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Jean-Jacques Boutaud

Université de Bourgogne

SÉMIOTIQUE ET COMMUNICATION
Un malentendu qui a bien tourné

Le bon sens voudrait que sémiotique et communication soient solidaires. Conçue comme activité
symbolique, la communication est un théâtre permanent de signes. Décrire et comprendre cet univers a
pour avantage de privilégier le sens au sein de la communication. En retour, les Sic progressent dans la
compréhension de processus complexes, où les questions d'image, d'identité, de relation, secouent les
illusions du premier âge sémiotique : le pouvoir absolu du code, du système, de l'arbitraire.
La sémiologie s'est d'abord tournée vers la linguistique, sa séduction formelle et sa richesse
conceptuelle, alors que le champ des Sic n'était pas encore balisé. Dans cet appariement, certains ont vu,
moins un besoin de clôture, qu'une coupure épistémologique avec les modèles de communication en
construction. Au moment où la communication s'édifiait, au-delà des postulats structuralistes sur le langage,
on pouvait craindre que la sémiologie ne restât prisonnière de son choix, voyant des signes partout mais
jamais en dehors du modèle structural du langage.
En privilégiant cette approche, la sémiotique ne s'est pas coupée de la communication, mais s'est isolée
aux confins des systèmes langagiers. Il est facile, avec le recul, de pointer les limites d'une telle approche,
avec ses effets délétères, notamment la réduction de la compétence sémiotique à des opérations linguistiques
et immanentes. Mais il n'est pas moins utile de mesurer le rendement théorique et heuristique d'une telle
approche, qui a donné à la sémiotique des fondations solides à l'égard du sens en communication.
Cette posture structuraliste, qui influence d'entrée les relations entre sémiotique et communication, ne
peut laisser croire qu'elles se sont figées autour de quelques postulats linguistiques. La confrontation des
systèmes de base à des dimensions pragmatiques, discursives, énonciatives, a déjà constitué un pas
sémiolinguistique et plus encore sociosémiotique en direction de la communication. Si le discours
sémiotique paraît s'enfermer dans ses options linguistiques, l'horizon du signe ramène toujours à l'espace
symbolique de communication. Centrée d'abord sur le message et sur le code, à l'image des théories de
l'information, la sémiotique fera, au fond, le même trajet que la communication en direction de variables
intersubjectives, contextuelles, sociales et pragmatiques. Dans les limites de cet article, nous voudrions
revenir sur les points de croisement entre sémiotique et communication, tout particulièrement dans les
représentations formelles qu'en donnent les Dictionnaires et les ouvrages d'Introduction aux disciplines.

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Sémiotique et communication. Un malentendu qui a bien tourné

On peut voir un malentendu d'origine dans les positions qui s'affichent, chacun procédant par
réduction : une communication rabattue sur des messages linguistiques par la sémiotique et, inversement,
une sémiotique vue par la communication sous l'emprise du système. Suit un parcours croisé, fait
d'embûches mais aussi d'attentes, à mesure que sémiotique et communication se rejoindront sur le primat
du sens, non dans une simple transmission mais dans une relation symbolique où le sujet individuel ou
collectif met en jeu son image, son identité, ses valeurs.

Regards de la communication sur la sémiotique

Avant de discuter les relations, à la fois manifestes et opaques, entre sémiotique et communication, le
plus simple est de voir ces relations définies et reconnues à travers ces formes de légitimation que sont
Dictionnaires et Manuels.
Le moins que l'on puisse dire est que la sémiotique est froidement accueillie dans les sources de
référence en communication. Cela va jusqu'à la mise à l'écart, comme dans le Dictionnaire critique de la
communication (Sfez, 1993), où l'on cherche en vain dans l'index les notions de signe, de code, de structure,
de sémiologie ou de sémiotique, alors que les connexions avec les linguistiques, la psychologie sociale ou
cognitive, l'anthropologie sont bien établies. Il est bien question, çà et là, de la communication symbolique,
mais pour mieux accuser les risques de «tautisme» par confusion du signe et du symbole, sans mesurer
«que la fonction symbolique précède les signes qu'elle lie» (Sfez, 1993, p. 1628). Mais la sémiotique reste
étrangère au débat : elle faisait déjà figure, dans la Critique de la communication (1988), de «machine»
représentative, au même titre que la théorie de l'information, l'une faisant transiter du signe, l'autre du
signal, dans une relation «linéaire» et «mécanique» entre émetteur et récepteur. Une métaphore qui
fonctionne encore mieux si l'on opère, de surcroît, une réduction au linguistique et une réification des pôles
de transmission, alors que la sémiotique place la compétence et, donc, un savoir-faire «en puissance», au
seuil de toute modélisation de la communication.
Dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences de l'information et de la communication (Lamizet et
Silem, 1997), on trouve des articles de bonne longueur, intitulés «Sémiologie ou Sémiotique» (p. 505-507)
et «Sémiotique et mercatique» (p. 507-512). Le premier s'attache à des fondements théoriques, en se
limitant à Saussure et Barthes comme précurseurs modernes, sans pour autant réduire la sémiotique à une
posture linguistique: «Avec le développement des moyens de communication non linguistiques, la
sémiotique, en tant que réflexion sur les systèmes de signes ou de significations, s'est affranchie de la
réflexion linguistique et a créé ses propres outils» (p. 506). Pourtant, dans la suite de l'article, on s'en
tiendra essentiellement à la linguistique structurale (Saussure, Hjelmslev), avant d'aborder les outils de
l'analyse sémiotique et leurs applications à travers des questions de langage, de narrativité, de discours.
Dans l'article «sémiotique et mercatique», la sémiotique est d'ailleurs définie comme «discipline
linguistique», ce qui n'est pas sans introduire une contradiction avec ce qui précède. Mais, cette fois, on se
place sur le versant «opérationnel» de la sémiotique. L'article intègre la sémiotique «à chacune des trois étapes
du processus de prise de décision» (p. 510): comprendre et structurer un marché (observation, description,

