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AVANT – PROPOS
LA REDACTION MEDICALE
ça ne s'invente pas, ça s'apprend, et donc ça s'enseigne
INTRODUCTION
Ecrire un article médical c’est établir un rapport scientifique pour transmettre les
résultats d’une recherche et porter des réflexions utiles tenant compte des données connues
et permettre sa diffusion. La rédaction médicale répond à des critères précis. Trois principes
régissent ainsi le style scientifique : la précision, la clarté et la concision.
Ces principes traduisent respectivement la rigueur et l’intégrité, la simplicité et
l’intelligibilité, et l’accessibilité et la diffusion. Ces principes sont valables quelle que soit la
langue. Fait important, on ne peut se faire comprendre sans respecter le code de la langue.
C’est pourquoi la rédaction médicale scientifique se fait dans le strict respect des règles de
grammaire, d’orthographe, de conjugaison et de syntaxe.
La rédaction médicale génère un article à publier. La structure de l’article dépend de la
rubrique dans laquelle il sera publié.
I – LA MOTIVATION
Pour écrire il faut vraiment être motivé car en médecine, les facteurs de
démotivation sont nombreux à commencer par l’environnement de travail. l’emportent
bien souvent sur la motivation. Ecrire un article pour publication demande non seulement
du temps mais aussi de la disponibilité. Les obstacles à vaincre pour se mettre à l’écriture
sont nombreux :
La confiance en soi
Le doute en vous freine votre capacité à rédiger un article. Vous pensez que vous n’avez pas
assez d’expérience ou que vous n’avez rien de pertinent à partager.
Votre expérience quelque soit ce que vous pensez, mérite d’être partagé. Dite vous que ceux
qui ont déjà publié était comme vous ; ils ont commencé un jour et ce jour est aujourd’hui et
maintenant. Il est temps de partager avec les autres votre petite expérience. Soyez en
convaincu. « yes, we can ».
Trouver le temps
C’est vous qui faite le temps. Vous pouvez toujours en trouver, il suffit de s’y mettre
et de donner de la valeur à la rédaction médicale. La rédaction médicale est chronophage,
vous n’en aurai jamais assez.
Les ressources
Les ressources nécessaires à la publication porte principalement sur l’acquisition de la
bibliographie. A l’heure de l’internet et des différents programme vers les pays en
développement, vous disposez de nombreuses revues d’accès libre sur internet et Les
collègues ayant déjà publié constituent une ressource qui pourra vous épauler au cours du
processus d’écriture.
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Tous les mots susceptibles de revêtir plusieurs sens ou interprétations sont à éviter.
Les adverbes et les adjectifs sont à remplacer par des données chiffrées :
amaigrissement de 20 kg au lieu de <amaigrissement important>,
douleur résiduelle à 10% au lieu de “malade très soulagé”. La précision impose de
définir de façon chiffrée des concepts aussi courants que “obésité”, et “fièvre”.
La quantification doit être chiffrée. les comparaisons sont à éviter car sources de
confusion et d’imprécision : la taille d’une tumeur se mesure en centimètre et non
en fruit (orange, mandarine, petit pois), en taille de doigts ou de main 2 travers de
doigts, paume de la main.
La cohérence des calculs est de règle. L’addition des pourcentages est égale à 100%
Exemples de mots imprécis à éviter,
- Peu, beaucoup
- Fréquemment, Rarement, Souvent
- Trop, assez, important
- Grosse, grande, petit
On peut cependant les retrouver dans une introduction.
La concision
La concision consiste à exprimer les idées en peu de place, sans détours ni détails
inutiles. Les phrases longues nuisent à l’efficacité du texte et à son expressivité, de même
que les détails superflus nuisent à sa cohérence et en font perdre l’objectif. Une phrase n’est
jamais longue si elle ne comporte qu’un sujet, un verbe et seulement des compléments
informatifs. La subordination rallonge une phrase. Elle ne doit être envisagée que si
l’intégration de deux idées dans une seule phrase permet un gain notable de clarté. La
concision permet d’éviter les expressions creuses et de supprimer les mots, adjectifs,
adverbes inutiles :
«Il est intéressant de souligner… », « Il va sans dire », « Il est opportun de montrer… »
l’examen était « strictement » normal, au lieu de « l’examen était normal » ;
il est « bien démontré » au lieu de « il est démontré »,
« masse tumorale » au lieu de « tumeur »
La concision est la brièveté des phrases selon la structure grammaticale apprise à l’école
primaire. Une phrase comprend un sujet un verbe et un complément.
