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26/03/09

Physiologie des émotions

Définition générale
•  Emotion: changement d’état dans le
monde du vivant
•  Émouvoir = mettre en mouvement
•  Ce changement est vécu physiquement
(peur, joie, dégoût…)
•  Le déclenchement émotionnel est quant à
lui lié à un changement dans la manière
de vivre une relation ou d'être en relation

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Définition générale
•  Une émotion a d'abord une manifestation interne et
génère une réaction extérieure. Elle est provoquée par la
confrontation à une situation et à l'interprétation de la
réalité.
•  une émotion est différente d'une sensation, laquelle est
la conséquence physique directe (relation à la
température, à la texture...). La sensation est
directement associée à la perception sensorielle. La
sensation est par conséquent physique.
•  Quant à la différence entre émotion et sentiment, celle-ci
réside dans le fait que le sentiment ne présente pas une
manifestation réactionnelle. Néanmoins, l'accumulation
des sentiments peut générer des états émotionnels.

Théorie psychologique des


émotions
•  Le courant évolutionniste, en psychologie des
émotions, tire son origine des travaux de
Charles Darwin et de la publication de son livre :
The expression of the Emotions in Man and
Animals en 1872 (Darwin 2001).
–  innées,
–  universelles
–  communicatives.
•  Les émotions seraient un héritage de nos
ancêtres. Pourquoi et comment les émotions se
seraient-elles développées ?

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Théorie de Darwin
•  A l’époque des chasseurs-cueilleurs, les Hommes
devaient se déplacer constamment pour trouver de quoi
se nourrir. Ces déplacements les confrontaient à des
phénomènes inattendus (changements climatiques,
prédateurs, par exemple) demandant une réponse
adaptative rapide (Orians et Heerwagen, 1992),
•  Les émotions vont donc se développer en réponse à
différents ensembles de situations récurrentes (Tobby et
Cosmides,1990)
•  À cela, l’on peut ajouter le premier principe de Darwin,
permettant d’expliquer comment une réaction tout
d’abord volontaire va, au fil des générations, devenir
innée et réflexe.

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Théorie psychologique des


émotions
•  Une autre particularité des émotions est
leur expression, faciale et vocale.
•  En effet, savoir lire sur le visage facilite
nos relations sociales ; de même, une
interprétation erronée d’une mimique
faciale peut nous faire adopter un
comportement mal adapté à la situation
(2eme principe)

Théorie psychologique des


émotions
•  Par exemple, chez les singes, lorsqu’un mâle
dominant chasse un autre mâle et que ce
dernier fait une grimace (expression de peur), le
mâle dominant arrêtera de le chasser.
•  À l’inverse, si le mâle dominant fait la même
grimace, il s’attend à ce que le mâle subordonné
vienne l’embarrasser. En ce sens, l’expression
faciale permet d’informer l’individu de nos
intentions mais également du comportement que
l’on attend de lui.
•  Enfin, le dernier principe de Darwin va établir le
lien entre émotion et système nerveux.

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Théories psychologiques des


émotions
•  D’un point de vue comportemental,
l’émotion est perçue comme un
« motivateur », une entité qui influence le
choix d’un individu en réponse à un
stimulus externe ou interne
•  Capacité d’adaptation et de changement,
ce lien qui forme nos relations et nous met
en interaction avec l’autre.

Théorie psychologique des


émotions
•  De récentes études en neurobiologie ont
démontré que les émotions sont un mélange de
plusieurs facteurs biochimiques, socioculturels et
neurologiques (O'Regan, 2003).
•  Elles se traduisent par des réactions
spécifiques :
–  motrices (tonus musculaire, tremblements...),
–  comportementales (incapacité de bouger, agitation,
fuite, agression...),
–  et physiologiques (pâleur, rougissement, accélération
du pouls, palpitations, sensation de Malaise...).
•  Elles seraient à la base de nos réactions
physiologiques et comportementales.

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Théorie psychologique des


émotions
•  Les émotions agissent sur nos comportements
quotidiens, sur nos choix et nos perceptions
•  En outre, les émotions jouent un rôle clé dans tous
processus d’apprentissage en agissant sur la capacité
de mémorisation de l’apprenant, sur sa rétention de
l’information et sur son attention (Alvarado, 2002).
•  Lors de l’acquisition des connaissances, les émotions
agissent à différents niveaux sur l’esprit humain.
•  De récentes études ont démontré que les émotions et la
cognition sont intimement liés (Adam et al., 2005 ; Chaffar et
al., 2006 ; Ahn et al., 2005).

