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ET LÀ
Sorcellerie
EN FRANCE
paii
TH. DE C-A.UZONS
PARIS
HISTOIRE
DE LA MAGIE ET DE LA SORCELLERIE
EN FRANCE
En vente à la même Librairie :
DU MEME AUTEUR:
ORGELLERIE
EN FRANCE ; (:.,.
PAR
TH, DE GAUZONS (
<*
"
Origine de la Sorcellerie
Ce qu'on racontait des sorcières
Opinions diverses à leur sujet
LIBRAIRIE DORBON-AINÉ
53 ter. Quai des Grnnds-Augustiiis
PARIS
AVANT-PROPOS
Th. de CAUZONS.
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
Origines de la Sorcellerie
ARTICLE PREMIER
Antiquité de la Sorcellerie
même confrérie.
s LA SORCELLERIE EN FRANCE
II
III
IV
VI
les âmes des morts, ils font rendre des oracles à des
enfants, à des chèvres, à des tables, ils imitent les
prodiges en habiles charlatans, ils savent même
(1.
i)
porte que des conjurés, conspirant contre l'empe
reur Valens, qui régna de 364 369, se livrèrent
à
des opérations magiques pour connaître le nom
à
ARTICLE DEUXIÈME
bien avec les données populaires sur les fées, les elfes,
les gnomes, chers aux imaginations occidentales (1).
II
—
. « Vois-tu comme mon maître est venu prompte-
« ment à ton secours. — Je le vois bien, répondait
« l'économe, et je te remercie de ta médiation ». —
Cependant Dieu, se souvenant de la vie édifiante
ferait sentir.
III
hommes de l'Orient.
Nous croyons en effet à leur influence dans le
(1) Bien des livres ont été écrits sur les saints guérisseurs.
Nous nous contenterons de citer : Ixs saints guérisseurs de In
Bretagne, par le Dr Henri LlÉgarD, Paris, in-8, 1003. Maury,
dans son ouvrage La Magie et l' Astrologie dans l'antiquité et au
Moyen-Age, déjà mentionné, donne un grand nombre d'exemples
et de citations. Nous lui en avons emprunté quelques exemples
.')(') LA SORCELLERIE EN FRANCE
ARTICLE TROISIÈME
II
Dieu.
Une fois le principe admis que les démons étaient
puissants, qu'ils étaient les princes de ce monde,
que de son côté le christianisme avait perdu sa voie,
comme le proclamaient à cette époque mille bouches
hérétiques et, plus discrètement, bien des désirs réfor
mateurs, quoi de plus naturel que de suppléer à
ce qu'il était censé ne plus pouvoir fournir, en évo
nés au paganisme.
CHAPITRE II
Article premier
II
le
(l.
il
y
Tirésias. Pausanias, roi de Lacédémone, fit revenir
l'âme de Cléonice, jeune fille qu'il avait tuée
à
Byzance. Erychtone, sorcière de Thessalie, ressuscita
un mort, qui prédit Pompée la guerre dePharsale.
à
;
l'empereur Othon, celle de Galba. Des prêtres ou
à
III
IV
: «
t. II,p. 31 aeq.
100 L.\ SORCELLERIE EN FRANCE
ARTICLE DEUXIÈME
Les Génies
II
nos génies.
ne fai
ramassa un grand coffre de ces pierres qui
saient de mal à personne ; mais, quand Latomy, pré
l'eau de sortir.
Fort souvent, si les esprits sont malfaisants, leur
ils
malveillance se traduit d'une façon bénigne, quand
prennent par exemple la forme d'animaux plus
gênants que meurtriers. Elle est connue l'histoire
de la petite belette blanche, qui habitait le corps
ARTICLE TROISIÈME
mauvais.
Une fois sur ce terrain, ils étaient inébranlables ;
II
III
IV
ARTICLE QUATRIÈME
II
phénomène.
u
160 LA SORCELLERIE EN FRANCE
ARTICLE PREMIER
II
(1 ) Dcmonologie, 1. 2. c. 8, p. 191.
