptabiliser que
séparément aux goodwill, les actifs, passifs ou passifs éventuels
satisfaisant aux critères suivants :
-Avantage économique probable et juste valeur pouvant être évaluée de
façon fiable pour une immobilisation incorporelle
-Probable sortie de ressources représentatives d’avantages
économiques et juste valeur pouvant être évaluée de façon fiable pour
un passif éventuel.
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A la date d’acquisition, l’acquéreur doit évaluer initialement ce goodwill à
son coût et le comptabiliser dans le bilan. Après la comptabilisation
initiale, l’acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d’un
regroupement d’entreprises à son coût, diminué du cumul des pertes de
valeur. Cet écart d’acquisition ne doit pas être amorti, mais l’acquéreur
doit effectuer, au moins une fois par an, un test de dépréciation selon
IAS 36 – Dépréciations d’actifs.
A propos du goodwill négatif, sa valeur comptable doit être dé-
comptabilisée avec un ajustement correspondant au solde d’ouverture
des résultats non distribués.
Si CB supérieur à tA : Goodwill
Si CB inférieur à tA : Badwill
i : taux d’actualisation
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n : Durée de la rente de goodwill (ne tend pas vers l’infini car
supposerait que l’entreprise dégagerait une sur rentabilité pendant un
nombre d’années infini)
Cette formule est déjà déterminée dans une approche patrimoniale. Sur
un petit dossier d’évaluation du goodwill, elle parait plus pertinente selon
Palou (2008) et moins lourde que la méthode des Capitaux permanents
nécessaires à l’exploitation. La formule de l’ANCC est la suivante :
Capital social + Réserves - Fonds de commerce + Plus value potentielle
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Besoin en fond de roulement normatif (Stocks + Créances – Dettes
fournisseurs)
=∑ é é /( + ) i (puissance i).
i : année
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l’existence d’un superbénéfice va attirer de nombreux concurrents sur le
marché qui vont chercher à capter une partie de la rente, ce qui aura
pour conséquence de réduire la durée d’actualisation du Goodwill. Cette
dernière est en général comprise entre 3 et8 ans, avec une durée
moyenne de 5 ans (J-E. Palard, F. Imbert, 2013, p. 182). Selon cette
méthode le Goodwill est égale à :
=∑ /( + )
= × −( + )– / (puissance –
n)
′ = + /
= /
= – /2
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Cas d’application :
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Conclusion :
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