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MALADIES ÉRUPTIVES DE L'ENFANT

Jean-Bernard Girodias
pédiatre

1.  Cinquième maladie


2.  Maladie de Gianotti-Crosti
3.  Maladie de Kawasaki
4.  Maladie "mains-pieds-bouche"
5.  Purpura méningococcémique
6.  Roséole
7.  Rougeole
8.  Rubéole
9.  Scarlatine
10.  Varicelle

Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010


MALADIES ÉRUPTIVES DE L'ENFANT

Chez l'enfant, les maladies éruptives correspondent le plus souvent à des infections virales sans
gravité. À l'occasion, elles peuvent représenter une menace pour des contacts réceptifs plus
vulnérables: nouveau-nés, femmes enceintes et individus immunodéprimés.

L'aspect de l'éruption, les signes et les symptômes accompagnateurs, l'âge de l'enfant et le contexte
épidémiologique permettent généralement d'identifier l'agent infectieux.

Les vaccins ont grandement réduit les cas de


rougeole et de rubéole.

La scarlatine, et la roséole sont toujours


fréquentes. L'usage généralisé du vaccin
contre la varicelle va très certainement
freiner l'activité d'un virus en milieu scolaire.

L'incidence des infections saisonnières,


cinquième maladie et maladie "mains-pieds-
bouche", varie d'une année à l'autre.

Les purpuras méningococcémiques


sont rares mais tout particulière-
ment redoudables.

De nouvelles maladies ont été décrites: la maladie de Kawasaki, de rencontre


occasionnelle et d'origine mystérieuse, et la maladie de Gianotti-Crosti, expression assez
fréquente de diverses infections virales.

Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010


CINQUIÈME MALADIE (érythème infectieux)
Parvovirus B19

Éviction scolaire non indiquée


Incubation: ± 14 jours (maladie non contagieuse au stade
éruptif)

Prévention
Contacts normaux :
informer, rassurer
Fin de l'hiver et printemps Contacts à risque: surveillance
Femmes enceintes réceptives:
Âge scolaire surveillance obstétricale plus
étroite, retrait préventif (?)

Contagiosité de 1 à Traitement
5 jours avant l'éruption symptomatique

Risque embryo- fœtal


• Bon état général
• Pas de fièvre Faible risque d'anasarque
fœto-placentaire
• Parfois prurit cutané
• Arthralgies (adultes) Complications

Crise aplasique chez


sujets à risque
Conjonctives normales

Facteurs de risque
Rash réticulé
Anémie chronique (anémie
(érythème ajouré
comme une broderie falciforme, sphérocytose,
etc.), déficits immunitaires

Maladie bénigne
pour l'enfant normal;
guérison spontanée
en 2 à 5 semaines
ÉRUPTION RÉTICULÉE Test diagnostique:
• D'abord joues rouges comme giflées par un dépistage sérique des
vent froid puis éruption réticulée symétrique anticorps spécifiques
au niveau des avant-bras et des cuisses Examens complémentaires
• Parfois présence de quelques macules rosées habituellement inutiles
sur le thorax
• Évolution à éclipses pendant quelques jours ou Formes inhabituelles ou trompeuses: forme
quelques semaines inapparente, rash maculaire non réticulé, éruption
généralisée, éruptions purpuriques (purpuras
• Éruption avivée par la pression, la chaleur, le pétéchiaux, purpura d'Henoch)
soleil et l'exercice physique
• Pas de lésions muqueuses Ne pas confondre avec: rash allergique, purpura
thrombopénique, rubéole et autres éruptions virales

Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 3


MALADIE DE GIANOTTI-CROSTI
Divers virus
(Epstein-Barr, hépatite B, etc.)

Incubation fonction Éviction scolaire généralement


de l'agent causal non indiquée

Prévention
Toutes saisons Contacts normaux:
informer, rassurer
Contacts à risque:
Âge préscolaire selon contexte étiologique

Contagiosité fonction de Traitement


l'agent pathogène symptomatique

Généralement Risque embryo- fœtal

• Bon état général négligeable


• Pas ou peu de fièvre
• Pas ou peu de prurit cutané
Complications

Absence habituelle
de complications
Conjonctives normales

Facteurs de risque
Répartition des lésions
(joues, coudes et genoux) Selon étiologie