Les théories dites des émotions


de base
•  Paul Ekman (1982)
–  Joie
–  Tristesse
–  Dégoût
–  Peur
–  Colère
–  Surprise
•  Les émotions secondaires sont des mélanges des
émotions de base (exemple: la nostalgie). On parle aussi
d'émotions mixtes pour nommer les émotions
secondaires. Par exemple, la honte est une émotion
mixte, à la base un mélange de peur et de colère
(bloqué ou retournée contre soi).

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Psycho-physiologie de la peur

Psychologie de la peur
•  Les comportements qui
surviennent lorsqu'un être
humain est effrayé sont
très semblables d'un
individu à l'autre et ce,
même pour différentes
cultures.

•  En effet, si quelque chose


nous effraie, disons un
bruit strident, notre
première réaction est
d'arrêter ce que nous
étions en train de faire.

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Psychologie de la peur
•  Presque aussitôt, nous nous tournons généralement
vers la source du bruit et tentons d'en évaluer le danger
réel. Tout cela se fait très vite, de manière réflexe, et ne
nécessite pas l'intervention de la conscience ou de la
volonté.

•  Si la source du bruit semble effectivement menaçante,


nous figeons sur place et tentons d'évaluer s'il y a une
possibilité de fuir ou de se cacher.

•  Si, enfin, on se retrouve en contact direct avec la source


du bruit qui s'avère être un ours, on n'aura plus d'autre
choix que la lutte, c'est-à-dire un comportement de
défense agressif pour éloigner ou détruire la menace.

Psychologie de la peur
•  Chez l'être humain effrayé, on peut observer
sensiblement les mêmes étapes :
–  arrêt de l'activité en cours,
–  comportement d'orientation vers la source menaçante
et inhibition de toute action durant la phase où l'on
tente d'évaluer la menace.
–  Puis, si la menace se confirme, tentative de fuir ou de
se cacher.
–  Enfin, si la confrontation devient inévitable, la lutte
contre la menace demeure l'option ultime pour tenter
de défendre l'intégrité de son organisme.

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Psychologie de la peur
•  Si les causes ultimes de nos émotions (du
point de vue de l'évolution) sont liées à
notre survie, leurs causes proximales (du
point de vue de nos motivations) sont
davantage de provoquer un changement
émotionnel chez les gens afin de les
amener à se comporter d'une façon qui
nous soit bénéfique.

Adaptation à l’émotion
•  Les comportements et réactions physiologiques
issues de l’animal sont très bien conservées
chez l’Homme
•  Il y a bien sûr tous les changements déclenchés
par le système nerveux sympathique pour nous
aider à faire face à la situation : augmentation de
la fréquence cardiaque, de la respiration,
dilatation de la pupille, etc. Mais aussi des
phénomènes plus subtiles comme la
suppression de la douleur face au danger, un
phénomène bien connu des soldats au combat
qui permet de concentrer nos énergies là où il y
a priorité.

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Adaptation à l’émotion
•  Chez l'humain, des réponses
comportementales originales tirant profit
de nos capacités cognitives accrues
s'ajoutent souvent à la panoplie de base.
Mais ces capacités cognitives proprement
humaines que nous confère notre cortex
peuvent aussi être à l'origine de peur,
d'anxiété et d'angoisse

•  D'un point de vue psychologique, la peur, l'anxiété et


l'angoisse désignent trois réalités distinctes. Elles sont
toutefois apparentées et peuvent aussi être considérées
comme trois degrés d'un même état : la mise en jeu du
système nerveux sympathique qui pousse à l'action
quand celle-ci est impossible.
•  La peur est une émotion forte et intense éprouvée en
présence ou d'une menace réelle et immédiate. Elle
origine d'un système qui détecte les dangers et produit
des réponses qui augmentent nos chances de survie
face à cette situation dangereuse. Autrement dit, elle
met en branle une séquence comportementale
défensive.
•  Chez l'être humain, elle peut aussi surgir à la pensée
d'un danger potentiel. Les principales voies nerveuses à
l'origine de cette réaction défensive qu'est la peur sont
connues ainsi que les circuits du cœur de ce système
d'alarme, l'amygdale.