La clarté
La résultante de la précision et de la concision est la clarté. Le Langage doit être
simple et clair pas de néologisme ni de barbarisme. La clarté assure la lisibilité du texte. Elle
impose une simplicité de style permettant au lecteur de comprendre aisément le message.
Une bonne organisation du texte en favorise la clarté. Cette organisation à un outil
fondamental : la ponctuation. Celle-ci doit être bien gérée. Le sens d’une phrase peut être
confuse parce qu’une virgule est placée. La clarté impose d’éviter le recours à des
synonymes (variation élégante) dont la compréhension exige une certaine maîtrise de la
langue. Il faut exclusivement utiliser les mots présents dans le dictionnaire, éviter les
impropriétés (recours à un mot qui existe mais auquel on prête un sens qu’il n’a pas), le
barbarisme (emploi d’un mot n’existant pas en principe dans la langue) et les néologismes
(création de mots nouveaux en utilisant les ressources propres de la langue, en particulier
les préfixes et les suffixes). Le mot “décade” (période de 10 jours) employé à la place de
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IV - LA PONCTUATION
Pour bien comprendre la ponctuation, nous sortirons momentanément de la
littérature scientifique pour nous intéresser au texte littéraire.
1. Le point
Le point sépare deux phrases (une phrase contient au moins un verbe conjugué).
Le point marque la fin d'une phrase, donc une pause plus longue lors de la lecture. Il est
?
Le point d’interrogation ( ) est admis dans les textes scientifiques alors qu’il est
exceptionnel d’y trouver un point d’exclamation
3. Le point virgule
;
Le point-virgule ( ) marque une pause plus longue que la virgule, tout en indiquant
que la phrase n'est pas terminée. On l'emploie lorsqu'on veut poursuivre, préciser une idée
exprimée dans la 1re partie de la phrase;
Le point virgule est moins catégorique que le point mais plus que la virgule. Il soutient une
énumération ou sépare deux avis opposés
exemple:
;
la pancréatite est une affection fréquente qui se complique de nécrose dans 10% des cas la douleur en ai le
maître symptome.
- lorsqu'on veut séparer des éléments contenant une ellipse (où un mot n'est pas répété);
exemple:
5. La virgule.
,
La virgule ( ) est le signe le plus fréquemment utilisé. On l'emploie dans une
énumération d'éléments semblables, sauf avant et, ou, ni, à moins qu'ils ne soient répétés plus
de deux fois;
Exemple:
Hugues lit, vérifie, relit avec soin tout ce qu'il écrit.
Ma mère avait préparé un rôti, des pommes de terre, des brocolis et des carottes pour le souper.
Il n'avait ni soif, ni faim, ni mal à la tête, bien qu'il n'ait ni dîné ni soupé.
- après une indication de temps, de lieu, de manière, de condition placée au début de la
phrase, sauf lorsque cette indication est très courte
exemple:
,
Dès que je serai prête je partirai.
,
S'il pleut demain n'oublie pas ton parapluie.
,
Comme son grand-père le lui avait promis ils allèrent se promener.
Hier nous avons visité le musée Pointe-à-Callières. (Hier = indication de temps trop courte pour la virgule)
Pour éviter de répéter un mot;
exemple:
Guy aime le ski, Nadine, le patin.
Après le nom de la ou des personnes à qui on s'adresse;
par exemple:
,
Yvan passe-moi le pain s'il te plaît.
Avant et après un mot ou un groupe de mots qui explique le mot ou le groupe de mots
précédent;
exemple:
,
Marcel le frère de Monique, est un excellent musicien.
Chantal, qui avait toujours rêvé d'un voyage à la mer, explosa de joie lorsqu'on lui annonça qu'elle
partirait le lendemain pour la Floride.
Avant et après une proposition incise, c'est-à-dire intercalée dans la proposition principale;
Exemple:
, ,
Demain dit-elle c'est le grand jour.