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généralisation des discours et des attitudes), formuler une offre (parcours génératif de la signification) et la
mettre en place (valeurs et programmes d'action des consommateurs). Il s'agit d'une application du modèle
structuraliste. Mais, à l'intérieur du Dictionnaire, des ouvertures sémiotiques à Peirce (p. 428), à la sémiotique
de la représentation (p. 475), ou à des territoires plus discrets comme la sémiotique du complot (p. 145),
renvoient à une conception dynamique, non figée, des théories et des pratiques sémiotiques.
La même opposition, entre des représentations figées, de la sémiotique sur la linguistique ou la théorie
de l'information, et des approches plus élargies, composant avec différents modèles et des objets ou des
champs variés, se retrouve dans les manuels ou les ouvrages d'Introduction à la communication.
A cet égard, la position de Daniel Bougnoux (1993), est sans ambiguïté: «Si nous plaçons la sémiotique
en tête de nos sciences de l'information et de la communication, c'est qu'il est capital sans doute d'avoir pris
ce tournant (le fameux linguistic turn), mais tout aussi capital d'en sortir ! Ce paradigme est à consommer avec
modération» (p. 101). Et de stigmatiser une certaine «ratiocination sémiotique et structuraliste» se refermant
sur elle-même, comme un code clos sur les signes, au lieu de s'ouvrir aux conditions pragmatiques de
l'échange. Les réserves exprimées ici ne prennent cependant pas la forme du procès, tant la sémiotique fait
retour dans les écrits de Bougnoux lui-même, à travers une vision sémiurgique de la communication, y compris
dans les franges primaires ou indicielles de la relation, mêlées d'affects, d'empathie (Bougnoux, 1991).
En d'autres occasions, la sémiotique trouve une place non seulement légitime mais reconnue dans toute
son «extension», à l'image du texte de cadrage de Bernard Darras (1995). Peirce et Hjelmslev y
apparaissent de façon très disproportionnée, largement à l'avantage des conceptions triadiques sur le signe
(représentamen-objet-interprétant). Il n'est pas exagéré de dire que l'étudiant bien intentionné sera vite
découragé par le lacis des définitions en chaîne des sous-classes de signes, par le treillis des signes remontant
de la priméité à la tiercéité, par le déroulement en boucles de la sémiose infinie. Une opacité théorique qui
contraste avec les deux chapitres d'encadrement sur la communication interculturelle et l'information
documentaire. Toutefois, avec un peu d'attention, notre étudiant aura retenu que tout message met en jeu
des constituants, des traits pertinents en fonction du cadre d'expérience ou de représentation, une
coopération interprétative, des effets de contexte, des règles d'usage, des formes de légitimation, autant
d'éléments qu'un Umberto Eco, Lector in Fabula (1979, 1985) au meilleur de sa forme, ne saurait renier.
En consultant dictionnaires et manuels d'Introduction à la communication, on ne peut donc s'empêcher
d'avoir un sentiment mitigé sur la place réservée à la sémiotique. On lui reproche son logocentrisme, on
s'égare dans les méandres de la phanéroscopie, on cherche à la rendre opératoire, et de cette diversité même
naît parfois la confusion. Entre la transparence de l'outil qui s'applique à tout, au risque d'instrumentaliser
la communication, et l'opacité d'un métadiscours en surplomb, cette approche suscite autant d'attirance que
de défiance. Il faudra pourtant compter avec l'obsession du décryptage, dans la publicité, les médias, la
politique ou l'entreprise, comme attirance toujours plus marquée pour le signe en société.