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Bascule de la peur vers la


pathologie
•  L'anxiété est une émotion vague et déplaisante
qui traduit de l'appréhension, de la détresse, une
crainte diffuse et sans objet.
•  L'anxiété peut être produite par diverses
situations : une surabondance d'information
qu'on ne parvient pas à traiter, la difficulté
d'admettre certaines choses (comme la mort
d'un proche), des événements imprévisibles ou
incontrôlables dans notre vie, le sentiment de ne
pas pouvoir faire face à un événement, etc.

Bascule de la peur vers la


pathologie
•  L'anxiété peut aussi résulter, et cela est proprement
humain - donc issu d'un processus néocortical - de la
construction imaginaire d'une situation qui n'existe pas
mais qui est redoutée. C'est cette anxiété d'origine
corticale qui peut être apaisée par des médicaments
comme les benzodiazépines qui potentialisent l'effet du
principal neurotransmetteur inhibiteur du cortex, le
GABA.
•  Alors que l'anxiété passagère est normale et sans
conséquence, l'inhibition de l'action dans laquelle nous
met souvent une anxiété persistante peut mener
rapidement à des états pathologiques. L'anxiété
chronique peut aussi perturber les performances de
plusieurs fonctions cognitives comme l'attention

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Bascule de la peur vers la


pathologie
•  Alors que la peur est une émotion fréquente et naturelle,
une peur qui se dérègle et s'emballe peut être à l'origine
de plusieurs troubles anxieux.
–  l'anxiété généralisée est une peur chronique sans déclencheur
particulier.
–  Les phobies sont des peurs spécifiques (araignées, foules,
espaces clos, etc.) poussées à l'extrême.
–  Les troubles obsessifs compulsifs comportent souvent une
peur excessive de quelque chose, comme des microbes, qui
pousse la personne à des rituels répétitifs pour s'assurer qu'elle
ne rentrera pas en contact avec ce qu'elle craint.
–  Les crises de panique impliquent le déclenchement soudain de
symptômes physiques de détresse souvent associés à la peur
d'une mort imminente.
–  le stress post-traumatique survient souvent lorsqu'une
situation ou un stimulus rappelle à une personne une événement
traumatisant vécu longtemps auparavant mais qui lui semble
tout à coup présent à nouveau.

Psychologie de la peur
•  L'observation des animaux et
des bébés humains révèle que
nous sommes prédisposés à
avoir peur de certaines bêtes
ou de certaines situations qui
se sont avérées dangereuses
pour notre espèce tout au long
de son évolution. Cette
réaction de peur ne se
manifeste pas nécessairement
la première fois que l'enfant
est mis en contact avec le
danger, mais si le moindre
indice venant de son
entourage l'incite à s'en méfier,
la peur s'installe de façon
durable et peut devenir une
phobie

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Aspects neurofonctionnels
•  Les émotions ne sont pas produits dans le
cerveau à des endroits uniques que l'on pourrait
appeler le "centre" de la peur ou "centre" de la
vision.
•  Ces fonctions dépendent plutôt de plusieurs
régions cérébrales interconnectées que l'on
appelle des systèmes.
•  Chaque fonction possède donc son propre
système qui est un sous-ensemble unique de
plusieurs régions cérébrales reliées par des
connexions.

Aspects neurofonctionnels
•  L'amygdale est une partie du
cerveau qui doit son nom à sa
forme qui rappelle celle d'une
amande (en rouge sur le dessin).
Comme pour la plupart des
structures de notre cerveau, nous
possédons deux amygdales. Elles
sont situées tout près de
l'hippocampe, dans la partie
frontale du lobe temporal.

•  L'amygdale est essentielle à notre


capacité de ressentir et de
percevoir chez les autres
certaines émotions. C'est le cas
de la peur et de toutes les
modifications corporelles qu'elle
entraîne. Si vous êtes suivi dans
la nuit par un individu à l'allure
louche et que vous sentez votre
cœur palpiter, il est fort probable
que votre amygdale soit très
active !