En règle général,
maladie bénigne;
guérison spontanée
en 2 à 4 semaines

Tests diagnostiques
ÉRUPTION PAPULEUSE selon contexte clinique
• Papules rosées ou rouges, parfois
purpuriques, de petites tailles, situées
Examens complémentaires
classiquement sur les joues, les coudes et les
habituellement inutiles
genoux
• Parfois, larges placards rouges et surélevés
Formes inhabituelles ou trompeuses: éruption
par coalescence des lésions
généralisée ou réduite à quelques papules;
• Chez l'enfant, éruption souvent généralisée regroupement des lésions en larges placards
avec lésions clairsemées sur le tronc et les surélevés; pas ou peu de lésions sur les joues, les
membres coudes et les genoux.
• Guérison sans cicatrices Ne pas confondre avec: eczéma, gale, piqûres
• Pas de lésions muqueuses d'insecte, varicelle.
Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 4
MALADIE DE KAWASAKI
Agent inconnu

Durée d'incubation inconnue Éviction scolaire jusqu'au


rétablissement

Toutes saisons Prévention


(épidémies hiverno- Contacts normaux:
vernales) surveillance
Contacts à risque:
Surveillance
Âge préscolaire

Très faible
contagiosité (?) Gammaglobulines IV
et aspirine

• Fièvre élevée Risque embryo- ? fœtal


• Irritabilité
• Adénopathie cervicale inconnu
• Douleurs abdominales, diarrhée,
vomissements
• Pyurie aseptique, dysfonction
hépatique, arthrite/arthralgies Complications
Anévrismes coronariens,
infarctus myocardique,
arythmies, péricardite,
méningite aseptique
Yeux rouges (conjonctive
bulbaire non suppurative)
Facteurs de risque
Risque d'atteinte Race jaune, sexe masculin,
cardiaque âge < 1 an, fièvre > 10 jours,
anémie, hypo-albuminémie

Guérison en 1 à 2 mois;
rares récidives

Diagnostic à retenir si présence


de 5 critères majeurs: (1) fièvre
ÉRUPTION MACULO-PAPULEUSE
≥ 5 jours, (2) éruption, (3)
• Éruption généralisée polymorphe (le plus anomalies bucco-labiales, (4) yeux rouges,
souvent maculo-papuleuse, morbilliforme ou (5) oedème et érythème des mains et des
scarlatiniforme et à prédominance tronculaire) pieds, (6) adénopathie cervicale
• Rougeur et ædème induré des mains et des Examens complémentaires: FSC, analyse
pieds d'urine, sérologie virale (rougeole), cultures
• Secondairement desquamation péri-unguéale et (gorge, sang), échocardiographie
palmo-plantaire Formes inhabituelles ou trompeuses: fièvre isolée (petit
• Anomalies bucco-labiales (érythème buccal et nourrisson), formes incomplètes, éruption limitée au
pharyngé, langue framboisée, lèvres rouges et siège, adénite cervicale inaugurale
fissurées Ne pas confondre avec: rougeole, scarlatine, exanthème
viral (adénovirus), rash médicamenteux, syndrome du
choc toxique
Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 5
MALADIE "MAINS-PIEDS-BOUCHE"
Entérovirus non poliomyélitiques
(Coxsackie A16, entérovirus 71, etc.)

Incubation de 3 à 6 jours Éviction scolaire selon condition


générale et symptomatologie

Prévention
Saison estivale Mesures d'hygiène
habituelles

Âge préscolaire

Faible contagiosité
(pendant une dizaine de Traitement symptomatique
jours)

Risque embryo- fœtal


• Bon état général
• Fièvre modérée négligeable

• Dysphagie, anorexie

Complications
Rarement: myocardite,
méningo- encéphalite,
méningite aseptique
Conjonctives normales

Facteurs de risque
Distribution des lésions
Déficits immunitaires
(mains, pieds, bouche et
fesses)

Maladie bénigne;
guérison spontanée
en une dizaine de
jours
ÉRUPTION VÉSICULEUSE Au besoin, cultures
• Vésicules à contenu clair ou citrin cernées d'un virales (bouche, lésion
liseré rouge ou maculo-papules rouges situées cutanée)
au niveau des mains et des pieds
Examens complémentaires
• Lésions maculo-papuleuses et vésiculeuses sur
habituellement inutiles
les fesses et sur le haut des cuisses
• Éléments papulo-vésiculeux au niveau du tronc Formes inhabituelles ou trompeuses: lésions
et des membres peu nombreux et clairsemés buccales isolées, lésions vulvaires vésiculeuses
• Chez la fille, présence possible de lésions herpétiformes
vésiculeuses inguinales et vulvo-périnéales
• Vésicules et lésions érosives douloureuses de la Ne pas confondre avec: varicelle, infection
bouche et des lèvres herpétique, stomatite aphteuse

Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 6


PURPURA MÉNINGOCOCCÉMIQUE
Neisseria meningitidis
(diplocoque Gram négatif)

Incubation de 1 à 10 jours Éviction scolaire jusqu'au


rétablissement

Toutes saisons Prévention


Chimioprophylaxie
pour l'entourage familial
immédiat et les contacts étroits des 10
derniers jours.
Vaccination de l'entourage et des sujets à
Tous âges risque en cas d'épidémie
(Mesures préventives à prendre, si possible,
dans les 24 heures qui suivent le diagnostic)

Contagiosité jusqu'à la fin Antibiotique iv "stat" et


du 1er jour d'antibiothérapie hospitalisation dans une unité
hospitalière de réanimation
pédiatrique intensive

Tableau septicémique: fièvre élevée ,


céphalée, douleurs abdominales, Risque embryo- fœtal
vomissements, toxicité, adynamie, Négligeable
prostration, irritabilité, frissons,
arthralgies, myalgies.
Purpura fulminans: purpura extensif,
pâleur, cyanose, extrémités froides, Complications
collapsus, choc, coma, décès
Méningite, coagulation intra-
vasculaire disséminée, nécroses
cutanées, gangrène des
extrémités, arthrite, pneumonie,
Conjonctives normales péricardite

Purpura fébrile Facteurs de risque


(TOUT PURPURA FÉBRILE
Promiscuité (famille, garderie, école,
EST A PRIORI pensionnat, caserne); déficits
MÉNINGOCOCCÉMIQUE) immunitaires
Bon pronostic si
traitement rapide
et absence de
purpura fulminans

Tests diagnostiques:
ÉRUPTION PURPURIQUE frottis et cultures
• Éruption purpurique généralisée (LCR, sang, urine, liquide synovial,
pleural ou péricardique, lésions
• Après apparition des premiers éléments cutanées)
purpuriques, pétéchies ou ecchymoses,
Examens complémentaires: formule
généralisation très rapide du purpura:
sanguine, plaquettes, azotémie, créatininémie,
élargissement et multiplication des taches glycémie, électrolytes sanguins, gaz artériels,
purpuriques puis apparition de lésions bulleuses bilan de coagulation; analyse des urines
et de placards nécrotiques Formes inhabituelles ou trompeuses: rash d'abord
• Hémorragies muqueuses maculo-papuleux ou urticarien; stade précoce avec
altération peu marquée de l'état général ou présence de
rares pétéchies.
Ne pas confondre avec: purpura thrombopénique
idiopathique, purpura d'Henoch, maltraitance, syndrome
hémolytique urémique, purpura en cocarde
Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 7
ROSÉOLE (érythème subit, 6e maladie)
Herpesvirus humain type 6B

Repos à domicile souhaitable


Incubation de 5 à 15 jours
pendant la phase fébrile

Prévention
Toutes saisons Mesures d'hygiène
habituelles

Âge préscolaire
(6 à 24 mois)

Faible contagiosité Traitement


pendant la phase fébrile symptomatique

• Bon état général


• Fièvre élevée pendant 3 à 5 jours Risque embryo- fœtal
• Irritabilité négligeable
• Tympans congestifs
• Anorexie, diarrhée
• Ganglions cervicaux postérieurs
• Parfois bombement de la fontanelle Complications
antérieure
Convulsions fébriles.
Rarement: hypertension
intracrânienne bénigne, méningo-
Conjonctives normales encéphalite, hépatite, myocardite

Facteurs de risque

"Fièvre de 3 jours" Transplantation, déficit


puis éruption immunitaire (risque de
réactivation virale)

Maladie bénigne;
guérison en près
d'une semaine
Tests diagnostiques :
ÉRUPTION MACULO-PAPULEUSE.
culture et sérologie virales
• Taches rosées se localisant préférentiellement
au niveau du tronc (surtout abdomen et région
Examens complémentaires
lombaire) et du visage (front)
inutiles si bon état général ou,
• Éruption apparaissant dans les 24 à 48 heures au besoin, bilan d'une fièvre inexpliquée
suivant le retour de la température à la normale (leucopénie fréquente au stade fébrile)
et disparaissant en moins de 3 jours, sans
desquamation, ni pigmentation Formes inhabituelles ou trompeuses: fièvre sans
éruption ou éruption sans fièvre, forme précoce (avant 3
• Parfois présence de petites lésions maculo- mois) ou tardive (grand enfant, adulte)
papuleuses au niveau du palais mou (taches de
Nagayama) Ne pas confondre avec: infection à herpesvirus type 7
(même tableau clinique) , autre rash viral, éruption
médicamenteuse, bactériémie occulte

Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 8


ROUGEOLE (measles, rubeola)
Virus rougeoleux
(paramyxovirus)

Incubation de 8 à 12 jours Éviction scolaire d'au moins 4 jours


après le début de l'éruption

Hiver Prévention
et printemps Contacts réceptifs:
Gammaglobulines par voie
intramusculaire (dans les 6
Nourrissons et
jours qui suivent le
adolescents
diagnostic) Entourage:
vaccination des sujets
réceptifs

Forte contagiosité durant Traitement symptomatique;


les 5 jours précédant et vitamine A si facteur de
suivant le début du rash risque

Risque embryo- fœtal


• Malaise général , abattement,
Faible risque de
irritabilité
maladie congénitale
• Fièvre élevée
• Rhinorrhée, toux
Complications
Otite, convulsion, diarrhée,
pneumonie, laryngo-trachéo-
bronchite, encéphalite,
Yeux rouges et larmoyants, panencéphalite sclérosante
photophobie subaiguë (incubation ± 10 ans)
Facteurs de risque

Taches de Koplik Premiers 12 mois de vie,


déficits immunitaires,
malnutrition, grossesse

Guérison en une
dizaine de jours

ÉRUPTION MACULO-PAPULEUSE Examens diagnostiques :


• Rash généralisé débutant au niveau du front et des culture virale
régions rétro-auriculaires puis envahissant le visage, secrétions naso-pharyngées) et
le tronc et les membres; disparition en 5 à 6 jours titrage sérique des anticorps
avec brunissement et desquama-tion furfuracée de la spécifiques
peau Examens complémentaires
• Éléments maculo-papuleux rouges espacés de peau
saine sur le tronc et les membres, plus nombreux et habituellement inutiles (en règle général,
coalescents sur le visage, le cou et les épaules leucopénie au stade fébrile)
• Érythème des muqueuses bucco-pharyngées; dépôts
Formes inhabituelles ou trompeuses: éruption maculo-
blanchâtres à la face interne des joues (taches de
Koplik) papuleuse purpurique, forme atténuée ou incomplète
• Parfois vésicules au niveau du palais mou (chez enfants vaccinés ou après injection de
gammaglobulines)
Ne pas confondre avec: maladie de Kawasaki, scarlatine,
autre rash viral, toxidermie, allergie
Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 9
RUBÉOLE (rubella)
Virus rubéoleux
(togavirus)

Incubation de 14 à 21 jours Éviction scolaire pendant


(moyenne de 17 jours) 1 semaine (période contagieuse)

Prévention
Hiver et printemps Femmes enceintes
réceptives: surveillance
sérologique, retrait
Surtout nourrissons préventif
et adolescents

Contagiosité de 7 jours
avant à 7 jours après le
début du rash (pendant Traitement
plusieurs mois pour rubéole symptomatique
congénitale)

• Bon état général Risque embryo- fœtal


• Pas ou peu de fièvre
Risque d'embryopathie-
• Adénopathies sous-occipitales
fœtopathie tératogène
et rétro-auriculaires
• Arthralgies distales
(adolescents et adultes) Complications
Maladie bénigne pour l'enfant
normal. Rarement: encéphalite,
purpura, anémie hémolytique,
myocardite, péricardite
Conjonctives normales

Facteurs de risque

Risque tératogène Grossesse

Guérison rapide de
la forme acquise

ÉRUPTION MACULO-PAPULEUSE Examens diagnostiques :


culture virale
• Éruption du visage puis du tronc et des (secrétions naso-pharyngées), dépistage
membres sérique des anticorps spécifiques
• Macules rouges ou rosées, espacées de peau Examens complémentaires
saine, plus vives et plus denses sur les joues, habituellement inutiles
plus clairsemées sur le tronc et les membres
• Éruption non prurigineuse s'effaçant en 3 à 4 Formes inhabituelles ou trompeuses: forme
inapparente ou fruste, aspect scarlatiniforme
jours Rubéole congénitale : infection inapparente, fruste
• Conjonctives normales ou un peu congestives ou grave (cataractes, glaucome, cardiopathie, surdité,
• Pas d'atteinte des muqueuses buccales ou, rétinite pigmentaire, purpura, hépato-splénomégalie, ictère,
microcéphalie, méningo-encéphalite, hypertransparence
parfois, petites taches rouges sur le voile du osseuse)
palais (taches de Forcheimer)
Ne pas confondre avec: autre exanthème viral,
Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 scarlatine, rash médicamenteux 10
SCARLATINE
Streptocoque β-hémolytique
du groupe A
Éviction scolaire jusqu'au
rétablissement (plus de risque
Incubation de 2 à 5 jours contagieux après 24 heures
d'antibiothérapie)