Regards croisés : de la sémiotique à la communication


Inversons maintenant la perspective, de la sémiotique à la communication. Un premier écueil est
l'anachronisme. Le modèle interprétatif de Peirce, triadique (signe-objet-interprétant) et pragmatique (un

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signe est ce qu'il fait, en action, en contexte), n'est pas étranger aux «objets» ou aux situations de
communication. Mais le projet philosophique de Peirce, sa réflexion phénoménologique sur les signes
(mots, phrases, tableaux, raisonnements, etc.) ne saurait entrer dans ce jeu croisé des regards entre
sémiotique et communication, alors que les cadres théoriques et disciplinaires n'existaient pas encore.
Ce n'est donc pas du côté de la théorie peircienne mais chez Greimas lui-même que nous irons
chercher nos premières définitions sémiotiques de la communication. Grâce, notamment, au sommaire de
Communications, les théories dites de l'information (Moles, 1971) et la cybernétique (Moles, 1973) sont des
modèles connus des structuralistes. S'ils en retirent des conceptions théoriques de l'information et, par
généralisation, de la communication, les sémioticiens en gardent néanmoins une vision linéaire et
mécanique. Schématisation commode pour s'appuyer sur un modèle de transmission et prendre, dans le
même temps, sa distance avec ce modèle télégraphique.
Une attitude facilement repérable dans le tome I du Dictionnaire Raisonné de la théorie du langage
(Greimas et Courtes, 1979). L'article Communication y tient une place importante, avec neuf entrées qui sont
autant d'indices sur les conceptions défendues à la date de parution. De façon significative, l'article fait
d'abord référence au schéma de Jakobson et au dépassement de son modèle émissif/réceptif par «d'autres
manières de concevoir la transmission (souligné par nous) du savoir, particulièrement quand celui-ci est
modalisé : tel est le cas du faire persuasif et du faire interprétatif, qui relèvent, plus que de la communication,
de la manipulation» (p. 45); ce qui conduit précisément à critiquer le fonctionnalisme d'une théorie de la
communication «prenant en quelque sorte le point de vue externe» de cette transmission, pour reconnaître
dans la théorie des actes de parole (Austin, Searle) une ouverte pragmatique qui dépasse «la limite de la simple
communication en s'intéressant à ses conditions d'exercice». En suivant l'article, il faut alors progresser vers le
concept d'échange et la conception d'un axe non plus de transmission (qui caractériserait la théorie de la
communication) mais de communication, au sens anthropologique, qui est «celui de l'action sur les autres
hommes, créatrice des relations intersubjectives, fondatrices de la société». Ce double mouvement, cognitif
(savoir) et pragmatique (faire), «d'humanisation» de la communication ne permet plus de traiter le destinateur
et le destinataire «comme des positions vides d'émetteur et de récepteur» mais comme «des sujets
compétents, saisis à un moment de leur devenir, inscrits chacun dans son propre discours». Cela porte à
concevoir le destinateur comme un «acteur syncrétique», à la fois énonciateur et énonciataire de son propre
discours. On peut alors s'aventurer vers la notion de communication non pas simplement «reçue» mais
«assumée» où «la communication est moins, comme on se l'imagine un peu trop vite, un faire-savoir, mais
bien plutôt un faire-croire et un faire-faire». La situation devient plus complexe encore lorsque le «faire
communicatif » installe un observateur et dédouble la situation de communication, à la fois performée et
représentée, ce qui relève «non seulement de la problématique de la sémiotique théâtrale, mais, plus
largement, de la dimension spectaculaire de nos cultures et de nos signes, encore mal connue et mal abordée».
Nous sommes en 1979, et tous les développements ultérieurs de la sémiotique donneront crédit aux
intuitions exprimées dans cet article, dont nous avons voulu reprendre les clés d'entrée: linguistique,
discursive, pragmatique, anthropologique. Des entrées théoriques, épistémiques, d'autant plus nourries
qu'elles se démarquent d'une théorie de la communication figée alors dans le paradigme de la transmission.
Face à des procès d'intention contre une sémiotique de l'immanent, des perspectives se dessinent très tôt
en direction de «sujets de faire» compétents, mis en contexte, dans des conditions pragmatiques précises,
en assumant un rôle, en fonction d'attentes et selon des relations intersubjectives complexes.