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Aspects neurofonctionnels
•  L'amygdale semble en fait moduler toutes nos
réactions à des événements qui ont une grande
importance pour notre survie. Ceux qui nous
avertissent d'un danger imminent sont donc des
stimuli très importants pour l'amygdale, mais
également ceux qui signalent la présence de
nourriture, de partenaires sexuels, de rivaux,
d'enfants en détresse, etc.

•  C'est pour cette raison que l'amygdale possède


de très nombreuses connexions avec plusieurs
autres structures cérébrales

Aspects neurofonctionnels
•  L'amygdale nous permet de réagir
presque instantanément à la présence
d'un danger. Tellement rapidement que
c'est seulement après avoir sursauté que
l'on comprend souvent ce qui nous a
effrayé. Comment cela est-ce possible ?

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•  Les émotions sont bien davantage des choses


qui nous arrivent que des choses que nous
décidons de déclencher. Ce peu de contrôle
direct sur nos émotions s'explique en grande
partie par la connectivité de notre cerveau. En
effet, l'évolution a fait en sorte que les
connexions qui partent des systèmes
émotionnels et qui vont vers le cortex (le
contrôle conscient) sont beaucoup plus
nombreuses que celle qui vont dans l'autre sens.

•  Stimulation sensorielle
menaçante.
•  le thalamus, passage obligé de
tous les messages captés par
les sens.
•  Il est ensuite transmis au cortex
sensoriel approprié (visuel,
auditif, etc) où il est évalué et
acquiert une signification. Si
cette signification est
menaçante, l'amygdale en est
alors avisée et produit les
réponses émotionnelles
appropriées.
•  Mais une partie du message
reçu par le thalamus est
transféré directement à
l'amygdale, sans même passer
par le cortex !
•  C'est cette seconde route,
beaucoup plus courte, donc
beaucoup plus rapide, qui
explique la rapidité de notre
système d'alarme naturel.

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•  Un stimulus sensoriel évoquant la présence d'un danger


pour l'organisme va d'abord atteindre le thalamus. De là,
il sera pris en charge par deux voies parallèles : la voie
thalamo-amygdalienne (route courte) et la voie thalamo-
cortico-amygdalienne (route longue). La première
véhicule une perception grossière et rapide d'une
situation puisque c'est une voie sous-corticale qui ne
bénéficie pas de la cognition. Elle active l'amygdale qui,
par l'entremise de son noyau central, fait naître des
réactions émotionnelles avant même que l'intégration
perceptuelle n'ait eu lieu et que le système puisse se
représenter complètement le stimulus.

Aspects neurofonctionnels
•  Comme tout a un prix, cette route qui court-
circuite le cortex ne permet qu'une discrimination
grossière des objets menaçants. La confirmation
du cortex qu'il s'agit bien d'un danger arrive
quelque fraction de seconde plus tard. Des
fractions de seconde qui peuvent s'avérer
fatidiques si l'on n'a pas déjà commencé à réagir
au danger.
•  Dans le cas où le cortex nous annonce qu'il n'y a
pas de quoi s'en faire, on en est quitte pour une
bonne peur et c'est tout…

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Aspects neurofonctionnels
•  Les enfants contrôlent moins bien leurs
émotions parce que les axones qui transmettent
l'information du cortex au système limbique ne
sont pas encore pleinement développés. De
plus, les neurones du cortex préfrontal où
s'établit une bonne part du contrôle rationnel des
émotions ne parviennent à maturité qu'au début
de l'âge adulte. En contrepartie, l'amygdale est
mature dès la naissance et exerce donc un
pouvoir prédominant chez l'enfant.

Aspects neurofonctionnels
•  On sait maintenant que le cerveau comprend plusieurs
types de mémoires.
•  L'hippocampe et le cortex rendent possible une mémoire
consciente explicite.
•  De son côté, l'amygdale permet l'une des formes de nos
mémoires implicites, la mémoire émotionnelle reliée à
la peur.
•  Différents aspects reliés à une situation particulièrement
émotive comme un accident seront donc pris en charge
à la fois par l'hippocampe et l'amygdale, les deux
systèmes fonctionnant en parallèle. Grâce à
l'hippocampe, vous vous souviendrez avec qui vous
étiez, ce que vous avez fait, et le fait que c'était une
situation particulièrement pénible. Toutefois, c'est par
l'entremise de l'amygdale que le rappel de l'événement
vous rendra les mains moites, augmentera votre
fréquence cardiaque et feront se tendre vos muscles.