172 LA SORCELLERIE EN FRANCE
III
petites cavités. »
IV
et de fortunes féériques.
ARTICLE DEUXIÈME
sorciers.
Ceux-ci, du reste, avaient tant de cordes à leur
arc ! Il serait impossible d'énumérer tous les moyens,
LE POUVOIR DES SORCIERS 193
II
(1.
3
c. 5). Si Satan, dit-il, guérit plaie du corps,
la
il
«
à
exemple que M. Jean-Martin, lieutenant du prévôt
de la cité de Laon, car la vérité ne peut être mieux
connue que par les juges bien expérimentés en telles
maçon. se sa
en
et ce
;
ARTICLE TROISIÈME
(1)Le fait très connu de Poiret, brûlé par ordre du duo Henri
de Lorraine, a été raconté bien des fois : nous l'avons extrait de
GÔRKes, 1. c.
LK POUVOIR DES SORCIERS 217
II
lique (1).
On suposait donc au magicien la faculté de rendre
à son gré l'homme ou la femme impuissant, de faire
III
(1) Gôrres, t. IV, p. 203, 276, 316, 326, 630, 657, etc.
LE POUVOIR DES SORCIERS 225
ARTICLE QUATRIÈME
Le Sabbat
II
111
IV
il'
très signe,
»,
«
le
:
mystères chrétiens.
« Plusieurs fois l'année, mais surtout à l'époque
des floraisons, on fabriquait des poisons et des
poudres. Le diable désignait certaines personnes,
à qui il indiquait les campagnes à parcourir, à
ARTICLE CINQUIÈME
Les Devins
II
in
aïeux la reçurent.
Une fois la chose admise, il était possible peut-être
de déterminer les conditions de cette dépendance,
de préciser ces relations de la terre au ciel, et, vu la
IV
ARTICLE PREMIRR
II
qui lui paraît tant soit peu étrange, doit être divin ou
diabolique, fait avec une intention spéciale que
III
IV
«
Quant aux sorciers, inutile de dire, après la
citation qui précède, que notre grand Paré ne met
pas le moins du monde leur existence en doute et
ARTICLE DEUXIEME
judiciaire.
La première, l'astrologie météorologique, basée
sur l'observation des coïncidences entre le retour
des saisons, les phases de la lune, et certains phéno
III
contemporains.
Même en admettant un certain emploi des narco
tiques, en supposant aussi une suggestion intense,
IV
épreuves !
ARTICLE TROISIÈME
II
phénomènes.
S'agit-il d'enlever les bestiaux, ou les moissons,
si le travail se fait magiquement, les gendarmes
sont sans puissance, ce que ne reconnaîtra pas faci
lement le volé ; s'agit-il de maladies des bestiaux,
346 LA SORCELLERIE EN FRANCE
III
ARTICLE QUATRIÈME
II
à la magie.
III
IV
sibles eux-mêmes. »
foi catholique.
« La fête se continue dans un banquet ; or, voici
qu'au moment où les convives se lèvent, d'une statue
manifestations terrestres.
Cette période du xme-xve siècle devient un temps
où les diableries se discutent, s'affirment ; elles ont
des défenseurs ardents contre les négateurs auda
cieux, qui voudraient voir pour croire ; les négateurs
VI
marque de Satan.
Troublée par les récits merveilleux sans nombre,
et la prudence s'imposait.
ARTICLE CINQUIÈME
II
sacramentelles fixées.
La foi chrétienne de nos aïeux, sans se soucier
des pratiques de l'Asie, trouva sans peine d'autres
procédés aptes à défendre les victimes du démon.
Ce fut d'abord le recours à la puissance divine, car,
disait-on, au nom de Dieu, de Jésus-Christ, de la
Vierge Marie, par les prières, les messes et les prati
ques pieuses, les démons étaient mis en fuite, les
sorciers perdaient leur puissance. La présence d'un
saint ou la possession de ses reliques, si le pays
III
Pag^s
Avant-propos III
Chapitre I. — Origines de la sorcellerie. . . 1
JUL 2 3 1917
I