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TRAVAIL
INTRODUCTION :
D’un point de vue global l’identité professionnelle comme construction participant à la qualité de
vie au travail dont une identité au travail, c’est sans aucun doute mettre le devenir de l’individu au
cœur des conséquences de l’hyper compétitivité. Ce, parce que la pression sur l’individu devient de
plus en plus forte dans les organisations, mais surtout parce que les générations arrivant sur le
marché du travail ne sont pas prêtes à sacrifier leur « Moi » sur l’autel de cette hyper compétitivité.
Du moins pas sans raison ni accompagnement. C’est pourquoi nous avons choisi d’exposer en
premier lieu, de façon non exhaustive, mais la plus claire possible, tant est riche la littérature sur ce
sujet, le concept d’identité professionnelle, dans sa construction humaine, dans son cadre de travail,
puis en interaction avec les différents vecteurs qui la portent. Une enquête exploratoire sous forme
d’un questionnaire permettra de dégager les interactions entreprise/individu dans la construction de
cette identité et de définir les points clés participant à la qualité de l’individu au travail.
« Au fond, ce que j’ai montré, c’est que la vie de travail est non seulement un lieu de rapports
techniques, de rapports de pouvoir ou de combats de classes, mais aussi un lieu de socialisation où
les gens apprennent des formes plus ou moins souples, plus ou moins riches de rapports aux autres,
et du même coup peuvent “charger leur expérience”, comme dirait François Dubet aujourd’hui. »
La différence qui constitue l’identité professionnels repose toujours sur ce qui est propre et
exclusif a un être. Selon DUBAR l’identité se construit autour de 3 dimension : le moi, le nous, et les
autres. Représentés dans le schéma ci-dessous. L’identité est à la fois l’identité pour soi et identité
pour autrui.
Réalité
professionnel
Efficacité
Comportement
Jugement
Rôle
Reconnaissance
Self
Autrui :
Ego Instance de
reconnaissance
Tradition
II. Identité au travail
L’identité au travail est un construit social, qui s’établit dans un certain rapport de force L’enjeu
de l’identité au travail c’est la reconnaissance de soi par autrui : c’est donc dans une “lutte” que le
sujet affirme sa différence. L’identité est relationnelle : un « soi » différent du « soi des autres », mais
construit par la relation aux autres (relation aussi bien amicale qu’inamicale).
Les différentes cultures dans l’entreprise sont alors fondées sur la reconnaissance des différences et
sur la formulation collective de projets (voir Alter et Laville 2004). L’activité professionnelle peut en
effet s’avérer une source d’identité profonde : non seulement elle fournit un statut, une
reconnaissance sociale, mais elle est également à l’origine de certaines façons de parler, d’agir, de
penser (par exemple pour les ingénieurs, autour de l’innovation technique et du travail en équipe.
C. Rôle de l’identité au travail :
Le travail permet de :renforcer son processus identitaire dans sa globalité développer son
sentiment d’appartenance à un groupe, donner du sens au travail que l’on accomplit
se sentir utile
Plusieurs auteurs ont montré et affirmé que le travail demeure un facteur d’intégration et de
valorisation sociale, qu’il occupe une place de premier plan dans la construction de l’identité
personnelle permet l’acquisition, le développement et la mise en œuvre d’habiletés et d’aptitudes,
et la construction identitaire qui en découle donne à l’individu un statut professionnel et lui assurent
une reconnaissance sociale. Avoir un emploi, c’est avoir du travail et un salaire, mais au-delà de la
place qu’occupe chaque salarié dans l’entreprise, l’identité au travail influe sur l’ensemble de sa
manière d’être dans la société, sur ses capacités d’action et sur sa position sociale.
C’est une forme d’identité qui se reflète dans les tâches que vous accomplissez et les situations
que vous vivez dans l’organisation, à travers :
- une solidarité très forte envers vos collègues, vos confrères/consœurs ou vos
collaborateurs/collaboratrices
- une dépendance envers l’autorité de votre superviseure ou d’une leadeur qui seule peut
orienter tout le groupe auquel vous appartenez.
C’est une forme d’identité qui se caractérise par un désengagement concernant votre travail et
votre organisation :
- vous ne vous impliquez alors ni dans des relations interpersonnelles, ni dans des groupes
formels ou informels
- vous vivez l’acte de travailler comme quelque chose d’obligatoire et d’impersonnel et
simplement un moyen de subvenir à vos besoins.
Au niveau individuel
Au niveau de l’organisation
Les salariés intégrés durablement dans une entreprise, peuvent vivre une crise d’identité qui
se traduit par la perte du sentiment d’appartenance à un groupe. En effet, paradoxalement, bien
que la stabilité de l’emploi soit recherchée par la plupart d’entre nous, il est rare de faire toute sa
carrière professionnelle au sein d’une même structure. Et pour ceux d’entre nous qui y arrivent,
avoir de nouveaux collègues, de nouvelles pratiques professionnelles, remet en question notre
identité, dans la mesure où celle-ci se construit en interaction avec les autres. On peut donc
également se retrouver fragilisé dans son identité professionnelle car solidement constituée, elle
devient en quelques sortes un frein rapport entre l’identité professionnel et l’identité au travail.
Rapport :
Conclusion :
La connaissance de soi est une quête que l’homme ne cesse de mener, bien au niveau personnel,
social que dans le domaine du travail et professionnel. L’homme qui connait son identité dans le
monde professionnel et du travail s’affirme et est plein de confiance. L’identité au travail et l’identité
professionnelle sont importantes car elles permettent aux employeurs et salariés de s’affirmer
d’avoir confiance en eux, de donner le meilleur eux, de se sentir accompli entant qu’individu,
employeur ou salarié et de pouvoir s’en sortir face aux situations et intempéries qui pourront survenir
à l’avenir.