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•  Vous marchez sur la rue et une personne mal


intentionnée se rue sur vous et vous agresse. Quelques
jours plus tard, une personne se met à courir en votre
direction sur le trottoir et votre cœur s'emballe
soudainement. Vous vous calmez lorsque la personne
passe à côté de vous sans vous toucher en essayant de
rattraper son autobus…
•  Encore quelques semaines plus tard vous repassez sur
le lieu de la vraie agression et vous vous sentez mal.
Cette fois-ci personne ne court vers vous. Le stimulus
conditionné n'est pas présent, mais la situation révèle un
phénomène courant : celui où certains éléments du
contexte ont été aussi conditionnés par l'événement
traumatique. Ce phénomène implique la participation de
l'hippocampe.

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•  L'évolution a regroupé
plusieurs circuits du
système d'alarme de
notre organisme dans
l'amygdale.
•  Par conséquent,
plusieurs inputs
sensoriels convergent
vers l'amygdale pour
l'informer des dangers
potentiels de son
environnement.
•  Cette information
sensorielle lui parvient
soit directement du
thalamus sensoriel, ou
soit des différents
cortex sensoriels.

Aspects neurofonctionnels
•  Des connexions importantes à l'amygdale proviennent aussi du
cortex préfrontal médial.
•  Le cortex préfrontal serait impliqué dans la dernière phase de la
confrontation à un danger, celle où après la réaction émotive
automatique initiale, nous devons réagir et choisir l'action la plus
efficace pour se soustraire au danger. D'ailleurs, chez les personnes
au cortex frontal endommagé (le " syndrome frontal "), la
planification de la moindre tâche est très difficile, voire impossible.
•  La planification volontaire d'une réponse émotionnelle adaptée à la
situation que permet nos structures mentales supérieures est donc
un merveilleux complément à notre système de réponses rapides et
automatiques.
•  Les connexions du cortex préfrontal à l'amygdale permettent aussi
d'exercer un certain contrôle conscient sur notre anxiété. Toutefois,
cette faculté peut en même temps créer de l'anxiété en imaginant
l'échec d'un scénario donné ou même la présence de dangers
inexistants.

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Aspects neurofonctionnels
•  Une autre région qui semble bien
impliquée dans l'action émotionnelle
volontaire est celle des ganglions de la
base, un groupe de noyaux sous-
corticaux. Ces noyaux sont reconnus pour
être impliqués dans le contrôle du
mouvement et leur interaction avec
l'amygdale appuie ce rôle actif dans
l'expression comportementale de
l'émotion.

•  Les outputs de l'amygdale nous donnent une bonne idée


de ce qui est nécessaire à l'expérience d'une émotion
comme la peur. Les connexions de l'amygdale au cortex
peuvent influencer l'attention, la perception et la
mémoire d'une situation dangereuse. L'amygdale peut
aussi influencer le cortex de manière indirecte par ses
connections au système de l'attention du tronc cérébral.
D'autres régions du tronc cérébral déclenchent la
cascade de réactions physiologiques associées à la peur
qui créent une rétroaction vers le cerveau. L'intégration
de cette rétroaction dans la mémoire de travail avec les
autres " ingrédients " que l'on vient de décrire procure le
sentiment de vivre une émotion.

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hippocampe
Cotex orbito-
frontal

Voie longue

Amygdale
Thalamus te
Vo ie cour
sensoriel

stimulus Noyaux
Gris
Centraux
Réponse

Conclusion
•  La physiologie des émotions est très
complexe
•  Sa compréhension implique plusieurs
niveau d’expertise:
–  Une lecture darwinienne et évolutioniste des
espèces
–  Une approche psychologique des émotions
–  Une analyse des circuits neurofonctionnels
impliqués

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Conclusion
•  Les émotions sont sources de nombreux
dysfonctionnements pathologiques
–  Les troubles anxieux: phobies, toc anxiété
généralisée
–  La dépression: hyper-reconnaissance de la
tristesse
–  La schizophrénie: indifférence émotionnelle
•  Si on connaît la physiologie on connaîtra
la pathologie

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