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S3
PROFESSEUR : Dr AHSAIN
Conclusion :
Introduction :
La pratique veut que les statuts et les différents Décrets, qui ont opéré des
transferts complémentaires de compétences aux CA, reconnaissent aux entités
régionales une certaine capacité de réaliser des activités de projection extérieure
de portée sectorielle et limitée. La doctrine a estimé que l’on peut identifier une
espèce de « noyau dur » des relations internationales, réservé à l’État (noyau dur
ou restreint qui serait composé par le ius contrahendi ou droit de s’engager à
travers la signature des traités, le ius legationis ou représentation extérieure de
l’État, la direction de la politique étrangère et la responsabilité internationale de
l’État) et une sorte de cercle autour de ce noyau restreint dans lequel on pourrait
insérer les activités extérieures des CA (principalement l’exécution des traités et
la formation de la volonté extérieure de l’ensemble national).
Le Tribunal proclame que les CA ne sont pas des sujets de Droit international.
Elles ne peuvent pas participer aux relations internationales, ce qui ne les
empêche pas de développer des nombreuses activités de caractère international
qui peuvent avoir lieu à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières physiques de la
Communauté : participation aux foires, expositions et autres manifestations,
réalisation de voyages institutionnels, conclusion d’accords de coopération,
invitation et accueil de représentants de pays étrangers, maintien de bureaux
d’information voire même la célébration de certains accords informels qui
n’auront pas, bien évidemment, la qualité de traités internationaux mais qui
peuvent être d’une grande utilité pour canaliser les actions promotionnelles et
autres de la Communauté autonome vers l’extérieur.
2eme section : les traites et les conventions d’intégration
des CA espagnole par l’union européenne :
En ce qui concerne le processus d’intégration européenne, il faut rappeler que le
cadre normatif initial ne prévoyait pas ce qu’on appelle le « fait régional ».
Pourtant son apparition progressive peut être constatée. La première fois qu’il
apparaît explicitement dans les Traités, c’est lors de l’Acte Unique Européen
(prise en considération du fait régional comme objectif prioritaire de la politique
de cohésion économique et sociale). Cette politique régionale aura sa
consécration formelle dans le Traité de Maastricht sur l’Union européenne avec la
création du Comité des Régions, organe consultatif auquel participent les entités
locales et régionales représentatives d’intérêts territoriaux.
Cette situation a été confirmée par le Traité établissant une Constitution pour
l’Europe, signé à Rome en 2004. À cette occasion il n’y a pas eu d’avancée concrète
quant à la transformation du Comité en « institution » européenne, ce qu’il ne
cesse pourtant de revendiquer. La présence des pouvoirs locaux et régionaux en
Europe a néanmoins gagné de l’importance dans la mesure où el principe de
subsidiarité a acquis une position clé dans le nouveau Traité.
Les communautés autonomes espagnoles ont considéré très active dans la scène
internationale et nous travaillons dans ce chapitre sur des exemples qui traitent
la question de cette présence.
Sur le plan plus précis des relations bilatérales, l’objectif principal de l’activité
extérieure galicienne est la coopération transfrontalière avec la région Nord du
Portugal. Le cadre initialement choisi était celui des initiatives communautaires
INTERREG, cadre dans lequel les deux Régions ont préparé et présenté des projets
communs. Ce qui, plus tard, allait aboutir à la création en 1991 d’un organisme
d’animation qui s’appelle Comunidad de Trabajo Galicia – Región Norte de
Portugal. La fonction de cette « communauté de travail » est de promouvoir une
dynamique de rencontres régulières entre les représentants des deux régions
pour le traitement commun des problèmes et des affaires qui les affectent,
l’échange d’information, la coordination d’initiatives et l’examen des possibilités
d’action intégrée.
Conclusion :
Les collectivités subétatiques participent à la vie politique internationale grâce
à une activité extérieure croissante parfois mal tolérée par les autorités centrales
de l’État. Ce sont souvent les particularismes culturels et linguistiques qui ont
poussé certaines régions à intensifier les contacts avec d’autres entités
subétatiques ou des autorités centrales d’États , ce sont des impératifs de
développement économique qui poussent certaines collectivités subétatiques à
intensifier leur activité extérieure et à établir des coopérations ,La projection
internationale des entités politiques sous-étatiques est depuis longtemps une
réalité de la vie politique des États fédéraux et des États unitaires décentralisés.
Même si l’Espagne n’est pas un État fédéral, les Communautés autonomes ont
une activité internationale toujours plus dynamique, et ce en dépit de différences
importantes entre elles quant au degré de son développement. En raison du
processus de transition démocratique, les CA espagnoles ont commencé plus tard
que les autres entités territoriales leur avancée vers la voie internationale. Une
fois terminée la période autoritaire, il a fallu un certain temps pour que la volonté
de projection extérieure de certaines CA puisse se concrétiser et se développer
sans être dénoncée par le gouvernement de l’État. Aussi, même les CA qui ont joué
un rôle pionnier au sein de l’État espagnol ont connu un retard considérable par
rapport aux autres régions des pays industrialisés.