Prévention
Toutes saisons Contacts normaux :
surveillance
Contacts à risque :
culture de gorge
Âge scolaire

Contagiosité maximale Antibiothérapie


au stade aigu de la maladie orale (pénicilline V)

• État général ± bon Risque embryo- fœtal


• Fièvre élevée
négligeable
• Mal de gorge, dysphagie
• Adénopathies cervicales
• Douleurs abdominales
Complications
• Nausées, vomissements
Abcès périamygdalien,
rhumatisme articulaire aigu,
glomérulonéphrite aiguë
Conjonctives normales

Facteurs de risque
Signe de Pastia
Antécédents de rhumatisme
(accentuation du rash au
niveau des plis – aines,
articulaire aigu, de glomérulo-
néphrite post-streptococcique
coudes, aisselles, cou)

Guérison rapide
sous antibiotique

Tests diagnostiques :
ÉRUPTION ÉRYTHÈMATEUSE
culture de gorge
• Peau rouge (comme un érythème solaire) et rêche
(comme du papier sablé)
• Érythème généralisé prédominant au niveau de Examens complémentaires
la face antérieure du tronc habituellement inutiles
• Pâleur du pourtour de la bouche et du nez si Formes inhabituelles ou trompeuses: : absence de fièvre,
érythème du visage éruption peu visible ou limitée aux plis, purpura pétéchial
• Éruption plus foncée au niveau des plis de surajouté
flexion (signe de Pastia) Ne pas confondre avec: scarlatine staphylococcique
(gorge normale mais présence d'un foyer septique:
• Amygdales rouges et exsudatives, érythème et
plaie, abcès, lésion varicelleuse), maladie de Kawasaki,
pétéchies au niveau du palais, langue saburrale toxidermie médicamenteuse, rougeole, infection à
puis rouge framboise Arcanobacterium hæmolyticum (amygdalite exsudative,
prurit cutané, adolescence)
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VARICELLE
Virus varicelle-zona

Pendant le stade vésiculeux


Incubation de ± 15 jours ou, si forme bénigne, selon
les règlements sanitaires

Prévention
Toutes saisons Contacts normaux :
surveillance
Contacts à risque :
Âge scolaire immunoglobulines de
varicelle-zona (VariZIG)

Forte contagiosité
durant les 5 jours qui Traitement symptomatique;
précédent le rash puis jusqu' acyclovir si facteur de
à l'assèchement des lésions risque

Risque embryo- fœtal


• État général plutôt bon
• Fièvre modérée Faible risque
tétatogène
• Prurit

Complications
Impétigo, cellulite, scarlatine
pneumonies, hépatite, ataxie,
encéphalite, glomérulo-
Conjonctives normales néphrite, syndrome de Reye

Facteurs de risque

Vésicules et prurit Période néonatale, prématurité,


âge adulte, déficits
immunitaires, aspirine

Guérison en près
d'une semaine

Tests diagnostiques :
ÉRUPTION VÉSICULEUSE
immunofluorescence,
• Éruption à prédominance tronculaire culture virale (vésicule) et titrage
• Lésions maculo-papuleuses puis vésiculeuses et des IgM spécifiques
croûteuses
• Vésicules à liquide clair, citrin ou trouble, sur peau Examens complémentaires
saine ou sur plaque érythémateuse habituellement inutiles
• Lésions croûteuses après affaissement et
assèchement des vésicules Formes inhabituelles ou trompeuses: rash pauci-
• Éruption débutant au niveau de la tête et du tronc vésiculeux, distribution inhabituelle des lésions, réaction
puis s'étendant aux membres de photosensibilité, forme hémorragique, dermite/
• Dans un même territoire, présence d'éléments d'âge éruption surajoutée. Varicelle congénitale : hypoplasie
et d'aspect différents d'un membre, microcéphalie, cataracte, chorio-rétinite,
• Éruption photosensible lésions cutanées
Ne pas confondre avec: piqûres d'insecte, maladie de
Gianotti-Crosti, molluscum contagiosum, herpès cutané,
folliculite, maladie mains-pieds-bouche
Jean-Bernard Girodias, CHU Ste-Justine. Octobre 2010 12

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