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Ce qui est posé alors comme problématiques par le Dictionnaire Raisonné, d'exigence sémiotique non
réductible à la « communication », va précisément tracer des lignes de fondation en sciences de l'information
et de la communication, à l'image de chercheurs comme Jost (2001), Lochard et Soulages (1998), Odin
(2000), qui travailleront sur les notions de faire énonciatif, interprétatif, de contrat, de discours, d'implicite,
déjà présentes, pour partie, dans les renvois de l'article «communication». Toutefois, malgré la disposition
du Dictionnaire Raisonné à fournir des entrées pragmatiques, on ne peut dire qu'il se libère totalement des
deux pièges réductionnistes : l'attention prioritaire au message, plutôt qu'aux conditions de sa négociation
et au linguistique, plutôt qu'au caractère multimodal de la communication.
Ce premier cadrage, à l'évidence réducteur, trouve de nouveaux angles, dans le tome II du Dictionnaire
Raisonné, en 1986. Là encore, il faut rendre justice au travail de fondation de Greimas et Courtès, plus
ouvert qu'il n'y paraît à l'égard de la communication. Au-delà des dimensions énonciatives, pragmatiques
et même stratégiques, le tome II procède à des nombreuses réévaluations et actualisations dont le gain pour
la communication ne peut être sous-estimé.
Beaucoup d'articles pourraient être ici convoqués. Mais, alors que les notions d'information et de
communication font l'objet, dans le tome II, de «compléments» minimes, les ouvertures qui nous
concernent apparaissent en des termes moins explicites. Le plus significatif, pour la communication, nous
renvoie aux entrées: intersémioticité; syncrétiques (sémiotiques); sociosémiotique.
En fait, les trois entrées sont liées. L'intersémioticité permet d'entrevoir que la communication opère
par «bricolage» (Lévi-Strauss) sur un monde référentiel déjà sémiotisé: «La communication intersubjective
est rendue possible par la superposition, à l'échange des messages linguistiques, d'un savoir socio-culturel
commun garantissant, entre les partenaires, une interprétation suffisamment isotope du contexte extra-
linguistique (mais non extra-sémiotique) à l'intérieur duquel la communication prend place et fait sens » (II,
p. 119). Le terrain est donc préparé à ce qui va intéresser la communication en termes de cadre
d'expérience, de règles implicites, d'ordre interactionnel invisible (Goffman), à la confluence de la
sémiotique et de l'anthropologie en communication (Winkin, 1996).
Les sémiotiques dites syncrétiques vont alors s'intéresser, au-delà de l'énonciation verbale, à des
«procédures» et des «stratégies» qui se manifestent dans plusieurs langages de manifestation (visuelle,
sonore, gestuelle, etc.) et dont le plan de l'expression se caractérise «par une pluralité de substances pour
une forme unique» (II, p. 218).
On note aussi la direction sociosémiotique qui est donnée, même si le tome II du Dictionnaire Raisonné
(1986) attend encore «que le projet sociosémiotique se confirme» (II, p. 207), sachant que «la grande
question posée au sociosémioticien serait alors de rendre compte de ce que nous faisons pour que le social
(ou le politique, etc.) existe en tant que tel pour nous : comment nous en construisons les objets et comment
nous nous y inscrivons en tant que sujets parlants et agissants» (II, p. 207). On peut considérer que les
travaux de Bernard Lamizet en sémiotique politique (Lamizet, 1998), d'Eric Landowski sur l'identité
(Landowski, 1997) ou d'Andréa Semprini sur la sociosémiotique des médias (Semprini, 1996), ont apporté
de précieux éléments de réponses à ces problématiques.
Mais si la sémiotique a pu sortir de l'immanentisme et du logocentrisme, ce n'est pas en sautant
directement sur les rives du social. Il est un territoire où les enjeux sémiotiques ont été particulièrement
forts, questionnant les relations à la communication. Ce territoire, c'est celui de l'image, des images, tant il
est vrai que le concept doit être affiné (Esquenazi, 1997). Il marquait la coupure avec le logocentrisme, mais

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avec un autre risque : suivre, avec l'image et le visuel, la pente de l'esthétique et des arts plastiques, et rater,
une fois encore, le rendez-vous avec la communication.
Mais on sait qu'à la faveur de plusieurs tournants, linguistiques, pragmatiques, communicationnels, les
choses n'en resteront pas là. Il a fallu que la communication reconnaisse les «avancées de la sémiotique»
(Sebeok, 1994), à mesure que les différentes «générations sémiotiques» (Veron, 1983) sortaient de
l'immanentisme pour aller vers des problématiques de communication. À la faveur des recherches ouvertes
de part et d'autre sur la complexité, les processus, les dispositifs, les questions de médiation, de signification,
d'interprétation n'ont cessé de créer des ponts, visibles et invisibles, entre les différentes approches de la
sémiotique et de la communication. Au-delà des messages, il s'agira de composer avec des usages, de voir
du sens au-delà des signes. Signes et images qui sont notre ombre projetée sur la scène sociale, dans cette
fiction d'un monde possible que nous construisons à chaque interaction.

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