On ne met pas de virgule après mais- ou- et-donc- or- ni- car- à moins que ces mots ne soient
suivis d'une explication intercalée.
Exemple:
1 - Véronique préfère les maths au français; donc elle a l'intention de s'orienter vers une carrière
scientifique.
, ,
2 - Jean-Paul est particulièrement doué en français; mais comme il aime aussi les sciences il ne sait
toujours pas quelle carrière choisir.
La virgule sépare les éléments constitutifs d’une phrase. L’usage de la virgule comporte une
particularité dans le style scientifique : dans l’énumération de trois éléments et plus, il faut
mettre une virgule avant le “et”. L’omission de cette virgule peut être source d’ambiguïté.
Dans la phrase : “Les trois patients souffraient respectivement de douleurs épigastriques, de nausées et de
vomissements et de diarrhées”. Le lecteur se poserait la question de savoir ce dont souffrait le
deuxième patient (de nausées seulement ou de nausées et de vomissements ? une virgule
placée après vomissement apporterait la précision)
6. Les tirets
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Les tirets sont destinés à isoler plus nettement un élément du reste de la phrase, soit
pour le mettre en valeur, soit pour faire un rappel, ou établir une liste. Le tiret dans un
article original est un outil de mise en forme clair du texte. Les tirets sont souvent remplacés
par les puces de formes variables dont il faut éviter l’usage abusif.
Dans le style littéraire, Le tiret sert à marquer le changement d'interlocuteur dans un
dialogue ou à encadrer une explication, de la même façon que les parenthèses
Exemple1:
«Tu crois que j'y arriverai?
exemple:
Charles aperçut au loin une silhouette familière... Il crut que c'était Mélanie.
Je t'apporterai des oranges, des pommes... et du chocolat, si tu es sage.
Au même titre que le terme « etc », les points de suspension n’ont pas leur place dans un
texte scientifique caractérisé par la précision, la clarté et la concision.
Sont exceptionnels
IV – LA STRUCTURE DE LA PUBLICATION
Les différentes parties du corps d’un article dépend de la nature du texte médical :
Editorial
article original
cas clinique
mise au point
lettre à la rédaction
Le format classique de l’article original
IMRAD (Introduction Matériel et méthode Résultats Discussion)
1 - introduction
L’introduction informe avec des preuves, justifie l’étude et précise l’objectif
recherché avec précision, clarté et concision.
Structure :
4 parties sont perceptibles dans une introduction : généralité, particularité du sujet
et objectif de la recherche.
1ère partie : généralités et mise au point
La première partie de l’introduction est une brève mise au point. On y trouve parfois
les définitions ; une synthèse concise des connaissances générales sur le sujet est
rapportée. Il s’agit d’une détermination du cadre général du sujet en quelques
phrases avec les principales références.
Eviter les longs rappels historiques.
Cette partie éclaire le lecteur qui ne connait pas bien le sujet.
ème
2 partie : particularité ou justification de l’étude.
Particularité de l’étude, contexte, motivation, et justification
mise au point sur la question posée par le travail. Cette partie peut-être plus longue
que la première partie, appuyée par les références bibliographiques nécessaires et
suffisantes.
ème
3 partie : objectif
But, objectif, intérêt de l’étude.
Cette partie énonce clairement les buts ou objectifs de l'étude. Elle doit découler tout
naturellement des 2 premières parties. L’hypothèse à tester est expliquée. La
question à laquelle l'auteur essaye de répondre est
exposée et segmentée en sous-questions très précises. En particulier, les paramètres de
jugement pris en compte par l'auteur doivent être détaillés.
Observation
Les défauts :
1. mise au point très longue surtout inutile
2. Détail inutiles qui égare le lecteur : les mécanismes physiopathologiques, les facteurs favorisants…. peuvent être
évoqués dans la discussion
3. Absence de références : affirmation gratuites
4. Introduction sans aucun rapport avec le titre
Qu’est-ce qui justifie ce travail? pourquoi un traitement à base d’érythromycine? Qu’elle en était le but?
DISCUSSION
Le commentaire ou la discussion nécessite de bien maitriser les références.
Discuter en connaissance de cause donc il faut avoir lu les travaux des autres
sur le même sujet.